8, rue Bréa
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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Paris, 1908, gr. in-8°, 75 pp, 2 gravures inédites en dépliant hors texte in-fine (vues de Chaillot et d'Auteuil vers 1688), broché, bon état (Extrait du Bulletin de la Société historique d'Auteuil et de Passy)
Etude sur cette partie du seizième arrondissement de Paris qui, dès le septième siècle de notre ére tout au moins, portait le nom de Nimio (en latin), soit Nigeon, Nijon ou Nigon, puis ultérieurement, Nigeon-lez-Paris, et sur un second village : Chaillot-lez-Paris, ou Chaillot.
Tours, Ad. Mame et Cie, 1841, in-12, xii-210 pp, 4 planches de gravures sur acier, page de titre gravée, reliure romantique plein veau vert bouteille, dos lisse orné en long, titre et motifs dorés, encadrement doré et décor à froid sur les plats, coupes filetées, tranches marbrées (rel. de l'époque), coiffe sup. arasée, bon état
"... Ce n'est pas que nous voulions nous élever contre ce qu'on appelle la philosophie de l'histoire ; mais cette science présuppose la connaissance exacte des faits, un esprit droit et judicieux, des principes sûrs et une discussion approfondie. Sans ces conditions, cette nouvelle science devient un écueil pour bien des intelligences ; pour l'éviter il faut de toute nécessité se livrer à l'étude des faits : ce n'est qu'après s'être imposé cette tâche qu'on peut ensuite généraliser et conclure avec plus d'assurance. Sous ce rapport l'Histoire de Charles-Quint, que nous offrons au public, peut être d'une grande utilité. Elle n'est pour le fond qu'une traduction de celle que Robertson a donnée en anglais, mais à laquelle on a cru ajouter un nouvel intérêt, en modifiant certains passages où cet historien, d'ailleurs si estimable, s'est laissé aller aux préjugés de sa nation. Comme les grands historiens, Robertson raconte des faits, il décrit, il peint, il met en scène les personnages dont il rapporte les actions ; il n'est point philosophe, il est historien..." (Préface du correcteur)
Seghers, 1974, in-8°, 356 pp, 2 fac-similés, biblio, index
Félix Alcan, 1912, in-8°, xiv-307 pp, un fac-similé dépliant, broché, bon état
À la mort de Louis XIII, Mazarin, qui avait succédé à Richelieu comme principal ministre, poursuit ses fonctions auprès d’Anne, régente de France pendant la minorité de son fils Louis XIV. Jusqu'où est allée la liaison de la Reine Anne d’Autriche et du cardinal Mazarin ? En analysant, avec Paul Robiquet, la correspondance secrète entre ces deux grands personnages, nous voyons que la Reine a eu pour son ministre un sentiment de la nature la plus tendre. Mais fût-il son grand ami, son amant, le père de son fils ? Ont-ils été mariés secrètement ?
La Toison d'or, 2004, gr. in-8°, 288 pp, 25 illustrations, généalogies, biblio, index, broché, bon état
Fayard, 1998, gr. in-8°, xii-379 pp, notes bibliographiques, broché, couv. illustrée, bon état
Une enquête que Daniel Roche mena dans les archives notariées et qui s’attache à décrire concrètement l’évolution des conditions de vie du peuple parisien salarié, du logis au cabaret, de l’école à l’atelier. L’ouvrage s’inscrit dans une « histoire de la culture matérielle », promise à se développer tant en France que dans le monde anglophone et qui s’attache, à travers l’histoire des objets et des consommations, à marier l’histoire de la production des biens aux systèmes de valeurs et de représentations qui conditionnent leurs usages. — Entre le peuple chaud de l'histoire militante et le peuple froid d'une histoire trop pensée, j'ai tenté de retrouver l'identité spécifique d'une classe qui se constitue. Michelet nous y invite. "Oh, qui saura parler au peuple ?... sans cela nous mourrons" disait-il au chansonnier Béranger, signifiant ainsi l'existence d'un état populaire originel qui pour lui était la terre promise. Le peuple de Michelet n'est pas seulement l'objet d'une démonstration historique. C'est aussi un personnage familier, observé le dimanche aux barrières de Paris, entendu dans le témoignage d'une grand-mère perspicace et qui se souvient des années noires comme des bons moments, interrogé dans l'atelier, sur le chantier, au cabaret : Michelet, historien de l'immédiat, montre comment il faut confronter les écrits des observateurs. Pour l'historien du dernier quart du XXe siècle, toute la difficulté est là. L'unanimité sensible qui fonde la cohérence du Peuple romantique peut-elle être projetée sur le monde laborieux qui s'entasse dans le Paris des Lumières ? Oui, dans une certaine mesure, si l'on confronte l'observation du dedans et celle du dehors, si l'on admet que les changements dans les classes inférieures sont bien plus lents qu'en haut, si l'on concède aux petites gens le droit à l'étrangeté que leur refusent en tous temps les hommes d'ordre. Pour arriver à ce but, il faut utiliser à la fois les témoins et les archives dormantes, principalement celles que les notaires ont laissées. Il faut aussi interroger les "littérateurs", les économistes "moraux", les médecins. Tous ces témoignages et réflexions permettent de replacer le peuple parisien au cœur d'une méditation générale sur la croissance dont les figures principales sont la Ville et l'individu urbanisé.
P., Knapen et Fils, 1778, in-8°, xxxii-324-[1] f. (errata) pp, reliure plein veau marbré, dos à 5 nerfs guillochés et caissons ornés, titres dorés, coupes filetées, tranches rouges (rel. de l'époque), bon état
Edition originale de cet ouvrage qui réfute les idées émises par le baron d'Holbach dans son «Système de la nature» et prône le bonheur comme objectif de toute éducation. Guillaume Dubois de Rochefort, né en 1731 à Lyon et mort le 25 juillet 1788 à Paris, est un helléniste français. Après avoir fait ses études à Paris, il obtient en 1750, à dix-neuf ans, la place de receveur général des fermes à Sète. Il s'y occupe bien moins de sa fortune que de littérature : après l’anglais et l’italien, il s’applique a l’étude de la langue grecque et se passionne tellement pour Homère qu’il entreprend de le traduire en vers. En 1762 il résigne son emploi et vient s’établir à Paris. En 1767, il entre à l’Académie des inscriptions et belles-lettres...
P., Letouzey et Ané, 1895-1896, 3 forts vol. in-8°, lxiv-488, 536 et 694 pp, 8 portraits gravés et 3 grandes cartes en couleurs dépliantes hors texte, pièces justificatives, reliures demi-basane brun-rouge, dos lisses avec titres et filets dorés (reliure de l'époque), dos passés et lég. frottés, bon état
Chapitre préliminaire : Mission des Jésuites en Acadie. Livre premier : Depuis la fondation de Québec jusqu'à l'érection du vicariat apostolique (1608-1658). Livre second : Depuis l'érection du vicariat apostolique (1658) jusqu'à la fin du XVIIe siècle et au delà.
P., Anselin et Pochard, 1828, in-8°, viii-261 pp, 3 pl. dépliantes hors texte in fine (plans des batailles de Nordlingen du 3 août 1645, de Fleurus le 1er juillet 1690, et de Ramillies le 23 mai 1706), reliure demi-basane naturelle, dos lisse à fleurons dorés, tranches jaunes (rel. de l'époque), mors lég. fendus, bon état
Fayard, 1989, fort in-8°, 645 pp, 18 illustrations, biblio, index, reliure souple illustrée de l'éditeur, bon état
Le plus grand des naturalistes français, Buffon (1707-1788) a été à la fois un savant, un philosophe et un haut fonctionnaire de l'Ancien Régime finissant. Intendant du prestigieux Jardin du Roi, auteur d'une Histoire naturelle qui a été le best-seller du siècle, c'est une des grandes figures de la philosophie des Lumières. Bourguignon et Parisien, gentilhomme campagnard et familier des ministres, admiré des souverains et surveillé par les théologiens, il est en relation avec les plus grands noms de son époque: Diderot, Voltaire, Helvétius, d'Alembert. Relations d'amitié ou d'hostilité et de jalousie: derrière les grands principes, il y a des hommes, et la biographie de cet ambitieux avide de gloire scientifique jette un jour parfois cruel sur les coulisses du théâtre académique et philosophique. Mais Buffon est d'abord un savant philosophe qui a transformé l'histoire naturelle en y introduisant l'éthologie et la répartition géographique des espèces. Il a osé calculer l'âge de la Terre sans tenir compte de la Bible, affirmer que les espèces vivantes n'étaient pas immuables et brosser une histoire de la vie en faisant intervenir la paléontologie. Il a remis l'homme à sa place dans la nature et fondé l'anthropologie. Bref, il a posé les grandes questions auxquelles les sciences naturelles essaient de répondre depuis deux siècles.
ROLAND de LA PLATIERE (Jean-Marie) et Marie-Jeanne, dite Manon PHLIPON.
Reference : 15538
(1909)
P., Alphonse Picard, 1909, in-8°, 409 pp, 2 fac-similés et un plan sur double page hors texte, broché, état correct
Cette correspondance se compose de 113 lettres échangées, de 1777 à 1780, entre Roland — le futur ministre de 1792, et Marie-Jeanne Phlipon, la jeune fille qui devait illustrer le nom de Roland. Roland habitait Amiens, où il était inspecteur des manufactures, mais avec de fréquents et longs séjours à Paris. C'est dans un de ces voyages, qu'il y fit, en Janvier 1776, la connaisance de Mlle Phlipon, qui habitait alors chez son père, maître graveur, en la Cité, quai de l'Horloge du Palais. Il l'épousa le 4 février 1780. Ces lettres nous donnent, à la condition d'y joindre les éclaircissements nécessaires, l'histoire de leurs relations durant ces quatre années, relations d'abord simplement amicales, puis passionnées, orageuses, traversées par des obstacles longtemps insurmontables. Elles ne sauraient être indiffèrentes à l'historien, puisqu'elles font mieux connaître deux personnages de la Révolution ; mais elles offrent aussi cet intérêt particulier de nous apprendre comment on sentait et exprimait l'amour vingt ans après la Nouvelle Héloïse.
Editions Héraklès, 1938 gr. in-8°, 233 pp, biblio, broché, couv. de relais de la Librairie sociale et économique (1939), bon état
"Dans ce livre, il ne s'agit pas seulement de corporations proprement dites, – corps de communes et communautés de métiers, – mais de corps en général, – ecclésiastiques, administratifs, judiciaires, professions libérales. Reconnaissons que M. Rolland a fait, pour écrire son étude, des recherches assez importantes aux archives départementales et municipales de Blois. Un certain nombre d'indications sur l'administration municipale et les tendances économiques de la région blésoises sont, d'ailleurs, très utiles. C'est après ces renseignements que M. Rolland aborde son sujet proprement dit : origine des divers corps considérés, fonctionnement des organes de direction, caractéristiques juridiques fondamentales (personnalité morale et droit d'ester en justice), activité corporative propre (bourse commune, pouvoirs réglementaires et discipline intérieure, défense des intérêts corporatifs), liaison avec les institutions d'État (subordination au pouvoir central, qui contrôle l'activité corporative, participation aux assemblées politiques, – états, assemblées provinciales et municipales, – charges militaires, intervention des dirigeants des corps dans l'administration des impôts), tels sont les chefs essentiels sous lesquels sont rangés les faits repérés et les interprétations auxquelles ces faits donnent lieu. Le livre paraît complet, et, dans l'ensemble, objectif." (G. Bourgin, Revue Historique,1941)
Club Français du Livre, 1956, in-8°, 256 pp, 23 gravures, cartes et portraits, biblio, reliure toile brique de l'éditeur, bon état. Edition originale tirée sur papier offset et numérotée. Bien complet de la carte dépliante volante
Henri le Navigateur – De Jean II à Vasco de Gama – L'ère d'Albuquerque. — "M. J.-F. Rolland nous offre un récit très alerte des principales étapes des découvertes portugaises et de la création de l'empire, de 1415 à 1524. L'auteur n'a pas été dupe d'une pseudo-historiographie qui n'est que propagande officielle maladroite, mais qui, misant à fond sur la « mythologie » formée autour de l'expansion des XVe et XVIe siècles, reste le cadre mental et du grand public et d'une partie des historiens. Il a été assez habile pour débiter cet ensemble de légendes de façon à ne pas dérouter le lecteur, tout en lui dévoilant leur caractère légendaire et leur fonction historique. Puis il montre qu'en critiquant cette mythologie et en l'expliquant, on parvient à saisir les fils cachés du développement et à éclairer les grandes forces mouvantes qui le déterminèrent. Ainsi, M. Rolland ouvre au lecteur courant, et même aux spécialistes marginaux, des horizons qui leur restent habituellement voilés... Ce livre agréable et sympathique pourra rendre de nombreux services..." (Vitorino Magalhães-Godinho, Revue historique, 1958)
Hachette, 1927, in-12, 210 pp, onzième édition, un portrait, broché, bon état (Vie des hommes illustres)
P., M.-J. Henée, 1805, 4 vol. in-12, (8)-780, (8)-676, (8)-606 et (8)-779 pp, un portrait gravé en frontispice, reliure plein veau glacé vert, dos lisses très ornés, plats estampés à froid et encadrés par un filet doré, fer doré du collège national de Versailles sur les premiers plats, tranches jaspées, quelques épidermures mineures aux coiffes mais bel exemplaire finement relié à l'époque. (Œuvres complètes de Rollin, accompagnées de notes historiques et critiques)
Véritable bible de l'enseignement au XVIIIe siècle. L'édition originale de ce classique de la didactique et de la pédagogie fut publiée en 1726 sous le titre : Traité des Etudes. Elu recteur de l'Université de Paris en 1694, Charles Rollin (1661-1741) apporta de profondes réformes dans l'enseignement de son époque, à tous les degrés d'apprentissage, mettant un accent tout particulier sur l'étude de la langue française. "L'histoire de la pédagogie française ne présente pas de nom plus sympathique que celui du "bon Rollin", véritable saint de l'enseignement." (Buisson, Dictionnaire de Pédagogie)
Hachette, 1948, in-12, 318 pp, broché, couv. piquée, papier jauni, état correct
Perrin, 1913-1914, 2 vol. gr. in-8°, ix-577 et v-464 pp, 4 planches de portraits et 2 cartes dépliantes hors texte, notes bibliographiques, index, reliures demi-chagrin carmin, dos à 4 nerfs soulignés à froid, titres dorés, filets à froid sur les plats (rel. de l'époque), bon état
I. Henri II et l'Italie (1547-1555) ; II. La fin de la magnificence extérieure. Le Roi contre les Protestants (1555-1559). — "Les origines politiques des guerres de religion ne sont autre chose que l'histoire, renouvelée aux sources italiennes, du règne de Henri II, du monarque tout entier tourné, d'abord, vers la péninsule, comme ses prédécesseurs sur le trône, puis obligé d'abandonner les guerres de magnificence pour s'appliquer à maintenir à l'intérieur du royaume un ordre que les hérétiques semblent devoir, à ses yeux, compromettre. Qu'on relise, au début du livre, le chapitre consacré aux « cardinaux protecteurs » et l'on restera frappé des portraits de ces princes de l'Église, peints, si l'on peut dire, par eux-mêmes, puisque tout y est emprunté à leur propre correspondance, où l'on voit les intérêts des grandes familles auxquelles ils appartiennent traverser à chaque instant la ligne politique que leur souverain ou le pape, pour eux un autre souverain, leur recommande de suivre. (...) Lucien Romier ne devait pas s'en tenir à cette somme par lui composée de nos connaissances politiques et diplomatiques sur le règne de Henri II..." (Michel François, Bibliothèque de l'école des chartes, 1944)
P., Editions Bossard, 1921, pt in-8°, 245 pp, un portrait gravé sur bois par Achille Ouvré en frontispice, broché, numéroté sur papier vélin pur chiffon, bon état (Coll. des Chefs-d'œuvre méconnus)
Gallimard, 1998, in-8°, 249 pp, broché, jaquette illustrée, bon état
Jeune abbé, protégé de Mme de Pompadour, Bernis traverse le siècle des plaisirs avec l'éclat singulier d'un héros de roman. "Il y a du Julien Sorel et du comte Mosca dans Bernis", dira Roger Vailland. Parcours foudroyant que celui de cet ambitieux couvert de femmes : parti de sa province, il est élu à l'Académie française à vingt-neuf ans. Ambassadeur à Venise où il en remontre à Casanova dans les intrigues amoureuses, le voilà à quarante ans ministre des Affaires étrangères de Louis XV, chargé de mettre en œuvre le renversement des alliances qui précipite la France dans la guerre. Ami et rival de Choiseul, au pouvoir, il révèle un autre visage. L'arriviste devient homme d'Etat. Plutôt que de poursuivre une guerre qu'il désapprouve, il préfère affronter la disgrâce et l'exil. Cette vie de plaisirs, éclairée par la passion de la gloire, est devenue légendaire. Symbole de la séduction et du panache, cardinal atypique, Bernis nous introduit au cœur d'un XVIIIe siècle qui jette ses derniers feux.
Editions Alain Piazzola, 2006, in-4°, 204 pp, préface de Jean-Marc Olivesi, nombreuses illustrations en noir et en couleurs, biblio, reliure cartonnée illustrée de l'éditeur, soulignures et annotations stylo sur 15 pages, bon état
A partir d'un choix de tableaux français et italiens, pour la plupart issus des collections du musée Fesch d'Ajaccio, Nicole Rouillé nous propose une approche originale de la Rhétorique gestuelle aux XVIIe et XVIIIe siècles, et apporte ainsi sa contribution à cette "découverte du continent baroque" qui séduit les chercheurs depuis la première moitié du XXe siècle. La composition, les postures, les gestes, les physionomies, en résumé l'ensemble des choix du peintre ne sauraient reposer sur sa seule inspiration. Une judicieuse mise en rapport des traités de l'époque, fréquemment cités tout au long de l'ouvrage, avec les tableaux étudiés, permet de rendre compte de façon évidente que les choix du peintre s'inscrivent pleinement dans une esthétique du geste, du mouvement, de la mise en scène... Mais pour appréhender totalement ce sujet, on ne saurait le limiter à la peinture, bien trop liée aux arts de la scène, à l'éloquence. Jean-Marc Olivesi rappelle dans sa préface que cette période "lie la théologie, l'esthétique et la rhétorique aux différents arts, articulés de manière quasi dialectique". C'est en élargissant son propos que Nicole Rouillé rend sa démonstration plus probante. Ainsi la célèbre formule de Nicolas Poussin, "Moy qui fait profession des choses muettes", ne saurait faire oublier tout ce que la peinture doit au "corps éloquent". (4e de couverture)
Hachette, 1911, in-12, 304 pp, index, reliure demi-percaline chocolat, dos lisse orné d'un fleuron et d'un double filet doré en queue, pièce de titre basane noire (rel. de l'époque), bon état
Portraits de dames d'autrefois, de Héloïse à Delphine Gay, par Joseph Henry Roujon (1853-1914), haut fonctionnaire, essayiste et romancier. Il fut le secrétaire de Jules Ferry, puis le directeur des Beaux-Arts en 1891. En 1899, il est élu membre libre de l’Académie des beaux-arts, dont il devient secrétaire perpétuel en 1903. Il est élu membre de l’Académie française en 1911. — "Ce volume n'est qu'un recueil d'articles ; mais ces articles ne sont pas seulement d'une forme exquise, ce sont aussi des morceaux d'histoire ou de critique littéraire brillants et solides tout ensemble, nourris par l'étude et la réflexion de toute une vie. L'histoire occupe une large place dans la galerie de portraits de “Dames d'autrefois” que nous offre aujourd'hui M. Roujon. D'Héloïse à Dorothée de Courlande en passant par Éléonore d'Este, la reine Margot, Marie de Médicis, Christine de Suède, Mme Guyon, la reine Caroline, Mme Dubarry, Mme Roland, Lady Hamilton, Mme de Staël, nous trouvons dans ces pages, non seulement les pastels les plus délicats et les plus spirituels, mais l'intelligence la plus pénétrante des époques et des caractères." (G. Monod, Revue Historique, 1911)
Hachette, 1911, in-12, 304 pp, index, broché, couv. lég. défraîchie, bon état. Edition originale (il n'est pas mentionné de grands papiers). On joint une lettre a.s. de l'auteur (au poète et critique Fernand Gregh, mais ce n'est pas précisé sur la lettre), à en-tête de l'Institut de France et datée de 1904, où il évoque Victor Hugo
Portraits de dames d'autrefois, de Héloïse à Delphine Gay, par Joseph Henry Roujon (1853-1914), haut fonctionnaire, essayiste et romancier. Il fut le secrétaire de Jules Ferry, puis le directeur des Beaux-Arts en 1891. En 1899, il est élu membre libre de l’Académie des beaux-arts, dont il devient secrétaire perpétuel en 1903. Il est élu membre de l’Académie française en 1911. — "Ce volume n'est qu'un recueil d'articles ; mais ces articles ne sont pas seulement d'une forme exquise, ce sont aussi des morceaux d'histoire ou de critique littéraire brillants et solides tout ensemble, nourris par l'étude et la réflexion de toute une vie. L'histoire occupe une large place dans la galerie de portraits de “Dames d'autrefois” que nous offre aujourd'hui M. Roujon. D'Héloïse à Dorothée de Courlande en passant par Éléonore d'Este, la reine Margot, Marie de Médicis, Christine de Suède, Mme Guyon, la reine Caroline, Mme Dubarry, Mme Roland, Lady Hamilton, Mme de Staël, nous trouvons dans ces pages, non seulement les pastels les plus délicats et les plus spirituels, mais l'intelligence la plus pénétrante des époques et des caractères." (G. Monod, Revue Historique, 1911)
P., Editions du Livre Moderne, 1943, 2 vol. in-8°, 440 et 424 pp, 2 portraits en frontispices, brochés, bon état
Grasset, 1933, in-8°, 406 pp, broché, couv. illustrée, bon état. Edition originale tirée sur alfa Navarre, ex. du SP
"M. Jacques Roujon consacre à Louvois, dans la collection historique, chez Grasset, où parut tout dernièrement la “Marie-Antoinette” de Stefan Zweig, une étude d'une grande importance. Historien, l'auteur malgré l'objectivité de son travail, ne cache pas son dessein de démontrer que les difficultés vaincues par Louis XIV et ses ministres n'étaient pas de nature différente de celles qu'ont à résoudre les gouvernements contemporains. La lutte contre le désordre, la résistance à l'invasion sont d'hier, d'aujourd'hui et de demain : éviter le déficit et la révolution, et bien tenir fermées les portes de Charleroi et de Strasbourg voilà l'essentiel, le reste est accessoire. Si la France du XVIIe siècle ne devient pas la proie des envahisseurs et des révolutionnaires c'est parce que le roi et ses conseillers exercent consciencieusemeent leur métier, prennent les mesures nécessaires, sans grands mots ni grands gestes, avec bon sens et application." (Revue belge, 1934)
P., Brocas, 1784, in-12, 316 pp, + 4 feuillets de table et privilège, reliure plein veau marbré, dos lisse orné, pièce de titre basane carmin, coupes guillochées, tranches jaspées (rel. de l'époque), bon état
Bonne anthologie de textes de Jean-Baptiste Rousseau, poète lyrique, né à Paris en 1669, mort à Bruxelles en 1741. — Table : Odes contre les hypocrites ; à M. L'abbé de Chaulieu ; à M. Le marquis de La Fare ; sur la mort du prince de Conti ; à Monseigneur le prince Eugène de Savoie ; au comte de Bonneval ; aux Suisses, durant leur guerre civile, en 1712 ; aux princes Chrétiens, sur l'armement des Turcs, en 1715 ; à Malherbe, contre les détracteurs de l'antiquité ; Epitres à Clément Marot ; au baron de Breteuil ; à M. Rollin ; à M. Racine ; Allegories : la Morosophie ; Minerve ; la Vérité ; Epigrammes sur un ivrogne ; sur un huissier ; sur les faux bruits qu'on faisoit courir contre l'auteur ; contre un voleur médisant ; sur Racine & Corneille ; Poésies diverses, etc., etc