Reference : NAV2
Paris, Imprimerie E. Piégoy, 1912. In-4, 15 pages, une carte (Lignes des bateaux à vapeur de la Martinique), broché.
1790. In-8 de 16 pp. ; cartonnage de papier marbré, pièce de titre de maroquin rouge (reliure moderne).
Le 26 octobre 1790, Charles-Pierre Claret de Fleurieu fut nommé ministre de la marine, et demanda la séparation de son ministère d'avec les colonies. Un projet de décret en ce sens fut rédigé que l'auteur de ces observations contredit point à point. Bon exemplaire. Inconnu des principales bibliographies.
Vers 1775. In-4 (21,6 x 16,8 cm) de 3 pp. 1⁄4 sur une feuille double; on joint 1 p. in-8 manuscrite sur le même sujet.
La Martinique souhaite le rappel de son intendant. L'auteur, resté anonyme, affirme dès le début que la probité seule est à désirer chez un intendant des îles, et que celui-ci a le devoir de surveiller ses bureaux où se font des "prévarications sans nombre". Puis il rappelle l'origine de cette institution, avant d'énumérer les responsabilités d'un intendant de justice, police et finances. Vient ensuite l'objet de la présente note : "A la paix on renvoïa pour intendant à la Martinique, M. de La Rivière, à qui succéda le président Peinier. C'est aujourd'hui le président Tachere qui remplit cette place. Il arrive assez ordinairement qu'on rappelle au bout de 3 ans les intendants des isles; il y a plus de 3 ans, et contre le vœu des habitans, que le président actuel est à la Martinique…". La note jointe va dans le même sens : "L'intendance de la Martinique est occupée par M. le Président Acher [sic] depuis 4 ans; cette intendance n'étant que triennale, M. le Président Acher pourroit être rappelé; c'est le vœu de la colonie…". Il s'agit de Philippe-Athanase de Tascher, ancien président à mortier au Parlement de Metz, qui occupa l'intendance de la Martinique de 1771 à 1777. L'auteur préconise aussi le rétablissement de l'intendance de la Guadeloupe, réunie depuis peu à celle de la Martinique. Traces de plis. Les documents sont très lisibles.
Paris, P. G. Simon, 1777. In-4 de 4 pp.; cartonnage de papier marbré à la bradel, pièce de titre de maroquin rouge en long (reliure moderne).
Ordonnance du 16 avril 1777. Constatant que l'ordonnance du 31 mars 1762 qui portait sur le même point n'était plus appliquée, et que "le nombre de ces gens de couleur se sont multipliés à un tel point, que le plus petit particulier en a à son service: les colons en ont inondé le royaume & […] ont laissé une libre carrière à l'introduction de cette espèce d'homme, dont le nombre & la qualité du sang, ainsi que la nuance de la couleur, ne peut qu'altérer l'uniformité de celle des habitans de ce royaume", un recensement "des Noirs ou Mulâtre qui sont dans Paris & dans le ressort de la cour" est ordonné. Bon exemplaire. Manque à Ryckebusch.
Paris, P. G. Simon, 1777. In-4 de 4 pp.; cartonnage de papier marbré à la bradel, pièce de titre de maroquin rouge en long (reliure moderne).
Ordonnance du 7 juillet 1777 qui prolonge le délai de déclaration obligatoire des gens de couleur se trouvant sur le territoire français. Bon exemplaire. Manque à Ryckebusch.
Paris, Imprimerie Royale, 1778. In-4 de 3 pp.; en feuilles, non rogné.
Ordonnance du 23 février 1778, faisant suite à celle du mois d'août 1777 qui ordonnait que "les Noirs, Mulâtres & autres gens de couleur de l'un & l'autre sexe, que les habitans des colonies amèneroient en France pour les servir pendant la traversée, seroient à leur arrivée dans les ports, placés dans des dépôts qui on été destinés à cet effet". Mais "Sa majesté étant informée que les capitaines marchands laissent débarquer les Noirs, Mulâtres & autres gens de couleur qui sont à leur bord, avant que d'avoir fait leur rapport aux amirautés", la présente ordonnance renouvelle la précédante, et y ajoute, pour les capitaines qui ne la respecterait pas, une amende de cinq cent livres, et une interdiction de leurs fonctions pour trois mois. Mouillure claire, traces de froissement et de poussière; une petite déchirure sans manque. Ryckebusch, 6072.
Paris, Imprimerie Royale, 1828. In-4 de 108 pp.; veau fauve, dos lisse orné, pièce de titre de maroquin rouge avec le titre en long, roulette à froid encadrant les plats, coupes et chasses ornées, tranches dorées (reliure de l'époque).
Instituée entre 1825 et 1830 dans chacune des colonies, le conseil privé était chargé d'assister le gouverneur. Il était composé de notables et de membre de l'administration, et était chargé de traiter les contencieux administratifs et les appels. Bon exemplaire provenant de la bibliothèque de Barante avec son ex-libris armorié. Quelques piqûres. Manque à Sabin.
Reference : 9578
Paris, Larousse, Sélection du Reader's Digest, 1986. Un volume cartonné rigide de format in 4° de 100 pp. Environ, nombreuses illustrations et cartes en couleurs.
Parfait état.
Epinal, Pellerin, vers 1880. Planche lithographiée et coloriée (40 x 30 cm), n°857.
Curieuse planche d'images d'Épinal, à seize cases, relatant l'histoire d'un fils de planteur, Anatole, et d'un homme de couleur, son frère de lait, Joachim. Après de nombreuses péripéties, Anatole remet en cause tous ses préjugés et s'exclame : Désormais tu seras mon égal et mon frère. Bon exemplaire.
S.l., 1788. In-8 de (1) f., 7-(1 bl.)-8-6-6-47 pp.; cartonnage de papier marbré fauve, pièce de titre marron, tranches rouges (reliure moderne).
Réunion de plusieurs document rédigés par un groupe de colons de Saint-Domingue résidant en France: le duc de Choiseul-Praslin, le marquis de Paroy, le comte de Reynaud, M. de Peyrac, le comte de Magallon, le chevalier Dougé, le marquis de Perrigny, le comte de Vandreuil, et le marquis de Gouy d'Arsy. Ces documents sont trois lettres adressées au Roi et au Ministre de la marine au sujet de la représentation de la colonies aux États-Généraux dont la convocation avait été annoncée. Elles sont suivies d'un mémoire "sur les us, coutumes, droits, privilèges, prérogatives des colonies, sur leur importance pour la France, sur la nécessité d'admettre leurs députés, & sur celle de régler la forme de leur élection". Bon exemplaire. Max Bissainthe, 7484.
1790. In-4 de 11 pp.; cartonnage de papier marbré marron à la Bradel, pièce de titre rouge (reliure moderne).
Le 29 juillet 1790, le colonel Mauduit, commandant de la place et du régiment de Port-au-Prince, reçu l'ordre du gouverneur de dissoudre le comité provincial qui s'était formé et d'en arrêter les membres ; ordre qui fut exécuté dans la nuit. Notre brochure présente une impression sur deux colonnes avec, à gauche, la relation du colonel Mauduit qui avait été publié, et, à droite, en guise de réponse, les témoignages du capitaine général du district du Port-au-Prince ainsi que du major général du même district, Rivière de La Souchère, qui fut fait prisonnier durant cette nuit. Bon exemplaire. Max Bissainthe, 7487. — Roquincourt, 4130.
Paris de l'imprimerie du Patriote françois 1790 1 feuillet in-4 de 2 pp., broché.
Rare pamphlet contre Philippe-Rose Roume, dit de Saint-Laurent, commissaire-général et ordonnateur de Tobago, chargé par le Ministre de la Marine d'étudier les réclamations des colons de cette île. En effet, cette colonie était devenue française en 1783, et les colons anglais se plaignaient de la façon dont les articles du traité de cession étaient appliqués. Bon exemplaire. Inconnu de Sabin.
Paris, Imprimerie Nationale, 1791. In-8 de 18-(2 bl.) pp.; cartonnage de papier marbré, titre en long au dos, non rogné (reliure moderne).
Rapport technique qui demandait l'abrogation d'une commission établie "sous l'ancien gouvernement" et chargée de juger les droits des créanciers des terres à Tobago, ces derniers étant contraire au traité fait avec l'Angleterre lorsque, en 1713, l'île de Tobago devint française. Bon exemplaire. Quelques piqûres sur les premiers et derniers feuillets. Inconnu de Monglond et de Sabin.
RMN 1999 In-4 broché 28 cm sur 22. 247 pages. Bon état d’occasion.
Bon état d’occasion
1789. In-8 de 7 pp. sur papier bleuté, non rogné ; cartonnage de papier marbré marron à la Bradel, pièce de titre marron (reliure moderne).
Requête signée par le marquis de Gouy-d'Arsy, le comte de Reynaud, le comte de Magallon, le marquis de Perrigny, le chevalier Dougé, le comte de Villeblanche, le marquis de Rouvray, ainsi que MM. de Cocherel, de Bodkin-Fitz-Gerald, et de Peyrac, tous députés de Saint-Domingue. Ces derniers demandaient à être admis comme députés aux États-Généraux, alors que les représentant des colonies n'étaient pas autorisés à y siéger. Bon exemplaire. Max Bissainthe, 7748. — Roquincourt, 4393.
Paris Imprimerie et Librairie Administratives de Paul Dupont 1849. in-8 broché 175pp. Couverture légèrement froissée avec petits manques en bordure.
Année complète en un seul fascicule, constituant le premier numéro de la 2e série, la parution de la revue ayant été interrompue cette année-là en raison des événements politiques. Contient: la dernière loi des sucres en Angleterre, résumés comparatifs du commerce (Guadeloupe, Guyane, Bourbon, Martinique), traite des Noirs, esclavage, émancipation.
Reference : 16089
"Sans lieu sans éditeur sans date (circa 1960) - Carte 47 cm x 78 cm- Texte en anglais - Carte des lignes maritimes au départ de Port of Spain (Trinidad et Tobago) et Willemstadt (Curaçao)- Très bon état"
Versailles, Imprimerie de Ph.-D. Pierres, 1789. In-8 de 20 pp. ; cartonnage de papier marbré à la bradel, pièce de titre de maroquin brun avec le titre en long (reliure moderne).
Lettre signée par 23 députés défendant les intérêts des marchands des ports de France, dans laquelle ils s'opposent à l'ouverture des ports de Saint-Domingue pour le commerce avec les navires étrangers, et contestent l'exactitude des chiffres avancés par les députés pour la promouvoir. Bon exemplaire. Max Bissainthe, 7708. — Inconnu de Monglond et de Sabin.
1790. In-4 de (1) f., 26 pp., broché.
Première édition. Elle est signée Arnaud de Corio et Ruste, députés de la ville de Saint-Pierre, et de plusieurs paroisses de la Martinique. Elle donne le point de vue des colons de la ville de Saint-Pierre, partisans de la Révolution, contre "l'administration aristocrique de M. de Vioménil", qui "se flatte que la révolution ne sera pas opérée" car "il y a à Saint-Pierre, & dans toutes les autres colonies, des gens vendus aux Anglois pour y semer l'esprit de révolte". Antoine-Charles Du Houx de Vioménil fut le second de Rochambeau lors de la guerre d'Indépendance des États-Unis, avant d'être nommé gouverneur de La Martinique en 1789. En juillet 1790, il publia une Réponse de M. le comte de Vioménil aux inculpations calomnieuses qui ont été répandues contre lui relativement à son administration à la Martinique.
Versailles, Ph.-D. Pierres, 1789. In-8 de 55 pp.; cartonnage de papier marbré à la Bradel, pièce de titre rouge (reliure moderne).
En réponse à plusieurs brochures de députés de St. Domingue contre le prix du blé, un collectif de marchands de plusieurs ports de France, réfute point à point leurs affirmations, et cherche à montrer qu'il n'y a pas de pénurie et encore moins de famine dans la dite colonie. Bon exemplaire. Manque à Max Bissainthe.
A Bordeaux, chez Louis Faye ainé, [1814]. In-4 de (2)-166 pp. Délibéré à Bordeaux le vingt janvier 1814.Mémoire pour les sieurs Bethman et Comp. liquidateurs des maisons de commerce Bethman et fils, Bethman et fils et Compagnie, contre les sieurs Weltner et Compagnie, et en présence du Sieur Gramont, liquidateur de la maison Feger, Gramont et Comp. A Bordeaux, Chez Pinard, sans date. In-4 de (2)-148 pp. Par procuration de Bethman et Compagnie, Basse, Geigenbach. Monsieur le Baron de Brezets, Premier Président. Monsieur Malleret, Conseiller, Rapporteur. Émérigon, Avocat. Dupré, Avoué.Réfutation pour les sieurs Weltner et Comp., négociants à Bordeaux, du mémoire des Sieurs Bethman et Comp., aussi négociants à Bordeaux ; en présence du sieur Jques. Bmi. Gramont, liquidateur de la ci-devant société Féger, Gramont et Compagnie. A Bordeaux, chez André Racle, 1813. In-4 de (2)-107 pp.3 pièces reliées en 1 vol. in-4, demi-toile noire, pièce de titre (reliure moderne).
Recueil procédural sur la liquidation de puissantes maisons de commerce et d'armement bordelaises établies à Saint-Domingue. « Faits. La maison Henry-Romberg-Bapst et compagnie, établie à Bordeaux depuis1783, avait projeté la plus grand entreprise de commerce qui ait jamais été faite. Cette entreprise consistait à traiter avec un grand nombre de colons de Saint-Domingue, à leur faire des avances suffisantes pour réparer et cultiver leurs habitations, à leur assurer des pensions proportionnées à leur fortune. Une maison succursale était établie à Saint-Marc ; elle devait recevoir de la chef-maison, établie à Bordeaux, tous les ustensiles, comestibles, effets et marchandises nécessaires à l'exploitation et réparation des propriétés de St. Domingue ; elle devait recevoir tous les produits de ces mêmes propriétés. Ces produits devaient être envoyés à Bordeaux dans les navires appartenant à la chef-maison, et vendus par elle… » [Négociants bordelais et colons de Saint-Domingue, Françoise Thésée, 1972].
, , 1803. 1 p. in-folio.
Etat nominatif des Premiers maitres de toute classe, à bord du vaisseau de l'Etat le Duquesne lors de sa prise. Pierre 1er Mtre dequipage-chargé. Jean Goulv--Tréguier-1er Mtre d'aquipage-non chargé. Etienne Marchand-Mtre canonier-non chargé. Jean joseph Mtre chargé. Etienne Savrau-Mtre. Jean Mezer-Mtre galfat-chargé. Louis Hebert-Mtre voilier-chargé. Antoine Vidal-Chef de timonerie-chargé. Jean Volaire, violier-chargé. Etienne Mochardeau. Nicolas Gaudion-commid aux diners. je sertifie le présent, extrait du registre d'équipage, sincère et véritable au cautionnement à la Jamaïque ce 27 vendémiaire an douze de la République. 20 8bre 1803. L'agent comptable Savery. Vu par le chef de division Querangal. » (20,5X33).
, , 1803. 4 pp. in-4.
« Kingston le 19 9bre 1803. Monsieur l'Amiral. Mr le Capitaine Sorrel voulant bien indépendamment du Général d'Hénin et du commodore Kérangal, recevoir à sa table deux autres officiers le général d'Hénin eut la bonté hier soir après votre diner de demander à Mr Water-house de vouloir bien me comprendre dans le nombre de ces deux officiers. Etant après lui et Mr de Kérangal le premier officier supérieur des prisonniers français qui passent à bord du vaisseau de S.M.B le Cumberland. Mr Water-house ayant répondu au général D'Henin que déjà vous aviez désigné MM Muzio et Belleville et qu'il ne pouvait apporter aucun changement à cette disposition, c'est à vous Monsieur l'Amiral que j'ai l'honneur de soumettre quelques réclamations à cet égard. Je vous prie d'etre bien persuadé que l'amour propre ni l'envie ne dictent point ma démarche mais que je la dois au grade dont je suis revétu et j'ai trop de confiance dans votre justice, Monsieur l'Amiral, pour craindre que vous puissiez l'improuver. Je suis chef d'Escadron comme Mr Muzio, de plus je suis adjoint à l'Etat major général des Armées françaises ce qui partout nous donne la prééminence sur les officiers de même grade, pour toutes les prérogatives qui peuvent se présenter. Mr Muzio n'est que dans l'Etat Major des Places, classe bien distincte et subalterne à l'Etat major général de l'armée. Les emplois de l'Etat major des places n'étant donné généralement que comme des especes de retraites à des officeirs qu'un âge trop avancé, des blessures ou d'autres raisons rendent peu propres à un service et plus actif et plus important. Pardonnez, Monsieur l'Amiral si je vais plus loin et si je me permets un parallèle en ma faveur. je suis d'ailleurs attaché particulièrement au général D'Hénin et officier de cavalerie dans les armées de ligne françaises depuis treize ans. Mr Muzio non seulement est parfaitement etranger au général Dhénin mais il l'est encore en quelque sorte à l'armée française (si ce n'est depuis quelques mois qu'il etait arrivé à St Domingue) ne s'étant trouvé accidentellement au service que par le hasard de la formation effervescente et spontanée d'une petite République (la cisalpine) de création française. Mr Muzio ayant été précédemment avocat, grammairien, ----, poëte, musicien, volontaire &a. &a. Vous sentez, Monsieur le général que si c'est une prérogative que d'etre admis à la table de Mr le Cap Sorrel je dois y avoir un peu plus de droits que Mr Muzio qui, d'ailleurs n'est pas un homme sans mérite. Je sais aussi qu'il vous a été fortement recommandé par des personnes de beaucoup de crédit mais quoiqu'il en puisse etre, j'ose croire que les raisons que j'ai l'honneur de vous soumettre ne vous paraitront pas sans considération. Je ne me permettrai pas de parler de l'enseigne Mr Belle-Ville n'etant pas de la même arme, cependant Monsieur l'Amiral, il pourrait etre permis d'observer que quoiqu'officier de Marine Mr Belle Ville n'est pas même Lieutenant et qu'un officer subalterne ne peut pas etre admis à la table d'un Capitaine de Vaisseau, au préjudice d'un officier supérieur de quelqu'arme qu'il puisse être; à moins que des raisons de conduite blamable ne l'en éloignent. dans tout autre cas, c'est un passe-droit aussi mortifiant qu'------ Pardonnez, Monsieur l'Amiral, si mes observations vous paraissent indiscretes mais je me suis cru devoir, à moi même et pour les officiers de mon grade vous les transmettre. Veuillez je vous prie, Mr l'Amiral, agréer pour les bontés particulières dont vous m'avez honoré l'expression de ma gratitude la plus vive. J'ai l'honneur d'etre avec le plus profond respect, Monsieur l'Amiral, votre très humble et obéissant serviteur ».
, , 1803. 3 p. in-4.
A bord du Veau Two sisters en rade du Port Royal le 6 7bre 1803. A son Excellence le Commodore des forces navales de sa majesté Britannique. Milord. Votre excellence excusera facilement l'empressement avec lequel les soussignés, tous habitans propriétaires et planteurs a St Domingue, se portent à solliciter de votre justice et de votre humanité la permission de débarquer au port de Kingston. accablés de fatigues et de privations depuis dix jours qu'ils sont en mer ils osent croire que vous aurés égard a la position vraiment malheureuse dans laquelle ils se trouvent par suite d'un concours d'évènements qu'ils n'ont pu prévoir. Ils offrent à votre excellence de se rendre responsables les uns pour les autres de leurs conduite privée et de leur opinion politique, et dans le cas ou votre excellence jugeroit de nécessité que les soussignés fournissent caution pour obtenir cette faveur, ils vous prient de permettre à deux d'entre eux de se rendre à terre, a l'effet de s'en procurer, ce qu'ils sont assurés de trouver facilement en raison du ---- qu'ils ont déjà fait en cette ville et des rapports avantageux et honorables sous lesquels ils sont connus. Les planteurs soussignés ne cesseront d'adresser des voeux pour la conservation de votre excellence et d'etre avec le plus profond respect de votre excellence les très humbles et très obéissants serviteurs. » 5 signatures. (18,5X24,5). « Liste des habitans propriétaires et planteurs qui sollicitent la permission de debarquer à Kinston. Lesdits propriétaires ayant chacun des domestiques noirs qui les ont suivi de bonne volonté. »
, , 1803. 3 pp. in-4.
« Spanish-town, 31 décembre, 1803. Le Chef de Bataillon J. Gougeon, Et le Capitaine de frégate Gémon, Au général Divisionaire Brunet. Notre général, d'après la gracieuse communication que vous avez daigné nous donner de la lettre par laquelle mr l'Amiral Duckworth nous accorde nos domestiques nous nous sommes adressés par écrit à mr le Commissaire pour lui procurer les renseignemens que nous avions sur le lieu de leur prison. Son silence dure depuis plus de huit jours et nous étonne d'autant plus que Mr l'Amiral vous écrit positivement le 19 décembre qu'il lui a donné ses ordres pour cet objet. Ajoutez à vos bontés, Notre Général, en instruisant Mr l'amiral de l'inexécution de ses ordres et en le priant de les renouveller. Nous avons l'honneur de vous lire, Notre général, vos très respectueux subordonnés, très obéissans et reconnaissans serviteurs. J. Bte Gemon. J. Gougeon ». « Michel renard, âgé de 18 ans, domestique blanc du chef de bataillon Gougeon, était à la prison de Kingstown le 25 novembre ». «Gavener cuisinier du Cap. de Fte Gémon Commandant le Brick le Goëlan en prison avec l'équipage dudit Brick je crois à bord du Lody ». (19,5 x 24).