8, rue Bréa
75006 Paris
France
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Phone number : 01 43 54 43 61 P., Gustave Havard, 1859, pt in-12, 88 pp, un portrait et un fac-similé hors texte, broché, couv. défraîchie, rousseurs, état correct (Coll. Les Contemporains)
Gustave Havard, 1856, pt in-12, 92 pp, un portrait et un fac-similé hors texte, édition originale, broché, bon état (Coll. Les Contemporains)
Gustave Havard, 1855, pt in-12, 92 pp, un portrait et un fac-similé hors texte, broché, bon état (Coll. Les Contemporains)
P., Gustave Havard, 1856, pt in-12, 95 pp, un portrait et un fac-similé hors texte, édition originale, broché, bon état (Coll. Les Contemporains)
Chez l'auteur, 1857, pt in-12, 94 pp, un portrait et un fac-similé hors texte, édition originale, broché, bon état (Coll. Les Contemporains)
Gustave Havard, 1859, pt in-12, 89 pp, un portrait et un fac-similé hors texte, édition originale, broché, qqs rousseurs, état correct (Coll. Les Contemporains)
P., Gustave Havard, 1856, pt in-12, 94 pp, un portrait et un fac-similé hors texte, édition originale, broché, qqs rousseur, état correct (Coll. Les Contemporains)
P., Gustave Havard, 1859, pt in-12, 90 pp, un portrait et un fac-similé hors texte, édition originale, broché, qqs rousseurs, état correct (Coll. Les Contemporains)
P., Librairie des Contemporains, 1870, pt in-12, 64 pp, un portrait gravé en frontispice, broché, bon état (Les Contemporains – Portraits et Silhouettes au XIXe siècle)
La célèbre Galerie des Contemporains d'Eugène Jacquot, dit de Mirecourt (1812-1880) contient une foule de renseignements sur les personnages les plus célèbres du Second Empire. Elle connut un grand succès, surtout certaines monographies soulevèrent de vives polémiques et valurent à Mirecourt des réponses virulentes des "biographiés" et quelques semaines de prison. Victor Hugo considérait que Mirecourt possédait « un beau talent et un beau courage » avec un style « excellent et solide ». — "Si quelque chose, en France, excite la curiosité chez cette masse de lecteurs qui dévorent nos publications modernes, c'est évidemment l'histoire privée, l'histoire intime des écrivains illustres. Assister à leurs débuts, les suivre dans leur carrière, savoir comment ils ont obtenu les faveurs de cette fée inconstante qu'on nomme la Gloire, les surprendre en déshabillé comme de simples mortels, voilà sans contredit un aiguillon puissant, irrésistible, un attrait auquel nous cédons tous..." (E. de Mirecourt)
P., Librairie des Contemporains, 1871, pt in-12, 62 pp, un portrait hors texte, édition originale, broché, bon état (Coll. Les Contemporains)
Gustave Havard, 1856, pt in-12, 91 pp, un portrait et un fac-similé hors texte, édition originale, broché, bon état (Coll. Les Contemporains)
Gustave Havard, 1856, pt in-12, 96 pp, un portrait et un fac-similé hors texte, broché, bon état (Coll. Les Contemporains)
P., Gustave Havard, 1855, pt in-12, 96 pp, un portrait et un fac-similé hors texte, édition originale, broché, couv. lég. défraîchie, état correct (Coll. Les Contemporains)
Gustave Havard, 1855, pt in-12, 94 pp, un portrait gravé et un fac-similé hors texte, broché, bon état (Coll. Les Contemporains)
Gustave Havard, 1856, pt in-12, 91 pp, un portrait et un fac-similé hors texte, édition originale, broché, trace de mouillure, état correct (Coll. Les Contemporains)
Librairie des Contemporains, 1869, pt in-12, 63 pp, un portrait hors texte, broché, bon état (Coll. Les Contemporains)
Montréal/Maisonneuve et Larose, 1973, fort in-8°, 951 pp, reliure percaline éditeur
Relations de 23 missionnaires Jésuites venus de France pendant les années 1840, une mine de renseignements sur les mœurs, la vie économique, les valeurs culturelles et spirituelles des Canadiens de l'époque.
P., Marcel Rivière, 1952, in-8°, 199 pp, préface de L. Martinaud-Deplat, broché, bon état. Edition originale, un des 10 ex. hors-commerce numérotés sur papier Marais Crévecoeur (seul grand papier)
Le 23 juillet 1841, lors d'une réunion politique tenue au Mans, Ledru-Rollin prononça un discours très critique sur le gouvernement de la Monarchie de Juillet.
Berlin, Colloquium Verlag, 1980, in-8°, xxi-460 pp, reliure toile éditeur, jaquette, bon état. Colloque tenu à Berlin en 1977 : 19 études érudites (en allemand). On joint un compte-rendu critique de l'ouvrage (2 pp) par Roland Marx.
Alger, Société Historique Algérienne, 1957, in-8°, 18 pp, broché, bon état. Tiré à part extrait de la “Revue africaine”
Genève, Ch. Gruaz, 1851, in-8°, 510 pp, notes, documents, reliure demi-basane fauve, dos lisse avec titres et filets dorés au dos (rel. de l'époque), bon état
Edition originale. La première guerre d'indépendance italienne vue par un Français et lue dans le contexte des soulèvements européens de 1848. L'auteur examine les pays d'Europe et les États italiens : Rome, Gênes, la Toscane, etc. La bataille de Novare (23 mars 1849) signe la fin de la première guerre d'indépendance italienne. Elle est livrée par 70,000 soldats autrichiens commandés par le feld-maréchal Joseph Radetzky et 100,000 soldats du royaume de Sardaigne (même si tous ne participent pas à la bataille) commandés par le roi Charles-Albert de Sardaigne, par le général polonais Wojciech Chrzanowski et par le chef d'état-major Alessandro La Marmora. La victoire des Autrichiens permit à l’empereur François-Joseph Ier de rétablir la domination autrichienne sur la Lombardie. Peu commun.
Editions sociales, 1972, in-8°, 402 pp, préface de Jean Bruhat, 3 plans, biblio, index, broché, bon état
"Nous possédons désormais grâce a Maurice Moissonnier une information très complète sur les événements de 1870-1871 à Lyon. On trouve d'abord une mise en place de la géographie ouvrière de Lyon avec ses citadelles de la Croix-Rousse et de la Guillotière, la première vestige du passé, la seconde promesse de développements futurs. Dans ce milieu aux traditions révolutionnaires éprouvées, I'lnternationale s'implante pour se diviser en tendances rivales. Le groupe le plus actif, dirigé par Albert Richard, adhère en 1869 à l'organisation bakouninienne au sein de l'Internationale ; cet événement décisif donnera au mouvernent révolutionnaire lyonnais sa couleur particulière." (J. Estèbe, Le centenaire de la Commune par le livre, 1974)
P., Dentu, 1877, in-12, xvi-404 pp, reliure demi-chagrin vert, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres dorés (rel. de l'époque), qqs rousseurs, bon état
Notes de voyage de Gustave de Molinari (1819-1912), ce propagateur passionné de la liberté économique, sur la Russie et les réformes du gouvernement d'Alexandre II. — "Sur l'émigration des Tatars de Crimée dans la Dobrogea, voir p. 200. Dans le dernier chapitre une description pittoresque de Constantinople avant la guerre suscitée par la Russie. Une vue d'Athènes. C'est un des meilleurs livres de voyage de l'époque." (N. Iorga, Revue historique du sud-est européen, 1937) — "[Molinari] a parcouru la Russie vers 1860, époque où peu d'Occidentaux s'y risquaient et il est retourné à plusieurs reprises. Il a fait diverses traversées de l'Atlantique, est allé trois fois aux États-Unis, autant au Canada, il a visité la Martinique et Panama. Il s'est promené en Europe dans tous les sens. Il a publié en partie ses impressions de voyage dans des lettres au “Journal des Débats”, qui ont été reproduites dans plusieurs volumes dont la lecture, très attrayante, est pleine d'enseignements." (Yves Guyot, Journal des économistes, 1912)
Calmann-Lévy, 1967, in-8°, 300 pp, 16 pl. de gravures et photos hors texte, une carte, broché, couv. défraîchie, état correct
Par un naufragé de La Méduse.
P., La Boutique de l'Histoire, 2007, gr. in-8°, 411 pp, 14 illustrations, sources et biblio, index, broché, bon état
Les pratiques de recommandation et d'influence ont été tolérées et dénoncées tout au long de la IIIe République. Incompatibles avec le projet républicain d'égalité des chances, les services d'intérêt privé rendus par des élus à des Français ordinaires ont alimenté une légende noire. La République des camarades ou des comités, la République radicale aurait favorisé le clientélisme, la corruption et le passe-droit. Ce livre invite à renverser les perspectives et à aller plus loin que ces discours polémiques, du côté des élus, des fonctionnaires chargés de la gestion officieuse des plaintes, et surtout de la masse des solliciteurs, restée dans l'ombre. Qui demande quoi à son député, et pour quelles raisons ? Comment un élu intervient-il en faveur d'un tiers ? Quels soutiens politiques engagent les services espérés ? À partir de correspondances de parlementaires radicaux, croisées avec des sources multiples, ce livre montre comment les demandes sociales personnelles et les liens politiques se sont imbriqués, dans un département provençal – le Vaucluse – dominé, de 1924 à 1940, par la figure d'Édouard Daladier, homme politique de premier plan. Évoluant au rythme de la France radicale, les pratiques clientélistes se sont peu à peu démocratisées, avant de subir le contrecoup de la crise des années 1930. En dépit de la popularité nationale d'Edouard Daladier, un fossé s'est creusé entre ces attentes sociales, les expressions politiques et les choix du gouvernant. L'entrée dans la deuxième guerre mondiale a donné le coup de grâce à ces systèmes de pouvoir, avant le sabordage du régime. L'analyse localisée, appuyée sur des comparaisons avec des pays voisins – Espagne, Italie – explore la faillite des clientélismes libéraux, dans l'Europe méditerranéenne du premier XXe siècle. En France, cette faillite, plus tardive, est liée aux effets différés de la Grande Guerre, ainsi qu'à la conversion difficile de l'État, de l'assistance aux plus fragiles à l'assurance des ayants droit. Faisant du « piston » ordinaire un objet d'histoire, ce livre donne un coup de sonde dans l'épaisseur sociale de la représentation politique, en démocratie. — L’un des principaux arguments échangés entre adversaires politiques sous la Troisième République mettait en jeu l’existence d’un très large « système de faveurs » composé de toutes les promesses d’emplois publics, aides et soutiens divers que l’élu était censé obtenir au profit de ses électeurs. Vu de droite, il s’agissait d’un redoutable instrument de gouvernement des élections placé entre les mains des républicains. Le système était supposé fausser la sincérité du vote et compromettre tout l’édifice d’une République fondée sur le principe de la libre expression du peuple et sur l’abolition des privilèges. Aussi caricaturale et polémique que pouvait être l’idée vague du « système de faveurs », elle a continué de circuler quelque part entre la littérature des essais politiques contemporains (Robert de Jouvenel, Daniel Halévy, André Tardieu) et un certain nombre d’ouvrages historiques postérieurs. Le tri entre la légende et la réalité n’avait jamais été fait. C’est sur cette ligne d’enjeux que Frédéric Monier propose la première étude digne de ce nom consacrée aux requêtes et demandes faites par les électeurs auprès des élus républicains. Certes, le territoire de l’investigation est limité au seul département du Vaucluse et à un seul dignitaire politique (Édouard Daladier), mais l’enquête menée par F. Monier apporte à elle seule des éclairages neufs et précieux. L’étude se situe au plus près du point de rencontre entre histoire politique et histoire sociale.