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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 P., La Boutique de l'Histoire, 2007, in-8°, 299 pp, 9 portraits, repères biographiques, index, broché, bon état
Une étude des affinités intellectuelles de Marc Bloch avec l'Angleterre depuis sa formation à l'Ecole normale supérieure jusqu'aux années 1940. — « J'ai, en Grande-Bretagne, de chers amis » écrit Marc Bloch au lendemain de « l'étrange défaite » de 1940 : cet aveu récapitule toute une vie (1886-1944), celle d'un historien majeur du XXe siècle dont l'ouvre a profondément contribué à façonner les contours actuels de la discipline historique, des Rois thaumaturges à la Société féodale en passant par Les Caractères originaux de l'histoire rurale française et la fondation des Annales. Or, si l'on s'est plu à reconnaître l'apport de l'École historique allemande dans cette révolution historiographique, les échanges instaurés avec l'Angleterre avant même la signature de l'Entente cordiale en 1904, et la fascination que ses économistes, juristes, ethnologues ou sociologues exercent à côté des historiens se révèlent tout aussi déterminants que le « modèle » britannique lui-même. L'attraction qu'en subit Marc Bloch, ses contacts et ses séjours répétés, à Londres, Cambridge ou Oxford, cadre d'une rencontre surréaliste avec Ernst Kantorowicz, auprès d'esprits aussi pionniers que celui d'Eileen Power, à l'avant-garde de l'histoire des femmes, de l'histoire économique, ou des mentalités, forment une constante. Intellectuelle, mais aussi existentielle jusqu'à l'engagement ultime face au nazisme. Histoire totale à laquelle n'échappent ni les corps ni les âmes. Le parcours retracé ici se propose dans toute son épaisseur, d'en relire l'un des fondements, passé inaperçu.
P., La Boutique de l'Histoire, 2004, gr. in-8°, 437 pp, broché, couv. illustrée, bon état
Alors que depuis une vingtaine d'années l'histoire de l'assistance, de la médecine et des malades fait l'objet d'approches renouvelées, l'histoire du cadre hospitalier, avant les grandes constructions du XVlle siècle, reste un domaine loin d'avoir été systématiquement parcouru. À côté de l'étude et de la mise en valeur de vestiges prestigieux (Hôtel-Dieu de Tonnerre, Hospices de Beaune, Hospice-Comtesse à Lille, Grand Hôpital de Norwich en Angleterre, ou encore Santa Maria della Scala à Sienne...), les recherches menées de façon isolée appellent aujourd'hui une large confrontation susceptible de conduire à une vision plus nette, à une réévaluation des problématiques, à l'établissement d'enquêtes programmées et à une sensibilisation accrue des historiens, des archéologues comme du plus large public à l'égard d'un patrimoine souvent diffus et méconnu. À quelles réalités matérielles répond la floraison hospitalière médiévale, sous quelles formes et suivant quelles chronologies ? Pour quels hôtes, pèlerins, lépreux, infirmes, enfants ou accouchées, et selon quel niveau de diagnostic ? Du Proche-Orient paléochrétien au Portugal, de Champagne en Flandre ou en Normandie, passant par le Val-de-Loire, le Languedoc ou la Bourgogne, c'est à une appréciation d'ensemble, appuyée sur des exemples variés présentés lors d'une rencontre internationale à l'Université de Paris XII, que cet ouvrage voudrait contribuer, examinant les diverses solutions mises en place durant le long Moyen Age et structurant davantage, au-delà des différentes approches et méthodes requises, le champ d'étude à explorer. L'hôpital : une mesure des civilisations.
Librairie Floury, 1938, in-8° carré, 270 pp, 32 pl. de gravures hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
"Voici un volume qui plaira à tous les amoureux de la Bretagne. La reine Anne est restée dans la mémoire des générations « la bonne duchesse », son souvenir est marqué à Nantes, comme à Blois ou à Rennes, à Morlaix, comme à Saint-Jean-du-Doigt, par ces sabots de bois dont parle la chanson. M. Toudouze sait nous conter allègrement, et avec enthousiasme, la vie tourmentée de cette princesse, deux fois reine de France, dont les petites filles, au pardon de Plougastel ou d'ailleurs, reproduisent aujourd'hui la silhouette et les couleurs. A cette étude, autant que l'histoire politique, celle des lettres et des arts trouve à gagner. Les noms de Meschinot ou de Jean Lemaire de Belges, ceux de Jean Perrial, de Michel Colombe, de Jean Juste, et bien d'autres, en fleurissant ces pages, attestent qu'Anne eut l'esprit cultivé, dès l'enfance, grâce à la Dame de Dinan, sa gouvernante. L'auteur de cet agréable récit a donc eu raison de donner ses soins à l'illustration de son livre. Cette illustration est bien choisie." (Gazette des beaux-arts, 1939) — "Il y aurait injustice à réclamer de M. Toudouze ce qu'il déclare sans ambages n'avoir pas voulu faire. Il n'a pas cherché à écrire l'histoire d'Anne de Bretagne ; mais, ayant lu un très grand nombre d'écrits anciens et modernes relatifs à la bonne duchesse et reine, il a éprouvé en les lisant des « impressions » dont il nous fait part. C'est légitime. Comme d'ailleurs M. Toudouze n'est pas seulement un artiste, mais qu'il n'ignore pas ce que c'est que l'histoire, ses « impressions » ne seront pas à dédaigner des lecteurs soucieux surtout de vérité objective. (...) L'illustration mérite les plus grands éloges. C'est une remarquable documentation iconographique sur Anne et son entourage, avec une grande part d'inédit." (H. Waquet, Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, 1940)
Perrin, 1996, in-8°, 323 pp, 8 pl. de gravures hors texte, chronologie, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Unique héritière de son père François II, duc de Bretagne, Anne, née à Nantes en 1477, lui succéda en 1488, à l'âge de onze ans. Mariée par procuration en 1490 à l'archiduc Maximilien d'Autriche, la jeune duchesse de Bretagne est contrainte de renoncer à lui pour épouser l'année suivante l'envahisseur de son duché, le roi de France Charles VIII. Un mariage politique qui, contre toute attente, se mua en un grand amour. Après la mort accidentelle de Charles (1498), elle se remaria avec son successeur Louis XII, non sans avoir obtenu préalablement la garantie de l'autonomie de la Bretagne dont elle demeurait la duchesse. Reine de France, elle eut toujours à coeur de défendre les intérêts de sa patrie d'origine, mais épaula parfaitement ses deux époux, tenant les rênes du royaume pendant qu'ils guerroyaient. Intelligente, tenace, raffinée, elle donna de l'éclat à la vie de cour et suscita le renouveau artistique de la France à travers, notamment, les demeures de Nantes, d'Amboise et de Blois où elle mourut en 1514. Philippe Tourault s'est attaché à restituer la riche personnalité de cette reine souvent accusée d'être restée plus bretonne que française.
Perrin, 2009, in-12, 262 pp, 10 tableaux généalogiques, liste des ducs et duchesses de Bretagne, biblio, index, broché,couv. illustrée, bon état
Cet ouvrage montre comment, en 936, est né le duché en plein coeur des invasions vikings, comment les grandes familles comtales bretonnes se le sont disputé et ont fini par le posséder les unes après les autres, du Xe au XIIe siècle. Vers 1150, la Bretagne devient un enjeu géostratégique. Les Plantagenêts d'Angleterre puis les Capétiens de France y mettent des ducs de leur famille pour mieux la dominer. Paradoxalement, les ducs imposés par les uns et par les autres prennent rapidement leur autonomie envers les deux nations rivales. Les ducs d'origine française créent même, du début du XIIIe siècle à la fin du XVe siècle, une vraie puissance bretonne indépendante et mettent en place des structures de gouvernement efficaces. A tel point que l'on peut parler d'un véritable Etat breton, des années 1360 aux années 1460, même en pleine guerre de Cent Ans. La force de la Bretagne attire les convoitises. Les rois de France veulent la posséder. Ils parviendront à leurs fins en 1532, après plus de soixante ans de lutte, ce qui prouve la solidité intérieure et extérieure du grand duché. En analysant les fondements du pouvoir ducal, Philippe Tourault livre ici une étude novatrice sur l'Armorique médiévale.
Picard, 1954, fort in-4°, 448 pp, illustré de 10 cartes, de 82 plans d'églises, de 26 figures dans le texte et de 72 planches hors texte, index, broché, qqs rousseurs, bon état. Un des 1200 ex. numérotés sur fleur d'Alpha des papeteries d'Avignon, seul tirage
Les églises comtoises se répartissent dans les départements du Doubs, du Jura, de la Haute-Saône et le Territoire de Belfort. Celles qui sont étudiées ou citées dans ce volume s'élèvent à près d'un millier. C'est donc un ouvrage monumental que vient de leur consacrer M. René Tournier, singulièrement bien placé pour les connaître et les étudier en sa qualité d'architecte des Monuments historiques du Doubs. C'est en même temps le premier ouvrage d'ensemble sur des édifices dont il n'existait guère jusqu'à présent que des études disséminées pour la plupart dans des articles de revues. Pour mesurer l'effort de M. Tournier, il suffit de rappeler que les synthèses de l'abbé Brune, vieilles déjà d'une soixantaine d'années, concernaient seulement le Jura, ne consacraient que vingt-six pages aux églises romanes de ce département et moins encore aux églises gothiques. L'auteur décrit l'architecture religieuse dans la Comté suivant les grandes étapes de son évolution : époque romane précédée des expériences pré-romanes, époque gothique, époque classique. Dans chacune de ces grandes divisions, il étudie dans leur plan et leur ordonnance intérieure les monuments les plus importants sans oublier pour autant la construction, la décoration, les élévations extérieures, les clochers, et rattache les autres édifices à l'analyse des plus caractéristiques. (...) Tel qu'il se présente, ce travail comble une importante lacune. Il est non seulement un bilan des connaissances acquises enrichi de notions inédites et d'aperçus très nouveaux, mais aussi un excellent instrument de travail qui, avec ses cartes, ses plans réduits à la même échelle, sa copieuse illustration et son index, peut servir de point de départ à des recherches nouvelles. (Jean Vallery-Radot, Revue d'histoire de l'Église de France, 1955)
Plon, 1963, fort in-8°, 886 pp, préface de Michel Mollat, 4 cartes, 12 tableaux et graphiques, biblio, index, broché, jaquette illustrée, bon état (Coll. Civilisations et mentalités). Peu courant
"Cette thèse de doctorat, soutenue en 1959, étend les recherches de l'auteur sur deux larges siècles : 1302-1526. Dans une première partie (p. 21-58), M. Jacques Toussaert étudie la population, les genres de vie, les cadres civils et religieux dans lesquels vécurent les habitants de la région ; la population rurale domine numériquement ; les villes possèdent de nombreux lieux de culte ; la dispersion impose aux fidèles des campagnes de longues distances pour gagner leur clocher et rend difficile le ministère pastoral dans les doyennés ruraux. Une deuxième partie, de loin la plus longue (p. 59-500), analyse les aspects divers de la vie chrétienne. (...) Dans une troisième et dernière partie (p. 501-883), M. Toussaert étudie les composantes de ce tableau de la vie chrétienne. La couleur en est sombre et le milieu de vie l'explique en partie. Le Flamand du Moyen Age se trouve aux prises avec les assauts de la mer, les fléaux du mauvais temps, de la famine, de la misère et de la peste, sans oublier de trop nombreuses guerres qui dévastent le sol..." (P. Flament, Revue de l'histoire des religions)
Flammarion, 1982, in-8°, 404 pp, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
L'an Mille, source de tant de légendes... Les rois meurent à vingt ans, les évêques coiffent la mitre à douze ans ; sans père, sans terroir, sans patrie, les hommes implorent indifféremment les divinités païennes et les saints chrétiens, Dieu et le diable. Des guerres sans combat, des prêtres sans foi, la campagne dans les villes, la débauche dans les monastères ; mais aussi la naissance du chiffre, le rayonnement de Cluny, l'installation des Capétiens, l'émergence de la Paix de Dieu. Eclairant ce sombre tableau, un homme à la destinée fulgurante, Gerbert. Né pauvre à Aurillac, mort pape à Rome en 1003, a-t-il dû son ascension à un pacte avec le diable ? A-t-il puisé dans l'officine d'un alchimiste arabe son génie scientifique ? Second personnage du royaume franc et nommé archevêque de Reims par Hugues Capet, est-ce par traîtrise qu'il devint conseiller intime de l'empereur des Germains Otton III ? Et s'il n'avait été qu'un homme malheureux qui paya ses succès de cuisants échecs... Il n'a pas impunément défendu en même temps le coq gaulois à Rome et la louve romaine en Gaule. (4e de couverture)
Arthaud, 1959, in-8°, 363 pp, 38 reproductions en noir de documents, cartes, miniatures de l'époque sur 32 pl. hors texte, une grande carte dépliante en 4 couleurs hors texte in fine, biblio, index, broché, sans la jaquette, bon état (Coll. Clefs de l'aventure, Clefs du savoir)
La géographie de l'Asie avant Marco Polo. Quelques mots sur le choix des textes présentés. Le Livre des deux Mahométans. Voyage de Jean du Plan de Carpin. Itinéraire de Guillaume de Rubruk. — "Les géographes occidentaux du Moyen âge ignoraient tout de l'Asie centrale, de la Chine et de l'Inde ; c'était pour eux une Terra incognita qu'ils imaginaient désertique, peuplée de lions et autres bêtes sauvages, d'anthropophages. Quel était le véritable aspect de ces pays, quels peuples y vivaient, quelles civilisations s'y étaient développées ? Ils n'en savaient rien. Pourtant dans l'antiquité le monde gréco-romain avait été en relations avec la Chine et l'Inde par les caravanes de marchands qui partaient des ports de la Méditerranée orientale pour aller échanger leurs marchandises contre la soie de Chine, les épices de l'Inde. Les armées d'Alexandre avaient pénétré au cœur de l'Asie et dans l'Inde. Plus tard, au Moyen âge, les marchands suivaient les mêmes routes que ceux des temps antiques. Mais les géographes continuaient d'ignorer cette source d'informations. Il fallut attendre le voyage de Marco Polo, marchand vénitien, au début du XIVe siècle et le récit qu'il fit de son séjour en Chine pour dissiper cette ignorance. Marco Polo déchirait les voiles qui entouraient le mystère de la Chine : il y montrait un empire à la civilisation avancée, des flottes de navires bariolés, des palais aux toits d'or au milieu de villes ceintes de murailles. D'ailleurs, avant le Vénitien, plusieurs voyageurs avaient pénétré en Asie et en connaissaient tous les secrets. M. A. t' Serstevens a dressé la liste de ces audacieux, à commencer par Cosmas Indicopleustès, marchand d'Alexandrie qui, au VIe siècle, s'était rendu dans l'Inde et à Ceylan. A. ťSerstevens a retenu les relations laissées par le musulman Soleyman qui, au IXe siècle, pénétra en Chine et dans l'Inde, et par un moine, Frère Guillaume de Rubruk, qui au XIIIe siècle visita les pays des Mongols et des Tartares. Il a judicieusement fait précéder le texte de ces deux récits par un tableau de l'Asie avant Marco Polo, tableau d'une remarquable érudition." (Revue des Deux Mondes, 1960)
New York, 1978, fort in-8°, xx-679 pp, 5 cartes, 8 pl. hors texte en couleurs, 61 illustrations sur 32 pl. hors texte, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état.Texte en anglais
Fayard, 1979, gr. in-8°, 562 pp, traduit de l'américain, 2 cartes sur les gardes, biblio, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Grand Prix des lectrices de Elle)
L’ouvrage retrace l’histoire des calamités qui affectèrent l’Europe du XIVe siècle. Le XIVe siècle n’a pas d’équivalent dans l'histoire pour sa série de famines, d'infections, de chaos social et de guerres. Il présente un contraste terrible avec les progrès et les réalisations admirables qui avaient marqué les XIIe et XIIIe siècle en Europe. L’historienne Barbara Tuchman le décrit comme « une époque violente, tourmentée, sans repères, un âge de souffrance et de désintégration, dans lequel beaucoup voyaient le triomphe de Satan. » Par exemple, en 1347, la peste noire décime, cette année-là, quasiment la moitié de la population : « Aucune [cloche] ne sonnait, et personne ne pleurait parce que presque tous s’attendaient à mourir [...] des gens disaient et croyaient : « c’est la fin du monde [...].» Le père abandonnait son enfant, la femme, son mari, un frère, l’autre frère. Et moi, Agnolo di Tura dit le Gros, j’ai enterré mes cinq enfants de mes mains et bien d’autres ont fait comme moi » (p. 88). — "Barbara Tuchman, dans “Un Lointain miroir”, démontre que le XIVe siècle était à certains égards similaire au XXe (destructions, guerres, insécurité), et le résultat est éclairant pour le lecteur." (Steven Englund) — "Un ouvrage merveilleusement écrit, précis et d'une grande érudition. Barbara Tuchman réussit mieux que personne à nous montrer « comment c'était »." (The New York Review of Books)
Club des Libraires de France, 1961, in-8° étroit (20 x 11,5), 300 pp, illustré de 8 miniatures du XIIIe siècle en couleurs contrecollées, tirage numéroté sur vergé Barjon, reliure pleine toile rouge de l'éditeur, illustration en médaillon au 1er plat, rhodoïd, signet, bon état (Coll. Livres de toujours)
P., L'Artisan du Livre, 1924, pt in-8°, 220 pp, reliure demi-chagrin lie de vin à coins, dos très orné à 4 nerfs, signet, couv. et dos conservés (rel. de l'époque), dos uniformément passé, bon état
Editions du Cerf, 1993, in-8°, 200 pp, broché, couv. illustrée, bon état
"Il est bien connu que l'ordre double de Fontevraud eut l'originalité d'être gouverné par des abbesses ayant autorité tant sur les moniales que sur les frères. S. Tunc s'est penchée sur le cas de deux des plus éminentes, la première, Pétronille de Chemillé (1115-1149), et la trente-troisième, Gabrielle de Rochechouart de Mortemart (1670-1704). (...) Féministe convaincue, l'A. – après avoir longuement insisté sur la misogynie ecclésiastique aux XIe et XIIe s. (p. 29 et ss) et déploré (p. 46) qu'en 1210 la papauté ait jugé « absurde » le fait que des abbesses puissent confesser leurs moniales – conclut son ouvrage par un vibrant plaidoyer en faveur de l'ordination sacerdotale des femmes. Cet excès mis à part, ce petit livre n'en constitue pas moins une très agréable vulgarisation." (J.-M. Bienvenu, Cahiers de civilisation médiévale, 1995)
London, Arms and Armour Press, 1985, in-4°, 192 pp, abondamment illustré de plus de 200 photos, gravures, cartes et plans, dont 80 en couleurs, biblio, index, reliure toile éditeur, titre doré au 1er plat et au dos, jaquette illustrée, bon état. Edition originale. Texte en anglais
Par l'historien britannique Stephen Richard Turnbull, auteur de plus de 50 livres dans le domaine de l'histoire militaire et reconnu comme l'un des principaux historiens militaires concernant les périodes médiévales et modernes.
P., Bloud et Cie, 1912, pt in-8°, xix-340 pp, index, broché, bon état. Peu courant
D'après P. Fredericq, « Les récents historiens catholiques de l'Inquisition en France » (Annales du Midi, 1913), l'historiographie catholique de l'Inquisition « avec Mgr Douais s'attarde encore à l'apologie quand même. Avec M. l'abbé Vacandard elle admet presque tout ce que H.-C. Lea a mis définitivement en lumière, quoiqu'en proclamant avec une candeur enfantine que tout cela est à l'honneur de l'Église. Avec M. de Cauzons, enfin, elle reconnaît que l'Inquisition fut une institution en opposition avec l'Évangile, en même temps qu'une fausse manoeuvre dont les conséquences funestes pèsent eneore de nos jours sur le catholicisme ».
Maisonneuve et Larose, 1968, gr. in-8°, 490 pp, biblio, broché, bon état. Edition originale
Esprit courtois en poésie, de l'époque archaïque jusqu'au IIIe siècle de l'Hégire - L'Esprit courtois du IIIe/IXe au Ve/XIe siècle ou la courtoisie hors de la poésie : l'adab et le secret d'amour ; le roman et l'anthologie.
Tours, A. Mame, 1873, in-12, 288 pp, un frontispice gravé sur acier et 3 pl. hors texte sous serpente, reliure demi-chagrin noir, dos à 4 petits nerfs soulignés à froid, caissons et fleurons dorés, titres dorés, encadrement à froid sur les plats, fer doré de l'école Sainte Barbe au 1er plat (rel. de l'époque), bon état
P., Garnier Frères, s.d. (1892), in-12, 476 pp, index chronologique, reliure demi-percaline chagrinée chocolat, dos lisse avec titre doré et filets à froid (rel. de l'époque), qqs rousseurs, bon état
"Cette chronique, écrite vers 1467, puise ses sources dans celle de la "Geste des Nobles" écrite par le père de Cousinot, avant de s'attarder sur l'épopée de Jeanne d'Arc. Son récit, très élogieux pour Jeanne, est précieux, d'autant que l'auteur nous dit avoir connu plusieurs des capitaines dont il parle, c'est à dire contemporains de l'héroïne." (Lanéry d'Arc, 15).
Abbaye Saint-Martin - Ligugé (Vienne) et P., Picard, 1935, 2 vol. gr. in-8°, xliv-429-(11) et viii-307-(9) pp, biblio, index, broché, couv. lég. défraîchies, bon état
Tome I. L'Abbaye de Cluny. Les monastères clunisiens ; II. L'Ordre de Cluny.
France-Empire, 2000, gr. in-8°, 226 pp, préface de Michel Rouche, 8 pl. de gravures hors texte, 6 cartes, repères chronologiques et généalogiques, lexique, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Il y a 1200 ans, Charlemagne, roi des Francs, était couronné empereur des Romains. Grand conquérant, victorieux sur presque tous les fronts, remarquable homme d'Etat, génial organisateur du royaume des Francs, il régna sur l'Europe des rives de la Méditerranée à celles de la Mer du Nord et de la Baltique, des confins du Monde byzantin aux terres désolées que se disputaient Germains et Slaves. Il bénéficia d'une image tellement gratifiante que les massacres de ses ennemis lui ont été pardonnés et que sa personnalité culturelle est revendiquée aussi bien par les Français que par les Allemands qui lui attribuent des mérites aussi divers que la paternité de l'Europe ou l'institution de l'école obligatoire et gratuite pour tous. Ce héros de légende est cependant pétri de contradictions, et l'empereur à la moustache conquérante plutôt qu'à la barbe fleurie, reste aujourd'hui encore mal connu. Il bâtit de somptueux palais mais apprécie la rudesse des camps, il s'initie au latin mais parle quotidiennement un dialecte germanique, il n'a de cesse d'adoucir les mœurs barbares de ses compatriotes avec l'aide de Dieu mais n'hésite pas à occire des milliers de civils, il vénère le pape mais dialogue avec le Commandeur des Croyants, il cherche à déployer une administration saine mais dépouille l'Etat au profit de ses compagnons d'armes, il s'efforce de suivre les préceptes de la religion catholique mais s'autorise nombre de débordements à titre personnel... Qui donc était Charlemagne ? Un inconstant et capricieux personnage ? Un ambitieux conquérant doublé d'un habile diplomate ? Un esprit tourmenté, à mi-chemin entre deux cultures, deux civilisations ? Sans doute un peu de tout cela nous dit Eric Vanneufville, qui dévoile ici une grande part du mystère Charlemagne.
P., Picard, 1932, fort gr. in-8°, 482 pp pp, traduit du russe par P. Brodin et A. Bourguina, 14 pl. de gravures hors texte, 14 tableaux généalogiques, 7 cartes repliées hors texte, biblio, index, broché, bon état
Tome II seul (sur 2). "Une remarquable histoire générale de l'Empire byzantin où les cadres adoptés sont ceux de la chronologie. L'auteur décrit successivement (...) le temps des quatre premières croisades (1081- 1204), l'empire grec de Nicée et l'empire latin de Constantinople (1204-1261), enfin la chute de Byzance (1261-1453). Tous les chapitres sont suivis d'une bibliographie systématique et critique. M. C. Diehl écrit que « cet ouvrage représente, à la date de 1931, l'état exact et la bibliographie complète de nos connaissances sur l'histoire de Byzance ». On s'aperçoit vite, à la lecture, que cette appréciation flatteuse répond à la vérité. M. Vasiliev a fait entrer dans ses volumes les résultats les plus sûrs des recherches les plus récentes ; il a largement utilisé les travaux des byzantinistes russes, qui furent, on le sait, nombreux et importants, depuis la seconde moitié du siècle dernier. Tous les ouvrages essentiels sont utilisés et cités. La traduction est pour ainsi dire parfaite. C'est du français authentique, aux phrases limpides et aux vocables précis. Rares sont les passages où se devine une tournure slave sous la phrase française. Jamais on n'hésite sur le sens des phrases. Le volume deuxième se termine par une liste des empereurs byzantins, des tables généalogiques des dynasties et un index." (R. Draguet, Revue belge de philologie et d'histoire, 1933)
P., Garnier Frères, 1893, fort in-12, x-835 pp, 6e édition revue et corrigée, 11 cartes en couleurs repliées hors texte, 72 gravures et tableaux chronologiques et généalogiques, biblio, cart. percaline rouge de l'éditeur, rousseurs,bon état
Copieux manuel de classe de seconde, rédigé conformément aux programmes du 28 janvier 1890. L'auteur (1847-1921), normalien en 1867, auteur d'une excellente thèse sur le cardinal Bessarion (1403-1472) publiée en 1878, était professeur agrégé d'histoire au lycée Condorcet. — "Ce manuel est digne d'éloges ; il est bien présenté ; les faits y sont abondants, exposés d'un style net et rapide. Il est certainement un des meilleurs qu'on puisse mettre aux mains des élèves." (Revue Historique)
Garnier Frères, 1884, 2 vol. in-12, (4)-824 pp, pagination continue, 65 gravures, plans, tableaux chronologiques et généalogiques, 11 cartes en couleurs hors texte (certaines dépliantes), les 2 tomes reliés ensemble dans un cartonnage toilé carmin, dos lisse avec titres dorés, fleurons et filets noirs, titres et encadrement noirs au 1er plat (rel. de l'éditeur signée Ch. Magnier), bon état
Copieux manuel de classe de seconde, conforme aux programmes de 1880. L'auteur (1847-1921), normalien en 1867, auteur d'une excellente thèse sur le cardinal Bessarion (1403-1472) publiée en 1878, était professeur agrégé d'histoire au lycée Condorcet. — "Ce manuel est digne d'éloges ; il est bien présenté ; les faits y sont abondants, exposés d'un style net et rapide. Il est certainement un des meilleurs qu'on puisse mettre aux mains des élèves." (Revue Historique, 1885)
PUF, 1975, in-8°, 176 pp, biblio, broché, couv. lég. salie, bon état (Coll. Sup - L'historien)
On a longtemps considéré le Moyen Age comme l'âge d'or du christianisme. Aujourd'hui, en revanche, on assiste à une remise en question du legs religieux de cette époque et en particulier de sa spiritualité, à laquelle on reproche d'avoir trop prôné la fuite et le mépris du monde. Pour éclairer ce débat, l'auteur s'est attaché à définir le contenu de l'expérience religieuse des hommes et des femmes de ce temps. Soucieux de mettre en lumière l'impact des transformations sociales et culturelles sur les représentations du divin et les formes de vie religieuse, il a cherché à dégager les principales étapes du processus qui a fait passer la chrétienté occidentale de la piété ritualiste et conformiste de l'époque carolingienne à une spiritualité évangélique, axée sur l'humanité de Dieu.