8, rue Bréa
75006 Paris
France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Neuchâtel, Ides et Calendes, 1942, in-12, 84 pp, 8 dessins d'André Rosselet, broché, couverture imprimée rempliée, bon état. Edition originale, un des 1520 ex. numérotés sur vélin de Biberist
Ce récit, rédigé en 1932 et pré-publié en revue en 1936, conte l'amitié d'un jeune garçon et d'un prisonnier allemand durant la première guerre.
Seuil, 1962, in-12, 192 pp, nombreuses illustrations, chronologie, biblio, broché, bon état (Coll. Ecrivains de toujours)
Sans lieu ni nom, s.d. (1987), gr. in-8°, v-609 pp, 8 illustrations hors texte, biblio, broché, qqs marques et annotations crayon en marges, bon état. Thèse sous la direction de G. Mathieu-Castellani
La traduction apparaît au XVIe siècle en France comme un instrument de l'ajustement des stratégies d'appropriation intertextuelle, à la faveur duquel peut se repérer l'affleurement d'une présence du "sujet de l'écriture". Pour éclairer cette évolution, on a fait converger deux analyses complémentaires. Dans la traduction de l'« Amadis de Gaule », l'inscription de l'auteur-sujet apparaît d'abord comme un effet de texte. Poussant à l'extrême les tendances qui dans les récritures romanesques antérieures organisent progressivement l'économie narrative "vraisemblable", cette version choisit d'exhiber ludiquement les écarts qui résultent de ce traitement même, et se présente comme un montage de textes hétérogènes spectaculairement renvoyés l'un à l' autre par un montreur qui se désigne lui-même à l'origine de ces jeux, allant jusqu'à glisser dans le texte sa signature. C'est au même moment, vers 1540, que le discours sur la traduction met en place une appréciation dévalorisée de cette activité par rapport à l' "invention" originale, et corrélativement une nouvelle représentation de l'auteur : inventeur libre et propriétaire de son œuvre. On tente de montrer, en suivant les glissements des images et des topoï qui disent les relations du traducteur à son modèle et à la langue française, que la figure du poète, telle que la propose la « Deffence et illustration », est l'aboutissement de cette évolution. Tandis que l'homologie du geste individuel par lequel le poète va s'approprier les modèles, et de celui par lequel le prince, confisquant et annoblissant à la fois le "travail" des traducteurs, ressuscite les grands textes et les rend productifs, laisse percevoir les enjeux idéologiques plus vastes par rapport auxquels situer cette nouvelle position symbolique assignée à l'écrivant.
Paris, Editions Cercle d'Art, 1955, in-4°, 76 pp, ouvrage illustré par Taslitzky de 28 gravures (noir sur fond ivoire) à la pointe sèche, 76 pages non paginées comportant 7 poèmes, broché, interieur très frais, couverture grise avec titre en noir, sans la jaquette. Edition originale illustrée, un des 2000 ex. sur papier Offset supérieur numerotés de 101 à 2100 (précédé de 100 exemplaires sur papier Vélin Pur Fil de Rives, le tout constituant le tirage global et strictement justifié). Bel exemplaire
P., Didier, 1845, 2 vol. in-12, 329 et 329 pp, 8 gravures hors texte, quelques rousseurs éparses, cartonnage romantique de l'éditeur, décors dorés et à froid sur les plats, dos passés, bon exemplaire
Elisabeth-Charlotte-Pauline de Meulan fut la première femme de Guizot. Ses livres pour les enfants, et particulièrement Raoul et Victor, dont le succès a été populaire, peuvent être à bon droit cités comme des modèles du genre. Ce sont, dit M. André (Nos maîtres aujourd'hui, 2 vol.), « des ouvrages pleins de bon sens, d'une gaîté communicative qui se mêle harmonieusement à des récits vifs, quelquefois touchants, sans cette fausse sensibilité qui tend à dénaturer les caractères. Une foule de leçons pratiques y sont données, auxquelles l'enfant se laisse d'autant plus pénétrer qu'il se tient moins en garde contre la prétention de l'écrivain à l'émouvoir et à le sermonner. A ces mérites se joint celui d'un style simple, mais toujours irréprochable. »
P., Charles Bosse, 1909, in-8°, 322 pp, index, broché, dos lég. abîmé, état correct
P., Hachette, 1898, fort gr. in-8°, lviii-605 pp, reliure demi-basane noire, dos à 4 nerfs, titres dorés, couv. conservées (rel. de l'époque), bon état. Edition originale
Ouvrage fondamental sur le sujet (Cabeen I, 1607). — Adam de la Halle (dit Adam d'Arras ou le Bossu d'Arras) est un trouvère de langue picarde né au XIIIe siècle (vers 1240) à Arras, mort vers 1287 dans le sud de l'Italie à la cour du comte d'Artois ou après son retour à Arras, en 1306. Son art, à la charnière de la monodie et de la polyphonie, fait qu'on le considère souvent comme le dernier trouvère.
Gallimard, 1968, 2 vol. in-8°, 431 et 308 pp, index, brochés, bon état (Coll. Leurs Figures)
Tome I : En marge des "Confessions". Roman et vérité. Tome II : Grandeur et misère d'un esprit.
Editions de Minuit, 30 novembre 1944, in-12, 68 pp, broché, couv. blanche à rabats imprimée en noir, bon état. Deuxième édition et première édition publique de ce texte paru dans la clandestinité en août 1944. Exemplaire numéroté sur Vélin
"Récit constitué d'extraits du journal intime de l'auteur de juin 1940 à 1944." (Vignes, 26)
GUÉNO (Jean-Pierre Guéno)(dir.), Mauricette Berne, Pascal Marchetti-Leca, Hubert Thébault.
Reference : 126246
(2007)
ISBN : 9782081206731
Flammarion, 2007, in-4°, 190 pp, nombreux portraits photo et fac-similés en noir et en couleurs, reliure éditeur, jaquette illustrée, bon état
Lorsqu'il touche les cimes ou lorsqu'il atteint les tréfonds de la condition humaine, il peut arriver qu'un écrivain soit foudroyé par la grâce ou abattu par un immense désespoir et qu'il soit transcendé par une forme d'émotion, de révélation, de prise de conscience qui balaye tout sur son chemin... II devient alors voleur de feu ou voleur de cendres suivant qu'il capte la lumière ou qu'elle lui échappe. Soudain les textes jaillissent, porteurs de vie ou de mort, d'amour, de visions, de révolte, d'espérance. Cet ouvrage regroupe quatre-vingts textes de la littérature française, chacun accompagné d'une notice et illustré par son manuscrit original et par le portrait de son auteur : Pascal, Voltaire, Chateaubriand, Hugo, Flaubert, Baudelaire, Maupassant, Zola, Proust, Claudel, Aragon, Camus, Céline, Prévert, Yourcenar, Duras, Enthoven... autant de fulgurances qui immortalisent l'instant de la création.
P., Librairie Stock, 1928, gr. in-12, xx-320 pp, broché, papier lég. jauni, bon état
Delagrave, 1930, in-12, ix-448 pp, table alphabétique, cart. éditeur lég. défraîchi, état correct. Ouvrage couronné par l'Académie Française
Grasset, 1941, in-12, 393 pp, broché, bon état. Edition originale sur papier courant (achevé d'imprimer du 12 mars 1941)
"Ce livre offre un grand intérêt. (...) C'est à travers la vie de Péguy que nous pouvons apercevoir, grâce à M. Daniel Halévy, tout un pan de l'histoire de la IIIe République. A coup sûr, M. Daniel Halévy n'est pas tendre à l'égard de celle-ci, mais peu nous importe, et il nous suffit qu'il introduise honnêtement le témoignage de Péguy lui-même pour que nous lui sachions gré de son effort, en vue de faire revivre les milieux humains où a vécu son héros. La politicaillerie dont Péguy s'est dégagé et qui l'a fait souffrir dans son âme et dans son corps, les milieux universitaires, l'école de Georges Sorel, les mouvements littéraires personnifiés par Claudel et Romain Rolland, l'École normale du temps de Perrot et de Lucien Herr, la Sorbonne historique et sociologique, et, avant encore, le collège Sainte-Barbe et les milieux populaires d'Orléans, – comme, au terme du livre, et de la vie de Péguy, – l'attente de la guerre de 1914 et ses premières réalités, – jusqu'à la mort de Péguy, le 5 septembre 1914, tout cela défile dans le livre de M. Daniel Halévy, avec les précisions, les références, les discussions utiles. Ainsi ce livre, qui est l'hommage d'un admirateur et d'un ami, est aussi une contribution historique de premier ordre." (Georges Bourgin, Revue Historique, 1943) — "La jeune floraison des Cahiers dura dix ans. De 1910 à 1914, il y aura Péguy et sa grandeur solitaire portée par les Cahiers, mais dressée plus haut qu’eux. De 1900 à 1910, il y eut les Cahiers, c’est-à-dire Péguy dans un entourage, en plein travail et entrain de jeunesse fraternelle. Après avoir quelques mois campé dans la chambre de Jérôme Tharaud, il transporta ses dossiers rue de la Sorbonne, dans une École de Journalisme qu’une agitée du dreyfusisme, Mme Dick May, avait installée là. Les Cahiers eurent une table, un espace réservé au premier étage. À côté des paperasses de Péguy, il y avait celles de Guieysse et de ses Pages libres. L’École de Dick May commença un voisinage qui dura longtemps. En octobre 1901, les Cahiers et les Pages libres, se déplaçant ensemble, s’installèrent, à vingt pas de l’École, dans une boutique dont une inscription rappelle aujourd’hui l’ancien emploi. La boutique, étroite et longue, fut divisée et cloisonnée. On ouvrait la porte : un couloir (plutôt un boyau) menait vers l’arrière boutique, où se tenait Guieysse : à gauche, une porte, et, franchie cette porte, il restait un petit espace qui était le domaine de Péguy. Sa boutique." (p. 102-103)
Nelson et Calmann-Lévy, 1933, in-12, 285 pp, reliure toile crème décorée éditeur
Flammarion, 1988, in-8°, 307 pp, 16 pl. de gravures et documents hors texte, biblio, index, broché, bon état (Coll. Grandes biographies)
P., Firmin Didot frères, 1857, in-12, xxxvi-454 pp, index, reliure demi-chagrin havane, dos à 5 petits nerfs soulignés à froid, titres et fleurons dorés, tranches mouchetées (rel. postérieure), bon état
L'histoire amoureuse de la cour d'Angleterre sous le règne de Charles II. — Destiné à l'Église, Philibert, comte de Gramont (1621-1707) fut éduqué à Pau, mais il s'engagea dans l'armée du prince Thomas de Savoie-Carignan. Il servit ensuite sous les ordres de son demi-frère Antoine, maréchal de Gramont, et sous le prince de Condé. Il fut sévèrement compromis pendant la Fronde, et fut exilé en 1662 pour avoir courtisé Mlle de la Mothe-Houdancourt, une des maîtresses du roi. Il alla à Londres et trouva à la cour de Charles II une atmosphère propice à son goût pour l'intrigue, la galanterie et le plaisir. Il y épousa Élizabeth Hamilton sous la pression de ses deux frères : elle était considérée comme une grande beauté de la cour anglaise, mais cela ne dissuada pas Gramont de continuer ses exploits galants. Autorisé à retourner en France en 1664, il revint plusieurs fois en Angleterre pour plusieurs petites missions diplomatiques. Il fournit à quatre-vingt ans à son beau-frère Antoine Hamilton le matériau de ses Mémoires. Une fois écrites, il vendit le manuscrit pour 1500 francs. Fontenelle, censeur de la presse, refusa de laisser paraître un ouvrage où les défauts de Gramont étaient si crûment exposés, mais Gramont, pour ne pas perdre ses 1500 francs, appela lui-même le censeur et leva l'interdiction. Il mourut le 10 janvier 1707, et les Mémoires parurent six ans plus tard. Hamilton retrace le portrait de Gramont sans commentaire ni condamnation, si ce n'est par petites touches ironiques, et compose par là la plus plaisante description de la cour de Charles II.
Aubier, 1987, in-8°, 196 pp, biblio, index, broché, un portrait de Nikolaus Lenau en couv., bon état
Poète autrichien de la première moitié du XIXe siècle, Nikolaus Lenau (1802-1850) fut l'inspirateur de nombreux musiciens, défenseur des droits de l'homme et porte-parole des plus marginaux.
Grasset, 2008, in-8°, 359 pp, broché, jaquette illustrée, très bon état
Des années après, Julie raconte les dessous de la passion inassouvie de sa soeur aînée, Madeleine d'Orsel, avec le double littéraire d'Eugène Fromentin, héros de Dominique. Dominique n'aura jamais su que Julie, femme libre et féministe, l'aimait en secret et qu'elle a tout fait pour le rapprocher de Madeleine.
Armand Colin, 1963, gr. in-8° carré, 358 pp, 50 pl. d'illustrations hors texte, index, broché, bon état
Essai d'analyse des doctrines esthétiques, et de l'adaptation qu'en ont fait à leur usage écrivains et artistes, aux XIXe et XXe siècles essentiellement (le romantisme, l'art social, l'art pour l'art, le naturalisme, le symbolisme, la peinture pure), après un premier chapitre "des origines au XIXe siècle". Deuxième édition d'un ouvrage publié en 1942 par l'historien et critique d'art Louis Hautecoeur (1884-1973), augmentée d'un chapitre sur les relations de la peinture et de la littérature depuis 1944. — "Tout ceux qui ont eu le privilège d'être ïes élèves ou !ea auditeurs de M. Hautecoeur à l'Ecole du Louvre seront heureux de retrouver dans son ouvrage un résumé des cours remarquables qu'il a professés de 1930 à 1935, comme ses lecteurs lui auront une infinie reconnaissance de les aider à oublier la fuite des jours sinistres puisque nous croyons comme lui que « l'art est une évasion hors du monde mauvais »." (Marguerite Charageat, Journal des débats politiques et littéraires , 16 déc. 1942)
Boivin, 1949, 2 vol. in-8°, v-375 et 301 pp, 12 pl. de gravures hors texte, biblio, index, brochés, bon état
Paul Hazard propose ici une synthèse magistrale de l'histoire de la pensée au XVIIIe siècle. Ce livre se compose de trois parties : "Le procès du christianisme" montre comment une pensée libre, émancipée de la religion, a pu progressivement s'affirmer. "La cité des hommes" expose les nouveaux principes d'organisation politique et d'éducation qui voient alors le jour. "Désagrégation" présente les questionnements des philosophes sur la vie, la justice ou la vérité, qui rompent avec les dogmes précédents et exposent des hypothèses hardies. Un ouvrage de référence. — "La publication posthume du dernier livre de Paul Hazard aura encore accru, s'il est possible, le regret causé par la disparition de l'illustre professeur. L'auteur aborde ici la période de la diffusion des idées nouvelles, qui est aussi celle de leur vulgarisation et de leur fixation en mythes. Nous ne pouvons songer à donner ici une analyse, même sommaire, de ce vaste ouvrage. Contentons-nous d'en rappeler le plan général. Paul Hazard nous montre tout d'abord comment le premier geste révolutionnaire du siècle a été de faire le procès du christianisme, le second d'établir, sur les ruines de la « Cité de Dieu » les fondements idéologiques de la « Cité des Hommes ». Dans sa dernière partie il indique comment les idées nouvelles ont été paralysées dans leur développement à la fois par leurs contradictions internes et par l'impuissance où se sont trouvés les plus grands esprits du siècle à les grouper en un corps de doctrines cohérent. En montrant avec quel juste souci d'éclectisme Paul Hazard a recueilli les documents dont il invoque le témoignage et quel parti il a su en tirer nous n'aurions pas rendu compte du véritable attrait d'un ouvrage dont le caractère érudit s'efface fort heureusement sous les couleurs exceptionnellement vives du style." (Roger Ledent, Revue belge de Philologie et d'Histoire, 1948)
Fasquelle, 1956, in-12, 128 pp, broché, bon état. Edition originale sur papier d'édition (il n'y a eu que 60 grands papiers), achevé d'imprimer Oct. 1956 (Coll. Libelles)
P., Michel Lévy, 1866, in-12, xv-420 pp, nouvelle édition, reliure demi-basane chagrinée carmin, dos à 4 nerfs soulignés à froid, titres et fleurons dorés (rel. de l'époque), qqs rousseurs, bon état (Coll. Oeuvres complètes)
Fuyant l'antisémitisme allemand qui l'empêchait de trouver un emploi, Heine vint s'installer à Paris en 1831, et fit de la France sa seconde patrie. Il devint tout naturellement le médiateur entre les deux cultures.
Grasset, 1948, pt in-8°, 398 pp, 15 gravures et portraits hors texte, biblio, broché, couv. à rabats, bon état
Biographies d'auteurs « irréguliers et libertins » : Brantôme, Tallemant des Réaux, D'Assoucy, Charles Sorel, la religieuse portugaise, Saint-Evremond, Hamilton, le comte de Caylus, Duclos, Crébillon fils, La Morlière, Voisenon, Godard d'Aucour, l'abbé du Laurens, le chevalier de Nerciat, Restif de la Bretonne, Laclos, Tilly, le prince de Ligne, Vivant Denon.