Didot | Paris 1803 | 40.50 x 54 cm | une feuille
Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche ornée d'une gravure subdivisée en 5 figures, ainsi décrites par l'auteur :Toute cette planche a été dessinée d'après différentes parties du temple de Cneph, à Éléphantine (voyez planche LXVI, n° 2 et 3) ; les tableaux semblent représenter la consécration de ce temple par un héros, ou des sacrifices, pour se rendre les divinités propices et pour se mettre sous leur protection. N° 1. La partie extérieure latérale nord dudit temple. N° 2. La figure du héros prise à part, pour faire connoître les détails du costume, de la coiffure, du bandeau, du collier : j'ai vu un seul fragment de ce collier en nature ; il appartenoit à l'adjudant-général Morand ; il étoit en acier, damasquiné en or : des bracelets, une ceinture, avec une agrafe représentant une tête servant à relever le tonnelet, une queue, qui étoit une marque de dignité. Chaque fonction d'une même cérémonie avoit son habit particulier, comme on peut le remarquer même planche, n° 5, et mieux encore planche CXXXIV ; quelquefois par-dessus l'habit, n° 2, il a une grande robe blanche de voile transparent, à travers laquelle on distingue les formes et même les couleurs des vêtements qui sont dessous, comme on peut voir à la figure à droite dans le bas-relief n° 5 ; une espece de frange qui partoit de la ceinture étoit terminée par sept figures de serpen t; le brodequin étoit, comme on le voit, extrêmement simple. N° 3. Un des petits côtés des piliers qui soutiennent la galerie extérieure qui est autour du sanctuaire du temple. N° 4. Un des grands côtés des mêmes piliers. N° 5. Un grand tableau en bas-relief, qui tient tout un côté de l'intérieur du sanctuaire du temple ; il représente un sacrifice d'animaux domestiques, d'animaux sauvages, d'oiseaux, de poissons, de fleurs, de fruits ; le héros qui présente les offrandes tient d'une main l'encens, de l'autre l'eau lustrale. Sur un grand autel est un bateau, dans lequel est un temple qui paroît ne pouvoir pas contenir ce qui y est consacré. A gauche, sous une espece de table de promission, sont des fleurs de lotus, des palmes, et des figures emblématiques d'Isis ; et le groupe à droite, l'apothéose ou la protection accordée au héros par les deux grandes divinités : le tableau qui faisoit face à celui-ci n'a de différence que dans la figure qui offre le sacrifice, et qui, au lieu de tenir un vase d'eau lustrale, tient un groupe de pigeons par les ailes. J'ai pris toutes les inscriptions hiéroglyphiques avec une scrupuleuse exactitude. Rousseurs principalement marginales, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguin
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Didot | Paris 1803 | 40.50 x 54 cm | une feuille
Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 4 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Ruines du temple d'Hermopolis ou la grande cité de Mercure, capitale du trente-cinquieme nome, bâtie par Ishmun, fils de Misraïm, à quelque distance du Nil, tout près d'un gros bourg appelé Ashmunein, et peu éloigné de Mélaui. Pour donner une idée des proportions colossales de cet édifice, il suffit de dire que le diametre des colonnes est de 8 pieds 10 pouces, leur espacement égal ; celui des deux colonnes du milieu, dans lequel la porte étoit comprise, est de 12 ; ce qui donne 120 pieds de face au portique : il en a 60 de hauteur. L'architrave est composée de cinq pierres de 22 pieds de long, la frise d'autant ; la seule pierre qui reste de la corniche a 34 pieds ; ces détails peuvent faire juger à la fois de la faculté que les Égyptiens avoient d'élever des masses énormes, et de la magnificence des matériaux qu'ils employoient. Ces pierres sont d'un grès qui a la finesse du marbre ; elles ne sont liées que par la perfection de leurs assises : à l'égard du plan du temple, aucun arrachement ne peut rendre compte de son enceinte et de sa nef ; le second rang de colonnes étoit engagé jusqu'à la hauteur de la porte, le reste étoit à jour : il est à croire que ce qui suivoit immédiatement n'étoit pas encore la nef ou le sacre du temple, mais une enceinte ou espece de cour qui le précédoit. Ce qui autorise à adopter cette opinion, c'est que la frise et la corniche avoient de ce côté la même décoration, et la même saillie que du côté de la façade de l'entrée. Le moment de la journée, et cette particularité, me firent choisir ce côté pour faire le dessin que je donne ici, où l'on peut remarquer l'arrachement de l'engagement des colonnes, et celui de la porte ; les fûts de colonnes semblent représenter des faisceaux, et le bas le pied de la plante du lotus au départ de la racine. Le chapiteau n'a rien d'analogue à aucun autre chapiteau connu, mais équivaut pour la gravité dans l'architecture égyptienne, au chapiteau dorique dans l'architecture grecque, et l'on peut dire que celui-ci est plus riche que l'autre. Tous les autres membres ont leur équivalent dans tous les autres ordres : sur l'astragale de l'un et l'autre côté du portique, et sous le plafond entre les deux colonnes du milieu, sont des globes ailés, emblèmes répétés à la même place dans tous les temples égyptiens.Les hiéroglyphes qui sont sur les dalles qui couronnent les chapiteaux sont tous les mêmes, et tous les plafonds sont décorés d'un méandre formé d'étoiles peintes couleur aurore sur un fond bleu. Le plan du portique est placé au-dessous de la vue. N° 3. Tombeau de Lycopolis. C'est un des plus considérables et le mieux conservé de ceux qui sont creusés dans la montagne auprès de Siuth ; le plan qui est au-dessous en fait connoître l'intérieur et la distribution : l'espece de péristyle qui lui sert d'entrée est, de même que le reste, taillé et creusé sans maçonnerie à même dans le rocher ; on a réparé les parties manquantes par un revétissement de stuc encore très bien conservé. D'abord il n'a pour ornement qu'un tore qui borde un cintre surbaissé; mais, à partir de là et jusqu'au fond de la derniere chambre, tout est couvert d'hiéroglyphes, et les plafonds d'ornements sculptés et peints : sur le parement des portes il y a de grandes figures qui sont répétées sur l'épaisseur du chambranle. Je n'y ai vu aucune trace de gonds ni autre fermeture : la partie supérieure de la porte est plus large que le bas ; ce n'est qu'à la troisieme qu'on arrive à la chambre du fond, où étoit sans doute le principal sarcophage; le sol a été fouillé presque partout. Rousseurs, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand,
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Didot | Paris 1803 | 40.50 x 54 cm | une feuille
Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 6 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Temple monolithe ou d'une seule pierre, où étoient logés les oiseaux sacrés : j'ai dessiné celui-ci dans le grand temple de l'isle de Philée ; il y en a deux de même grandeur, ils sont placés au fond de deux sanctuaires. N° 2. Plan du même petit temple. N° 3. Porte latérale du palais attenant au temple de Thebes, situé à Medinet-Abou ( voyez le temple, planche XLV, n° 2). N° 4. Soubassement très particulier des balcons du même palais, où l'on trouve la premiere idée des cariatides.N° 5. Fenêtre du même palais.N° 6. Vue d'un temple de Thebes à Kournou ; il est encombré de mauvaises fabriques modernes, qui se composent très pittoresquement avec la sévérité du style antique du monument et son état de délabrement ; sa forme, différente des autres temples, en auroit rendu le plan intéressant ; mais, outre la difficulté qu'opposoit la ruine de l'édifice, les circonstances ne m'ont jamais permis de l'entreprendre ; son enfouissement et la lourdeur de ses dimensions ajoutent encore à l'aspect colossal de sa grandeur effective. Très discrètes rousseurs principalement marginales, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Didot | Paris 1803 | 40 x 54 cm | une feuille
Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 5 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Vue générale des temples et palais situés près le village de Médinet-Abou à Thebes ; les plans qui sont au-dessous peuvent en donner l'intelligence ; la partie en avant est celle marquée figure premiere ; elle n'a jamais été terminée, et l'on y voit encore en bossage ce qui étoit destiné à être sculpté en bas-relief ; derriere, à gauche, marqué dans le plan fig. 3, est la ruine du petit palais, dont la vue est faite à part, planche XLV, n° 2 ; à droite est le temple, figure 2 ; le grand monument qui est sous la montagne est celui qui dans le plan est marqué figure 4 , une partie du village de Médinet-Abou est bâtie sur le comble de la partie h de ce temple. Au-dessous sont les plans des monuments de Médinet-Abou, dans leurs situations et à leurs distances respectives ; celui figure premiere n'a jamais été terminé ; la cour B devoit-elle être entourée de colonnes engagées comme on en voit à la partie D ? devoit-elle former un temple à la maniere de celui de Philée ? ou ces six colonnes devoient-elles former un portique devant les deux môles qui flanquoient la porte ? c'est ce qu'il est difficile de résoudre ; les deux autres môles F, F, sont plus anciens et presque en ruine.Le temple, figure 2, est entouré d'une galerie de pilastres ; ses chambres sont très obscures, et son sanctuaire absolument privé de lumiere.Le plan, figure 3, est celui dont la vue est donnée planche XLV, n° 2.Figure 4. Plan d'un grand édifice, dont il est bien difficile d'assigner l'usage, et dont une grande partie h est enfouie, et couverte de maisons actuellement habitées ; les deux galeries de la cour T sont portées, l'une sur des colonnes, l'autre par des pilastres ; la cour Z est bordée de deux côtés par des pilastre devant lesquels sont des termes ; la galerie V est celle où est le grand bas-relief, planche CXXXIV ; la catholicité y avoit élevé dans cette cour une église, dont il n'y a plus que les colonnes qui soutenoient la nef. Les pieces 1, 2, et 3, sont absolument obscures ; la derniere a un soubassement creux ; tout l'extérieur du mur, marqué J, est couvert de bas-reliefs historiques, représentant des batailles entre des Égyptiens et des nations étrangeres, coiffées d'especes de mitres, comme les anciens Perses. Quelques rousseurs, légers accrocs marginaux, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine
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Didot | Paris 1803 | 40 x 54 cm | une feuille
Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 3 vues ainsi décrites par l'auteur : Cette planche contient le plan et deux vues du temple d'Hermontis, à présent Ermente ; la premiere, n° 1, est une vue latérale, prise d'un bassin antique, qui reçoit l'eau du Nil au temps de l'inondation , et la retient encore malgré l'état de destruction où il est arrivé ; quatre escaliers descendent dans ce bassin ; c'étoit sans doute au milieu qu'étoit le nilometre dont parle Aristide le sophiste ; il ne reste rien de la colonne où on dit qu'étoient marqués les degrés de l'inondation ; au-dessus de ce bassin est un escalier à découvert et très bien conservé, dont les marches sont très basses, taillées dans un bloc de grès énorme ; cet escalier montoit à une plate-forme dont on voit encore de chaque côté quelque arrachement de revêtissement. Suivant toute apparence, cette plate-forme servoit de terrasse au temple qui est derriere ; le sanctuaire en est complètement conservé ; ce que l'on y avoit ajouté, et qui n'a jamais été fini, a éprouvé plus de destruction : ce qui est à gauche, près de la colonne isolée, est un tombeau moderne. N° 2. Le plan de tout ce qui compose la vue n° 1: ce qui n'est marqué que d'une taille est détruit jusqu'à rase du sol ; la partie du portique n'a jamais été ragréée ; la sculpture des chapiteaux n'a pas été terminée , et l'on ne voit que le massif dans lequel devoit être pris le relief des hiéroglyphes qui devoient couvrir les panneaux de tout l'édifice : le sanctuaire, plus anciennement construit, a été complètement achevé: il étoit divisé en trois parties ; la premiere ouvre par une porte latérale sur un escalier qui conduit au comble ; la seconde piece, 4, ne reçoit de jour que par la porte ; le sanctuaire, 5, en étoit absolument privé, et n'en reçoit maintenant que par une petite dégradation qui s'est faite près du plafond, auparavant il ne recevoit d'air que par une petite porte latérale fort basse; cette piece obscure est cependant tout aussi décorée que tout le reste, comme on peut le voir par le dessin que j'y ai fait avec beaucoup de peine, n° 5, planche CXXVI ; le n° 7 du plan est l'arrachement d'un mur, qui doit être ce qui reste de celui de la circonvallation ; il n'y a pas à douter que dans les premiers temps on n'avoit bâti que des sanctuaires, et que dans des temps postérieurs on y avoit ajouté des portiques ouverts, des circonvallations, des galeries, soit pour rendre les cérémonies plus augustes, soit pour y loger les prêtres, ou peut-être les rois. N° 3. Vue du même temple, prise d'A en B sur le plan; tout ce que l'on voit de droite et de gauche sont des tombeaux et des enclos modernes. Quelques légères taches marginales, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le
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Didot | Paris 1803 | 40.50 x 54 cm | une feuille
Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 4 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Vue de la pyramide d'Ellahoun, à l'entrée de la province du Fayoum, à l'extrémité du Bark Jusef; c'étoit peut-être la pyramide de Mendes, si le lac Bathen étoit le Mris : cette suite de rochers taillés à pic, que l'on voit dans le dernier plan, recevoit peut-être les efforts du Nil, si autrefois, par le fleuve sans eau, il alloit se jeter à la mer par le Maréotis. Cette pyramide est bâtie en briques non cuites; une construction en pierres calcaires lui servoit de noyau. N° 2. La pyramide de Méidoum, prise du Nil, entre les villages de Rega à droite, et Cafr-êl-Rych à gauche. N° 3. Autre vue de la même pyramide, à une demi-lieue de distance. Voyez le journal, tom. 1, pag. 224. N° 4. Les pyramides de Ssakarah, comme en les voit du Nil. Légères rousseurs, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 5 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Plan d'un des tombeaux des rois à Thebes, le premier que l'on rencontre à droite, dans la vallée des morts, à l'ouest de cette ville. A, l'entrée, dont on voit la vue, même planche, n° 2 , creusée dans le rocher ; les parois en sont revêtues en stucs décorés de peintures ; le plafond est une voûte dont la ligne est surbaissée ; les trois repos, dans cette premiere galerie, peuvent avoir appuyé des portes ; les especes de tribunes, marquées B, doivent avoir servi à déposer, ou des corps, ou des figures, ou des offrandes, d'autant qu'il y a une espece de soubassement à hauteur d'appui ; les lettres CC sont des especes de niches au même usage; DD, d'autres niches plus grandes pour y placer peut-être de la musique dans les cérémonies, car j'en ai trouvé de peinte dans des pompes funebres; E, la chambre sépulcrale avec le sarcophage de granit de 8 pieds de longueur, sur 6 de hauteur, et 5 de largeur ; sur le couvercle une figure en haut relief, couchée à plat, coiffée et vêtue en habit sacerdotal, qui, selon toute apparence, étoit le costume de cérémonie des initiés ; le sarcophage est ouvert, et le couvercle rompu ; la piece F paroît avoir eu une porte particuliere, et avoir été un sanctuaire ; celle marquée G, qui semble aussi avoir été fermée, est terminée par une espece d'autel qui tient tout le fond de la piece, et paroît avoir été destiné à poser des offrandes ou des figures sacrées ; trois lectisternes sont peints sur la paroi contre laquelle est appuyé cet autel. N° 2. Ouverture du rocher qui sert d'entrée au tombeau, dont le plan vient d'être décrit ; cette entrée paroit prise au hasard, et laissée à toute sa rusticité: étoit-ce dans le dessein d'y apposer des rochers et de perdre ainsi la trace de l'existence de ces monuments pour les consacrer par l'oubli à un éternel repos? mais alors pourquoi cette pompe intérieure ? pourquoi cette vallée consacrée à cet usage ? Avec la vue d'une de ces ouvertures on a l'image de toutes les autres ; car il y a peu de différence entre elles, ou ces différences ne sont d'aucune importance; les portes se ressemblent toutes, elles sont toutes décorées du même bas-relief en forme d'attique ( voyez planche CXXII, n° 10). N° 3. Plan d'un autre tombeau à deux issues : le sarcophage, qui est brisé, étoit dans la pièce B, entre quatre piliers qui portent le plafond ; c'est à la lettre D que sont situées les petites chambres que j'ai décrites, planche CXXXV, dans lesquelles sont peints chacun à part les attibuts des sciences, des arts, et des métiers. N° 4. Nécropolis de Thebes, situé au nord-ouest de cette ville, sur un plateau de la partie basse de la chaîne libyque : cette partie déserte et aride étoit par sa nature dévolue au silence de la mort. En taillant le rocher sur un plan incliné, trois côtes ont offert tout naturellement des escarpements, dans lesquels on a creusé des doubles galeries, et derriere, des chambres sépulcrales ; ces excavations sont innombrables, et occupent un espace de plus d'une demi-lieue carrée ; ils servent à présent de logement aux habitants du village de Kournou, et à leurs nombreux troupeaux. Il seroit très intéressant d'observer les détails de ces tombeaux : mais la premiere fois que je les vis, j'y entrai avec Desaix, et nous pensâmes y être tués à coups de piques par les habitants qui s'y étoient cachés ; la seconde fois on nous y tira des coups de fusils ; la derniere fois nous y étions allés pour faire la guerre aux habitants, et, la paix faite, on ne voulut pas les tourmenter par une visite domiciliaire. N° 5. Vue de ce que l'on est convenu d'appeler le Memnonium sur la rive gauche du Nil ( voyez le plan, planche XCIII, n° 5 ). A gauche de la vue est la ruine d'une grande porte, couverte de bas-reliefs barbarement composés, représentant une bataille ; entre cette grande porte et une autre
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Didot | Paris 1803 | 40.50 x 54 cm | une feuille
Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 5 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1 , 2, 3, et 4. Vues des pyramides, d'aussi loin qu'on puisse les appercevoir en remontant le Nil. N° 5. Vue de la ville du Caire, Boulac, Forstath, qui ne forment qu'un seul ensemble à l'instant que l'on vient à les découvrir en remontant le Nil ; la montagne que l'on apperçoit derriere est le Mokattam, contre lequel est appuyée cette ville. Légères et discrètes rousseurs, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Didot | Paris 1803 | 40 x 54 cm | une feuille
Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche ornée d'une gravure subdivisée en 9 figures, ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Figure que je crois celle d'Orus ou de la terre, fils d'Isis ou d'Osiris ; je l'ai vue le plus souvent avec l'une et l'autre de ces divinités, ou leur faisant une offrande, toujours avec une figure jeune et d'une taille plus petite que les autres : j'ai trouvé celle-ci sur une des colonnes du portique de Tintyra ; elle étoit recouverte en stuc, et peinte : le stuc, en partie écaillé, me laissa voir des lignes tracées comme avec de la sanguine ; la curiosité me fit achever d'enlever le stuc, et je trouvai le trait de la figure tracé avec des repentirs de dessin, une division en vingt-deux parties, le départ des cuisses partageant la grandeur totale de la figure, et la tête en formant un peu moins de la septieme partie ; les Egyptiens avoient donc un type, un mode, un canon? ils avoient donc un art avec des principes fixes ? Ce qui me parut singulier, ce fut de trouver, tout auprès de cette figure si réguliere, des traits tracés deux ou trois mille ans après et par les mêmes catholiques des premiers siecles, qui détruisoient si soigneusement les sculptures du culte égyptien, et qui, avec toute la gaucherie de la barbarie la plus inepte, s'étoient efforcés de dessiner la figure d'un de leurs évéques avec la mitre et la croix : sans partialité pour l'histoire de l'art, j'ai tout pris avec la même exactitude , et j'en ai conservé la comparaison telle qu'elle m'a frappé. N° 2. J'ai trouvé ce groupe très souvent répété dans les peintures qui décorent les tombeaux des rois de Thebes ; la figure attachée au poteau, terminée par une tête de loup ou de chakal, et qui a la tête coupée, est toujours noire avec le caractere negre, et celui qui tient le coutelas est toujours rouge. Il y avoit donc des sacrifices humains ? le poteau sacré indiqueroit que c'est une fonction religieuse, et non un suplice ; que c'étoit une victime, et non un coupable ; que c'étoit un captif et non un criminel ; que le rouge étoit la couleur nationale, et le noir la couleur étrangere. On trouve chez tous les peuples des divinités qui veulent du sang, parceque les hommes qui se sont fait des divinités les ont créées à leur image, et leur ont donné toutes leurs passions et tous leurs vices. N° 3. Cette figure, qui réunit de grandes curiosités, m'a été communiquée par le général Dugua ; elle a été dessinée d'après un fragment de granit près de Souès, et si naïvement, que je ne puis soupconner la main qui en a fait le dessin d'être capable de la malice d'un faux. L'écriture persépolitaine, jointe au caractere bien prononcé de la tête d'un mage, telle qu'on la voit sur les médailles antiques de Perse, et le signe égyptien du globe ailé, ce rapprochement d'époques, ce mélange des arts de deux nations rivales, que je n'ai jamais rencontré qu'ici m'a fait penser que, malgré la loi que je me suis faite de ne présenter à mes lecteurs que ce que j'aurois vu ou dessiné moi-même, je ne pouvois me dispenser d'offrir ce fragment à la curiosité des observateurs. N° 4. C'est une espece de chapelle ou d'ex-voto, ou temple votif et portatif, d'une seule pierre de grès : celui-ci a été trouvé à Saccarah ; il est du double de la grandeur du dessin ; il a été apporté en France par le citoyen Descotil, qui a bien voulu me le communiquer. Les n° 5 et 6 sont les côtés ; il falloit sans doute qu'il fût appuyé contre quelque chose, car il n'y a rien de sculpté derriere : la figure du milieu est la tête d'une divinité sur un corps de serpent ; aux deux côtés sont un homme et une femme faisant des offrandes. N° 7. Ce tableau d'un genre particulier m'a paru être un jeu, et la représentation de tours de force que l'on fait faire à des ânes, dont je n'ai trouvé la figure dans aucun tableau hiéroglyphique ; ceux-ci sont sculptés dans une grotte à mi-côte de la montagne libyque, à l'ouest de Thebes. Ce
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Didot | Paris 1803 | 40.50 x 54 cm | une feuille
Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de dessins ainsi décrits par l'auteur:Momie d'ibis. Les pots dans lesquels ces oiseaux sont fermés, et qui leur servent de sarcophages, sont de terre rouge et commune, de 14 à 18 pouces de hauteur (voyez la forme de ce pot, lettre A) ; on les trouve en grand nombre à Saccara, dans des chambres souterraines ; ces chambres sont si saines, que ces pots semblent encore neufs en en sortant, et qu'on douteroit de leur antiquité si la méthode de l'embaumement n'étoit perdue, et si l'oiseau dont on trouve le squelette n'eût disparu du sol de l'Egvpte : on dit que de temps à autre on en voit encore quelques individus dans le lac de Menzaleh, entre Damiette et Peluse ; cependant, malgré mes questions obstinées à tous les chasseurs du pays et à tous ceux qui s'occupent d'histoire naturelle, je n'ai trouvé personne qui m'ait assuré en avoir vu.Je fis avec le cit. Jeoffroy l'ouverture de deux de ces pots et des momies qu'ils contenoient : un léger effort fit céder la soudure du couvercle, qui n'est qu'une espece de chaux ; nous trouvâmes l'emmaillottement de l'oiseau ballottant dans le diametre du pot, ce qui est cause sans doute que presque toutes les momies de cette espece, envoyées en Europe, y arrivent réduites en poussiere par les secousses de la route. Leur premier aspect est celui de la momie d'un enfant qui vient de naître (voyez les figures B, C, D, E) ; une toile assez fine, bistrée, et qui semble avoir été imbibée d'un fluide aromatique, après avoir été croisée à la partie inférieure, en couvre tout un côté (voyez lettre B) ; sous cette enveloppe un fil double serre horizontalement et transversalement la momie dans toutes les parties (voyez figure C) ; sous ce fil la seconde enveloppe est comme la premiere, formée du même lange, ensuite on trouve de petites bandelettes d'un pouce et demi de diametre, qui, comme le fil, serrent l'oiseau dans tous les sens (voyez F, G, H) , qui sont les deux côtés de la momie dans cet état ; ces bandelettes enlevées, on trouve encore un troisieme lange, sous lequel sont de petits tampons de toile adaptés à la partie inférieure, et placés là pour soutenir la forme de la momie, et lui donner plus de consistance ; tout cela ôté, la momie prend la figure d'une nymphe de chenille prête à devenir un papillon (voyez figure I) ; cette derniere enveloppe, beaucoup plus grossiere que la premiere, trempée dans un baume plus compact, en a reçu une couleur plus brune et d'une consistance plus forte ; on commence alors à découvrir quelque forme de l'oiseau : nous ouvrîmes cette enveloppe ; mais, comme si la matiere eût été employée trop chaude, ou qu'elle eût eu quelque qualité corrosive, elle avoit carbonisé tout ce qu'elle avoit pénétré , et les os tomboient en poussiere à mesure que nous les découvrions ou que nous voulions les détacher de l'adhérence qu'ils avoient à la toile ou à la matiere embaumante. Le désir de rendre notre opération complete nous fit ouvrir mon second pot ; nous y trouvâmes une momie plus grande, plus compacte et plus pesante : la seule différence que nous trouvâmes dans les enveloppes de cette seconde fut qu'au lieu d'un lange pour derniere couverte, c'étoient des bandes de deux couleurs, alternativement posées et recouvertes par des fils enveloppant symétriquement le petit maillot (voyez figure C). J'ai trouvé encore deux autres différences depuis (voyez figures D et E) : dans celle figure B il y avoit une espece de petite cocarde, qui nous parut d'abord un jeu de l'embaumeur ; c'étoit un petit morceau de bandelette plié et attaché au maillot par le gluten de la matiere: j'ai été dans le cas de voir depuis que c'étoient, ainsi que les figures n° 12 et 13, de petits fragments de plumes, retrouvés peut-être après l'opération faite, et scrupuleusement enveloppés , et adaptés à la masse principale, pour que rien ne fût séparé. Ce soin scrupuleux peut faire voir com
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Didot | Paris 1803 | 40 x 54 cm | une feuille
Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 5 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Homme du peuple dans l'attitude qu'il prend aussitôt qu'il a à traiter de quelque chose qui exige plus de deux ou trois phrases. N° 2. Plan du temple de Karnak, le plus grand monument de l'Egypte. N'ayant jamais été dans le cas de pouvoir en mesurer les détails, j'en ai fait sur les lieux une image pour pouvoir m'en rendre compte, en garder le souvenir, et aider la description, qui paroît encore fantastique à ceux même qui se sont trouvés à portée de s'assurer de l'existence d'une aussi vaste conception : situé à trois à quatre cents toises des bords du Nil, sa principale entrée est dirigée de l'ouest à l'est ; deux grands colosses, dont il ne reste que les piédestaux, étoient placés en avant de la porte, flanquée de deux môles énormes ; ces derniers n'ont jamais été terminés : les Egyptiens commençoient par élever des masses, dans lesquelles ils dressoient leurs lignes architecturales ; ils travailloient ensuite leurs hiéroglyphes par le procédé que nous employons pour dégrossir, et terminer une statue colossale composée de plusieurs quartiers de pierre ou de marbre. Derriere ces deux môles est une vaste cour, qu'une avenue de colonnes, B, partage en deux parties ; il n'y a plus qu'une de ces colonnes debout : dans la cour à gauche une galerie couverte, C, avec de petits logements ou cellules ; à droite, D, un, édifice particulier, qui ressembleroit plus à un palais que toutes les autres parties de l'édifice, ayant une porte à part, une cour intérieure décorée d'une galerie, derriere laquelle sont une suite de chambres, et une galerie latérale conduisant au grand portique ; au bout de la galerie B, deux autres môles EE, moins grands que les premiers, précédés aussi de deux colosses en granit ; on en voit encore les torses renversés : ces seconds môles, qui ont été terminés, se sont écrasés sous leurs masses ; c'est derriere cette seconde entrée qu'est le portique le plus vaste, le monument le plus extraordinaire de la magnificence égyptienne : une avenue de vingt colonnes, F, de 11 pieds de diametre , deux quinconces, GG, de quarante colonnes chacun, de 7 pieds de diametre, portant architrave, plate-bande et plafond. On est plus que surpris de si énormes magnificences, on est humilié de la comparaison de nos édifices avec ceux-ci : tout ce portique est encore debout ; le terrain a cédé dans quelques parties, et a fait gauchir l'à-plomb de quelques colonnes, ce qui a ouvert le plafond dans plusieurs endroits ; le comble de ces espaces couvert devoit servir de terrasse et de promenoir lorsque le soleil n'étoit plus sur l'horizon. L'avenue, de colonnes plus grandes, avoit aussi sa plate-forme ; le tambour produit par son élévation étoit latéralement décoré d'un attique en pilastre, surmonté de claires voies en pierre, qui donnoient de l'air et un jour mystérieux à cette forêt de colonnes ; cette avenue étoit terminée par une troisieme porte, qui est absolument en ruine ; de droite et de gauche sont des chambres fort embarrassées de décombres, et dont la distribution embrouillée exigeoit des recherches embarrassantes. Vis-à-vis, K, sont quatre obélisques de granit parfaitement travaillés ; deux grands d'abord, deux moins grands après, et tous quatre moins couverts d'hiéroglyphes que ceux de Luxor : il y en a encore trois debout ; le quatrieme, renversé, a été morcelé pour faire des meules. Ces monuments si simples, si pures, si précieux dans leur exécution, la plus parfaite et la plus élégante production de l'architecture égyptienne, celle dont l'exécution prononce tout à la fois et sur la solidité de leur goût et sur la hardiesse de leur entreprise, celle que tous les arts perfectionnés pouvoient seuls exécuter, transporter et dresser, étoient ici prodigués pour décorer l'entrée du petit sanctuaire, pour lequel il semble que tout le reste de cet immense édifice
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Didot | Paris 1803 | 40 x 54 cm | une feuille
Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de deux vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Maniere de faire le macaroni : la manufacture et tout à la fois la boutique sont dans la rue ; un four, sur lequel une grande plaque de cuivre est échauffée ; le marchand fait tomber une pâte fine et liquide, qui se tamise à travers les trous d'un vase qu'il promene sur la plaque ; au bout de quelques minutes, les filons de pâte sont durcis, desséchés, et cuits par une même chaleur entretenue sans relâche par une égale quantité de branches de palmier, dont on chauffe perpétuellement le four. On donne, dans le même espace de temps, le même degré de cuisson au macaroni, que l'on renouvelle continuellement sur la plaque, et qui se vend à mesure qu'il se fait. N° 2. Divan militaire ; les causes dans lesquelles les intérêts des Français entroient pour quelque chose, au lieu d'être jugées par la justice ordinaire, étoient portées au tribunal du commandant de la province ; et souvent même les habitants demandoient que leurs différents particuliers fussent jugés par le même tribunal : ce tableau-ci est un jugement de ce genre. Le général, près les drapeaux de la république, a derriere lui deux truchemans ou interpretes, frippons intéressés, trop ordinairement payés des deux côtés ; à gauche, sur des sieges élevés, sont les accusateurs ou demandeurs ; à terre, au milieu, l'appelé ou accusé, et son défenseur ; à droite , les témoins ; tout le reste est l'assemblée. Cette maniere expéditive et absolue de terminer les causes n'étoit jamais suivie d'aucun murmure, malgré l'inconvénient des truchemans, qui étoit bien sûrement le seul qui pût altérer l'intégrité des jugements. Très discrètes rousseurs principalement marginales, une légère trace de pliure angulaire, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des
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Didot | Paris 1803 | 39.50 x 54 cm | une feuille
Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 2 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Vue d'un temple isolé, à un mille au nord-ouest d'Esné ( voyez son plan, pl. XCVII, lettre C, et la description dans le journal, tome II, pag. 261). Cette partie du portique est la plus conservée ; quelques affaissements ont cependant apporté des changements au niveau des colonnes, et dérangé les plates-bandes qui formoient le plafond : les pierres que l'on voit en avant sont les décombres d'une cour qui étoit devant ce portique, et qui est entièrement détruite, ainsi que le sanctuaire qui étoit derriere ; les bas-reliefs, sculptés au plafond du portique, sont des tableaux astronomiques, dont le travail est fort négligé. N° 2. Djebelein ou les deux montagnes sur le revers du second rocher ; il y a un santon très révéré , et faisant journellement des miracles ; à droite, la route tracée sur le désert, dont le sol, balayé par le vent, est très dur en cet endroit, et parsemé de cailloux roulés de fort belle matiere, et très variés de couleur ; à gauche, le Nil, dont la rive opposée est bordée d'une guirlande de production qui se détache très pittoresquement sur le fond jaune et aride des deux déserts, qui se rapprochent à ce point ; au fond, la chaîne arabique, ou le Mokattam ; sur le devant est notre division faisant halte lors du premier passage en cet endroit. Très légères rousseurs, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photographies et détails sur www.Edition-Origina
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Didot | Paris 1803 | 40 x 54 cm | une feuille
Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 3 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Vue d'Etfu, du sud au nord. Cette vue générale, ainsi que celle n° 3, présente l'aspect imposant de ce grand édifice, et de l'effet qu'il fait dans l'espace, comparé avec les édifices modernes, avec tout un village, avec les montagnes, avec toute la nature environnante. On ne peut juger d'un tel objet qu'avec de telles comparaisons ; dès que l'on est tout auprès on n'a plus d'échelles, un fragment devient un monument, et il perd sa majesté parce qu'on n'en distingue pas la forme. J'ai toujours pensé que les voyageurs ne pouvoient trop s'occuper de cette distinction, pour donner une idée juste de ce qu'ils veulent faire connoître, et qu'avant de s'approcher de l'objet et d'en attaquer les détails, ils doivent toujours en présenter la vue générale, qui tienne lieu de carte topographique du pays. Le n° 1 contient, sur le premier plan, le typhonium, dont on a la vue plus détaillée planche LVII, n° 1. Le village d'Etfu, le temple d'Apollinopolis magna, du côté de l'entrée, son portique, et son sanctuaire, son mur de circonvallation, dont on se rendra compte en voyant le plan, planche LXI ; derriere est le Nil, et la vallée, bordée à l'est par la chaîne arabique. N° 3. La vue du même temple, du nord au sud ; sur le devant la grande route qui amene d'Esné à Etfu, bordée de tombeaux modernes ; le temple tout couvert d'hiéroglyphes, les fabriques modernes qui couvrent encore le comble du sanctuaire et du portique ; de droite et de gauche, le village d'Etfu, la chaîne libyque ; et dans le ciel une volée de cigognes, dont le pays abonde. Rousseurs, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre
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Didot | Paris 1803 | 40.50 x 65.50 cm | une feuille
Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche dépliante ornée d'une gravure ainsi décrite par l'auteur: N'ayant aucunes nouvelles observations geographiques à présenter au public relativement à la haute Egypte, j'ai pensé devoir tracer sur la carte de Danville les marches de l'armée française dans cette partie de l'Afrique, et ces marches ont tout naturellement tracé celles de mon voyage ; au lieu de répéter les erreurs qui ont existé jusqu'à présent dans la nomenclature des innombrables villages arabes qui sont situés le long du Nil, je n'ai inscrit que les villes antiques que j'ai reconnues, les lieux principaux de nos stations, les batailles, et quelques monuments épars ; j'ai remplacé le reste par les numéro des dessins que j'ai faits ; ces numéro, placés aux lieux dont ils indiquent les vues, pourront par leurs renvois satisfaire la curiosité du lecteur sur l'aspect que chaque point offre à la vue, et faire de l'ensemble une carte pittoresque de l'Égypte ; quelque jour celle faite, sous la direction du général Andréossy, par les citoyens Nouette, Jacotin, le Pere, et toute la société des ingénieurs-géographes de l'expédition, offrira le plus beau résultat de l'opération la plus soignée qui ait jamais été faite en ce genre. Quelques petites taches, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Dominique VIVANT DENON - DUFRENE (sculpsit) - PILLEMENT FILS (sculpsit)
Reference : 29627
(1803)
Didot | Paris 1803 | 40 x 54 cm | une feuille
Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 7 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Aboufaquir, mendiant égyptien. N° 2. Vue d'une principale mosquée d'Alexandrie, connue sous le nom de S.-Athanase : quatre rangs de colonnes antiques de marbres de toute espece portent des arcs qui soutiennent un plancher, et forment un portique couvert, dont les trois murailles et le pavé sont revêtus de mosaïque en marbre, avec une frise où des sentences du Coran en grands caracteres sont exécutées en mosaïque en émail. Ce portique ouvert donne sur une cour carrée, pavée en marbre, entourée d'une galerie soutenue par des colonnes de même nature que celles du portique (voyez le plan N° 3, même planche ). Les plus misérables fabriques sont ajoutées par les Turcs aux magnificences sarrasines que je viens de décrire. Dans la cour, les plantes, ensuite les arbres , se sont fait jour, et ont soulevé le pavé de marbre; les éboulements ont remplacé les voûtes à l'endroit où elles se sont crevées, et quelques planches de sycomore qui ne se joignent point réparent les défauts de continuité de la clôture : le petit édifice octogone que l'on voit dans le milieu de cette vue ( N° 6 ) renferme le sarcophage antique dont le N° 2 est le trait. Le N° 4 en est le plan. Voyez sa description dans le journal, tome 1 , pag. 64 et 65. N° 2. La colonne de Pompée. Cette colonne a été mesurée dans tous ses détails par le citoyen Norry, qui a donné au public le résultat de ses opérations; la dissertation qu'il y a jointe ne laisse rien à desirer à la curiosité sur ce monument. Le simple trait que je donne ici pour faire connoître les principales dimensions de cette colonne est emprunté des opérations du citoyen Norry. N° 3. C'est également un simple trait de l'obélisque de Cléopâtre, d'après les mesures prises postérieurement à la fouille faite à sa base depuis notre séjour en Egypte. Légères rousseurs marginales, une infime tache et un minuscule accroc marginaux, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui de
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Didot | Paris 1803 | 40 x 54 cm | une feuille
Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de trois vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Antinoé vue du Nil : on peut lire dans le journal , tome II, page 323 , pourquoi je n'ai pas donné d'autres détails sur ce qui reste de cette ville ; ce qu'on en appercoit est une porte ou un arc de triomphe qui est à son extrémité sud ; ce que l'on voit à droite sont quelques habitations arabes sur l'emplacement de l'antique Besa, dont les ruines m'ont paru s'étendre de là au sud-est : la forêt de palmiers est plantée entre les ruines d'Antinoë et le Nil ; au-delà le village et sanctuaire du Schek-Abade, dont les habitants se sont constamment montrés très peu hospitaliers. N° 2. Vue du couvent de la Poulie, prise du nord au sud, sur la rive droite du Nil (voyez le journal, tome II, page 327). N° 3. Autre vue du couvent de la Poulie, du sud au nord, prise dans la direction du cours du Nil ; on voit le couvent isolé dominant le désert, qui est derriere à l'ouest, le pays cultivé et le fleuve ; il pourroit devenir un poste militaire en y fabriquant un moyen d'y arriver et d'en sortir : les cavités de ces rochers escarpés sont remplies d'oiseaux de toutes especes qui y font leurs nids ; on voit sur le devant la chaîne avec laquelle les moines tirent l'eau dont leur territoire est absolument privé ; on voit aussi comment ils demandent la charité aux passagers, en suivant à la nage les bateaux qui montent et descendent. Très discrètes rousseurs, une légère trace de pliure angulaire, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséol
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Didot | Paris 1803 | 40 x 54 cm | une feuille
Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 2 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Bloc de granit destiné à être sculpté ; transporté hors de la carriere, il a été abandonné sur le grand chemin qui conduisoit de Philée à Syene ; les hiéroglyphes dont il est couvert sont exacts dans l'estampe ; les figures en proportion peuvent servir d'échelle pour mesurer le bloc ; une telle masse transportée par terre suppose des machines très puissantes : le petit monument à droite est un tombeau arabe, comme il y en a beaucoup dans cet espace de Syene à Philée ; les inscriptions qui sont sur les pierres sépulcrales, qui m'ont paru de caracteres arabes, pourroient donner l'époque de ces nombreux monuments, et par cela devenir intéressantes pour l'histoire des bas siecles ; je n'ai jamais eu assez de temps pour en copier. N° 2. Roches de granit de 150 pieds d'élévation, qui ressemblent à des restes de palais construits par des géants, et sont en effet les ruines de la nature ; chaque mamelon est monumenté par une inscription hiéroglyphique en caracteres inscriptifs, et en figures hiéroglyphiques. A gauche la plaine est traversée par une espece de monument appelé Hhait-al-Adjouz, la muraille de la Vieille ; les temples que l'on appercoit dans le milieu de l'estampe sont ceux de l'isle de Philée ; les montagnes qui bordent l'horizon sont celles de la chaîne arabique ; l'arbre qui est au milieu de la plaine est un thérébinte, arbre qui croît d'espace en espace dans le désert, et dont la ramification légere divise les rayons du soleil, et dérobe un instant la tête du voyageur à leur poignante ardeur ; ce qui dans ces climats avares paroît aux êtres reconnoissants un bienfait de la Providence. Rousseurs marginales, deux infimes accrocs angulaires, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expédi
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Didot | Paris 1803 | 40 x 54 cm | une feuille
Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 2 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Rochers de granit sur la grande route de Syene à Philée ; l'inscription hiéroglyphique est ici telle qu'elle existe là. N° 2. Vue des carrieres de granit, situées à un mille au sud de Syene ; les marques qui sont tracées horizontalement et verticalement sont d'antiques travaux préparés pour détacher le bloc dont on voit la surface ; ces travaux devoient recevoir, ou des coins de fer que l'on frappoit tout à la fois, ou des coins de bois sec que l'on mouilloit pour faire éclater et déliter la partie destinée à être enlevée ; tous les rochers avoisinants qui offrent des superficies planes ont été travaillés de même, et les traces des travaux s'y sont conservées aussi vives que s'ils n'eussent été abandonnés que la veille. Quelques rousseurs marginales, une discrète trace de pliure angulaire, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Didot | Paris 1803 | 40 x 54 cm | une feuille
Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 3 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Vue de l'isle de Philée ; également pittoresque sous tous les aspects : j'ai cru ne pouvoir trop en répéter l'image ; celle-ci est prise de l'est à l'ouest du soleil couchant, telle que je l'ai vue pour la premiere fois ; les rochers qui sont à droite, et qui ont l'air de ruines, sont d'autres isles : dans la petite plaine qui est au-dessous, on trouve encore des monuments : il faut, pour l'intelligence des localités, consulter la carte, planche LXX, et son explication. N° 2. La même isle de Philée dans la partie opposée à la vue ci-dessus, éclairée de même par le soleil couchant ; à côté des fabriques, à gauche de l'isle, les deux mamelons de granit, offrant la forme d'un fauteuil ; voyez le même rocher, planche LXXII, n° 3.N° 3. Autre vue de Philée dans le moment où les habitants, nus, et tenant en main de grands sabres, de longues piques, des fusils et des boucliers, montés sur le haut du rocher, nous déclarerent la guerre : ce tableau étoit aussi beau par la couleur, par les formes de la nature, que par les monuments et les groupes d'habitants qui les parcouroient. Légères rousseurs, infime trace de pliure, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Didot | Paris 1803 | 40 x 54 cm | une feuille
Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 4 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. La vue de trois colonnes que l'on rencontre près de la mosquée de S.-Athanase : elles sont de granit, et d'un beau travail. Aucun voyageur n'a parlé de cette ruine : il faudroit faire des fouilles pour s'assurer de l'époque à laquelle elle appartient. A en juger par la délicatesse du trait de ces colonnes , on ne peut mettre en doute qu'elles n'aient fait partie de quelques monuments antiques; mais leur espacement exagéré doit faire croire qu'elles ne sont pas placées à leur destination primitive. Quoi qu'il en soit, elles sont les restes d'un grand et magnifique édifice : leur diametre à l'arasement du sol, qui doit être à-peu-près à la moitié de leur hauteur, est de quatre pieds six pouces; la fabrique qui est derriere est un casin arabe dans un jardin : dans le fond, on appercoit le sommet de la colonne de Pompée. N° 2. L'obélisque de Cléopâtre. Le monument qui est derriere est moitié grec, moitié arabe; on distingue encore des chapiteaux de colonnes engagées d'ordre dorique, dont les fûts vont se perdre sous le niveau de la mer. Cette circonstance coïncidant avec ce que Strabon rapporte du palais des Ptolomées battu par les vagues de la mer, a fait croire que cette fabrique étoit une portion de ce palais : ce que les Arabes y ont ajouté n'est pas dénué de goût et de magnificence. Le petit monument qu'on voit à gauche est la porte de Rosette ; ce qu'on voit au pied de l'obélisque en est une autre qui est renversée. N° 3. Le grand Pharillon, bâti au bout d'une jetée ; château turk de quelque apparence, plus utile, dans l'état où il est, à loger une garnison, qu'à défendre la ville. Le rocher en avant est appelé le Diamant. On croit que c'étoit là qu'étoit bâti le fameux Phare, une des merveilles du monde : on n'en appercoit aucun vestige ; ce n'est plus maintenant qu'un écueil battu et couvert des vagues de tous les vents. N° 4. Une vue générale d'Alexandrie, prise des galeries du minaret de la mosquée de S.-Athanase. Elle présente le grand port dans tout son développement, les deux châteaux du grand et du petit Pharillon, qui terminent les deux bouts de demi-cercle : en se rapprochant à droite, les ruines du palais des Ptolomées, le palais des Arabes, où sont les bains, la ville moderne, bâtie sur le remblaiement qui a joint l'isle du Phare à la terre ferme, espace appelé autrefois Hepta stadium, et à gauche, une partie du vieux port : sur le devant, les ruines d'une partie de la circonvallation arabe, autrefois le Serapeum. Infimes rousseurs marginales, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins
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Didot | Paris 1803 | 40.50 x 54 cm | une feuille
Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée d'une vue ainsi décrite par l'auteur : Bataille de Samanhout. Voyez, dans le journal, le récit de cette bataille, tome II, page 4.Sur le premier plan, la demi-brigade la vingt-unieme, commandée par le général Belliard ; la quatre-vingt-huitieme, commandée par le général Friand, et la cavalerie, par le général Davoust, formées en trois bataillons carrés, marchant sur le village de Samanhout, derriere lequel étoit posté Mourat-bey : à gauche, les volontaires de la Mecque, retranchés dans un fossé , incommodent notre marche : l'aide-de-camp Clément est envoyé avec un détachement d'infanterie pour les déloger; l'aide-de-camp Rapp avec un détachement de cavalerie pour leur couper la retraite.Un troisieme détachement est envoyé contre ceux qui occupent le village, et les en chasse. Dans le fond, derriere Samanhout, est le camp de Mourat-bey, qui effectue sa retraite sur Farschout. La longue ligne de cavalerie est composée des Mamelouks des différents beys, qui paradent, nous enveloppent, et font des mouvements incertains pour découvrir sur quel point ils peuvent plus avantageusement tenter une charge sur nous : à gauche, un de leurs chefs , blessé par un boulet, ne peut ni être secouru par les siens ni reprendre son cheval pour nous échapper. Dans le dernier plan à droite, la côte sur laquelle les Mamelouks firent leur retraite, et où notre cavalerie les poursuivit. A gauche, dans la plaine, les rassemblements d'infanterie, qui, voyant la mauvaise issue de la bataille, se dispersent et disparoissent. Cette vue ,dessinée pendant l'action, peut donner une idée très exacte de l'événement, et de notre maniere de combattre dans ce pays. Si la bataille des Pyramides offre le tableau de la charge des Mamelouks, notre disposition dans celle-ci fait voir notre maniere de nous former pour la recevoir : l'artillerie, en avant et aux angles tant que l'ennemi étoit loin, étoit rentrée dans le bataillon au moment de la charge. Légères rousseurs, petites taches sans gravité, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le no
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Didot | Paris 1803 | 40 x 54 cm | une feuille
Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 7 vues ainsi décrites par l'auteur : Antiquités égyptiennes. Scarabées, emblêmes de la sagesse, de la force, de l'industrie ; son image se trouve partout, ainsi que celle du serpent ; il occupe la place la plus distinguée dans les temples, non seulement comme ornement, comme attribut, mais comme objet de culte: ceux-ci se portoient au cou ; ils sont faits en porcelaine de toute couleur, en pierre de touche, en cornaline, en jaspe, en pierre ollaire : je n'ai jamais vu deux fois la même empreinte dans le dessous ; je n'ai fait graver que cette partie, les fig. 8 et 12 servant pour le dessus de toutes celles sans variétés, comme celles 10, 15, et 16, dont je n'ai pu deviner le sujet ; ils sont tous de grandeur naturelle : celui E, au bas de la planche, appartient à Bonaparte ; il est en jaspe, et a été bien évidemment gravé au touret.La lettre A représente le dessous des pieds d'une momie où étoit tracé cet ornement ; celui qui est au bas servoit de bordure en laine à une toile de lin.Les hiéroglyphes B, D, F, ont été pris dans les grottes qui se trouvent au sud des pyramides, à une distance d'environ 150 toises du sphinx.La lettre G est le plan d'un temple au nord-est d'Esnê, cité dans le journal, tome II, page 261, et la vue, planche LII, n° 1. Légères rousseurs et traces marginales, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Didot | Paris 1803 | 76.50 x 54 cm | une feuille
Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche dépliante ornée d'une gravure subdivisée en 55 figures, ainsi décrites par l'auteur:N° 1. Triomphe d'un roi d'Égypte, de Sésostris, d'Ossimandue, de Memnon, d'un des rois conquérants qui ont régné à Thebes ; ce bas-relief historique est sculpté sur le mur intérieur d'une des galeries d'une cour du temple, ou du palais de la partie sud-ouest de Thebes, près le bourg de Médinet-Abou (voyez le plan, n° 4, planche XLVI, lettre Z).N° 2. Ce bas-relief commence à la lettre V ; les trois premieres figures de la ligne supérieure sont des soldats portant leurs lances et leurs boucliers ; des prêtres, avec des habits longs, et des panaches, marchent devant eux, tenant de longues palmes ; deux autres tiennent des tablettes, et des bâtons à fleurs de lotus ; deux autres semblent faire des proclamations.N° 3. Quatre personnages portent des gradins, pour monter sans doute à la chaise triomphale et en descendre.N° 4. D'autres prêtres tiennent des plumes, et sont couverts de tuniques transparentes.N° 5. Deux enfants tiennent des bâtons avec des fleurs de lotus.N° 6. Douze personnages portent sur un brancard le triomphateur, assis sur un trône, couvert d'un baldaquin ; le lion, le sphinx, l'épervier, le serpent, sont les emblêmes de la force, du mystere, de la vélocité, et de la prudence, qui caractérisent le héros ; le calumet et les palmes sont ceux de la victoire et de la paix : de plus petits enfants que les premiers marchent à côté du siege, portant les armes du héros ; le triomphateur est décoré des attribus de la grande divinité de Thebes ; il a un collier, et sur son vêtement est une tunique transparente comme celle des prêtres ou des initiés ; son nom ou ses victoires sont peut-être inscrits à côté de sa figure.N° 9. Un prêtre en haut, un autre en bas, lui présentent l'encens.N° 10. Deux autres en grand costume lisent et proclament ses victoires, et huit autres tiennent de grandes plumes ; couverts de tuniques, ils marchent devant lui : ils arrivent au temple de la grande divinité ; elle est sous un portique formé de deux tiges de lotus terminées par leur fleur, sur lesquelles pose une corniche, composée de serpents ; le héros, en habit de guerre, recouvert d'une tunique sacerdotale, présente d'une main l'encens à la divinité, et de l'autre fait une libation sur les préparatifs d'un sacrifice, composé de vases, d'eau, de curs et de cuisses de victimes, et de fleurs de lotus : ensuite la marche recommence ; deux personnages, n° 21, portent une espece d'autel, sur lequel sont cinq vases renversés ; figure que j'ai souvent trouvée à côté de la grande divinité.Au-dessus, n° 20, deux autres personnages portent une grande tablette, sur laquelle étoient peut-être écrites les victoires du héros ; ensuite la grande divinité, portée par vingt-quatre personnages, est entourée de toute la pompe des cérémonies, de panaches, de calumets, de trophées, de fleurs ; le triomphateur marche devant, coiffé d'un autre bonnet, et toujours accompagné de son génie tutélaire ; il est précédé du buf Apis, décoré de bandelettes, portant le disque d'Isis entre ses cornes ; un enfant lui présente l'encens ; vingt-une figures tiennent chacune une divinité ou l'attribut d'une divinité, ou des oiseaux, et autres animaux sacrés. Arrivés à une espece d'autel, un prêtre paroît être au moment de sacrifier devant ce triomphateur une jeune victime humaine ; un autre laisse aller un oiseau, qui semble être l'emblême de l'ame qui se sépare du corps de la victime ; ce qui attesteroit l'usage, que les Grecs nous disent égyptien, de sacrifier après une victoire le plus jeune des captifs de l'un ou de l'autre sexe : l'inscription qui y est jointe en est peut-être la consécration ; le personnage qui est au-dessus, n° 36, et qui tient une tige de lotus rompue dont la fleur n'est pas épanouie, est peut-être l'emblême de la mort prématurée de la victime.Vient après, n
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Didot | Paris 1803 | 40 x 54 cm | une feuille
Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche ornée d'une gravure subdivisée en 4 figures, ainsi décrites par l'auteur :Fragment de bas-reliefs historiques représentant diverses circonstances de l'expédition glorieuse d'un même héros ; dans le fragment n° 1, il saisit par le bras son adversaire, déja blessé et terrassé ; il est prêt à le percer d'un coup de lance ; un calumet, signe de victoire ou de paix, est à côté de lui: ces bas-reliefs, sculptés sur les murs à l'extérieur du temple de Karnak, sont moins détruits par le temps que par des démolitions ; c'en est une qui nous prive de la tête du héros, dont il eût été curieux de voir l'expression. Si ces bas-reliefs sont les plus anciens de ceux qui sont arrivés jusqu'à nous, à coup sûr il y avoit long-temps qu'on en faisoit lorsque ceux-ci ont été sculptés. Il y a une noble simplicité dans l'agencement des figures, du style, et de l'expression, dans la pose des deux personnages ; on pourroit plus soigner les détails, mais on ne pourroit pas mieux composer un groupe.N° 2. Le héros, remonté sur son char, poursuit l'ennemi, déja en pleine déroute, fuyant dans les bois et dans les marais pêle-mêle avec les habitants du pays, et les animaux de la campagne ; plusieurs, réfugiés dans une forteresse, sont presque aussi effrayés que les autres, et paroissent même atteints des traits du vainqueur. Ce bas-relief-ci, plus barbare que l'autre, peche absolument par la composition, et plus encore par la perspective : mais la pose de chaque figure à part est vraie et expressive ; elles sont toutes en fuite, blessées, effrayées, ou bien mortes ; les animaux en sont beaux et pleins de style ; les chevaux pleins de feu, de simplicité, et de noblesse : les Grecs n'ont pas fait autre chose pour ceux qu'ils ont mis sur leurs médailles. La forteresse n'a l'air que d'un enclos palissade ; l'inscription qui est dessus, si nous savions la lire, nous en apprendroit peut-être le nom ; la forêt est représentée par quelques branches, et le marais par quelques fleurs de lotus.N° 3. Le vainqueur sur son char, conduisant ses chevaux, dont les têtes sont panachées en signe de triomphe ; il est entouré de toutes ses armes, de sa lance, de son javelot, de sa hache, de son carquois, de ses fleches, et de ses masses d'armes ; deux génies protecteurs l'accompagnent et le couvrent de leurs ailes ; il ramene des captifs attachés ensemble par les bras et dans différentes attitudes ; ces captifs portent une barbe entiere, un habit long, une plume sur leur casque, et ont tout une autre physionomie que les Égyptiens : l'une des inscriptions est peut être le nom du héros , et l'autre celui des peuples vaincus ; un calumet marque la paix ou la victoire.N° 4. Le même héros présentant ses captifs aux dieux : l'inscription est peut-être le nom des divinités ; le génie protecteur est encore là. Dans d'autres bas-reliefs du même genre le héros reçoit les armes des mains de la divinité, ou du prêtre qui la représente ; ces rois, ces héros étoient très pieux, et jamais les prêtres n'étoient étrangers à leur fonction ; ils recevoient les armes d'eux; c'étoit dans leurs mains qu'ils les remettoient; ils ordonnoicnt de la paix et de la guerre : c'étoit du temple que partoit le roi pour une expédition ; c'étoit dans le temple qu'il en rapportoit les trophées. Quelques rousseurs principalement marginales, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtain
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