P., Lib. Populaire des Villes et des Campagnes, 1855,2 vol. gr. in-8,348+310p., 8 portraits . dont 2 en front., 4 cartes ou plans en couleur depliants, demi-basane (rel. de l'epoque). qqs rouss.au texte,mouillures en angle a qques pages, pas sur les planches,
sans le dernier volume qui traite de la Baltique,complet en soi,coiffes superieures des reliures abimées,
P., Lib. Populaire des Villes et des Campagnes, 1855,2 vol. gr. in-8,348+310p., 8 portraits . dont 2 en front., 4 cartes ou plans en couleur depliants, demi-basane (rel. de l'epoque). qqs rouss.au texte,mouillures en angle a qques pages, pas sur les planches,jolies couvertures illustrées conservées un peu effrangées,
sans le dernier volume qui traite de la Baltique,complet du texte en soi,manquent 3 cartes,dans l’etat
P., Librairie populaire des villes et des campagnes, 1856, gr. in-8°, 304 pp, paginées de 303 à 606, portrait en frontispice du maréchal Pelissier et 5 autres portraits gravés, reliure demi-basane bordeaux, dos lisse orné de filets et fleurons dorés (rel. de l'époque), reliure assez frottée, coiffe sup. manquante, intérieur correct
Tome II seul (sur 2) édité en 1856 et relatant les faits passés durant l'année 1856 uniquement.
Paris, Bloud et Barral, s.d. in-8, XXXII-367 pp., frontispice, broché..
- - LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Bloud et Barral, s. d. in-8, XXXII-367 pp., portrait-frontispice, demi-basane cerise, dos lisse orné de filets dorés (reliure de l'époque). Cachets.
- - LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
P., Gustave Barba, s.d. (1854), in-4°, (2)-68-(2) pp, 17 belles gravures sur bois par Janet-Lange, 2 grandes cartes en couleurs gravées sur acier sur double page hors texte, texte sur 2 colonnes, débroché, intérieur propre
LAMARCHE H., KAUFFMANN, LA BEDOLLIERE Emile de, BOURDIER R., CHODZKO L.,
Reference : 9623
(1854)
1854 2 volumes, demi-reliure cuir bleu marine (half leather) in-quarto, dos long (spine without raised band) décoré or (gilt) - titre frappé or (gilt title) et tomaison (volume numbering), papier marbré aux plats (cover with marbled paper), tranches jaspées (marbled edges), nombreuses illustrations de Janet-Lange et 2 cartes du théatre de la guerre en Europe et en Asie par A. H. Dufour - deuxième volume : 1 plan (en couleurs replié) topographique et pittoresque de Sébastopol par J. Judenne en 1855, texte 2 colonnes (text - 2 coloumns, rousseurs (lights redness marks), premier volume : 68+84+80 pages - deuxième volume 96+96 pages, 1854 à Paris Gustave Barba Libraire-Editeur,
Revue "Panthéon Populaire Illustré" - bon état général malgré le petit défaut signalé (good condition in spite of the small defect indicated)
Paris. Barba. (1854-1856). Petit in-f°(215 x 312mm) cartonnage de l'éditeur, plats ornés or. Contient: 1. Les Turcs et les Russes par Lamarche, ornées de 2 cartes de Turquie d'Europe et d'Asie, 2ff., 68 pages. 2. La Russie et l'Europe par Kauffmann, carte de la mer Baltique, 84 pages. 3. Sébastopol par E. de La Bédollière, ornée d'une carte de la Crimée avec le plan Balaklava, 80 pages. 4. Histoire de la Crimée par Raoul Bourdier. Texte sur 2 colonnes très nombreuses illustrations en noir de Janet-Lange. Ors de la reliure un peu passés, charnière intérieure réparée et renforcée, des rousseurs, cartes couleurs en très bon état.
1727 La Haye, T. Johnson & J. van Duren, 1727. volumes in-folio, (7)-472-23pp./(3)-496 & 39pp., plein veau brun moucheté, dos ornés à 6 nerfs, tranches rouges.
Première édition française illustrée de 2 frontispices, 4 cartes et 47 planches hors-texte de vues, costumes, plans gravés par Hogarth, Vertue, Smith, Lockley, Parker, etc. (Dos restaurés.)
1727 1727 La Haye, T. Johnson & J. van Duren, 1727. volumes in-folio, (7)-472-23pp./(3)-496 & 39pp., plein veau brun moucheté, dos ornés à 6 nerfs, tranches rouges.
Première édition française illustrée de 2 frontispices, 4 cartes et 47 planches hors-texte de vues, costumes, plans gravés par Hogarth, Vertue, Smith, Lockley, Parker, etc. (Dos restaurés.)
Paris, Garnier-Frères, 1855 ; grand in-8 ; demi-veau glacé rouge sang, dos à faux-nerfs plats noirs à froid, caissons décorés et dorés aux petits fers dans un encadrement de filet doré, titre doré, plats de papier gauffré rouge (reliure de l'époque) ; VII, 528 pp., 18 planches hors-texte finement gravées sur acier d'après Allom, Beutley, Salmon et Leitch, très grande carte dépliante par L. Berthe, lithographiée et coloriée à la main.
Edition originale. Le feuillet 71-72 a été déchiré et restauré anciennement à plusieurs endroits ; petite déchirure soigneusement restaurée à la carte, comme très souvent, sans gravité aucune ; sinon bel exemplaire, bien propre, dans une belle reliure en bon état.
Phone number : 06 60 22 21 35
Paris Dentu 1889. In-12 336pp. Demi chagrin rouge, dos à nerfs orné de compartiments dorés, tête dorée, reliure de l'époque. Orné de 4 cartes dépliantes. Rousseurs. exemplaire bien relié.
P., Dentu, 1889, in-12, (4)-336 pp, 4 cartes dépliantes hors texte, reliure demi-basane cerise, dos lisse avec titres, fleuron et doubles filets dorés (rel. de l'époque), bon état. Edition originale en très bel état de ce rare ouvrage
Ces souvenirs débutent en 1855, quand Lebrun, juste nommé colonel, rejoint le corps expéditionnaire en Crimée en janvier 1855 comme chef d'état major de la 3e division (généraux Mayran, puis Mac Mahon). A ce poste, il est le témoin privilégié de l'assaut manqué du 18 juin , de la bataille de Tratkir et surtout de la prise de Malakoff qui est décrite avec beaucoup de détail. Stoppées au départ de l'armée de Crimée, ses mémoires reprennent avec la guerre d'Italie, où il est nommé chef d'état major du corps d'armée de Mac Mahon. A ce poste il est de nouveau particulièrement bien placé pour décrire les batailles de Magenta et Solférino.
Paris, E. Dentu éditeur In-8, reliure demi cuir, dos à cinq faux nerfs, titre et motifs au petit fer, 324 pages, avec fac-simile de l'écriture de deux pages du manuscrit, ensemble dense, fané , les coiffes élimées sans altération préoccupante, les coins piquants; la reliure, sans grande élégance, est solide ( pas de ressauts de pages) .
Lebrun vit la publication de ses mémoires ajournées de 11 ans en raison de ses considérations politiques. Voici la première partie de ses mémoires. Préoccupation de l'Empereur au sujet de la réorganisation de l'armée. Réunion de la Commission de Compiègne / Fusil Rayé à percussion et fusil à tir rapide. Chassepot / Question du Luxembourg / Visite de la frontière Nord-Est et le la Place du Luxembourg . Anvers. Les manoeuvres de l'armée Belge. Expériences de l'artillerie au camp de Brascoët. Mitrailleuses / Etides de l'empereur relatives à la composition de l'armée / Visite de l'empereur au Camp de Chalons / Voyage de l'archiduc Albert de France . Conférence aux Tuileries / Comment les documents qui vont suivre me sont parvenus ( "il est des gens qui vous ont accusés d'avoir demandé la guerre" ) / Mission à Vienne - Notes sur l'Archiduc Albert / Principales causes des défaites de l'armée Française / Voyage de l'empereur. Il rencontre le général Trochu / Reichshoffen / Forback Bon Etat Port inclus dans le prix général. . Paiement immédiat par Paypal . Chèques et virement acceptés. Nous accompagnons toutes les étapes de vos achats.
1993 Socomer, 1993, 114 pages, in 8 broché, bon état.
Couverture souple. Broché. 234 pages. Couverture tachée. Papier légèrement bruni.
Livre. 22 gravures. Editions Eugène Dardant et Cie. Limoges, Fin XIXe. Vers 1900.
Paris, E. Dentu, 1867 in-12, [2] ff. n. ch. (faux-titre et titre avec encadrement de petites vignettes), 274 pp., demi-basane noisette, dos lisse orné de filets dorés et d'armes dorées (peu lisibles) en queue du dos (reliure de l'époque). Dos légèrement frotté.
Édition originale. Petit-fils de l'amiral Édouard-Charles-Victurnien Colbert de Maulévrier, Paul-Louis de Leusse (1835-1906) entra dans la marine en 1854 comme aspirant, prit part à la campagne d'Orient, avant de démissionner deux ans plus tard.Polak, 10 493.Envoi autographe de l'auteur "à mon ami le commandant Duperré", en date du 22 novembre 1876. Il s'agit probablement, dans cette famille de marins, de Charles-Marie Duperré (1832-1914), qui sera à son tour contre-amiral en 1878.Vignette ex-libris Roland Thibaut.Édition originale. Petit-fils de l'amiral Édouard-Charles-Victurnien Colbert de Maulévrier, Paul-Louis de Leusse (1835-1906) entra dans la marine en 1854 comme aspirant, prit part à la campagne d'Orient, avant de démissionner deux ans plus tard.Polak, 10 493.Envoi autographe de l'auteur "à mon ami le commandant Duperré", en date du 22 novembre 1876. Il s'agit probablement, dans cette famille de marins, de Charles-Marie Duperré (1832-1914), qui sera à son tour contre-amiral en 1878.Vignette ex-libris Roland Thibaut. - - LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Phone number : 33 01 43 26 71 17
Libraires-Editeurs Michel Lévy Frères, 1862, broché, 256pp. rousseurs, notamment en début et fin d'ouvrage, bon état général, 190x120 . (p3)
Phone number : 33 05 49 26 70 36
[Bellangé Joseph Louis Hippolyte ] - - Lhuillier Edmond - Méry Jules
Reference : 2884
(1854)
Partitions sur les Autres conflits Ménestrel 1854 approx.
Bon état Petit format Guitare
P., Flammarion (Collection Nouvelle de Mémoires Militaires), sans date (vers 1900), in 8° relié plein cuir maroquiné bleu nuit décoré de l'éditeur, XXV-302 pages ; petits frottis.
Portrait en frontispice et plan de la Chersonèse hors-texte. PHOTOS sur DEMANDE. ...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69
Librairie Hachette et Cie, Les Grands Ecrivains Français, 1894, 222 pages, in 12 reliure cartonnée demi chagrin, dos et mors percaline bleue, bon état, quelques frottements sur les plats.
Paris, Presses de la Cité, 1963 14 x 21, 313 pp., illustrations N/B, cartonnage éditeur + jaquette, bon état
"envoi de l'auteur: ""Madame Marthe Deloble, Albert Mahuzier"""
vers 1891 ; carnet in-12 recouvert de carton souple façon cuir de Russie noir, 29 pages remplies d'une fine écritureRécit d'un voyage diplomatique et militaire en Russie, en Lettonie et dans le Caucase vers 1891, voyage qui semble avoir été effectué dans le cadre de l'alliance franco-russe.L'auteur qui ne se nomme pas voyage en compagnie de M. de La Ferronnays et de M. de Saint-Phalle.Saint Pétersbourg : anecdotes sur la Cour, banquet à l'Hôtel de Ville, visite de l'ambassade de France, du musée de l'Hermitage, de l'Arsenal, à Tsarskoye Selo. À Moscou il décrit la ville et les fastes du Kremlin. Le voyage se poursuit à Sébastopol, Yalta, Bakou où il décrit longuement l'industrie pétrolière, Tiflis, Erevan...Parmi les personnalités rencontrées: la famille impériale, le baron Wulf, Gervais, le comte de Vauvineux, Moustiers, le grand duc Georges, le comte Alexis Tolstoi, le comte Tatischef, etc.Le première page du volume, notée à la mine de plomb, relate une visite à Wahnfried chez Wagner à Bayreuth à l'occasion d'une représentation de Tristan et Iseult. Ce récit ne semble pas avoir de rapport avec le texte qui suit.
S.l., s.d. (vers 1860) in-4, titre (détaché), 202 pp., couvertes d'une écriture fine, régulière, extrêmement soignée (environ 25 lignes par page), présentant aussi des notes infra-paginales de la même main, des biffures et ajouts au crayon de bois semblent postérieurs à la rédaction, de même que quelques ajouts marginaux à l'encre d'une autre main, demi-chagrin Bradel bouteille, dos muet orné de filets à froid, encadrements de filets à froid sur les plats de toile chagrinée, titre poussé en lettres dorées au centre du plat supérieur, tranches jaunes (reliure de l'époque). Plat supérieur un peu taché.
Manuscrit inédit, à la fois passionnant sur la participation de la marine aux opérations de la Guerre d'Orient en Crimée, et émouvant par sa composition : tout en effet laisse à penser qu'il forme la mise au propre en continu, par la mère de l'auteur, des lettres envoyées par son fils à sa famille pendant sa campagne. Comme elle survivra encore longtemps à la mort de ce dernier, ainsi que d'ailleurs à celle d'autres de ses enfants, cette mise par écrit revêt un caractère particulier ; et le don fait du livre à un petit-fils (cf. infra) en accentue encore le caractère.I. L'auteur, Louis de Las Cases (20 juillet 1821 - 28 avril 1861), fils d'Adolphe de Las Cases (1782-1880) appartient à une branche de la famille du célèbre mémorialiste, sans que la parenté exacte puisse être déterminée facilement. En tout cas, la longue lettre adressée le 2 janvier 1855 atteste des liens qui existaient entre ces cousins éloignés : destinée au "comte de Las Cases, fils de celui qui fut à Sainte-Hélène, et frère du comte de Las Cases, sénateur, mort en 1854, après huit jours de mariage", elle présente des condoléances à Barthélémy de Las Cases (1811-1877), second fils du mémorialiste, pour le deuil imprévu de son frère aîné Emmanuel-Pons-Dieudonné de Las Cases (1800-1854, il avait accompagné son père à Sainte-Hélène). Les deux cousins se tutoient, ce qui signifie plus qu'une relation lointaine, surtout dans ce milieu. Il est fait également fait allusion dans cette lettre au décès, la même année 1854, d'un autre cousin, Auguste de Las Cases, fils d'Alexandre-François de Las Cases (1769-1836), frère cadet d'Emmanuel (1766-1842).Entré à l'École navale en 1837, Louis de Las Cases fut nommé lieutenant de vaisseau en 1848. C'est avec ce grade qu'il participa à la Guerre d'Orient sur le Iéna, vaisseau de 90 canons, sur lequel il avait déjà navigué en 1840. Le bâtiment était commandé par le capitaine de vaisseau Louis-Marie Rapatel (1808-1859).II. L'ensemble de ces lettres fut à destination de ses proches, ses parents (mais surtout sa mère), et ses frères et soeurs, Gaston (1820-1908), Gabriel (1823-1916), Clotilde (1827-1892), Sidonie (1829-1859), mais surtout son cadet Henri, 1833-1855, qui se destinait également à une carrière militaire. Elles s'étagent du 10 juin 1853 (Toulon, avant le départ) au 21 juillet 1855 (Hôpital des soeurs de la Charité, à Péra, avant le rapatriement sanitaire en métropole). 1. Leur objet est très varié : la navigation et les opérations militaires ne les remplissent pas uniquement, mais elles sont parsemées de nombre de détails familiaux ou intimes, qui offrent un réel intérêt pour la vie de la famille Las Cases au XIXe siècle : fragmentée en plusieurs branches, et ce, depuis le XVIe siècle, il semble qu'elle ait maintenu une liaison entre ses membres. La plupart de ses membres masculins sont engagés dans une carrière militaire, et la préparation à Saint-Cyr occupe beaucoup Louis à propos de ses frères. De même, notons que la piété et les sentiments religieux occupent une grande place dans cette correspondance ; apparemment, tous les membres de la famille partageaient une foi sincère et orientée vers les oeuvres, mais également portée à l'acceptation des épreuves et de la mort prématurée, thème certes très présent dans la piété de l'époque, mais particulièrement soulignée dans les lettres du jeune marin.2. La navigation de Toulon aux Dardanelles, puis au Bosphore occupe les 35 premières pages, ainsi que des attestations de l'amitié avec le jeune officier avec Abel Bergasse (le futur amiral Du Petit-Thouars, 1832-1890), nommé lieutenant de vaisseau au choix en janvier 1854, au début de la campagne. Le récit des opérations ne commence, lui, qu'à partir de la lettre du 14 décembre 1853, alors que la guerre n'est pas encore déclarée (elle ne le sera du côté anglo-français que le 27 mars 1854), mais que les navires des deux puissances occidentales ont déjà pris de solides mouillages préventifs en Mer Noire. Las Cases donne ainsi une relation de la défaite ottomane de Sinope (30 novembre 1853), où l'escadre ottomane fut pulvérisée par les obus explosifs de l'amiral Pavel Nakhimov qui pilonna également le port. Suit une période d'incertitudes et de nouvelles contradictoires qui correspond exactement aux atermoiments diplomatiques des Occidentaux qui vont de la bataille de Sinope à la rupture des relations diplomatiques par Nicolas Ier le 16 février 1854. À partir de la lettre du 24 avril 1854, rédigée devant Odessa, les récits d'opérations s'enchaînent dans des missives souvent longues et très détaillées. L'Iéna stationne devant Sébastopol ou Eupatoria et le récit du débarquement des 15-17 septembre 1854 occupe toute la lettre des pp. 69-76. En novembre 1854, Louis passa de l'Iéna au Henri-IV, il servit ensuite un moment à terre et ses lettres relatent la défense obstinée de la place de Sébastopol par les Russes. En décembre 1854, il fut proposé par le chef d'escadrons Osmond pour une promotion au grade de capitaine de frégate (mais il ne devait jamais l'obtenir, pour des raisons qui demeurent obscures, et qui sont déplorées dans une note de la p. 124). La lettre à son père du 9 février 1855 détaille avec précision et ses fonctions sur le Henri-IV et le nombre d'hommes sous ses ordres. Enfin, le 20 février 1855, Las Cases fut bléssé par un éclat d'obus lors d'un engagement à terre pour défendre une batterie. Les dernières lettres (20 février - 21 juillet 1855) reflètent une convalescence d'abord rapide, puis une brève reprise du service, et enfin une hospitalisation chez les soeurs de la Charité de Péra : atteint le 6 juillet 1855 d'une dysenterie violente, qui frappait la plupart des soldats, il fut rapatrié à Constantinople, puis en France, ce qui mit un terme à cette correspondance (la dernière lettre est du 21 juillet). III. Est joint, sous le titre d'Appendice, un bifeuillet volant in-4, couvert d'une encre en partie décolorée et narrant les événements survenus après le retour de Louis de Las Cases malade à Toulon : accompagné de son ami Bergasse, il arriva en août 1855 dans le port, où il fut transféré à l'Hôpital militaire. Au bout de trois semaines, il fut ramené par son frère aîné Gaston de Las Cases (1820-1908) à Paris, et il fut conduit dans la propriété familiale du Bordelais avec son frère Henri, jeune Saint-Cyrien agonisant. Ce dernier mourut le 18 octobre 1855.Louis épousa ensuite en janvier 1856 Amélie de Monbadon. Il perdit la même année 1859 sa soeur Sidonie (la mère du possesseur de ce manuscrit, cf. infra ) et son épouse (le 10 octobre), puis en 1860 son beau-père le comte Julien-Casimir-Amédée de Monbadon. Enfin, appelé à faire partie de l'expédition du Mexique, sur le vaisseau La Foudre, il succomba à une attaque de choléra le 28 avril 1861 à Toulon.IV. Enfin, on trouve également une attestation de Congé de réforme pour Ernest de Camiran (le possesseur de notre exemplaire) en date du 24 avril 1882. Engagé volontaire en juin 1872 et incorporé dans le 17me régiment de Dragons, ce dernier, versé en 1881 dans l'armée territoriale, ne pouvait plus servir en raison de "varices volumineuses" [sic]. Exemplaire offert à Ernest de Majance de Camiran, fils de Michel-Léon de Majance de Camiran et de Sidonie de Las Cases (1829-1859), donc neveu de l'auteur, par son grand-père ou sa grand-mère, comme l'indique le long ex-dono manuscrit sur les premières gardes : "Pour mon cher petit-fils Ernest de Camiran, j'espère qu'en lisant les lettres de son vertueux oncle, il s'inspirera des sentiments d'affection pour sa famille, de dévotion et de fidélité envers son Dieu, et du courage militaire pour défendre son pays et son souverain". Ce texte, non signé, ne permet pas de dire s'il émane d'Adolphe de Las Cases ou de son épouse Esclarmonde de Raigecourt (1797-1872). Comme la plupart des lettres du recueil ont été adressées à cette dernière, il semble probable que l'ex-dono provienne d'elle, comme de même la rédaction du texte elle-même.Manuscrit inédit, à la fois passionnant sur la participation de la marine aux opérations de la Guerre d'Orient en Crimée, et émouvant par sa composition : tout en effet laisse à penser qu'il forme la mise au propre en continu, par la mère de l'auteur, des lettres envoyées par son fils à sa famille pendant sa campagne. Comme elle survivra encore longtemps à la mort de ce dernier, ainsi que d'ailleurs à celle d'autres de ses enfants, cette mise par écrit revêt un caractère particulier ; et le don fait du livre à un petit-fils (cf. infra) en accentue encore le caractère.I. L'auteur, Louis de Las Cases (20 juillet 1821 - 28 avril 1861), fils d'Adolphe de Las Cases (1782-1880) appartient à une branche de la famille du célèbre mémorialiste, sans que la parenté exacte puisse être déterminée facilement. En tout cas, la longue lettre adressée le 2 janvier 1855 atteste des liens qui existaient entre ces cousins éloignés : destinée au "comte de Las Cases, fils de celui qui fut à Sainte-Hélène, et frère du comte de Las Cases, sénateur, mort en 1854, après huit jours de mariage", elle présente des condoléances à Barthélémy de Las Cases (1811-1877), second fils du mémorialiste, pour le deuil imprévu de son frère aîné Emmanuel-Pons-Dieudonné de Las Cases (1800-1854, il avait accompagné son père à Sainte-Hélène). Les deux cousins se tutoient, ce qui signifie plus qu'une relation lointaine, surtout dans ce milieu. Il est fait également fait allusion dans cette lettre au décès, la même année 1854, d'un autre cousin, Auguste de Las Cases, fils d'Alexandre-François de Las Cases (1769-1836), frère cadet d'Emmanuel (1766-1842).Entré à l'École navale en 1837, Louis de Las Cases fut nommé lieutenant de vaisseau en 1848. C'est avec ce grade qu'il participa à la Guerre d'Orient sur le Iéna, vaisseau de 90 canons, sur lequel il avait déjà navigué en 1840. Le bâtiment était commandé par le capitaine de vaisseau Louis-Marie Rapatel (1808-1859).II. L'ensemble de ces lettres fut à destination de ses proches, ses parents (mais surtout sa mère), et ses frères et soeurs, Gaston (1820-1908), Gabriel (1823-1916), Clotilde (1827-1892), Sidonie (1829-1859), mais surtout son cadet Henri, 1833-1855, qui se destinait également à une carrière militaire. Elles s'étagent du 10 juin 1853 (Toulon, avant le départ) au 21 juillet 1855 (Hôpital des soeurs de la Charité, à Péra, avant le rapatriement sanitaire en métropole). 1. Leur objet est très varié : la navigation et les opérations militaires ne les remplissent pas uniquement, mais elles sont parsemées de nombre de détails familiaux ou intimes, qui offrent un réel intérêt pour la vie de la famille Las Cases au XIXe siècle : fragmentée en plusieurs branches, et ce, depuis le XVIe siècle, il semble qu'elle ait maintenu une liaison entre ses membres. La plupart de ses membres masculins sont engagés dans une carrière militaire, et la préparation à Saint-Cyr occupe beaucoup Louis à propos de ses frères. De même, notons que la piété et les sentiments religieux occupent une grande place dans cette correspondance ; apparemment, tous les membres de la famille partageaient une foi sincère et orientée vers les oeuvres, mais également portée à l'acceptation des épreuves et de la mort prématurée, thème certes très présent dans la piété de l'époque, mais particulièrement soulignée dans les lettres du jeune marin.2. La navigation de Toulon aux Dardanelles, puis au Bosphore occupe les 35 premières pages, ainsi que des attestations de l'amitié avec le jeune officier avec Abel Bergasse (le futur amiral Du Petit-Thouars, 1832-1890), nommé lieutenant de vaisseau au choix en janvier 1854, au début de la campagne. Le récit des opérations ne commence, lui, qu'à partir de la lettre du 14 décembre 1853, alors que la guerre n'est pas encore déclarée (elle ne le sera du côté anglo-français que le 27 mars 1854), mais que les navires des deux puissances occidentales ont déjà pris de solides mouillages préventifs en Mer Noire. Las Cases donne ainsi une relation de la défaite ottomane de Sinope (30 novembre 1853), où l'escadre ottomane fut pulvérisée par les obus explosifs de l'amiral Pavel Nakhimov qui pilonna également le port. Suit une période d'incertitudes et de nouvelles contradictoires qui correspond exactement aux atermoiments diplomatiques des Occidentaux qui vont de la bataille de Sinope à la rupture des relations diplomatiques par Nicolas Ier le 16 février 1854. À partir de la lettre du 24 avril 1854, rédigée devant Odessa, les récits d'opérations s'enchaînent dans des missives souvent longues et très détaillées. L'Iéna stationne devant Sébastopol ou Eupatoria et le récit du débarquement des 15-17 septembre 1854 occupe toute la lettre des pp. 69-76. En novembre 1854, Louis passa de l'Iéna au Henri-IV, il servit ensuite un moment à terre et ses lettres relatent la défense obstinée de la place de Sébastopol par les Russes. En décembre 1854, il fut proposé par le chef d'escadrons Osmond pour une promotion au grade de capitaine de frégate (mais il ne devait jamais l'obtenir, pour des raisons qui demeurent obscures, et qui sont déplorées dans une note de la p. 124). La lettre à son père du 9 février 1855 détaille avec précision et ses fonctions sur le Henri-IV et le nombre d'hommes sous ses ordres. Enfin, le 20 février 1855, Las Cases fut bléssé par un éclat d'obus lors d'un engagement à terre pour défendre une batterie. Les dernières lettres (20 février - 21 juillet 1855) reflètent une convalescence d'abord rapide, puis une brève reprise du service, et enfin une hospitalisation chez les soeurs de la Charité de Péra : atteint le 6 juillet 1855 d'une dysenterie violente, qui frappait la plupart des soldats, il fut rapatrié à Constantinople, puis en France, ce qui mit un terme à cette correspondance (la dernière lettre est du 21 juillet). III. Est joint, sous le titre d'Appendice, un bifeuillet volant in-4, couvert d'une encre en partie décolorée et narrant les événements survenus après le retour de Louis de Las Cases malade à Toulon : accompagné de son ami Bergasse, il arriva en août 1855 dans le port, où il fut transféré à l'Hôpital militaire. Au bout de trois semaines, il fut ramené par son frère aîné Gaston de Las Cases (1820-1908) à Paris, et il fut conduit dans la propriété familiale du Bordelais avec son frère Henri, jeune Saint-Cyrien agonisant. Ce dernier mourut le 18 octobre 1855.Louis épousa ensuite en janvier 1856 Amélie de Monbadon. Il perdit la même année 1859 sa soeur Sidonie (la mère du possesseur de ce manuscrit, cf. infra ) et son épouse (le 10 octobre), puis en 1860 son beau-père le comte Julien-Casimir-Amédée de Monbadon. Enfin, appelé à faire partie de l'expédition du Mexique, sur le vaisseau La Foudre, il succomba à une attaque de choléra le 28 avril 1861 à Toulon.IV. Enfin, on trouve également une attestation de Congé de réforme pour Ernest de Camiran (le possesseur de notre exemplaire) en date du 24 avril 1882. Engagé volontaire en juin 1872 et incorporé dans le 17me régiment de Dragons, ce dernier, versé en 1881 dans l'armée territoriale, ne pouvait plus servir en raison de "varices volumineuses" [sic]. Exemplaire offert à Ernest de Majance de Camiran, fils de Michel-Léon de Majance de Camiran et de Sidonie de Las Cases (1829-1859), donc neveu de l'auteur, par son grand-père ou sa grand-mère, comme l'indique le long ex-dono manuscrit sur les premières gardes : "Pour mon cher petit-fils Ernest de Camiran, j'espère qu'en lisant les lettres de son vertueux oncle, il s'inspirera des sentiments d'affection pour sa famille, de dévotion et de fidélité envers son Dieu, et du courage militaire pour défendre son pays et son souverain". Ce texte, non signé, ne permet pas de dire s'il émane d'Adolphe de Las Cases ou de son épouse Esclarmonde de Raigecourt (1797-1872). Comme la plupart des lettres du recueil ont été adressées à cette dernière, il semble probable que l'ex-dono provienne d'elle, comme de même la rédaction du texte elle-même. - - LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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1922 Librairie Plon, 1922, 250 pages, in 12 broché, mauvais état, papier jauni, tranches usées, manque sur le dos, usures et frottements sur les plats, les coins et les coiffes.