8, rue Bréa
75006 Paris
France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Sans lieu (Genève), 1774, in-8°, viii-344 pp, reliure plein veau marbré, dos lisse orné de caissons et fleurons dorés, pièces d'auteur et de titre basane rouge et verte, coupes filetées (rel. de l'époque), coiffe sup. lég. abîmée, traces de mouillure ancienne sur la tranche, état correct
"Fragments sur quelques révolutions dans l'Inde et sur la mort du Comte de Lalli", composés de vingt articles (Tableau historique du commerce de l'Inde. Commencement des premiers troubles de l'Inde, et des animosités entre les Compagnies française et anglaise. Sommaire des actions de La Bourdonnaye et de Dupleix. Envoi du Comte de Lalli dans l'Inde. Etat de l'Inde lorsque le général Lalli y fut envoyé. Des Gentous et de leurs coutumes les plus remarquables. Des Brames. Des guerriers de l'Inde et des dernières révolutions. Etc.), suivi de "Précis du procès de M. le Comte de Morangiès contre la famille Verron" et des "Fragments sur l'Inde", composés de treize articles. "Ouvrage destiné à redresser l'injustice de l'exécution du général Lally (…). Le texte fut radicalement altéré dans l'édition des œuvres de Kehl" (Dictionnaire Voltaire, p. 85).
Orthez, Editions Gascogne, La République, L'Eclair, 2010, gr. in-8°, 302 pp, qqs gravures et portraits, chronologie, biblio, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s. de Thierry Issartel
Henri IV est sans nul doute le roi le plus populaire dans le coeur des Français. A l'heure de la commémoration du 400e anniversaire de son assassinat, il convenait de revenir sur un destin exceptionnel. Cet ouvrage collectif a l'ambition d'apporter un éclairage neuf sur une période qui a contribué à façonner notre modernité, au-delà des anecdotes plus ou moins légendaires circulant sur le "bon roi Henri". A partir de la narration des trente derniers jours de la vie du monarque, cet ouvrage se propose, dans une synthèse accessible à tous, de donner au lecteur les clés du règne d'Henri IV. Historiens, experts, journalistes, les plus grands spécialistes ont écrit ces textes initialement parus dans les quotidiens “La République des Pyrénées” et “L'Eclair”. Sous une forme revue et augmentée, ils sont aujourd'hui réunis pour constituer un ouvrage de référence particulièrement original.
IVANOFF (Nicolas), Roseline Bacou, Michel Laclotte, Pierre Rosenberg.
Reference : 25407
(1971)
P., Réunion des Musées Nationaux, 1971, pt in-4° (24 x 21), 209 pp, introduction de Gaston Palewski, une étude de Nicolas Ivanoff sur “La France et Venise au XVIIIe siècle, relations artistiques”, suivies de 332 descriptions d'œuvres avec notices, dont environ 250 reproduites en noir, 4 planches en couleurs, biblio, broché, couv. illustrée en couleurs, bon état
Ce catalogue raisonné a été édité à l'occasion de l'exposition “Venise au dix-huitième siècle. Peintures, dessins et gravures des collections françaises” présentée au musée de l'Orangerie des Tuileries, à Paris, du 21 septembre au 29 novembre 1971. Un vaste panorama des artistes et des œuvres.
Lausanne, 1950, gr. in-8°, 128 pp, 4 gravures hors texte, biblio, broché, bon état. Rare
Sainte-Croix est une commune du Jura-Nord vaudois. L'auteur nous offre d'abord une belle évocation du haut village vaudois au XVIIe siècle : l'état de la population et la lente évolution des moeurs, des coutumes et des institutions, à l'aide des comptes communaux. La seconde partie est consacrée à l'une des industries jurassiennes les plus typiques d'autrefois, l'exploitation des mines de fer et des forges de la contrée. Fruit de longues investigations dans les archives et dans les bibliothèques, cet ouvrage fournit d'abondants et précieux renseignements sur l'esprit d'entreprise des Vaudois et prouve à l'envi que cette région, à la fin du XVIIe siècle, était loin d'etre essentiellement agricole.
Payot, 1935, in-8°, 352 pp, broché, couv. illustrée d'un portrait gravé de Souvarov, bon état (Coll. Bibliothèque historique)
"L'excellente Bibliothèque historique de la maison d'édition Payot, où la Russie tient déjà une place importante, s'accroît d'une unité nouvelle qui contribuera heureusement à intéresser le grand public à une des périodes les plus curieuses de l'histoire russe en mettant en lumière la figure d'un grand soldat : Souvarov (1730-1800), par Jean Jacoby." (A. Mazon, Revue des Études Slaves, 1935)
Tallandier, 2000, in-8°, 296 pp, une carte, sources, broché, couv. illustrée, bon état
Gentilhomme des mers imprégné de L'esprit des Lumières, Lapérouse est l'une des plus grandes figures de la marine française. Il participa à la guerre d'indépendance américaine et fut chargé par Louis XVI d'effectuer avec deux navires, "La Boussole" et "L'Astrolabe", un grand voyage où étaient prévues, entre autres, la reconnaissance des côtes de l'Alaska et une nouvelle exploration du Pacifique. Le 1er août 1785, les deux navires quittent Brest, ils se dirigent vers le cap Horn, abordent, huit mois plus tard, L'île de Pâques puis explorent Les îles Hawaï, Les côtes de l'Alaska, celles de la Californie, sillonnent les mers de Chine et du Japon, se dirigent, en novembre 1787, vers les îles Samoa où une partie de l'expédition est massacrée par les indigènes. Accablé par cette tragédie, Lapérouse fait lever l'ancre en direction de l'Australie et fait escale à "Botany Bay" (Sydney), alors occupé par les Anglais. Dans une précédente lettre adressée en France Le 7 février 1788, il précise qu'il souhaite visiter les îles Tonga, la Nouvelle-Calédonie, les îles Salomon, la Nouvelle-Guinée, l'Australie. Ce sera toutefois son dernier message puisque l'expédition disparaît peu après. Plusieurs recherches seront entreprises pour retrouver des traces des navires et tenter en vain de percer le mystère de ces disparitions. Quarante ans plus tard, Dumont d'Urville retrouvera des structures de l'épave de "L'Astrolabe". D'autres expéditions se succéderont jusqu'à nos jours avec une fascination croissante. En 1964, l'amiral de Brossard situera avec précision le lieu du naufrage de "La Boussole". Mais y eut-il des survivants ? Et dans ce cas, quelle fut leur fin ? Quel bilan peut-on faire des découvertes du gentilhomme des mers ? C'est à toutes ces questions que l'auteur se propose de répondre, dans un livre haletant qui fait revivre l'esprit de la marine royale et l'attrait pour l'inconnu qui motiva cet homme au destin exceptionnel et mystérieux.
GLM/Fayard, 1987, in-8°, 396 pp, 8 pl. de gravures hors texte, 3 cartes, biblio, index, reliure éditeur, jaquette illustrée, bon état
Personnage légendaire, Bayard, modeste gentilhomme provincial, est d'abord un témoin de son époque. Contemporain de Léonard de Vinci, de Luther et de Christophe Colomb, il a vécu dans une Europe en pleine transformation à l'heure où se mettent en place les organes de l'Etat moderne et où la vieille gentilhommerie voit s'amenuiser les bases de son pouvoir. Bayard et ses compagnons sont ainsi au contact de deux mondes. Par sa naissance, par son éducation, par ses premières campagnes, le bon chevalier est encore tout pénétré d'un idéal humain fait de bravoure individuelle, du respect des règles du combat, de vertus chrétiennes. En même temps, bon gré mal gré, il participe au nouvel art de la guerre qui s'esquisse : il accepte de se mettre à la tête de gens de pied, sait utiliser l'artillerie et il lui arrive de ruser pour tromper l'ennemi. Et, symboliquement, c'est une balle d'arquebuse tirée par un simple soldat qui l'abat, chevalier terrassé par l'arme de l'avenir. Car Bayard est en son temps un personnage anachronique. C'est ce qui le rend si attachant et parfois si émouvant. Le génie de ses premiers biographes qui ont fait de lui l'exemple du "gentil chevalier", conforme en tous points à un idéal nobiliaire, a permis à tout un groupe social de se reconnaître en lui au moment même où son destin historique s'achevait. Et sans doute est-ce parce qu'il apparaissait comme le héros d'un monde révolu que sa mémoire a traversé les siècles.
Fayard, 1981, in-8°, 440 pp, 12 pl. de gravures hors texte, chronologie, sources et biblio, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
1515 : Marignan. Une date que tous les Français connaissent. L'image du Roi-Chevalier, brillant vainqueur, puis digne prisonnier, grand amateur de chasse et d'amoureuses conquêtes, protecteur des artistes et des écrivains, reste populaire. Elle n'est qu'un aspect de la personnalité du souverain qui a créé en bonne partie l'Etat moderne en France, aidé à l'introduction de l'humanisme et de la Renaissance, et involontairement de la Réforme, en la réinsérant dans la vie économique, sociale, intellectuelle du Royaume dans la première moitié du XVIe siècle. Au-delà de la vie de François Ier, de la chronologie des événements heureux ou malheureux de son règne, il y a seize ou dix-huit millions de sujets qui peuplent le Royaume de France. Autant et plus qu'une nouvelle biographie de François de Valois, cet ouvrage est un tableau de la France du premier XVIe siècle. Une France riche, peuplée, puissante, capable de résister à l'Empereur. Une France largement pénétrée et vivifiée par toutes les nouveautés du temps, économiques, intellectuelles, esthétiques, religieuses. L'action personnelle du souverain pour renforcer son autorité sur l'ensemble du corps social y est constamment rapportée et confrontée aux évolutions profondes des choses et des esprits.
Spartacus, 1948, gr. in-12, 144 pp, 4 gravures, biblio, broché, couverture de relais de 1970, bon état
Par Jean Jacques, pseudonyme de J.-J. Soudeille (1899-1951), communiste puis oppositionnel de gauche, proche de Georges Valois et de Boris Souvarine.
P., Garnier frères, 1892, fort in-12, xviii-840 pp, 86 gravures et cartes, 9 cartes en couleurs hors texte, la plupart dépliantes, tableaux et généalogies, biblio, cart. percaline carmin décoré de l'éditeur, dos lég. sali, bon état
"M. Henri Vast vient de faire paraître, cette fois en collaboration avec M. Jalliffier, un précis pour le cours d'histoire de rhétorique (Histoire de l'Europe et particulièrement de la France, de 1610 à 1789. Garnier). Déjà, l'an dernier, M. Vast avait publié le cours de seconde. Ces manuels sont dignes d'éloges ; ils sont bien présentés, au courant des travaux les plus récents ; les faits y sont abondants, exposés d'un style net et rapide. Dans l'ensemble, ce manuel est des plus satisfaisants ; il est certainement un des meilleurs qu'on puisse mettre aux mains des élèves." (Revue Historique, 1885)
S.l. (Châteauroux), s.n. (Chez l'Auteur), 1984, gr. in-8°, 245 pp, 80 gravures, portraits, cartes anciennes et fac-similés, notes et sources, annexes, broché, couv. illustrée, bon état
L'île de Ré pendant les Guerres de Religion. Louis XIII, Richelieu, Toiras, Guiton, Rohan, Soubise et Buckingham s'y affrontent. Le 8 novembre 1627, le siège de Saint-Martin de Ré est levé, date mémorable dans l'histoire de France, victoire et gloire sur les Anglais que leur suprémacie navale rendait invincibles. L'île de Ré reste l'Isle du Roy.
Le Sycomore, 1981, in-8°, 423 pp, lexique, broché, couv. illustrée, bon état
Mémoires composés entre 1733 et 1747. Document unique sur le malheur paysan et la vie dans les campagnes au XVIIIe siècle, les Mémoires de Valentin Jamerey-Duval ont été écrits par un fils de paysan qui a connu, dans son enfance orpheline, la faim, le froid et la misère des ouvriers agricoles de ce temps. C'est donc un témoignage paysan et non sur les paysans, rendu possible parce que le jeune Duval apprendra à lire et à écrire au hasard d'un séjour chez les ermites et que, protégé du duc de Lorraine dont il deviendra le bibliothécaire, il ira étudier à l'université jésuite de Pont-à-Mousson. C'est l'histoire aussi d'une enfance pitoyable et d'une difficile éducation, d'une lente émergence de la peur, de la superstition et de la faim vers le savoir, la culture, le bonheur d'être rassasié. Mais cette accession, revendiquée avec violence contre les tenants d'un ordre social immuable, révèle un déchirement et une aliénation. En même temps qu'il dénonce une noblesse égoïste, enfermée dans la défense de ses privilèges, une politique royale conduisant à la guerre et à la misère, Duval se doit de donner, lui bâtard social et culturel, par son écriture même, par l'étalage de son savoir, les preuves de son appartenance au monde intellectuel de ses lecteurs, qui sont ceux-là mêmes qu'il récuse.
P., Laplace, Sanchez et Cie, s.d. (v. 1880), 2 vol. in-12, 621 et 730 pp, 8 belles gravures sous serpente, reliures demi-chagrin carmin à coins, dos à 5 nerfs pointillés soulignés à froid, titre et caissons ornés dorés, doubles filets dorés sur les plats, têtes dorées (rel. de l'époque), qqs rares rousseurs, bon état
Jules Janin (1804-1874) est un intarissable polygraphe, auteur d'essais historiques (son Barnave eut un retentissement certain en 1831) mais aussi de contes et romans. De 1830 à 1874, il est critique littéraire au Journal des débats. Celui qu'on surnomma le « prince des critiques » tirera gloire d'y avoir écrit deux mille deux cent quarante feuilletons hebdomadaires...
PUF, 1956, fort in-8°, 629 pp, notes, biblio, index, broché, bas du dos lég. taché, bon état (Bibliothèque de Philosophie contemporaine), envoi a.s. à l'historien Ernest Labrousse
"... Une longue et pénétrante introduction détermine la position spéciale qu'occupe de Barcos dans le groupe des jansénistes et nous renseigne sur « les guerres civiles », suites de divergences idéologiques, et sur l'injustice qu'ont commise à son égard les historiens anciens et modernes en diminuant son influence. Deux cent soixante-deux lettres, suivies de huit pensées et mémoires, constituent le corps de la présente publication. Elles s'étendent de 1620 à 1678 et s'adressent aux abbesses de Port-Royal ainsi qu'aux religieuses et aux amis de la même abbaye. Etant donné la fidélité de Martin de Barcos aux idées de son oncle Jean Duvergier de Hauranne et l'influence que celles-ci continuaient à exercer sur le groupe principal de Port-Royal, cette publication constitue un apport précieux à l'histoire du jansénisme, que dorénavant peuvent seuls faire avancer les documents nouveaux ou mieux établis. M. Goldmann remédie à une réelle lacune qui est restée trop longtemps au coeur même du jansénisme français. Si l'introduction est abondante, l'annotation est d'autant plus sobre. Les notes, peu nombreuses, ont été réunies aux pp. 587-601. Suivent une Liste des principaux événements auxquels se réfère cette correspondance (pp. 603-604), une Liste des abbesses de Port-Royal (p. 605) ; une bibliographie (pp. 607-609), un Index des principaux personnages mentionnés (pp. 611-616) et enfin un index général." (Lucien Ceyssens, Revue Philosophique de Louvain, 1956)
Bruxelles, Editions Lumière, 1949, in-8°, 212 pp, un portrait hors texte
Lyon et P., Guyot Frères, 1851, pt in-4°, 719 pp, texte sur 2 colonnes, reliure demi-chagrin noir, dos à 4 larges faux-nerfs filetés à froid, caissons à froid, titres et tomaison dorés (rel. de l'époque), pt. manque de papier au 2e plat, accroc en marge sur qqs feuillets, trace de mouillure ancienne, état correct (Nouvelle Collection des Mémoires pour servir à l'histoire de France depuis le XIIIe siècle jusqu'à la fin du XVIIIe, avec des notices, par MM. Michaud et Poujoulat)
Pierre Jeannin (1540-1623), ligueur rallié à Henri IV, devint l'un de ses conseillers les plus écoutés. Sa correspondance officielle de 1607 à 1609 - ses "Négociations" - concernent les affaires des Provinces Unies. (Hauser IV, 2709)
P., Chez l'éditeur du Commentaire analytique du Code civil, 1837, pt in-4°, 719 pp, texte sur 2 colonnes, reliure demi-chagrin carmin, dos à 4 larges faux-nerfs ornés, caissons dorés et à froid, titres et tomaison dorés (rel. de l'époque), bon état (Nouvelle Collection des Mémoires pour servir à l'histoire de France depuis le XIIIe siècle jusqu'à la fin du XVIIIe, avec des notices, par MM. Michaud et Poujoulat)
Pierre Jeannin (1540-1623), ligueur rallié à Henri IV, devint l'un de ses conseillers les plus écoutés. Sa correspondance officielle de 1607 à 1609 – ses "Négociations" – concernent les affaires des Provinces Unies. (Hauser IV, 2709)
P., Petit et A. Boucher, 1819, 3 vol. in-8°, 566, 608 et 660 pp, nouvelle édition, un portrait gravé en frontispice, reliures demi-veau naturel, dos lisses avec pièces de titre et de tomaison chagrin carmin et vert, filets et fleurins dorés (rel. de l'époque), dos abîmés avec mques en tête, sinon bon état
"Au sein du panthéon français des grands négociateurs, si le cardinal d’Ossat, qui négociait en cour de Rome, a longtemps été présenté comme un diplomate authentiquement chrétien, le président Jeannin, l’immortel négociateur de la Trève de Douze Ans entre l’Espagne et les Provinces-Unies en 1609, incarne, quant à lui, le modèle du négociateur néo-stoïcien. La préface à l’édition de ses Négociations en 1656, dédiée au surintendant Fouquet, est éclairante. Elle manifeste le souci de faire du diplomate le promoteur de vertus « héroïques ». Vertueux, le président Jeannin l’avait été, lui qui avait été le lointain prédécesseur de Fouquet à la surintendance des finances « sans y rien profiter, ce qui est une des plus rares preuves de la force de son esprit, en un endroit où on a grande peine à se bien tenir et où il eut tant de fermeté qu’il y eut tousjours les mains aussi innocentes que la pensée ». Héroïque, donc, et impassible – le président Jeannin, dont on sait qu’il avait été en rapport avec Juste Lipse et qu’il avait pris la défense de Pierre Charron contre ses détracteurs, était l’incarnation discrète d’un modèle néo-stoïcien du négociateur, du diplomate et de l’homme d’État." (Sylvio Hermann De Franceschi, La négociation à l'épreuve des mœurs, de la moralité et des caractères. Jalons pour une étude de la science morale des diplomates à l'époque moderne, 2014)
Actes Sud, 1997, in-8° étroit, 192 pp, repères bibliographiques, broché, couv. illustrée, pt accroc au 1er plat, bon état
Deux chercheurs travaillent à Aix-en-Provence sur les archives de Mirabeau. Elle est venue pour explorer la personnalité politique de l’homme qui a donné son nom au plus beau cours de la ville, lui pour l’intérêt porté par Mirabeau à l’érotisme. Les relations de ces deux-là, délicieusement érudits, vont les amener sur le fil de la séduction... sans pourtant y céder. Mais le lecteur de ce marivaudage, lui, en apprend beaucoup sur la personnalité complexe de Mirabeau, sur "le dessus et le dessous" qui, de deux manières si différentes – son Essai sur le despotisme d’une part, L’Education de Laure de l’autre –, ont fait sa réputation.
P., Jannet, 1855, in-12, 125-56 pp, bandeaux, lettrines et culs-de-lampe, index, catalogue de la Bibliothèque elzévirienne et des autres ouvrages du fond de P. Jannet in-fine (janvier 1857, 56 pp), imprimé sur papier vergé, reliure pleine percaline rouge de l'éditeur, dos lisse avec titre et globe doré, bon état (Coll. Bibl. elzévirienne)
Un des meilleurs roman satyrique du XVIe siècle, composé entre 1525 et 1535, et selon toute apparence, à l'occasion de la lutte que soutint François Ier contre les deux rois d'Angleterre et d'Espagne, Henri VIII et Charles Quint. Ce petit roman est resté célèbre grâce à ses nombreuses rééditions en Bibliothèque Bleue. On y rencontre un vieux roi d'Angleterre et un jeune prince français (François Ier) qui aspirent tous deux à la main d'une infante d'Espagne. Bien évidemment, c'est le jeune et beau Français qui sera préféré, et l'on pourra rire une fois encore de la mésaventure de l'ennemi héréditaire qu'est l'Anglais.
P., Institut d'Etudes slaves, 1974, gr. in-8°, 483 pp, 14 pl. de gravures hors texte, 10 cartes, biblio, index, broché, couv. illustrée, pelliculage de la couv. en partie décollé, bon état
"Sur un sujet à peu près entièrement neuf pour les Français, et qui, même en Pologne est loin d'avoir été creusé à ce point, voici un grand et bel ouvrage, d'une portée historique considérable, car il évoque les hésitations de la conscience européenne devant les problèmes de l'unité chrétienne et de la tolérance religieuse au XVIe et pendant la première moitié du XVIIe siècle. Livre solidement bâti, clair jusque dans les sujets les plus difficiles pour les Occidentaux que nous sommes, d'une émouvante sobriété de forme. A. Jobert, qui a longtemps témoigné de sa maîtrise d'enseignant à l'Université de Grenoble et en Pologne, atteint à une aisance dans l'exposé et à une sympathie pour les hommes dont il parle, qui permettent toujours au lecteur de le suivre sans peine. Quarante pages de bibliographie attestent que son étude a été menée à partir des sources et des travaux les plus récents des historiens polonais (dont les titres sont fort heureusement donnés en français)..." (André Latreille, Revue historique, 1975)
Librairie Commerciale et Artistique, 1970, in-8°, 367 pp, traduit de l'anglais, une planche dépliante en couleurs, gravures anciennes hors texte, ornements, lettrines, reliure simili-cuir fauve très ornée, premier plat orné d'un décor rouge et or (maquette de Michel Redon), rhodoïd, bon état
La Diffèrence, 1991, in-8°, 482 pp, 16 pl. de gravures hors texte, index, broché, jaquette illustrée, bon état
La renommée littéraire soude à jamais les destins de Samuel Johnson et de James Boswell. L'irascible lexicographe anglais et son patient biographe écossais apparaissent, pour les lecteurs de tous les temps, comme d'inséparables duettistes. Chacun passe, aux yeux de la postérité, pour le faire-valoir de l'autre. Le premier n'a-t-il pas offert au second, par sa vie et ses oeuvres, matière à rédiger le modèle absolu de la biographie ? Cette complicité inavouée trouve peut-être sa meilleure illustration dans deux oeuvres, jusque-là inédites, dans leur intégralité, en français : les comptes rendus juxtaposés, et souvent discordants, du voyage que les deux hommes firent ensemble, en Ecosse et aux îles Hébrides, du 18 août au 22 novembre 1773. Ils imposèrent, cet été-là, à leur amitié l'épreuve à laquelle peu résistent : une cohabitation permanente de trois mois dans l'inévitable promiscuité des étapes. Quand ils entreprirent ce voyage, Samuel Johnson, célébrité nationale, était âgé de soixante-quatre ans ; James Boswell de trente-trois. L'un, lourd vieillard goutteux, affligé de mélancolie cyclothymique, d'indolence constitutionnelle, et maniaque de surcroît, n'avait aucun goût pour l'imprévu. L'autre se présentait comme un gaillard infatigable, hâbleur, curieux de tout et jouisseur. Il avait visité la Hollande, l'Allemagne, la France, la Suisse, l'Italie et la Corse, fréquenté les princes allemands, Rousseau, Voltaire et Paoli. Les voyageurs furent soumis aux aléas de moyens de transport hasardeux : chaises de poste, charrettes, barques, chevaux, poneys et, parfois, quand leur bateau ne pouvait accoster, épaules de Highlanders rustauds et dévoués ! Ils connurent, en parcourant les Highlands et en visitant plusieurs îles - Skye, Raasay, Mull, Coll, Ulva, Inchkenneth, et Icolmkill - des aventures cocasses et beaucoup des "incommodités" prévues et annoncées par Boswell. Ils durent accepter la vermine des auberges, les soupes immangeables, les cabotages dans la tempête, les longues chevauchées sur les landes désolées et brumeuses, les pluies obstinées, les vents cinglants. Ils se réjouirent parfois de festins rustiques chez les lairds, seigneurs des îles, de réceptions chaleureuses au foyer de modestes paysans, d'échanges lyriques avec des bardes nationalistes et entendirent souvent, un peu trop souvent au goût de Samuel Johnson, sonner les cornemuses.
Gallimard, 1935, in-12, 249 pp, 4e édition, broché, couv. illustrée, une tache sur la couv. et les premiers feuillets, état correct
La criminalité au XVIIIe siècle. Louis Mandrin, intrépide contrebandier ou brigand scélérat, sera exécuté en mai 1755. Joseph Jolinon imagine le journal d’un compagnon de Mandrin.
Gallimard, 1935, in-12, 249 pp, 4e édition, broché, couv. illustrée, bon état. edition originale, ex. du SP, envoi a.s.
La criminalité au XVIIIe siècle. Louis Mandrin, intrépide contrebandier ou brigand scélérat, sera exécuté en mai 1755. Joseph Jolinon imagine le journal d’un compagnon de Mandrin.