[Paris, circa 1690]. 183 x 274 mm.
Rare vue de la place Dauphine, avant la lettre Très belle estampe figurant le Pont Neuf et la place Dauphine au XVII° siècle, avec en arrière-plan, sur la gauche, le Pont au Change et sur la droite, le Pont Saint-Michel. Le Pont Neuf est le plus ancien pont de la capitale, et le premier pont parisien construit en pierre, d'où son nom de Pont Neuf. Pourvu de trottoirs protégeant les piétons, et de terrasses semi-circulaires leur permettant de s'assoir, il fut, contrairement aux autres ponts parisiens, le seul à ne pas être couvert d'habitations, et de ce fait il eut immédiatement un succès considérable, comme en témoigne l'estampe de Perelle. Les trottoirs sont en effet garnis d'échoppes volantes, d'où l'origine des bouquinistes sur les quais à partir de 1670, d'étalages divers animés de charlatans, de farceurs et de montreurs de marionnettes. La place Dauphine fut aménagée l'année où fut achevé le Pont Neuf. Après la place des Vosges, elle fut la seconde place royale aménagée au XVII° siècle. Exemplaire abvant la lettre avec titre manuscrit. Bel exemplaire.
Paris, N. Langlois, [circa 1680]. 212 x 298 mm.
Belle estampe figurant la Chambre des Comptes et la façade de la Sainte-Chapelle, établies dans le Palais de la Cité, actuel Palais de Justice. Exemplaire légèrement bruni.
Paris, N. Langlois, [circa 1690]. 183 x 272 mm.
Très belle vue de l'Île Saint-Louis, appelée île Notre-Dame jusqu'en 1725, dessinée par Gabriel Perelle. La vue est prise du quai Saint-Bernard, avec son port fluvial très animé, spécialisé dans le transport du vin. Sur la gauche, on peut voir la Tour des Galériens qui servait de dépôt aux condamnés aux galères qui devaient y attendre leur départ pour Marseille, ainsi que le Pont Marie. L'île Saint-Louis, avec ses hôtels particuliers, est vue du côté du quai d'Anjou avec la pointe de l'île. Au XVIIe siècle, un nombre important d'hôtels particuliers y sont construits, qui la font surnommer "l'île des palais". Certains de ces hôtels sont l'oeuvre de l'architecte Louis Le Vau. Les trois principaux d'entre eux sont nommés sur l'estampe : ce sont ceux ceux de Louis Hesselin, Claude Le Ragois de Bretonvilliers et Jean-Baptiste Lambert de Thorigny, ce dernier étant le plus grand de tous, situé à la pointe amont de l'île. En 1874 la construction du pont Sully entraînera la démolition du splendide hôtel de Bretonvilliers. Bel exemplaire.
Leyde, Pierre Vander Aa, [circa 1710]. 336 x 412 mm.
Belle vue animée du Pont Neuf avec la statue équestre d'Henri IV, à gauche l'hôtel de Conti et le Collège des Quatre Nations, à droite le Louvre et les Tuileries. Le Pont Neuf est le plus ancien pont de la capitale, et servait de communication directe entre la Cité et les deux autres quartiers de la ville. C'est le premier pont parisien construit en pierre, d'où son nom de Pont Neuf. Pourvu de trottoirs protégeant les piétons, et de terrasses semi-circulaires leur permettant de s'assoir, il fut, contrairement aux autres ponts parisiens, le seul à ne pas être couvert d'habitations, et de ce fait il eut immédiatement un succès considérable et devint la promenade publique la plus fréquentée et la plus variée de Paris, comme en témoigne l'estampe de Perelle. Les trottoirs sont en effet garnis d'échoppes volantes, d'où l'origine des bouquinistes sur les quais à partir de 1670, d'étalages divers animés de charlatans, de farceurs et de montreurs de marionnettes. Avec sept légendes, dont le Pont Royal nommé Pont Rouge. Défaut dans la partie haute de la pliure centrale, deux petites galeries de ver et déchirures marginales. Vallée, 3086.
[Paris, N. Langlois, circa 1690]. 182 x 272 mm.
Très belle vue de l'Île Saint-Louis, appelée île Notre-Dame jusqu'en 1725, dessinée par Gabriel Perelle. Rare exemplaire avant la lettre avec le titre manuscrit à l'encre. Le titre imprimé est le suivant : Veue de l'isle Nostre Dame et de la maison de M.r de Bretonvilier. La vue est prise du quai Saint-Bernard, avec son port fluvial très animé, spécialisé dans le transport du vin. Sur la gauche, on peut voir la Tour des Galériens qui servait de dépôt aux condamnés aux galères qui devaient y attendre leur départ pour Marseille, ainsi que le Pont Marie. L'île Saint-Louis, avec ses hôtels particuliers, est vue du côté du quai d'Anjou avec la pointe de l'île. Au XVIIe siècle, un nombre important d'hôtels particuliers y sont construits, qui la font surnommer ""l'île des palais"". Certains de ces hôtels sont l'œuvre de l'architecte Louis Le Vau. On peut voir notamment les trois principaux d'entre eux, qui sont ceux de Louis Hesselin, Claude Le Ragois de Bretonvilliers et Jean-Baptiste Lambert de Thorigny, ce dernier étant le plus grand de tous, situé à la pointe amont de l'île. En 1874 la construction du pont Sully entraînera la démolition du splendide hôtel de Bretonvilliers. Bel exemplaire.
Compiègne, Dubois, [circa 1845]. En 18 sections montées sur toile et repliées, formant une carte de 532 x 687 mm.
Jolie carte de la forêt domaniale de Compiègne, dressée et dessinée par Charles Perint, architecte de la ville et de l'Arrondissement de Compiègne, et auteur de la Carte de l'Arrondissement de Compiègne, publiée en 1842. Elle a été lithographiée et finement aquarellée à l'époque par les frères Avril, et publiée vers 1840. Il existe une autre édition datée de 1846. Elle est ornée de trois vues du Palais de Compiègne, du château de Pierrefonds et de l'ancien monastère de Saint-Pïerre. Dans les marges figurent la liste des 278 carrefours de la forêt, la liste des villages, hameaux et principales habitations enclavés dans la forêt, devenus pour la plupart des habitations de gardes chefs au XIXe, et un bref descriptif du percement de la forêt. L'échelle et la légende des couleurs et symboles utilisés, sont ornées des bois d'un cerf. Les propriétés du Domaine de la Couronne sont aquarellées en rose, les propriétés particulières en jaune. L'octogone est aquarellé en rouge, les rivières et pièces d'eau en bleu. La carte figure également les routes royales, les routes macadamisées, les routes et chemins, et les lignes de chemins de fer. La Forêt de Compiègne, qui se nommait, avant 1546, Forêt de Cuise, était l'un des terrains de chasse favoris des rois. Son percement débuta sous le règne de Louis XIV, qui fit tracer le grand octogone et 54 routes de chasses. Il fut poursuivi et achevé par Louis XV et Louis XVI. En 1811, l'empereur Napoléon fit ouvrir, pour sa jeune épouse Marie-Louise, la grande et majestueuse allée des Beaux Monts. En 1839, la forêt comptait 338 routes et 278 carrefours, pour une superficie de 14,636 hectares et 45 ares. Bel exemplaire aquarellé à l'époque. L'Iconographe, Journal des imprimeurs lithographes et des marchands d'estampes, 1846, p. 5, 45 (édition datée de 1846).
Périgueux, Pierre Fanlac, 1984. Grand in-8 broché jaune, ill. sur plats, couv. à rabats, 310 p. Très nombreuses photos en noir. Préface de Jacques Chaban-Delmas. Très bon état. Prix du Livre cartophile 1981.
Pierre Fanlac, 1980. Grand in-8 broché, 306 pages, illustré de 506 vues de Bordeaux ancien. Excellent état.
Périgueux, Pierre Fanlac, 1982. Grand in-8 broché, couverture ill. "carte postale Pessac" à rabats, 334 p. Préface de Roger Galy. 552 cartes postales anciennes. Très bon état : couverture discrètement roussie.
Paris, [1890]. 227 x 155 mm.
Plan de la ville d'Alger, gravé en trois couleurs par Maurice Perrin pour l'Atlas de la nouvelle géographie moderne d'Émile Morieu et Maurice Perrin, publié à Paris en 1890. Le plan, dressé au 1,8,500e, montre les bâtiments publics tels que le Palais de Justice, le Palais du Gouvernement, l'Académie Militaire, la Mairie, le Théâtre National, la Société des Beaux-Arts et l'Observatoire, ainsi que les chemins de fer. Bel exemplaire.
Paris, [1890]. 198 x 258 mm.
Carte de l'Algérie et de la Tunisie, gravée en couleurs par Maurice Perrin pour l'Atlas de la nouvelle géographie moderne d'Émile Morieu et Maurice Perrin, publié à Paris en 1890. La carte, dressée au 1,5,500,000e, indique les mosquées et marabouts, les ruines, les puits, les limites des états et des départements, et les chemins de fer. Bel exemplaire.
Paris, [1890]. 192 x 258 mm.
Carte figurant la partie sud de l'Amérique Latine, depuis Iquique au Chili, Llica en Bolivie, et Ouro Preto au Brésil. Elle a été gravée en couleurs par Maurice Perrin pour l'Atlas de la nouvelle géographie moderne d'Émile Morieu et Maurice Perrin, publié à Paris en 1890. La carte indique les frontières, les limites d'états et les chemins de fer. Les capitales d'états fédérés sont soulignées. La légende des signes conventionnels contient également la liste des onze provinces du Chili. Bel exemplaire.
Paris, [1890]. 192 x 258 mm.
Carte figurant la partie nord de l'Amérique Latine, depuis le Panama jusqu'à Iquique au Chili, Potosí en Bolivie, et Ouro Preto au Brésil. Elle a été gravée en couleurs par Maurice Perrin pour l'Atlas de la nouvelle géographie moderne d'Émile Morieu et Maurice Perrin, publié à Paris en 1890. La carte indique les frontières, les limites d'états et les chemins de fer. Les capitales d'états fédérés sont soulignées. La légende des signes conventionnels contient également la liste des sept provinces de l'Équateur, des trois provinces de la Colombie, et des trois provinces du Pérou. Bel exemplaire.
Paris, [1890]. 230 x 158 mm.
Carte de la Chine, du Japon et de la péninsule indochinoise, nommés Asie bouddhiste, gravée en couleurs par Maurice Perrin pour l'Atlas de la nouvelle géographie moderne d'Émile Morieu et Maurice Perrin, publié à Paris en 1890. Dressée au 1,45,000,000e, elle indique les limites des états et des divisions chinoises et indo-chinoises. Bel exemplaire. Tache claire dans la marge droite.
Paris, [1890]. 230 x 157 mm.
Carte de la péninsule arabique, de la Turquie et de la Perse (Iran), nommées Asie mahométane, gravée en couleurs par Maurice Perrin pour l'Atlas de la nouvelle géographie moderne d'Émile Morieu et Maurice Perrin, publié à Paris en 1890. Dressée au 1,24,000,000e, elle indique les limites des parties du monde et des états. Bel exemplaire.
Paris, [1890]. 193 x 260 mm.
Carte de l'Australie, gravée en couleurs par Maurice Perrin pour l'Atlas de la nouvelle géographie moderne d'Émile Morieu et Maurice Perrin, publié à Paris en 1890. La carte, dressée au 1,23,000,000e, figure les limites des colonies et des subdivisions, ainsi que les chemins de fer. Bel exemplaire.
Paris, [1890]. 157 x 226 mm.
Plan de Berlin, gravé en trois couleurs par Maurice Perrin pour l'Atlas de la nouvelle géographie moderne d'Émile Morieu et Maurice Perrin, publié à Paris en 1890. Le plan, dressé au 1,60,000e, figure le métropolitain et les chemins de fer. Bel exemplaire.
Paris, [1890]. 228 x 156 mm.
Plan de Bruxelles, gravé en trois couleurs par Maurice Perrin pour l'Atlas de la nouvelle géographie moderne d'Émile Morieu et Maurice Perrin, publié à Paris en 1890. Bel exemplaire.
Paris, [1890]. 229 x 156 mm.
Plan de la ville de Buenos Aires, capitale de l'Argentine, gravé en trois couleurs par Maurice Perrin pour l'Atlas de la nouvelle géographie moderne d'Émile Morieu et Maurice Perrin, publié à Paris en 1890. Le plan, dressé au 1,33,000e, montre les bâtiments publics tels que le Parlement, l'hôtel de ville, la prison, l'Asile des Invalides, la cathédrale et les casernes, ainsi que les gares et chemins de fer. Bel exemplaire.
Paris, [1890]. 228 x 158 mm.
Plan et carte de la ville de Calcutta et ses environs, gravés en couleurs par Maurice Perrin pour l'Atlas de la nouvelle géographie moderne d'Émile Morieu et Maurice Perrin, publié à Paris en 1890. Le plan de Calcutta, dressé au 1,106,000e, figure les bâtiments publics tels que la cathédrale romaine, le Collège Hindou, l'hôpital, la préfecture, le Palais du Gouvernement, les écoles européennes, le Palais de Justice, l'Institution La Martinière, école privée fondée en 1836, l'Hôpital d'Aliénés, la Douane et les Postes, ainsi que les chemins de fer. Au sud de la ville figure, en jaune, le Fort William, édifié en 1694. La carte des environs de Calcutta s'étend au nord jusqu'à Chandernagor, Syanmagar et son ancien fort, Tchinsourah et Hougly, aujourd'hui réunies sous le nom de Hugli-Chuchura, au sud jusqu'à Diamond Harbour, à l'ouest jusqu'à Tamluk et Khanakul, et à l'est jusqu'à Matlah ou Port Canning. Bel exemplaire.
Paris, [1890]. 267 x 190 mm.
Carte du Danemark, gravée en couleurs par Maurice Perrin pour l'Atlas de la nouvelle géographie moderne d'Émile Morieu et Maurice Perrin, publié à Paris en 1890. La carte, dressée au 1,800,000e, figure les limites des états, des provinces, ainsi que les chemins de fer et les canaux. En carton, cartes de l'Islande et des îles danoises des Féroé et de Bornholm. Bel exemplaire.
[1890]. 239 x 158 mm.
Carte gravée en couleurs par Maurice Perrin, figurant le Tonkin, province située au nord du Vietnam, l'empire d'Annam, situé au centre du Vietnam, la Cochinchine, à l'extrême sud du Vietnam, le Cambodge et le Siam, ancien nom de la Thaïlande. Les limites des possessions et protectorats français sont indiquées en pointillés. La Cochinchine, dont la capitale était Saïgon, aujourd'hui Hô-Chi-Minh-Ville, devint une colonie française en 1862, tandis que le Tonkin, dont la capitale était Hanoï, devint protectorat français en 1884. A ces deux colonies s'ajouteront, en 1887, les protectorats du Cambodge et de l’Annam. Bel exemplaire.
Paris, [1890]. 160 x 226 mm.
Plan de la ville de Londres, gravé en trois couleurs par Maurice Perrin pour l'Atlas de la nouvelle géographie moderne d'Émile Morieu et Maurice Perrin, publié à Paris en 1890. Le plan, dressé au 1,54,000e, figure les bâtiments publics, le métropolitain et les lignes de chemin de fer. Bel exemplaire.
Paris, [1890]. 160 x 226 mm.
Plan de la ville de Madrid, gravé en trois couleurs par Maurice Perrin pour l'Atlas de la nouvelle géographie moderne d'Émile Morieu et Maurice Perrin, publié à Paris en 1890. Le plan, dressé au 1,22,000e, figure les bâtiments publics et les lignes de chemin de fer. Bel exemplaire.
Paris, [1890]. 229 x 156 mm.
Plan de Melbourne, capitale de l'État du Victoria, gravé en trois couleurs par Maurice Perrin pour l'Atlas de la nouvelle géographie moderne d'Émile Morieu et Maurice Perrin, publié à Paris en 1890. Le plan, dressé au 1,40,000e, montre les bâtiments publics tels que le Palais du Gouvernement, le Jardin botanique, le Théâtre Royal, les banques, l'Institut Littéraire, l'École de Médecine, l'Université, la prison, la fabrique de monnaies, les banques, l'usine à gaz, les églises et synagogues, ainsi que les chemins de fer desservant la ville. Bel exemplaire.