Carte gravée au format 60 x 46 cm, Chez le Sr Danet, Gendre de l'Auteur sur le Pont Notre Dame à la Sphère Royale, 1724, à l'échelle de 500 pas communs
Belle carte gravée de Rouen (une très petite brûlure, bel état par ailleurs)
A Amsterdam chez l'Honoré et Châtelain 1720-1721. 3 bons volumes reliés, reliures plein parchemin d'époque, forts in-12, XII + 629 pages + planches, VIII + 588 pages + planches et XXXIV + 632 pages + planches. Reliure usagée du vol. 1, manque de la page de titre et traces d'usage ; sinon minimes défauts.
DEFOSSEUX (Joachim) & DELARUELLE (Louis Joseph). MANUSCRIT.
Reference : LBW-4170
(1748)
1748. 420 x 551 mm, encadrement sous verre moderne.
Plan manuscrit à l'encre brune d'une terre située «au faubourg de St André paroisse de Lambersart», près de Lille, portant le dessin d'une propriété rurale «que l'on appelle vulgairement le château d'Houchin», avec jardin, dépendances et terres, ainsi que les chemins qui l'entourent. Un long texte placé à droite du plan explique qu'il a été dressé par Joachim Defosseux et Louis Joseph Delaruelle «arpenteurs et priseurs jurés des ville et châtelenie résidens à Lille», dans le cadre du règlement d'un litige entre les enfants de Louis François de Montmorency, comte de Logny et seigneur de Neuville d'une part, et Louis Joseph Renard «ecuier conseiller secrétaire du roy maison couronne de France en la chancellerie près la cour du parlement de Flandres» d'autre part. Cette propriété, qui est enclavée dans des terres appartenant à Louis de Montmorency, a été achetée par le sieur Renard, mais les termes du contrat de vente n'étant pas suffisamment précis, les deux arpenteurs se sont rendus sur place pour une nouvelle mesure et placer de nouvelles bornes entre les deux propriétés. Notre exemplaire est une copie de l'acte original comme l'indique la mention «pour copie» qui termine le document. Le plan est orienté, les distances portées dans la légende sont en verges. Traces de pliures avec petits manques.
Paris, Gauthier-Villars, 1910. "12 x 19, 119 pp., 2 planches dépliantes, 21 figures, broché, bon état (dos légèrement recollé; cachet d'ex-propriétaire)."
S.l., Wesmael-Charlier, 1980 Broche, couvert. illustr., 166pp., 20x27cm., ills. en n/b., bon etat, dos peu ambime.
Histoire de la ville de Namur, illustree avec nombreuses images des cartes postales.
1 très grande carte dépliante au format 132 x 100,5 cm (en 4 feuilles jointes), frontières des provinces coloriées, portraits des rois de France gravés sur les marges verticales, Chez l'Auteur, Paris, 1776
Belle et très grande carte de France, imprimée en 4 feuilles réunies et rehaussées en couleurs à l'époque (infime fente en pliure centrale, fente avec très petit accroc sans manque sur pliure en queue, petites piqûres d'aiguille en coins). Rare.
1780. 506 x 715 mm.
Très belle et rare carte par Jean-Baptiste Delafosse, figurant les provinces de l'Anjou et de la Touraine, divisées en 13 élections (circonscriptions administratives sous l'Ancien Régime). Elle s'étend du nord au sud entre Le Mans et Châtellerault, et d'ouest en est entre Ancenis et Blois. Les villes principales sont signalées par un mur d'enceinte aquarellé en rouge. L'échelle est en lieues d'Anjou, de Poitou et de Touraine. Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque, coloris très frais. Très rare.
Paris, Mondhare, 1780. 514 x 626 mm.
Rare et belle carte du Danemark, ornée d'un cartouche de titre. En carton, carte de l'Islande. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque.
Paris, Daumont, 1760. 490 x 612 mm.
Belle et rare carte de l'ancienne province du Nivernais, formant aujourd'hui la majeure partie du département de la Nièvre. Elle a été dressée par Jean-Baptiste Delafosse, gravée par Durand, et publiée en 1760 par Jean-François Daumont à Paris. Elle est ornée d'un beau cartouche de titre illustré d'attributs militaires et des armoiries du dédicataire, Louis-Jules Mancini-Mazarini, 3e et dernier duc de Nevers et de Donziais (1716-1798 ), ambassadeur et ministre d'État. La province était composée de huit petits pays : le Donziais, le Vaux de Nevers, l'Entre-Loire-et-Allier, le Bazois, le Morvand, les Vallées d'Yonne, le Vaux de Montenoison et le Pays d'Amognes. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque. Jaubert, Souvenirs du bon vieux temps dans le Nivernais, particulièrement dans le Bazois, 1837, p. 19.
1747. 220 x 98 mm, sur parchemin.
Beau dessin à l'encre de Chine sur parchemin avec des rehauts de vert et de rouge, montrant une partie des retranchements de l'armée du prince de Savoie sur le plateau d'Assietta (dans le Piémont), l'emplacement des troupes françaises le 18 juillet au soir, l'attaque française menée par le maréchal de Villemur le lendemain, et l'emplacement où le chevalier de Belle-Isle a été tué. Le dessin est orné en tête des armes de Jean-Philippe d'Orléans, dit le chevalier d'Orléans (1702-1748), fils naturel du Régent Philippe d'Orléans, général des galères et grand prieur de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem en France. Curieux plan manuscrit sur peau de vélin montrant un sanglant épisode de la Guerre de Succession d'Autriche connu sous le nom de bataille d'Assietta ou bataille du col de l'Assiette : le 19 juillet 1747, les retranchements d'Exilles sont attaqués par les Français, commandés par le chevalier de Belle-Isle (frère du maréchal), qui y est tué. L'emplacement de son décès est inscrit sur le plan. Trace de pliure, vélin légèrement froissé avec de petits frottements.
Paris, 1735. En 18 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 640 x 876 mm, sous chemise et étui de papier marbré vert, étiquette illustrée de l'éditeur Charles Picquet au dos du plan et sur l'étui.
Grand et beau plan de Paris dressé et publié par l'abbé Delagrive en 1735, et le dernier de la série des 9 plans de Paris dressés pour le Traité de la Police, ouvrage publié par Nicolas Delamare entre 1722 et 1738. Il est orné d'un titre inscrit sur une draperie tenue par un ange et une femme ailée. En bas à gauche figure un cartouche contenant la description du plan, avec les accroissements de la ville et ses embellissements. Parmi ces embellissements figurent le nouveau quartier de Gaillon, la paroisse du Roule érigée en faubourg de la ville, 27 rues nouvellement ouvertes, 10 nouvelles églises paroissiales, les bâtiments de l'Hôtel-Dieu considérablement augmentés, la reconstruction du Petit Pont, la démolition et suppression de la porte Saint-Honoré, deux nouveaux châteaux d'eau dont celui de la Samartitaine rebâti et un nouveau au Palais Royal, deux nouveaux marchés, ou encore l'Hôtel des Mousquetaires rebâti. Ces embellissements concernent également deux ponts aujourd'hui disparus : le pont des Cygnes, qui reliait le quartier du Gros Caillou à l'île des Cygnes ; l'île des Cygnes fut réunie au Champ de Mars à la fin du XVIIIe ; l'autre nouveau pont sur ce plan est le pont Rouge, qui reliait les îles de la Cité et de Saint-Louis, et qui sera remplacé par le pont de la Cité entre 1804 et 1811, puis par l'actuel Pont Saint-Louis. L'île Saint-Louis est également appelée île Notre Dame. Le cartouche contenant la description du plan est orné de la déesse Minerve tenant un bouclier portant les armoiries de la ville de Paris. On voit Minerve entourée d'amours dessinateurs, et Mercure lui rendre visite. En haut à gauche, en carton, figurent les limites de La Chapelle et de La Villette. Graveur-topographe né à Sedan en 1689, Jean Delagrive, prêtre lazariste, professa la philosophie au collège de sa congrégation à Cracovie. De retour à Paris, il se voua exclusivement à la gravure topographique et aux techniques d'arpentage et de triangulation. Ses plans de Paris, de Versailles et des environs de Paris lui valurent les fonctions de géographe de la ville de Paris. En 1733, il participa à la mesure de la perpendiculaire à la méridienne de l'Observatoire. Bel exemplaire. Boutier, 211 ; Vallée, 847.
Paris, 1735. 614 x 845 mm.
Grand et beau plan de Paris dressé et publié par l'abbé Delagrive en 1735, et le dernier de la série des 9 plans de Paris dressés pour le Traité de la Police, grand traité méthodique de la police parisienne, publié entre 1705 et 1738 (selon les éditions), par Nicolas Delamare, premier lieutenant général de police de Paris Il est orné d'un titre inscrit sur une draperie tenue par un ange et une femme ailée. En bas à gauche figure un cartouche contenant la description du plan, avec les accroissements de la ville et ses embellissements. Parmi ces embellissements figurent le nouveau quartier de Gaillon, la paroisse du Roule érigée en faubourg de la ville, 27 rues nouvellement ouvertes, 10 nouvelles églises paroissiales, les bâtiments de l'Hôtel-Dieu considérablement augmentés, la reconstruction du Petit Pont, la démolition et suppression de la porte Saint-Honoré, deux nouveaux châteaux d'eau dont celui de la Samaritaine rebâti et un nouveau au Palais Royal, deux nouveaux marchés, ou encore l'Hôtel des Mousquetaires rebâti. Ces embellissements concernent également deux ponts aujourd'hui disparus : le pont des Cygnes, qui reliait le quartier du Gros Caillou à l'île des Cygnes ; l'île des Cygnes fut réunie au Champ de Mars à la fin du XVIIIe ; l'autre nouveau pont sur ce plan est le pont Rouge, qui reliait les îles de la Cité et de Saint-Louis, et qui sera remplacé par le pont de la Cité entre 1804 et 1811, puis par l'actuel Pont Saint-Louis. L'île Saint-Louis est également appelée île Notre Dame. Le cartouche contenant la description du plan est orné de la déesse Minerve tenant un bouclier portant les armoiries de la ville de Paris. On voit Minerve entourée d'amours dessinateurs, et Mercure lui rendre visite. En haut à gauche, en carton, figurent les limites de La Chapelle et de La Villette. Graveur-topographe né à Sedan en 1689, Jean Delagrive, prêtre lazariste, professa la philosophie au collège de sa congrégation à Cracovie. De retour à Paris, il se voua exclusivement à la gravure topographique et aux techniques d'arpentage et de triangulation. Ses plans de Paris, de Versailles et des environs de Paris lui valurent les fonctions de géographe de la ville de Paris. En 1733, il participa à la mesure de la perpendiculaire à la méridienne de l'Observatoire. Bel exemplaire, replié. Boutier, 211 ; Vallée, 847.
Paris 1728-1880 En 6 feuilles jointes de 1,11 x 1,33 mètres.
Fac-similé de 1880 du monumental plan de Paris réalisé par l’abbé Delagrive en 1728. Il est orné d'un cartouche de titre surmonté des armes de Paris entourées des déesses Piété et Justice, accompagnées de Minerve, Neptune, Mercure et Vénus. En haut à gauche figure le cartouche de dédicace au roi Louis XV, orné de son portrait. Les bordures sont décorées de divers profils de monuments gravés d’après Blondel : Louvre, Invalides, Tuileries, Luxembourg, Sorbonne, Val de Grâce, Notre-Dame, etc. Le plan de Delagrive fut le premier plan de Paris offert au public en souscription, en janvier 1727. Le projet fut mené à terme au bout de deux années. Soucieux de représenter ce plan avec un maximum d’exactitude, Delagrive déclara avoir employé pendant "près de deux années la toise, la chaînette et la boussole", et affirma avoir toujours fondé son travail sur l’observation directe, et non sur la copie ou la consultation de plans antérieurs. Considéré comme le plan de référence pendant de longues années, il était offert par le bureau de la ville aux nouveaux échevins et personnalités diverses. Le plan original de 1728 est de la plus grande rareté. Graveur-topographe né à Sedan en 1689, Jean Delagrive, prêtre lazariste, professa la philosophie au collège de sa congrégation à Cracovie. De retour à Paris, il se voua exclusivement à la gravure topographique et aux techniques d'arpentage et de triangulation. Ses plans de Paris, de Versailles et des environs de Paris lui valurent les fonctions de géographe de la ville de Paris. En 1733, il participa à la mesure de la perpendiculaire à la méridienne de l'Observatoire. Ce fac-similé, de très belle qualité, a été publié en 1880 dans l'Atlas des anciens plans, atlas réunissant des fac-similés des plus célèbres plans de Paris exécutés entre le XVIe et la fin du XVIIIe. Très bel exemplaire finement aquarellé à l'époque. Boutier, 202. (autre exemplaire en noir sur demande)
Paris, Fourneau, [1744]. 599 x 885 mm.
Très grand plan de Paris, orné d'un cartouche de titre entouré des armoiries des membres du Bureau de la Ville, et de Jean-Baptiste Taitbout, greffier en chef de la ville. Ce plan est identique à celui publié par Delagrive en 1741. Il reprend la même division en 16 quartiers municipaux, qui fut établie en janvier 1684. Le plan figure également les fontaines, avec les conduites qui les alimentent, marquées par des lignes fines dans les rues de passage. Il prend également en compte les récents travaux effectués sous la direction de Michel Etienne Turgot. Avec table alphabétique de renvois pour les rues, les paroisses, les collèges, les hôpitaux et les communautés religieuses. Graveur-topographe né à Sedan en 1689, Jean Delagrive, prêtre lazariste, professa la philosophie au collège de sa congrégation à Cracovie. De retour à Paris, il se voua exclusivement à la gravure topographique et aux techniques d'arpentage et de triangulation. Ses plans de Paris, de Versailles et des environs de Paris lui valurent les fonctions de géographe de la ville de Paris. En 1733, il participa à la mesure de la perpendiculaire à la méridienne de l'Observatoire. Bon exemplaire. Petites déchirures marginales restaurées, quelques jaunissures par endroits. Boutier, 232Ab.
Paris, 1735. 547 x 584 mm.
Très beau plan figurant le réseau d'approvisionnement en eau des fontaines de Paris, dressé en 1735 par l'abbé Delagrive pour le Traité de la Police, ouvrage publié par Nicolas Delamare entre 1722 et 1738. Il est orné d'un cartouche de titre décoré d'une fontaine crachant de l'eau, et accompagné d'un cartouche d'explication et d'une légende des symboles utilisés permettant de différencier les conduites d'eau du roi pour les eaux de la Seine et de source, les conduites d'eau de la ville pour les eaux de la Seine et de source, les fontaines et les puits. Graveur-topographe né à Sedan en 1689, Jean Delagrive, prêtre lazariste, professa la philosophie au collège de sa congrégation à Cracovie. De retour à Paris, il se voua exclusivement à la gravure topographique et aux techniques d'arpentage et de triangulation. Ses plans de Paris, de Versailles et des environs de Paris lui valurent les fonctions de géographe de la ville de Paris. En 1733, il participa à la mesure de la perpendiculaire à la méridienne de l'Observatoire. Bel exemplaire, replié. Boutier, 212A.
Paris, Charbonnier, 1744. 595 x 845 mm.
Très grand et beau plan de Saint-Cloud, montrant le parc, le château, la ville et les environs proches. Il a été dressé par le géographe Jean Delagrive, et publié par Charbonnier à Paris en 1744. Il est dédié à Louis-Philippe d'Orléans, duc de Chartres, et décoré d'un beau cartouche de titre, orné en tête des armoiries royales et d'une allégorie de la Renommée, et illustré d'angelots maniant des instruments d'astronomie. Il s'étend au nord jusqu'au Parc de Busanval (Buzenval) et la Fosse aux Loups, au sud jusqu'aux Étangs de Ville-davrai (Ville-d'Avray), à l'ouest jusqu'au Clos-Tutin (parcelle de terre dans la plaine de Garches), et à l'est jusqu'à la plaine de Boulogne et la Seine, où figurent les ponts de Sèvres et de Saint-Cloud, l'Île de Monsieur, l'Île de La Rochelle (nous n'avons pas trouvé trace de cette île sur d'autres cartes) et l'Île Seguin. Le parc de Saint-Cloud montre les allées (de l'Étang, de Monsieur, de Chamillard, l'allée Royale), le réservoir, la pépinière, la fontaine aux chevaux et les Bois Robichons. Le château de Saint-Cloud fut construit au XVIe siècle, puis embelli au XVIIe par Philippe d'Orléans, dit Monsieur, frère de Louis XIV. C'est un château aujourd'hui disparu, après qu'il fut bombardé et incendié pendant la guerre franco-allemande de 1870. Il ne subsiste aujourd'hui que le parc. Ce plan accompagne souvent Les Environs de Paris de l'abbé Delagrive, qui est l'un des recueils les plus importants pour la connaissance de la région parisienne au XVIIIe siècle, et le premier à donner une représentation exacte et très détaillée des villages, abbayes, châteaux, fermes, routes et chemins qui environnaient la ville de Paris. Graveur-topographe né à Sedan en 1689, Jean Delagrive, prêtre lazariste, professa la philosophie au collège de sa congrégation à Cracovie. De retour à Paris, il se voua exclusivement à la gravure topographique et aux techniques d'arpentage et de triangulation. Ses plans de Paris, de Versailles et des environs de Paris lui valurent les fonctions de géographe de la ville de Paris. En 1733, il participa à la mesure de la perpendiculaire à la méridienne de l'Observatoire. Bel exemplaire. Petites déchirures dans la marge supérieure. Girault de Saint-Fargeau, Dictionnaire géographique, historique, industriel et commercial de toutes les communes de la France, 1845, p. 779 ; Badin & Quantin, Géographie départementale, classique et administrative de la France. Département de Seine-et-Oise, 1847, p. 337.
Paris, Fourneau, 1746. 607 x 921 mm.
Très grand et beau plan de Versailles, montrant la ville, le château et les jardins. Il a été dressé par le géographe Jean Delagrive, et publié par Fourneau à Paris en 1746. Il est décoré d'un superbe cartouche de titre, orné en tête d'une représentation du Roi Soleil, et illustré d'une vue des jardins, avec le Temple de l'Amour du Petit Trianon. Les jardins occupent la plus grande partie du plan. On y voit la Ferme de Gallie, l'allée de Choisy, le Trianon, la pièce des Ah-ah, la ménagerie, la faisanderie, le pré de Lanci, la porcherie, le pré des crapaux, le pavillon des gardes, l'Étang puant, l'Île Royale ou encore le bassin appelé pièce des Suisses. Viennent ensuite le château, l'Orangerie, le potager, l'avant-court, la Place d'Armes, puis les grandes et petites écuries. Le plan montre enfin la ville, avec les avenues de Saint-Cloud, de Paris et de Sceaux. Les limites de la ville sont la rue Notre Dame au nord, la place des Ursulines et la rue des Rossignols au sud, et la butte de Mont-Boron à l'est. On peut voir les marchés, la place Dauphine, et les hôtels. Près de l'hôtel de Limoge, on remarque un terrain portant le nom de Camp des Fainéans, probablement en référence aux oisifs et aux mauvais sujets qui l'occupaient. C'est sur ce terrain que fut construite la caserne d'Artois entre 1773 et 1776, qui abritait à l'origine les écuries du comte d'Artois, frère de Louis XVI. À gauche du cartouche de titre figure une liste de 33 hôtels de la ville, en bas à droite, une liste des 191 statues et vases du château et des jardins de Versailles. Ce plan accompagne souvent Les Environs de Paris de l'abbé Delagrive, qui est l'un des recueils les plus importants pour la connaissance de la région parisienne au XVIIIe siècle, et le premier à donner une représentation exacte et très détaillée des villages, abbayes, châteaux, fermes, routes et chemins qui environnaient la ville de Paris. Graveur-topographe né à Sedan en 1689, Jean Delagrive, prêtre lazariste, professa la philosophie au collège de sa congrégation à Cracovie. De retour à Paris, il se voua exclusivement à la gravure topographique et aux techniques d'arpentage et de triangulation. Ses plans de Paris, de Versailles et des environs de Paris lui valurent les fonctions de géographe de la ville de Paris. En 1733, il participa à la mesure de la perpendiculaire à la méridienne de l'Observatoire. Bel exemplaire. Traces légères de pliures, petits défauts à une pliure. Girault de Saint-Fargeau, Bibliographie historique et topographique de la France, 1845, p. 79 (édition de 1758).
Paris, [1754]. 475 x 810 mm ; sur papier fort, doublé d'un papier Japon.
Rare édition originale de ce très beau plan détaillé de l'Île de la Cité au milieu du XVIIIe siècle, levé par l'abbé Delagrive, et dédié à Louis-Basile de Bernage, prévôt des marchands de Paris (équivalent du maire de Paris aujourd'hui). Ce plan a été levé dans le cadre d'un projet ambitieux de Delagrive de dresser un grand plan de Paris en plusieurs feuilles. Seules deux feuilles furent finalement publiées, le plan de la Cité et le plan du quartier Sainte-Geneviève. À propos du plan de la Cité, Delagrive déclara : ""Cette feuille en papier Grand Aigle comprend la Cité avec les Quais et les Ports qui règnent des deux côtés de la rivière. Chaque propriétaire y peut reconnoître sa maison ; les Seigneurs pourront y désigner par des couleurs celles qui relèvent de leurs fiefs ; et les Curés pourront y marquer de même celles qui dépendent de leurs paroisses"". En effet, le plan montre en détail les maisons avec leurs jardins, et toutes les églises avec le plan des piliers et des autels. On compte également le nombre des boutiques qui garnissent les ponts. Les ports au foin, au blé, au charbon de tourbe et à la chaux, sont nommés. On voit également des rues, aujourd'hui disparues, comme la rue Trop Va Qui Dure, située au bout du Pont au Change, la rue Saint-Louis, dans le prolongement du quai des Orfèvres, la rue de la Vieille Draperie, finissant au Palais de Justice, la rue des Marmousets, la rue de l'Abreuvoir, derrière Notre-Dame, ou encore la rue Neuve-Notre-Dame, disparue lors des travaux du baron Haussmann. On y voit également deux ponts aujourd'hui disparus, le pont Rouge, qui reliait les îles de la Cité et de Saint-Louis, et qui sera remplacé par le Pont Saint-Louis, et le pont Saint-Charles, qui reliait l'île de la Cité à la rive gauche. L'île Saint-Louis est également appelée île Notre Dame. Après le plan de la Cité publié en 1754, Delagrive ne publia aucun autre plan jusqu'à sa mort en 1757. Son élève Hugnin, qui lui succéda dans cette entreprise, publia rapidement le plan du quartier Sainte-Geneviève. Mais il n'achèvera jamais la gravure du plan de l'île Saint-Louis, dont la BnF possède les deux épreuves gravées inachevées et la maquette manuscrite. Le plan du quartier Maubert, annoncé en 1758, ne fut jamais publié. Graveur-topographe né à Sedan en 1689, Jean Delagrive, prêtre lazariste, professa la philosophie au collège de sa congrégation à Cracovie. De retour à Paris, il se voua exclusivement à la gravure topographique et aux techniques d'arpentage et de triangulation. Ses plans de Paris, de Versailles et des environs de Paris lui valurent les fonctions de géographe de la ville de Paris. En 1733, il participa à la mesure de la perpendiculaire à la méridienne de l'Observatoire. Bel exemplaire. Marques de pliures. Boutier, 246/1 ; Vallée, 851.
1778. En 36 sections jointes et montées sur toile de 592 x 827 mm.
Belle carte hautement détaillée de la forêt de Fontainebleau divisée en neuf gardes ou cantons, dressée en 1778 et gravée par Guillaume-Nicolas Delahaye. Le nord est placé à gauche de la carte. Elle s'étend du nord au sud entre Melun et Grez-sur-Loing, ici orthographié Grès, et d'est en ouest entre Arbonne-la-Forêt et Machault. La carte est ornée d'une vue du château de Fontainebleau, et accompagnée de la liste des neuf gardes, avec les indices des plantations nouvelles. Graveur en géographie et topographie français, Guillaume Nicolas Delahaye était le filleul de Guillaume de l'Isle. Il a gravé plus de 1 200 cartes ou plans, dont celles de Jean-Baptiste Bourguignon d'Anville, Didier Robert de Vaugondy, Jean-Baptiste de Mannevillette ou Jean-Nicolas Buache. Ayant obtenu le privilège d'être nommé Premier graveur du Roi (dont il avait commencé la grande "Carte des chasses du Roi", aux environs de Versailles), on le regarde comme le créateur de la gravure topographique. Au bas de la carte a été rapportée une étiquette de l'éditeur Charles Picquet. Géographe, graveur, éditeur et marchand de cartes, actif jusqu'en 1856, Charles Picquet devint, dès 1798, le fournisseur attitré du Dépôt de la Guerre. Vers 1806, il fut nommé au Cabinet topographique de Napoléon, et en 1816 il obtint le brevet de géographe ordinaire du cabinet topographique de Louis XVIII. Rare. Bel exemplaire.
Paris, rue du Foin St Jacques, (1792), 49.5 x 54 cm (à vue), sous verre, cadre en bois contemporain
Carte gravée mise en couleurs figurant le Haut et Bas Dauphiné contenant les départements des Hautes-Alpes, de l'Isère et de la Drôme. Titre dans un écusson dans le coin supérieur droit."Par C.F. Delamarche Géogr ?" correspondant à Charles-François Delamarche (1740-1817). Éditeur et marchand de cartes, d'atlas et de globes ainsi que géographe.Un exemplaire aux archives départementales de la Savoie.
Phone number : 33 01 43 26 71 17
Paris, F.x Delamarche, [circa 1820]. 543 x 685 mm.
Grande et belle carte peu commune de la France divisée par provinces, dressée par le géographe Charles François Delamarche, et publiée par son fils, Félix Delamarche, ingénieur-mécanicien pour les globes et sphères. Elle est accompagnée d'une table donnant la liste des 32 gouvernements, avec leur capitale. La Corse est représentée séparément en bas à droite. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque. Petites rousseurs dans les marges.
Paris, F.x Delamarche et Ch.les Dien, [irca 1820]. En deux feuilles pouvant être jointes poure former une carte de 906 x 619 mm.
Belle et très grande carte peu commune de la Scandinavie en deux feuilles, dressée par le géographe Charles François Delamarche, successeur de Robert de Vaugondy, et publiée par son fils, Félix Delamarche, ingénieur-mécanicien pour les globes et sphères, et par Charles Dien. L'Islande est représentée séparément en haut à gauche (170 x 190 mm). Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque. Petites rousseurs dans les marges.
Paris, chez l'auteur, 1824. 499 x 627 mm.
Belle estampe de cosmographie, présentant un globe terrestre, un globe céleste, deux sphères armillaires, deux sphères illustrant les théories de l'Univers de Copernic et de Tycho Brahé, et diverses représentations des planètes. Elle a été dressée par le géographe Charles François Delamarche, successeur de Robert de Vaugondy, et publiée par son fils Félix Delamarche, ingénieur-mécanicien pour les globes et sphères. Rousseurs dans les marges.
Paris, chez l'auteur, 1827. 503 x 627 mm + tableau de 412 x 542 mm.
Belle et grande carte peu commune de l'Afrique, dressée par Félix Delamarche, ingénieur-mécanicien pour les globes et sphères et fils du géographe Charles François Delamarche, successeur de Robert de Vaugondy. Elle est accompagnée d'une colonne de texte donnant une description géographique du continent, avec ses mers, isthmes, golfes, détroits, caps, îles, montagnes, lacs, fleuves, etc. Au milieu du continent, à l'emplacement du Congo et de la Zambie, figure la mention Contrée tout-à-fait inconnue. Le Sahara est appelé Zahara ou Grand Désert. On joint à la carte le rare feuillet double qui l'accompagnait à sa publication, et qui est intitulé "Tableau géographique et élémentaire de l'Afrique". Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque. Petites rousseurs dans les marges.
Paris, chez l'auteur, 1825. 548 x 600 mm + tableau de 420 x 545 mm.
Belle et grande carte peu commune de l'Amérique, dressée par Félix Delamarche, ingénieur-mécanicien pour les globes et sphères et fils du géographe Charles François Delamarche. Elle est accompagnée d'une colonne de texte donnant une description géographique du continent, avec ses golfes, détroits, îles, montagnes, lacs, fleuves, etc. Le Pacifique est appelé Grand Océan Équinoxial ou Océan Pacifique, le Pacifique nord, Grand Océan Boréal, et le Pacifique sud, Grand Océan Austral. Les explorations près de l'Arctique sont mentionnées : Mackenzie en 1789, Hearne en 1771, ainsi que la première expédition du capitaine Parry dans l'Arctique en 1819 et 1820. On joint à la carte le rare feuillet double qui l'accompagnait à sa publication, et qui est intitulé "Tableau géographique et élémentaire de l'Amérique". Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque. Petites rousseurs dans les marges pour la carte.