8, rue Bréa
75006 Paris
France
E-mail : clio.histoire@free.fr
Phone number : 01 43 54 43 61 PUF, 1939, fort pt in-8°, xxviii-684 pp, biblio, index, broché, bon état (Coll. Clio)
"Les trois collaborateurs se sont partagé le travail de façon inégale. M. Renouvin a pris la plus large part, l'Introduction, les livres I, IV et V, en tout 338 pages. Suivant le principe adopté pour cette collection, chaque chapitre comprend un résumé en grand texte, suivi, en petit texte, d'une bibliographie détaillée et d'un état des questions. La bibliographie, très abondante, sans être jamais encombrée, est admirablement classée ; chaque ouvrage est d'ordinaire accompagné d'une note critique qui en indique la valeur et la portée et les précautions à prendre pour en faire usage. J'ai lu deux fois ce travail dans un esprit critique. Je n'y ai découvert ni un fait inexact, ni une affirmation contestable, ni une expression impropre, vague ou obscure ; je ne vois rien qui gagnerait à être conçu ou exprimé autrement. L'ensemble me paraît parfaitement ordonné et proportionné, laissant toujours la place nécessaire à l'étude des conditions et tenant compte des différences entre les pays et les moments. Le détail est toujours exact ; la forme est partout aisée, précise et claire. En aucun passage, aucun indice ne révèle les préférences personnelles de l'auteur ; on ne voit jamais que le souci constant de présenter exactement les faits. (...) Ce livre est assurément le meilleur de tous ceux qui ont paru dans la collection Clio." (Ch. Seignobos, Revue Historique, 1939)
P., Société d'éditions littéraires et artistiques, Librairie Paul Ollendorff, 1900, in-12, viii-368 pp, mention de 9e édition, reliure demi-basane havane, dos lisse avec titres et triples filets dorés (rel. de l'époque), coiffe sup. arasée, dos lég. frotté et passé, bon état. Edition originale
Gabrielle Reval fut l’une des premières diplômées (classe 1890) de l’École normale supérieure de jeunes filles de Sèvres. Elle obtint son agrégation en 1893. Enseignante au lycée de filles de Niort, elle entame sa carrière littéraire avec Les Sévriennes (1900), s'appuyant sur son environnement pour décrire la vie des jeunes étudiantes et la place qui leur est faite dans la société. Rachilde rapprochera ce roman sur les études et l'émancipation des jeunes filles de "Claudine à l'école". En 1904, Gabrielle Reval publie L'Avenir de nos filles, qui recense les métiers féminins. Elle co-fonde le prix "La Vie heureuse", contre-proposition au prix Goncourt jugé misogyne, qui deviendra le prix Fémina. Ses romans de mœurs lui assurent une certaine célébrité qui lui vaudra d'être nommée Chevalier de la Légion d'Honneur (1927) et d'être saluée par lAcadémie française pour l'ensemble de son oeuvre en 1938. Gabrielle Reval (1869-1938) est le nom de plume de Gabrielle Logerot. — "Le premier roman de Mme Gabrielle Réval, Les Sévriennes (1900), où l’on voulut voir un livre à clef, fit sa fortune littéraire ; le mérite du livre, le petit scandale qu’il causait, les documents qu’il apportait sur un milieu mal connu, la curiosité qu’on avait de cet animal encore mal connu, « la jeune fille qui travaille », lança l’ouvrage et les suivants. Mme Reval, avant d’aborder le roman psychologique ou le roman historique, s’est longuement consacrée, en bonne féministe, aux milieux où les femmes luttent pour gagner leur vie. Il y avait encore une psychologie un peu conventionnelle dans ses premiers livres ; mais déjà du mouvement, un joli sens descriptif, et ce don de conter qui entraîne à sa suite le lecteur." (Eugène Montfort, Vingt-cinq ans de littérature française, 1920)
P., Dentu, 1839, in-8°, xvi-328 pp, seconde édition, broché, couv. imprimée, qqs rousseurs, une tache d'encre en marge pp. xiii-xiv, bon état
"Il n'y a peut-être pas de maladies dont les médecins se soient plus occupés, à toutes les époques de la science, que la goutte et le rhumatisme. L'auteur dit, avec raison, qu'on ferait une bibliothèque entière des traités écrits sur ces affections pathologiques, ainsi qu'une volumineuse pharmacopée des remèdes proposés pour les guérir. Reste maintenant à savoir comment se reconnaître dans ce vaste amas de recherches et d'essais, dans cette longue suite d'ouvrages, dans cette mine où sont enfouies tant de richesses et d'inutilités. Or, quel est le médecin qui ne désirerait connaître, au moins sous le rapport pratique, les véritables acquis de la science sur ce sujet important, ce qu'on sait et ce qu'on peut ? C'est là le service signalé que l'auteur a voulu rendre aux praticiens..." (Gazette médicale de Paris, 1837)
Berger-Levrault, 1893, in-12, viii-376 pp, 2 tableaux dépliants hors texte, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s. signé Victor de Swarte (Jacques Revel)
Par Victor Cornil Henri de Swarte (1848-1917), personnage au parcours singulier qui profita du renouvellement politique et social rendu possible par l’avènement de la IIIe République pour s’immiscer dans les milieux au pouvoir et atteindre le sommet de l’administration financière départementale. Militant républicain sous l’Empire, il devient l’homme-lige des opportunistes et intègre le corps des trésoriers-payeurs généraux « au tour extérieur » lorsque débute la « République des républicains ». Victor de Swarte est l'auteur de nombreuses études variées parfois sous le pseudonyme de Jacques Revel, du nom de jeune fille de sa mère, dont L'impôt sur le revenu (1893) ou Six semaines en Russie (1893).
Genève et Bâle, Georg et cie, 1913, in-8°, xxii-223 pp, qqs rares rousseurs, broché, envoi a.s.
Armand Colin, 1964, in-8°, 192 pp, broché, bon état (Revue d'histoire littéraire de la France, 64e année, n° 2)
Armand Colin, 1967, in-8°, 256 pp, 18 études érudites, biblio, broché, bon état (Revue d'histoire littéraire de la France, 67e année, n° 2)
Armand Colin, 1965, in-8°, 192 pp, biblio, broché, bon état (Revue d'histoire littéraire de la France, 65e année, n° 2).
Les débuts parisiens de Maurice Barrès (E. Carassus), Symbolisme et anarchie (J. Monférier), Valéry et Courbet (J. Dubu), L'amitié de Valéry et de Gide (E. Gaède), Proust et Dada (J. Bersani), etc.
Armand Colin, 1974, in-8°, 192 pp, 13 études érudites, biblio, broché, bon état (Revue d'histoire littéraire de la France, 74e année, n° 3)
Armand Colin, 1966, in-8°, 208 pp, 10 études érudites, biblio, broché, bon état (Revue d'histoire littéraire de la France, 66e année, n° 1)
Armand Colin, 1974, in-8°, 192 pp, 7 études érudites et des lettres inédites de Michelet, biblio, broché, bon état (Revue d'histoire littéraire de la France, 74e année, n° 5)
Armand Colin, 1986, in-8°, 192 pp, 13 études érudites, biblio, broché, bon état (Revue d'histoire littéraire de la France, 86e année, n° 6)
Revue Europe n° 467, 1968, in-8°, 322 pp, 2 pl. de gravures hors texte, broché, bon état. Numéro spécial de la revue "Europe" consacré à Benjamin Constant
18 études érudites. La deuxième partie de ce numéro spécial est consacré à André Spire.
Revue Historique de l'Armée, 1948, in-4°, 124 pp, nombreuses gravures et cartes, 1 pl. et une carte dépliante hors texte, broché, bon état
La voix de Foch, les Français en Afrique du Nord (Général Paul Azan), l'Armée d'Afrique (Colonel Spillmann), Secteur fortifié de la Sarre : attaque allemande du 14 juin 1940, l'Armée polonaise en France (1939-1940), la fin de l'Afrique Orientale Italienne, le 5e RTM en Italie, Bugeaud et le Piémont.
Société d'Histoire Napoléonienne, 1975 in-4°, 32 pp, 6 gravures, broché, bon état
Napoléon et Mme de Staël (Ch.-Otto Zieseniss), Napoléon et Benjamin Constant (F. Bartholoni), etc.
P., Guillaumin et Cie, 1848, 2 vol. in-12, 428 et 389 pp, reliures demi-chagrin bleu, dos à 4 nerfs ornés de fleurons dorés, tranches jaspées (rel. de l'époque), rares rousseurs, bon exemplaire
Tome I : Saint-Simon, Charles Fourier, Robert Owen. Tome II : La société et le socialisme, les communistes, les chartistes, les utilitaires, les humanitaires.
P., Michel Lévy, 1848, 4 vol. in-12, 287 pp chacun, brochés, couv. imprimées, qqs très rares rousseurs, bon état. Edition originale (Vicaire VI, 1102)
Célèbre satire du monde politique et des institutions qui eut un immense succès : Jérôme Paturot, qui a fait la gloire de son auteur, est "une de ces natures qui ne savent pas se défendre contre les nouveautés". Au lendemain de la révolution de 1848, il se regarde dans une glace et se trouve le profil républicain. Il assiste ainsi au remue-ménage que provoque la République : les républicains de la veille se voient supplantés par les républicains du lendemain, les réactionnaires s'étonnent de ne pas voir la ville mise à sac, et les exaltés prétendent que l'on est pas en république puisque les rues sont tranquilles. Tous les membres du gouvernement provisoire sont moqués sans exception et le prince Louis-Napoléon est plaisamment représenté avec son aigle empaillé, ses acolytes étant déguisés en dragons de la vieille garde. Le personnage de Paturot est un résumé de tout ce qu'on faisait à l'époque pour établir une position sociale : "cet homme qui se croit propre à tout et qui ne sait réussir à rien, ce fruit sec de la société, tout aussi apte à faire un danseur qu'un calculateur, et qui, selon les temps, est tour à tour poète chevelu, romancier, réaliste, saint-simonien, faiseur d'affaires, boursier, journaliste, feuilletoniste, publiciste officiel, aux gages des gouvernements, et finit par où il aurait dû commencer, par se faire bonnetier, comme l'était son père." (Larousse du XIXe)
Paulin, 1846-1847, 2 vol. pt in-12, 272 et 264 pp, rel. demi-maroquin vert, dos à 4 nerfs ornés de fleurons dorés. Bel exemplaire. Troisième édition, après deux éditions publiées sans le nom de l'auteur.
Furne, 1854, in-8°, 460 pp, 9 figures dans le texte, reliure demi-veau glacé cerise, dos lisse à faux-nerfs à froid, titres et filets dorés, roulette dorée en queue (rel. de l'époque), un coin abîmé, bon état (Walch, 799 ; Maitron III, p. 307 ; Caillet III, 9361)
Le livre le plus important de cet auteur saint-simonien visant à la réconciliation du spiritualisme catholique avec les idées révolutionnaires et démocratiques. Ouvrage rare, paru pour la première fois en 1854, condamné par le concile de Périgueux en 1864 et mis à l'Index en 1865. Reynaud, ingénieur des mines et philosophe saint-simonien, y défend la croyance en la métempsychose en rapportant un dialogue entre un théologien, représentant de l'orthodoxie catholique, et un philosophe ; il nie les notions théologiques d'Enfer et de Paradis en affirmant l'immortalité de l'âme, qui se perpétue dans une transmission infinie de corps en corps. Il insiste sur le caractère national et druidique de cette doctrine. Jean Reynaud (1806-1863) fut amené à la doctrine saint-simonienne par Pierre Leroux, avec lequel il avait édité la volumineuse "'Encyclopédie nouvelle".
Maison de l'Enfance, 1948, gr. in-8°, 151 pp, préface de M. Maugendre, 4 pl. hors texte dont un portrait de Laurent (de l'Ardèche), une carte politique, sources, index, broché, bel état
Editions Douin, 2014, in-8°, 208 pp, texte entièrement recomposé, broché, couv. illustrée, bon état
Amédée de Noé, dit Cham (1818-1879), est un dessinateur et caricaturiste de grand talent, il collabora de nombreuses années au «Charivari » et à «L’Illustration». Une personnalité comique et joyeuse, une capacité de travail peu commune et une imagination féconde, lui ont permis de s’intégrer facilement à la vie parisienne des années 1840 à 1870. Il cotoyait les plus grands artistes et les principales célébrités de cette moitié du XIXe. Il n’existe, à ce jour, aucune bibliographie complète des oeuvres de Cham. Son activité artistique a été si féconde qu’un volume de 500 pages ne suffirait pas à référencer les milliers de dessins qu’il a produit. Comment un tel prodige a-t-il pu être autant oublié ! La seule et unique biographie sérieuse jamais écrite est celle-ci. Félix Ribeyre la publia en feuilletons dans le “Figaro” juste après le décès de Cham et Plon en donna un volume en 1884. Depuis cette époque, elle ne fût jamais rééditée. Cette édition est illustrée d’une vingtaine de planches et fac-similés de lettres manuscrites. Le portrait de couverture, un cliché de Ferdinand Mulnier, est extrait de la Galerie contemporaine des illustrations.
P., Bloud et Barral, s.d. (1897), in-8°, viii-357 pp, un portrait photo en frontispice, reliure demi-basane verte, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres dorés (rel. de l'époque), dos uniformément passé, bon état
Joseph Christian Ernest Bourret (1827-1896), né en Ardèche, évêque de Rodez en 1871, créé cardinal par Léon XIII en 1893. Historien de l’art, il encourageait les prêtres de son diocèse à poursuivre leurs études. — "Ordonné prêtre en 1851, il poursuit un triple cursus universitaire en lettres, en droit et en théologie. Il conquiert en 1855 à la Sorbonne son doctorat ès lettres avec une thèse française sur l'École chrétienne de Séville sous la monarchie des Visigoths et une thèse latine sur l'École chrétienne de Cordoue. En 1870, il accompagne Mgr Dabert, évêque de Périgueux, comme théologien au concile du Vatican. L'abbé Bourret est très proche des milieux néo-gallicans de la capitale. Il est de ce fait recommandé pour l'épiscopat par Mgr Hugonin, évêque de Bayeux, par Mgr Dabert, évêque de Périgueux, par Mgr Meignan, évêque de Châlons, et surtout par son ami, Mgr Lavigerie, archevêque d'Alger. Mais en revanche, il n'est pas appuyé par Mgr Darboy qui le trouve trop favorable aux idées romaines. En 1871, Mgr Guibert le place en tête des ecclésiastiques qu'il recommande à Jules Simon. Il est également proposé par le nonce, qui le compare à Mgr Freppel et souligne ses bonnes dispositions à l'égard du Saint-Siège, si bien qu'il est nommé évêque de Rodez le 19 juillet 1871. Évêque batisseur, il construit ou reconstruit de nombreuses églises dans son diocèse où il accueille aussi, dans les années 1870, plusieurs congrégations religieuses. Il restaure également l'abbaye Notre-Dame-de-Bonnecombe, rachetée à la Compagnie des mines de Carmaux. Mais il doit aussi faire face à la politique de laïcisation. Dans une longue lettre à son clergé, datée du 11 novembre 1882, il dénonce l'idée de neutralité dans l'enseignement. Évêque très en cour à Rome, il est plusieurs fois proposé pour un archevêché, notamment en 1893 pour l'archevêché de Lyon, de Cambrai ou de Tours, mais le gouvernement refuse d'y souscrire. Mgr Bourret de son côté refuse d'envisager la combinaison qui consisterait à l'envoyer à Chambéry ou à Besançon. Il devient cardinal le 12 juin 1893. Il meurt le 10 juillet 1896 à Rodez." (Jacques-Olivier Boudon, Dictionnaire des évêques français du XIXe siècle)
Victor Lecoffre, 1925, in-12, 210 pp, broché, état correct (Coll. Les Saints)
Calmann-Lévy, 1970, gr. in-12, lxviii-349 pp, préface de Christian Schmidt, broché, couv. à rabats, bon état
"Les Principes de Ricardo (1817) sont loin de constituer une oeuvre achevée : nés d'une polémique avec Malthus, James Mill et J.-B. Say, au sujet de la rente et des lois de la population d'une part, des coûts et de la demande de l'autre, conservant également la trace des controverses sur la loi des pauvres, ils combinent l'analyse de la reproduction de Quesnay avec celle des mécanismes du marché de Smith. Refusant la coupure classique entre le Ricardo du chapitre sur le commerce extérieur et la monnaie, jugé quantitativiste et libéral, et celui du chapitre sur la valeur, réservé à Marx, Christian Schmidt veut souligner l'unité du projet ricardien. Recensant tout d'abord l'héritage transmis aux économistes modernes, il analyse la théorie quantitative de Ricardo, sa théorie des coûts comparatifs, et montre comment sa théorie des rendements décroissants a pu mener au raisonnement « à la marge ». En seconde partie, est décrit le fonctionnement du système ricardien, ancêtre des modèles d'équilibre dynamique de nature causale..." (J. Hecht, Population, 1971)
P., José Corti, 1947, gr. in-8°, 586 pp, notes, biblio, index, broché, papier lég. jauni, bon état