1846 Lyon, imprimeries de Louis Perrin et alii, 1846 ; in-8 carré de [4] ff., 259 pp., demi-chagrin vert foncé, dos à nerfs orné de petits fleurons aldins dorés, tête dorée, non rogné (Bruyère).
Édition originale, tirée à 25 exemplaires seulement. Elle forme le septième et dernier volume – le plus rare – de la « Collection des Bibliophiles lyonnais », dirigée par l'érudit Jean-Baptiste Monfalcon. Premier conservateur du musée des Beaux-arts de Lyon, l'archéologue François Artaud (1767-1838) joua un rôle important dans la découverte et l'étude des vestiges de la capitale des Gaules. « De 1820 à 1830, il se plaça comme une sentinelle avancée à la tête de toutes les fouilles qui se firent dans les terrains de la ville. Il épiait moins la découverte des fossiles que celle d'anciens monuments, qui ont fait le sujet de ses Mémoires » écrit Vaché dans Nos Lyonnais d'hier. Plusieurs passages concernent les mystérieuses « arêtes de poissons » de la Croix-Rousse. Très bon exemplaire relié à l'époque par Bruyère. Il porte l'étiquette de la librairie Louis Brun et l'ex-libris de Mathieu Varille (1885-1963), autre érudit lyonnais, avec un ex-dono manuscrit de sa belle-fille. Quelques frottements et quelques pâles rousseurs au début et à la fin du volume.