8, rue Bréa
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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 La Sentinelle, Editions Le Téméraire, 1995, gr. in-8°, 286 pp, photos, illustrations, tableaux, sources, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Terres septentrionales de France)
Boulogne-sur-Mer, premier port de pêche de France : le constat est connu de tous les écoliers de France en cette fin de XXe siècle. L'ouvrage de Georges Oustric, fruit d'une thèse de doctorat, nous rappelle que cette primauté ne s'établit que durant la période du Second Empire et que, toujours soumise à concurrence, elle exige une constante remise en cause des pratiques de pêche et des types d'armements. L'activité portuaire boulonnaise ne se résume pas à cette seule source de revenus, elle est orientée également vers le commerce maritime, le trafic transmanche sans oublier les implantations industrielles et le développement de la station balnéaire. (...) Les fiches techniques sur les types de navire et de très belles photographies d'époque insérées au sein du développement viennent compléter les propos de Georges Oustric qui réussit le délicat mariage de l'érudition et de la synthèse. La table des matières, claire, bien charpentée autour de titres éclairants en est la plus belle illustration. (Bruno Béthouart, Revue Historique, 1997)
David and Charles, 1974, in-8°, 159 pp, biblio, index, reliure toile éditeur, jaquette, bon état. Edition originale. Texte en anglais
Editions Ouvrières, Le Mouvement social, 1965, gr. in-8°, 11 pp, paginé 39-49, notes, broché, bon état. Tiré à part extrait de la revue “Le Mouvement social”, 1965
Gallimard/Le Seuil, 1992 gr. in-8°, 392 pp, annexes, biblio, broché, bon état
Quatre mille instituteurs qui avaient exercé avant 1914 ont accepté de prendre part à une large enquête qui est à l’origine de ce livre, mais les témoins de cette histoire ne se sont pas contentés de répondre à un questionnaire ; ils ont, collectivement, inventé une mémoire. Lire les textes que ces « maîtres » et ces « maîtresses » consacrent à leurs engagements politiques, au combat qu’ils ont mené pour la laïcité, à l’enseignement civique qu’ils ont dispensé, c’est dessiner plus exactement les traits de ce républicanisme français auquel nos contemporains demandent aujourd’hui un nouvel ancrage. Et par là ce peuple volontaire, inventif et moral, nous donne sa dernière classe.
Julliard, 1973, in-12, 269 pp, 16 pl. de photos hors texte, broché, couv. lég. salie, bon état (Coll. Archives)
Enquête exceptionnelle ! Soixante ans après, sur la demande de Jacques Ozouf, quatre mille instituteurs ont rassemblé leurs souvenirs. Ils ont fouillé leurs greniers, retrouvé leurs carnets de comptes jaunis, déterré dictées et « préparations », déballé leurs lettres et ces journaux à l'encre violette. Ils se racontent. Et de ces archives qu'il aurait été bientôt trop tard de susciter, renaît la France qui a formé la France.
Séguier, 1991, in-8°, 397 pp, 8 pl. de documents hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
Le 13 janvier 1898, Emile Zola relance l'affaire Dreyfus en publiant J'accuse, dans l'Aurore. L'affaire Zola vient de commencer. Le procès intenté au romancier, du 7 au 23 février, va partager la France en deux camps opposés.
Ibis Rouge Editions, 1998, in-8°, 228 pp, sources et biblio, broché, couv. illustrée, bon état
La période de 1848 à 1852 correspond à un des moments importants de l'histoire de la Martinique et est vécue comme tel par sa population. Ce fut pour les trois quarts de la population, le passage de l'état de servitude à celui de la liberté et aussi l'accès au statut de citoyens. Cette époque magnifiée dans la conscience populaire, paradoxalement est mal connue. Les acteurs de cette grande page d'histoire sociale, en dehors des figures de proue, ont été peu étudiés dans leur démarche collective. Gilbert Pago a fait le choix d'appréhender les femmes martiniquaises de ce milieu du XIXe siècle comme un groupe social hétérogène qui n'est ni une entité figée, naturelle et éternelle. Il a tenté de les saisir comme le produit d'une évolution historique, c'est à dire se créant une identité instable en perpétuelle évolution. Quel nouvel équilibre les femmes martiniquaises sont parvenues à établir dans la période de liquidation du système esclavagiste ? Comment expliquer que l'émancipation n'a pas débouché sur une avancée considérable de la condition féminine à la Martinique, alors que les femmes ont été très présentes sur les scènes décisives ? En quoi les acquis de cette époque ont constitué des points d'appui pour les périodes ultérieures et pour les femmes ?
Firmin-Didot, 1930, in-8°, 389 pp, une gravure hors texte, index, broché, bon état
Saintes, Le Croît Vif, 2015, in-8°, 359 pp, 16 illustrations (dont 8 en couleurs) sur 8 pl. hors texte, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Regnaud de Saint-Jean-d'Angély, voilà un homme qui a vécu une période cruciale. Raconter sa vie permet d'évoquer de larges morceaux de notre histoire, depuis la révolte des parlements à la fin du XVIIIe siècle jusqu'au retour des Bourbons en 1815. Il traverse la Révolution, le Consulat et l'Empire, figurant quelquefois dans l'ombre, mais plus souvent au premier plan, comme initiateur de grandes réformes ou d'actions essentielles. Le parcours politique de Michel Regnaud apparaît assez cohérent bien que parfois difficile à saisir au cours d'une période extrêmement mouvementée... Il choisit Bonaparte qu'il rencontre en Italie en 1796 et dont il gagne rapidement la confiance. Avocat brillant, orateur talentueux, il devient le porte-parole officiel du Premier Consul puis de l'Empereur des Français, participant avec ardeur à la rénovation des institutions administratives, judiciaires, ecclésiastiques, civiles et sociales de la France, afin de créer un édifice nouveau, solide et durable que Taine a appelé le Régime moderne. Membre éminent du Conseil d'Etat, il est l'un des principaux rédacteurs du Code civil de 1804. Napoléon couvre de titres et d'honneurs son homme de confiance, le nommant secrétaire de l'Etat de la Famille impériale et comte de l'Empire. Dans les années fastes Regnaud mène une vie mondaine intense avec son épouse, Laure de Bonneuil, l'une des femmes les plus ravissantes de son temps. Ils donnent de grandes fêtes dans leur magnifique propriété du Val, près de l'Isle-Adam, où tout l'Empire est reçu. Mais c'est au centre de la petite ville de Saint-Jean d'Angély, la cité de sa mère où il avait passé son enfance et fait ses débuts comme avocat et dont il voulut porter le nom lorsque l'Empereur l'anoblit, que s'élève depuis 1863 une statue de bronze ; celle-ci le représente en tenue de conseiller d'Etat, ayant à ses pieds les livres du Code civil.
PALIKAO (Général Charles-Guillaume Cousin de Montauban, comte de).
Reference : 44786
(1874)
Plon, 1874, gr. in-8°, 196 pp, 3e édition, une grande carte dépliante en couleurs hors texte, broché, bon état
"Celui qui fut le commandant en chef de l'expédition de Chine dénonce la politique d'économie dont l'armée fut l'objet." (Bourachot, 107)
Plon, 1871, gr. in-8°, 196 pp, 2e édition, un tableau dépliant, reliure demi-chagrin carmin, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres et caissons fleuronnés dorés, bon état. Exemplaire très bien relié à l'époque et sans rousseurs, mais sans la carte dépliante
"... C'est en présence des dispositions stratégiques d'un ennemi aussi vigilant qu'audacieux et avec des forces à peine rassemblées à Châlons que le général de Palikao parlait de revenir aussitôt à l'action. Il avait deux ou trois plans de campagne en quelques jours. Il voulait ou qu'on allât droit sur Verdun pour culbuter le prince de Saxe et donner la main à l'armée de Metz, – ou qu'on marchât par Stenay sur Montmédy, si Bazaine ne pouvait plus percer que de ce côté, – ou bien enfin qu'on se jetât sur le prince royal de Prusse en marche sur Paris par la ligne de l'Est. Il n'y avait que le choix des combinaisons tour à tour proposées et agitées, malheureusement fondées les unes et les autres sur une appréciation bien peu juste de nos forces, et sur une ignorance des mouvemens de l'ennemi qui ne fut peut-être jamais égalée, qui reste un des phénomènes les plus étranges de cette étrange et triste guerre..." (Charles de Mazade, Revue des Deux Mondes, 1874) — "Celui qui fut le commandant en chef de l'expédition de Chine dénonce la politique d'économie dont l'armée fut l'objet." (Bourachot, 107)
Tallandier, 1980, in-8°, 407 pp, traduit de l'anglais, 16 pl. de gravures et photos hors texte, sources, reliure plein cuir taupe de l'éditeur, dos lisse orné, encadrements dorés sur les plats, tête dorée, bon état (Coll. Figures de proue)
"Un ouvrage intéressant qui n'est point une réhabilitation de Guillaume II, mais une tentative d'explication d'un homme timide, dilettante et inconsistant, obsédé par le besoin d'apparaître comme digne de la lignée guerrière des Hohenzollern et perturbé par le « complexe anglais » qui lui ordonne d'égaler la puissance navale de la Grande-Bretagne. Ce livre, bien informé surtout sur les questions de politique étrangère, apporte des détails fort vivants sur le précepteur de l'empereur, le Dr Hirzpeter, sur la puissance des sentiments qui l'attachent à Windsor, sa « seconde patrie », sur les liens entre les scandales de cour et la grande politique. En conclusion, il est, selon l'auteur, injuste de faire de l'empereur le bouc-émissaire d'une politique que ses conseillers et ministres lui ont eux-mêmes imposée, alors qu'il ne fut que le simple reflet des faiblesses de l'Allemagne de son temps et, comme l'avait défini son oncle Edouard VII, « le plus brillant fiasco de l'histoire »." (Jacques Droz, Revue Historique)
P., Didier et Cie, 1878, in-8°, (8)-lxii-542 pp, un portrait en médaillon en frontispice, appendices, reliure demi-chagrin chocolat, dos à 4 nerfs filetés et soulignés à froid, titres dorés (rel. de l'époque), mors et dos lég. frottés, C. de bibl., rousseurs éparses, état correct
Tome I seul (sur 2). La correspondance diplomatique de Palmerston : toute son action en Europe de 1830 à 1848, y compris la célèbre crise européenne de 1840, qui marqua son « triomphe ». — "Si l'on néglige une interruption de quelques mois en 1834-1835, on peut dire que Palmerston a dirigé de sa main puissante la politique extérieure anglaise depuis novembre 1830 jusqu'en août 1841. Dans la longue carrière de l'homme d'État, cette première tranche d'activité a été marquée par de brillants et parfois spectaculaires succès, dus à sa force de travail, à sa rare compétence technique, à sa parfaite connaissance des questions les plus complexes, à son enthousiasme et à sa sincérité enfin..." (Jacques Willequet)
Plon, 1955, in-8°, iv-271 pp, broché, jaquette, bon état
"La publication posthume de ce journal présente un grand intérêt historique, car Maurice Paléologue était chargé au Quai d'Orsay de suivre l'affaire Dreyfus et il était en constants rapports avec les officiers du Service de renseignements. II se déclare certain que de 1886 à 1896 plusieurs officiers français ont alimenté l'ambassade d'Allemagne en documents confidentiels et il met en cause en termes voilés (pp. 156-159) un « officier d'un très haut grade » qui aurait occupé « durant plusieurs années des fonctions importantes au ministère de la Guerre ». Ces révélations tardives seraient évidemment plus probantes si elles étaient plus précises et surtout si les convictions intimes de M. P. l'avaient parfois amené à se départir de la réserve diplomatique qui constitue la règle constante de son attitude. Le journal de Maurice Paléologue est le journal d'un parfait fonctionnaire ; il constitue un excellent – et parfois bien involontairement cruel – tableau du Quai d'Orsay à la fin du siècle dernier. Ce n'est pas le moindre intérêt de ce livre." (Revue française de science politique, 1956) — "Grand commis au Ministère des Affaires étrangères, Maurice Paléologue a connu, pendant sa carrière, beaucoup de secrets d'Etat. Il a vécu au plus près les péripéties shakespeariennes de l'Affaire Dreyfus et en a tenu un journal quotidien, que les Editions Plon nous font connaître. Les contemporains de cette « affaire », dont certains aspects demeurent encore troubles, liront avec passion ces pages, qui sont celles d'un grand mémorialiste. Les autres n'auront pas à superposer leurs propres souvenirs aux faits racontés par Paléologue, mais ils y ramasseront une ample moisson de faits dramatiques. Là, l'histoire est un roman quotidien avec, pour fond de décor, les coulisses des Affaires étrangères, de l'Etat-Major et du 2e Bureau." (Bernard Simiot, Hommes et mondes, 1956) — "Maurice Paléologue avait tenu un journal. Pendant les seules années dramatiques de l'affaire Dreyfus ? On ne sait. Toujours est-il que le récit qu'il en a tiré et qu'on vient de publier ne se rapporte qu'à elle. Ultérieurement, il détruisit les annales que le récit résume ; et on le regrette, car, on va le voir, il est au moins probable qu'elles comporteraient bien davantage. Paléologue reconnaît qu'il n'aimait pas les Juifs et l'aspect physique, l'attitude de Dreyfus lui furent antipathiques ; il crut à la culpabilité comme presque tout le monde. Mais, diplomate et mondain, il apprit beaucoup ; le doute s'insinua, puis la conviction s'affirma d'une erreur judiciaire ; finalement, il conclut que Dreyfus avait été victime d'une criminelle machination destinée à couvrir trois traîtres : Esterhazy ; un second officier, Maurice Weil ; et un troisième, « de très haut grade », dont la carrière n'aurait souffert aucun dommage, mais qu'il ne nomme pas. Henry, ami et débiteur d'Esterhazy, Lauth, préoccupé de sauver l'anonyme pour des motifs privés, ourdirent la trame qui perdit Dreyfus. On ne peut douter que le journal rapportait les renseignements qui appuyaient le bref exposé qu'on lit aux pages 156-157. Telle quelle, la publication rouvre le problème de l'affaire et on peut s'attendre à en voir d'autres, un jour ou l'autre, la compléter ou la contredire." (G. Lefebvre, Annales ESC, 1957)
Plon, 1934, in-8°, 455 pp, un portrait hors texte, 7 cartes, broché, bon état
"... dans cet ouvrage si intéressant, M. Paléologue, l'éminent académicien, a consigné les souvenirs de sa vie diplomatique au moment de la guerre russo-japonaise. Cette publication a fait apparaître tout ce qu'il y avait d'hypocrite dans l'attitude de Guillaume II, qui a vraiment été le mauvais génie de Nicolas II. Guillaume II excitait le Tsar à l'assaut contre le Japon. Pourquoi ? Pour repousser, certes, la Russie vers l'Asie, mais surtout, par-dessus tout, dans le but d'affaiblir la force et la valeur de l'alliance franco-russe..." (Albert Sarraut)
Grasset, 1999, in-8°, 245 pp, broché, couv. illustrée, bon état
Les souvenirs délicieux et vifs de Pauline de Pange sont pour nous comme un conte de fées. Car l'arrière-petite-fille de Madame de Staël, et nièce de la comtesse de Ségur, a connu un monde plus proche du XVIIIe siècle que du nôtre. Un temps où l'on savait vivre heureux : l'hiver à Paris, dans de vastes demeures ; les jeux, les fiacres, les soirées somptueuses ; puis la transhumance estivale vers Dieppe, les demeures à la campagne, les déjeuners sur l'herbe... On a peine à croire qu'on ait pu vivre ainsi, il y a tout juste quatre générations : on perçait alors les Champs-Elysées pour y bâtir les deux palais de l'Exposition universelle ; on rêvait que bientôt le Métropolitain gronderait sous les pavés, et que des arches franchiraient la Seine d'un seul bond... C'était l'avenir. D'un œil complice mais ironique, tendre aussi, la petite fille d'alors nous tend la main et nous appelle : oui, ce monde-là a existé, ce monde d'hier c'est encore le nôtre, et quelle joie de s'y plonger ! C'était 1900.
Bruxelles, Editions Racine, 2003, in-8°, 225 pp, 3 tableaux généalogiques, sources et biblio, index, broché, couv. illustrée, jaquette illustrée, bon état (Coll. Les racines de l'histoire), envoi a.s.
Pendant des décennies, la naissance de "Maxime", futur général Weygand, l'un des chefs les plus prestigieux des armées françaises du XXe siècle, est demeurée un mystère. Venu au monde officiellement le 21 janvier 1867 à Bruxelles, de père et de mère inconnus, il n'aurait jamais su qui étaient ses parents. De nombreux historiens se sont passionnés pour cette énigme, mais les diverses solutions proposées ne reposaient pas sur de véritables preuves. On a cité plusieurs pères possibles. Parmi eux : le roi des Belges Léopold II ; l'empereur Maximilien du Mexique, son beau-frère ; le général Alfred van der Smissen, commandant la Légion des volontaires belges au Mexique, à cause d'une troublante ressemblance ; David Cohen, le tuteur de "Maxime". En tête des mères supposées figuraient l'impératrice Charlotte du Mexique, sœur de Léopold II ; la femme d'un jardinier mexicain ; une dame hongroise ou polonaise de la haute société ; Thérèse Denimal, épouse du tuteur. Après deux années d'une enquête extrêmement approfondie, tant en Belgique qu'en Autriche et en France, une ample moisson de documents inédits, venant s'ajouter à ceux déjà découverts, permet d'élucider enfin le secret du général Weygand. Dans l'ombre ont œuvré des personnes souvent haut placées : ce sont elles qui ont unanimement évoqué la protection de la Cour de Belgique et montré le chemin de la vérité.
Les Indes savantes, 2012, gr. in-8°, 391 pp, 10 pl. de photos hors texte, 63 illustrations dans le texte (dont 12 en couleurs), broché, couv. illustrée, bon état
Délaissée par les souverains Nguyên, elle s’est affranchie pendant trois quarts de siècle du poids de l’autorité impériale avant de devenir, autour des années 1880, une ville de juridiction française, le chef-lieu du protectorat du Tonkin et la capitale de l’Indochine coloniale. Mais ce grand mouvement du balancier politique n’a pas empêché la population de poursuivre son chemin. Dans le cœur de la ville, dans ses faubourgs, dans les villages qui l’entouraient, elle s’est adaptée, ou opposée, aux transformations de son environnement urbain, politique, économique et social. À l’aide des archives locales, cet ouvrage fait le point sur l’évolution des différents territoires de la ville et sur la manière dont les Vietnamiens, membres de l’élite, mais aussi artisans, commerçants, employés et paysans, ont été les acteurs de l’histoire et ont fait leur ville.
Tours, Université Francois Rabelais, 2011, in-4°, 307 pp, tableaux et graphiques, 20 illustrations, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Mémoire de Master 2 d'Histoire contemporaine présenté sous la direction de Philippe Chassaigne. — I. Le cadre juridique ; II. Le crime ; III. Les protagonistes et l'attentat ; IV. Justice et jugement ; Conclusion.
P., Librairie polytechnique Baudry et Cie, 1888, gr. in-8°, vii-195 pp, 7 grandes planches dépliantes hors texte, broché, couv. illustrée d'une gravure lég. salie avec trace de mouillure ancienne, intérieur propre, état correct. Rare
Félix Paponot était ingénieur, chef de section au Canal de Suez pendant la période d'exécution de 1860 à 1870.
Tallandier, 2001, in-8°, 193 pp, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Quel étonnant personnage que ce François Vidocq, né à Arras en 1775 et devenu le "roi de l'évasion". Il eut de multiples vies, toutes plus palpitantes les unes que les autres et toujours périlleuses : il fut soldat à Valmy, se battit en duel, croisa les terribles chauffeurs du Nord, s'évada des bagnes de Brest et de Toulon, exerça tous les métiers : marin, acrobate, clown, marchand, chef d'entreprise, inventeur, imprimeur, acteur, etc., avant de devenir premier détective privé de France et d'Europe. Surtout, il ne cessa de défier le pouvoir. Un tel surhomme ne pouvait se faire oublier aussi facilement; il fascina les plus grands écrivains de son temps qui l'immortalisèrent dans leurs romans pour créer les meilleurs personnages. Balzac, qui l'appela le "Haroun Al-Rachid du bagne" puis le "Napoléon de la Police" en fit le Vautrin de Splendeurs et misères des courtisanes, Dumas le mit en scène dans Les Mohicans à Paris puis Le fils du forçat, Victor Hugo l'immortalisa sous les traits de Jean Valjean, dans Les Misérables. D'autres, nombreux, s'en inspirèrent encore : Sue, Gaboriau, Leblanc et son célèbre Arsène Lupin (Lupin était un des pseudonymes de Vidocq), Conan Doyle enfin, qui s'en servit pour donner vie à Sherlock Holmes. Un siècle plus tard, la télévision lui consacra une série célèbre, avec Bernard Noël puis Claude Brasseur. C'est aujourd'hui au tour du cinéma de revenir sur la vie mouvementée de ce policier pas comme le sautres qui fut ausssi un brigand de haut vol et demeure un héros de légende.
P., Montgrédien, s.d. (1899), in-12, iv-280 pp, + 24 pp de publicités sur papier mauve in fine, reliure percaline violine de l'éditeur avec titres argentés au 1er plat et au dos, publicité au 2e plat, dos uniformément passé, un mors lég. abîmé, qqs marques au stylo sur 10 p., intérieur propre et frais, bon état. De la bibliothèque de Geneviève Dormann
Par Désirée Langer (1852-1926), journaliste, écrivain, dont les pseudonymes étaient : Parisette, Cousine Jeanne, Comtesse Laetitia, Georges Régnal (pseud. collectif avec son mari). Elle a collaboré à La Mode ,Le Petit Journal, Le Figaro, L'Estafette, La Patrie, Le Gaulois, Le Soir, Le Journal illustré, Le Supplément du Petit Journal, La Vie parisienne, L'Univers illustré, Le Paris-Mode, Jeune fille (Bruxelles), et fut cofondatrice de La Simple revue... — Table : I. Dans le monde, la conversation, grandes réceptions, à table, l'hospitalié. – II. Endroits publics. – III. La toilette, la tenue. – IV. La charité, les oeuvres. – V. Cercles, sports, escrime. – VI. Rapports divers avec nos semblables, cadeaux. – VII. La correspondance, cartes de visites. – VIII. S. M. le protocole officiel. – IX. Les grandes époques de la vie.
Armand Colin, 1907, in-4°, viii-306 pp, environ 1800 gravures, 3 index, reliure demi-chagrin brun éditeur, titres dorés au 1er plat, dos lisse et plats ornés de motifs à froid, tranches rouges, bon état
Remarquable ensemble documentaire pour l'histoire de la vie quotidienne et de la vie privée : environ 1800 illustrations, choisies dans les domaines les plus variés. L'agrégé d'histoire et de géographie, André Parmentier (1865-1932) avait été distingué, au début des années 1890 par Ernest Lavisse (1842-1922) pour mettre à jour les manuels d'histoire de Victor Duruy publiés chez Hachette, et il lui confia ensuite la rédaction des quatre volumes de cette série richement illustrée, publiée sous sa direction, qui parut d'abord en livraisons mensuelles et que l'on peut considérer comme un précieux complément à l'Histoire de France de Lavisse. "L'histoire est, pour partie, une description", souligne Lavisse, "c'est pourquoi tout livre d'histoire devrait être un livre d'images, et l'enseignement historique deviendra vraiment intelligible quand il commencera par montrer, expliquer et commenter des objets, des figures et des scènes." "Nous avons rassemblé dans ce volume", écrit Parmentier, "des documents relatifs aux usages de la vie privée et de la vie publique : costumes, objets de toilette, bijoux, habitations, mobilier, etc. ; et ce qui a trait aux usages publics : monnaies, édifices de toutes sortes, palais, églises, etc. De courtes légendes, aussi concises que possible, accompagnent ces gravures et donnent soit l'historique du monument, soit une description de l'objet représenté. En outre, un texte sobre sert de lien entre toutes les gravures. Nous nous sommes efforcés d'y condenser des renseignements sur un grand nombre de faits qui ne trouvent pas place d'ordinaire dans les livres d'histoire."
Armand Colin, 1913, in-4°, viii-306 pp, plus de 1500 gravures dans le texte, 3 index, reliure demi-chagrin rouge, dos lisse orné de caissons dorés, fer de prix (Ville de Paris) au 1er plat, bon état
Remarquable ensemble documentaire pour l'histoire de la vie quotidienne et de la vie privée.
Albin Michel, 1985, fort gr. in-8°, 680 pp, 16 pl. de gravures et fac-similés hors texte, index, broché, bon état
Un demi-siècle de vie littéraire et politique (1836-1886). Avec de très nombreuses et importantes lettres inédites de Balzac, George Sand, Musset, Lamartine, Victor Hugo, Proudhon, Thiers, Michelet, Mérimée, Tourguéneff, Sainte-Beuve, Doré, Fromentin, Jules Verne...