S. n. | Paris 16 septembre 1941 | 14.50 x 10.50 cm | une feuille
Carte postale autographe datée et signée du compositeur Vincent Scotto, adressée depuis son domicile parisien, à son grand ami l'écrivain provençal, caricaturiste et cinéaste Carlo Rim qui fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi d'André Salmon et Max Jacob (15 lignes à l'encre noire) "Le 16 sept. 41 Mon cher Carlo, Il faudrait que nous ayons au plus tôt une réponse soit de Raimu soit de Charpin ou bien encore de Delmont quoique pour ce dernier l'affaire sera difficile à Paris car Willemetz demande, dans notre intérêt, que Edith Piaf soit épaulée par une vedette homme faisant affiche. Si nous avons Raimu ou Charpin, nous sommes sûrs d'un succès. il faudrait activer car tu ne l'ignores pas, on présente à Willemetz environ 2 pièces par semaine. Ecris-moi au plus tôt et reçois ainsi que ta femme mes bonnes amitiés." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Très belle revue de l'association "Vieilles Maisons Françaises" : 96 pages, format 220 x 280 mm, bien illustrée, textes de grande qualité, bon état
Dossier : Le Var, Toulon et l'arrière-pays
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Un ouvrage de 174 pages, format 235 x 295 mm, illustré, relié cartonnage couleurs, publié en 1983, Larousse, Collection "Pays et Gens de France", bon état
Présentation des départements : Vaucluse, Alpes-Maritimes, Bouches du Rhône, Var, Corse
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Valence, Imprimerie Valentinoise, 1923, 1 broché, hommage de l'auteur. in-8 de X-506 pages ;
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Bruxelles, S.P.R.L. SODIM, 1976, grand in-8 pleine toile (20,5 x 28,5), n.p., illustration de 214 photos et cartes postales anciennes en n. et b., jaquette rhodoïd, bon état.
Un ouvrage de 154 pages, format 190 x 235 mm, 137 illustrations, relié toile sous jaquette couleurs, publié en 19721, Arthaud, bon état
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Un ouvrage de 154 pages, format 190 x 235 mm, 213 illustrations, relié toile sous jaquette couleurs, publié en 1972, Arthaud, bon état
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Un ouvrage de 334 pages, format 140 x 210 mm, illustré, broché couverture couleurs, publié en 1992, Editions Ouest-France, bon état
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Barenreiter Bâle 1968-70 3 vol. 3 vols in-4, cartonnage de l'éditeur sous jaquette (défraichie).
Reproduction en fac-similé des planches de l'édition latine en 13 vol. de Francfort, C. Mérian, 1655-1661. Près de 300 planches et cartes dont certaines doubles ou repliées.
Livre de poche, 1992. 180pp. Notre vie possède des courants plus profonds que les éléments extérieurs, qui nous rapprochent et nous séparent. Une intense magie de la vie, accessible à notre seule émotion et non pas à nos sens, gouverne nos destins, même quand nous croyons les diriger nous-mêmes. Ainsi l'auteur d'Amok et de La Confusion des sentiments définissait l'unité de ces quatre récits parus en 1904 et salués par le grand écrivain Hermann Hess.
Très bel exemplaire, quasi neuf. Intérieur frais, dos intacte.
L'Estaque - Marseille 22 septembre 1877 | 13.30 x 20.80 cm | 3 pages 1/2 sur un double feuillet
Lettre autographe signée d'Emile Zola adressée à Louis-Edmond Duranty, rédigée à l'encre noire sur un double feuillet.Quelques ratures et corrections ; pliures inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été transcrite dans la correspondance complète d'Emile Zola éditée par le CNRS et les Presses de l'Université de Montréal. Longue lettre évoquant la canicule à l'Estaque, Une page d'amour et Edouard Manet. «Il y a quatre mois que nous sommes ici, et je vous avais promis de vous écrire. Mais j'ai tant travaillé et j'ai eu si chaud, que vous m'excuserez de mon apparente paresse. Imaginez-vous que jusqu'au 15 août, la température a été très agréable; il faisait beaucoup moins chaud qu'à Paris et nous respirions chaque soir une brise de mer délicieuse. Puis, voilà que, brusquement, lorsque je nous croyais hors de toutes mauvaises plaisanteries de la chaleur, le thermomètre est monté à 40 degrés et s'y est maintenu nuit et jour. Nous avons ainsi passé deux semaines intolérables. Aujourd'hui, la fraîcheur est revenue, et nous allons rester jusqu'aux premiers jours de novembre pour jouir des charmes d'un bel automne.» En cet été 1877, Zola quitte la tumultueuse capitale pour un séjour de cinq mois à l'Estaque («banlieue de Marseille») en compagnie de son épouse Alexandrine et de sa mère, Emilie Aubert. Cette longue parenthèse méridionale lui rappelle sa jeunesse aixoise: «Je suis d'ailleurs enchanté de mon été. Les pays est splendide et me rappelle toute ma jeunesse.» «Pour finir avec moi, j'ajouterai que j'ai travaillé vigoureusement à mon roman, sans pourtant l'avancer autant que je l'aurais voulu. Ce roman doit paraître dans le Bien Public à partir du 14 novembre. J'en serai quitte pour donner encore un vigoureux coup de collier à Paris.» Le nouveau roman dont il est ici question est Une page d'amour dont l'intrigue et le style tranchent complètement avec le précédent volume des Rougon-Maquart: «Je ne sais vraiment pas ce que vaut mon travail. J'ai voulu donner une note absolument opposée à celle de L'Assommoir, ce qui me déroute parfois et me fait trouver mon roman bien gris. Mais je vais tout de même bravement mon chemin. Il faudra voir.» Mais cette «page d'amour» en cache une autre et, durant ce séjour dans la fournaise marseillaise, Emile Zola songe déjà au tome suivant:«Ce qui mijote dans sa marmite méridionale, ce n'est rien de moins qu'une nouvelle bombe. Non pas Une page d'amour: «c'est une uvre trop douce pour passionner le public». Mais estNana d'ores et déjà annoncée: «Je rêve ici une Nana extraordinaire. Vous verrez ça.» [lettre à Marguerite Charpentier du 21 août 1877]» (Henri Mitterrand, Zola) Même si Une page d'amour n'emporta pas un grand succès auprès du public, la critique fut quant à elle relativement enthousiaste. Ainsi Flaubert écrit-il à Zola: «Lundi soir, j'avais fini le volume. Il ne dépare pas la collection. Soyez sans crainte. Et je ne comprends pas vos doutes sur sa valeur. Mais je n'en conseillerais pas la lecture à ma fille si j'étais mère !!! - Car, malgré mon grand âge, ce roman m'a troublé. Et excité. On a envie d'Hélène, d'une façon démesurée. Et on comprend très bien votre docteur.» (vers le 25 avril 1878) L'éloignement de la capitale n'empêche pas Emile Zola de penser à ses amis restés à Paris: «Je n'ai eu des nouvelles de Manet qu'indirectement, par Duret. Travaille-t-il, est-il dans un bon état d'esprit ? - On m'a dit que la déconfiture d'Hoschedé avait jeté la misère dans le camp impressionniste. Je prévoyais ce plongeon depuis l'année dernière.» «Duret et Duranty envoient [à Zola] quelques échos de la vie des peintres. Duret l'a entretenu de Manet en détail, évoquant les portraits qu'il a commencés, «d'une note hardie et dans le mouvement», mais aussi de son insuccès persistant. [...] Zola apprend d'autre part par Marguerite Charpentier, «la déconfiture» d'Ernest Hoschedé, fastueux commerçant en tissus et en vêtements, grand amateur d'art, et collectionneur de
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