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‎Nicolas Craig Nicolaus Cragius .‎

Reference : 14246

‎Nic. Cragii Ripensis de Republica lacedaemoniorum libri IV / Hereclidæ Pontici De Politii Libellus cum interpretatione latina Edente Nicolao Cragio / Ex Nicolai Damasceni Universali Historia seu De moribus Gentium libris excerpta Johannis Stobæi collectanea, quæ Nicolaus Cragius latina fecit, & seorsum editit‎

‎Ex officina Joannis à Gelder Lugduni Batavorum (Leyde), 1670, in-8, velin du temps, dos carré sans nerf, fleurons et filets dorés. Titre manuscrit. Tranches mouchetée rouges, traces de liens. Décor doré sur les deux plats représentant Pallas Athéna tenant un blason aux armes de la ville de Leyde. 8ff.-573pp. Les pages [497] et [545] portent des titres particuliers : Hereclidæ Pontici De Politii Libellus cum interpretatione latina Edente Nicolao Cragio // Ex Nicolai Damasceni Universali Historia seu De moribus Gentium libris excerpta Johannis Stobæi collectanea, quæ Nicolaus Cragius latina fecit, & seorsum editit. Colophon à l'adresse d'Abraham Verhoef page [574]. Brunet VI, 1234, 22844. Texte en grec et en latin. Seconde édition de cette histoire de la république de Sparte, publiée pour la première fois en 1593 chez Petrum Santandreanum (Pierre de Saint André) en Suisse. Très bel exemplaire en vélin décoré du temps.‎


EUR600.00 (€600.00 )

‎Nicolas-Edme RESTIF DE LA BRETONNE (RÉTIF DE LA BRETONNE)‎

Reference : AMO-4250

(1769)

‎LE PORNOGRAPHE OU IDÉES D'UN HONNÊTE-HOMME SUR UN PROJET DE RÈGLEMENT POUR LES PROSTITUÉES‎

‎LE PORNOGRAPHE OU IDÉES D'UN HONNÊTE-HOMME SUR UN PROJET DE RÈGLEMENT POUR LES PROSTITUÉES, Propre à prévenir les Malheurs qu'occasionne le Publicisme des Femmes. Avec des Notes historiques et justificatives. A Londres, chez Jean Nourse et à La Haye, chez Gosse junior et Pinet, 1769 2 parties reliées en 1 volume in-8 (19 x 12 cm) de 368 pages. Les pages 5/6 n'existent pas. Bien complet du faux-titre "Idées singulières. Première partie.". Reliure plein veau fauve marbré, dos à nerfs orné, pièce de titre de maroquin vieux rouge, tranches jaspées (reliure de l'époque). Réparation au mors supérieur. Les plats sont cambrés et légèrement déformés, sans gravité. Léger manque de cuir à la coiffe inférieure et sur un coin. Intérieur très frais. Provenance : ex libris du Chevalier Hervé. Le Chevalier Hervé était un traducteur de la langue allemande en français. On a de lui une traduction datant de 1828 (Théâtre de la guerre autrichien et russe, dans la Turquie d'Europe) ainsi qu'une traduction datant de 1826 (Chimie du fer de Berzelius). On sait désormais que ce Chevalier Hervé lisait Rétif de la Bretonne. ÉDITION ORIGINALE DE CE CÉLÈBRE TEXTE DE RÉTIF DE LA BRETONNE. Tirage à 2.000 exemplaires suivant la Revue des ouvrages de l'Auteur (1784). Ici avec le tirage de la page de titre sans le nom du libraire Delalain qui vendait les exemplaires. « La dépravation suit le progrès des lumières. Chose très naturelle que les hommes ne puissent s'éclairer sans se corrompre. » écrit Rétif dans son Pornographe, lui qui fréquentait assidûment les petites maisons de la capitale comme il le décrit lui-même dans divers ouvrages. Rétif se targuait de vouloir tout réformer : les mœurs, les arts (le théâtre), et bien d'autres choses encore. Les mots pornographie et pornographe ont déjà au XVIIIe siècle le sens d’aujourd’hui (peinture ou texte obscène, et celui qui produit ces œuvres), mais Rétif dans son titre l’emploie dans un sens plus technique, celui d’essai sur la prostitution et la manière de la réformer. « Je te vois sourire ; le nom demi barbare de PORNOGRAPHE erre sur tes lèvres. Va, mon cher, il ne m’effraie pas. Pourquoi serait-il honteux de parler des abus qu'on entreprend de réformer ? » (Le Pornographe). L'ouvrage est divisé en deux parties. La première, sous forme de lettres adressées entre deux personnes de qualité. On trouve à la fin le Projet de Règlement pour les Filles publiques, sous la protection du gouvernement, établi en LXV articles. La seconde partie contient les notes historiques. C'est le même Rétif qui écrivait : « La pudeur des femmes n'est que leur politique ; tout ce qu'elles cachent ou déguisent n'est caché ou déguisé que pour en augmenter le prix quand elles le révèlent. » ou encore « La femme ne sent son pouvoir qu'autant qu'elle en abuse. » ; attaqué sournoisement par une première maladie vénérienne en 1757 (il a 23 ans), puis une seconde en 1770 même, puis encore en 1776 et 1785 ; Rétif avait de quoi en vouloir aux prostituées, sa passion dévorante pour le beau sexe et le libertinage lui aura prodigué mille délices et mille supplices. « Les belles du Palais Royal sont très jolies, surtout les jeunes ; quant aux vieilles, c’est comme partout ; une vieille bête n’est jamais belle. » in Le Palais Royal - Première partie: Les filles de l’Allée-des-soupirs, en 1790. Références : P. Lacroix, p. 98-100 ; Rives-Childs, p. 210-212 TRÈS BON EXEMPLAIRE DE CETTE ÉDITION RARE ET RECHERCHÉE. ‎


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‎[Nicolas-Edme Rétif de la Bretonne - Restif de la Bretonne] - Isidore Liseux (éditeur).‎

Reference : AMO-3299

(1883)

‎MONSIEUR NICOLAS ou Le Coeur Humain dévoilé. ‎

‎Mémoires intimes de Restif de la Bretonne. Réimprimé sur l'édition unique et rarissime publiée par lui-même en 1796. Paris, Isidoire Liseux, 1883 14 tomes reliés en 14 volumes in-8 (20,3 x 14 cm) de X-(1)-248, (3)-234-(2), (3)-231-(1), (3)-256, (3)-256, (3)-264, (3)-256, (3)-256, (3)-253-(3), (3)-255-(1), (3)-269-(3), (3)-238-(2), (3)-320 et (3)-227-(1) pages. Frontispice-portrait de l'auteur gravé à l'eau-forte présent au dernier volume. Reliure de l'époque demi-chagrin rouge, dos à nerfs, pièces de titres et tomaison de chagrin olive, filet doré sur les plats, tête dorée, non rogné (relié sur brochure), les deux plats de couverture des brochages imprimés sur papier vert ont été conservés. Reliures fraîches malgré deux pièces de tomaison manquantes et quelques minimes frottements, quelques coins légèrement émoussés. Intérieur comme neuf, très frais, belle impression sur beau papier de Hollande. Tirage numéroté à 225 exemplaires sur Hollande (tirage de tête). Les 12 premiers volumes contiennent les IX "époques" de la vie et de l'oeuvre de Rétif de la Bretonne. Le 13e volume contient "Mon Calendrier". Le 14e volume contient "Mes Ouvrages" (commentaire sur ses ouvrages et leur publication). « Avez-vous lu par hasard le singulier ouvrage de Rétif : le Cœur humain dévoilé ? en avez-vous du moins entendu parler ? Je viens de lire tout ce qui en a paru, et malgré les platitudes et les choses révoltantes que contient ce livre, il m'a beaucoup amusé. Je n'ai jamais rencontré une nature aussi violemment sensuelle ; il est impossible de ne pas s'intéresser à la quantité de personnages, de femmes surtout, qu'on voit passer sous ses yeux, et à ces nombreux tableaux caractéristiques qui peignent d'une manière si vivante les mœurs et les allures des Français. J'ai si rarement l'occasion de puiser quelque chose en dehors de moi, et d'étudier les hommes dans la vie réelle, qu'un pareil livre ma paraît inappréciable. » (Lettre de Friedrich von Schiller à Johann Wolfgang von Goethe, 2 janvier 1798). Fils de paysans de l'Yonne, devenu ouvrier typographe à Auxerre et Dijon, Nicolas Restif de La Bretonne s'installe à Paris en 1761 : c'est alors qu'il commence à écrire. Il a une vie personnelle compliquée et est sans doute indicateur de police. Polygraphe, il fait paraître de très nombreux ouvrages touchant à tous les genres, du roman érotique (L'Anti-Justine, ou les Délices de l'amour) au témoignage sur Paris et la Révolution (Les Nuits de Paris ou le Spectateur nocturne, 1788-1794, 8 volumes) en passant par la biographie avec La Vie de mon père (1779) où il brosse un tableau idyllique du monde paysan avant la Révolution avec la figure positive de son père. Il a également touché au théâtre sans grand succès. Cherchant constamment des ressources financières - il mourra d'ailleurs dans la misère -, il écrit aussi de nombreux textes pour réformer la marche du monde. Cependant l'œuvre majeure de Restif de la Bretonne est sa vaste autobiographie, Monsieur Nicolas, en huit volumes échelonnés entre 1794 et 1797. Ce livre fleuve se présente comme la reconstruction d'une existence et expose les tourments de l'auteur/narrateur comme à propos de la paternité - le titre complet est Monsieur Nicolas, ou le Cœur humain dévoilé -, mais témoigne aussi de son temps et constitue une source très abondante de renseignements sur la vie rurale et sur le monde des imprimeurs au XVIIIe siècle. C'est aussi un philosophe réformateur pénétré de rousseauisme qui publie des projets de réforme sur la prostitution, le théâtre, la situation des femmes, les mœurs, et un auteur dramatique. (source Babelio). L'édition originale de cet ouvrage est aujourd'hui devenue rarissime. Les 8 premiers volumes furent tirés à 450 exemplaires seulement tandis que les 8 suivants (l'édition originale est en 16 parties) n'ont été tirés qu'à 250 exemplaires. Cette très belle impression due à l'imprimeur Ch. Unsiger et à l'érudit éditeur Isidoire Liseux permet d'avoir le texte dans une belle présentation. Certains parties n'ont pas été reprises dans cette réimpression (il faut dire que Monsieur Nicolas se répète souvent ...). Bel exemplaire du tirage de luxe sur Hollande, malgré les petits défauts signalés. ‎


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‎Nicolas-Edme Rétif de la Bretonne [Restif de la Bretone]‎

Reference : AMO-3704

(1780)

‎La Malédiction Paternelle : Lettres sincères et véritables de N. ******, à ses parents, ses amis, et ses maîtresses, avec les réponses : Recueillies et publiées par Thimothée Joly, son exécuteur testamentaire.‎

‎Imprimé à Leipsick, Par Buschel, marchand-libraire et se trouve à Paris chés la Dame Veuve Duchesne, 1780 3 parties reliées en 3 volumes in-12 (17 x 10,5 cm) de 830 pages (pagination continue) et 5 feuillets non chiffrés (catalogue et présentation d'ouvrages de Rétif). Reliure bradel demi-percaline chocolat, pièces de titre et millésime en cuir noir, plats, doublures et gardes de papier marbré (reliure vers 1880). Exemplaire non rogné (tranches irrégulières), tranches ébarbées, belles marges. Reliures très bien conservées, dos décoratifs et propres, coins légèrement frottés/usés, intérieur frais. Rares rousseurs. Petites réparations en marge de quelques feuillets. Collationné complet. Edition originale et unique édition ancienne. "Lorsque paraît La Malédiction paternelle, en août 1779, sous le millésime de 1780, Rétif est déjà un auteur confirmé. Il publie régulièrement depuis 1767 (La Famille vertueuse est sa première œuvre) et en une douzaine d’années il a produit 44 volumes in-12 sous 19 titres. Beaucoup ne se distinguent guère des ouvrages du temps, ni par leur facture (recours à la forme épistolaire), ni par leur idéologie morale. Ce conformisme littéraire n’a valu à l’écrivain qu’un accueil médiocre, mais trois œuvres lui ont tout de même permis d’acquérir quelque notoriété, parce qu’elles sortent, chacune à leur manière, des sentiers battus de la littérature. Il y eut d’abord Le Pornographe (1769), « Projet de règlement pour les prostituées », traité inséré dans le cadre d’un roman épistolaire, puis, sous le même millésime, Le Pied de Fanchette, roman enjoué et parodique, au titre discrètement érotique, objet de plusieurs éditions et contrefaçons jusqu’à la fin du XVIII e siècle. Mais le succès le plus décisif est venu en 1775 avec Le Paysan perverti : « Cet ouvrage, qui m’a donné une existence dans le monde, fut la source de ma réputation et me procura une considération dont tous les bons esprits me donnent encore des marques », écrit Rétif dans Mes Ouvrages ; de fait, il restera durablement, en dépit d’autres succès (notamment avec les volumes de nouvelles des Contemporaines), « l’auteur du Paysan perverti ». [...] Rétif va alors prendre conscience qu’il doit exploiter résolument la veine autobiographique, et plus précisément son parcours singulier de paysan bourguignon devenu ouvrier parisien dans l’imprimerie. Ce n’est pas qu’il n’ait précédemment nourri ses histoires de souvenirs personnels, mais il convient désormais de mettre mieux en valeur ses origines, son enfance, son adolescence. Il s’y essaye avec L’École des pères (1776), mais l’ambition didactique de l’ouvrage dilue quelque peu les traits du tableau rural. Il s’éloigne ensuite de cette inspiration avec Le Quadragénaire (1777) et Le Nouvel Abeilard (1778), deux romans qui ne se font guère remarquer. Or s’affirme de plus en plus le succès du Paysan perverti. Rétif est alors convaincu que la reconnaissance de son génie littéraire passe par la mise en œuvre du thème campagnard, domaine où il a, sur tous les autres littérateurs, l’avantage d’une expérience authentique. De là, en 1779, la publication de La Vie de mon père, avec en page de titre cette indication significative : « par l’auteur du Paysan perverti ». À La Vie de mon père succède immédiatement La Malédiction paternelle. [...] La Malédiction paternelle inaugure incontestablement une nouvelle époque dans la carrière littéraire de Rétif, celle où il s’engage dans l’autobiographie proprement dite. [...] Dans La Malédiction paternelle, la figure du père reproduit les traits de Pierre et non ceux d’Edme : cette autorité impérieuse, cette volonté de choisir l’épouse de son fils. [...] Le manuscrit de La Malédiction paternelle n’existe plus, sans doute depuis l’impression de l’ouvrage, selon les habitudes du temps. Il n’y a pas eu, du vivant de l’auteur, d’autres éditions que celle de 1779. [...] La seule façon d’échapper à la conscience coupable, de surmonter le sentiment de subir une malédiction, est d’écrire, de publier, d’accomplir pleinement cette vocation intellectuelle qui l’a détourné de sa destinée de paysan. À cet égard, La Malédiction paternelle est une œuvre cruciale : elle ressaisit une matière romanesque déjà mise en œuvre dans des ouvrages précédents (Le Quadragénaire, Les Nouveaux Mémoires d’un homme de qualité) et féconde les livres à venir. Rétif a souligné lui-même cette fonction matricielle : la Malédiction « est la préface naturelle des Contemporaines ». [...]" (extraits de l'Introduction à l'édition critique donnée par Pierre Testud, La Malédiction Paternelle, Ed. Champion, 2006). Références : P. Lacroix, pp. 159-162 "Les plus jolis dessins que Binet ait jamais faits se trouvent dans ce roman ; ils égalent ceux de Marillier et peut-être ceux de Moreau." ; Rives-Childs pp. 253-256 "La Malédiction paternelle, qui fut singulièrement négligée par les biographes de Restif, est un des plus importants de ses ouvrages, à part Monsieur Nicolas et les Nuits de Paris, pour l'histoire de sa vie." Très bon exemplaire de cet ouvrage rare de Rétif de la Bretonne. ‎


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‎Nicolas-Edme Rétif de la Bretonne [Restif de la Bretonne]‎

Reference : AMO-3244

(1782)

‎L'Andrographe ou Idées d'un honnête-homme, sur un Projet de Règlement, proposé à toutes les Nations de l'Europe, pour opérer une Réforme générale des mœurs, et par elle, le bonheur du Genre-humain. Avec des Notes historiques et justificatives‎

‎Recueillies par N.-E. Rétif-de-la-Bretone, éditeur de l'ouvrage. Première partie. [suivi de :] Seconde partie contenant les notes. A La-Haie, chés Gosse et Pinet, et se trouve à Paris, chés la d(a)me Veuve Duchesne et Belin, et Mérigot-jeune, 1782 2 parties reliées en 1 volume in-8 (21 x 13,5 cm. Hauteur des marges : 202 mm) de (1)-475-(1) pages. Pagination continue. Reliure de l'époque pleine basane caramel, dos lisse orné, pièce de titre. Quelques épidermures sur les plats. Les gardes volantes ont été coupées. Intérieur très frais. Le pourtour des premiers et derniers feuillets légèrement bruni sans gravité. Reliure solide et décorative typique de son époque (vers 1790-1795). Edition originale. Notre exemplaire est en 476 (i.e. 478 la dernière n'étant pas paginée et donnant une liste des ouvrages de l'auteur) pages mal paginées à la fin (il y a 2 pages paginées 472). Lacroix signale des exemplaires en 492 pages (les pages 477 à 492 son un Supplément au Pornographe et Suite de la note [Q]. Mais Rives-Childs précise que ce supplément signalé par Paul Lacroix n'a rien à faire avec l'Andrographe. C'est une suite normalement ajoutée à la troisième édition du Pornogaphe de 1776 et c'est par une simple coïncidence que la pagination de ce supplément se trouve conforme à la fin de l'Andrographe et c'est ce fait seulement qui a permis à Restif de l'ajouter comme s'il appartenait à ce volume. Cet ouvrage devait tout d'abord porter le titre de l'Anthropographe, ou l'Homme réformé, titre qui se trouve en tête du texte après l'introduction et au commencement de la seconde partie. C'est le tome IV des Idées singulières, et "le complément du troisième volume (les Gynographes) ; l'homme et la femme ne pouvant être réformés l'un sans l'autre". "Les journalistes n'ont point parlé de ce quatrième volume que l'auteur ne leur a point envoyé, mais il est bien supérieur aux deux premiers, par l'importance de la matière." (Rétif de la Bretonne, Revue des ouvrages, p. CCXLIII.). L'ouvrage, commencé en 1776 et repris en 1780, fut achevé en 1781, durant l'impression des Contemporaines (Ibid., p. CCXXXIV). Tabarant avait le pressentiment que l'Andrographe "ne circula que par le colportage. Il est des plus rares." Le livre a-t-il été saisi, supprimé, mis à l'index ?" se demande Paul Lacroix. Rives-Childs ne tranche pas sur ces points malgré ses propres recherches. "C'est surtout dans l'Andrographe que Restif a donné pleine carrière à ses théories socialistes." (Rives-Childs). Au verso du titre, on lit cet avis de l'éditeur (Rétif de la Bretonne) : « Les puristes, ces ennemis immortels de tout bien, m'ont reproché d'avoir composé le Pornographe. Je leur déclare ici que je m'en applaudis ; c'est un projet utile, honnête, et le Gouvernement ne commettrait aucune indécence, en le réalisant : il n'y a rien d'indécent, pour la Divinité, pour la Nature et pour les corps politics (sic) ; Dieu et la Nature ont fait l'anus et la bouche, sans s'avilir ; ils ont réglé les fonctions des parties secrètes, etc. Les corps politics peuvent en faire autant. Comme auteur, je n'ai pas traité une matière insolite ; Philon, qui valait bien nos puristes, a fait un livre de Meretricis mercede, et Philon avait des mœurs pures. Les écrivains utiles ont toujours de la peine et du temps à perdre, pour répondre aux sots et aux mal-intentionnés ; c'est un mal nécessaire. » Référence : J. Rives Childs, Restif de la Bretonne. Témoignages et Jugements. Bibliographie, p. 281-282. P. Lacroix, Bibliographie des ouvrages de Rétif de la Bretonne, p. 207-212 ; Tabarant, le Vrai visage de Rétif de la Bretonne, p. 275-276). Bel exemplaire en condition d'époque.‎


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‎Nicolas-Edme Rétif de la Bretonne [Restif de la Bretonne] ‎

Reference : AMO-4386

(1782)

‎L'Andrographe ou Idées d'un honnête-homme, sur un Projet de Règlement, proposé à toutes les Nations de l'Europe, pour opérer une Réforme générale des mœurs, et par elle, le bonheur du Genre-humain‎

‎L'Andrographe ou Idées d'un honnête-homme, sur un Projet de Règlement, proposé à toutes les Nations de l'Europe, pour opérer une Réforme générale des mœurs, et par elle, le bonheur du Genre-humain. Avec des Notes historiques et justificatives. Recueillies par N.-E. Rétif-de-la-Bretone, éditeur de l'ouvrage. Première partie. [suivi de :] Seconde partie contenant les notes. A La-Haie, chés Gosse et Pinet, et se trouve à Paris, chés la d(a)me Veuve Duchesne et Belin, et Mérigot-jeune, 1782 2 parties reliées en 1 volume in-8 (20,7 x 13,5 cm. Hauteur des marges : 201 mm) de (1)-475-(1) pages. Pagination continue. Reliure de l'époque pleine basane caramel marbrée, dos lisse orné, pièce de titre et tomaison. Mors fendus (les plats restent solidement attachés), quelques épidermures sur les plats, la partie haute du plat supérieur épidermé (frotté), dos frotté, coins et coupes frottés, coiffes usées. Les gardes volantes et doublures sont un étonnant et superbe papier dominoté montrant un motif en trompe l'œil. Intérieur très frais. Une rousseur courant dans la marge inférieure de quelques feuillets. Reliure solide et décorative typique de son époque (vers 1790-1795). NDLR : Nous n'avons pas souhaité toucher à cette reliure d'époque, remarquable par son papier décoré en doublure et gardes, afin de laisser les soins d'un travail de restauration professionnelle à l'acquéreur. La fraîcheur intérieure du volume justifie ce travail. Edition originale. Notre exemplaire est en 476 (i.e. 478 la dernière n'étant pas paginée et donnant une liste des ouvrages de l'auteur) pages mal paginées à la fin (il y a 2 pages paginées 472). Lacroix signale des exemplaires en 492 pages (les pages 477 à 492 son un Supplément au Pornographe et Suite de la note [Q]. Mais Rives-Childs précise que ce supplément signalé par Paul Lacroix n'a rien à faire avec l'Andrographe. C'est une suite normalement ajoutée à la troisième édition du Pornogaphe de 1776 et c'est par une simple coïncidence que la pagination de ce supplément se trouve conforme à la fin de l'Andrographe et c'est ce fait seulement qui a permis à Restif de l'ajouter comme s'il appartenait à ce volume. Cet ouvrage devait tout d'abord porter le titre de l'Anthropographe, ou l'Homme réformé, titre qui se trouve en tête du texte après l'introduction et au commencement de la seconde partie. C'est le tome IV des Idées singulières, et "le complément du troisième volume (les Gynographes) ; l'homme et la femme ne pouvant être réformés l'un sans l'autre". "Les journalistes n'ont point parlé de ce quatrième volume que l'auteur ne leur a point envoyé, mais il est bien supérieur aux deux premiers, par l'importance de la matière." (Rétif de la Bretonne, Revue des ouvrages, p. CCXLIII.). L'ouvrage, commencé en 1776 et repris en 1780, fut achevé en 1781, durant l'impression des Contemporaines (Ibid., p. CCXXXIV). Tabarant avait le pressentiment que l'Andrographe "ne circula que par le colportage. Il est des plus rares." Le livre a-t-il été saisi, supprimé, mis à l'index ?" se demande Paul Lacroix. Rives-Childs ne tranche pas sur ces points malgré ses propres recherches. "C'est surtout dans l'Andrographe que Restif a donné pleine carrière à ses théories socialistes." (Rives-Childs). Au verso du titre, on lit cet avis de l'éditeur (Rétif de la Bretonne) : « Les puristes, ces ennemis immortels de tout bien, m'ont reproché d'avoir composé le Pornographe. Je leur déclare ici que je m'en applaudis ; c'est un projet utile, honnête, et le Gouvernement ne commettrait aucune indécence, en le réalisant : il n'y a rien d'indécent, pour la Divinité, pour la Nature et pour les corps politics (sic) ; Dieu et la Nature ont fait l'anus et la bouche, sans s'avilir ; ils ont réglé les fonctions des parties secrètes, etc. Les corps politics peuvent en faire autant. Comme auteur, je n'ai pas traité une matière insolite ; Philon, qui valait bien nos puristes, a fait un livre de Meretricis mercede, et Philon avait des mœurs pures. Les écrivains utiles ont toujours de la peine et du temps à perdre, pour répondre aux sots et aux mal-intentionnés ; c'est un mal nécessaire. » Référence : J. Rives Childs, Restif de la Bretonne. Témoignages et Jugements. Bibliographie, p. 281-282. P. Lacroix, Bibliographie des ouvrages de Rétif de la Bretonne, p. 207-212 ; Tabarant, le Vrai visage de Rétif de la Bretonne, p. 275-276). Très bon exemplaire en condition d'époque. ‎


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‎Nicolas-Edme Rétif de la Bretonne [Restif de la Bretonne]‎

Reference : AMO-3624

(1788)

‎La Vie de mon père. Par l'auteur du Paysan perverti. ‎

‎A Neufchatel, et se trouve à Paris, chés la Veuve Duchesne, 1788 2 parties en 1 volume in-12 (16,7 x 10,4 cm - Hauteur des marges : 163 mm) de (2)-232 et 222-(4) pages. 14 figures hors-texte + vignette-portrait en médaillon sur chaque page de titre. Reliure de l'époque pleine basane marron d'Inde granité, dos lisse orné aux petits fers dorés, pièce de titre de maroquin rouge, doublures et gardes de papier marbré. Quelques restaurations à la reliure (extrémité de la coiffe supérieure, mors, quelques frottements et fissures sans gravité le long d'un mors. Intérieur frais. Cicatrices de mouillure ancienne en marge de quelques feuillets, sans aucune gravité. Troisième édition. Il n'existe pas à proprement parler de "seconde édition" de La vie de mon père. Il existe deux tirages de l'édition datée 1779 (le premier sorti des presses à la fin de l'année 1778 et le suivant, quasi identique, sorti quelques mois plus tard). En réalité cette "troisième édition" n'est véritablement que la seconde. Les gravures sont les mêmes que celles de la première édition (premier et deuxième tirage). On trouve, à la page 197 de la deuxième partie, pour la première fois, la curieuse notice généalogique sur sa famille. C'est une plaisanterie de Rétif faisant remonter ses origines familiales à l'empereur Pertinax. Rétif nous dit dans Mes inscripcions qu'il commença à travailler sur cette nouvelle édition le 21 juillet 1785. La Vie de mon père a été composé en 1778 immédiatement après la mise en vente du Nouvel Abeilard, parut à la Saint-Martin [novembre], sous la date de 1779. C'est de ce petit ouvrage, qu'un homme en place a dit : "Je voudrais que le Ministère fit tirer cent mille de ces petites parties, pour les distribuer gratis à tous les chefs de villages." (Revue des ouvrages, p. CLXXXV.) "Débarrassé du Nouvel Abeilard, en me rappelant ce que mon père avait souvent raconté devant moi, pendant mon enfance, de son séjour à Paris et de Miss Pombellins, il me vint une idée vive, lumineuse, digne du Payan-Paysane pervertis ! Je réfléchis sur tous les traits sortis de la bouche d'Edme Retif et je composais sa vie. Je ne revis pas ce petit ouvrage, je le livrai à l'impression, en achevant de l'écrire. Aussi, tout y est-il sans art, sans apprêt ; la mémoire y a tenu lieu d'imagination. A la seconde et à la troisième édition, je n'ai fait que corriger quelques fautes de style ou replacer quelques traits oubliés. Cette production eut un succès rapide, ce qui doit étonner ! Elle n'était fait ni pour les petits-maîtres, ni contre les femmes, ni pour dénigrer la philosophie : les bonnes gens seuls la pouvait acheter. Apparemment, ils donnèrent le ton pour la première fois. C'est dans la Vie de mon père que j'ose inviter les prêtres au mariage." (Monsieur Nicolas, tome X, p. 234). "Cet ouvrage, le plus estimable des miens et celui dont le succès a été le plus général, me fut inspiré tout à coup, en finissant l'impression du Nouvel Abeilard, à laquelle j'avais travaillé sans relâche, je mis la main à la plume avec ardeur et je l'écrivis tout d'un trait, car je ne fus occupé d'autre chose, tant que l'impression dura." (Mes ouvrages, p. 149). "Avec La Vie de mon père, Restif de la Bretonne s'est fait le nouveau Plutarque d'un simple paysan de la région de Tonnerre, un homme de bien dur à la tâche, juste dans ses jugements et ses actions et aux saines mœurs patriarcales. Jamais, dans la littérature française, la classe laborieuse n'avait encore été célébrée de manière aussi fervente. Car si Rétif de la Bretonne parfois enjolive et ne résiste pas à une certaine sentimentalité bien dans le goût de son temps, cette peinture d'une paysannerie française heureuse émeut par son authenticité et la finesse de ses détails. Mais La Vie de mon Père est un ouvrage profondément nostalgique. Le monde rural cher au souvenir de son auteur, c'est en effet un âge d'or qu'il oppose à la corruption des mœurs parisiennes et dont il fait mélancoliquement sentir qu'il est déjà révolu. Il y a chez lui quelque chose de la psychologie des Romains de la décadence qui regrettaient les vertus de la République, et là encore, Restif de la Bretonne était bien de cette génération prérévolutionnaire qui appelait à leur restauration." (Présentation, édition Garnier). Référence : J. Rives Childs, Restif de la Bretonne. Témoignages et Jugements. Bibliographie. p. 250 ; P. Lacroix, Bibliographie de Restif de la Bretonne, p. 155. Bel exemplaire en reliure de l'époque de cette édition rare. ‎


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‎Nicolas-Edme Rétif de la Bretonne [Restif de la Bretone]‎

Reference : AMO-3234

(1776)

‎L'Ecole des Pères.‎

‎En France, et à Paris, chés la veuve Duchesne, Humblot, Le Jai et Dorez, Delalain, Esprit et Mérigot, 1776 3 tomes reliés en 2 volumes in-8 (20 x 13 cm) de (1)-480, (1)-192 et (1)-370-(2) pages. Reliure demi-maroquin prune à larges coins, dos lisses ornés, filets dorés, tête dorée (reliure de la seconde moitié du XIXe siècle signée Petit successeur de Simier. Extrémités des coins et coiffes usés/frottés, dos passés. Intérieur frais malgré quelques marges légèrement brunies, sans gravité. Complet. Deuxième édition. Exemplaire cartonné comme la plupart des exemplaires qu'on peut trouver de cet ouvrage malmené par la censure. Voici les cartons présents dans cet exemplaire: Tome 1: pages 31 à 36 remplacées par un seul feuillet (B7), pages 41-42, 51-52, 54-55, 57-58, pp. 79 à 81 et cahier D remaniés, pages 82 à 86 remplacées par une seule page numérotée 82-86, pages 355 à 374 remplacées par un seul feuillet. Tome 2: pages 59-60, pages 121 à 128 remplacées par un seul feuillet. Tome 3: pages 1-2, pages 19 à 22, remplacées par un feuillet, tout comme pour les pages de 25 à 40 et de 305 à 308. Cette "seconde édition" censurée et remaniée, d'après Rives Childs, aurait été imprimée en réalité entre 1776 et 1780, sans pouvoir être plus précis. Cet ouvrage existe sous le titre de "Le Nouvel-Emile" (il en existe deux ou trois exemplaires portant ce titre conservés à la Bibliothèque de l'Arsenal (Rives Childs, p. 240). La censure fut la cause des changements que le Nouvel-Emile a dû subir avant de paraître dans une forme encore abrégée sous le titre de l'Ecole des Pères. Restif nous explique que "mon Nouvel-Emile... a paru sous le titre de l'Ecole des pères" (Monsieur Nicolas, t. VII, p. 4151). Restif commençait son travail d'un nouvel ouvrage après avoir achevé, au commencement d'avril 1770, les deux premiers volumes des Idées singulières. Il faisait la connaissance à ce moment d'Elise Tulout (l'Elisabeth de la Malédiction paternelle). (Rives Childs) Dans l'idée de Rétif de la Bretonne, cet ouvrage faisait partie intégrante des Idées singulières (Pornographe, Andrographe, Thesmographe, Gynographes) sous le faux-titre titre : L'Educographe. On trouve dans cet ouvrage, comme presque toujours avec Rétif, un enchevêtrement de récits qui n'ont pas d'obligations les uns aux autres. Cependant très intéressant pour le récit qu'il fait des journées "paysannes" de sa région de la Bourgogne (Yonne). C'est aussi un traité d'éducation de l'homme-social (l'homme vivant en société). "Mis à part, peut-être, La Philosophie de Monsieur Nicolas, aucun des ouvrages où Rétif expose ses idées ne se présente sous forme de pur traité : dans l'Ecole des pères (1776), c'est par le biais d'un "journal d'éducation", où viennent s'insérer entretiens, lettres et récits, qu'il livre ainsi ses théories pédagogiques (inspirées par la lecture de l'Emile de Rousseau) et aborde la plupart des domaines de la connaissance (des techniques de labourage à la structure de l'univers). Ce journal est tenu par le Comte de S*, qui y consigne pour sa fille Désirée les étapes de la découverte par son futur gendre, Roger, du milieu rural puis urbain." (Françoise Le Borgne). Fils de paysans de l'Yonne, devenu ouvrier typographe à Auxerre et Dijon, Nicolas Restif de La Bretonne s'installe à Paris en 1761 : c'est alors qu'il commence à écrire. Il a une vie personnelle compliquée et est sans doute indicateur de police. Polygraphe, il fait paraître de très nombreux ouvrages touchant à tous les genres, du roman érotique (L'Anti-Justine, ou les Délices de l'amour) au témoignage sur Paris et la Révolution (Les Nuits de Paris ou le Spectateur nocturne, 1788-1794, 8 volumes) en passant par la biographie avec La Vie de mon père (1779) où il brosse un tableau idyllique du monde paysan avant la Révolution avec la figure positive de son père. Il a également touché au théâtre sans grand succès. Cherchant constamment des ressources financières - il mourra d'ailleurs dans la misère -, il écrit aussi de nombreux textes pour réformer la marche du monde. Cependant l'œuvre majeure de Restif de la Bretonne est sa vaste autobiographie, Monsieur Nicolas, en huit volumes échelonnés entre 1794 et 1797. Ce livre fleuve se présente comme la reconstruction d'une existence et expose les tourments de l'auteur/narrateur comme à propos de la paternité - le titre complet est Monsieur Nicolas, ou le Cœur humain dévoilé -, mais témoigne aussi de son temps et constitue une source très abondante de renseignements sur la vie rurale et sur le monde des imprimeurs au XVIIIe siècle. C'est aussi un philosophe réformateur pénétré de rousseauisme qui publie des projets de réforme sur la prostitution, le théâtre, la situation des femmes, les mœurs, et un auteur dramatique. (source Babelio). Référence : J. Rives Childs, Bibliographie des ouvrages de Rétif de la Bretonne, p. 240 ; P. Lacroix, Rétif de la Bretonne, p. 136-143 ; Françoise Le Borgne, Récits et expériences dans L’École des pères de Rétif (Etudes Rétiviennes, N° 30, juin 1999, p. 89-100). Bon exemplaire de cet ouvrage peu commun. ‎


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‎Nicolas-Edme Rétif de la Bretonne [Restif de la Bretone]‎

Reference : AMO-3833

(1776)

‎Le Paysan perverti, ou les Dangers de la ville ; Histoire récente, mise au jour d'après les véritables lettres des personnages. 83 figures‎

‎mprimé A La Haye, et se trouve à Paris, chés Esprit, M. DCC. LXXVI. [1776] (i.e. 1782) 8 parties en 4 tomes reliés en 4 volumes in-12 (16,6 x 10,2 cm - Hauteur de marges : 162 mm). VII-(1)-304, 312, 304 et 293-(3) pages. 83 figures hors-texte dont 8 frontispices. La figure 4 est en double-état (noir et mise en couleurs à l'époque - reliée d'origine dans le volume). Reliure strictement de l'époque plein veau fauve marbré, dos à nerds ornés, pièces de titre de maroquin rouge, tomaisons noires, doublures et gardes de papier marbré, tranches rouges. Très bon état de l'ensemble, quelques frottements et usures minimes. Partiellement imprimé sur papier bleuté. Intérieur globalement frais malgré quelques rousseurs et légères salissures. Quelques marques de plis aux premières gravures du quatrième volume. Une petite réparation dans la marge basse d'un feuillet, sans manque. Signatures ex libris sur les titres (époque). Quatrième édition, la plus correcte, donnée par Rétif de la Bretonne lui-même. Exemplaire bien complet de la suite de 82 figures en excellent tirage publiée courant 1781-1782. La figure 4 comporte un état colorié à l'époque. (non répertorié). Très bon exemplaire avec la figure 33 dans sa version première avant la censure. Le Paysan perverti est aujourd'hui reconnu comme l'ouvrage le plus important de Rétif de la Bretonne et il fut en son temps aussi celui qui fit le succès de son auteur. Son style et son fond en font l'un des ouvrages du XVIIIe siècle précurseurs du genre naturaliste par bien des aspects. Avec le Paysan perverti de Rétif on est très loin des marivaudages creux et autres romans sans tenue de la seconde moitié du XVIIIe siècle. Rétif insuffle à la psychologie des personnages une teneur inégalée alors. Le mode d'écriture épistolaire ajoute à l'intensité dramatique et ancre le tout dans la réalité non-romanesque. Avec ce long roman par lettres Rétif obtient la reconnaissance d'homme de lettres tant recherchée par lui depuis ses débuts en littérature en 1764 (La Famille vertueuse). La remarquable illustration renferme 82 figures gravées en taille-douce, 8 frontispices, dont quatre signés par Berthet, et 74 planches par Le Roy, le tout d'après Louis Binet sous la direction de Restif. Cette quatrième édition du Paysan, pourtant décriée par lui-même (Monsieur Nicolas), a en réalité été exécutée à Paris par lui et/ou sous ses ordres. C'est la seule édition du Paysan à posséder un errata et la seule pour laquelle le placement des figures correspond à la pagination. Cette édition s'accorde avec la Paysane pervertie publiée seulement en 1784 mais rédigée en seulement 30 jours en septembre 1780 (Monsieur Nicolas). Rétif insiste sur les difficultés qu'il rencontra pour son Paysan avec la censure. Ce sont 3 figures qu'il dut faire refaire (fig. n°8, 24 et 33. Cf. liste P. Lacroix). La figure 8 qui montre Edmond et Gaudet d'Arras dans un cabinet dont les murs sont recouverts de peintures obscènes (la censure obligea Rétif à faire gratter ces peintures - dans la version censurée on ne les distingue plus - version censurée dans notre exemplaire). La figure 24 quant à elle qui montre Edmond et Gaudet d'Arras en habit religieux (la censure obligea Rétif à faire revêtir Gaudet d'Arras d'un habit civil - version censurée dans notre exemplaire). Enfin, la figure 33 qui représente Madame Parangon en train de se faire trousser par Edmond (la censure obligea Rétif à supprimer les jambes "un peu trop en l'air" de ladite dame - version non censurée dans notre exemplaire). Le Paysan perverti rapportera à Rétif, avec les rééditions, neuf mille livres, soit une dizaine d’années de son salaire à l’imprimerie quand il y était bien payé. Le Paysan perverti a été publié pour la première fois en 1775 (sous la date de 1776, date que Rétif conservera pour toutes ses éditions du Paysan). "Né au sein d’une famille nombreuse, Edmond, fils de paysan, est envoyé par ses parents à la ville dans l’espoir de "parvenir" et de faciliter ainsi l’avenir de toute la famille. Enthousiaste, l’adolescent compte bien tirer profit de toutes les opportunités qui ne manqueront pas de se présenter à lui. Mais si la ville est le lieu de tous les possibles, elle est aussi celui de tous les dangers : la beauté inaccessible de Mme Parangon, les leçons du sulfureux Gaudet, les discours des femmes trop faciles, les mirages d’un orgueil que l’on ne combat plus, les belles promesses des pensées libertines… autant d’attirantes lumières qui éblouissent le naïf Edmond, et qui, s’il n’y prend garde, pourraient bien l’aveugler…"(extrait de la présentation de l'édition du Paysan perverti donnée par Norbert Crochet, 2016). Il y a énormément de Nicolas-Edme Rétif de la Bretonne dans Edmond, pour ne pas dire tout ! Sa venue à Auxerre en tant qu'apprenti imprimeur (Edmond est apprenti peintre dans une ville qu'on ne peine pas à reconnaître pour Auxerre). Son arrivée à Paris, ses illusions et ses désillusions, etc. Tout y est, fardé, changé, un peu, beaucoup ou à peine. Les lecteurs de son temps, eux, n'en savaient rien et lisaient le Paysan comme une jolie histoire véritable (ce qu'elle était presque entièrement). Références : Cohen, 498-499 ; Rives Childs, p. 236, n°10 ; Paul Lacroix, pp. 131-132, n°5. Très bon exemplaire en reliure d'époque, bien complet de la suite des 82 figures avec la figure 33 "L'attentat" avant modifications exigée par la censure et la figure 4 en 2 états (noir et coloriée anciennement). Rare. ‎


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‎[Binet] - ‎ ‎Nicolas-Edme Rétif de la Bretonne [Restif de la Bretone] ‎

Reference : AMO-4497

(1782)

‎Le Paysan perverti, ou les Dangers de la ville ; Histoire récente, mise au jour d'après les véritables lettres des personnages. Par N. E. Rétif de la Bretone. Imprimé A La Haye, et se trouve à Paris, chés Esprit, M. DCC. LXXVI. [1776] (i.e. 1782) 8 parties en 4 tomes reliés en 4 volumes in-12 de VII-(1)-304, 312, 304 et 293-(1) pages. 82 figures hors-texte dont 8 frontispices. SUIVI DE : Nicolas-Edme Rétif de la Bretonne [Restif de la Bretone]. [Paysanne pervertie]. Les Dangers de la Ville, ou Histoire effrayante d'Ursule, dite la Paysane-perertie. [La Paysane pervertie, ou les Dangers de la ville ; Histoire d'Ursule R**, soeur d'Edmond, le Paysan, mise au jour d'après les véritables lettres des personnages : etc. Par l'auteur du Paysan perverti.].‎

‎Imprimé à La Haie [La Haye], et se trouve à Paris chés [la d.me Veuve Duchesne, libraire], 1784 8 parties en 4 volumes in-12 de 344, 320, 320-(4) et 344-8-[clxix à ccxliv]-(10) pages. 38 figures hors-texte dont 8 frontispices. Soit un ensemble complet de 16 parties reliées en 8 volumes in-12 (17 x 10,5 cm). Reliure demi-maroquin rouge à petits coins. Reliure pastiche XVIIIe siècle (exécutée dans la première moitié du XXe siècle). Tête dorée. Tranches inégales (non rognées après reliure). Particularités de l'exemplaire : Notre exemplaire est bien complet de 120 figures hors-texte. A noter qu'une des figures pour la Paysanne a été reliée par erreur dans un des volumes du Paysan. Par ailleurs notre exemplaire contient 2 états en couleurs (aquarellés anciennement à la main) pour le Paysan ainsi que 4 états supplémentaires (3 pour le Paysan et 2 pour la Paysanne). La figure de l'attentat est ici en 2 états, avant et après la censure (jambes en l'air visibles et non visibles pour le viol de Madame Parangon). Les reliures sont en excellent état et de très bonne facture. Les dos ornés sont à l'imitation des meilleures reliures décorées de la fin du XVIIIe siècle avec petits fers dorés et pièces de titre et tomaison de maroquin citron. Le quatrième et dernier volume de la Paysanne a les premiers feuillets partiellement délavés (mouillures anciennes sans doute au moment même de l'impression des feuillets). Ce défaut a été fixé par un encollage et un lavage professionnel des feuillets concernés. Le reste des volumes est très frais. Le tirage des figures est de très bonne qualité.‎


‎Concernant Le Paysan : Quatrième édition, la plus correcte, donnée par Rétif de la Bretonne lui-même. Exemplaire bien complet de la suite de 82 figures en excellent tirage publiée courant 1781-1782. Le Paysan perverti est aujourd'hui reconnu comme l'ouvrage le plus important de Rétif de la Bretonne et il fut en son temps aussi celui qui fit le succès de son auteur. Son style et son fond en font l'un des ouvrages du XVIIIe siècle précurseurs du genre naturaliste par bien des aspects. Avec le Paysan perverti de Rétif on est très loin des marivaudages creux et autres romans sans tenue de la seconde moitié du XVIIIe siècle. Rétif insuffle à la psychologie des personnages une teneur inégalée alors. Le mode d'écriture épistolaire ajoute à l'intensité dramatique et ancre le tout dans la réalité non-romanesque. Avec ce long roman par lettres Rétif obtient la reconnaissance d'homme de lettres tant recherchée par lui depuis ses débuts en littérature en 1764 (La Famille vertueuse). La remarquable illustration renferme 82 figures gravées en taille-douce, 8 frontispices, dont quatre signés par Berthet, et 74 planches par Le Roy, le tout d'après Louis Binet sous la direction de Restif. Cette quatrième édition du Paysan, pourtant décriée par lui-même (Monsieur Nicolas), a en réalité été exécutée à Paris par lui et/ou sous ses ordres. C'est la seule édition du Paysan à posséder un errata et la seule pour laquelle le placement des figures correspond à la pagination. Cette édition s'accorde avec la Paysane pervertie publiée seulement en 1784 mais rédigée en seulement 30 jours en septembre 1780 (Monsieur Nicolas). Rétif insiste sur les difficultés qu'il rencontra pour son Paysan avec la censure. Ce sont 3 figures qu'il dut faire refaire (fig. n°8, 24 et 33. Cf. liste P. Lacroix). La figure 8 montre Edmond et Gaudet d'Arras dans un cabinet dont les murs sont recouverts de peintures obscènes (la censure obligea Rétif à faire gratter ces peintures - dans la version censurée on ne les distingue plus). La figure 24 quant à elle montre Edmond et Gaudet d'Arras en habit religieux (la censure obligea Rétif à faire revêtir Gaudet d'Arras d'un habit civil). Enfin, la figure 33 représente Madame Parangon en train de se faire trousser par Edmond (la censure obligea Rétif à supprimer les jambes "un peu trop en l'air" de ladite dame). Nous avons dans notre exemplaire la figure 33 en double, une pour chaque état censuré et non censuré. Les 2 autres figures sont ici dans l'état censuré. Le Paysan perverti rapportera à Rétif, avec les rééditions, neuf mille livres, soit une dizaine d’années de son salaire à l’imprimerie quand il y était bien payé. Le Paysan perverti a été publié pour la première fois en 1775 (sous la date de 1776, date que Rétif conservera pour toutes ses éditions du Paysan). Né au sein d’une famille nombreuse, Edmond, fils de paysan, est envoyé par ses parents à la ville dans l’espoir de "parvenir" et de faciliter ainsi l’avenir de toute la famille. Enthousiaste, l’adolescent compte bien tirer profit de toutes les opportunités qui ne manqueront pas de se présenter à lui. Mais si la ville est le lieu de tous les possibles, elle est aussi celui de tous les dangers : la beauté inaccessible de Mme Parangon, les leçons du sulfureux Gaudet, les discours des femmes trop faciles, les mirages d’un orgueil que l’on ne combat plus, les belles promesses des pensées libertines… autant d’attirantes lumières qui éblouissent le naïf Edmond, et qui, s’il n’y prend garde, pourraient bien l’aveugler…"(extrait de la présentation de l'édition du Paysan perverti donnée par Norbert Crochet, 2016). Il y a énormément de Nicolas-Edme Rétif de la Bretonne dans Edmond, pour ne pas dire tout ! Sa venue à Auxerre en tant qu'apprenti imprimeur (Edmond est apprenti peintre dans une ville qu'on ne peine pas à reconnaître pour Auxerre). Son arrivée à Paris, ses illusions et ses désillusions, etc. Tout y est, fardé, changé, un peu, beaucoup ou à peine. Les lecteurs de son temps, eux, n'en savaient rien et lisaient le Paysan comme une jolie histoire véritable (ce qu'elle était presque entièrement). Références : Cohen, 498-499 ; Rives Childs, p. 236, n°10 ; Paul Lacroix, pp. 131-132, n°5. Concernant La Paysane : Exemplaire bien complet des 38 figures d'après Binet. Exemplaire bien complet des pages additionnelles à la fin du tome IV. Ouvrage composé en 30 jours par Rétif, dans le mois de septembre 1780, pour servir de suite et de complément à son Paysan perverti paru en 1776, la Paysane pervertie connut quelques déboires avec la censure qui ne lui permit pas de voir le jour avant 1784. "C'est l'ouvrage de prédilection de l'auteur qui a beaucoup plus pensé que le Paysan perverti" (Revue des ouvrages, p. ccxxxivj). La censure exigea que les titres fussent changés (notre exemplaire). De Paysane pervertie elle devient "Dangers de la ville" seulement (de nouveaux titres et faux-titres recollés sur les premiers émis). Rétif trembla tout 1785 de voir encore sa Paysane suspendue à chaque instant. Les exemplaires s'écoulèrent cependant. Aucune autre édition de la Paysane ne vit le jour (seules 2 contrefaçons circulèrent entre 1785 et 1786). Les 38 estampes de la Paysane étaient déjà achevées au mois de juin 1783 et annoncées au public au commencement de 1784. 2 figures (qui manquent souvent) n'ont été livrées qu'après la mise en vente de l'ouvrage (elles sont bien présentes dans notre exemplaire - figures III bis et VIII bis). La Paysane pervertie a été imprimée à 3.000 exemplaires mis en vente par la Veuve Duchesne. "La Paysane approfondit les caractères qui n'étaient qu'esquissés dans le Paysan : Fanchon, Pierre, Gaudet d'Arras surtout, y sont parfaitement achevés [...] Ces deux ouvrages, qui n'en sont réellement qu'un seul, sont peut-être la plus utile production qu'on ait mise au jour depuis le commencement du siècle." (Rétif de la Bretonne, Mes ouvrages, p. 34-35). "Je n'ai jamais rencontré une nature aussi violemment sensuelle. Il est impossible de ne pas s'intéresser à la variété des personnages, des femmes surtout, qu'on voit passer sous ses yeux, et à ces nombreux tableaux caractéristiques qui peignent d'une manière si vivante les mœurs et les allures des Français de la classe populaire. Pour moi qui ai eu si peu l'occasion de penser au-dehors et d'étudier les hommes dans la vie réelle, cette œuvre a une valeur inappréciable." (Schiller). "Jamais écrivain ne posséda peut-être à un aussi haut degré que Rétif les qualités précieuses de l'imagination. " (Gérard de Nerval) Références : Paul Lacroix, Rétif de la Bretonne, pp. 224-232 ; Rive-Childs, pp. 289-291 Provenance : de la bibliothèque Bertrand Hugonnard-Roche avec ex libris contrecollé dans chacun des volumes. Rare ensemble de cet ouvrage richement illustré et toujours recherché en belle condition.‎

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‎Nicolas-Edme Rétif de la Bretonne [Restif de la Bretone]‎

Reference : AMO-3602

(1777)

‎Le Quadragénaire ou l'Age de renoncer aux passions ; Histoire utile à plus d'un lecteur. Première et seconde partie.‎

‎A Genève et se trouve à Paris, chés la Veuve Duchêne, 1777 2 parties reliées en 1 volume in-12 (17 x 10,5 cm) de 244 et 244 pages. 15 figures hors-texte. Reliure plein maroquin bleu nuit, dos à nerfs janséniste (auteur et titre dorés, millésime doré en queue), filet perlé doré sur les coupes, doublures intérieures de soie brochée à motifs fleuris, montage sur charnière de maroquin, encadrement intérieur des plats d'un double-filet doré, doubles-gardes de tissu coloré, tranches dorées Exemplaire très bien conservé dans une jolie reliure de la fin XIXe siècle (non signée). Petit manque de papier angulaire pp. 135/136 avec perte du numéro de pagination (restauration du papier au moment de la reliure). Tache dans la marge d'un feuillet. Exemplaire sans les 6 feuillets de Revue des ouvrages de l'auteur qui manquent presque toujours à la fin du volume. Edition originale et unique édition du premier ouvrage illustré de Rétif de la Bretonne. "On a prétendu faire entendre aux Agréables, qu'à l'âge de 40 ans ils doivent renoncer à leurs prétentions, et revenir de leur ivresse ; s'ils ne veulent pas que le mépris et le persiflage amère flétrissent les myrrhes et les rose dont leur front est couronné. Si le vice a pu leur faire illusion dans la jeunesse, cette illusions cesse pour le Quadragénaire ; la vertu seule, l'union respectable des époux, ayant pour base les avantages solides de la raison, l'arrangement des affaires, peuvent lui procurer un bonheur réel et durable. [...] Le Quadragénaire est par lettres. Après un court Avant-propos, qui indique le sujet de l'ouvrage, commence la correspondance d'une jeune personne raisonnable, avec un homme âgé de 40 ans, dont elle désire devenir l'épouse. Dans les premières lettres, elle laisse entrevoir modestement et peu à peu son intention : mais dès qu'elle est suffisamment connue, elle emploie tous les moyens, pour déterminer un homme sensé, timide, et qui connait trop bien son siècle, pour vouloir hasarder le bonheur de la fille d'un ami, et le sien propre, par un imprudent mariage. [...] Elise (c'est le nom de la demoiselle), en fille sensée, persiste dans le plan de conduite qu'elle s'est tracé : elle épouse le Quadragénaire, dont elle ne peut douter qu'elle ne soit adorée, et elle est heureuse avec lui, en continuant d'être raisonnable, c'est à dire en se circonscrivant dans les soins de son ménage, en fermant l'oreille et l'entrée de sa maison aux jeunes muguets, et à tout être inutile. L'ouvrage est terminé par une revue très-abrégée des différents états, dans laquelle on se propose d'éclairer les parents, sur celui qu'ils doivent préférer pour s'y choisir un gendre. [...]." (extrait de la Revue des ouvrages de l'auteur, rédigée par Rétif de la Bretonne lui-même). En réalité ce sont les amours déguisées de Rétif de la Bretonne lui-même avec Virginie qu'il nous raconte pour la première fois dans ce roman une fois de plus en grande partie autobiographique. Ses amours avec Virginie seront aussi contés dans La Malédiction paternelle, Monsieur Nicolas et Mes Inscripcions. En incorrigible coureur de jupons, Rétif essaye, par ce livre, de se convaincre d'être raisonnable arrivé 40 ans, cesser de penser qu'on peut encore se faire aimer à cet âge, sans se faire berner par la pernicieuse femina. C'est le premier livre de Rétif orné de belles illustrations. C'est la veuve Duchêne elle-même qui proposa à Rétif les services d'un jeune artiste de 24 ans, André Dutertre, élève du peintre Vien. Les gravures ont été gravées par Bacquoy et Berthet (seules deux sont signées). Rétif indiquait cet ouvrage comme épuisé dans un catalogue de ses ouvrages en 1788. Références : Rives Childs n°XVII, p. 245-246 ; Paul Lacroix (Bibliophile Jacob), n°XVIII, p. 145-147 : "ce roman singulier est très rare". Bel exemplaire relié en maroquin. ‎


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‎[Binet] - ‎ ‎Nicolas-Edme Rétif de la Bretonne [Restif de la Bretone] ‎

Reference : AMO-4495

(1788)

‎Les Nuits de Paris ou le Spectateur-Nocturne. ‎

‎à Londres, et se trouve à Paris, chés les libraires nommés en tête du Catalogue, 1788-1789. [Parties 1 à 14]. 14 parties reliées en 7 volumes in-12 (18,2 x 11,2 cm - Hauteur des feuillets : 178 mm.). 3359-(1) pages (la dernière est mal chiffrée 2359). Pagination continue (avec erreurs de pagination - complet). Reliure demi-maroquin rouge à coins, dos à nerfs orné, tête dorée, non rogné (ébarbé). Reliure signée Belz-Niédrée (vers 1865-1875). Quelques légères usures aux reliures (coins frottés parfois légèrement émoussés, plats et coupes légèrement frottés, extrémités de quelques coiffes légèrement frottées, une petite déchirure du cuir recollée au dernier volume. Intérieur des volumes frais à très frais. Très séduisant état non rogné (relié sur brochure). Quelques figures sont plus ou moins courtes de marges et certaines ont été réenmargées au moment de la reliure. Collationné complet.‎


‎Restif, Le Spectateur nocturne, trace ces 14 parties un extraordinaire tableau de Paris d'avant la Révolution. Deux autres parties seront publiées en 1791 et 1794. La quinzième partie de 1791 est rare tandi que la seizième partie de 1794 est très rare. Ces deux dernières parties qui ne se trouvent pas ici sont des descriptions virulentes de la Révolution qui valurent à son auteur, à cause de Marat en particulier, de passer devant le Comité de Police de la Commune de Paris. Pris de crainte, son libraire abandonna la vente de ce monumental ouvrage. Restif dut d'ailleurs, même en 1806 lors d'une remise en vente, le faire cartonner. L'ouvrage est illustré de 16 planches gravées que Cohen attribue à Binet, y compris la planche Le Billard qui fut rarement ajoutée et qui manque à beaucoup d'exemplaires. Nombre de ces planches représente Restif dans son curieux costume de "Spectateur nocturne", cape et grand chapeau surmonté d'un hibou. "Les Nuits de Paris sont plus qu'un recueil d'anecdotes pittoresques sur le petit peuple parisien: pour leur étrangeté poétique, le mystère qu'on devine dans les détails familiers, la bizarrerie des rencontres, la fertilité du hasard autour du promeneur toujours vigilant, toujours présent comme un Maldoror ou un Fantômas aux drames cachés dans les ténèbres, on peut les rapprocher d'oeuvres modernes inspirées par la capitale, le Spleen de Paris, le Paysan de Paris ou Nadja" (Henri Coulet, Le Roman jusqu'à la Révolution, p. 493). "Ce grand ouvrage, essentiellement parisien, a toujours été recherché, alors même que les oeuvres de Restif étaient encore décriées, négligées et presque inconnues de notre génération," écrit Paul Lacroix en 1875, ajoutant: "c'est, en effet, un livre unique qui représente la physionomie morale de Paris vers la fin du dix-huitième siècle" (Bibliographie de Restif de La Bretonne, p. 299). "Ce vaste ouvrage de plus de 3000 pages, 16 parties et 8 volumes prend la forme d’un recueil de notes d’un « Hibou-Spectateur » qui parcourt la ville, un Paris urbain, nocturne, contrasté juste avant la chute de la Monarchie. Le narrateur se fait observateur et conteur aussi tant les tableaux se teintent de pittoresque et de picaresque : ces écrits seront étudiés de près par les historiens du siècle suivant comme autant d’instantanés et de traces d’une période très particulière où les classes sociales se mêlent et où la misère règne. Les femmes y occupent une place singulière par les dominations et les outrages qu’elles subissent. Le fil narratif du volume suit la logique de scènes parfois juxtaposées ayant pour lien l’unité du regard porté et du récit composé. Le tableau d’ensemble reste sombre, « misérabiliste » déploreront des contemporains, annonçant par certains côtés Balzac, Flaubert ou Zola : différence majeure, les tableaux esquissés sont collectifs et relèvent d’une approche presque sociologique quand les écrivains du XIXe siècle choisiront d’imaginer des héros et héroïnes dont les parcours se détachent de cette toile de fond sociale." (Bnf, les Essentiels, Les Nuits de Paris, en ligne). Références : Rives Childs, Restif de la Bretonne, 303-306 ; Cohen, col. 882-883 ; Paul Lacroix, Bibliographie des ouvrages de Restif de la Bretonne, pp. 258-301. Bel exemplaire, grand de marges, de ce livre important relié au plein moment de la Rétivomanie (1870-1875).‎

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‎Nicolas-Edme Rétif de la Bretonne [Restif de la Bretone]. ‎

Reference : AMO-3872

(1787)

‎Les Parisiennes, ou XL Caractères généraux pris dans les Moeurs actuelles, propres à servir à l'instruction des Personnages du Sexe : Tirés des Mémoires du nouveau Lycée des moeurs. I. Volume : Les Jeunes filles et les filles à marier. II. Volume : Les Nouvelles Mariées : Les Mariées depuis 3 ans. III. Volume : Les Épouses à imiter - à fuir. IV. Volume : Les Jeunes Mères et Mères de Grands enfants. ‎

‎A Neufchâtel, et se trouve à Paris, chés Guillot, 1787 4 volumes in-12 (17 x 10,5 cm) de 300, 388, 392 et 380-(4) pages. 20 estampes hors-texte (probablement en grande partie d'après les dessins de Binet sur les directives précises de Rétif lui-même). Reliure strictement de l'époque plein veau porphyre, dos lisses ornés aux petits fers dorés (lyres), pièces de titre et tomaison de maroquin vert, tranches marbrées, doublures et gardes de papier marbré. Quelques anciennes et assez habiles restaurations aux reliures (extrémités de coiffes et coins). Reliures solides et décoratives. Intérieur assez frais malgré quelques rousseurs et salissures. Collationné complet. Les estampes sont d'un beau tirage. Édition originale. "Les vingt gravures numérotées, mais sans légendes, dont l'ouvrage est orné, sont anonymes ; on n'y reconnaît pas le crayon de Binet. On peut croire aussi qu'elles ont été gravées par un artiste bien inférieur à Berthet et à Le Roy. Cependant elles sont très-singulières ; elles offrent des têtes de femmes si variées et si piquantes, qu'on peut les prendre pour des portraits. Il faut en attribuer la composition au caprice de Restif, qui, sans savoir dessiner, faisait exécuter ses esquisses ou ses données par les dessinateurs qu'il employait. M. Monselet remarque, dans cette dernière figure qui représente le Jugement de Paris, que « Vénus s'y montre nue, avec une paire de lias et des jarretières, mais elle est en grande coiffure poudrée »." (Lacroix) "L'Avant-propos des Parisiennes expose l'origine de l'ouvrage. On agitait devant une mère de famille la question de savoir si les femmes devaient être instruites et même savantes : tout le monde fut pour l'affirmative, excepté la mère de famille : « Si l'on voulait m'en croire, dit-elle, les femmes ne sauraient que la morale, si ce n'est un peu de musique. La raison que j'en donne, c'est que la frivolité la plus ridicule et même la plus coupable est moins nuisible aux femmes que la science. » Là-dessus, on convient de créer un Musée, un Lycée, dans lequel il n'y aura que des femmes, et où l'on ne parlera que morale. Les huit dames qui composent ce Lycée s'engagent à raconter tous les mois deux histoires ayant pour base un caractère de femme. Les séances commencent le 30 novembre 1785 et durent jusqu'au printemps. La première séance est consacrée à la rédaction des statuts du Lycée des Mœurs. Les anecdotes, que chaque dame raconte à son tour, sont entremêlées de discours moraux. [...] L'ouvrage, comprenant 40 caractères, avec 8 discours, finit à la page 308 du tome IV. La présidente du Lycée des Mœurs propose alors de remplacer les séances par la lecture de bons livres de morale tendant au même but. On devine que Restif n'a pas perdu l'occasion de proposer, pour ces lectures choisies, quelques-uns de ses livres, les plus décents du moins. « Telle est aujourd'hui la matière des séances du Lycée des Mœurs, très-supérieur à tous ces Lycées frivoles, où les hommes et les femmes vont perdre leur temps à entendre d'inutiles discours, qui font, de leurs auditeurs dans les deux sexes, des superficiels orgueilleux, au lieu de superficiels sans conséquence, qu'ils étaient auparavant. ». " (Lacroix) « M'étant aperçu que je n'avais pas encore donné aux femmes, dans les quatre volumes précédents [les Françaises) , tous les préceptes pratiques nécessaires, je composai ceux-ci, dans lesquels j'enseigne aux femmes les moyens de conserver le goût des hommes, par leur caractère et leur propreté; pour cet article-ci, je leur mets le doigt dessus, en leur disant : Lavez-vous, comme une musulmane. Je leur recommanderai volontiers de s'abluer, après chaque déjection, grosse ou menue, et je le fais d'une manière couverte. Ces quatre volumes, tant au moral qu'au physique, sont réellement un livre classique pour les personnes du sexe. » (Rétif, Monsieur Nicolas) Rétif était très fier de ses Parisiennes, il écrit : « Ce sont ici les Caractères, au nombre de 42, mis en action, avec 22 nuances, qui les portent à 64. Jamais on n'avait encore donné aux femmes des conseils aussi clairs, aussi adaptés aux épouses, aussi faits pour les femmes de notre âge, qui ont oublié tout ce qui convient à leur sexe, pour ne s'occuper que de ce qui convient au nôtre. Cet ouvrage est un chef-d'oeuvre. Aussi M. Butel-Dumont, homme très sévère, disait-il que, s'il était ministre, il en ferait réimprimer 50 mille pour les faire distribuer par tout le royaume, afin d'y rétablir les bonnes mœurs. » (in Les Contemporaines, à la fin du tome XXIV, seconde édition). "M. Henri Cohen supposait que les vingt gravures numérotées sans légendes, et non signées, furent "probablement de Binet". Or les renseignements que Mes Inscripcions nous fournissent à ce propos prouvent que non seulement Binet fit quelques dessins des Parisiennes, mais aussi Richomme, graveur en taille-douce, Aze et Berthet" (Rives-Childs) "c'est un des meilleurs ouvrages de Restif" selon Cubières-Palmézeaux Cet ouvrage de Rétif est devenu très rare ; il ne fut jamais réimprimé ni contrefait. Références : Lacroix, Rétif de la Bretonne, pp. 247-250 ; ouvrage coté 300 francs en maroquin de Chambolle-Duru (XIXe s.) chez le libraire Auguste Fontaine (1875) ; Rives-Childs, Bibliographie des ouvrages de Rétif de la Bretonne, 302. Bel exemplaire en condition d'époque. ‎


Librairie L'amour qui bouquine - Alise-Sainte-Reine

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‎NICOLAS, Mre. Augustin (Conseiller du Roy, et Maistre des Requestes ordinaire de son Hostel au Parlement de la Franche-Comté de Bourgogne)‎

Reference : 109975

(1682)

‎Si la torture est un moyen seur à verifier les crimes secrets; dissertation morale et juridique, par laquelle il est amplement traitté des Abus qui se commettent par tout en l'Instruction des Procés Criminels, & particulierement en la recherche du Sortilege. Ouvrage necessaire à tous Juges, tant Souverains que Subalternes, et à tous Avocats consultans et patrocinans‎

‎ 1682 A Amsterdam, Chez Abraham Wolfgang - 1682 - In-12 (9,5 x 15cm environ), reliure pleine peau brune, 5 nerfs, filts, fleurons et pièce de titre doré au dos, tranches rouges - 224 pages + Table des matières - Quelqus bandeaux, lettrines et cul-de-lampe‎


‎Bon état malgré cuir légèrement érodé et éraflé, coins écrasé - Un coup porté sur la tranche latérale du premier plat - Rousseurs éparses et quelques pages ternies ‎

Phone number : 04 78 38 32 46

EUR1,100.00 (€1,100.00 )

‎NICOLE Pierre‎

Reference : 95100

‎Instructions théologiques et morales sur l'oraison dominicale, la salutation angélique, la Sainte Messe, et les autres prières de l'Eglise, par feu Monsieur Nicole.‎

‎Paris, Chez Charles Osmont, 1718. "9 x 16, 12-356-7 pages, bandeaux, lettrines et culs-de-lampe, reliure d'époque dos cuir à 5 nerfs, dos : 1 pièce de titre et 5 caissons ornés de motifs floraux, chants décorés, tranches mouchetées, pages de garde papier marbré, bon état (reliure état d'usage; 1 ex-libris a été arraché au 2e plat)."‎


Librairie Ausone - Bruxelles

Phone number : 32 (0)2 410 33 27

EUR30.00 (€30.00 )

‎NICOLE Pierre.‎

Reference : (LCPCREL-0004)

(1669)

‎LA PERPETUITE DE LA FOY DE L'EGLISE CATHOLIQUE TOUCHANT L'EUCHARESTIE, DEFFENDUE CONTRE LE LIVRE DU SIEVR CLAVDE, MINISTRE DE CHARENTON.‎

‎(Un superbe exemplaire conservé dans une reliure en maroquin rouge à la Duseuil du temps, décoré aux fleurs de lys, probablement destiné à un personnage de la Cour ou du Haut Clergé) NICOLE Pierre. (Chartres 1625 - Paris, 1695) "LA PERPETUITE DE LA FOY DE L'EGLISE CATHOLIQUE TOUCHANT L'EUCHARESTIE, DEFFENDUE CONTRE LE LIVRE DU SIEVR CLAVDE, MINISTRE DE CHARENTON". 1669, Paris, C. Savreux. 3 parties en 1 vol. fort in-4° (264x200 mm) (dimensions pages 253x181 mm) (38) ff. (titre, dédicace, errata, approbations, privilège et préface), 970 pp.; 172 pp.; 86 pp., (6) ff. (tables). Reliure de l'époque en maroquin rouge avec encadrement à la Duseuil. Dos à cinq nerfs avec décor de semis de fleurs de lys doré dans les compartiments; titre en lettres dorées. Coupes ornées et roulette intérieure dorée. Tranches dorées. Papier des gardes décoré. Edition Originale, rare, contenant les trois premières parties, formant un ensemble complet, de l'un des ouvrages principaux de Pierre Nicole. La fin de cet ouvrage fut l'oeuvre d'Eusèbe Renaudot et parut 44 ans plus tard, en 1711 et 1713. Superbe exemplaire, très probablement déstiné à un membre de la Cour ou du haut Clergé, dans une séduisante reliure en maroquin rouge à la Duseuil de l'époque, avec un élégant décor à semis de fleurs de lys sur le dos. Infimes frottements à la reliure et aux mors; trois petits trous de vers aux mors; très petite restauration de papier à l'angle intérieur de la marge supérieure blanche de la page de titre et, sur la même page, une autre petite restauration d'un ancien trou, avec reprise de cinq lettres, sur l'adresse de l'imprimeur. "Pierre Nicole naquit à Chartres où son père, fort lettré, était juge à la Chambre Episcopale. Une santé chétive ne put entraver son ardeur à l'étude. Latiniste consommé, Nicole, qui avait deux tantes religeuses à Port-Royal, se rendit, âgé de 17 ans, à Paris pour se préparer à la prêtrise, mais il ne devait point dépasser les degrés de clerc tonsuré et de bachelier en théologie. Devenu secrétaire, puis l'ami du Grand Arnauld, son destin de professeur, de controversiste et de moraliste se confond avec celui des messieurs de Port-Royal. Son oeuvre sera toute consacrée désormais à la cause janséniste, à ses querelles, à ses polémiques, qui entraîneront au combat le plus pacifique des hommes. Le jansénisme de Nicole est d'ailleurs essentiellement "un jansénisme modéré, non cyranien, parallèle au thomisme" dont la modération même lui valut plus d'un ennui, jusque dans le clan port-royaliste. Ce qui distingue Nicole - en effet - malgré le recours d'une plume parfois acérée - c'est cette tendance où le portait son sens chrétien, comme aussi une modération naturelle, à mitiger le jansénisme. De M.me de Sévigné à Henri Bramons, son profond pessimisme imprégné de douceur chrétienne et le regard si aigu qu'il porte sur les replis insoupçonnés du moi où se terre l'amour-propre, ont trouvé des admirateurs". "Ses oeuvres font de Nicole, dans ses meilleurs pages, un maître de civilité chrétienne dont la réflection suivante donne assez le ton: "L'homme veut se voir parce qu'il est vain. Il évite de se voir parce que, étant vain, il ne peut souffrit la vue de ses défauts et de ses misères". Au cours de ses 8 dernières années, Nicole, sans jamais cesser d'écrire, put connaître enfin cette tranquillité à laquelle il aspirait. Sa correspondance (3 volumes) a été publiée au XVIIIe siècle par son biographe, l'abbé Goujet". (H. Le Breton Grandmaison) Provenance: Etiquette de rangement en papier collé sur le titre. Un cachet humide de bibliothèque jésuite et trois cachets (sur le titre et la page de garde) de bibliothèque de Pères Franciscains. On a retrouvé un seul autre exemplaire, en reliure en maroquin à la Duseuil presque identique (seulement plus petites les fleurs de lys du semis doré au dos), passé sur le marché il y a treize ans (voir Librairie Sourget, cat. XXXIV/2007 n. 39, 13.000,00 euros). (LCPCREL-0004) (7.000,00 Euros) (Tous les livres provenant d'Italie possèdent la licence d'exportation (Attestato di Libera Circolazione) du Ministero dei Beni e Attività Culturali) ‎


‎(Un superbe exemplaire conservé dans une reliure en maroquin rouge à la Duseuil du temps, décoré aux fleurs de lys, probablement destiné à un personnage de la Cour ou du Haut Clergé) (www.cepays-ci.com)‎

Librairie de Ce Pays-ci - Verona (Vr)

Phone number : +39 334 1944478

EUR7,000.00 (€7,000.00 )

‎NICOL Max (Abbé)‎

Reference : 20228

(1877)

‎SAINTE-ANNE D'AURAY, HISTOIRE DU PELERINAGE. Par l'Abbé Max. Nicol professeur au Petit-Séminaire de Sainte-Anne.‎

‎Sainte-Anne d'Auray Librairie du Pèlerinage 1877 in-8 demi-chagrin un volume, reliure demi-chagrin rouge in-octavo Editeur (binding half shagreen in-8 Editor)(16,5 x 24 cm), dos 5 nerfs (spine with raised bands), décorations or et à froid (gilt and blind stamping decorations), titre frappé or (gilt title) avec filets or, roulette or en place des nerfs (nerfs frottés avec léger manque de dorure), filet à froid de part et d'autre des nerfs, double filet or en tête et en pied, entre nerfs à fleuron central "Hermine" or dans un encadrement d'un triple filet or avec rinceaux or aux angles, plats décorés or et à froid, percale rouge granitée aux plats (cover with red percale) avec plaque spéciale Editeur "aux lettres A et S enchevètrées" or surmontées d'une couronne or pour le 1er plat et à froid pour le second plat dans un encadrement à triple filet à froid (plaque spéciale editeur), toutes tranches lisses dorées (gilt edges), orné d'une gravure en noir en frontispice sous serpente + 8 gravures hors-texte en noir (dont une planche double lithographiée en noir) + 3 gravures in-texte en noir, rousseurs habituelles, (XII + 336 + 1 p. de tables) pages, 1877 à Sainte-Anne d'Auray Librairie du Pèlerinage ; Société Générale de Librairie Catholique ; Paris, Victor Palmé, Bruxelles, G. Lebrocquy Editeurs,‎


‎Au Sommaire : La Statue - La Chapelle - La Basilique - Les Faveurs......... Sainte-Anne d'Auray (Morbihan) est le premier lieu de pèlerinage breton, où sainte Anne, la grand-mère de Jésus, apparut à un laboureur, Yvon Nicolazic.........Rare Exemplaire Editeur.....en Bon état malgré le défaut signalé (good condition in spite of the defect indicated). bon état ‎

Phone number : 06 81 28 61 70

EUR160.00 (€160.00 )

‎NIERITZ Gustave‎

Reference : 99236

‎Les émigrants, narration pour les enfants et leurs amis.‎

‎Paris, Belin-Leprieur et Morizot, s.d. (ca 1850). "13 x 19, 260 pp., reliure d'édition pleine percaline bleue, dos et plats ornés d'un riche décor doré, 3 tranches dorées, bon état (rousseurs; petite déchirure sans manque de texte à la dernière page)"‎


‎Illustrations à deux teintes par Derancourt.‎

Librairie Ausone - Bruxelles

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EUR25.00 (€25.00 )

‎NISARD, D(ésiré) (1806-1888):‎

Reference : 13510aaf

‎Histoire de la littérature française ancienne et moderne.‎

‎Bruxelles, Hauman, Cattoir, 1837, pt. in-8°, IV + 245 p., quelques très légères rousseurs, avec signet, très beau cartonnage en papier marbré caillouté agathe gris-vert, dos sobrement doré, pièce de titre en maroquin noir, tranches jaspées, très bon exemplaire.‎


‎Bonne édition bruxelloise dans un très joli cartonnage romantique du classique, au XIXe siècle, de l'histoire littéraire française. Quérard -. Hoefer NBG XXXVIII/94. Image disp.‎

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(SLACES, NVVA)

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CHF45.00 (€46.06 )

‎Nivers (Guillaume Gabriel ; 1617-1701 ?) : [Reliure de Deuil]‎

Reference : 21655

(1723)

‎Passiones D.N.J.C. cum benedictione cerei paschalis, quarum modulatio correcta et concinnata. ‎

‎Paris, Jean-Baptiste-Christophe Ballard, 1723 ; relié ensuite, du même auteur : Lamentationes Jeremiae prophetae, quarum modulatio correcta et concinnata. (même éditeur et même date).Soit deux ouvrages reliés en un volume in-quarto, reliure de deuil en veau brun, fer des instruments de la Passion poussés à froid au centre des plats, fer à la tête de mort et tibias croisés poussés à froid dans les coins et sur les caissons du dos (reliure de l’époque) ; [4], 122 pp., [1] f. de Privilège ; [2] Titre et Privilège, 22 pp.‎


‎Deuxième édition pour le premier ouvrage et troisième pour le second qui ont été très logiquement reliés ensemble. Ex-libris autographe “usui fratris augustiniani Antonii Augier Conventus Graffensis”. Belle impression de ces chants grégoriens. Reliure légèrement frottée, trace de brûlure par acide au coin supérieur du second plat, petite usure à deux coins, sans gravité, bel exemplaire dans l’ensemble. ‎

Librairie Ancienne Clagahé - Saint Symphorien d’Ozon
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Phone number : 06 60 22 21 35

EUR1,500.00 (€1,500.00 )

‎NIZEROLLES R.M (de)‎

Reference : 6887

‎Les voyages aériens d’un petit parisien à travers le monde ‎

‎Fort in 4 en reliure d’éditeur pleine toile orangée façon chagrin.Titre au dos orné d’une hélice et d’une fris décorative.Premier plat illustré avec titre.Réunion de la collection complète en 100 livraisons ou fascicules de 16 pages,avec les couvertures illustrées,texte sur 2 colonnes, illustrations hors-texte et couvertures de HOUY.Ferenczi éditeur sans date(1935)très bon état ‎


Charbonnel - Bar le Duc

Phone number : 03 29 79 40 63

EUR120.00 (€120.00 )

‎NOAILLES (Anna de, comtesse)‎

Reference : 16226

‎L'Ombre des jours‎

‎ Paris, Calmann-Levy, s.d.[1903]. In-12, 182 pp., maroquin vert de Paul Vié, triple filet doré en encadrement sur les plats, dos à nerfs orné de caissons dorés, auteur et titre dorés au dos, tranches dorées, dentelle intérieure dorée, couverture conservée (dos insolé, rousseur marginale, petite restauration du second plat de couverture). ‎


‎Édition originale de cet ouvrage, parfaitement établie dans une reliure de Paul Vié. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve. ‎

Phone number : 09 78 81 38 22

EUR200.00 (€200.00 )

‎NOAILLES (Anna-Elisabeth, Comtesse de).‎

Reference : 26598

(1920)

‎Les Vivants et les morts.‎

‎ Paris, Arthème Fayard et Cie, 1913. Un vol. au format in-12 (188 x 123 mm) de 352 pp. Reliure de l'époque de demi-maroquin olive à coins, filets dorés portés sur les plats, dos à nerfs orné de filets gras à froid, titre doré, tête dorée, couvertures et dos conservés.‎


‎ Edition originale ; dépourvue de toute mention d'édition. Exemplaire - qui a conservé ses couvertures papier originelles - revêtu d'une jolie reliure du temps de demi-maroquin. Anna de Noailles est une des poétesses françaises les plus flamboyantes de la Belle Époque. Surnommée «la divine Noailles», «la petite déesse impétueuse», la «femme-mage», elle a connu une consécration unique pour une femme de son temps. Composé à la suite d'un deuil, Les Vivants et les morts - qui peut être regardé tel le chef d'oeuvre de l'auteur - marque ce qui deviendra le thème prédominant au coeur de l'oeuvre de la poétesse : la mort. Malade, torturée par l'idée du néant, isolée, Anna de Noailles s'éloigne alors peu à peu du lyrisme charnel et de l'exotisme qui faisaient le charme de ses premières pièces. C'est ainsi que dans Les Vivants et les Morts et L'Honneur de souffrir, elle dit combien les joies terrestres sont éphémères, sa détresse se modulant concomitamment alors en de mélancoliques regrets. Son lyrisme devient grave et plein d'amertume, cependant que sa poésie, de plus en plus abstraite et détachée du monde, atteint une sorte de résignation où, comme l'indique son dernier titre, la douleur elle-même transcende l'inquiétude de la mort. Dos légèrement bruni présentant en outre quelques frottements. Angles élimés. Frottements affectant les mors. Nonobstant, très belle condition. ‎

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‎NOAILLES, Anne Elisabeth, comtesse de‎

Reference : 15825

‎La Domination, roman / comtesse Mathieu de Noailles‎

‎ Calmann Lévy, éditeur Paris "sans date [1905], in-16, 307p. Couverture jaune imprimée (3F50). :: Edition originale commerce. Cachet de la censure d'Alexandria ""Press Censor"". :: Reliure signée de René Kieffer, avec son fer et son timbre, janséniste, plein chagrin olive, 5 nerfs, double filets et fleurons de coins à l'intérieur des plats, tête dorée, couvertures et dos conservés. Rousseurs." ‎


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‎NOAILLES (Comtesse de)‎

Reference : 000784

(1918)

‎Le Coeur innombrable‎

‎ Paris Pelletan 1918 ‎


‎In-8 (213 x 163 mm), veau glacé porphyre, dos à quatre nerfs, doublures et gardes de tissu vert, encadrement intérieur de filets et pointillés, tête dorée, tranches dorées sur témoin, couverture et dos conservés (reliure signée Ch. Meunier, 1923). Orné d'un portrait de l'auteur, de bandeaux et de culs de lampe dessinés et gravés par Jules-Léon Perrichon. Tirage limité à 62 exemplaires numérotés ; un des 35 sur papier de Chine (N° 42). Précieux exemplaire enrichi d'une page autographe signée de la Comtesse de Noailles, contenant quatre lignes de vers, qui ont été reproduits en fac simile dans l'ouvrage de Jean de Gourmont, "Les Muses d'aujourd'hui". Premier recueil de l'auteur, "Le Cur innombrable" fut un événement littéraire à sa publication en 1901. Très bel ouvrage (malgré le dos très légèrement passé, quelques frottements sur les coiffes, les nerfs et les coins). // Octavo (213 x 163 mm), porphyre glazed calf, spine raised on four bands, green cloth linings and endpapers, fillets and dotted line border inside, top edge gilt, others gilt over support, soft cover and spine preserved (binding signed Ch. Meunier, 1923). Illustrated with a portrait of the author, headings vignettes and culs-de-lampe drawn and engraved by Jules-Léon Perrichon. Limited printing of 62 numbered copies ; one of the 35 China paper (Nr 42). Enriched with an autograph signed leaf with four lines of verse by the author. These lines were reproducted in facsimile in the book of Jean de Gourmont, "Les Muses d'aujourd'hui". First of the author's poems collection, "Le Cur innombrable" was a literary event when published in 1901. Very fine copy (despite spine slightly faded, some rubbings on top and bottom of spine, on raised bands and corners). ‎

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