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‎VIVANT DENON Dominique & GALIEN (sculpsit)‎

Reference : 29770

(1803)

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : Frises emblématiques de différents temples égyptiens. (Planche 117).<br />‎

‎Didot, Paris 1803, 40x54cm, une feuille.‎


‎Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche ornée d'une gravure subdivisée en 9 figures, ainsi décrites par l'auteur : Une seconde planche de frises emblématiques. N° 1. L'ornement qui décore la partie supérieure de la principale porte de la nef du temple d'Apollinopolis magna : le soleil qui répand sa lumiere sur la terre ; opinion d'autant plus probable que le temple étoit dédié à Apollon, et que le lieu où est cet ornement est un des plus remarquables ; des ailes au soleil sont peut-être l'emblême de son mouvement, de sa marche autour de la terre, dont la figure est au-dessous ; le scarabée ailé, surmonté de deux têtes de serpents, qui est sur la figure de la terre, autre emblême de la sagesse, du courage, et de l'industrie, qui sont les attributs de la terre ; l'espece de nud qui forme un anneau autour de la queue du grand serpent ailé se trouve presque partout ; il est joint à toutes les palmes que l'on porte dans les cérémonies, au bâton que l'on met à la main des divinités ; il enferme nombre d'inscriptions, de celles qui paroissent par leur position être les plus sentencieuses. N° 2. Un des ornements qui entourent par bandes le fût des colonnes de Tintyra (planche XL, n° 4). N° 3. Tables d'offrandes avec des vases enlacés de fleurs de lotus en bouton ; cet ornement est sculpté en bas-relief sur les tablettes qui engagent les colonnes du temple ouvert de Philée, et lui servoient de clôture. N° 4. L'ornement du soubassement d'un des temples de Tintyra, composé de la tige du lotus, du bouton de cette fleur au moment où elle s'épanouit, et à celui où la floraison est à sa perfection. N° 5. L'ornement qui décore toutes les corniches du grand temple d'Apollinopolis magna. N° 6. J'ai trouvé très souvent cette figure sans que rien ait pu m'en indiquer la signification ; je l'ai trouvée en soubassements rassemblés, comme on les voit ici ; j'en ai trouvé d'isolées avec d'autres hiéroglyphes servant à l'écriture ; j'en ai trouvé en tableaux dans le sacré du temple d'Hermontis. N° 7. Ornement peint dans le plafond du portique du temple principal de Philée. La figure de dessous est celle de la terre sur une barque : ce qui signifieroit que les Égyptiens donnoient aussi un mouvement à la terre ; la petite divinité à la pouppe en dirige le mouvement. Les Égyptiens ont toujours exprimé le mouvement par un bateau, ce qui est naturel à un peuple qui vit toute l'année, ou sur le bord d'un fleuve, ou au milieu d'un débordement ; le scarabée, le vautour, le globe ailé, employés alternativement, pouvoient être le soleil, la divinité, avec un attribut de circonstance : je croirois qu'ici les ailes étoient le ciel qui enveloppe la terre ; les scarabées, la divinité ou le soleil ; et le serpent, la providence ou la sagesse qui regle tout : ce qui détermine encore mon opinion, c'est que cette figure est voisine d'autres figures astronomiques. N° 8. Autres ornements des colonnes du temple de Tintyra, cites au n° 2 de cette planche. N° 9. Soubassement du temple qui est près de l'isle de Philée : cet ajustement ingénieux de deux signes sacrés est d'un excellent effet ; ce bâton terminé par une tête, qui a plus l'air d'une tête de huppe que de toute autre chose, est toujours à la main de quelques divinités. La huppe est un des oiseaux les plus abondants de l'Egypte, et y est familiere jusqu'à devenir presque domestique ; les anciens Égyptiens lui auront peut-être attribué quelque qualité dont elle sera devenue l'emblême. L'autre figure à laquelle sa forme a fait donner le nom du tau grec, et que l'on a cru, je ne sais pourquoi, être un phallum, à tous les rapprochements que j'ai pu en faire, est la clef des digues ou des canaux, l'emblême de l'inondation, et pour l'Égypte le signe du plus grand bienfait de la divinité. Légères rousseurs marginales, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎VIVANT DENON Dominique & GALIEN (sculpsit)‎

Reference : 29799

(1803)

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : Peintures dans les tombeaux des Rois à Thèbes. (Planche 135).<br />‎

‎Didot, Paris 1803, 40x54cm, une feuille.‎


‎Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche ornée d'une gravure subdivisée en 36 figures, ainsi décrites par l'auteur : Cette planche ne contient que des objets peints pour la plupart dans les tombeaux des rois à Thebes, et particulièrement dans quatre petites chambres (voyez le plan, n° 3 , planche XLII, lettre D) ; chacune de ces petites chambres est décorée d'objets particuliers ; l'une étoit consacrée à la musique,l'autre aux armes, l'autre aux ustensiles et meubles, une autre à l'agriculture.Dans celle des armes je dessinai, n° 1, un carquois, qui contenoit d'autres armes que les fleches, et qui dans les combats s'attachoit en-dehors des chars (voyez planche CXXXIII, n° 3, et planche CXXXIV,n° 46).N° 2. Une des armes renfermées dans le carquois ci-dessus, et dont je n'ai pu deviner l'usage.N° 3. Un bouclier : on peut voir dans les figures du bas-relief (planche CXXXIV, n° 1) la maniere dont il étoit porté ; l'ouverture qui est à sa partie supérieure pouvoit servir à le suspendre, ou à laisser voir à celui qu'il couvroit les mouvements de celui contre lequel il avoit à combattre.N° 4. Un sabre, à la poignée duquel est un cordon avec un gland en cuir.N° 5. Un autre sabre.N° 6. Une cravache.N° 7. Une cotte de mailles.N° 8. Un poignard dans la même forme que les poignards de ceinture dont on se sert généralement encore dans tout l'orient (voyez pl. XCV, n° 12).N° 9. Une masse d'armes, avec une poignée à cacher la main.N° 10. Un fouet.N° 11. Un casque.N° 12. Une hache d'arme, derriere la lame de laquelle est une masse, pour en rendre le coup plus lourd, et partant plus pénétrant.N° 13. Un carquois a fleches. N° 14. Pliant matelassé. N° 15. Meuble à tiroir et à couvercle, avec des poignées pour lever l'un et tirer l'autre.N° 16. Un fauteuil, d'une si excellente forme, qu'il n'en existe pas qui soit d'un meilleur goût ; il est tapissé de la maniere la plus commode.N° 17. Lit dont nous avons admis la forme depuis que les architectes président à l'ameublement, comme à la décoration, des intérieurs des appartements.N° 18. La chaise du fauteuil n° 16 : dans la peinture on distingue très bien que l'étoffe qui le couvre est à fleurs, par conséquent brochée, peinte, ou brodée ; le bois est de couleur de bois des Indes, et la sculpture est dorée.N° 19. Un coffre à couvercle. N° 20. Un pliant à trois matelas. N° 21. Un pot à l'eau, et une aiguiere. N° 22. Une espece d'armoire. N° 23. Une charrue qui ressemble à celles dont on se sert encore à présent ; derriere celui qui laboure est un homme qui seme en jetant le grain par-dessus sa tête : j'ai dessiné deux autres charrues (voyez planche CXXV, n° 26, et lettre E même planche).N° 24. Un tabouret couleur de bois des Indes, et doré.N° 25. Une corbeille d'osier d'une jolie forme, et tressée très agréablement.N° 26. Une harpe à vingt-une cordes ; le vêtement de la figure qui en joue est étrange et désagréable, mais il y a dans la pose de l'enthousiasme et de la vérité.N° 27, 28, 29. J'ai trouvé ce groupe peint dans des tombeaux sur la montagne à l'ouest de Thebes ; la carnation des musiciennes est rouge : celle n° 27 a une tunique juste, dont les manches sont amples ; les tuniques des autres ne se distinguent qu'à la couleur, qui est blanche, et devient rose en ce qu'elle participe de la teinte de la chair que l'on voit à travers ; la gorge de ces femmes est de la même forme que la gorge des Égyptiennes d'à présent. La figure n° 27 pince d'une espece de théorbe ; celle n° 28, au mouvement du corps, de la tête, et des bras, joue d'un instrument à vent ; il est à regretter qu'une lésion de l'enduit l'ait fait disparoître, car il nous auroit donné un troisieme instrument de la musique des Égyptiens : j'ai consulté les plus petits fragments au bas du mur, je n'ai rien trouvé qui ait pu m'en rendre compte.La pose de celle n° 29 est très souple et très vraie ; tout bonnement et tout parallèlement que sont posées ces trois figures, elles annoncent un sentiment très délicat et très juste dans celui qui les a dessinées : on peut y voir la différence de style que les Égyptiens adoptoient dans les figures hiéroglyphiques par le contraste de la roideur de celle qui vient immédiatement après n° 30. Elle est sculptée sur la frise du portique du temple de Tintyra.N° 31. Cette quatrieme harpe, si ingénieusement composée, est sculptée dans la troisieme chambre du petit appartement qui est sur le comble de la nef du temple de Tintyra.N° 32. Cette figure, et celle n° 36, sont peintes dans des tombeaux qui sont creusés dans la montagne qui borde Thebes au sud-ouest ; ces porteurs d'eau, de pain, et d'autres victuailles, sont si souvent répétés dans ces sortes de monuments, qu'il est à croire que l'on portoit des comestibles dans les cérémonies funebres avec les vases, les trophées d'armes, et les images des dieux, et que ces especes de fonctions se faisoient avec le faste et la profusion proportionnés à la majesté du personnage qui en étoit l'objet.N° 33. Ce vase, ainsi que les deux qui suivent, sont pris dans la représentation peinte des fonctions dont j'ai parlé à l'article ci-dessus , et copiés dans le même tombeau : ce premier est peint en couleur d'or ; c'étoit sans doute de l'orfèvrerie, et de la plus magnifique ; si on a quelque chose à reprocher à la maigreur de la forme de ce vase, on peut admirer sa magnificence et la richesse de sa décoration : ce sont des plantes aquatiques qui en sont les principaux ornements, une fleur de lotus lui sert de couvercle ; ce cheval passant, ces têtes de chevres et de chevreaux, sont d'un beau style : cela n'a donc pu être que la copie d'une belle ciselure.N° 34. Un autre vase d'or, d'une forme ingrate et d'un style corrompu, comme celui dont nous faisions usage dans l'autre siecle avant que les vases étrusques fussent venus redresser notre goût en ce genre de magnificence ; les branches de lotus indiquent que ce vase étoit destiné à contenir de l'eau du Nil, de celle du débordement, et le globe ailé, que son usage étoit sacré.N° 35. Ce vase d'une belle forme est peint dans le même tombeau, et de couleur d'argent ; la richesse est distribuée avec une noble simplicité ; la figure à genoux, et la tête de Jupiter qui lui sert de couvercle, annoncent qu'il devoit contenir quelque liqueur sacrée, et son gouleau qu'il servoit à des libations.N° 36. Cette maniere de porter est encore en usage en Egypte ; les vases sont parfaitement composés. Très discrètes rousseurs principalement marginales, infimes manques angulaires, un très léger accroc marginal, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎VIVANT DENON Dominique & GALIEN (sculpsit)‎

Reference : 29779

(1803)

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : Planche 121. (Figures de divinités et autres bas-reliefs).<br />‎

‎Didot, Paris 1803, 40,5x54cm, une feuille.‎


‎Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche ornée d'une gravure subdivisée en 9 figures, ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Ce tableau a plutôt l'air de la représentation d'un événement que d'un emblême hiéroglyphique ; je l'ai trouvé contre le mur de la nef du petit temple d'Éléphantine (voyez planche LXV, n° 2) : il est fruste et dégradé ; il m'a semblé représenter un héros qui vient de tuer un brigand, et des gens qui lui en rendent grace, ou qui lui font un serment: c'est la seule fois que j'ai vu de tels vêtements ; ils ne paroissent point être égyptiens ; c'est la seule fois que j'ai vu trois figures se grouper avec expression. Si je ne l'eusse vu en place, le style ne m'auroit point rappelé la sculpture égyptienne, et j'aurois douté de son intégrité. N° 2. La tête à part de la figure n° 6, même planche ; je l'ai faite portrait, parce qu'elle en ayoit le caractere, et qu'il m'a paru national par la comparaison que j'ai été dans le cas d'en faire toutes les fois que les figures étoient humaines et non emblématiques. N° 3. Un temple sur un bateau ; c'est la seule fois que j'ai vu un signe rayonnant. Si cette figure étoit celle du soleil, on pourroit penser que les Égyptiens, dans leur système planétaire donnoient du mouvement à cet astre, puisque la barque en est tonjours l'emblême. Cet emblême, posé sur un autel, étoit peut-être porté sur les épaules dans les fonctions religieuses, comme on peut le présumer à sa forme ; il est sculpté sur les murs de la troisieme chambre du petit appartement qui est sur le comble du grand temple de Tintyra. Tout ce qui vient de ce réduit mérite la plus scrupuleuse attention, parceque la perfection de l'art dans tout ce qui y est exécuté est toujours ajoutée au mystere que le sujet peut renfermer. N° 4. Divinité, que j'ai rencontrée souvent dans les tableaux hiéroglyphiques, représentée toujours grasse et sans avant-bras; ses deux jambes sont réunies dans une gaine ; celle-ci a cela de particulier qu'il lui sort de la nuque un lotus flétri. Seroit-ce encore un mauvais vent engraissé des désastres de la terre ? N° 5. La terre au pouvoir de Typhon. Seroit-ce l'emblême du vent dévorant appelé maintenant le kamsin, qui regne dans les mois d'avril et mai, qui précedent l'inondation ? pendant ces deux mois l'Egypte desséchée offre un aspect plus triste et plus douloureux que celui des mois de nos plus rigoureux hivers : à côté est la figure de la reproduction ou la nature toujours en érection ; elle est représentée tenant à la main un fléau : c'étoit une des principales divinités des Égyptiens, celle à laquelle étoit consacré le grand temple de Karnak, à Thebes. Elle est ici portée par douze prêtres, couverte d'un tapis parsemé de fleurs de lotus épanouies, qui annoncent l'époque de la récolte ou de la maturité. Ce tableau est sculpté dans l'intérieur du temple d'Hermontis (voyez planche LI, n° 1, 2, et 3). N° 6. Figure sculptée sur le mur de l'escalier intérieur qui monte au comble du temple de Tintyra (voyez planche XL, n° 8) ; elle est en acte d'adoration : elle peut donner une idée du costume civil ; une calotte juste remplace les cheveux, les bras et le corps nus , ou couverts d'une chemisette juste, pardessus laquelle deux bretelles portent un vêtement croisé, rayé, et brodé ; une ceinture en métal ciselé ou en broderie en relief, dans laquelle passe un poignard , dont le fourreau est décoré comme la ceinture, et un seul bracelet à l'avant-bras droit. N° 7. Un prêtre sculpté sur le mur de la piece ouverte de l'appartement qui est sur le comble du grand temple de Tintyra (voyez planche CXXX, n° 1, lettre C) : son bâton est terminé par une fleur de lotus : l'ornement qui est sur son justaucorps prouve que les parties de la figure qui paroissent nues étoient couvertes d'un tissu en mailles ; la bordure de son vêtement ressemble au signe qui d'ordinaire représente l'eau ; la chaussure est une semelle, portant un simple quartier, au bout duquel est attaché un arc, qui passe sur le coude-pied ; le devant de la semelle est fixé au bout par un second arc, qui part du sommet de celui qui passe sur le coude-pied, et par un cintre élevé vient aboutir entre le pouce et le premier doigt à la naissance de l'un et de l'autre.N° 8. J'aurois cru que cette figure étoit la représentation d'un jeu, d'une cocagne, si la gravité du lieu où je l'ai trouvé, les signes sacrés qui terminent cette espece de mât dressé, ne m'eussent averti qu'il falloit y attacher un sens emblématique. J'ai trouvé deux fois cette même représentation : la premiere, qui est celle-ci, sur la partie extérieure du mur latéral de la nef du grand temple de Tintyra ; l'autre fois dans la partie intérieure du temple. Le panache que portent les personnages qui montent est celui que les prêtres portoient dans les cérémonies : si ce sont des prêtres, cela ne voudroit-il pas indiquer les efforts que cette caste faisoit pour parvenir à la sagesse et à la connoissance des mysteres d'Isis, dont les emblêmes sont à la partie la plus élevée, tandis que les autres, sans y prétendre, ne font que leur prêter secours pour y parvenir ? c'est-à-dire que les uns représenteroient le peuple, dont les travaux aident ceux qui ne s'occupent que de choses relevées, et purement immatérielles ; et les différents points d'élévation de ceux qui montent indiqueroient les différents degrés d'initiations pour arriver à la connoissance parfaite des mysteres d'Isis, le principe de tout, dont les signes emblématiques sont au-dessus du mur. N° 9. Figure d'un prêtre portant un emblême sacré, sculpté sur une face intérieure d'un mur du temple principal de l'isle de Philée.Légères rousseurs principalement marginales, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎VIVANT DENON Dominique & GALIEN (sculpsit)‎

Reference : 29783

(1803)

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : Planche 122. (Figures de divinités et autres bas-reliefs).<br />‎

‎Didot, Paris 1803, 40,5x54cm, une feuille.‎


‎Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche ornée d'une gravure subdivisée en 17 figures, ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Deux chevaux ailés, sculptés sur la troisieme plate-bande du plafond du portique du grand temple de Tintyra ; c'est la seule fois que j'aie vu la figure d'un cheval dans des tableaux hiéroglyphiques : on peut voir ici, comme dans les tableaux de batailles, que les Egyptiens les savoient très bien dessiner. N° 2. Ce tableau est sculpté en grand au fond du sanctuaire du temple qui est dans l'isle auprès de celle de Philée, et semble être l'emblême de sa consécration ; cette figure ne seroit-elle pas celle de la terre environnée du ciel, au milieu duquel seroit le disque du soleil ? j'ai déja trouvé pareille figure sous le portique du temple d'Apollinopolis magna (voyez planche CXVII, n° 1). N° 3. Le dieu Chat, auquel une figure à bec d'ibis offre un vase ; il est dans un temple qui a un demi-fronton ou une espece de toit, que j'ai vu souvent représenté en bas-relief, et que je n'ai jamais trouvé en nature : celui-ci est sculpté dans l'intérieur du temple d'Hermontis. N° 4. Tableau sculpté dans l'intérieur du temple d'Hermontis. N° 5. Tableau sculpté dans le même lieu que le précédent. N° 6. Autre tableau sculpté dans le même temple ; les murs intérieurs de ce temple, partagés en compartiments inégaux, sont couverts de bas-reliefs, placés ainsi que dans une galerie où seroient rassemblés des tableaux de différents maîtres : n'ayant pu jamais me flatter dans mes différents voyages à Hermontis d'avoir le temps d'en dessiner des faces entieres, j'ai pris à part tout ce qui m'a paru le plus intéressant. Celui-ci, représentant l'ibis entre deux divinités grasses, ne feroit-il pas allusion à la saison féconde, qui étoit celle du passage de cette espece d'oiseau en Egypte? N° 7. Un scarabée sur le disque du soleil ou de la lune ; l'inscription au-dessous est exacte, les endroits où elle manque sont fragmentés. Ce bas-relief est sculpté en grand à la partie extérieure du fond du temple d'Hermontis. N° 8. Tableau fort remarquable ; il est encore de ceux de la collection qui décore l'intérieur du temple d'Hermontis : un épervier en sphinx, avec une queue très extraordinaire, le mauvais génie, devenu le symbole de la propagation, et tenant le fléau de l'abondance. N° 9. Un oiseau à tête de cheval, sculpté sur la même plate-bande que le n° 1 de cette même planche. N° 10. Bas-relief sculpté au-dessus de la porte extérieure des grottes, qui étoient les tombeaux des rois -d'Egypte, tandis que Thebes en étoit la capitale (voyez planche XLII, n° 2, la vue de la grotte, et la place qu'occupe ce bas-relief). N° 11. Sphinx sculpté contre une des faces intérieures des murs du temple de Tintyra. N° 12. Emblême sculpté sur une des architraves du portique du temple d'Appollinopolis magna. N° 13. Tableau sculpté et peint sur une des architraves du grand temple de Tintyra ; trois loups ou chakals enchaînés à la figure d'Isis, et trois Anubis en adoration ; les marques qui sont sur leurs corps sont prononcées comme ici d'une maniere très remarquable. N° 14. Cette figure, très souvent répétée dans l'écriture inscriptive, a été dessinée avec exactitude d'après une sculptée en grand sur une des architraves du portique d'Apollinopolis magna. N° 15. Bas-relief sculpté sur la porte de la piece ouverte de l'appartement bâti sur le grand temple de Tintyra. N° 16. Vase extraordinaire, avec une inscription sculptee sur un mur du temple d'Hermontis. N° 17. Figure très remarquable d'une girafe, la seule que j'aie vue dans l'innombrable quantité d'hiéroglyphes ou de bas-reliefs que j'ai observés pendant mon séjour dans la haute Égypte ; elle est sculptée sur la partie extérieure de la muraille qui fait le fond du temple d'Hermontis. Quelques rousseurs principalement marginales, un infime accroc angulaire, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎VIVANT DENON Dominique & GALIEN (sculpsit)‎

Reference : 29790

(1803)

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : Planche 126. (Figures de divinités et bas-reliefs).<br />‎

‎Didot, Paris 1803, 40,5x54cm, une feuille.‎


‎Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche ornée d'une gravure subdivisée en 12 figures, ainsi décrites par l'auteur: N° 1. Figure d'Isis sculptée sur la porte latérale d'une des plates-bandes du portique du temple de Tintyra : cette figure répétée trente fois de suite ne varie que par l'inscription, qui devient nulle par l'impossibilité d'en distinguer les caracteres, et l'éloignement où ils sont placés ; inconséquence dont il est difficile de rendre compte, et qui est aussi ridicule qu'il le seroit de placer des livres sur des rayons de bibliotheque où on ne pourroit les aller prendre, inconvénient répété cependant à chaque instant dans les monuments d'Egypte ; ce qui y est écrit ressemble à des dépôts d'archives qu'il suffit qui existent, et qu'on n'a jamais besoin de consulter. N° 2. Cette figure n'a de particularité que la tête d'Isis sur une gaine, ce que je n'ai vu que cette seule fois ; elle est dans la troisieme piece du petit appartement sur le temple de Tintyra. N° 3. Une figure de divinité avec une tête de crocodile ; elle est sculptée dans le petit temple qui est derriere le grand à Tintyra. N° 4. Tout ce numéro est sculpté sur la face intérieure de la principale porte du temple d'Hermontis : j'ai dessiné ce groupe de tableaux pour faire voir comment ces rassemblements se composent ; les inscriptions ne pouvoient être distinguées tant à cause de l'obscurité du lieu que de l'élévation où elles sont placées ; je ne les ai figurées ici que pour donner une idée de leur distribution et de leur nombre. Le tableau principal représente deux figures d'Isis en action de grace devant un emblême d'Osiris, sur un autel rayonnant de tiges de lotus, que de mauvais génies semblent vouloir couper ; entre les cornes de la vache , qui est au-dessous, j'ai cru distinguer la figure du petit Orus, que l'on voit répétée sur les genoux des quatre divinités qui sont sur des autels ; aux parties latérales sont des cochons, auxquels il semble qu'on fait la chasse. N° 5. Ce tableau est sculpté dans le même temple, mais dans la partie secrete (voyez le plan , planche LI, n° 2, chiffre 5), d'autant plus secrete qu'elle n'est éclairée à présent que par une dégradation près du plafond, que la lumiere n'en arrive pas jusqu'au sol, et que pour appercevoir ce qui étoit sur le mur j'étois obligé de fermer longtemps les yeux , et d'aller dessiner dehors ce que j'avois pu entrevoir et ce que ma mémoire avoit retenu. Les figures des vaches sont-elles des signes célestes, des constellations? est-ce Isis qui leur confie son fils Orus pendant que le soleil est dans le signe du lion, sur la peau duquel elles sont assises ? au-dessous on voit le même petit Orus allaité par deux vaches ; dans les figures de côté, Isis semble défendre son fils de Typhon en acte de couper les tiges de lotus.N° 6. Figure sculptée dans le portique du temple de Latopolii, à Esnê, où il y a tant d'autres figures de serpents.N° 7. Figure sculptée dans le portique du grand temple de Tintyra.N° 8. Figure d'Osiris dans la piece ouverte du petit appartement sur le grand temple de Tintyra.N° 9, 10, 11, 12. Ces tableaux sont tous quatre sculptés dans la troisieme chambre du petit appartement qui est sur le grand temple de Tintyra (voyez planche CXXX, n° 1, lettre A) ; ils m'ont paru représenter l'état de la terre ou de la nature à certaines époques de l'année. N° 12. Seroit-ce la nature endormie, et toujours vivante, protégée par des emblêmes de la divinité bienfaisante ? Dans le n° 11 la même figure endormie sur le signe du lion , représenté par la peau de cet animal ; les quatre figures qui sont dessous pourroient être des constellations, ou les mois du repos de la nature ; pendant ce temps une divinité protectrice semble veiller sur elle. Dans le n° 10 la même figure couchée de même avec quatre nouveaux signes sous le lit de repos ; elle paroit s'éveiller, et reçoit l'offrande d'un sacrifice ; ce qu'explique peut-être l'inscription qui y est jointe.Dans le n° 9 la même figure, tout éveillée, et prête à se lever, tient le signe du pouvoir et de l'abondance ; elle reçoit la clef des canaux, l'emblême du débordement, qui est le temps où cesse le sommeil de la nature en Egypte. Très légères rousseurs principalement marginales, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎VIVANT DENON Dominique & GALIEN (sculpsit)‎

Reference : 29791

(1803)

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : Planche 127. (Figures de divinités et bas-reliefs).<br />‎

‎Didot, Paris 1803, 40x54cm, une feuille.‎


‎Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche ornée d'une gravure subdivisée en 15 figures, ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Le tableau peint sur le plafond du portique du principal temple de l'isle de Philée. N° 2. Le sacrifice d'un buf fait à Osiris ; le sacrificateur en présente la cuisse et le cur à la divinité. J'ai remarqué toutes les fois que j'ai rencontré l'image de ces sacrifices ou celle des offrandes, que c'étoient toujours ces deux parties qui étoient offertes de préférence ; la différence des costumes est très remarquable entre le victimaire, les sacrificateurs, et celui qui offre le sacrifice, d'où il résulte que l'habit long auroit été l'habit noble, et le plus respecté. Ce tableau est sculpté dans la piece ouverte de l'appartement qui est sur le grand temple de Tintyra. N° 3. Ce sujet est sculpté dans le grand temple de Karnak, à Thebes ; Isis tenant Orus au milieu des lotus pourroit indiquer la terre couverte d'eau, le temps de l'inondation. N° 4. Ce tableau m'a semblé représenter le lotus flétri, et ravivé par l'eau qui est versée dessus, ou les maux de la sécheresse réparés par l'inondation ; il est sculpté sur le mur dans l'intérieur du portique du temple de Latopolis, à Esnè. N° 5. Ce tableau est sculpté dans la partie intérieure du portique du grand temple de Karnak ; c'est la seule fois que j'aie vu un arbre dans un tableau hiéroglyphique, et des offrandes au bout d'un bâton. N° 6. Ce tableau extraordinaire est sculpté dans le petit temple qui est derriere le grand , à Tintyra ; la figure sur laquelle est le serpent m'a semblé dans le relief être une massue, qui paroît être au moment d'écraser le petit Orus, secouru par l'emblême d'Isis ; les cornes de la vache, la mesure du Nil, le débordement, qui sauve la terre des atteintes de Typhon, du vent du désert. N° 7. Isis portée par des éperviers et par des chakals, sous un portique formé de trois tiges de lotus. Ce tableau est sculpté dans l'intérieur du portique de Latopolis, à Esnê. N° 8. Vase sculpté contre le mur de la partie intérieure du portique de Tintyra. N° 9. Orus faisant une offrande à Isis et à Osiris, ou la terre reconnoissante des bienfaits du ciel : quoiqu'il me fût impossible de distinguer les petits caracteres à l'éloignement où ils étoient placés, j'ai dessiné ce tableau avec toutes les inscriptions qui l'accompagnent, pour donner une fois l'idée du nombre de celles dont ordinairement sont surchargés les tableaux hiéroglyphiques, et qui doivent leur servir d'ampliatifs ou être leurs explications. Celui-ci est un des deux mille qui sont sculptés sur les murs du grand temple de Tintyra. N° 10. La grande divinité du grand temple de Karnak, à Thebes ; le sanctuaire de ce temple, construit en granit, a tout son intérieur couvert en compartiments de petits tableaux de cette forme, où cette divinité est toujours représentée dans la même attitude et recevant des offrandes de différents genres : il est probable que c'est dans ce sanctuaire que se faisoit l'étrange sacrifice dont une jeune vierge étoit la victime, et les prêtres les sacrificateurs ; c'est-à-dire la cruauté mêlée de tous les temps à la volupté, qu'il faut cacher et déguiser. N° 11. Ce bas-relief hiéroglyphique, d'un dessin très agréable, est sculpté dans le sanctuaire du Typhonium d'Apollinopolis magna, à Etfu ; c'est Isis au moment du débordement recevant les clefs des canaux du Nil. N° 12. Deux divinités qui enfoncent une espece de pieu dans le calice de deux fleurs de lotus ; une étoile surmontée de cornes, le vêtement de la figure de la femme recouvert d'une peau de panthere, sont des particularités que je n'ai vues que cette seule fois. N° 13. Je crois cette figure sans signification ; dans ce cas elle seroit très remarquable, et feroit voir combien les Égyptiens, lorsqu'ils n'étoient pas retenus par un usage sacré, savoient donner un mouvement gracieux à la pose de leurs figures; la souplesse et la gaieté sont répandues dans toute l'attitude de celle-ci ; on en feroit une statue sans rien changer à sa pose ; bien exécutée, elle pourroit passer pour une production grecque : j'appelle à l'appui de cette opinion les deux tableaux faits dans le même esprit (planche CXXIV, n° 7, et n° 8) ; celle-ci est sculptée dans la troisieme chambre de l'appartement qui est sur le grand temple de Tintyra. N° 14. Le crocodile sur le couronnement du portique d'un temple, un autel devant lui, et recevant une offrande ; ce tableau est sculpté dans la partie intérieure du portique du temple de Latopolis à Esnê. N° 15. Un temple avec un fronton ; il est sculpté dans le portique du grand temple de Tintyra. Les édifices n'ayant pas besoin de toits en Égypte, où il ne pleut jamais, il en est résulté qu'il n'y a point de fronton dans l'architecture égyptienne ; la représentation de celui-ci est tenue par un personnage qui en fait une offrande : c'étoit donc un temple votif, un temple égyptien, à en juger par la porte, et peut-être érigé par un héros égyptien dans un pays éloigné de l'Egypte ? C'est la seule figure que j'aie vue de ce genre. Rousseurs principalement marginales, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎VIVANT DENON Dominique & GALIEN (sculpsit)‎

Reference : 29793

(1803)

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : Planche 129. (Figures astronomiques et autres tableaux et bas-reliefs).<br />‎

‎Didot, Paris 1803, 39,5x54cm, une feuille.‎


‎Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche ornée d'une gravure subdivisée en 8 figures, ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Un mauvais génie, qui menace Isis, assise sur des fleurs de lotus qui ne sont pas encore épanouies : ne seroit-ce pas le vent du désert qui menace la récolte avant sa maturité ? Ce tableau est sculpté dans l'intérieur du temple d'Hermontis, qui m'a paru être consacré à cette divinité malfaisante. N° 2. Signes astronomiques sculptés sur le plafond de la partie sacrée du temple d'Hermontis (voyez le plan, planche LI, n° 2, chiffre 5) ; sur un fond d'étoiles, qui est le firmament, une grande figure, que je crois être celle de l'année, enveloppe l'écliptique ; le soleil, sous l'emblême de l'épervier, a un de ses solstices au signe du scorpion , et l'autre à celui du taureau ; la figure sur un bateau peut désigner la marche du soleil, ou le mouvement des astres. N° 3. Tableau sculpté sur une des architraves du portique du grand temple d'Apollinopolis magna. N° 4. Ce bas-relief fait partie du même plafond où est sculpté le planisphere céleste, dans la seconde chambre de l'appartement qui est sur le temple de Tintyra (voyez planche CXXX, n° 1, lettre B) ; ce doit être encore un tableau astronomique : ces quatorze barques portant une boule ou un disque seroient-elles les mois lunaires? mais pourquoi quatorze ? le nombre quatorze étoit consacré, comme on peut le voir, planche CXXXI, n° 2 et 3. Quel est ce globe ailé devant la bouche de la grande figure ? J'ai retrouvé le même emblême dans le même temple à une figure à-peu-près pareille (n° 1 et 2, planche CXXXII ). Est-ce le départ du soleil en commençant son voyage pour parcourir les planetes ? N° 5. Tableau peint sur le plafond du portique du grand temple de Philée. Sur un fond bleu les trois figures en couleur naturelle : est-ce l'espace dans lequel le soleil et la lune enveloppent la terre, présentés sous les figures d'Osiris, d'Isis, et d'Orus? N° 6. Tableau qui occupe la moitié du plafond de la troisieme chambre de l'appartement qui est sur le comble du grand temple de Tintyra (pl. CXXX, n° 1, lettre A). Il est difficile d'imaginer ce que ce peut être que ces trois figures de femmes dans de si singulieres attitudes, et qui étendent si étrangement leurs bras pour atteindre à cette petite figure d'Osiris : ce que l'on peut remarquer de plus positif c'est que les bras qui partent du cerveau prouvent bien évidemment que les Égyptiens avoient des conventions pour exprimer certaines choses, auxquelles ils faisoient céder les lois les plus sacrées de l'art et même de la nature ; qu'il ne faut donc pas juger de l'art chez eux d'après les figures emblématiques ; qu'ils avoient un art à part, comme je l'ai fait voir ailleurs, mais qu'il étoit retenu dans des limites, et astreint à des usages consacrés par des règlements séveres ; ce qui fait que les productions du genre gracieux sont si rares, qu'avant notre expédition on ne savoit pas s'il en existoit. N° 7. Cette figure sans pieds est la seule que j'aie vue: ces figures, qui reparoissent si rarement, devoient apporter de grandes difficultés à la lecture des hiéroglyphes, et introduire dans cette écriture tous les inconvénients de celle des Chinois, si nombreuse et si pauvre. Cette figure-ci est sur la frise du portique du grand temple de Tintyra ; une autre, qui lui ressemble, est dans le zodiaque qui est sur le plafond du même portique.N° 8. Ce tableau est sculpté sur le plafond de la seconde chambre d'un second appartement, parallele à celui dont nous avons si souvent parlé, bâti sur le comble du grand temple de Tintyra ; cette vaste plate-forme, entourée de la corniche de l'édifice qui lui servoit de parapet, contenoit dans la seule partie de la nef un petit temple ouvert à l'ouest ; et à l'est, en se rapprochant du portique, l'appartement où est le zodiaque, et celui dont il est question ici : ce dernier est si encombré des ruines des mauvaises maisons qu'on a bâties postérieurement sur ce temple, qu'il faut le chercher pour le trouver, et que ce n'est qu'après plusieurs voyages que je l'ai découvert. Ce tableau, qui couvre tout le plafond de cette chambre, donne 30 pieds de proportion à la grande figure de femme : c'est peut-être celle de l'année ; toutes les petites figures qui sont sur son bras et sur son corps peuvent le faire penser : ce globe qui a des jambes pourroit être la marche de la terre dans la révolution de l'année ; le même globe passant de la figure du soleil à une autre figure pourroit bien être la terre entre le jour et la nuit ; dans le globe la figure pliée entre un homme et une femme ne seroit-elle pas celle de la terre, qui présente un côté au jour , tandis qu'elle offre la partie contraire à la nuit ; Isis et Orisis , qui veillent sur elle, la gouvernent, en reglent les mouvements ? peut-être rien de tout cela, et peut-être toute autre chose ; c'est ce que tout-à-coup décidera la découverte de l'écriture, c'est ce qui servira peut-être aussi à la faire déchiffrer. Je croirois la figure qui est dessous, celle d'Orus ou de la terre, dont le mouvement est en rond et sur elle-même ; les figures d'Osiris aux extrémités de ses bras, le soleil au tropique, s'approchant de chaque pôle dans le cours de l'année ; tous ces rayons, des divisions de l'année, ses influences sur la terre, une espece d'almanach : car il ne faut pas s'éloigner de l'astronomie dans les explications hypothétiques que l'on cherche à donner à ces sortes de figures, qui étoient sans doute des signes et des systèmes astronomiques. J'ai relevé avec exactitude toutes les divisions et toutes les figures caractérisées qui y restent tracées ; ce qui en manque a été emporté par une transsudation saline qui a détruit la masse de grès dans laquelle ils étoient pris. Très discrètes rousseurs principalement marginales, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎VIVANT DENON Dominique & GOUNOT (sculpsit)‎

Reference : 29749

(1803)

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : Antiquités Egyptiennes. (Planche 100).<br />‎

‎Didot, Paris 1803, 40,5x54cm, une feuille.‎


‎Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 7 figures ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Espece de patere en terre cuite jaunâtre très fine : je l'ai trouvée moi-même dans les tombeaux des rois, à Thebes ; les ornements en sont d'un goût exquis, et l'exécution parfaite ; les deux têtes sont celles d'Isis et d'Osiris ; ce dernier, sous la figure d'un épervier, a le bec usé ; l'ornement qui est au-dessous est la plante et le bouton du lotus. Le n° 2 est le dessous de la même patere ; les oves, de l'ordre dorique, ne sont autre chose que l'ornement qui sert de bordure à ce petit vase. Le n° 3 est la coupe de ce vase, dont le trait est aussi pur que les ornements en sont agréables. N° 4. Le portrait fidele d'un rouleau manuscrit, que j'ai trouvé dans la main d'une momie (voyez le journal, tome II, pag. 296) ; developpé, il s'est trouvé avoir 2 pieds 9 pouces de longueur ; sa largeur et sa grosseur avant d'être déroulé sont celles de la figure de l'estampe. J'ai préféré de faire graver les manuscrits trouvés depuis, parcequ'ils sont plus conservés, n'ayant pas été comprimés comme celui-ci par la main de la momie, dont la liqueur embaumante avoit imbibé et oxygéné des parties. La vignette que j'ai trouvée à celui-ci représente une momie sur un lit de repos, qui a la forme et le corps d'un lion ; au-dessus un vautour, les ailes déployées, à-peu-près semblable à la figure planche CXXVI, n° 11, et au-devant un homme invoquant une divinité qui tient un fléau et un crochet ; entre les deux figures est un autel, sur lequel sont des vases et des fleurs du lotus. N° 5. Un résidu de matiere balsamique, auquel on a donné la forme d'une momie, et qui avoit son enveloppe à part; cette figure est gravée de grandeur naturelle ; je l'ai trouvée dans la même momie où étoit le manuscrit. Cette momie étoit extrêmement soignée, ses enveloppes de toile rose aussi fine que du taffetas, ses bandelettes couvertes de caracteres, et le dessus peint et doré. Il est à croire que c'étaient les restes d'un personnage intéressant : cette petite momie interposée étoit, suivant toute apparence, le résidu de la liqueur embaumante, dans laquelle avoient trempé la cervelle et les entrailles, et qui, pouvant en contenir quelque particule, étoit scrupuleusement ramassé et rejoint à la masse, afin qu'à la résurrection il ne manquât rien au personnage considérable qui avoit à ressusciter ; de sorte que manquant d'une partie de leur existence les gens du peuple étoient destinés à être aussi malheureux dans l'autre monde que dans celui-ci. Ma présomption à l'égard de cette momie est appuyée de la même observation faite sur l'embaumement des ibis, et les fragments de plumes empaquetés et adaptés au maillot (voyez planche XCIX , lettre B, et l'explication de cette planche).N° 6. Fragment d'une momie, que j'ai trouvé dans les tombeaux des rois, à Thebes ; il est ici des deux tiers de sa grandeur naturelle: l'élégance, la délicatesse et la perfection de ses formes ne laissent pas douter que ce ne fût le pied d'une jeune fille adulte ; son pouce relevé, son premier doigt alongé, le petit doigt remonté, la courbure élégante du cou-de-pied , sa virginale conservation, l'intégrité de ses ongles, annoncent que celle à qui tout cela a appartenu étoit un personnage distingué, dont le pied n'avoit jamais été ni fatigué par de longues marches, ni froissé par aucune chaussure ; on peut s'appercevoir encore que les ongles étoient teints avec le héné, de la même maniere dont les femmes d'Egypte se teignent encore aujourd'hui, non seulement les ongles, mais le dessous des pieds et le dedans des mains.N° 7. Cette figure est le profil de celle n° 5 ; on y appercoit encore un fragment de son enveloppe. Discrètes rousseurs, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎VIVANT DENON Dominique & LEGRAND Hyacinthe(sculpsit) & DUPLESSIS-BERTAUX Jean & FOSSEYEUX (sculpsit)‎

Reference : 29647

(1803)

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : 1. Tombeaux des Khalyfes près du Caire. 2. Attaque d'Arabes près les murs du Caire. (Planche 24).<br />‎

‎Didot, Paris 1803, 40,5x54cm, une feuille.‎


‎Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 2 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Une autre vue des tombeaux des kalifes, avec la caravane de Tor et du mont Sinaï, qui apporte au Caire du charbon , de la gomme arabique, et des meules de moulins à bras. N° 2. Attaque d'Arabes sous les murs du Caire, au soleil levant, qui est le moment où le plus souvent ils viennent enlever les passagers jusqu'aux portes de la ville. Dans l'estampe, ceux qui leur ont échappé s'enfuient à la nage, pour éviter la poursuite des chevaux ; la montagne à gauche, formée de décombres, est maintenant couronnée du fort de l'institut : les jardins que l'on voit dans le fond étoient ceux du palais de Cassim-bey, qui étoient devenus ceux de l'institut. Très discrètes rousseurs marginales, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎VIVANT DENON Dominique & LEGRAND Hyacinthe(sculpsit)‎

Reference : 29748

(1803)

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : Antiquités Egyptiennes. (Planche 98).<br />‎

‎Didot, Paris 1803, 40,5x54cm, une feuille.‎


‎Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 38 vues ainsi décrites par l'auteur:Outre des manuscrits intéressants que m'a communiqués le citoyen Amelin, il a eu aussi la complaisance de me confier les détails de la dépouille d'une momie de femme, trouvée à Thebes, qu'il a développée lui-même avec soin ; opération dont il m'a transmis des particularités fort étranges, telles qu'un Priape ayant eu existence, embaumé à part, enveloppé de bandelettes, et superposé à la partie correspondante de la momie ; sur l'estomac de la même momie étoit une petite plaque carrée d'argent laminé , même grandeur que la gravure n° 34 ; c'est le seul morceau d'argent que l'on ait encore trouvé ; il atteste à la fois un instrument de mécanique d'une combinaison très avancée : cette plaque étoit percée aux quatre angles, et cousue sur les vêtements; le corps de la momie étoit couvert d'une tunique d'un tissu lâche, et composé d'un fil excessivement fin ; le fil à faire la dentelle n'est pas plus délié ; plus mince qu'un cheveu , il est retors, et composé de deux brins ; ce qui suppose, ou une adresse inouïe dans la filature à la main, ou des machines très perfectionnées ; autour des reins de cette momie étoit une ceinture, n° 29, composée de tube d'émail, semblable à ceux qui se font encore aujourd'hui, près de Venise, à la manufacture de Mourano ; ce tube, tressé en losange, avoit un petit grain rond de même matiere à son croisement ; une bande de même tissu, et qui descendoit par-devant, étoit terminée par huit gros grains de même matiere, formant huit glands, avec leur frange ; autour du cou étoient six joyaux de bois doré, n° 23 jusqu'à 28, dont la préparation est la même que la dorure actuelle, c'est-à-dire une impression blanche , couverte d'or battu au livret : particularité très remarquable relativement aux arts ; dans ce qui composoit les différentes enveloppes il y avoit des toiles d'especes absolument différentes ; outre le tissu lâche et simple, il y avoit un coutil dont les bords étoient terminés par une bordure précieusement faite ; une autre espece de toile ouvrée composée de deux brins très retors pour la trame comme pour la couverte, rayée à bandes de six pouces en six pouces par de gros brins , composés d'un faisceau de même fil, tel que cela se pratique encore dans l'Orient.On trouve presque toutes ces toiles déchirées ou raccommodées avec des reprises assez maladroitement faites ; ce qui indiqueroit que tout le vieux linge étoit employé à ensevelir les morts ; car on ne peut imaginer que la toile fût rare, à l'abus qu'on en faisoit pour les embaumements.Outre les curiosités ci-dessus, j'ai joint tous les scarabées que le citoyen Amelin à rapportés, qui contenoient quelques particularités ; sous celui n° 16 , est gravé un héros sur son char, dans l'acte de tirer une fleche sur des ennemis vaincus, tels qu'on en voit de sculptés en bas-relief sur les portiques de Thebes ; le n° 18 est un buf Apis avec des bandelettes ; autour de la gravure est un liseret semblable à celui que l'on trouve sur les pierres étrusques ; le n° 4 est un petit cube allongé et percé dans sa longueur, sur les quatre faces duquel sont représentées quatre divinités, plus précieusement travaillées que dans les autres pâtes, et ayant deux couleurs comme le nicolo ; ce qui prouve qu'ils étoient assez avancés dans cet art pour faire des choses agréables.L'empreinte n° 6 est une tête d'Isis, avec les oreilles et les cornes de vache, telle que celle qui est figurée aux chapiteaux du temple de Tintyra ; au lieu d'un scarabée c'est une grenouille qui fait le dessus: les n° 10, 12, sont l'image d'un fragment d'une bague, contenant une inscription : je l'ai fait répéter deux fois parce que c'est le seul joyau de cette espece que j'aie rencontré.Les n° 1, 7, sont deux têtes de béliers, telles qu'on les remarque au temple d'Esné, surmontées d'un disque de la lune ; la premiere est de la même pâte que les scarabées ; la seconde est en cornaline, et prouve qu'ils savoient aussi travailler les pierres dures, et avoient l'usage du touret.La figure n° 32 et 33 est de faïence, en grosse terre, recouverte d'un émail bleu ; elle représente un Priape en forme circonflexe, sur lequel est accroupi un petit enfant.Les N° 35, 36, et 37, sont d'autres Priapes en marbre, en terre, en bronze : sont-ils romains , ou égyptiens, ou grecs ? c'est ce qu'il est dificile de décider, n'ayant aucun de ces trois styles.Le n° 13 est un il, composé d'émaux, bleu, blanc, et noir, posé sur champ, et lié à la maniere de certaines mosaïques trouvées à Pompéïa ; les couches subsistent dans toute l'épaisseur du diametre que l'on peut remarquer à cette petite figure, et les couleurs s'en trouvent répétées au revers. Il est bien dificile de savoir si cet il à lui seul est une chose, ou si c'est le fragment d'une figure entiere ; mais ce seul petit morceau atteste un art à part qui ne peut appartenir qu'à une nation très avancée.Le n° 21 est un petit manuscrit, trouvé dans la main d'une momie, et lié, comme on peut le remarquer, avec un fil qui semble être fait de chanvre d'aloès ; ce manuscrit a trop souffert pour être développé et copié, j'ai pensé qu'il valoit mieux en conserver l'image, et en donner la forme.Le n° 31 est un vase, très lourd, très dur, et très compact ; il ressemble assez à du grès ; il avoit deux anses, dont on ne voit plus que la fracture ; il ne pouvoit être d'aucun usage, par la petitesse de son gouleau, qui n'est que d'une ligne de diametre, et par le peu de vide de son intérieur. J'ai pu remarquer en général, dans les ruines des villes égyptiennes, que la poterie y étoit extrêmement abondante, mais que la grande majorité étoit mal cuite et commune, comme celle d'à présent ; celle qui étoit plus fine étoit sans doute fort rare, et les fragments en ont disparu.Le n° 38 est la figure d'un poisson dans la forme d'un scarabée, en porcelaine, de la grandeur de l'original. Discrètes rousseurs, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎VIVANT DENON Dominique & LEGRAND Hyacinthe(sculpsit)‎

Reference : 29803

(1803)

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : Antiquités Egyptiennes. (Planche 139).<br />‎

‎Didot, Paris 1803, 40x54cm, une feuille.‎


‎Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche ornée d'une gravure subdivisée en 18 figures ainsi décrites par l'auteur : Diverses antiquités, la plupart apportées par le citoyen Descotil. N° 1. Vase d'albâtre du quart de la grandeur de l'original ; il a été trouvé dans des tombeaux grecs, à Alexandrie. N° 2. Vase égyptien du quart de la grandeur de l'original, contenant de la résine semblable à celle des momies. N° 3. Dé en pierre ollaire de la grandeur de l'original ; il a plus l'air d'un poids que de toute autre chose. N° 4. Petite figure de grandeur naturelle, en gomme aromatique, trouvée dans des caisses de momie. N° 5. Un petit Anubis de bois de sycomore de la grandeur de l'original ; il est dans l'attitude de tirer une fleche : c'est la premiere divinité égyptienne que j'aie vue dans cet acte ; il a cela de particulier que dans ses deux grandes oreilles il y en a deux plus petites, comme on en voit à certaines chauves-souris. Ce morceau de sculpture, coupé dans un bois tendre, a toute la fermeté de l'ébauche d'une pierre dure taillée par méplat dans les plus graves principes ; on pourroit y compter chaque incision de l'outil, et quoiqu'en très petite proportion pour une matiere aussi grossiere, tout y est ménagé avec autant de science que de dextérité. N° 6. Morceau de porcelaine bleue de moitié de la grandeur de l'original, avec un creux incliné, absolument dans la forme des écritoires des Chinois ; les caracteres sont en émail noir. N° 8. Bouchon d'un vase en terre, du même amalgame que le n° 10, avec une empreinte, n° 7, qui fait voir que l'imprimerie n'est pas une invention européenne, et que l'usage qu'on en devoit faire un jour n'attendoit depuis quatre mille ans que l'invention d'un papier facile à fabriquer. N° 9 et 11 est une tête de femme, sculptée en bois, couverte d'une impression à la colle peinte et vernie ; elle a cette particularité très remarquable, que la chevelure en est laineuse, les traits africains , quoique délicats , et la couleur parfaitement européenne ; les yeux étoient sans doute en métal, et auront été arrachés par l'avidité des Arabes. N° 10. Tête moulée en terre, peinte, et appliquée sur les planches des caisses des momies de Ssakharah. Il y a plusieurs particularités à observer dans ces antiquités ; premièrement c'est qu'elles sont en terre non cuite, pétrie avec de la paille hachée très menue, ou de la fiente de vache: ce qui indiqueroit que les Egyptiens ont fait de toute antiquité usage de cet amalgame ; que les grandes murailles de Syene, certains monuments près des pyramides, d'autres à Thebes, à Chnubis, et à Hilaum, bâtis en briques de terre non cuite, sont des ruines égyptiennes ainsi que les temples ; et que si les maisons particulieres, trop légèrement bâties avec les mêmes matériaux, ont absolument disparu , les grands monuments ainsi construits n'ont éprouvé d'altérations que celles produites par l'animosité et les efforts destructifs des mains ennemies. Ces sortes de têtes, peintes en détrempe, sont de trois couleurs ; il y en a de rouges, de couleur de chair blanche, et de vertes. Strabon a parlé d'hommes rouges ; étoit-ce une espece d'hommes à part? Dans les tombeaux des rois, à Thebes, j'ai vu dans les peintures des hommes rouges et des hommes noirs ; j'y ai vu des hommes rouges couper la tête à des hommes noirs, et jamais des hommes noirs couper la tête à des hommes rouges (voyez planche CXXIV, n° 2) ; j'ai vu des figures de divinités avec une teinte verte: étoient-ce des divinités aquatiques? car il n'a jamais été question nulle part d'hommes verds par leur nature. Il y a aussi de ces têtes entièrement dorées. N° 12. Un petit tombeau de grandeur naturelle, en bois de sycomore, contenant un petit simulacre de momie en résine ou baume odoriférant et précieux : étoient-ce des tombeaux votifs? étoient-ce des cénotaphes de personnages morts dans des expéditions lointaines, et ajoutés aux sépultures des familles contenant toute une lignée? N° 13, 14, 15, et 16. La serrure égyptienne : elle ferme la porte de la ville, celle de la maison, celle du plus petit meuble ; je l'ai placée à travers les antiquités, parcequ'elle est la même que celle dont on se servoit il y a quatre mille ans ; j'en ai trouvé une sculptée parmi les bas-reliefs qui décorent le grand temple de Karnak : simple de conception, facile d'exécution, aussi sûre que toutes les autres serrures, elle devroit servir à fermer toutes nos clôtures rurales ; le n° 13 est la clef, qui peut se combiner de mille manieres différentes: n° 14, la serrure fermée, vue par l'intérieur, la clef dans l'acte de repousser les pointes, qui en tombant arrêtent le pêne ; le n° 15, le pêne tiré, et la serrure ouverte ; n° 16, la partie extérieure de la serrure fermée, le pêne arrêté dans la gâche. N° 18. Lange de momie en toile brodée, et d'une broderie de même style que celle adoptée tout récemment par nos brodeurs, c'est-à-dire en emportant alternativement tantôt partie de la couverte, tantôt partie de la trame ; les bouts des fils coupés sont crochetés, et tout ce qui est enlevé est remplacé par un tissu passé à l'aiguille, de sorte que la broderie remplace le fil emporté, et a le triple avantage de n'avoir point d'envers, d'être sans épaisseur, et de paroitre par conséquent un broché double. Dans le morceau sur lequel je viens de faire la digression ci-dessus, la broderie est en laine, filée très fine, teinte de couleurs tellement solides, que, malgré l'impression de la liqueur corrosive de l'embaumement, et le laps d'au moins quarante siecles, les couleurs en sont encore très vives; il y a du verd, du jaune, du rouge, et de l'orangé. J'ai pensé qu'il seroit assez piquant de faire connoître le goût du dessin d'une bordure égyptienne ; le fragment en question est suffisamment grand pour y distinguer un fond uni, trois bandes ouvrées dans le même tissu, et la bordure brodée: on peut remarquer dans la forme des fleurs le même goût de dessin qui existe encore dans les bordures des schals de l'Inde. Le n° 17 est une bordure brochée en laine noire, composée dans le meilleur goût. Ces morceaux ajoutent encore quatre articles nouveaux à l'industrie égyptienne ; la filature de la laine, la teinture, la broderie, et la brochure, c'est-à-dire des manufactures perfectionnées. Peut-être quelque jour trouvera-t-on encore dans la dépouille de quelque momie de l'étoffe brochée en trois couleurs ; dès lors il ne restera dans ce genre aucune invention à l'industrie européenne, et peu-à-peu on pourra se convaincre que les hommes sont toujours arrivés aux mêmes résultats par les mêmes moyens, et que les lacunes causées par les révolutions ont fourni à l'amour-propre l'illusion de créations qui ne sont que le retour des mêmes choses retrouvées sous la dictée du même besoin : ceux du superflu sont immenses, et l'on pourroit peut-être déterminer combien telle production industrielle donne de siecles à telle société sous tel climat, et par ce rapport présenter de nouvelles époques pour l'histoire des peuples. Quelques rousseurs, une infime tache marginale, sinon bel état de conservation.Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎VIVANT DENON Dominique & LEGRAND Hyacinthe(sculpsit)‎

Reference : 29745

(1803)

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : Armes de Mamelucs. (Planche 95).<br />‎

‎Didot, Paris 1803, 40,5x54cm, une feuille.‎


‎Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 26 dessins d'armes et autres instruments guerriers employés en Egypte par les Mamelouks. Quelques rousseurs, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎VIVANT DENON Dominique & LEGRAND Hyacinthe(sculpsit)‎

Reference : 29744

(1803)

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : Ustensiles Egyptiens. (Planche 94).<br />‎

‎Didot, Paris 1803, 40,5x54cm, une feuille.‎


‎Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 19 vues ainsi décrites par l'auteur : Ustensiles égyptiens de trois ordres : les premiers sont les ustensiles de terre grossiere pour l'eau ; les seconds, ceux de fer battu et étamé pour la cuisine et pour porter en voyage ; les troisiemes, les bijoux et meubles de luxe: les premiers, que l'on nomme en général bardach, servent à contenir l'eau, et avec lesquels on boit à même, ils sont tous fabriqués dans la haute Égypte, entre Dindera, Kéné, et Thebes, et plus particulièrement à Ballasse , village qui a donné le nom aux jarres du genre de celle qui est dans le milieu, n° 4 ; de temps immémorial elle est d'un usage général dans toute l'Egypte pour clarifier et rafraîchir l'eau du Nil. J'ai vu les mêmes vases, dans les peintures antiques, employés aux mêmes usages (voyez pl. CXXXVI) ; la montagne où se prend la matiere premiere de ces vases est de roche argilleuse très tendre, que l'eau décompose, et qui se pétrit en même temps qu'on l'inonde ; ses parties grasses et sablonneuses sont tout naturellement composées pour l'usage desiré ; machinée, elle se tourne facilement, se durcit d'abord à l'ombre, puis au soleil, ensuite reçoit une demi cuisson par un seul coup de feu de paille, et se vend à la manufacture à si bon compte, que les habitants des environs ont meilleur marché d'en faire des maisons et des murailles d'enclos, que d'employer le pizet et la brique.La nature spongieuse de cette terre fait transsuder l'eau, ce qui lui donne un mouvement qui attire la partie fangeuse aux parois du vase, et la partie extérieure se trouvant toujours mouillée de la transsudation, pour peu que l'air frappe sur le vase, l'eau en devient presque aussi fraîche que par l'usage de la glace, dont on est absolument privé par l'absence des hautes montagnes et la douceur des hivers ; à l'étranglement des bardachs qui servent pour boire il y a des petites grilles de même matiere qui empêchent d'arriver l'eau avec trop d'abondance ; on les parfume souvent de fumigation de benjoin, ou d'autres aromates, ou d'eau de fleur d'orange, pour varier la saveur insipide de l'eau, qui du reste, en sortant de ces vases, est la meilleure qui existe au monde. Dans mes voyages aux environs de Kéné, j'ai été plusieurs fois à Ballasse ; j'en ai vu les manufactures et les chargements immenses qui s'en font sur des bateaux, ou sur des trains composés des pots mêmes, comme nos trains de bois, qui apportent leur marchand à l'endroit pour lequel le chargement est destiné.La forme des bardachs et des ballasses est d'un assez bon style ; ayant constamment été d'un usage général et absolu, ces ustensiles se sont conservés d'un galbe pur : j'ai fait la remarque que tout ce qui est d'usage de premiere nécessité dans les pays où il a existé de bonnes formes à certaines époques, la tradition s'en est conservée par succession d'imitation et d'usage.Les ustensiles en fer sont d'un tout autre genre ; ils ont les formes indiennes : ce que l'on voit ici est ce qui compose le nécessaire du militaire, du voyageur, et qui, répété, forme la vaisselle plate des gens ordinaires. Le n° 8 est l'assiette, le n° 9 le plat, le n° 10 la gamelle à faire bouillir la viande pour faire le bouillon : le couvercle, en se retournant, devient, n° 13, un plat creux à dresser la viande ; j'ai vu pareille forme en terre parmi les jattes dites étrusques : le n° 11 est la bouilloire, qui sert à tout dans toutes les occasions où l'eau chaude est employée, pour le riz, le bouillon, le café , etc. : le n° 12 a aussi nombre d'usages ; on y prépare tous les breuvages frais et sucrés, tous les ragoûts à longue sauce : le n° 14 est la tasse à boire tout ce qui n'est pas de l'eau pure. Le n° 15 du troisieme rang est un plateau pour présenter avec cérémonie une tasse de café à un personnage auquel on veut marquer du respect ; ce plateau est d'argent ou d'or, et même quelquefois garni de pierreries ; on ne se sert pas de soucoupe en Orient, mais, afin que la tasse ne brûle pas la main, on met celle de porcelaine, dans laquelle est le café, dans la fig. n° 17, qui est d'argent ou d'or ; la fig. n° 16 est un aspersoir, avec lequel on jette de l'eau de rose sur ceux qu'on veut bien traiter, après le repas, ou à la fin d'une visite, lorsqu'on paroît vouloir prendre ou donner congé ; le n° 18 est l'aiguiere et sa jatte pour laver les mains et la figure, avant, pendant, et après le repas, et en général toutes les fois qu'on a touché quelque chose ; à la jatte il y a un double fond percé de trous, à travers lesquels passe l'eau, et qui empêche que celle qui lui succede puisse faire rejaillir la premiere, et dérobe l'aspect de l'eau salie qui a lavé : le n° 19 est un profumatoire sur son plateau ; il s'ouvre par le milieu, et l'on y fait brûler sur des charbons des parfums de bois d'aloès, de benjoin, ou pastilles composées ; les grands profumatoires, de 2 à 3 pieds de hauteur, sont constamment au milieu de la chambre, les petits se portent à la ronde, et chacun avec la main en attire la fumée sur sa barbe ou sur ses habits. Ce superflu, dont nous ne nous sommes pas encore avisés, convient aux nations qui cherchent des jouissances sans agitations, qui écoutent posément leurs sensations, n'aiment point à parler, et trouvent dans ces sortes d'usages un hommage de plus à présenter à celui qu'ils veulent fêter et distinguer : ce sont les esclaves qui agissent ; un signe de la main suffit pour en faire les honneurs, de sorte que dans une visite d'intérêt ou de respect, les confitures, le sorbet, le café, la pipe permanente, l'eau de rose et les parfums, remplissent à-peu-près le temps ; ajoutez à cela quelques adages, tels que, Vous vous portez bien ; Dieu est grand, très grand ; et autres propos qui ne les compromettent pas davantage: on se sépare sans grand désir de se revoir; chacun trouve chez soi le bonheur ineffable d'être à son aise, de ne rien faire, de se reposer. Cette mollesse, si douce en apparence, est cependant la source de tous les vices dont le caractere des orientaux est flétri ; c'est pour arriver à ce but chéri qu'ils sont cupides, égoïstes, avares, cruels, tyrans, atroces enfin. Quelques rousseurs principalement marginales, une infime trace de pliure angulaire, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎VIVANT DENON Dominique & LEGRAND Hyacinthe(sculpsit)‎

Reference : 29632

(1803)

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : Vues d'Abou-qyr. (Planche 15).<br />‎

‎Didot, Paris 1803, 40,5x54cm, une feuille.‎


‎Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 5 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Vue d'Aboukir, prise de la mer, avec la flotte française telle qu'elle étoit embossée avant la bataille du 14 fructidor : on appercoit derriere le fort, la ville, et dans le fond, le monticule où sont les fontaines. N° 2. Le passage de la Madié, l'ancienne bouche canopite, dans laquelle entre la mer, et y forme un lac de plus de quatre lieues de profondeur ; ce qui fait que les caravanes d'Alexandrie à Rosette traversent ce lac à son embouchure, au lieu d'en faire le tour, quelque incommode que soit ce passage par les bas-fonds des rives, et l'embarcation qu'il faut faire au milieu de l'eau. N° 3. Le fort d'Aboukir tel qu'il étoit à l'arrivée des Français en Egypte, avec son petit port pour les barques. N° 4. Carte à vol-d'oiseau de la péninsule d'Aboukir. En avant, les rochers du promontoire; à gauche, sur cette même ligne, l'islot contre lequel étoit appuyée la flotte embossée ; derriere le château, le village d'Aboukir ; plus loin, le faubourg, entre lequel les retranchements ont été élevés ; au bout de la ligne de palmiers, les monticules où sont situées les trois fontaines ; plus au fond, à gauche, le lac Madié, l'ancienne embouchure de la bouche canopite, la digue, et deux obélisques de construction arabe ; au fond du lac Madié, la chaussée derriere laquelle passe le canal qui porte les eaux du Nil à Alexandrie, celle que les Anglais ont rompue après leur débarquement, en l'an 9 ; ce qui a isolé la presqu'isle d'Aboukir, submergé le territoire d'Alexandrie, et renouvelé le lac Maréotis : l'extrémité de l'horizon, à droite, est l'emplacement d'Alexandrie ; en revenant le long de la côte, celui de Nicopolis, de Taposiris, et de Canope. Ce point, déja si important pour la géographie ancienne, l'est devenu encore davantage pour l'histoire moderne par les événements qui s'y sont passés depuis notre arrivée en Égypte : le plan et la vue de la bataille gagnée par Bonaparte, le 7 thermidor, acheveront de le faire connoître sous tous ses aspects, et dans tous les détails. Voyez pl. LXXXIX et pl. XC. N° 5. La tour d'Abou-Mandour, près Rosette, avec la vue à sept lieues de distance des deux flottes anglaise et française, le lendemain de la bataille navale d'Aboukir, du 14 fructidor, à dix heures du matin, à l'instant où le Guillaume-Tell et le Généreux , la Diane et la Justice, leverent l'ancre, et s'éloignerent sans être inquiétés dans leur retraite. Cette tour, de construction arabe, est bâtie sur un monticule de sable qui couvre les ruines de l'antique Bolbitine ; la situation élevée au milieu d'une grande plaine domine d'un côté un vaste désert, jaune et aride, terminé à l'horizon par la mer. Lorsque l'ame s'est attristée de ces objets, elle peut, en se retournant , être consolée par l'aspect de tout ce que la nature peut déployer de verdure, de richesse, et d'abondance : les plaines du Delta couvertes de rizieres et de plantations de sucre, coupées d'innombrables canaux qui aboutissent au Nil, qui dans cet endroit est toujours couvert de barques en mouvement dans tous les sens ; enfin ces deux tableaux , d'une couleur si différente, offrent le contraste le plus frappant; c'est la jeunesse de la nature, et sa décrépitude : ces tableaux seroient aussi beaux à peindre qu'ils me parurent impossibles à rendre par des dessins. Légères rousseurs, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎VIVANT DENON Dominique & LEGRAND Hyacinthe(sculpsit)‎

Reference : 29633

(1803)

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : Vues de la Basse-Egypte. (Planche 16).<br />‎

‎Didot, Paris 1803, 40x54cm, une feuille.‎


‎Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 6 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Vue de Tfémi, gros village de la province de Bahiré, situé sur le bord du Nil, vis-à-vis Métabis. N° 2. Vue du Nil, d'où on appercoit tout à la fois, à droite, Sandion, bourg dans le Delta ; au centre, Métabis, aussi dans le Delta; et Tfémi, de l'autre côté du fleuve. N° 3. Métabis, petite ville de la province de Garbié, dans le Delta , connue par ses murs dissolues , et le nombre d'almés qui l'habitent. N° 4. Vue de Sandion dans le Delta, et de Deirut, dans la province de Bahiré ; les villages dans le Delta, à l'abri des incursions des Arabes, sont toujours plus peuplés, plus riches, et mieux bâtis. N° 5. Cafr Schaabas-Ammers, petit village fortifié, situé dans le Delta: cafr veut dire faubourg ou hameau séparé, mais dépendant de la ville de Schaabas-Ammers. La fumée que l'on voit est la suite de l'embrasement de cette petite forteresse : sur le devant, la digue rompue, sur laquelle nous fûmes obligés de porter nos blessés. Voyez le journal, tom. 1 ,pag. 162. N° 6. Un de nos logements dans le Delta; c'étoit à Deroulh. La maison s'appeloit le Palais : dans la partie intérieure étoit un angar, et une cour dans laquelle il y avoit un sycomore ; il faut toujours compter l'abri d'un sycomore en Égypte comme un appartement d'été , ou un logement pour les gens de la suite ; un escalier montoit à une galerie ouverte, qui étoit la piece principale ; à droite , une grande piece servant de magasin ; au bout de la galerie, la chambre d'honneur. La scene ressemble à celle qui auroit pu avoir lieu si c'eût été un bey qui eût été en tournée, et qui eût donné audience par la fenêtre : sous la porte sont les gens qui apportent le déjeûner fourni par le pays. Légères rousseurs marginales, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎VIVANT DENON Dominique & LEGRAND Hyacinthe(sculpsit)‎

Reference : 29630

(1803)

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : Vues des environs de Rossette. (Planche 13).<br />‎

‎Didot, Paris 1803, 40,5x54cm, une feuille.‎


‎Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 5 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Vue du château de Rachid, à l'ouest du Nil, la premiere construction que l'on rencontre en remontant ce fleuve: fortifié depuis l'invention de la poudre, on peut croire qu'il a été bâti au temps de la conquête de Sélim , et qu'il y laissa une garnison, dont nous avons trouvé les descendants soldés et gardant encore le même château, qui est un grand bastion carré, flanqué de quatre tours ; dans le milieu, des casernes, et une mosquée ; de beaux jardins, plantés d'orangers et de palmiers, entourent actuellement cette fabrique démantelée, et en rendroient le séjour agréable si l'intérieur en étoit logeable. N° 2. Une mauvaise batterie en ruines, construite presque vis-à-vis le château de Rachid: il y reste aussi quelques familles de Sorbadgi ou descendants de ces garnisons turques dont j'ai parlé à l'article ci-dessus; le petit dôme qu'on appercoit à droite est un santon ou tombeau de personnage révéré. N° 3. L'arrivée à Rosette. N° 4. Un village du Delta, vis-à-vis Rosette. N° 5. Le couvent d'Abou-Mandour, à une demilieue de Rosette, bâti à un angle du Nil sur les ruines de l'antique Bolbitine, situation aussi agréable que pittoresque, entre un désert aride et brûlant, et tout ce que la nature peut offrir de plus frais et de plus abondant. Un tombeau révéré y amene beaucoup de musulmans atteints de l'ophtalmie, et qui en reviennent la vue rafraîchie des ablutions qu'ils font de l'eau claire d'une citerne, que l'on y distribue abondamment pour une très petite rétribution. Légères rousseurs, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎VIVANT DENON Dominique & MALBESTE G.(sculpsit) & PETIT A.F.(sculpsit)‎

Reference : 29727

(1803)

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : 1. Fours Egyptiens. 2. Quartier général dans des tombeaux près Nagadi. (Planche 79).<br />‎

‎Didot, Paris 1803, 40,5x54cm, une feuille.‎


‎Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 2 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Fours égyptiens. Ces petites bâtisses, élevées en un jour et pouvant servir le lendemain, sont d'une grande commodité dans une expédition ; les Arabes pour ces especes de constructions sont d'une adresse et d'une célérité inconcevables : on est encore plus étonné du peu de combustibles qu'ils consomment pour cuire une très grande quantité de pain ou biscuit (voyez le journal, tome I, page 321). N° 2. Quartier-général dans les tombeaux, près Nagadi. Cette triste habitation, que nous avions été très heureux de trouver dans le désert, nous sauvoit de l'ardeur d'un soleil presque insupportable : on peut prendre une idée du dénuement de sa situation par la vue extérieure de cet édifice, planche LXXIII, n° 1 ; la scene représente le moment où les paysans de Nagadi nous amenent des Mekkains, qui, après leur déroute, étoient devenus autant de voleurs qui désoloient le pays, et que les Egyptiens prenoient et tuoient partout où ils les rencontroient. La scene se passe au milieu de la nuit : les Arabes de Nagadi arrivent avec leurs prisonniers, éclairés par des especes de torches dont on fait beaucoup d'usage en Egypte dans les marches de nuit : de l'autre côté sont nos intendants cophtes et nos interpretes ; dans le second plan, le général Belliard, son état-major et moi : cet effet, assez piquant pour la lumiere, donne une image vraie de notre maniere d'être à cette époque (voyez le journal, tome II, page 148). Très discrètes rousseurs marginales, infimes accrocs marginaux, une discrète trace de pliure angulaire, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎VIVANT DENON Dominique & MALBESTE (sculpsit)‎

Reference : 29742

(1803)

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : 1. Un Cheykh. 2. Barbier Egyptien. (Planche 92).<br />‎

‎Didot, Paris 1803, 39,5x54cm, une feuille.‎


‎Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 2 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Un cheikh. Plus les gens en dignité entassent d'habits, plus ils augmentent la considération et le respect qu'ils veulent commander : celui ci, quoique maigre par nature, arrivé par ce moyen à paroitre plus large que long, étant de plus un imbécille, étoit parvenu à être révéré comme un saint. N° 2. Barbier égyptien dans sa boutique. On ne sait ce dont on doit le plus s'étonner, ou de la patience calme de l'opéré, ou de la gravité imposante de celui qui opere : fort adroits à cette opération, les barbiers orientaux, après avoir rasé la tête, parfument la barbe, et lui donnent la tournure analogue à la physionomie et au caractere du personnage auquel ils ont affaire, le tout avec l'importance qu'une de nos marchandes de modes sait mettre en essayant un bonnet à une de nos élégantes ; du reste ils sont toujours conteurs, nouvellistes, politiques comme dans les Contes arabes, et bavards en Egypte comme sur tout le reste du globe. Quelques rousseurs principalement marginales, une infime trace de pliure angulaire, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎VIVANT DENON Dominique & PARIS (sculpsit)‎

Reference : 29701

(1803)

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : 1. Entrée du Nil en Egypte. 2. Vue de Syéné. 3. Vue de l'isle Eléphantine. (Planche 64).<br />‎

‎Didot, Paris 1803, 40x54cm, une feuille.‎


‎Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 3 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. L'entrée du Nil dans l'Egypte ; cette vue est une espece de carte qui présente tout à la fois l'aspect d'un site extraordinaire, dans lequel on voit la situation de nombre de points intéressants. Le Nil, après avoir traversé les cataractes, courant du sud-est au nord-ouest, tourne tout-à-coup au nord en traversant un banc de granit, dont il déchausse les roches, et dont son cours est déchiré : diverses oppositions rendent ce paysage aussi varié qu'étrange ; les deux chaînes libyque et arabique, nues, jaunes, brûlées, et sablonneuses, contrastent merveilleusement avec les aiguilles noires et aiguës des roches de granit ; ces rochers, baignés par le courant du fleuve, formant des isles que les alluvions arrosent perpétuellement, se couvrent alternativement de grands arbres et de champs de verdure, à travers desquels on apperçoit des ruines de tous les temps. Ce que l'on voit à droite de l'estampe, sur le premier plan, est ce qui reste d'un monastere des premiers siecles de la catholicité ; au-dessus est la vedette dite des quatre vents, d'où j'ai fait cette vue. C'est au bas de ce premier plan qu'étoit l'antique Contra-Syene, à présent Garbi-Assuan ou Essuen-occidentale ; la grande isle, au milieu du Nil, est l'Éléphantine, aujourd'hui Geziret-él-Sag, l'isle Fleurie ; au milieu, le village moderne ; la partie supérieure de l'isle couverte des ruines des monuments égyptiens ; sur la rive droite du Nil un monument romain qui arrive jusque dans le fleuve, et a résisté à son courant ; c'étoient des thermes, et nous en avions fait une batterie: sur les rochers, au-dessus de ce monument, sont les ruines de la ville arabe du temps des kalifes ; dans le lointain des châteaux, sur des pointes de rochers ; sur la plus grande plate-forme le fort que nous avons construit ; dans la petite vallée et à travers des tombeaux, l'on voit les restes de la route antique qui passoit de Syene au-delà des cataractes, et servoit de communication pour le transport des marchandises de l'Égypte en Éthiopie ; au-devant de tout cela Assuan ou la Syene moderne, ses jardins, et son mauvais château turc. N° 2. La vue pittoresque et perspective du pays, dont le n° i est la carte : le Nil traversant les rochers de granit ; à droite, l'isle d'Éléphantine ; à gauche, la ville arabe ; au-dessous les thermes romains, servant de môles pour le petit port d'Assuan. N° 3. Autre vue, prise du pied des rochers, sur lesquels sont perchées les ruines de l'ancienne ville fortifiée des Arabes au temps des kalifes, où l'on voit encore des inscriptions égyptiennes sur les mamelons de granit qui servoient de base à cette ville ; à gauche de l'estampe le profil de l'isle Eléphantine, les rochers et les revêtissements antiques qui défendent la partie sud des efforts du courant du Nil, et du poids de la masse de ses eaux au temps de l'inondation ; les mamelons de granit couverts d'hiéroglyphes ; une portion de quai, portant les restes d'une galerie ouverte donnant sur le fleuve ; au niveau des eaux du fleuve une porte ouvrant sur un escalier en granit, qui a pu servir de nilometre ; au-dessus une suite de ruines de monuments égyptiens, composés de couloirs ; de petites chambres ornées de sculptures hiéroglyphiques très soignées ; cette continuité de ruines semble aller joindre et arriver aux fabriques qui environnoient un temple, dont on peut voir la vue plus en grand , planche LXVI, n° 3 : les deux pointes qui dominent le tout sont les deux montants d'une superbe porte de granit (voyez planche LXV, n° 1) ; tout-à-fait à droite de l'estampe, parmi les palmiers, une chaîne à pot pour monter l'eau, posée sur une construction contre laquelle est incrusté un bas-relief en marbre blanc, ouvrage romain, représentant la figure du Nil dans la même attitude de celle de la statue de ce fleuve qui est an belvédere à Rome. Quelques rousseurs marginales, légers accrocs marginaux, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎VIVANT DENON Dominique & PARIS (sculpsit)‎

Reference : 29706

(1803)

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : 1. et 2. Cataractes du Nil. 3. Habitation nubienne près les Cataractes (Planche 69).<br />‎

‎Didot, Paris 1803, 40x54cm, une feuille.‎


‎Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 3 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. La derniere cataracte, c'est-à-dire le dernier saut que fait le Nil marchant au nord ; ce n'est proprement qu'une barre, formée par un banc de granit, qui, traversant le fleuve pendant l'espace d'une lieue et demie, ne le laisse passer qu'en s'échappant à travers des rochers plus ou moins hauts, et plus ou moins aigus, et qui d'espace en espace lui font faire de petites nappes de quatre pouces à un pied, pendant le temps de l'année que les eaux sont basses ; c'est dans ce temps que les bateaux rencontrent des obstacles qu'ils ne peuvent franchir, et que les eaux du fleuve écumeuses et bruissantes prêtent en quelque sorte aux idées qu'on s'est faites en Europe de ces cataractes si fameuses : au reste le passage est fermé neuf mois de l'année pour tous bateaux chargés, et six pour toutes especes de barques : c'est à ce gros rocher qui est au milieu que nous fûmes arrêtés, quoique les eaux ne fussent pas encore arrivées à leur grand décroissement et que notre barque fût des plus légeres. La route par terre depuis là jusqu'à Philée passe à travers de petits villages composés de quelques maisons, de rochers, de petites portions de terre cultivée qui ressemblent à des jardins, de parties sablonneuses et désertes, d'amas de ruines de la nature, de petites chûtes d'eaux s'échappant de toutes parts avec fracas, et qui offrent une variété tout-à-fait pittoresque.N° 2. Autre aspect de ce qui forme la cataracte du N° 1 (voyez l'article n° 1, et le journal, tome II, pag. 76). N° 3. Maison nubienne des plus somptueuses et des plus completes dans sa distribution ; celle-ci, ainsi que toutes les autres, est bâtie de terre, mêlée de quelques morceaux de bois de palmiers, servant de chambranles aux portes ou ouvertures par lesquelles on s'introduit dans les chambres et magasins, le tout couvert à-peu-près de fagots de paille de dourac, qui servent de provision de bois pour cuire : lorsque les maisons sont dépourvues d'arbres et construites dans les rochers, elles disparoissent à l'il dès que le soleil levé ne laisse plus d'ombres aux corps, et n'en dessine plus la forme : il m'est arrivé plusieurs fois de chercher à midi un village que j'avois vu le matin, tandis que j'étois au milieu des maisons. Une des étranges sensations du tropique est de se trouver à midi comme un centre de lumiere dont on est le foyer, de voir la nature sans ombres s'affaisser, s'aplanir, n'avoir plus de saillies apparentes, et tout un pays prendre un nouvel aspect, et perdre ses formes devenues méconnoissables. La fabrique à gauche est le magasin des différents grains, que l'on enferme hermétiquement dans des especes de cipes, dont on les retire, à mesure qu'on en a besoin, par de petits trous qui sont au bas ; ce qui est de chaque côté de la porte sont des poulaillers et des pigeonniers : le besoin, qui est le distributeur des localités et l'architecte de chaque corps-de-logis, fait que toutes les maisons se ressemblent, sans qu'il y en ait deux qui soient de même. Ce que l'on voit à droite est la cuisine, toujours à l'angle d'un des murs , pour que le feu soit à l'abri de deux vents , et qu'on ne soit pas incommodé de la fumée par les deux autres ; la figure assise, fumant sa pipe, est dans la piece principale, celle des conférences ; au-dessous l'habitation des femmes, où l'on n'entre et où l'on ne peut se tenir qu'accroupi; c'est là que sont relégués les plus chétifs et les plus vilains enfants que l'on puisse imaginer : car il semble que les orientaux deviennent beaux jusqu'à quatre-vingts ans, et ne commencent à être bien qu'à vingt ; les palmiers-dattiers et les palmiers-doum font les frais de la pompe et de la décoration de cette habitation : mais j'ai pensé qu'on verroit avec intérêt sur le même sol les extrêmes des résultats de l'industrie, l'homme s'agrandissant de la majesté de ses palais et du faste du superflu dont il s'est couvert, et l'homme rendu presque à la classe des animaux en se rapprochant de la nature et se réduisant à ses seuls besoins. Rousseurs marginales, une discrète trace de pliure angulaire, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎VIVANT DENON Dominique & PETIT L.‎

Reference : 29666

(1803)

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : Statues dites de Memnon. (Planche 44).<br />‎

‎Didot, Paris 1803, 40,5x54cm, une feuille.‎


‎Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 3 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Les deux statues qu'on est convenu d'appeler les statues de Memnon, sur l'une desquelles sont inscrits les noms des savants et illustres personnages grecs et latins qui sont venus pour entendre les sons qu'elle rendoit, dit-on, lorsqu'elle étoit frappée des premiers rayons de l'aurore ; parmi ces noms on trouve celui de l'impératrice Sabine, femme d'Adrien.J'ai choisi le moment du lever du soleil, celui où des voyageurs arrivent pour entendre ; ce qui tout à la fois présente ces monuments d'une maniere historique, les oriente, et fait voir l'effet de la traînée d'ombre se projetant jusque sur la base de la chaîne libyque, couverte de tombeaux.La ruine que l'on appercoit au-delà des statues est celle du Memnonium. N° 2 et 3. L'état de destruction des figures ci-dessus. J'ai fait le portrait fidele des cassures, et mis les figures vivantes en proportion exacte. Le n° 2 est celle qui est en avant dans la vue ; elle est dessinée à sa partie nord ; celle n° 3 est l'autre statue prise à sa partie sud, et qu'on est convenu, je ne sais par quelle préférence, d'appeler la statue de Memnon ; du moins c'est sur les jambes de celle-ci que sont inscrits en grec et en latin les noms de ceux qui sont venus pour l'entendre. Il faut bien observer que les n° 2 et 3 sont deux dessins faits à part, que la direction de ces deux figures est la même, et que si ces dernieres paroissent se tourner le dos, c'est que le soleil étoit si ardent lorsque j'en ai fait les dessins, que ce n'a pu être que respectivement à l'ombre de l'une que j'ai pu dessiner l'autre. Elles ont 55 pieds d'élévation, elles sont d'un seul bloc , posées sur un sol élevé, et s'appercoivent de cinq lieues. Quelques rousseurs et infimes accroc marginaux, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎VIVANT DENON Dominique & PILLEMENT FILS (sculpsit)‎

Reference : 29720

(1803)

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : 1. Une Rue de Djirdjeh. 2. Chateau de Benouthak. (Planche 77).<br />‎

‎Didot, Paris 1803, 39,5x54cm, une feuille.‎


‎Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 2 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Vue d'une rue de Djirgée. A droite, la maison d'un grand ; le mur de circonvallation en fait un quartier qui se ferme, en cas d'inquiétude politique ou de guerre ouverte, par la porte, dont le passage reste libre dans toutes les autres circonstances. Le Caire étoit obstrué de nombre de ces portes ; chaque bey, chaque grande charge avoit son quartier: la premiere opération du gouvernement français, en entrant dans cette ville, fut d'en enlever toutes barrieres intérieures. Derriere celle-ci on appercoit une maison particuliere, comme sont bâties toutes celles de la haute Égypte ; tous les étages sont consacrés à la multiplication des pigeons, dont le rapport le plus utile est le produit de la fiente, qui sert à la culture des pasteques et des melons. L'édifice à droite est un minaret avec sa galerie, d'où les imans appellent les fideles à la priere ; en tout, cette vue présente l'image naïve de la rencontre d'un coin de rue, ce qu'on ne s'avise jamais de dessiner, et ce qui plus qu'autre chose rend compte d'un pays ; elle a été gravée très spirituellement par le citoyen Pillement, artiste distingué. N° 2. Le château de Benouthah ou Benouth. (voyez le journal,tom.II, pag.123): j'ai choisi le moment où le feu prend à une petite mosquée qui contenoit les munitions de l'ennemi, et les fait sauter ; sur le devant est la seule piece de canon que nous eussions, avec laquelle, dans l'impossibilité de faire breche dans des murs de terre, nous brisions la porte pour faciliter l'assaut. Rousseurs, une discrète trace de pliure angulaire, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎VIVANT DENON Dominique & PILLEMENT FILS (sculpsit)‎

Reference : 29649

(1803)

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : 1. Vue de Zaouyéh. 2. Arbre auquel on fait des offrandes. 3. Jardin de l'Institut du Caire. (Planche 25).<br />‎

‎Didot, Paris 1803, 40,5x54cm, une feuille.‎


‎Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 3 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Vue du village de Zaouyéh, sur la rive gauche du Nil, prise au sud de ce village ; à droite, le fleuve sur lequel deux avisos armés protégeoient le convoi qui suivoit l'armée. N° 2. Un arbre révéré, auquel on fait des offrandes. Voyez le journal, tome 1, page 231. N° 3. Vue intérieure du jardin de Cassim-bey, devenu le jardin de l'institut du Caire. Je l'ai prise au moment de l'inondation, pendant laquelle on peut également s'y promener à pied et en bateau; les grands arbres qui sont au milieu sont des épines d'Egypte, espece de cassie, de la famille des mimosas , celui qui produit la gomme arabique : le petit monument qui est dessous est un kiosque turc à prendre du café, fumer et reposer sa nullité, faire des calculs d'intérêt personnel, ourdir des trames en silence, prévoir ou concentrer le projet d'une conspiration, et ne s'émouvoir que pour l'exécuter. Quelle différence, depuis qu'il étoit devenu le point de ralliement des membres de l'institut ! que de mouvements ! que de rapides discussions ! que de franches communications ! que de projets proposés, avortés, remplacés par de nouvelles conceptions, souvent utiles, et toujours brillantes ! L'étincelle naissoit du choc de la pensée, la plaisanterie terminoit la dispute, et la gaieté nous ramenoit tous au logis. Rousseurs, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎VIVANT DENON Dominique & PILLEMENT (sculpsit)‎

Reference : 29651

(1803)

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : 1. Bivouac. 2. Embrasement de Salmie. (Planche 28).<br />‎

‎Didot, Paris 1803, 40,5x54cm, une feuille.‎


‎Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 2 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Un bivouac, pour donner une idée de ceux d'Egypte. Des groupes de palmiers, éclairés au-dessous par une multitude de feux, d'autres groupes de personnages encore plus variés par le mouvement de leurs divers besoins, offroient le plus souvent les tableaux les plus brillants, auxquels les formes pompeuses et élégantes du palmier donnoient un air de fête, dont il auroit été délicieux de jouir dans ce beau séjour, si l'excès de lassitude des fatigues de la journée n'avoit fait passer les besoins impérieux avant ces jouissances superflues, et n'avoit ôté jusqu'à la faculté de les appercevoir. Autant le palmier est triste lorsque, dans un pays sec, il n'offre qu'une touffe pauvre au-dessus de son fût sec et grêlé, autant il donne de pompe, d'élégance, et de légèreté, à une masse d'arbres à tige basse et feuillée, ou seulement quand de jeunes plantations du même arbre sont mêlées aux anciennes. Mais un des inconvénients de la végétation d'Egypte, c'est qu'il est difficile de l'habiter, attendu que les neuf dixiemes des arbres et des plantes sont armés d'inexorables épines, qui ne laissent jouir qu'avec une inquiete précaution de l'ombre que l'on desire toujours. N° 2. L'embrasement de Salmie, dont j'ai parlé dans le voyage de la basse Egypte, et dont on peut voir la vue prise de jour, planche XX, n° 1. Cette vue de nuit se trouve placée ici par analogie d'effet avec le n° 1, et par analogie de facultés dans le talent du graveur ; circonstance à laquelle il m'a fallu quelquefois céder lorsque l'inconvénient a pu être réparé par le rappel des numéro. Légères rousseurs, deux petites taches marginales, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎VIVANT DENON Dominique & PILLEMENT (sculpsit)‎

Reference : 29645

(1803)

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : 1. Tombeaux des Khalyfes. 2. Le vieux Caire. 3. Le Miqyâs. (Planche 22).<br />‎

‎Didot, Paris 1803, 40,5x54cm, une feuille.‎


‎Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 3 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Tombeaux des kalifes. Ces monuments du neuvieme siecle sont bâtis hors des murs du Caire, à l'est de cette ville. Quoiqu'en ruines, ils sont encore les témoignages de l'irrégularité et de l'élégance de l'architecture arabe : la richesse y est jointe à la légèreté avec un goût très délicat, et forme des groupes qu'aucune autre masse d'édifices de ce genre ne m'a jamais offerts. Le bâtiment qui occupe le milieu de l'estampe étoit une caserne de Mamelouks; l'emplacement sert encore de cimetiere. Tout ce que l'on appercoit de petit sur le premier plan sont des sépultures modernes : les figures représentent un convoi, que l'on peut voir d'une maniere plus développée dans la planche CIII, n° 1. N° 2. Une vue du vieux Caire ou Forstah, bâti par Amrou; à gauche, une maison à l'usage du pays, et bâtie sur la rue : les fenêtres grillées , les auvents qui sont dans la partie supérieure, sont tournés au nord pour en recevoir l'air frais, et le diriger dans un trou qui est au bas, pour être de là distribué dans toutes les parties de la maison. Dans le fond , l'isle de Rhaoudah, à la pointe de laquelle est le Mekkias ou nilometre; le petit mur en rond , que l'on voit au premier plan, au milieu de l'estampe, est une bâtisse que l'on éleve autour des jeunes palmiers et des sycomores, pour les soigner et les arroser, jusqu'à ce qu'ils soient venus à un certain degré de force pour se défendre eux-mêmes. N° 3. Vue prise du vieux Caire , où l'on voit d'une maniere plus détaillée le Mekkias, et le palais qui y est attenant, bâti dans le même temps de l'expédition de S. Louis en Egypte : on appercoit les pyramides dans le lointain ; sur le devant, deux sycomores avec leurs formes surbaissées. On peut remarquer dans cette estampe l'usage que l'on fait de l'ombre de cet arbre, l'utilité dont il est dans un climat si chaud, et les établissements que l'on fait sous son abri : les vues naïves de ce genre peuvent peut-être suppléer à de longues descriptions. Légères rousseurs et traces marginales, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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