Murray London 1818 1 vol. In-8 de 3 ff.n.ch. 323 pp., demi-chagrin contemporain, dos à nerfs orné, pièce de titre.
Deuxième et meilleure édition (Cordier, Bibliotheca Japonica, 468-469 - Cordier, Bibliotheca Sinica 2108 - Chadenat, 2688 - Brunet III, 1283). "L'Alceste qui menait l'ambassade britannique en Chine fit escale à Rio de Janeiro le 21 mars 1816. Chirurgien sur le navire, l'auteur en rapporta d'intéressantes observations; visite en Corée, une escale eût également lieu à Okinawa, donnant aux habitants l'occasion de voir des européens pour la première fois et son naufrage au large de Sumatra. Enfin, à Sainte-Hélène, Lort Amherst, commandant de l'escadre, présenta le capitaine Maxwell à Napoléon et l'empereur lui accorda un entretien en présence des généraux Bertrand, Montholon et Gourgaud". Ouvrage orné d'un frontispice de l'auteur et de 5 planches hors-texte en couleurs. Bon exemplaire uniformément roussi.
Société d'Éditions Géographiques, Maritimes et Coloniales Paris 1939 1 vol. In-12 carré de 4 ff.n.ch. (pub) 12 pp. LXXXIVI 80 pp. 344 pp. 9 ff.n.ch. (pub), percaline rouge de l'époque (cartonnage éditeur), titre doré au dos et sur le premier plat.
Deuxième édition augmentée. Claudius Madrolle (né en 1870) était un fonctionnaire colonial et grand voyageur français. En 1904, il lance la publication des guides Madrolle, collection qui couvre l'Extrême-Orient. Ce guide comprend un vocabulaire français/dialectes indochinois. Ouvrage orné de cartes et plans hors-texte et 2 cartes repliées en couleurs et insérés dans une pochette à la fin du volume (feuille centre et sud de l'Indochine). Nombreux plans dans le texte et reproductions photographiques hors-texte. Bel exemplaire.
Paris, Au siège de la Société Nationale d'Acclimatation, 1888. 1 volume in-8, reliure toile éditeur, quelques traces d'usage, intérieur propre, 211 pp., enrichi de 37 gravures sur bois, bon état.
Catalogue raisonné par Régions des espèces qu'il y aurait lieu d'acclimater et de domestiquer en France. Table des Matières: Versant Oriental: Chine - Versant Méridional: Himalaya - Thibet - Boutan - Sikim - Népaul - Cachemire Indo-Chine - Presqu'ile Malaise et Iles Indo-Chinoises - Inde - Versant Occidental: Plateaux de l'Asie Mineure - Partie Septentrionale du Grand Plareau Central - Sibérie.
Paris, Au siège de la Société Nationale d'Acclimatation, 1888. 1 volume in-8, reliure toile éditeur, quelques traces d'usage, intérieur propre, 211 pp., enrichi de 37 gravures sur bois, bon état. Un autre exemplaire, sous reliure moderne plein cuir bleu, couvertures conservées, tris bon état, est vendu 110 euros.
Catalogue raisonné par Régions des espèces qu'il y aurait lieu d'acclimater et de domestiquer en France. Table des Matières: Versant Oriental: Chine - Versant Méridional: Himalaya - Thibet - Boutan - Sikim - Népaul - Cachemire Indo-Chine - Presqu'ile Malaise et Iles Indo-Chinoises - Inde - Versant Occidental: Plateaux de l'Asie Mineure - Partie Septentrionale du Grand Plareau Central - Sibérie.
Editions Solar, 1993. In-8 oblong, cartonnage de l'éditeur illustr. en coul., 80 pp. de texte, très nombr. photogr. en coul. de Danielle Mahuzier et Rémi Levin. Envoi autographe d'Yves Mahuzier.
Cet ouvrage a reçu le Grand Prix Littéraire du Tourisme 1994. Très bonne cond. - Frais de port : -France 6,9 € -U.E. 11 € -Monde (z B : 18 €) (z C : 31 €)
Ecole française d’extrême-orient, 1975. In-4, broché.
[12686]
Hanoï. Schneider. 1903. In-8 (192 x 282mm) broché, couverture imprimée, 2ff., 68 pages. Couverture un peu abîmée, qq. rousseurs assez bon état. Peu courant.
L'auteur était Directeur titulaire de l'Ecole Française d'Extrême-Orient.
Hanoï. Schneider. 1902. In-8 (193 x 280mm) broché, couverture imprimée, 11 pages. Papier un peu insolé, sinon bon état. Peu courant.
L'auteur était Directeur titulaire de l'Ecole Française d'Extrême-Orient.
Extrait des Etudes Asiatiques, publiées à l'occasion du 25e anniversaire de l'Ecole Française d'Extrême-Orient. Hanoï-Haïphong. Imprimerie d'Extrême-Orient. Vers 1900. In-8 (180 x 273mm) broché, couverture imprimée, pages 401 à 430 du bulletin. Bon exemplaire. Peu courant.
L'auteur était Directeur titulaire de l'Ecole Française d'Extrême-Orient.
Paris. Tallandier et Nelson Doubleday. N°16, Juin 1961. In-8 (ca 138 x 210mm) broché, couverture illustrée couleurs sur les 2 plats, XVI pages sur papier jaune (Actualités-Voyages) et 64 pages consacrées à la MALAISIE, nombreuses illustrations en noir et images couleurs collées dans le texte. Bel exemplaire, complet.
Paris, Ernest Leroux, 1909. In-12, reliure moderne demi-basane beige à coins, dos à nerfs muet, papier marbré bleu-gris sur les plats ; 46 pp., couverture conservée.
Bon exemplaire, bien relié. - Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
France-Asie Brochure 1956 In-8, (23.5x16 cm), brochure, 42 pages, quelques photographies hors-texte en noir et blanc, extrait de France-Asie n°125-126-127 (octobre-novembre-décembre 1956) ; plats légèrement insolés, bon état général. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
in 8 carré, reliure éditeur pleine toile écrue, titre doré. Faux-titre, titre , 657 pages , 1 page de table des matières, nombreuses illustrations photographiques, dans et hors-texte. 1 le musée imaginaire. 2) la métamorphose d’Apollon. 3) la création artistique. 3) La création artistique 4) la monnaie de l’absolu NRF La galerie de la Péliade septembre 1956. Jaquette illustrée (insolée)
in 8 carré cartonné d’éditeur,d’après la maquette de Paul BONET.Faux-titre,portrait de l’auteur, par FONTANAROSA. 1080 pages,1 page de table,trente aquarelles et gouaches par Edy LEGRAND Edition numérotée sur vélin Plumex. Gallimard éditeur 13 septembre 1951,rousseurs principalement en début et fin de volume
Ou Description de toutes les Parties du Monde, sur un Plan nouveau, d'après les grandes divisions naturelles du Globe. Précédée de l'Histoire de la Géographie chez les Peuples anciens et modernes et d'une Théorie générale de la Géographie Mathématique, Physique et Politique. Seconde édition corrigée. Tome Troisième. DESCRIPTION DE L'ASIE, Excepté l'INDE. Paris. Buisson. 1812. In-8 (130 x 205mm) dos lisse veau bleu, filets or et fleurons à froid, plats, gardes et tranches marbrées (reliure XIX°), 2ff.n.ch., 616 pages. Pas de planches (elles se trouvent normalement dans un Atlas qui nous manque). Premier plat remonté laissant apparaître à son verso 2 gros ruban de grosgrain rouge, des rousseurs et petits défauts sinon assez bon exemplaire.
Pour chaque pays on étudie non seulement la géographie proprement dite mais aussi les ressources agricoles et économiques, la nourriture, les usages, les curiosités, etc.
Fayard, 1983. Fort in-8°, broché.
Envoi autographe signé. [14667]
New York, International Secretariat, Institute of Pacific Relations, 1944. 1 volume in-8, 158 pp., red cloth hardback, flat spine, very good condition.
Saïgon, s.d (1874-76) 7 pièces in-8, en feuilles sur papier de deuil.
Très intéressante correspondance active de Victor-Auguste Duperré (1825-1900), fils de Victor-Guy, gouverneur de Cochinchine du 30 novembre 1874 au 16 octobre 1877, adressée à Louis-Raymond de Montaignac de Chauvance (1811-1891), qui fut ministre de la marine et des colonies du 22 mai 1874 au 9 mars 1876. Voulue directe et hors des communications officielles (par suite de l'acheminement inégal du courrier, est-il prétexté), elle se compose de sept longues lettres ne comportant que l'éphéméride, et dont l'année doit être reconstituée à partir du contenu (avec une marge d'incertitude pour certaines). Elles fournissent les détails les plus précis et les plus circonstanciés sur l'administration de la seule colonie que nous possédions alors en Indochine, avant la signature des traités de 1883 et 1884.I. Du 7 décembre [1874] : 3 bifeuillets écrits sur les 12 pages. La missive a tout d'un envoi consécutif à une prise de fonction récente ("Mon prédécesseur vous ayant rendu compte lui-même des incidents importants, je me suis contenté de signer quelques dépêches relatives au service courant : d'ailleurs les visites particulières & celles que j'ai faites dans nos établissements ont absorbé tout mon temps depuis cinq jours, & je n'oserais aborder dès à présent dans une correspondance officielle des sujets qui méritent l'examen attentif que je vais commencer de toutes les affaires dont je dois poursuivre la solution"). Sont ensuite abordés pêle-mêle les sujets les plus importants : relations avec la Cour de Hué, règlement du budget et des dépenses locales pour 1875, observations sur Jules-François-Émile Krantz (1821-1914), qui fut gouverneur militaire de Cochinchine du 16 mars au 30 novembre 1874, et avait assuré l'intérim du gouvernorat général de mars à novembre 1874 après le départ de Jules Dupré, etc. Elle se termine par un appel au soutien du ministère : "Le bien que je pourrai faire peut seul me soutenir et m'encourager, je vous supplie de m'accorder les moyens de le tenter et d'accueillir avec bienveillance les propositions que je vous adresserai lorsque j'aurai étudié la situation sous toutes ses faces, visité la colonie, recueilli auprès des personnes compétentes les renseignements nécessaires".II. Du 26 avril [1875] : 4 bifeuillets écrits sur 15 pp. Il s'agit d'un compte-rendu officieux de la mission du commandant Charles-Paul Brossard de Corbigny (1822-1900) auprès de l'Empereur Tu Duc à Hué. Brossard avait en effet été chargé d'une mission en Annam où il se rendit avec son frère, alors lieutenant de vaisseau et hydrographe de l'expédition, Jules-Marcel. L'escadre partit ainsi de Saïgon le 4 avril 1875, atteignit la rade de Tourane, remontant la rivière jusqu'à Hué où Tu-Duc reçut les voyageurs (14 avril) et dut y ratifier le traité de semi-protectorat signé l'année précédente. Les Français revinrent ensuite à Tourane et par un croiseur retournèrent à Saïgon (24 avril). La missive de Duperré suit donc de près le retour des marins. Suivent des considérations sur la ratification du traité par l'assemblée, et sur les allégements de contributions de la Cochinchine consentis par le ministre des finances.III. Du 20 mai : 4 bifeuillets écrits sur les 16 pages. Cette longue lettre commence par une assurance sur la fin des révoltes des provinces de M Tho et Tan Nay ("Je suis heureux de pouvoir vous annoncer que l'ordre est complètement rétabli") ; elle se poursuit par des considérations plus générales, très représentatives des mentalités coloniales de la fin du XIXe et du mythe de la "mission civilisatrice" : "Il faut, monsieur le ministre, que nous profitions de la leçon : en Cochinchine, comme partout ailleurs, nous avons la prétention de charmer, d'être admirés, aimés ; nous comptons sur la séduction qu'inspirent nos personnes, nos institutions, notre civilisation, et nous nous abandonnons à une confiance présomptueuse et irréfléchie. Ici, à peine campés dans des provinces ... nous avons cru que tous ces notables, ces lettrés, ces fonctionnaires annamites besogneux seraient subitement ralliés à la nouvelle administration, que fidélité à leur Roi, patriotisme, attachement aux traditions séculaires disparaîtraient par enchantement". Puis les conclusions tirées sont d'ordre uniquement pratique (doublement des inspections, envoi des administrateurs au contact des populations, meilleure répartition des impôts, etc.), mais le diagnostic initial a le mérite de la clairvoyance. Le reste de la lettre concerne les constructions et travaux entrepris, ainsi que le futur traité de commerce (cf. infra).IV. Du 25 août [1875] : 4 bifeuillets écrits sur les 16 pages. Après une longue note sur le cas personnel d'un secrétaire de la mission française à Hué, la lettre revient sur les ratifications du traité de commerce d'avril précédent, désormais aux mains de Pierre-Paul Rheinart (1840-1902), chargé d'affaires dans la capitale impériale de 1875 à 1876, puis s'étend sur les difficiles relations avec les fonctionnaires de la Cour de Hué, leur susceptibilité, leur inertie, leur mauvaise volonté à exécuter les clauses de la convention. Duperré se plaint également des personnels militaires envoyés par la métropole, ce qui jette une lumière assez crue sur la qualité des sujets : "Permettez-moi, monsieur le ministre, d'appeler votre attention sur les compositions bien regrettables des envois de personnel en Cochinchine. J'ai ici deux colonels qui, en présence des actes trop nombreux d'indiscipline dont je me plains, reconnaissent qu'ils agissaient lorsqu'ils étaient en France exactement comme le font leurs collègues, aujourd'hui : lorsque l'on forme les compagnies destinées à la colonie, les chefs de corps ont tous une seule pensée, celle de se débarrasser de tous les mauvais sujets du régiment, les feuilles de punition sont là pour l'attester". Ce qui "perpétue dans les ports cette opinion trop répandue que la Cochinchine est une colonie placée dans des conditions telles que l'on peut la considérer comme un lieu de déportation pour les mauvais serviteurs & les hommes indisciplinés".V. Du 24 octobre : 4 bifeuillets écrits sur 13 pages. La lettre commence par des mesures personnelles en faveur du capitaine de vaisseau Marie-Charles Lehelloco (1827-1880), commandant du Duchaffaut. Elle se continue par un exposé des difficultés persistantes dans les relations avec la Cour de Hué : "Nous avons à lutter sans cesse contre le parti qui nous sera toujours hostile, à vaincre les hésitations, la timidité des mandarins qui, personnellement enclins à accepter les faits accomplis, ne se sentent pas assez forts pour proclamer bine haut la nécessité d'entrer dans une voie nouvelle ; de là des tiraillements, des intrigues qui lasseraient les plus patients et découragent parfois M. Rheinart". Puis sont abordées les relations diplomatiques avec la Chine, au sujet des provinces du nord du Tonkin : "Je crois qu'il faut abandonner pour le moment toutes démarches à Pékin puisque le gouvernement chinois fait examiner par le même mandarin, Li Hang Chang [Li Hongzhang, 1823-1901] la double question de Bahmo & du Song Coï, que l'on considère, à bon droit, comme ne pouvant pas être scindée. Si les Anglais obtiennent l'ouverture du Yunnan par sa frontière nord-ouest, peut-être aurons-nous gain de cause".VI. Du 17 janvier [1876] : 3 bifeuillets, écrits sur 9 pages, après le congé que le ministre a accordé à Duperré au commencement de 1876 (cf. fin de la lettre du 25 août), et portant essentiellement sur l'évolution des mentalités des populations de la Cochinchine ("Le moment est opportun, car, après avoir parcouru le territoire de la Cochinchine, j'ai reconnu avec une bien vive satisfaction : que les idées claires avaient fait des progrès réels dans l'esprit des populations ; que la confiance dans l'administration française rendrait désormais plus difficile la propagande à laquelle n'ont pas encore renoncé les mécontents, petits fonctionnaires et lettrés, qui, dans l'ancien gouvernement, étaient les maîtres. Deux bonnes récoltes ont singulièrement aidé à ce résultat et, je peux le dire, les exécutions que j'ai cru nécessaires pour arrêter la dernière rébellion ont produits les meilleurs effets en ce sens que les chefs seuls ont été frappés. Les Annamites semblent vouloir secouer leur apathie routinière en ce qui concerne la culture, et je les vois marcher avec résolution dans la voie que quelques notables intelligents leur ont ouverte à notre instigation").VII. Du 31 janvier [1876]: 4 bifeuillets écrits sur 14 pages, au ton notablement différent de l'apaisement exprimé par la précédente missive. C'est que l'approche du Nouvel an annamite fait craindre des mouvements de révolte. Duperré se veut cependant toujours rassurant : "Permettez-moi donc de vous rendre compte, en peu de mots, de la situation qui, j'ai hâte de le dire, ne doit pas vous préoccuper au moment des fêtes annuelles annamites, les gens sans aveu causent toujours quelques désordres, les actes de piraterie deviennent plus nombreux, le pays éprouve un certain malaise, dont ont voulu profiter des agents de rébellion dont nous découvrirons, je l'espère, les projets en même temps que nous retrouverons les traces d'une direction supérieure". Duperré ne croit cependant pas à une action occulte de la Cour impériale de Hué, et donne ensuite un état de la répression des fauteurs de troubles. Suivent des considérations sur les crédits nécessaires "à notre prochain établissement au Tonkin" (armements, troupes, constructions).ON JOINT : une L.A.S. du 4 juillet [1866] du même Duperré, alors chef de cabinet du ministre de la marine [Chasseloup-Laubat], adressée à un amiral non identifié, mais probablement le préfet maritime de Cherbourg [Aimé Reynaud], et annonçant un voyage impromptu du ministre : "Le ministre se propose de partir demain, jeudi, pour Cherbourg par le train de 8 h du soir. Il voyagera tout à fait incognito : son aide de camp Dumas, Dupuy de Tome et Trébault l'accompagneront. Par conséquent personne à la gare, vous seul". Une curieuse consigne y figure concernant l'amiral Camille de La Roncière-Le Noury (1813-1881). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Phone number : 06 46 54 64 48
S.l., s.d. (1946-1947) in-8, [14] ff. n. ch., couverts d'une écriture fine et très lisible sur papier réglé, et 38 tirages photographiques libres, demi-toile marine gaufrée, dos lisse muet, coins en cartonnage vert, tranches mouchetées de rouge (reliure de l'époque).
Marcel Gallien, sur lequel on n'a pas trouvé de renseignement complémentaire, appartenait à la 6e Compagnie du 2e Bataillon du 22e Régiment d'infanterie coloniale, engagé en Indochine de février 1946 jusqu'au 1er décembre 1948, date de sa dissolution et de la répartition de ses trois bataillons dans d'autres unités. Il sera reformé en octobre 1954 et quittera définitivement l'Indochine en 1956.Notre document se compose de deux éléments bien distincts :I. Un classique journal qui court du 21 janvier 1946 au 24 décembre 1947.Soigneusement rédigé, il s'ouvre par un "frontispice" consistant, tradition militaire oblige, en une photographie de pin-up vaguement dénudée, contrecollée sur le premier feuillet. Suit une page de titre comportant une photographie de l'auteur en pied, entourée de citations pénétrantes ("La civilisation d'un peuple n'est que sa raison en action", etc.). Enfin, avant le début de l'éphéméride, prend place un long poème intitulé Au corps expéditionnaire, d'une certaine Madame Fontanel, et exprimant une admiration naïve pour les soldats venus de France : "Comme l'on vous comprend, chers petits gars de France / Et que sont naturels vos cortèges bruyants : / Votre gaminerie et votre exubérance / Nous ramènent aux jours où piaffaient nos vingt ans."Le journal lui-même ne commence qu'au f. 5, par le trajet maritime qui conduit le régiment de Marseille à Saïgon sur le Monarch of Bermuda (21 janvier au 12 février 1946), et qui ne fut marqué que par le décès en mer d'un des camarades de Gallien, immergé dès le lendemain comme le veut l'usage.Le débarquement a lieu le 14 février et, après une revue devant le général Leclerc et l'amiral Thierry d'Argenlieu, le régiment part pour My-Tho. S'ensuit l'énumération des postes et actions, souvent amphibies (17 février 1946 - 16 décembre 1947), ainsi que la mention des changements de la situation militaire : transmission par les troupes anglaises de la région du Cap Saint-Jacques qui était sous leur contrôle (15 mars 1946) ; départ des dernières unités japonaises (20 avril 1946).L'absence de contact avec les rebelles Viet-Minh est frappante, comme l'absence récurrente de résultat sérieux : dans la plupart des opérations de nettoyage, ces derniers évitent le contact et se réfugient dans les forêts et les montagnes selon la tactique éprouvée de toutes les guérillas. Exemple, au 20 juin 1946 : "Partons en expédition dans les environs de l'île de Niu Nua. Il s'agit de fouiller et de détruire un village abritant des rebelles. Pas de rencontre avec ceux-ci. Ils sont partis dans la forêt comme d'habitude. Fouille et incendie vers 5 h."Parfois est signalé un accrochage sérieux, comme celui du 27 février 1947 : "Tombé dans une forte embuscade sur la route Datdo-Xuyen-Hoc. Violent combat. 5 morts (3 Européens, 2 tirailleurs brûlés vifs par l'incendie d'un camion). Huit blessés. Au soir, deux blessés européens succombent."Le journal s'chève le 24 décembre 1947 par la brève mention : "Noël sans neige, sous une chaleur accablante, Noël d'Indochine". Puis plus rien.II. Un ensemble de tirages photographiques volants, dispersés entre les feuillets vierges qui suivent le journal. La plupart sont légendés et datés au verso, certains portant la date de 1948, ce qui laisse penser que Gallien a continué de servir après la date finale de son manuscrit. Les sujets représentés sont des plus attendus, d'autant que certaines photographies sont explicitement destinées aux membres de la famille du soldat : sa mère, sa grande soeur, etc. On a donc les traditionnels portraits individuels ou en groupe, les scènes de bivouac, quelques vues maritimes (promenades sur un arroyo) et quelques scènes de positions, mais aucune d'opérations proprement dites. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
1990 / 646 pages. broché Editions Fayard
Livret de photographies en milieu d'ouvrage. Trés bon état.
Paris Lefèvre sans date (1868). Grand in-8 XVII 340pp 2 feuillets non chiffrés table. Demi chagrin acajou, dos à nerfs orné de cadres de filets dorés, plats de percaline brune, tranches dorées, reliure de l'époque. Orné d'un frontispice, nombreuses figures dans le texte et 16 planches hors texte. Quelques rares et pâles rousseurs par endroits, exemplaire bien complet du texte et des gravures dans une reliure solide, en bon état et décorative. Polak 6396.
Les chapitres I à VIII sont consacrés à l'Amérique, le chapitre IX à Tahiti, la Nouvelle-Calédonie, Hong-Kong, les trois derniers chapitres sont consacrés à Java, aux Indes et à L'Egypte.
Paris. Imprimerie d'Art G. Bouan. Sans date. In-8 à l'italienne (243 x 215 mm) en feuilles sous couverture à rabats ocre, sur laquelle on a imprimé en bleu l'itinéraire du navire, titre en bleu surmonté de l'insigne du porte-avions le Béarn. 40 illustrations en noir, une par page à quoi on ajoute une photo du Béarn par Marius Bar à Toulon. Première et dernière pages uniformément brunies, couverture fragile, bon état intérieur.
Editions La Découverte, 1992. 14 x 23, 1530 pp., quelques cartes, reliure d'édition carton imprimé, très bon état.
avant-propos de Maurice Aymard.
1659 Amsteldami [Amsterdam], Joannem Blaeu, 1659. In-12 (102 X 158 mm) veau brun, dos cinq nerfs ornés, caissons dorés, pièce de titre maroquin grenat, coupes ornées, tranches mouchetées rouge (Reliure de l'époque) ; 413 pages (dont titre), (1) page et (8) ff. d'index. Coiffe supérieure restaurée, fine déchirure sans manque habilement restaurée aux feuillets A4 et A5 (pp.7/8 et 9/10 de l'avis au lecteur), petite mouillure claire dans l'angle supérieur droit des pages 99 à 303.
SECONDE ÉDITION de l'UNE DES MEILLEURES HISTOIRES ANCIENNES DE LA CHINE. Elle est aussi RARE que la première parue l'année précédente au format in-quarto à Munich chez Lucas Straub. Elle contient également quelques bois gravés dans le texte. Né à Trente en 1614, MARTINI est considéré comme le PREMIER GÉOGRAPHE ET CARTOGRAPHE MODERNE DE LA CHINE. Admis à l’âge de dix-sept ans dans la Compagnie de Jésus. Après avoir fait sa philosophie au collège romain, où il suivit les cours d’Athanasius Kircher, il se rendit à Lisbonne pour y poursuivre ses études, puis s’embarqua pour l’Asie en 1638. Arrivé en Chine en 1643, il s’installa à Hang-Tcheou et devint supérieur de la mission. Pendant son séjour, Martini se consacra à l’étude de la langue et de la civilisation chinoise, ainsi qu’à l’astronomie. Après la conquête mandchoue, il fut traité avec beaucoup d’égards par l’empereur Ming, et put visiter un grand nombre de provinces chinoises. Rappelé à Rome pour y être nommé procureur, il s’embarqua en 1650: la traversée fut mouvementée, et le Père Martini aborda successivement Macassar, l’Irlande, la Norvège, l’Allemagne et la Belgique, très bien accueilli par les savants de ces pays à qui il apportait des renseignements précieux sur la nouvelle dynastie chinoise. Lors de son séjour à Amsterdam, il mit au point son célèbre "Novus Atlas Sinensis", rédigé durant la longue traversée. Son retour en Chine en 1657 fut marqué par une traversée désastreuse durant laquelle le navire fit pris par des pirates, mais Martini put finalement atteindre sa mission de Hang-Tcheou en 1658, où il mourut le 6 juin 1661. UN OUVRAGE IMPORTANT DANS L'HISTOIRE DES ÉTUDES SINOLOGIQUES : divisée en deux parties, cette «première décade», seule parue, traite de l’histoire de la Chine jusqu’à l’an 6 avant notre ère. Martini avait l’intention de la compléter, mais peu après son retour en Chine en 1658 il tomba malade et mourut trois ans plus tard. La plupart des informations contenues dans son ouvrage proviennent de sources chinoises et le livre du Père Martini demeura pour plus d’un siècle la seule histoire sérieuse de la Chine ancienne écrite par un européen. «Dans la première partie de ses Fastes, le Père Duhalde n’a donné autre chose qu’une traduction de l’ouvrage du Père Martini; et c’est encore là qu’ont puisé les auteurs de l’Histoire Universelle. Jusqu’au Père de Mailla, on n’avait rien de mieux, ni même d’aussi bon que Martini.» (Sommervogel). (CORDIER, BS, 580 - « Très bonne histoire des Missions des Jésuites en Chine », CHADENAT, 369 - SOMMERVOGEL, V-650, 10). NICE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
Phone number : 06 21 78 12 79
Paris, Fournier, 1911 in-8, 331 pp., 12 croquis dépliants, demi-basane verte, dos à nerfs, couv. cons. (reliure postérieure). Cachet (annulé).
Souvenirs du général Martinov qui, lors de la guerre Russo-Japonaise, commandait le régiment de Zaraïsk. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT