Previous 1 ... 46 47 48 49 ... 50 51 52 53 54 ... 55 Next Exact page number ? OK

‎RÉMUSAT Charles de.-‎

Reference : ORD-9006

‎Channing sa vie et ses oeuvres.-‎

‎Avec une préface de Charles de Rémusat. Paris. Didier. 1857. In-8 (138 x 221mm) dos lisse basane verte, fx-nerfs, caissons ornés et filets or, plats toile granitée, gardes marbrées, 2ff.n.ch., XVII, 404 pages. Petits défauts à la reliure, rousseurs, qq.annotations marginales au crayon, mais bon exemplaire. 1ère édition.‎


‎Le chapitre IX est entièrement consacré au problème de l'esclavage. Le pasteur William Ellery Channing est né à Newport (USA) en 1780. ‎

Phone number : 0494895924

EUR75.00 (€75.00 )

‎RÍO de LA COSA (José del).‎

Reference : LBW-7679

(1800)

‎ [CUBA] Plan du port et de la ville de La Havanne levé en 1798 par D. José del Rio.‎

‎[Paris], Dépôt Général de la Marine, 1800. 415 x 530 mm. ‎

‎Grand et beau plan figurant le port et la ville de La Havane, levé en 1798 par Don José del Río de La Cosa, capitaine de frégate de la Marine royale espagnole, gravé par E. Collin, et publié par le Dépôt Général de la Marine en 1800. Il est accompagné de 38 légendes numérotées, permettant de repérer la cathédrale, la nouvelle maison du gouverneur, la prison, les établissements religieux, les portes, les églises, ou encore les batteries. À l'entrée du port, on remarque les fortifications chargées de protéger la ville : le fort El Morro, la forteresse de la Cabaña, et la forteresse San Salvador de la Punta. Dans la ville sont nommés le Champ de Mars et l'arsenal. Autour de la ville, on peut voir les villages de Cojímar, Marimelena, Regla, Guanabacoa, El Horcón, ainsi que les magasins à poudre et les châteaux d'Atarés et del Principe. Le long des côtes figurent les mesures des profondeurs marines. L'orientation est inversée, le nord étant placé au bas du plan, indiqué par une fleur de lys. Bel exemplaire. Petite tache claire au niveau du titre. Catalogue des cartes, plans et vues de côtes qui composent l'hydrographie française, 1837, Tome 1, p. 32, 370 ; Phillips, p. 336, 69 ; Gazette nationale ou Le Moniteur universel, 1802, p. 774.‎


 [CUBA] Plan du port et de la ville de La Havanne levé en 1798 par D. José del Rio.. RÍO de LA COSA (José del).
Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 33 01 43 29 72 59

EUR1,000.00 (€1,000.00 )

‎SABLE Victor‎

Reference : 1100257

‎Les Antilles sans complexes, une expérience de décolonisation.‎

‎Paris: Maisonneuve et Larose, 1972 in-8, (12)-309 pp., broché (couv. défraichie).‎


‎Les Antilles sans complexes, une expérience de décolonisation. (Paris: Maisonneuve et Larose, 1972). [M.C.: Amérique, Caraïbes, Antilles, histoire]‎

EUR11.00 (€11.00 )

‎Sable, Victor‎

Reference : 22702

(1993)

ISBN : 2706810785

‎Mémoires d’un Foyalais, Des îles d’Amérique aux bords de la Seine‎

‎Maisonneuve et Larose 1993 In-8 broché, couv. illustrée en n & b, 267 pp. Très bon état. Poids : 1 kg avec emballage d’expédition.‎


‎Les Antilles annexées à la France depuis Louis XIII, un laboratoire où étaient mises à l’épreuve les doctrines qui secouaient l’histoire nationale. Les souvenirs politiques d’un Martiniquais de Fort-de-France, vécus sous trois Républiques, au Sénat, à l’Assemblée Nationale et au Parlement Européen, entre la France et la Martinique : un récit édifiant. L’auteur, débarrassé des servitudes politiciennes, brosse les portraits des personnages qu’il a cotoyés, et nous entraine dans son enfance créole des années 20, puis de la dramaturgie de la décolonisation aux revendications des identités nationales d’aujourd’hui. Très bon état d’occasion ‎

Librairie de l'Avenue - Saint-Ouen

Phone number : 01 40 11 95 85

EUR19.00 (€19.00 )

‎Sablon Jean - Sullavan Jeri,Baron Paul - Blanche Francis,Amsterdam Morey‎

Reference : 32638

(1944)

‎Partition de la chanson : Rhum et Coca-Cola Rum and Coca-Cola ‎

‎Partitions sur l'Alcool,Partitions sur les Antilles France Mélodie 1944‎


‎ Bon état Petit format ‎

Phone number : 06 12 41 09 89

EUR10.00 (€10.00 )

‎Sablé (Victor)‎

Reference : 36350

(1972)

‎Les Antilles sans complexes. Une expérience de décolonisation‎

‎Maisonneuve & Larose 1972 In-8 broché, 309 p.‎


‎ Bon état d’occasion ‎

Librairie de l'Avenue - Saint-Ouen

Phone number : 01 40 11 95 85

EUR19.00 (€19.00 )

‎Sablé (Victor)‎

Reference : 22620

(1993)

ISBN : 2706810785

‎Mémoires d’un Foyalais. Des iles d’Amériques aux bords de la Seine‎

‎Maisonneuve & Larose 1993 In-8 broché, 267 pp; ‎


‎Les Antilles ont connu laMonarchie et la traite, la République et la citoyenneté, le capitalisme, le communisme et l’anticolonialisme...Le rappel du passé suxcite toujours, en dépit du temps écoulé, des polémiques et des intimités.... Bon état d’occasion ‎

Librairie de l'Avenue - Saint-Ouen

Phone number : 01 40 11 95 85

EUR19.00 (€19.00 )

‎SAHIB (LESAGE, L. E.):‎

Reference : 66399aaf

‎La frégate. L'incomprise. Voyage autour du monde.‎

‎Paris, Albert Messein, 1924, gr. in-4to, 242 p., ill., brochure originale, plat supérieur très abîmé et détaché, emboîtage.‎


Logo ILAB
(SLACES, NVVA)

Phone number : 41 (0)26 3223808

CHF150.00 (€153.52 )

‎[SAINTARD (Pierre-Louis de)]‎

Reference : 223396

‎Essai sur les colonies françoises ou Discours politiques sur la nature du gouvernement, de la population & du commerce de la colonie de S.D. [= Saint-Domingue]‎

‎S.l., 1754 in-12, [3] ff. n. ch. (titre, table, errata), 360 pp., manque le faux-titre, veau fauve marbré, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, pièce de titre cerise, encadrement de simple filet à froid sur les plats, tranches rouges Coiffes et coins restaurés, petites salissures à certains ff. (reliure de l'époque).‎


‎Première partie (discours I à XI) seule parue ; la seconde (discours XII à XVIII, les plus documentés sur l'île), annoncée à la table, n'a pas été imprimée pour une raison inconnue.Tel qu'il se présente à nous, l'ouvrage se divise donc en onze discours, les neuf premiers : Du Service miliaire, Du Tribunal d'Attribution commune, Des matières de terrein, Du Droit d'évocation, Des Juridictions inférieures, Des Conseils, Du Peuple, Des Remèdes généraux, Suite des Remèdes, dressent une description politique, économique et démographique de ce Saint-Domingue, tout en abordant les problèmes de juridiction, de politique ou d'ordre militaire. Dans les deux derniers Discours, Du commerce extérieur de la Nation avec la Colonie, & de sa balance, et Du Crédit, l'auteur propose des mesures qui favoriseraient les relations entre métropole et colonies. L'auteur, Pierre-Louis de Saintard, faisait partie du milieu des colons : habitant propriétaire à l’Arcahaye et à Léogane, il était fils de Louis-Bonaventure Saintard, qui fut en 1716 Directeur de la Compagnie de Saint-Domingue à Saint-Louis. Conseiller au Conseil Supérieur du Port-au-Prince, Député de ce Conseil à l’Assemblée Coloniale du Cap (1763), il joua un rôle certain dans l’agitation des milices et mourut à l’Arcahaye à 48 ans en 1766.INED 4032. Sabin 75 518. ‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 33 01 43 26 71 17

EUR1,800.00 (€1,800.00 )

‎[SAINT-DOMINGUE].‎

Reference : LBW-4279

(1789)

‎Contrat relatif à une construction. Pièce signée Barrault de Narçay, notaire.‎

‎Port-au-Prince, 1789. In-folio (31,4 x 20,2 cm) de 3 pp., sur une feuille double.‎


‎Contrat établi entre les frères Merceron, entrepreneurs en bâtiment à Port-au-Prince, et le sieur Gouin, représentant l'habitation-sucrerie Damien. Il concerne la construction d'un batardeau (digue ou barrage provisoire) sur l'habitation, aux conditions suivantes : les pilotis seront en bois de pitchpin de 22 à 27 pieds de long, fournis par l'habitation mais choisis par l'entrepreneur; ce dernier choisira les madriers ainsi que d'autres ustensiles nécessaires aux travaux, mais les ferrures seront fournies par l'habitation, etc. Il est aussi question du personnel : "Les ouvriers Blancs seront nourris aux dépens de l'habitation et ledit sieur du fief s'oblige de donner à chacun des ouvriers Nègres deux gourdins par semaine pour leur nourriture". Pour le règlement, les frères Merceron recevront 6600 livres dans la quinzaine à partir du début des travaux, et le surplus qui sera dû sera réglé pour moitié à la fin de la présente année, l'autre moitié à fin juillet 1790. En tout, 6 conditions forment ce contrat de construction. Située dans la plaine du Cul-de-Sac, près de Port-au-Prince, l'habitation Damien sera attribuée au général Rochambeau en 1802 (source : François Blancpain, La colonie française de Saint-Domingue, de l'esclavage à l'indépendance, p. 207). Intéressant manuscrit.‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 33 01 43 29 72 59

EUR250.00 (€250.00 )

‎[SAINT-DOMINGUE] ‎

Reference : 207378

‎Décret de la Convention Nationale du 19e jour de ventôse, an second de la République française, une & indivisible [9 mars 1794]. Qui ordonne l'arrestation des membres de l'Assemblée coloniale, & de celle de Saint-Marc‎

‎Paris, Imprimerie nationale exécutive du Louvre, an II (1794) in-4, 3 pp., en feuille. Mouillures marginales. ‎


‎Le décret met un terme aux assemblées de colons blancs à Saint-Domingue, dans le contexte où la Convention cherchait à reprendre la main dans la colonie après le Traité de Whitehall et la Capitulation de la Grande Anse, qui livraient purement et simplement le pays aux Britanniques.Cachet à l'encre rouge et griffe de Gohier.Roquincourt, 5012. ‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 33 01 43 26 71 17

EUR100.00 (€100.00 )

‎[SAINT-DOMINGUE].-‎

Reference : ORD-9591

‎La Raison finit toujours par avoir raison.-‎

‎Réquisitoire signé De Thébaudière et Chevalier de Marmé, A Paris, en Comité, le 19 mars 1790. In-12 sans couverture, 4pp. Réquisitoire contre les actions de M. de La Luzerne.‎


‎Serait-il possible que l'Assemblée Nationale voulût abandonner les infortunés Colons (de Saint-Domingue) à la merci d'un Pouvoir exécutif qui repose entre les mains de SUBALTERNES PRÉVARICATEURS, et d'un Ministre JUSTEMENT EXÉCRÉ d'une Colonie dont il a fait personnellement le malheur et dont il semble vouloir consommer la ruine... ‎

Phone number : 0494895924

EUR60.00 (€60.00 )

‎SAINT-DOMINGUE‎

Reference : 20152

‎Lettre des députés de la province du Nord de Saint-Domingue, à Messieurs les citoyens des districts de Port-au-Prince. Séance du 13 octobre 1790.‎

‎ In-8, broché (sans couverture), 6 p. Paris, Imprimerie Nationale, 1790.‎


‎Edition originale. Les députés du nord de Saint-Domingue justifient la dissolution du parlement de Saint-Marc et la répression qui suivirent ses velléités d'indépendance. Ils conjurent leur voisin de retourner dans le giron de la métropole. Signé nommément par les députés du Nord.Signé par les députés de la province du Nord de Saint-Domingue: Bouyssou, Gauvain, Couet de Montarand, Chesneau de La Mégrière. Egalement Hardivillier "pour le corps des mulâtres", De Pont-Levoye, "pour le corps des nègres libres". (Sabin, 75144. Martin & Walter, 'Anonymes', 16330).Bon exemplaire, très frais. ‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 33 01 47 07 40 60

EUR120.00 (€120.00 )

‎[SAINT-DOMINGUE].‎

Reference : LBW-7237

‎[Pièce signée concernant l’habitation Sacquenville].‎

‎Le Cap, 4 mars 1769. Manuscrit in-folio (37,2 x 22,8 cm) de (12) pp.; broché, rubans de soie verte, sceau de cire rouge en dernière page.‎


‎Le redressement d’une erreur dans les comptes d’une habitation. Propriétaires d’une habitation sucrière située sur la paroisse de l’Acul, à environ 10 km au sud-ouest du Cap-Français (actuellement Cap-Haïtien), les héritiers Sacquenville, qui résidaient en France, avaient chargé la maison Auger, Andrieux et Cie, négociants au Cap, de la régie et de l’administration de leur exploitation agricole. Ces derniers ont géré eux-mêmes l’habitation, avant d’en confier la gestion à un négociant nommé Duplessis. Lorsque le temps de la régie fut expiré, les régisseurs durent rendre des comptes. On s’aperçut alors d’une erreur: «Par le compte rendu par le Sieur Duplessis il se trouva un article à la date du quatorze janvier mil sept cent soixante par lequel il étoit dit qu’il avoit payé au Sieur Boissou raffineur sur ladite habitation une somme de dix mil huit cens vingt cinq livres cinq sols huit deniers pour solde de ses appointements à compter du premier janvier mil sept cens cinquante sept jusques au quatorze janvier mil sept cens soixante…». Apparemment, Duplessis aurait payé en trop au Sieur Boissou une somme de 9 228 livres 7 sols et 4 deniers. Les héritiers Sacquenville se retournèrent contre Auger, Andrieux et Cie, qui eux-mêmes menèrent une action contre Duplessis. Après un examen plus approfondi, on constata que l’erreur ne venait pas des appointements du raffineur, mais d’une somme de 8445 livres 13 sols qui correspondait à des dépenses effectuées par Boissou pour l’exploitation, et qu’on lui avait remboursées en les ajoutant par erreur à ses appointements. Or, cette somme fut enregistrée deux fois dans les comptes de l’habitation: «Il a été pleinement reconnu que le Sieur Duplessis qui avoit reçu du Sieur Boissou toutes les quittances au soutien du compte au détail […], avoit porté ces mêmes quittances au détail et article par article par ordre de date dans le compte par lui rendu aux héritiers Sacquenville […]. Cette somme il l’avoit portée deux fois dans la dépense de son compte…». Duplessis étant décédé depuis cette date, c’est le Sieur Aubert, son exécuteur testamentaire, qui devra rembourser les héritiers Sacquenville en hypothéquant les biens de Duplessis. Cet acte, ici en copie authentique, est signé par Grimperel et Pertuis, notaires du roi au Cap-Français, et contresigné par Esteve, sénéchal, juge civil et criminel au siège royal du Cap. En dernière page se trouve le sceau aux armes de France de la juridiction royale du Cap. Moreau de Saint-Méry, Description topographique, physique, civile, politique et historique de la partie française de l’isle Saint-Domingue, t. I, Philadelphie, 1797, p. 637 (sucrerie Sacquenville).‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 33 01 43 29 72 59

EUR800.00 (€800.00 )

‎[SAINT-DOMINGUE].‎

Reference : LBW-6914

(1732)

‎Succession de Jean-Baptiste Robineau. Ensemble de 3 pièces, dont une signée Hirel.‎

‎Le Cap et s.l., 1732-[1733]. 3 manuscrits in-folio de (2), (4) et (2) pp.; en feuilles, réunis par une épingle.‎


‎La difficile succession d’un planteur de Saint-Domingue. Propriétaire de deux habitations situées dans les environs du Cap-Français (actuel Cap-Haïtien), Jean-Baptiste Robineau disparut en octobre 1730 lors d’une traversée pour se rendre en France. Il laissait un frère, deux sœurs, un demi-frère et quatre demi-sœurs. D’après son testament, il nommait légataire universel son frère Vincent Marie, mais certains membres de la famille contestèrent le partage des biens et prirent des consultations juridiques afin d’obtenir une répartition plus équitable pour chaque héritier. Chaque document contient, dans la colonne de droite, les questions à poser au juriste, et, dans celle de gauche, les réponses obtenues. Le premier manuscrit évoque d’abord Antoine Robineau, décédé quelques années auparavant, ancien procureur général du Conseil supérieur du Cap, un «magistrat-colon» de la fin du XVIIe et du début du XVIIIe siècle, père de Jean-Baptiste et Vincent Marie. Suivent trois articles dont le premier indique que les revenus de «tous les biens et esclaves» d’octobre 1730 au 20 mai 1733, date du partage, appartiennent aux héritiers et non au légataire. Les deux suivants concernent les mineurs de la succession, puis les bâtiments et travaux faits sur les biens propres, qui appartiennent aussi aux héritiers. Le second document contient les réponses de Hirel, assesseur à la sénéchaussée du Cap, sur les aspects techniques de la succession de Jean-Baptiste Robineau: les proportions reçues par les héritiers dans le cas des biens propres (provenant directement d’Antoine Robineau), les augmentations et améliorations apportées à l’habitation, les dettes et la question des esclaves: [Demande]: «Les Nègres échus au défunt par le partage général suivent-ils le sort des [biens] propres comme immeuble adhérents, ou appartiennent-ils totalement au légataire universel en vertu de la disposition du testament comme meubles ordinaires?». - [Réponse]: «Les Nègres qui sont échus au testateur par le partage de 1729 de la succession de son père n’ont point changé de nature, de meubles qu’ils étoient, ils ne sont point devenus immeubles, et on doit les regarder comme des effets mobiliers dans la succession du testateur, tout ainsy qu’ils l’ont été dans la succession du père, d’où il s’ensuit qu’ils tombent dans le legs universel, et quoy qu’ils se soient trouvés attachés à la culture de l’habitation ou plutôt de l’héritage propre échu au testateur, ils n’en sont pas moins pour cela meubles…» (p. 3). Quant au troisième document, il contient les réponses d’Auriol, notaire au Cap-Français. Les questions posées sont les mêmes que précédemment, mais les réponses sont plus brèves et moins détaillées. Référence: Marcel Chatillon, Gabriel Debien, Xavier du Boisrouvray et Gilles de Maupeou, Les papiers Robineau, in Papiers privés sur l’histoire des Antilles, Revue française d’histoire d’outre-mer, n° 216, 1972, pp. 438-442 (ne mentionne pas les présents manuscrits). Mouillures et déchirures avec perte de quelques mots dans le premier document.‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 33 01 43 29 72 59

EUR1,000.00 (€1,000.00 )

‎[SAINT-DOMINGUE].‎

Reference : LBW-6697

(1805)

‎Sur les traites de Saint-Domingue.‎

‎[vers 1805]. Lettre manuscrite in-folio (31,8 x 20,7 cm) de (8) pp.; broché, ruban de soie rouge.‎


‎Le remboursement des traites de Saint-Domingue. Cette lettre, ici en copie, a été écrite par un négociant français qui s’adresse à l’Empereur en tant que «tiers-porteur» de traites de Saint-Domingue. Celles-ci lui avaient été remises en échange de son bâtiment et de sa cargaison lorsqu’il se trouvait à Saint-Domingue, probablement en 1802 ou au début de 1803. Or, ces traites, émises par les autorités coloniales, avaient été tirées sur le Trésor public. Elles furent d’abord acquittées, puis leur paiement fut suspendu par le ministre, d’où la présente lettre: «Les porteurs de traites de St Domingue ont déjà fait parvenir aux pieds du trône, leurs légitimes réclamations. Vous voulez, sans doute, leur rendre justice; mais la Commission de liquidation ne pourra remplir vos intentions, tant qu’il ne lui sera pas permis de distinguer ni d’examiner les droits de chacun des porteurs […].Il est de fait que les traites, à 60 jours de vue, se négociaient, sur la place de Paris, à 5 et 6 pour cent, avant la suspension. C’est cette suspension qui a donné naissance à un agiotage scandaleux […]. On pourrait attribuer à cette mesure le complément de la ruine de St Domingue. Les dépenses ont doublé, les périls du petit nombre de braves qui résiste encore, en ont été augmentés; et les colons échappés au fer de Dessalines, voyant s’anéantir, dans leurs mains, le dernier gage de leur recours, ont été dispersés par la misère, non moins destructive que les Noirs» (pp. 1-4). «Ainsi, ces traites qu’on a prétendu avoir été émises par masses énormes, et avilir avec scandale, ne sont que des acomptes sur une dette beaucoup plus considérable. Il est authentique que jamais la liquidation ne réduira les comptes, au-dessous du montant des traites. Mais cela fut-il possible, des traites visées ne peuvent en aucun cas y être comprises, car elles sont devenues par le visa, la dette immédiate du gouvernement […]. L’exactitude avec laquelle les traites avaient été acquittées jusqu’au 2 floréal an 11, en avait assuré la circulation, et les faisait confondre avec les effets de commerce dont on leur avait imprégné le caractère. En les dénaturant, l’on a spolié indistinctement tous les tiers-porteurs, l’on a surtout méconnu les droits des porteurs de traites visées…» (pp. 5-6). «C’est comme tiers-porteur, c’est au nom de plusieurs familles qui m’ont soutenu de leur crédit, c’est en faveur de l’intéressante manufacture de Cholet, à peine sortie des ruines de la Vendée que j’implore Votre Majesté. Je ne suis point fournisseur. Les formalités prescrites ne peuvent me concerner. Je suis allé à St Domingue en qualité de négociant; et c’est à titre de lettres de change, à titre d’effets de commerce, que j’ai reçu des traites en retour de mon bâtiment et de sa cargaison. Il est de notoriété qu’en les prenant au pair, dans la crise où se trouvait la colonie, mon exemple produisit l’effet le plus favorable. Je supplie Votre Majesté d’ordonner qu’un nouveau rapport soit fait sur les traites de St Domingue; et que sur l’état qui lui sera présenté par sa Commission, de celles acceptées ou visées au 2 floréal an 11, il soit fait provisoirement un fonds spécial pour les acquitter…» (pp. 7-8). La manufacture de Cholet (Maine-et-Loire) produisait des toiles et des articles en coton qui étaient ensuite acheminés vers Bordeaux puis expédiés à Saint-Domingue. Elle avait été dirigée par la famille Cambon, l’une des plus importantes familles de négociants et de manufacturiers dans le secteur des cotonnades au XVIIIe siècle. Document très lisible et bien conservé.‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 33 01 43 29 72 59

EUR1,000.00 (€1,000.00 )

‎[SAINT-DOMINGUE].‎

Reference : LBW-8083

‎Transaction entre les intéressés aux Maisons de Saint-Domingue et de la Martinique, d’une part, et le Sr J. André Cropp, d’autre part.‎

‎Nantes, 23 octobre 1755. Manuscrit in-folio (38,5 x 25 cm) de (3) pp. ; en feuilles.‎


‎Le cautionnement d’une société établie à Saint-Domingue. Jean André Cropp dirigeait une société, probablement une maison de commerce ou une habitation, située à Léogane, dans l’ouest de la partie française de Saint-Domingue. Endettée, cette maison ne pouvait pas négocier avec ses créanciers pour étaler ses remboursements parce qu’elle n’était pas couverte par un cautionnement. La présente transaction (ici en copie), conclue entre Cropp et les actionnaires, a pour objectif de nommer une personne qui se portera garante de cette société. « Nous soussignés intéressés aux Maisons et Sociétés établies à l’Amérique, l’une à Léogane sous la direction du Sr J. André Cropp, l’autre à la Martinique sous la direction du Sieur Louis François Hellin, sommes convenus de ce qui suit, à savoir que sur ce qui nous a été représenté par le Sr Cropp, que les propositions d’arrangement qu’il avoit faites en diverses fois à la généralité de ses créanciers, ont été sans effet, principalement à cause qu’il ne pouvoit leur fournir caution de leur exécution… ». L’existence d’un procès à Rennes sur la validité ou l’invalidité des sociétés de l’Amérique, empêchait également de trouver une caution. Finalement, le choix se porte sur Martin Linoeno, négociant à Nantes, beau-frère de Cropp, aux conditions suivantes : « Nous susdits intéressés, d’une part, et Jean André Cropp de l’autre […] avons accepté et acceptons la présente transaction et dès à présent ses offres de nous céder et abandonner, comme il nous cède et abandonne l’intérêt de quarante mille livres à lui comptant dans la société de St Domingue, et de celuy de cent vingt mille livres dans celle de la Martinique ; et en conséquence nous autorisons le Sr Martin Linoeno à se porter caution envers les créanciers dudit Sr Cropp… ». Cropp cède ainsi ses parts : « Moy Jean André Cropp adhérant aux conventions accordées cy dessus par Messieurs les Intéressés aux Maisons de l’Amérique, et aux conditions à moy imposées, m’engage à faire l’éligement des fonds de la maison que j’ay gérée avec tous les soins et l’exactitude dont je seray capable, moyennant ma provision de deux pour cent, approuver autant qu’il sera en mon pouvoir la prompte rentrée des fonds ; à ne faire aucune opération sans l’avis de la personne qui me sera donnée pour conseil… ». La transaction est approuvée par Linoeno, « tant comme acceptant le cautionnement porté en la transaction cy dessus, que comme intéressé pour cinquante mille livres aux dites Maisons de l’Amérique ». Quelques légères rousseurs.‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 33 01 43 29 72 59

EUR300.00 (€300.00 )

‎[SAINT-DOMINGUE] — BOYE (Jacques).‎

Reference : LBW-8094

‎Etat des services et campagnes du citoyen Etienne Félix Hénin, chef d’escadron. Pièce manuscrite signée (en copie).‎

‎Au quartier-général du Cap, 29 brumaire an 12 (21 novembre 1803). 1 p. in-folio (47,8 x 37,2 cm), annotations au verso, traces de plis.‎


‎Brevet d’adjudant commandant d’un officier de l’armée de Saint-Domingue. « Le général en chef, capitaine général de la colonie de Saint-Domingue, voulant récompenser la conduite distinguée et la bravoure, que le Cit. E. Félix Hénin chef d’escadron adjoint à l’état-major général de l’armée de St Domingue a montrées en diverses occasions et notamment dans l’affaire qui a eu lieu le 26 brumaire dernier (18 novembre 1803), devant le Cap, le nomme adjudant commandant. Il jouira à compter du 26 brumaire an 12, des honneurs et émolumens attachés à ce grade… ». Ce brevet contient deux tableaux : le premier, intitulé « Détails des services » indique ses différents grades, principalement à l’armée d’Italie et à l’armée de Saint-Domingue ; le second, nommé « Campagnes, actions, blessures » précise qu’il fut blessé à la bataille d’Arcole et qu’il eut un cheval tué sous lui lors de la bataille du Cap le 26 brumaire an 12. Né à Baloy (Yonne) en 1755, Etienne Félix d’Hénin de Cuvillers entra dans l’armée en 1779 comme cadet gentilhomme au régiment de Languedoc-Dragons. A partir de 1788, il effectua une carrière diplomatique en tant que chargé d’affaires, d’abord à Venise, puis à Constantinople. En 1796, il réintégra l’armée et servit à l’état-major général de l’armée d’Italie. Passé à l’armée de Saint-Domingue en 1802, il devint chef d’état-major de la division du Nord et commandant du Cap. Le 1er décembre 1803, il fut fait prisonnier par les Anglais. Rentré en France, il devint baron de l’Empire en 1810 puis maréchal de camp en 1819. Auteur d’ouvrages sur la vie politique, le clergé et le magnétisme, il mourut à Paris en 1841. Général de la Révolution et de l’Empire, Jacques Boyé (Montauban, 1766 - Saint-Pétersbourg, 1838) servit à Saint-Domingue à partir de 1793. Il mena plusieurs campagnes contre les rebelles, les Espagnols et les Anglais qui le firent prisonnier en 1804. Libéré en 1811, il participa, l’année suivante, à la campagne de Russie. Fait prisonnier à bataille de la Bérézina, il fut libéré en 1814. Ayant pris la nationalité russe, il changea son nom en Yakov Petrovitch Boyko et devint conseiller d’Etat auprès du tsar. Il ne doit pas être confondu avec le général Jean-Pierre Boyer (1776-1850), homme d’Etat haïtien. On joint : LOUIS XVIII. Lettres de chevalier de l’Ordre militaire de Saint-Louis en faveur d’Etienne Félix, baron d’Hénin de Cuvillers. Pièce signée, contresignée par le maréchal Soult, duc de Dalmatie. Paris, 14 novembre 1814, 1 p. in-4 oblong sur parchemin, sceau de cire rouge conservé dans une boîte en fer‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 33 01 43 29 72 59

EUR600.00 (€600.00 )

‎SAINT-DOMINGUE — BOYER (Jean-Pierre).‎

Reference : LBW-7645

‎Pièce signée, contresignée par son secrétaire Joseph Balthazar Inginac.‎

‎Port-au-Prince, 10 novembre 1825. In-folio (30,5 x 20 cm) de 1 p. sur une feuille double ; grande vignette gravée de la République d’Haïti accompagnée de l’intitulé « Jean-Pierre Boyer Président d’Haïti ».‎


‎L’arrivée d’un diplomate français au Cap-Haïtien. « Vu les provisions de vice-consul de France au Cap-Haïtien, accordées par Sa Majesté Charles X, Roi de France et de Navarre, à Monsieur Mollien, le quatorze août mil huit cent vingt-cinq ; mandons et ordonnons à tous ceux qu’il appartiendra que Monsieur Mollien soit admis et reconnu au Cap-Haïtien, comme vice-consul de France, et qu’il en exerce les fonctions sans trouble ni empêchement… ». Militaire et homme politique, Jean-Pierre Boyer (1776-1850) participa à la guerre d’indépendance haïtienne avant de devenir premier ministre d’Haïti de 1809 à 1815. En 1818, il fut nommé président à vie, succédant à Alexandre Pétion dont il était proche. En 1820, il unifia le nord et le sud de l’ancienne colonie, puis il annexa la partie espagnole de l’île. Devenu chef suprême d’Haïti, il fut renversé par la révolution de 1843 et s’exila. Explorateur et diplomate, Gaspard Théodore Mollien (1796-1872) fut l’un des rares rescapés du naufrage de la Méduse en 1816 au large des côtes africaines. Il explora ensuite le Cap-Vert, le Sénégal, la Gambie et le Niger. En 1823, il visita la Colombie avant d’occuper plusieurs postes consulaires en Haïti, d’abord au Cap-Haïtien, puis à Port-au-Prince. Il quitta Haïti en 1831 pour devenir consul général à La Havane, poste qu’il occupa jusqu’en 1848. Précieux document. Numa Broc, Dictionnaire illustré des explorateurs français du XIXe siècle, Afrique, pp. 234-235.‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 33 01 43 29 72 59

EUR1,000.00 (€1,000.00 )

‎[SAINT-DOMINGUE] — CAMBIS (Joseph de).‎

Reference : LBW-7340

(1792)

‎[Notes sur la colonie française de Saint-Domingue]. Ensemble de 7 manuscrits autographes.‎

‎1792-1793 et s.d. 18 pp. in-4 (pour la plupart), en feuilles.‎


‎Notes sur la géographie et l’administration de Saint-Domingue, sur l’établissement d’une colonie, le commerce et la comptabilité. Elles sont classées sous forme de notices, avec titres et rubriques: - St. Domingue. S.l.n.d. [ca. 1792], 1 p. in-4, plus p. en anglais. Notes sur la géographie, évoquant notamment la plaine du Cap : «C'est le pays de l'Amérique qui produit le plus de sucre et de meilleure qualité", ainsi que le Cap François dont le port est "admirablement placé pour recevoir les vaisseaux qui arrivent d'Europe… Plus de la moitié des denrées de la colonie entière sont versées dans cet entrepôt…» (p. 2). - Station St. Domingue. Administrateurs du pays. S.l., 1792-1793, 2 pp. in-4. Notes sur l'administration de la colonie, le rôle de la marine et ses rapports avec le gouvernement. Contient aussi une adresse au maire et aux officiers municipaux du Cap, en mars 1793, dans laquelle Cambis exprime son attachement et sa fidélité à la patrie (p. 2). - Délits militaires. Insubordination. S.l.n.d., 2 pp. petit in-folio, ratures et corrections. Notes sur la mutinerie, la désobéissance et la désertion. - Préfet colonial. S.l.n.d., 1 p. in-4. Liste des responsabilités d'un préfet colonial : levée de contributions, solde et entretien des troupes, approvisionnements, inscription maritime, répression du commerce interlope, répartition des prises, etc. - Colonie (Etablissement de). S.l.n.d. [ca. 1793], 1 p. in-4. Contient le plan d'établissement d'une colonie, où l’auteur préconise «des lois précises, qui règlent l'échange des services mutuels qui doivent remplacer la domesticité et l'esclavage». Il ajoute aussi: «Avancer le système de civilisation par les mariages avec les filles du pays: ce lien si cher et si sensible éteint ces distinctions odieuses qui nourrissent des haines éternelles et qui séparent à jamais des peuples habitant la même région et vivant sous les mêmes lois». - Commerce. S.l.n.d., 8 pp. (dont une en anglais, d'une écriture penchée). Code marchand, sociétés, lettres de change, intérêts, capital, bilan, profits et pertes, comptes, factures et charte-partie (contrat entre un fréteur et un affréteur). - Comptabilité. S.l.n.d., 1 p. . Principes généraux de la comptabilité, tenue des comptes, registre journal, contrôle par l’ordonnateur, etc. Entré dans la marine en 1764, Joseph de Cambis participa, de 1778 à 1782, à la guerre d'indépendance américaine. Favorable aux idées révolutionnaires, il conduisit à Saint-Domingue les premiers commissaires de l'Assemblée nationale. Resté dans la colonie, il dirigea, en 1793, la station navale des îles Sous-le-Vent. Entré en conflit avec les commissaires civils Sonthonax et Polverel, il fut destitué par eux en juin 1793 et renvoyé en France. Débarqué à Lorient en octobre, il fut arrêté et destitué le mois suivant. Libéré en octobre 1794, il fut réintégré dans son grade en septembre 1795. Cf. Taillemite, Dictionnaire des marins français.‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 33 01 43 29 72 59

EUR2,000.00 (€2,000.00 )

‎[SAINT-DOMINGUE] - CORDIER (Mme)‎

Reference : 2128

‎Stéphane et Marie ou persévérance et courage. Bibliothèque chrétienne et morale, approuvée par Mgr l’Évêque de Limoges ‎

‎Limoges, Barbou Frères, imp.-lib., 1852 - in-8 : 215 pp. - rel. cart. romantique de l’ép. ornée sur plats et dos, 2 coins inf. écrasés ; grav. en front.‎


‎Belle reliure romantique en long.‎

Phone number : 09 61 45 05 25

EUR53.00 (€53.00 )

‎[SAINT-DOMINGUE] DUGUA (Charles-François-Joseph)‎

Reference : 666626

‎P.S.‎

‎Au Q.G. du Cap, 16 prairial an 10, 5 juin 1802 , 1 pp. in-folio, en-tête de l'état major de l'Armée de St-Domingue avec vignette gravée ; petite déchirure à la pliure. ‎


‎Ordre au citoyen Gatras "chef de bataillon attaché au general de brigade Rigaud, de se rendre en France, près de lui. Sitôt son arrivée il en donnera avis au Ministre de la Marine et des Colonies, qui est dejà prevenu sur son retour."Engagé dans l'armée depuis 1760, Charles-François-Joseph Dugua (1744-1802) avait participé sous la Révolution avec le grade de général, aux campagnes des Pyrénées Orientales (1793-1795), d'Italie (1796-1798) et d'Orient (1798-1800). Commandant la 10e Division militaire à Toulouse, il avait été nommé en octobre 1801 chef d'état-major du général Leclerc à l'Armée de Saint-Domingue, embarqué à Brest fin décembre, débarqué dans les îles en février 1802. Le 2 mai, une autre flotte débarquait en Guadeloupe sous le commandement de Richepance. Dans le même temps, Bonaparte rétablissait l'esclavage par décret du 10 mai. Blessé au siège du fort de la Crête-à-Pierrot (mars 1802), Dugua mourra de la fièvre jaune le 16 octobre 1802 ; le beau-frère de Bonaparte, Leclerc, suivra peu après le 1er novembre. ‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 33 01 43 26 71 17

EUR250.00 (€250.00 )

‎SAINT-DOMINGUE. — JONQUIERES (F. de). — AUGE.‎

Reference : LBW-6439

(1825)

‎Documents relatifs aux demandes d'indemnisation.‎

‎Paris, 1825-1826. 2 pp. in-4 imprimées, et 1 p. in-4 imprimée. ‎


‎Ensemble de deux imprimés : - Instruction à suivre par les Anciens Propriétaires et Colons de Saint-Domingue, pour faire liquider l'indemnité qui leur est allouée en vertu de la loi du 30 avril 1826. [Paris, 1826]. Note d'instructions destinée aux anciens propriétaires qui dresse la liste complète des documents à fournir, notamment les renseignements sur les propriétés : localisation, superficie, cultures, abornements, distance de l'embarcadère, moyens d'exploitation, nombre d'esclaves, animaux, bâtiments et usines, nature des denrées récoltées en 1789 ou dans l'année la plus rapprochée. Le cabinet Jonquières et Augé prendra une commission de 4 % au-dessous de 4000 fr. d'indemnité, 3 % de 4001 à 10000 fr. et 2 % au-dessus de 10000 fr. - Avis aux anciens colons de Saint-Domingue.[Paris, 1826]. Imprimé contenant, en 14 points, la liste des renseignements à fournir pour constituer le dossier d'indemnisation : localisation, nom de l'habitation, superficie, cultures, matériel, animaux, revenu annuel, valeur présumée de l'habitation, etc. Dans la marge, on a ajouté à la main : "7° Le nombre de nègres qui existaient dans l'habitation. 8° La nature des moulins". Etabli d'abord au 12 rue de Ménars, le cabinet Jonquières et Augé fut transféré au 65 rue Neuve des Petits-Champs à Paris. En 1825, un traité fut signé entre le roi Charles X et le président de la République haïtienne, selon lequel Haïti consentait une indemnité de 150 millions en faveur des colons dépossédés, en échange de la reconnaissance de la République haïtienne par la France. Une commission d'indemnisation fut nommée, et examina, entre 1826 et 1833, plus de 27000 demandes de propriétaires de Saint-Domingue et de leurs ayants droits, retenant finalement 12000 dossiers. Bon état de conservation.‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 33 01 43 29 72 59

EUR200.00 (€200.00 )

‎SAINT-DOMINGUE — LABAN.‎

Reference : LBW-2997

‎Lettre autographe signée.‎

‎Roseaux, paroisse Saint-Marc, 20 mai 1790. 4 pp. in-4 d'une écriture régulière et très lisible.‎


‎Lettre d'un français établi à Saint-Domingue, adressée à son oncle demeurant à Toulouse. Il est d'abord question de l'héritage de ses parents, dont il n'a encore rien reçu. Désireux de récupérer sa part, il a signé une procuration qu'il a envoyée à Toulouse en juin dernier. Ne sachant pas si les biens de ses parents ont été vendus, il demande à son oncle de lui fournir des explications. Il souhaiterait aussi avoir des nouvelles de son frère, Joseph Laban, et demande qu'on adresse son courrier dans une enveloppe au nom de "Monsieur Roux et Cie, négociant à Saint-Marc, isle St Domingue". Il précise aussi que les lettres à destination des îles ou de l'étranger doivent être affranchies de Toulouse pour Bordeaux (ou autre port de mer), sinon elles ne sont pas acheminées. La dernière partie évoque la situation dans la colonie : "Vers la fin de décembre dernier le paÿs a été sagement gardé par les Blancs et gens de couleur libres, plusieurs nègres annonçant ou laissant voir qu'ils auroient secoué le joug de l'esclavage le jour du premier de l'an, sur les faux bruits que ces êtres brutaux avoient ouï que le Roy les avoit affranchis… En mars dernier les gens de couleur au lieu-dit la Petite Rivière ont voulu se révolter. Le commandant de St Marc, M. de Campan, homme brave, les a repoussés et les a obligés de prêter en place publique le serment de fidélité, les chefs de cette conjuration ont été proscrits. Leur tête est à prix, on en a saisi quelques-uns, ils sont retenus en prison, et je pense qu'ils seront punis selon qu'ils le méritent. L'assemblée générale a été convoquée à St Marc d'où elle n'est pas prête à sortir. Il y a présentement dans cette ville deux ou trois cents membres qui composent ce corps…". Intéressante lettre, écrite un an avant le soulèvement des esclaves de Saint-Domingue (1791).‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 33 01 43 29 72 59

EUR500.00 (€500.00 )

‎[SAINT-DOMINGUE] — LAFOREST (Hippolyte).‎

Reference : LBW-8005

‎Lettre signée à M. Estienne, au Plessis, près Châteaudun (Eure-et-Loir).‎

‎Jérémie, Isle d’Haïti, 1er janvier 1817. In-4 (23,8 x 19,5 cm) de 8 pp., en feuilles, cachet de cire noire, adresse, marques postales (Colonies par Nantes).‎


‎Longue lettre sur la situation économique de l’ancienne colonie de Saint-Domingue. Négociant à Jérémie, Laforest évoque le voyage de Santiago de Cuba qu’il avait effectué sur l’un des bâtiments de son correspondant, puis il aborde la situation d’Haïti : « Le Général Pétion connu sous le titre de Président d’Haïti reçoit avec candeur généralement toutes les nations qui viennent dans la colonie pour commercer ; les Français en font partie, pourvu qu’ils n’y viennent point sous pavillon français. Les Français d’après notre constitution ne peuvent y résider à titre de maître ni de propriétaire. Tous les biens des anciens colons ont été vendus au profit du gouvernement, nul n’a droit d’y prétendre… ». Il ne peut fournir les renseignements demandés par son correspondant au sujet de plusieurs propriétés : « Les habitations dans toute l’étendue du quartier de Jérémie ont été incendiées par l’insurrection qui y existe depuis dix ans ; cependant on commence à les relever ; les nouveaux propriétaires y travaillent à force et sous peu de temps selon les apparences ce quartier offrira encore une très belle perspective… ». « Les denrées sont extrêmement chères cette année, rapport à un ouragan qui a abîmé les plantations dans toute l’étendue de l’isle ; Le café vaut de 2 à 3 S la livre. Le sucre $ 13 le %. Le coton $ 30 le %. Le cacao $ 12 à $ 13 le %. L’acajou 10 S le pied. Le bois de campêche $ 12 le tonneau… ». Laforest mentionne les prix d’autres denrées (vin, huile, farine, etc.) ainsi que les droits d’exportation et d’importation. Il ajoute que le commerce se porte bien : « Il y a souvent des bâtiments de toutes nations dans nos ports, tels qu’Anglais, Américains, Espagnols, Hollandais, Prussiens, etc., ils font tous bien leurs affaires et jouissent de la protection du gouvernement […]. Les bâtiments venant de France jouissent des mêmes protections, mais ils n’y viennent point sous pavillon français… ». Puis il précise : « Il n’y a en fait de négociants étrangers établis en cette place que des Anglais. Tous les autres sont Haïtiens et je fais partie de leur nombre : je suis établi dans le commerce depuis sept ans, je reçois des consignations, soit bâtiments, soit marchandises. Notre maison est connue sous le rapport de Laforest & Brierre… ». Il propose à son correspondant d’entrer en relations commerciales avec lui, et termine sa lettre en donnant quelques renseignements sur des parents qui avaient résidé dans la colonie. La maison Laforest et Brière, établie à Jérémie, est mentionnée dans l’Almanach-Bottin du commerce (1842, p. 1150). Quant à Hippolyte Laforest, il était apparenté à la famille Tabuteau (source : Généalogie et Histoire de la Caraïbe). Cote d’inventaire inscrite ultérieurement en première page, probablement à l’occasion de la demande d’indemnisation des anciens colons de Saint-Domingue.‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 33 01 43 29 72 59

EUR900.00 (€900.00 )
Previous 1 ... 46 47 48 49 ... 50 51 52 53 54 ... 55 Next Exact page number ? OK
Get it on Google Play Get it on AppStore
West indies
The item was added to your cart
You have just added :

-

There are/is 0 item(s) in your cart.
Total : €0.00
(without shipping fees)
What can I do with a user account ?

What can I do with a user account ?

  • All your searches are memorised in your history which allows you to find and redo anterior searches.
  • You may manage a list of your favourite, regular searches.
  • Your preferences (language, search parameters, etc.) are memorised.
  • You may send your search results on your e-mail address without having to fill in each time you need it.
  • Get in touch with booksellers, order books and see previous orders.
  • Publish Events related to books.

And much more that you will discover browsing Livre Rare Book !