Büren a.d. Aare, Burgergemeinde, 1973, in-8°, 103 S., ill. mit farb. (Burgerwappen von Büren) Wappen, 1 Stammtafel, Zeichnungen und photogr. Abb., Original-Pappband, farbig ill.
Phone number : 41 (0)26 3223808
Cinémathèque Travelling broché Bristol illustré 1980 158 pages en format 14.5 - 21 cm - photographies hors texte
Très Bon État
TRAVERS (incendie) publication par le Comité central de secours pour les incendiés.
Reference : AUB-9187
(1865)
Neuchâtel, imprimerie Wolfrath et Metzner 0ctobre 1865. Bel exemplaire broché, (21x14), 16 pages + planches.
La Caricature. Journal. Morale, Religieuse, Littéraire, Scénique - La Caricature ( Journal) No.210. Plate 438. [Paris] Delaunois for Maison Aubert [13 November 1834] Lithograph. Overall paper size 26 × 33.7 cm.
A humorous view of the workshop serving the two famous satirical magazines, where perfect likeness is guaranteed to any victim of the caricaturist’s pen. It shows an artist with a cat-o’-nine-tails attached to his belt, taking a sketch of King Louis-Philippe seated in front of him wearing nothing but an overcoat; models of topical politicians abound, including one of Talleyrand in the centre striding with outstretched hands wearing a toga. Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
1833 Planche HT double parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 6, 20 décembre 1833 (Planche 341-342)- Hauteur: 35.6cmxLargeur: 53cmDimensions - Image :Hauteur: 27.5cmx Largeur: 48cm - Titre en bas au centre : « IL SERAIT PLUS FACILE D’ARRÊTER LE SOLEIL. » ; indications : en ht à gauche : « La Caricature (Journal) N°163. », en ht à dte : « Pl. 341 et 342. »- Dans la lettre : « Chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur], « L. de Becquet, rue Furstemberg 6. » [imprimeur] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « C.J. Traviès. » [Charles-Joseph Traviès, dessinateur]Inscription - Sur les feuilles emballant les pierres, sous les roues du char, des inscriptions, de dte à gche : « Congrès », « Ste Alliance », « Légitimité // quasi-légitim […] légitimité », « ARMEES // PERMANANTES [PERMANENTES] », « INQUISITION // DE LA // PENSEE », « Inviolabilité // Royale », « Irrespon // sabilité [Irresponsabilité] // royale », « IMPÔTS », « PRIVILEGES // et // MONOPOLES ». Sur les cordes attachées au char et que tiennent les ministres : « PROCES A LA PRESSE », « attaques au jury AMENDES », des noms de prisons : « MONT St MICHEL. la Force » (2e câble), « illégalité état », « siège Conseils de guerre », « ecrivains [écrivains] [ ?] LEVES A leur juges [ ?] » (1e câble). Sur les papiers à terre sous les genoux de Talleyrand : « TRAITE D […] [DE] // 1815 // PROTOCOLE // 1833 », « il ne faut pas // flatter les peuples »La figure de la liberté, sous les traits d’une femme portant un bonnet phrygien décoré d’une cocarde tricolore, est debout dans un char, tenant une lance dans la main gche et les rênes des deux chevaux dans l’autre. Derrière, les ministres de la monarchie de Juillet et le roi tentent de retenir le char dans sa marche. Ils forment « la mauvaise queue de la contre-révolution » (in explication). Soult, d’Argout, Guizot, Montalivet et Persil tendent la première corde. (celle de l’illégalité, de l’état de siège, des conseils de guerre). Barthe, Humann, Dupin et Gisquet tirent le câble des attaques contre la presse, des amendes… Thiers s’accroche à la redingote du roi. Le bâton des « Procès à la PRESSE » a été jeté dans une des roues du char pour freiner son avancée. Talleyrand jette des pierres sur le chemin de la Liberté afin de ralentir le char. Elles sont emballées dans des feuilles portant des inscriptions mentionnant les diverses mesures prises pour contrecarrer l’avancée de la république. A quatre pattes par terre, sa main dte repose sur une pierre portant le projet d’une « 3e Restaura […] [Restauration] » pour la France. L’explication précise que « la Liberté se rit de ces vains efforts, qui en font que retarder un peu sa marche prudente, et passe par-dessus ces pierres d’achoppement, qui produisent à peine de légers cahots. ». Le corbeau, oiseau de mauvais augure, plane au-dessus de la scène. Il est annonciateur d’un destin funeste à cette entreprise qui vise à détruire la république et la liberté. La phrase de titre est significative de l’impossibilité de freiner la marche de la liberté qui « poursuit sa carrière, d’un pas lent, mais sûr » (in explication).
Personnages représentés :Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baron; Bachasson, Marthe Camille, comte de Montalivet; Humann, Jean Georges; Dupin, André Marie Jean-Jacques (dit Dupin aîné); Thiers, Adolphe; Guizot, François; Persil, Jean-Charles; Soult, Nicolas-Jean de Dieu; Talleyrand-Périgord, Charles-Maurice de; Barthe, FélixLa Liberte, radieuse sur son char tire par deux chevaux, avance lentement mais surement. Talleyrand, au premier plan, cherche a entraver la marche du char en placant des paves (impots, privileges etc...) sous ses roues. Derriere le char, Louis-Philippe aide par Thiers, cherche aussi a arreter le char ainsi que Soult, d’Argout, Guizot, Montalivet et Persil. Berthe, Humann, Dupin et Guisquet tirent le cable des attaques contre la presse. La Liberte se rit de ces vains e orts qui ne retardent sa marche que tres legerement.La Caricature. Journal. Morale, Religieuse, Littéraire, Scénique - La Caricature ( Journal) No.163, Plate 341–2. [Paris ] I. de Becquet for Maison Aubert [20 December 1833] Lithograph. Overall paper size 35.7 × 55.5 cm. Central vertical fold.Caricature of the forces of French reaction attempting in vain to halt the triumph of Liberty represented standing serenely on a chariot holding a spear in her left hand, whilst guiding two splendid stallions to advance. Behind the chariot, Louis-Philippe, his ministers, and judges are desperately trying to stop it moving forward; some are so exhausted, a crow is tempted to attack them from above. In the foreground, Talleyrand, crouching on old legislation, is trying to damage the spokes of the wheel by throwing rocks at it; nine rocks already thrown, bear the names of past issues between the king and the opposition. Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
La Caricature. Journal. Morale, Religieuse, Littéraire, Scénique - La Caricature ( Journal) No. 204. Plate 426. [Paris] Delaunois for Maison Aubert [12 October 1834]. Lithograph. Overall paper size 33.3 × 26.2 cm.
Caricature of Louis-Philippe manipulating his ministers. The king is represented as puppet-master controlling his theatre below; he is pulling into action the recently appointed Marshal Gerard, who is standing in front of a table surrounded by seven other ministerial puppets; the rivals Thiers2 and Guizot3 are recognizable in the centre, whilst Talleyrand occupies a prominent position to the right supported on a crutch under his left shoulder. Some light traces of foxing.1 Etienne Maurice, Comte Gerard (1773–1852) had an exceptionally distin- guished military career throughout the Napoleonic period reaching the rank of divisional general. Louis-Philippe appointed him Minister of War and a Marshal of France. In this capacity he commanded the French army during the Belgian Revolution and briefly served as prime minister in 1834;2 LouisAdolpheThiers(1797–1877),politicianandhistorian,wasamemberof the liberal opposition during the reign of Charles X. He persuaded Louis- Philippe to act in 1830, and served as foreign minister to the July Monarchy in 1836 and in 1840. Thiers became Head of State after the Franco-Prussian War;3 Francois Pierre Guillaume Guizot (1787–1874), statesman and historian, was a liberal opponent to the reactionary Restoration government of Charles X. As Orleanist Minister of Education (1832–37), he established primary schooling. Guizot subsequently served as Orleanist foreign minister (1840–47) and prime minister (1847–48).Dwyer 763. Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 6, 4 juillet 1833 (Planche n°289)
Titre en bas au centre : « 1834 » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°139. », en ht à dte : « Pl. 289. »La table des matières du 6e vol. de La Caricature apporte un complément au titre : « 1834 : un trône populaire entouré de sergens [sergents] de ville ». Au milieu d’une place parisienne, Louis-Philippe, de dos, est assis sur un coffre posé en hauteur sur un piédestal. Il est reconnaissable à son haut toupet et à sa forte corpulence. Il tient des clés dans la main gche (sûrement les clés du coffre ou encore des clés des prisons). Le trône est défendu par une ronde de sergents de ville, armes au poing. Certains dégagent une grande agressivité. Derrière les immeubles d’habitation se devinent les forts dont la construction autour de Paris fut voulue par le gouvernement. La pl. dénonce l’attitude de défense du gouvernement, qui confine à l’agressivité, et qui passe par une politique répressive forte. Une statue d’homme nu, juché sur un haut socle, semble observer la scène avec dépit.Personnage représenté:Louis-Philippe Ier, roi des Français Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
1832 Planche 184 de La Caricature N° 91.La Caricature, 2 aout 1832. Lithographie originale sur Velin blanc. en noir sur velin blanc pli médian vertical,bon tirage bien noir,petite tache brune - rare
Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
Planche 153 de La Caricature N° 76.La Caricature, 12 avril 1832. Lithographie originale sur Velin blanc. coloriée sur velin blanc pli médian vertical,bon tirage bien noir,petite tache brune -
Titre en bas au centre : « Ah ! scélérate de poire pourquoi n’es tu pas une vérité ! » ; indications, en ht au centre : « La Caricature (Journal) / N°76. », en ht à dte : « Pl. 153. »Inscription - Dans la lettre : « Lith. de Becquet, rue Childebert N°9 » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, Galerie Véro Dodat » [éditeur] ; dans l’image, en bas à gche : « CJ. Traviès. » [Charles-Joseph Traviès, dessinateur]Description iconographique:Un homme, Mayeux, en redingote, de profil, tient une poire de sa main gche et s’apprête à couper cette dernière de sa main dte tenant un couteau. Au second plan, une chaise ainsi qu’une table portant une bouteille de vin, un verre et une assiette avec une autre poire. Il s’agit d’une allusion parodique aux propos tenus par Louis-Philippe en août 1830 : « La Charte sera désormais une vérité ». Mayeux s’insurge contre les atteintes à la liberté de la presse, et se venge sur une poire. La poire étant devenu l’attribut caricatural privilégié du roi des Français, la menacer de la sorte constitue une véritable incitation au régicide.Personne / Personnage représenté:Mayeux (personnage littéraire); Louis-Philippe Ier, roi des Français Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 6, 27 décembre 1833 (Planche n°344)Titre en bas au centre : « Chacun son tour en politique. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°164. », en ht à dte : « Pl. 344. » Inscription - Dans la lettre : « Chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur], « L. de Becquet, rue Furstemberg 6. » [imprimeur] ; dans l’image, en bas à dte, signature : « C. J T. » [Charles-Joseph Traviès, dessinateur]Hauteur: 27.2cm -Largeur: 35.5cmDimensions - ImageHauteur: 15cmLargeur: 29cm - pli central,plis
Description iconographique:L’explication précise : « Triste retour des choses d’ici bas ! A chaque bout de cette double bascule figurent, d’un côté, le peuple, qui fait les révolutions ; de l’autre côté, les jugeurs, qui en profitent ». Deux balançoires à bascule dont le principe consiste en une planche équilibrée articulée par son centre de gravité. Des figures sont assises à chaque extrémité et selon la poussée de leurs pieds au sol, la planche fait remonter et redescendre les figures assises de l’autre côté de la pl. La première, celle dont le pivot est surmonté d’une poire, est la bascule du temps présent : deux juges, parmi lesquels on peut sans doute reconnaitre Dupin tenant deux dossiers titrés « complot » et « REQUISIT […] [REQUISITION] », parviennent à soulever, grâce à leur poids, deux membres du peuple (dont l’un est un républicain portant le bonnet phrygien). La seconde bascule, dont le pivot est surmonté d’un bonnet phrygien est la bascule du futur, celle qui est emblématique de ce vers quoi tendent les républicains. Elle représente le peuple, incarné par deux personnages, suffisamment lourds pour faire s’envoler les juges dont les « paperasses criminalisantes » (in explication) volent dans les airs. Le titre va dans le même sens : il est la manifestation de l’espoir, et même de la certitude que la situation politique changera prochainement au profit du peuple. Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
Conspiracy called: the frying pan Charles Joseph Traviès de Villers, dit Traviès (1804-1859). Caricature de presse. "Conspiration dite : de la poële à frire". Planche parue dans "La Caricature" du 2 janvier 1834. Lithographie.
Conspiracy called: the frying pan Charles Joseph Traviès de Villers, dit Traviès (1804-1859). Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
1832 Planche 174 de La Caricature N° 87.La Caricature, 5 juillet 1832. Lithographie originale sur Velin blanc. en noir sur velin blanc pli médian vertical,bon tirage bien noir,petite tache brune - rare
Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
1967 Lithographie parue dans le N° 182 du journal la Caricature du 1 mai 1834.,planche double 382/383 - bon état
Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
Planche parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 7, 8 mai 1834 (Planche n°384)
Inscription - Titre en bas au centre : « L’ADORATION DU VEAU D’OR. » ; légende plus bas au centre : « ………………………. // 8°. Ils se sont fait un veau d’or et ils l’ont adoré. // 9°. Le Seigneur dit encore à Moïse ; je vois que ce peuple a la tête dure. // (Exode // Chap : XXX11 [XXXII].) » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°183. », en ht à dte : « Pl. 384. »Inscription - Dans la lettre : « Au Bau., chez Aubert, pass. Véro-Dodat. » [éditeur], « Lith : Delaunois, rue du Bouloy, 19. » [imprimeur]Inscription - Les sacs portent les inscriptions : « MARCHES », « RECETTES GENERALE […] [GENERALES] // SINECURES », « TRAITEMENTS // DES // MINISTRES », « CONSEIL // D’ETAT », « DIRECTIONS // GENERALES », « FONDS // SECRETS », « RETRAITE ». A l’arrière de la redingote de Viennet sort un exemplaire de son Epître aux mules, rebaptisé par la pl. en « ANERIES ». A côté des portefeuilles des ministères, à terre au premier plan, gisent à terre les dossiers du « BUDGET // 1834 » et de la « PREFECTURE »Description iconographique:Parodie d’un épisode de l’Exode contenu dans l’Ancien Testament, lors duquel les Hébreux construisirent une idole, une statue de veau en or. Moïse, redescendu du mont Sinaï, les surprit adorant le veau. Le Troisième Commandement interdisant l’adoration des idoles, Moïse se mit en colère et décida de tuer ces hérétiques. La référence à l’adoration du veau d’or est fréquemment utilisée pour dénoncer une attitude idolâtre. Et c’est dans cette attitude que sont représentés les membres du gouvernement, adorant leur idole, laquelle est une très grande médaille ayant pour motif le profil du roi Louis-Philippe. Cette médaille est montée sur un monticule de sacs. La forme de ce tas s’apparente à celle d’une poire. D’après Le Men, « la silhouette poiréiforme de Louis-Philippe est une image arcimboldesque constituée d'une pile de sacs d'or, surmontée en guise de tête d'un louis d'or frappé de l'auguste profil royal ». D’après l’explication, « M. Viennet lui offre les émanations de son encensoir moral et infangeux ; M. Lobau lui fait hommage de son clysoir ; M. Persil de sa scie ; M. d’Argout fait sur son autel le sacrifice de son nez, lequel sacrifice n’est pas un simple holocauste, mais peut, à la rigueur, vu l’ampleur de la chose sacrifiée, passer pour une véritable hécatombe ». D’autres ministres sont présents : Barthe à gche, tenant sa toque de magistrat entre les mains, Madier de Montjau à l’extrême dte, les mains jointes en signe d’adoration, et Soult, au premier plan à dte, occupé à percer un sac pour récupérer avidement des pièces d’or. Derrière Persil, on aperçoit Thiers. A l’arrière-plan à dte, on aperçoit d’autres personnes à genoux, adoratrices de l’idole. Tout en se moquant de l’adoration de l’argent et des privilèges par les membres du gouvernement, la pl. prédit à ces derniers un avenir funeste, puisque l’adoration du veau d’or par les Hébreux les a conduits à leur perte. La légende de la pl. se compose d’une adaptation d’un extrait de la ligne 8 (dont le texte original est : « ils se sont fait un veau en fonte, ils l'ont adoré ») et d’une citation exacte de la ligne 9 « Le Seigneur dit encore à Moïse : Je vois que ce peuple a la tête dure » du chapitre 32 de l’Exode.Personnage représenté:Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baron; Louis-Philippe Ier, roi des Français; Madier de Montjau, Joseph Paulin; Viennet, Jean Pons Guillaume; Barthe, Félix; Thiers, Adolphe; Persil, Jean-Charles; Mouton, Georges, comte de Lobau; Soult, Nicolas-Jean de Dieu Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
1832 Planche 195 de La Caricature N° 95.La Caricature, 30 aout 1832. Lithographie originale sur Velin blanc. en noir sur velin blanc pli médian vertical,bon tirage bien noir,petite tache brune - rare
Titre en bas au centre : « La fête a été magnifique // et l’allégresse universelle. » ; légende plus bas à dte : « (Moniteur) » ; indications, en ht au centre : « La Caricature (Journal) // N°95 », en ht à dte : « Pl. 195. »Inscription - Dans la lettre : « Lith. de Becquet, rue Childebert N°9 » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, Galerie véro dodat » [éditeur] ; dans l’image, en bas à gche de l’image sup., signature : « CJ. Traviès » [Charles-Joseph Traviès, dessinateur]Deux images superposées. L’image au niveau sup. représente une fête donnée par Louis-Philippe, présent au centre de la composition, de dos. Autour de lui, la foule des courtisans. On y reconnaît, entre autres, d’Argout à gche, et Soult à l’extrême gche. A dte prennent place des convives buvant. L’un se précipite sur une boisson avec frénésie. L’image au niveau inf. montre de nombreux détenus entassés dans une prison souterraine et sombre. Contraste saisissant entre les deux scènes. Traviès dénonce ici les conditions déplorables de détention dans les prisons, en particulier celles de Sainte-Pélagie et de la Force. La révolte face à cette situation au sein de "La Caricature" est d’autant plus grande que Daumier venait de se faire emprisonner (à cause de la pl. représentant Louis-Philippe en Gargantua, laquelle a fortement déplu au gouvernement). L’explication propose de mettre en regard l’extrait d’un article du Moniteur évoquant la réception royale, et un texte évoquant les conditions déplorables réservées aux prisonniers (Ricart Farat mort en prison, Raspail et Bonias déplacés de prison en prison…). La décence aurait réclamé davantage de sobriété de la part du Moniteur décrivant la fête royale, eu égard aux conditions indignes des prisonniers. Et surtout, elle aurait désiré ne pas lire que l’allégresse avait été « universelle », puisque de nombreux prisonniers, eux, au même moment, croupissent en prison.Personne / Personnage représenté:Soult, Nicolas-Jean de Dieu; Louis-Philippe Ier, roi des Français; Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baron Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
Lithographie originale par Charles-Joseph TRAVIES, 335 × 225, marges 340 × 265 , belle epreuve publiee le 4 decembre 1834,n° 445, plis , petite usure au niveau du pli central horizontal,tache claire en marge.
Le jeune marchand de mort- aux-rats a deja tue quelques rongeurs : Soult, Persil, Louis- Philippe et Thiers. Les produits mortels sont vendus par La Caricature et le Charivari. Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
1834 Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique,
Charles-Joseph Traviès de Villers, dit Traviès (Wülflingen, 1804 – Zurich, 1859) Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
Planche 144 de La Caricature N° 71.La Caricature, 8 mars 1832. Lithographie originale sur Velin blanc. coloriée sur velin blanc pli médian vertical,bon tirage bien noir,petite tache brune -
Titre en bas au centre : « Le juste milieu se crotte. » ; indications : en ht au centre : « La Caricature (Journal) / (N°71.) », en ht à dte : « Pl. 144 »Inscription - Dans la lettre : « Lith. de Delaporte. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert Galerie vero dodat. » [éditeur] ; dans l’image, en bas au centre, signature : « C.J. Traviès. » [Charles-Joseph Traviès]Description iconographique:Lors d’un carnaval, deux hommes transportent, sur leur épaule, un bâton au milieu duquel une grosse poire est accrochée par le sommet. Il s’agit d’une incarnation du juste-milieu, c'est-à-dire de la politique menée par la monarchie de Juillet. Les deux transporteurs sont vêtus en costumes de carnaval. A gche, Périer, porte l’habit et le chapeau de Pierrot, et à dte, Louis-Philippe est travesti en Arlequin. Son visage est caché au spectateur car la tête est tournée vers l’arrière de la scène, mais il est reconnaissable aux favoris et à la forte corpulence. Ils pataugent dans la boue d’un égoût, et leurs vêtements, surtout celui du Pierrot, en sont maculés en partie inf. Un enfant du peuple, débraillé, poursuit les deux hommes et semble leur crier quelque chose, certainement une moquerie. Périer se retourne à peine et affiche un air inquiet et honteux, voire triste. Enfin, à l’arrière-plan se trouvent des silhouettes d’hommes portant des chapeaux haut de forme. Par le biais de cette pl., La Caricature se moque de la capacité qu’a le régime de juillet à se salir dans toutes les affaires auxquelles il participe. L’explication évoque les affaires étrangères de la Pologne, de la Belgique et de la Russie desquelles la France n’est pas sortie glorieuse, mais au contraire, couverte de honte et d’opprobre. Le peuple, voyant passer dans la ville ce cortège à travers les rues de Paris, se demanda ce que pouvait être cette masse transportée et, « ayant remarqué la boue qui la couvrait, on pensa que ce devait être le juste-milieu » (in explication). Ainsi c’est la saleté couvrant la forme qui permet de reconnaître en cette dernière l’incarnation du juste-milieu.Personne / Personnage représenté:Périer, Casimir; Louis-Philippe Ier, roi des Français Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
1832 Planche 176 de La Caricature N° 87.La Caricature, 5 juillet 1832. Lithographie originale sur Velin blanc. en noir sur velin blanc pli médian vertical,bon tirage bien noir,petite tache brune - rare
Titre en bas au centre : « Levez le siège, polissons ! .... » ; indications, en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°87. », en ht à dte : « Pl. 176. »Inscription - Dans la lettre : « Lith. de Becquet, rue Childebert N°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur] ; dans l’image, en bas à dte : « C.J.T. » [Charles-Joseph Traviès, dessinateur]Inscription - Le personnage de dte porte un chapeau pointu avec les dates des Trois Glorieuses (« 27 // 28 // 29 »)Description iconographique:La pl. montre, de gche à dte : Montalivet, d’Argout (monté sur un balai en guise de cheval), Soult (deux derniers personnages non identifiés) sous leurs traits d’adultes mais avec une taille d’enfants, jouant à la guerre, dans la salle du Conseil. Ils sont surpris par deux magistrats qui prononcent : « Levez le siège, polissons !.... ». Cette phrase est une allusion à l’état de siège qui fut décidé pour Paris par le Conseil des ministres le 6 juin 1832, à la suite de la grande insurrection républicaine (qui se déroula à Paris au début du mois de juin 1832), violemment réprimée par le gouvernement. Cette déclaration de l’état de siège, mesure exceptionnelle, permettait au gouvernement de faire passer les meneurs républicains devant le conseil de guerre, beaucoup plus sévère que les jurys d’assise. L’adoption de cette mesure est ici jugée inadmissible par La Caricature. La pl. dénonce ce qu’elle considère être l’irresponsabilité des ministres. Une autre interprétation peut être proposée : la pl. pourrait mettre les ministres dans la peau des révolutionnaires de 1789. « Les petits drôles jouaient à la Terreur. Moi, je ferai Robespierre ; toi, tu seras un Saint-Just… Mais pour jouer ces rôles, il fallait d’autres têtes et d’autres bras ! » (in explication)Personne / Personnage représenté:Soult, Nicolas-Jean de Dieu; Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baron; Bachasson, Marthe Camille, comte de Montalivet Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 6, 1er août 1833, (Planche n°296-297) Hauteur: 26cm Largeur: 70cm;marge du haut rognée court au dessus du numéro,fente en marge au pli central-sinon bon.Titre en bas au centre : « Marche de la Banlieue venant au secours des Cent mille hommes de troupe réglée assiégés par quelques centaines de lâches républicains. » ; légende plus bas au centre : « (Cette caricature fut exécutée après les evènemens [événements] de Juin 1832. Nous en retardames [retardâmes] la publication pour ne pas envenimer les haines politiques aujourd’hui nous la donnons comme une bonne et vieille charge) » ; indications : en ht à gche : « La Caricature Journal (N°142) », en ht à dte : « Pl. 296, 297 »Inscription - Dans la lettre : « Lith. de Becquet, rue Chilbert N°9. » [imprimeur] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « CJ Traviès. // 1832 » [Charles-Joseph Traviès, dessinateur], réagissant à l’insurrection républicaine à Paris des 5, 6 et 7 juin 1832. Traviès met en lumière l’énorme différence entre le faible nombre d’insurgés républicains et le nombre d’hommes de troupe (garde municipale, garde nationale) mobilisés pour briser la révolte.
Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
Lithographie parue dans le N° 196 du journal la Caricature du 7 aout 1834.,bon état
Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
1832 Planche 178 de La Caricature N° 88.La Caricature, 12 juillet 1832. Lithographie originale sur Velin blanc. en noir sur velin blanc pli médian vertical,bon tirage bien noir,petite tache brune - rare Un homme assis, jambes croisés, un peigne coincé dans les cheveux, regarde en faisant la moue la perruque que lui apporte un autre homme.
Titre en bas au centre : « Monsieur harpagon voudrait tirer quelque chose de ses vieilles perruques, les achèteriez vous ? » ; indications, en ht au centre : « La Caricature (Journal) // (N°88.) », en ht à dte : « Pl. 178. »Inscription - Dans la lettre : « Lith. De Becquet, rue Childebert N°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur] ; attribution : Charles-Joseph Traviès, dessinateur?Description iconographique:La table des matières du 4e vol. de La Caricature apporte un complément au titre : « La vieille perruque d’Harpagon ». Athalin, debout à dte, de profil, présente une perruque, comprenant un toupet et des favoris (coiffure de Louis-Philippe) à un perruquier, lequel, assis, les jambes croisées, esquisse une moue perplexe. La pl. se moque de la coiffure du roi, et montre qu’elle est déjà démodée puisque le coiffeur n’en veut pas. Elle pointe également le doigt sur l’avarice du roi, surnommé Harpagon, protagoniste cupide de la pièce de Molière L’Avare. Il serait donc même prêt à vendre sa perruque.Personne / Personnage représenté:Louis-Philippe Ier, roi des Français Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
Planche HT parue dans La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique,N°78 volume 3, 26 avril 1832, (Planche n°157),taches en marge - Hauteur: 27cmx Largeur: 35.6cm - Image : Hauteur: 17.5cmx Largeur: 27cm - indications, en ht au centre : « La Caricature (Journal) / (N°78.) », en ht à dte : « Pl. 157. » - Dans la lettre : « Lith. de Becquet, rue Childebert N°9 » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « CJ Traviès » [Charles-Joseph Traviès, dessinateur] - Sur le pot de mélasse, une étiquette indiquant : « MELASSE. »
iconographie:L’explication fournit un titre à la pl. : « Prosternez-vous, épiciers, devant ce pot de mélasse ! ». Sur une chaise affublée de pieds humains portant des chaussures, un pot de mélasse (sirop) est surmonté d’une poire présentant les traits de Louis-Philippe (des feuilles font office de toupet et de favoris). Cette création monstrueuse est entourée d’une foule de gens : gardes nationaux, gens du peuple, bourgeois, gendarmes, Mayeux ( ?)… ; mots-clé : scène d’extérieur, portrait du juste-milieu Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
Planche 138 de La Caricature N° 68.La Caricature, 16 fevrier 1832. Lithographie originale sur Velin blanc. coloriée sur velin blanc pli médian vertical,bon tirage bien noir,petite tache brune -
Titre en bas au centre : « Qué drôles de têtes !! » ; légende plus bas au centre : « Se vend chez l’éditeur à Ste Pélagie. / (Section Politique.) » ; indications : en ht au centre : « La Caricature (Journal) / (N°68) », en ht à dte : « Pl. 138. »- Dans la lettre : « Lith. de Delaporte. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » ; attribution : Charles-Joseph Traviès, dessinateur ? iconographie:Au premier plan, figuration de deux hommes, vus de trois quarts à dte. Ils sont représentés en train de marcher, se dirigeant vers la dte de la composition. Le premier, un homme ventripotent, en pantalon et redingote, tenant dans sa main gche un chapeau haut de forme orné de la cocarde tricolore. Sa tête n’est pas humaine mais est remplacée par une poire. Il s’agit du roi Louis-Philippe. Le second homme prend appui sur le bras du premier. Il s’agit de son fils aîné, le duc d’Orléans, en habit militaire. Sa tête, à lui non plus, n’est pas humaine, mais est remplacée par une courge ou un concombre. A l’arrière-plan, une foule de personnes regardant passer ces deux hommes étranges. On distingue un cavalier à dte. A gche, une femme et un enfant se détachent de la masse informe de la foule. L’enfant pointe du doigt les deux créatures hybrides. La poire est l’attribut caricatural fréquemment utilisé par La Caricature pour désigner le roi des Français. Un cucurbitacée se trouve également souvent associé au duc d’Orléans. Le remplacement de la tête, siège de la pensée, par un végétal, sert à mettre en lumière la bêtise des deux personnages. Sans doute l’idée de cette pl. vient-elle de Charles Philipon, au vu de la légende, celle-ci précisant le lieu de vente de la pl., c'est-à-dire la prison de Sainte-Pélagie, dans laquelle est alors enfermé le directeur de La Caricature depuis le 12 janvier 1832, condamné pour outrages à la personne du roi (à cause de la publication de la pl. 70 du numéro 35 ; 30 juin 1831). Cette pl. résonne alors comme une vengeance.Personnage représenté:Louis-Philippe Ier, roi des Français Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
1834 Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 7, 26 juin 1834 (Planche n°398-399)-Hauteur: 35.5cm -Largeur: 52.4cm Titre en bas au centre : « Quel Rêve ! » ; légende plus bas au centre : « …..il disait que des prisonniers, sans défense, des blessés, des mutilés, de enfans [enfants] avaient été assassinés………il disait qu’on avait même fusillé un // demi-cadavre flottant dans la rivière……….il disait : vous arrosez l’arbre de la discorde avec des flots de sang, vous le fumez // de chair humaine…….. mais c’était un rêve, une erreur, un mensonge, ils l’ont condamné comme Calomniateur……… Calomniateur !!! » ; indications : en ht à gche : « La Caricature, (Journal), N°190. », en ht à dte : « Pl. 398 et 399. »Dans la lettre : « Au Bureau, chez Aubert, pass : Véro-Dodat. » [éditeur], « Lith. Delaunois, rue du Bouloy, 19. » [imprimeur] ; dans l’image, en bas à dte, signature : « T. »référence à François Gervais « de Caen » (1803-1867), membre de la Société des Amis du Peuple. Il reprocha au gouvernement une série de violences dirigées contre les Français lors des insurrections d’avril 1834 (voir la légende de la pl.). La réponse de la police et de ses témoins est reproduite dans l’explication : « C’est un rêve, une erreur, un mensonge. M. Gervais est un calomniateur ». C’est Gisquet qui attaqua Gervais en justice, suite à une lettre que ce dernier avait envoyée au journal Le Messager. Gisquet en parle dans ses Mémoires : « Durant l’instruction du procès par la Cour des pairs, il survint plusieurs événemens [sic] et quelques incidens [sic] qui me semblent mériter une mention particulière. Tandis que la garde nationale, la troupe de ligne, les gardes municipaux et les sergens [sic] de ville, amenaient au dépôt de la Préfecture tous les individus arrêtés le 14 avril, un sieur Gervais de Caen se trouvait enfermé dans cette prison. Cédant au besoin de dénigrer l’administration et de faire parler de lui, il écrivit au journal Le Messager une lettre fort longue, pour dénoncer les traitemens [sic] affreux dont les agens [sic] de police accablaient les prisonniers. Il déclarait avoir vu assommer des malheureux sans défense ; il avait vu, disait-il, des mares de sang dans les cours de la Préfecture ; il décrivait les scènes d’horreur, les massacres consommés sous ses yeux (…) Je ne sais si M. Gervais de Caen avait le délire, ou si quelque mauvais songe lui faisait croire à la réalité des actes barbares dont il voulait bien être le délateur, mais je sais que sa lettre me parut contenir le délit de diffamation le mieux caractérisé ; je portai plainte contre lui, et le 12 juin M. Gervais de Caen parut devant le jury (…) ». Lors de son procès le 12 juin 1834, Gervais fut finalement condamné à un mois de prison et 2000 francs d’amende pour avoir calomnié les agents de police. La pl. se propose de mettre en image les propos tenus par Gervais : au centre, des policiers piétinent ou enfoncent leurs épées dans des corps de citoyens amoncelés sous un arbre. Au second plan à dte, des policiers battent des hommes déjà mourants dans une charrette. A l’arrière-plan à dte, des policiers pourchassent des citoyens afin de les attraper et les battre. Au fond se détache le bâtiment de la Bourse. L’arbre de discorde inventé par Gervais est mis en image au centre. Ses fruits sont des poires. Enfin, encadrant la composition, deux policiers arrosent de futurs arbres du même type avec des arrosoirs remplis du sang des citoyens français. Ce sont des poires que ces arbres donnent également.
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