Lyon. Sans date. Feuillet plié formant 4 pages (12,2 x 17 cm). La lettre, écrite à lencre marron, occupe les deux pages intérieures. Bon état. Belle lettre de condoléance et damitié. /// Notre catalogue " Henri Béraud " est disponible sur simple demande.
« Crois, mon cher Sapin, à toute mon affectueuse sympathie dans les moments douloureux que tu traverses. Je connais ces heures-là. Aussi bien je ne taccablerai pas dune vaine rhétorique. Je suis ton ami, simplement. Et je te serre fraternellement la main. »
Sur papier à en-tête du journal " Bonsoir ". Un feuillet plié formant 4 pages (10,8 x 14 cm). La lettre, écrite à lencre marron, occupe les quatre pages. Bon état. Béraud informe son ami Sapin (dit Sap), resté à Lyon, du succès de ses débuts à Paris. Il tente de le convaincre de ly rejoindre. Intéressant document biographique. /// Notre catalogue " Henri Béraud " est disponible sur simple demande.
« Tout va bien en effet pour le gros Béraud, et au-delà de ce que lui permettaient despérer ses longs et cruels débuts dans la carrière. [] On moffre des colonnes un peu partout, à " Fantasio ", à la " Vie parisienne ". Mais je ne veux pas quitter mon vieux " Canard enchaîné " ni mon cher " Guignol ". [] Je suis à la fois heureux et désolé du parti que tu prends. Heureux à cause du coffre-fort quil te faudra acheter. Mais navré de te voir quitter la plume en tant que professionnel. Les fantaisistes sportifs sont rares à Paris. Tu ty serais fait une place très enviable en peu de temps, et je crois que le " Canard " taurait servi de début. Ne pourrais-tu y songer tout de même ? Nous pourrons en parler si cela te dit quelque chose »
Un feuillet de grand format, à en-tête du Grand Café de Londres, de Grenoble, rédigé recto et verso à lencre marron. Très bon état. /// Notre catalogue " Henri Béraud " est disponible sur simple demande.
Voici une lettre qui, eût-elle été entre les mains de Roger Salengro et de sa défense, aurait pu peser lourd dans la campagne que Béraud mena contre lui en 1936, et qui conduisit au suicide le ministre de lIntérieur du gouvernement de Léon Blum. Béraud accusait Salengro dantimilitarisme (pour des écrits de jeunesse) et, surtout, davoir déserté pendant la Première Guerre mondiale. Béraud menait cette campagne au nom des anciens combattants contre les lâches. La lettre que nous produisons montre un Béraud alors moins attaché aux valeurs militaires, ayant de plus importants projets que de servir larmée française. 1907. Béraud a 22 ans. Lheure est venue (il est même un peu tard) deffectuer son service militaire. Il est affecté à un régiment de chasseurs alpins, basé à Grenoble. Au printemps 1907, il effectue sa période préparatoire. Il a déjà chargé un avocat (Me Gaston Kahn) de trouver un moyen de lui éviter ce service militaire. De Grenoble, il lui écrit cette lettre désespérée, pour quil « le tire de là ». En voici de larges extraits : « Je ne reçois aucune nouvelle au sujet des demandes faites par vous en ma faveur. Cependant le métier devient de plus en plus dur. Ce sont des marches, des marches et encore des marches, toutes fournies à des allures invraisemblables à travers monts et vaux, et doù lon arrive le corps brisé, lesprit anéanti. Autant, au début, jeus limpression que je résistais à lavachissement général du milieu, autant je sens pousser sur mon crâne les champignons de la bêtise soldatesque. Il nest que vous pour me tirer de là, mon cher Maître. Dites-moi donc, sil vous plaît, où cela peut en être et de quelle façon il faut mattendre à en être averti. Le départ pour la campagne alpine le comble de toutes ces misères nest quune question de semaines et telle est mon appréhension de ce qui mattend là-haut, que je ferais tout plutôt que dy monter. Pardonnez-moi mon insistance en pensant à ce quune pareille vie a de désespérant pour un homme que rien na préparé à de pareilles fatigues » Lintervention de Me Gaston Kahn sera efficace, puisque Béraud neffectuera que deux mois de service militaire (octobre-novembre 1907). En revanche, il participera activement à la Première Guerre mondiale, rejoignant le front le 2 septembre 1914 en qualité de lieutenant dartillerie, démobilisé le 14 décembre 1918 (sur intervention de Gustave Téry, patron de " luvre ", qui souhaitait sattacher ses services (cf. " Les Derniers beaux jours ",I, I).
Un feuillet plié formant quatre pages (à entête du 67 rue Rochechouart, adresse de Béraud à Paris). Lettre manuscrite signée de deux pages. Bon état. /// Notre catalogue " Henri Béraud " est disponible sur simple demande.
Lettre de remerciement et de renseignements à un correspondant qui demande à Henri Béraud des informations bibliophiliques au sujet de " la Gerbe dor ", et qui souhaite que Béraud lui signe son exemplaire. « La Gerbe dor sera éditée par les Editions de France. Elle paraîtra en février [1928]. Il y aura des hollande, japon, et des papiers de couleur. Je signerai bien volontiers lexemplaire que vous voudrez bien prendre la peine de menvoyer. [] Votre démarche, ai-je besoin de vous le dire, me touche infiniment, ainsi que votre louange »
Un feuillet plié formant quatre pages (à en-tête du 67 rue Rochechouart, adresse de Béraud à Paris). Lettre manuscrite signée de deux pages. Bon état. /// Notre catalogue " Henri Béraud " est disponible sur simple demande.
Lettre de compliments à un écrivain amateur qui a envoyé à Béraud son livre (ou manuscrit). « Laissez-moi vous dire que sil y avait beaucoup damateurs qui vous ressemblassent, le métier deviendrait bien dur pour les professionnels. Vous avez lart, qui nest pas commun, dintéresser, et avec une belle langue ferme et claire. Si, courant la France ce printemps, je passe près de Perthuis jirai, avec votre permission, vous dire mieux tout cela »
38 lettres manuscrites dHenri Béraud à Pauline Teillan-Dullin, du 2 février 1917 au 31 décembre 1949. La longueur de ces lettres va dun seul à une dizaine de feuillets (toujours rédigés au seul recto). En tout : 90 feuillets, certains à en-tête des journaux où écrivait Béraud (Bonsoir, Le Petit Parisien) où des hôtels européens où lavaient conduit ses reportages (Shelbourne Hotel, Dublin ; Hotel Bristol, Wien ; Excelsior, Roma) ; plusieurs enveloppes sont conservées. Pauline Teillan-Dullin a numéroté les lettres que lui envoyait Béraud. Celles que nous avons retrouvées commencent avec la lettre n° 17 (2 février 1917) hormis une enveloppe vide, à ladresse de Pauline Teillan-Dullin, datée du 12 novembre 1916 par le cachet de la poste) ; elles cessent avec la lettre n° 78 (31 décembre 1949). Suit un dossier darticles de presse consacrés au procès dHenri Béraud (articles de François Mauriac, Pierre Brisson, Lucien Rebatet, Sacher Basoche [pseudonyme de Louis Truc], Fernand Pouey), puis à sa libération. /// Notre catalogue " Henri Béraud " est disponible sur simple demande.
Henri Béraud fut toujours très discret sur sa vie amoureuse. Après un bref mariage avec Marie-Joséphine Maulet (qui se fit et défit en 1912), trois femmes partagèrent la vie de Béraud de façon durable : Marthe Deladune, peintre et danseuse, qui fut sa compagne de 1913 jusquen 1928, date à laquelle, atteinte de troubles psychiatriques, elle mourut dans lasile où elle avait dû être internée ; Maryse Dalbret, sa secrétaire, avec laquelle il se lie en 1927, et qui le quitte en 1937 (mais elle continua dêtre sa secrétaire) ; Germaine Langlade, née Batailler, qui sera son épouse de 1940 jusquà la mort dHenri Béraud en 1958 elle lui survivra jusquen 1989, ne quittant jamais les Trois-Bicoques de Saint-Clément-des-Baleines. /// La correspondance que nous proposons ici met au jour une liaison inconnue des biographes et des spécialistes plus longue que celles précédemment citées, et parallèle à elles. Il sagit dun amour de jeunesse, concrétisé à lâge adulte. Le contexte et les détails de lhistoire nous manquent. Mais cette affaire est compliquée, heurtée, soumise à des nombreuses crises. Que les deux protagonistes soient mariés (mais pas lun avec lautre) complique évidemment la situation. Cet amour dHenri Béraud, jusquaujourdhui resté inconnu, est Pauline Teillan, née Dullin. Elle est la sur du grand acteur Charles Dullin, qui, avec Albert Londres, fut le plus grand ami lyonnais du jeune Béraud. La correspondance que nous avons mise au jour commence en 1917, par de très belles et déchirantes lettres écrites au front, en Picardie. Elle dure sans interruption jusquen décembre 1949 dernière lettre envoyée par Béraud, de son pénitencier de lIle de Ré, après la mort de Charles Dullin. Pauline Teillan-Dullin a soigneusement conservé et numéroté les lettres de Béraud. Son dossier contient aussi plusieurs articles relatifs au procès de Béraud, puis à sa libération. Pauline Teillan-Dullin reste très discrète sur Henri Béraud dans son beau livre de mémoires, " les Ensorcelés du Chatelard ". En revanche, Béraud, évoque Pauline Dullin avec tendresse dans " Quas-tu fait de ta jeunesse ? " : « Dullin arrivait de sa Savoie natale. Dernier de seize enfants, il avait grandi dans une espèce de métairie féodale [« le Chatelard »], flanquée de tours où nichaient des corneilles. A la mort des parents, sa sur Pauline lavait appelé auprès delle. Aussi belle que noble, elle était comme un vivant reflet de Lucile, et nous avions tous pour elle les yeux de René [allusion à Lucile et René de Chateaubriand]. Cette femme admirable avait adopté Charles comme un fils. Elle partageait ses rêves, et sans doute fut-elle la première à comprendre ce quil avait en lui de courage et de foi » (Quas-tu fait de ta jeunesse ?,III, I) /// Ces lettres dHenri Béraud à Pauline Teillan-Dullin donnent à voir un personnage bien différent de celui quil sest lui-même appliqué à construire pour le public. Très sensible, angoissé et insatisfait, en proie au doute, très critique envers lui-même, il semble être le contrepoint du pamphlétaire redouté, de lhomme puissant et fort en gueule, dont sa réputation a laissé une image construite et fallacieuse.-
Après avoir débuté aux " Annales politiques et littéraires ", où il succède à son père, Pierre Brisson est devenu en 1934 directeur du Figaro. Sous sa direction, le célèbre quotidien connaît son âge dor. Pierre Brisson fut un des meilleurs et des plus infaillibles amis dHenri Béraud. Comme lui pétainiste et antiallemand, il sut cependant, mieux que lui, gérer la période davant-paix, en se rapprochant des milieux résistants à fin de lannée 1942. (Il faut dire quil était difficile de se montrer moins avisé et plus balourd que Béraud dans ces circonstances). La fidélité et le soutien sans faille de Germaine Béraud envers son époux même posthumes, comme nous le montrent ces deux lettres ont souvent et à juste titre été soulignés. Ces deux lettres en donnent encore la preuve : 1/ Lettre manuscrite sur carte bristol. Saint-Clément-les-Baleines, le 28 septembre 1964. Germaine Béraud demande à Pierre Brisson, qui dispose alors dune forte influence, « de bien vouloir [s]occuper dune édition possible des livres dHenri ». Il nest pas sûr que Pierre Brisson ait eu le temps de sen occuper ; il meurt trois mois plus tard. 2/ Lettre manuscrite au recto dun feuillet. Saint-Clément-les-Baleines, le 5 janvier 1965. Lettre de condoléance de Germaine Béraud après la mort soudaine de Pierre Brisson, le 31 décembre 1964, des suites dun A.V.C.
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Albin Michel 1926 Editions de France, sans date, 254 p., demi-basane bleue, plats d'origine conservés, dos légèrement insolé, bon état pour le reste et intérieur bien propre.
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Lyon. Sans nom déditeur. (Imprimeries Réunies). Décembre 1911. Plaquette grand in-8° agrafée. Couverture de papier gaufré, titre tiré en vert. 45 pages. E.O. (pas de grand papier). Bon état malgré la fragilité du papier de la couverture. Rare. (Dupont, C1)
Le texte dHenry Béraud nous transporte au 22 septembre 2992, lors de « La Fête à Gugnafees City » (ou « Ville des Gougnafiers », nom donné à lantique cité vers 2320, « époque où langlais fut accepté comme langue universelle »). /// Notre catalogue " Henri Béraud " est disponible sur simple demande.
Disque « Columbia » : D 19115. Disque de gomme-laque noire, 78 tours, 25 cm. Sans date [vers 1930]. Très bon état. De toute rareté. /// Notre catalogue " Henri Béraud " est disponible sur simple demande.
Monologue dHenri Béraud à la gloire de sa ville. « Notre ville a une âme secrète et compliquée qui ne se livre pas bien vite. Il faut sattarder un peu pour comprendre la poésie de nos beaux soirs lyonnais, à lheure où les cantiques de Fourvière senlacent à la chanson des tissages, tandis quun beau rayon suspend au-dessus des rues bleues les caresses de sa lumière mouillée » Emouvant document. La voix et lélocution de Béraud sont exactement celles que la musique de ses phrases laissait attendre. Lenregistrement, dune très bonne qualité sonore, dure 2 30. Nous fournissons avec ce disque gramophone une transcription numérique de lenregistrement. /// En face B du disque : " Mes Vieux vins ", interprété par M. Malhet, enregistré au club lyonnais des « Amis de la Chanson ».
Catalogue de la compagnie phonographique « COLUMBIA ». Le texte de présentation dHenri Béraud a pour titre : « LYON EN PASTILLES NOIRES ». Sans nom déditeur. (Imprimerie LHoir, Paris). Sans date [vers 1935]. Plaquette in-8° agrafée. Couverture illustrée dune gravure sur bois représentant la cathédrale Saint-Jean. La préface dHenri Béraud est illustrée de son portrait par Don (caricature au monocle). 16 pages. E.O. sur papier ordinaire. [300 exemplaires sur papier de luxe réservés aux « Amis de Lyon »]. Très bon état. Rare. /// Notre catalogue " Henri Béraud " est disponible sur simple demande.
La firme phonographique « Columbia » présente dans cette plaquette, destinée à être distribuée aux clients de ses revendeurs lyonnais, un choix de disques ayant un rapport avec Lyon : enregistrements de lOrchestre de la Société des Grands Concerts de Lyon (G. M. Witkowski, directeur), de la Maîtrise de la Primatiale de Lyon, du grand organiste Edouard Commette, du pianiste Ennemond Trillat, de saynètes du Guignol lyonnais, de monologues de canuts du comédien Benoist-Mary, de chansons populaires. 24 disques sont ainsi présentés. /// Relevons la proximité dHenri Béraud avec la firme « Columbia ». Outre la préface de ce catalogue, il enregistre pour cette compagnie phonographique, vers 1930, LYON, MON PAYS, « Propos sur Lyon et ses chants ». Cest encore pour « Columbia » quil rédige, en 1934, le texte dune luxueuse plaquette promotionnelle consacrée à la chanteuse Damia, illustrée de photographies de Germaine Krull .
Catalogue de la compagnie phonographique « COLUMBIA ». Le texte de présentation dHenri Béraud a pour titre : « LYON EN PASTILLES NOIRES ». Sans nom déditeur. (Imprimerie LHoir, Paris). Sans date [vers 1935]. Plaquette in-8° agrafée. Couverture illustrée dune gravure sur bois représentant la cathédrale Saint-Jean. La préface dHenri Béraud est illustrée de son portrait par Don (caricature au monocle). 16 pages. E.O. 1/300 exemplaires sur papier de luxe réservés aux « Amis de Lyon », seul grand papier. Très bon état. Rare. /// Notre catalogue " Henri Béraud " est disponible sur simple demande.
La firme phonographique « Columbia » présente dans cette plaquette, destinée à être distribuée aux clients de ses revendeurs lyonnais, un choix de disques ayant un rapport avec Lyon : enregistrements de lOrchestre de la Société des Grands Concerts de Lyon (G. M. Witkowski, directeur), de la Maîtrise de la Primatiale de Lyon, du grand organiste Edouard Commette, du pianiste Ennemond Trillat, de saynètes du Guignol lyonnais, de monologues de canuts du comédien Benoist-Mary, de chansons populaires. 24 disques sont ainsi présentés. /// Relevons la proximité dHenri Béraud avec la firme « Columbia ». Outre la préface de ce catalogue, il enregistre pour cette compagnie phonographique, vers 1930, LYON, MON PAYS, « Propos sur Lyon et ses chants ». Cest encore pour « Columbia » quil rédige, en 1934, le texte dune luxueuse plaquette promotionnelle consacrée à la chanteuse Damia, illustrée de photographies de Germaine Krull .
Editions de France. Avril 1941. In-8° broché.VI + 231 pages. E.O. I/LX hors commerce sur alfa de Navarre ; exemplaire nominatif, « imprimé spécialement pour Marie Sambardier ». Envoi autographe signé dHenri Béraud au colophon. Couverture un peu passée. [50 pur fil Lafuma / 325 alfa de Navarre (+ LX H.C. sur le même papier)]. (Dupont, 48 A).
Deuxième volume des souvenirs dHenri Béraud, après " la Gerbe dor ". Il relate lentrée de Béraud dans la vie active, ses premières amitiés lyonnaises (Charles Dullin, Albert Londres, Adrien Bas), ses velléités artistiques, sa vocation de chef de bande, ses débuts dans la presse lyonnaise (par la critique dart), sa montée à Paris, ses rapides succès journalistiques. La plupart des biographes ou commentateurs de Béraud sinspirant de ce livre, autant lire loriginal. /// Notre catalogue " Henri Béraud " est disponible sur simple demande.
Couesnon & Cie, éditeur (pour les disques « Columbia »). 1927. Plaquette in-8° agrafée. Couverture illustrée dun portrait de Wagner par Marcel Arthaud. Bois gravés à chaque page. 16 pages. E.O. 1/10 de tête sur japon impérial (sans la suite des illustrations annoncée). [10 japon impérial / 200 vergé de Rives + 20 H.C.]. Bel exemplaire. Evidemment très rare sur ce papier. /// Notre catalogue " Henri Béraud " est disponible sur simple demande.
Plaquette publiée par les disques « Columbia » à loccasion de la parution dun coffret de douze disques consacrés au Festival de Bayreuth 1927. « Les meilleurs moments de sa vie [de 1901 à 1903] se passaient alors aux dernières galeries du Grand Théâtre, avec ceux quon appelait les « Frères des quatrièmes ». A Lyon, les « Enfants du Paradis » se nommaient plus simplement les « Gones du Poulailler ». Là, pour douze sous, on pouvait se saouler de lyrisme. Le jeune Henri sétait très vite fondu dans la bande détudiants et de rapins qui célébrait alors le tout nouveau culte de Wagner [on retrouvait dans ce groupe Charles Dullin, Alexandre Arnoux, Albert Londrès le futur Albert Londres]. Le prophète de Bayreuth était devenu leur prophète. » (Jean Butin, p. 34). /// Dans " Wagner sous le diaphragme ", Béraud évoque avec émotion son juvénile enthousiasme pour Wagner. Il fait aussi léloge du disque et des nouvelles conditions découte quil offre au mélomane (ce « diaphragme » est évidemment la partie pivotante de la tête de lecture des gramophones dantan). « Ce soir, chez moi, dans ma solitude rhétaise, tandis que, de toits en toits, le vent du large chasse le moine bourru, tout Bayreuth gronde avec une majestueuse et pure exactitude sous un couvercle dacajou. Il suffit quune aiguille frôle avec douceur un orbe de noire ébonite. Aussitôt, cuivres, bois, cordes, timbales, tout se déchaîne à mon appel, en un prodige inépuisable, contre les mugissements de la tempête. Jécoute, je rêve. A la voix de lorchestre, vous sortez un à un du coffret enchanté, chers fantômes de ma jeunesse » /// Henri Béraud nous confie encore son goût du phonographe au chapitre 5 du " Plan sentimental de Paris ", par sa fréquentation des « phonos payants » (ancêtres de nos obsolètes juke-boxes). « Si ce nétait lheure du théâtre ou des délassements libertins, je macheminais vers une de ces boutiques à phonographes où, contre une pièce de monnaie, lon peut entendre lair et le monologue de son choix. »
Versailles. Editions Consep. 2004-2005. 3 tomes en 3 volumes forts in8° brochés. 427 & 445 & 491 pages. Edition originale collective. 1/50 de tête sur Rives. [50 Rives / 250 bouffant]. Pages non coupées. Etat neuf. /// Notre catalogue " Henri Béraud " est disponible sur simple demande.
Réunion des 239 articles dHenri Béraud parus dans Gringoire de 1928 à 1943, accompagnés de leur éventuelle illustration originale (ici à pleine page, en regard de larticle). Index et tables en fin de chaque tome. /// En annexe : " Les Raisons dun silence " (1944), dHenri Béraud, et dHorace de Carbuccia, " Mémoire en réponse aux Raisons dun silence " [1946] demeuré inédit jusquà cette publication.
sd La Belle Edition - Sans date - In-8, broché, couverture rempliée sous papier cristal, dans un étui cartonné - 211 pages + une dépliante in fine sur l'Origine et filiation des principaux presonnages du Bois du Templier Pendu, des Lurons de Sabolas et de Ciel de Suie - Exemplaire numéroté sur vélin de Lana N°682/1400
Bon état, dos légèrement décoloré.
sd La Belle Edition, Paris - Sans date - In-8, broché, couverture rempliée sous papier cristal, dans un étui cartonné - 246 pages - Exemplaire sur Vélin de Lana
Bon état - Papier cristal jauni - Très légers plis de lecture au dos - Etui légèrement tassé sur les plats Bon
BERAUD, Henri - Aquarelles de A. D. STEINLEN - Portrait de l'auteur par Paul Colin
Reference : 98128
sd La Belle Edition, Paris - Sans date - In-8, broché, couverture rempliée, sous papier cristal, dans un étui cartonné - 239 pages - Exemplaire sur Vélin de Lana
Bon état - Papier cristal jaunie - Un léger pli de lecture au dos - Etui défraîchi , tassement sur un plat, début de déchirure sur une coiffe Bon
1 vol in-8 broché - 1979 - 207 pages - Editions Horvath Roanne
Bon état, légères pliures de lecture sur le dos
Lyon. H. Lardanchet, éditeur. « Les Tables Claudiennes ». Juillet 1944 (diffusé en 1948). In-8° broché. Couverture rempliée. 3 bois gravés de Jean Chièze à pleine page ; 6 à demi-page ; ainsi que des lettrines et culs-de-lampe. 99 pages. E.O. 1/1.000 sur vélin pur fil du Marais. [25 Rives / 100 pur fil Lafuma / 1.000 pur fil du Marais].
Très bel exemplaire. (Dupont, 52). /// Notre catalogue " Henri Béraud " est disponible sur simple demande.
Lyon. H. Lardanchet, éditeur. « Les Tables Claudiennes ». Juillet 1944 (diffusé en 1948). In-8° broché. Couverture rempliée. 3 bois gravés de Jean Chièze à pleine page ; 6 à demi-page ; ainsi que des lettrines et culs-de-lampe. 99 pages. E.O. 1/1.000 sur vélin pur fil du Marais. [25 Rives / 100 pur fil Lafuma / 1.000 pur fil du Marais].
Couverture très légèrement fanée. (Dupont, 52). /// Notre catalogue " Henri Béraud " est disponible sur simple demande.
Lyon. H. Lardanchet, éditeur. « Les Tables Claudiennes ». Juillet 1944 (diffusé en 1948). In-8° broché. Couverture rempliée. 3 bois gravés de Jean Chièze à pleine page ; 6 à demi-page ; ainsi que des lettrines et culs-de-lampe. 99 pages. E.O. I/XXV sur vélin pur chiffon de Rives, réservés aux « Vingt-cinq du Cercle Lyonnais ». [25 Rives / 100 pur fil Lafuma / 1.000 pur fil du Marais].
Pages non rognées, grandes marges. Très bel exemplaire. (Dupont, 52). /// Notre catalogue " Henri Béraud " est disponible sur simple demande.
Editions du Syndicat des Romanciers Français. 1937. In-8° broché. 174 pages. E.O. (pas de grand papier). Très bon état. /// Notre catalogue " Henri Béraud " est disponible sur simple demande.
26 romanciers célèbrent le vin (le plus souvent, celui de leur région). Béraud rend gloire au beaujolais. « Nous buvions le beaujolais entre gones de Lyon, selon la coutume vénérable, dans un petit café, où les pots vides demeuraient bien alignés sur la table, en sorte quils formaient une belle grille, entre les barreaux verts de laquelle les buveurs échangeaient des poignées de mains, des serments damitié, et des propos remplis de sagesse. Cest ainsi quil convient de boire le vin clair et lampant des côteaux de Beaujeu. »
Editions de lEcole. 1961. Grand in-8°, dos de percaline, couverture cartonnée, illustrée. 332 pages. E.O. Exemplaire légèrement usagé.
Comprend un texte de deux pages (pp. 189 et 190), « Sur les quais du Rhône » extrait de " la Gerbe dOr ", suivi dune page de commentaires et dexercices scolaires. /// Notre catalogue " Henri Béraud " est disponible sur simple demande.
1819 La Belle Edition - Sans date - In-8 - Broché avec couverture rempliée dans son étui cartonné - Illustrations de Jacques Thévenet
Bon état.