‎La laine des moutons. Le roi, la reine et le petit prince‎

‎Callicéphale (12/2022)‎

‎LIVRE A L’ETAT DE NEUF. EXPEDIE SOUS 3 JOURS OUVRES. NUMERO DE SUIVI COMMUNIQUE AVANT ENVOI, EMBALLAGE RENFORCE. EAN:9782369630968‎

‎15 HISTOIRES D'AMITIE‎

‎GAUTIER - LANGUEREAU. 1989. In-8. Relié. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 248 pages - Nombreuses illustrations de Jacques Pecnard et François Batet en noir et blanc hors texte. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française‎

‎ Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française‎

‎15 histoires d'amitié Collection série 15‎

‎Gautier-Languereau. 1972. In-8. Relié. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 252 pages augmentées de quelques illustrations en noir et blanc hors texte.. . . . Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle‎

‎Collection série 15. Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle‎

‎Adieu, mes quinze ans...‎

‎G.P Collection Super 1000, N°2.. 1963. In-8. Cartonnage d'éditeurs. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 251 pages. Jaquette en plastique transparent. Illustrations une couleur de Daniel Dupuis.. . . . Classification Dewey : 843.0692-Livres d'enfants‎

‎ Classification Dewey : 843.0692-Livres d'enfants‎

‎Adieu, mes quinze ans.‎

‎G.P. Collection Spirale N°330.. 1970. In-12. Cartonnage d'éditeurs. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 251 pages, illustrations en noir & blanc et en couleurs de Daniel Dupuy.. . . . Classification Dewey : 843.0692-Livres d'enfants‎

‎ Classification Dewey : 843.0692-Livres d'enfants‎

‎Adieu mes quinze ans ... Collection Super 1000‎

‎Société nouvelle des éditions G.P.. Octobre 1963. In-8. Relié toilé. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 251 pages augmentées de quelques illustrations en couleurs dans texte.. . . . Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle‎

‎Collection Super 1000. Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle‎

‎LE CHEMIN DES CROIX 1914-1918.‎

‎TALLANDIER JULES. 1930. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos frotté, Intérieur frais. XXVII + 368 pages - mors fendus au niveau des coiffes.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française‎

‎PREFACE DE GEORGES GIRARD Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française‎

‎Le Chemin des Croix 1914-1918. Préface de Georges Girard‎

‎Paris, Tallandier, 1930 in-12, XXVII-368 pp., demi-percaline verte à coins, couverture conservée (reliure de l'époque).‎

‎"Chef de bataillon au 107e R.I., le colonel Campagne vécut avec ses hommes les combats de la Marne, la Champagne, la Lorraine, l'Artois, Verdun et la Somme, avant de se voir confier en 1916 le commandement du 78e R.I. qu'il mènera jusqu'à la fin de la guerre sur le front d'Italie. Il raconte cette épopée dans "Le Chemin des Croix" (1930). Son témoignage est exceptionnel car si d'autres chefs d'unité ont écrit leurs souvenirs, peu l'ont fait en parlant si bien et avec tant de respect de ses hommes, qui lui rendirent leur affection." LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎[Blessure du Général de Wrede à Hanau]‎

‎(Hanau), (1813-1814) 40 x 55,5 cm, Gouache sur papier contrecollée, cadre de bois. ‎

‎Poignant témoignage partisan de la Campagne d'Allemagne en 1813, dans le style des gouaches du XVIIIe.Le peintre, sans doute autrichien ou bavarois, évoque l'affrontement, après la bataille de Leipzig, entre les troupes de Napoléon et les troupes de la sixième coalition. 43 000 Bavarois et Autrichiens commandés par le général de Wrede avancent au nord du Danube. Ils atteignent Hanau, dans le Grand-Duché de Francfort, bloquant l'itinéraire de Napoléon. Croyant que le gros de l'armée française fait route plus au nord, Wrede pense faire face à seulement 20.000 hommes et déploie ses troupes le long de la Kinzig dont la porte d'Hanau est le seul pont - on en aperçoit l'ouvrage en arrière plan de la scène. Malgré la résistance la supériorité française affaiblit son armée et le 31 octobre, dans l'après-midi, un tireur embusqué vise et blesse de Wrede. La blessure du chef de l'armée bavaroise va décapiter les forces austro-bavaroises et assurer la victoire aux français. Les pertes de l'armée seront importantes dont de nombreux officiers supérieurs. Les princes Œttingen, dont le gendre du général de Wrede y mourront.Contrastants avec la vivacité des uniformes, les couleurs fines de la gouache autorise des nuances d'émotions et laisse percevoir dans la blancheur cadavérique choisie pour le général blessé la peur et le boulversement.Éléments symboliques et ostentatoires de la composition, le drapeau blanc couronné de l'armée bavaroise et l'aigle bicéphale sur le drapeau jaune de l'armée autrichienne encadrent les troupes (on aperçoit les russes sur le coté gauche). Alors que le Bulletin français mentionne des drapeaux pris pendant Hanau, et envoyés à Paris avec ceux pris aux batailles de Wachau et Leipzig, les autrichiens et bavarois ont toujours prétendu n'avoir perdu aucun drapeau ou étendard pendant la bataille. La vérité n'a semble-t-il jamais pu être établie. Il n'y eu en fait aucun trophée réel pour les deux armées tant les pertes humaines et les conséquences stratégiques furent lourdes des deux cotés.Ainsi, bien qu'Horace Vernet en fit le sujet d'une de ses toiles, aujourd'hui à la National Gallery de Londres, on peut presque parler de thème plus anecdotique dans l'iconographie française pour la victoire d'Hanau. Mais celui-ci suggère aussi une faible occurence...Notre gouache possède néanmoins un pendant, sans doute réalisée par le même peintre tant elles sont similaires et représente Hanau au début de la bataille. Elle est détenue par la petite ville de Karlstein, au bord de Hanau. Ce peintre était probablement un habitant de la ville elle-même car il ne semble pas reprendre les canons de la gouache militaire tout en traitant le sujet sous l'angle de l'anecdote et de l'exaltation. De plus la ville est précisement décrite en flamme et pillée au second plan.Lefebvre de Bhaine, La Campagne de France. Tulard, 863. ‎

‎L.A.S‎

‎Guntersbrum, 11 avril 1793 , 2 pp. in-folio. ‎

‎Lettre d’échange de soldats entre les différentes garnisons. ‎

‎Général de la Révolution et de l’Empire qui se signala dans la défense de Mayence (1747-1833) Lettre signée au ministre de la guerre (Clarke, duc de Feltre) Au quartier général de Mayence, le 18 novembre 1813. 1 p. 1⁄2 in-folio.‎

‎Très belle lettre sur la défense de Mayence en 1813, un « boulevard de l’Empire français sur la ligne du Nord ». Il lui accuse réception de sa lettre du 14, concernant « les mesures vigoureuses qu’a pris S. M l’Empereur depuis son retour à Paris ». L’importance de sa position, « l’exhorte à concourir à leur exécution » surtout que « l’ennemi à ses postes avancés à une demie-lieue de Cassel ». Il lui assure que rien ne ralentira son « zèle » pour le bien de son service et lui rappelle « qu’ayant soutenu le siège en 1793 et ayant été chargé du blocus en 1795, en qualité de commandant en chef de l’armée réunie sous Mayence » il saura agir. « l’ennemi usera ses forces et ses moyens devant Mayence avant de pouvoir concevoir l’espoir de s’emparer de ce boulevard de l’empire français sur la ligne du Nord.... ».‎

‎Précis historique et militaire des opérations de la Grande-Armée et de l'Armée d'Italie contre la Troisième coalition, ou Recueil des bulletins officiels, suivi du Traité de paix conclu entre la France et l'Autriche, et signé à Presbourg le 26 décembre 1805 (5 nivôse an 14)‎

‎Paris, Cordier et Legras, 1806 in-8, titre, ij pp., 188 pp., basane fauve racinée, dos lisse orné de semis géométrqiues dorés, pièce de titre brique, tranches citron (reliure de l'époque).‎

‎Réunit les 37 bulletins de la Grande Armée (4 octobre - 26 décembre 1805) et les 9 bulletins de l'Armée d'Italie (18 octobre - 27 novembre 1805).Pas dans Kircheisen ni dans Davois.Bel exemplaire. ‎

‎Préfecture du Vaucluse. Bulletins de l'armée d'Allemagne‎

‎Avignon, Imprimerie de Seguin frères, 1809 in-8, 110 pp., un f. vierge, pp. 111-214, demi-basane fauve granitée, dos lisse orné de guirlandes dorées, pièce de titre brique, tranches jaunes (reliure de l'époque).‎

‎Une des très nombreuses éditions provinciales de ce recueil de bulletins pour la Guerre de la Cinquième coalition. Réunit les 30 bulletins du 24 avril au 30 juillet 1809, ainsi que le Traité de Schönbrunn du 14 octobre 1809. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎Rapport de la commission créée par l'ordonnance royale du 30 juin 1824 pour recueillir des documens sur les dépenses de la Guerre d'Espagne‎

‎Paris, Imprimerie Royale, 1824 fort vol. in-4, LI-[3]-630 pp., broché sous couverture d'attente de papier crème. Manque de papier sur la première couverture, des mouillures parfois importantes. ‎

‎Très rare : premier volume seul (sur cinq parus de 1824 à 1825) : l'expédition d'Espagne de 1823, destinée à rétablir dans ses droits absolus Ferdinand VII n'avait pas seulement été critiquée pour des raisons politiques par les libéraux ; elle avait aussi suscité des interrogations sur la gestion des fonds alloués à la campagne elle-même, puis au maintien sur place d'un corps expéditionnaire de 45000 hommes jusqu'en 1828.Palau, 248166. Absent de Del Burgo, Bibliografia del siglo XIX. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎Rapports non signés entre le 18 mars et le 27 mars (1814)‎

‎1814 , 15 pages in-folio. ‎

‎Il s’agit de copies de 7 « Dispositions » qui donne les indications pour la disposition des troupes pour le lendemain.Elles sont envoyées depuis Arcis-sur-Aube, Pougy, Vitry, Coulommiers. En voici quelques extraits :« Le 5ème Corps se retirera cette nuit sur la rive gauche de l’Aube, défendra cette rivière jusqu’à cette place, et marchera demain à Pougy ». « Le quartier général se transportera le 19 à Pougy, le 20 à Bar-sur-Aube ». « Le prince Royal de Wurtemberg conduira les pontons à Bar-sur-Aube » (18 mars).« Depuis les rapports du général Maison, l’ennemi a passé l’Aube à Plancy, il est avancé jusqu’à Reges (Rheges). Sa force sur la rive gauche, et la direction qu’il a pris ne sont pas encore bien connues faute de rapports ». 19 mars.« Le 9ème Corps assurera le poste d’Arcis afin que l’ennemi n’y passe pas ». « Le 3ème Corps occupera Troyes jusqu’à ce que l’ennemi menace ce point mis prendra avec le gros la position de Vandœuvres et de Moustier ». « Le quartier général va à Brienne » (19 mars).« Le 5ème Corps d’armée avance sur la route de Vitry, et prendra la position sur les hauteurs en deça de la maison des Perdes. Son avant garde poussera aussi loin que possible du côté de Vitry, reconnoitra les mouvemens de l’ennemi en couvrant son flanc gauche ». « Tous les mouvemens doivent commencer à 9 heures du matin afin que les troupes puissent se nourrir avant ». 23 mars.« L’armée marche demain à Ferre-Champenoise… La marche aura lieu dans l’ordre suivant… »« Les bagages du quartier général doivent partir à 9 heures ». 24 mars.« La Cavalerie de l’avant-garde sous le Prince Royal se dirige sur Crécy, et menace la gauche de l’ennemi pour l’empêcher de gagner la route de Melun »« La cavalerie de la Garde couvre le flanc de toutes les colonnes ». « Le quartier général est à Coulommiers ». 26 mars.« Le 6ème corps marche avec la Cavalerie sur la grande route de Lagny, jusqu’à Poully, de là à droite du côté de Meaux à Nanteuil, et attend là les dispositions ultérieures ».« Le quartier général va à Quincy ». 27 mars.Magnifique document historique qui permet de comprendre la mise en mouvement des différents corps et de lire ainsi la stratégie durant la campagne de France. Même si l’issue devait être fatale, les forces en présence étant trop déséquilibrées, le génie napoléonien est encore tout à son œuvre. ‎

‎Bataille des pyramides‎

‎à Épinal, de la fabrique de Pellerin, s.d. 40 x 60 cm, Imagerie populaire in-folio au bois gravé sur vélin mince, mise en couleurs au pochoir, cadre en bois contemporain déchirures, traces de scotch. ‎

‎Signé par Georgin, le graveur attitré de Pellerin sur les séries impériales qu'il produit. ‎

‎Certificat de Civisme : Armée d'Orient 32eme demi-brigade de ligne, décerné au citoyen Pierre Arnaud, caporal à la 4eme Cie natif du dept. de l'Hérault.‎

‎ 1801 feuillet 220 x 156 mm, manuscrit. Gizeh 20 messidor An 9 (9 Juillet 1801)‎

‎Document établi peu de temps avant la capitulation du général Belliard au Caire. 12 signatures accompagnées de la qualité du scripteur : D'Elbrech, capitaine. Toulouze (chef corps ?), Fenouillet (Sergt. des Gardes), Battissol (volontaire ?) … Gizeh est écrit "Gizé". ‎

‎Grande Armée. Etat-major général. N° 55. Ordre du jour‎

‎Varsovie, 26 janvier, 1807 in-4, 1 feuillet recto-verso. ‎

‎Sur le paiement des soldes. ‎

‎Ensemble de 8 lettres autographes signées et d'une copie de lettre.‎

‎Varsovie, Thorn, 1807 in-4, 1 à 4 pp. chacune, ‎

‎Très rare correspondance de Gérard, Pharmacien en Chef de la Grande Armée durant la campagne de Pologne, de février à novembre 1807.- Varsovie, le 17 février 1807. 4 pp."Notre hôpital qui peut-être regardé comme le mieux organisé de la ville manque pourtant de bien des choses : beaucoup de malades n'ont pas de draps...""Nous avons appris que les Russes avaient été complètement battus du côté de Guttstadt, mais nous n'avons aucun détail sur cette affaire. On a illumine en signe de réjouissance".Lettre écrit à la veille d'Eylau.- Thorn, le 25 février 1807. Copie d'une lettre de Tissot, chirurgien principal du 6e Corps d'Armée. 3 pp.Liste d'instructions donnée aux officiers de santé.-Thorn, le 14 mars 1807. 4 pp."J'ai surveillé et dirigé le service pharmaceutique des hôpitaux... Le grand quartier général est ici depuis huit à dix jours... Là plupart des habitants de Thorn nourrissent encore les français. Cela n'a plus lieu à Varsovie depuis longtemps"."M. Percy est au quartier-général de l'Empereur...".Il donne de nombreux détails sur les différents pharmaciens militaires.- Thorn, le 6 avril 1807. 3 pp."Je suis toujours à Thorn à la tête d'un petit dépôt de médicaments et chargé de la pharmacie de l'hôpital des officiers"."On attend M. Desgenettes".- Thorn, le 13 juin 1807. A M. l'Ordonnateur en chef. 1 p.Il informe qu'il s'occupe à réunir des médicaments.- Thorn, le 27 juillet 1807. 4 pp."M. le Maréchal est ici depuis hier matin"Il donne la liste des pharmaciens des 1er, 2e et 3e corps."Le pharmacien chargé du magasin de Varsovie est un bon diable mais un pauvre pharmacien".- Thorn, le 21 août 1807. 4 pp.Gérard soulève le voile sur l'identité de son correspondant, M. Boudet. C'est sans doute à lui que sont adressées les autres lettres.Il se plaint de ne pas avoir de réponse à ses lettres ne sachant pas "si les médicaments que j'ai envoyé à Varsovie sont arrivés".Il donne ensuite des renseignements sur les hôpitaux de Thorn qui sont au nombre de trois "qui peuvent avoir 6 à 7 cents malades", ainsi que la liste des pharmaciens par hôpital.- Thorn, le 20 novembre 1807. 4 pp."J'attends toujours mon ordre de départ..."Il donne de nombreux détails sur les pharmaciens, leur affectation, leur caractère.- Thorn, le 25 novembre 1807. A Monsieur Boudet, Pharmacien en chef du 3e Corps."J'ai reçu votre lettre du 22 relative aux plaintes faites sur le service pharmaceutique des hôpitaux du duché de Varsovie". Il assure qu'à Thorn tout se passe suivant le règlement.Excellent document sur la pharmacie militaire durant l'Empire. ‎

‎Lettre autographe signée au « chef d’escadron Fabvier, aide de camp de S. Ex. le Maréchal Duc de Raguse ». Leipzig, 15 mars 1813. 3 pp. in-4. Avec adresse et restes de cachet de cire rouge.‎

‎Longue et très intéressante lettre dans laquelle Trézel alors officier, parle de la conduite de la campagne. « L’Empereur nous a gâtés par trop de victoires, aujourdhuy peu d’hommes savent faire une retraite avec calme et sérénité.... Pourtant on commence à se rasseoir, grâce à la prudence et à l’excellent esprit du chef. Le soldat vit bien et voit ici des visages moins haineux. Nous sommes en état de nous battre et de disputer le terrain pied à pied jusqu’à ce qu’on fasse courir vers leur frontière ces orangs outans du Nord qui paraissent commencer à s’effrayer de se voir si loin de leurs tannières. Je suis enchanté que votre maréchal (Marmont) puisse être de cette chasse...Nous n’avons rejoint S. A. I. que depuis quelques jours étant partis de Posen avec le 4ème corps pour aller s’établir à Glogau ...». Suivent de nombreux détails propres à cette campagne et en post-scriptum, Trezel ajoute : « On désigne ici votre Duc (Marmont) pour la place que vous croyez devoir être donnée au Mal Soult. Moi je crois que l’ancien aimera mieux se faire enterrer sur un grand chemin que de quitter la partie... ».‎

‎[Scène d'assaut sous l'Empire]‎

‎S.l., (ca 1815-1820) 19.5 x 28 cm, lavis de gris et couleurs aquarellées avec quelques rehauts de gouache blanche, sur un dessin à la pierre noire, marouflé sur feuille, sous verre, passe-partout, cadre doré postérieur Dorure gauche du cadre endommagée, a été décadrée puis remontée. ‎

‎Une des trop rares peintures de Gudin.Très beau travail de jeunesse à l'aquarelle, représentant l'assaut d'une cité espagnole par le marechal Suchet et ses troupes lors de la campagne d'Espagne, sous le Premier Empire.Jean Louis Gudin, né en 1799 et mort en 1823 à Paris est un jeune peintre français de sujets militaires. Donné comme élève de Gros par Arsène Alexandre ainsi que de Girodet par Bellier de la Chavignerie, il figura au Salon en 1822 et 1824 (exposition posthume) avec des sujets historiques. Il a traité notamment de l'histoire militaire impériale.Si sa mort prématurée (noyade dans la Seine en mars 1823) n'avait stoppé net son ascension on imaginerai aisément à Gudin une carrière de peintre d'histoire reconnu car on voit déjà dans ce probable travail d'étude (peut-être réalisé autour de 1820 ou encore dans l'atelier de Gros ou Girodet) tant une précoce maitrise d'éxécution dans des figures fines et proportionnées qu'un sens déjà expressive de la composition. On lui attribue un trait sensible derrière le thème violent de la campagne d'Espagne.On observe au premier plan des prisonniers espagnols défaits, entravés, symboliquement représentés au-dessous des officiers français sur leurs montures. La scène est un prétexte à une composition circulaire centrale, forte et dynamique, ainsi qu'à la représentation soignée d'uniformes de l'armée française : un grenadier de la Garde, un dragon, etc... Au centre du mouvement voulu par Gudin, Suchet d'Albuferra à la tenue barrée du cordon rouge de Grand Aigle de la Légion d'Honneur, dirigeant d'un bras hardi ses troupes à l'assaut d'une cité dont on perçoit dans la fumée les habitations attaquées et envahies de shakos.Nous pouvons estimer terminus ad quem que la scène se situe entre 1808 et juillet 1811, date à laquelle Suchet reçoit son bâton de Marechal d'Empire dont il ne porte pas encore ici l'habit. Il est possible d'imaginer une représentation tant de la prise de Saragosse, de Segorbe ou encore de Lerida mais nous ne possedons pas assez d'éléments pour le déteminer precisement.Signature de l'artiste L. Gudin à l'encre, au bas de la scène.A. Alexandre, Histoire la peinture militaire, 158. ‎

‎Buonaparte General en chef des armées de la Republique Française en Italie‎

‎à Paris, Chez les Marchands de Nouveautés, (ca 1797) 10,5 x 15,8 cm à la cuvette, ‎

‎Jolie petite aquatinte à grandes marges montrant un représentation peu courante de Bonaparte, alors jeune vainqueur d'Italie, selon les canons des portraits du XVIIIe siècle.Son nom est d'ailleurs encore orthographié en corse, Buonaparte comme il l'est dans les premières années de la vie du futur empereur avant qu'il n'utilise son prénom comme titulature.Petit portrait en buste de profil traité au pointillé dans un encadrement circulaire lauré et au-dessu d'un cartouche. ‎

‎Relation de la fête célébrée par l'Armée de la République française en Italie, à l'occasion de l'anniversaire de la mémorable journée du 14 juillet, époque choisie par le général en chef, pour donner aux demi-brigades de l'Armée, les nouveaux drapeaux qui rapellent [sic] les batailles dans lesquelles chacune a concouru à la victoire : et adresses individuelles des soldats et officiers de l'Armée, à ceux de l'Armée de l'intérieur et au Directoire exécutif ‎

‎Venise Giovanni Battista Negri s.d. [1797] petit in-4 en feuilles, cousu, rebords ébarbés ‎

‎16 pp.Rare impression de l'Armée française en Italie, pendant les opérations menées par le général Bonaparte (dont un ordre du jour est reproduit) contre la République de Venise. Les fêtes du 14 juillet furent alors marquées non seulement par les préparatifs de la paix, mais par des répercussions de politique intérieure (progression des royalistes) ‎

‎Rome, souvenirs religieux, historiques, artistiques de l'expédition française en 1849 et 1850, par la Ctesse Eug. de La Rochère. Deuxième édition‎

‎Tours, Ad. Mame et Cie, Imprimeurs-Libraires 1854 In-8 23,5 x 15,5 cm. Reliure éditeur demi-chagrin vert, dos à faux-nerfs encadrés de fers dorés, tranches dorées, 8 gravures sur acier hors-texte sous serpentes de Girardet et Rouargue, 500 pp., notes, table. Mors fendillés, intérieur frais.‎

‎ Bon état d’occasion ‎

‎Traité de la manie raisonnante‎

‎Paris, V. Masson et Cie, 1869, in-8, 579 pp, Broché, couverture originale imprimée, ÉDITION ORIGINALE et unique de ce traité du docteur Campagne. Cet exemplaire est enrichi d'un envoi autographe signé de l'auteur à monsieur Chaillot. Ex-libris Michel Collée, pages non coupées. Manques et déchirures au dos, brochage lâche. Couverture rigide‎

‎Bon 579 pp.‎