Nice, A. M. J. Canis, s.d. (1814) placard in-folio de 52 x 41 cm, en feuille, contrecollée sur papier fort, sous passe-partout moderne.
Datée du 6 janvier 1814, cette proclamation adressée à tous les habitans de la Provence avait pour but de galvaniser les énergies dans la défense du territoire au moment où les troupes étrangères commençaient à pénétrer en France. L'amiral Ganteaume (1755-1818) faisait partie de ces notabilités de l'Empire envoyées ranimer les volontés guerrières de la population en ce début de la Campagne de France ; gageons qu'il le fit sans grande conviction après les déboires infligés à sa carrière maritime sous l'Empire. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Brive, Joseph Robin, s.d. (1790) in-folio (41 x 33 cm), texte sur deux colonnes, en feuille. Mouillure claire supra-paginale.
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Brive, Joseph Robin, s.d. (1790) petit in-folio (41 x 33 cm), texte sur deux colonnes, en feuille. Mouillure claire supra-paginale.
Absent de Polak. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Limoges, François Dalesme, s.d. (1790) in-folio (50 x 41 cm), texte sur deux colonnes, en feuille. Traces d'humidité marginales.
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Paris, Imprimerie royale, 1792 placard in-folio de 58 x 44 cm, texte sur trois colonnes séparées par des frises fleurdelisées, en feuille. Petits manques de papier aux pliures, mouillures et papier bruni.
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Douai, Imprimerie de Marlier, s.d. (1792) placard in-folio (45 x 35 cm), texte sur deux colonnes, en feuille. Infime trou à une pliure au centre du O de Loi, mais bon exemplaire.
Ce concours de Gardes Nationaux venant de tous les départements était censé renforcer les troupes régulières engagées aux frontières. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l., s.d. (1790) in-folio (48 x 38 cm), texte sur deux colonnes, en feuille. Traces d'humidité.
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S.l.n.d. (1791) placard in-folio de 53 x 42 cm, texte sur deux colonnes, en feuille. Des traces d'humidité en marge droite.
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Limoges, François Dalesme, s.d. (1790) in-folio (53 x 41 cm), texte sur deux colonnes, en feuille. Traces d'humidité marginales.
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Paris, Edition de "la Légion tricolore", s.d. (1942); placard petit in-folio (36 x 28 cm), en feuille.
Belle affiche en couleurs assurant la promotion d'une institution qui ne connut en fait pas de réalisation pratique : la Légion tricolore, fondée le 22 juin 1942, était en effet une tentative du gouvernement de Vichy, sous l'égide de Laval et de son secrétaire d'État Jacques Benoist-Méchin, de récupérer politiquement et militairement la Légion des volontaires français contre le bolchevisme (LVF), créée le 8 juillet 1941. Cette dernière avait en effet un statut d'association de droit privé sous le contrôle exclusif de partis collaborationnistes français et sa partie combattante était intégrée au sein de l'armée allemande en tant que Infanterie Regiment 638. Cette tentative échoua en grande partie parce que les responsables français tenaient pour acquis une éventuelle décision allemande en sa faveur. Or, les Allemands n'avaient alors aucune envie de voir une telle force mise sur pied, celle-ci pouvant se retourner contre eux si d'aventure la situation le permettait tel qu'un ralliement du gouvernement de Vichy à la cause des Alliés. Il y eut cependant plusieurs créations d'affiches de propagande : celle que nous présentons est la plus connue et montre, sous le slogan "Devant l'histoire, tu ne seras pas un héros anonyme", la virile figure d'un engagé de profil contemplant une troupe de la Révolution en marche. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Placard 3 décembre 1839. Faillite de Demoiselle Pauline DUCHENE. Au Blanc Imprimerie de P.T HUGUET département de L’Indre 430x300mm.
Limoges, François Dalesme, s.d. (1790) in-folio (52 x 42 cm), texte sur deux colonnes, en feuille. Traces d'humidité marginales.
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Limoges, François Dalesme, s.d. (1790) in-folio (54 x 47 cm), texte sur deux colonnes, en feuille. Une déchirure latérale, mouillures.
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Limoges, François Dalesme, s.d. (1790) in-folio (50 x 40 cm), texte sur deux colonnes, en feuille. Deux manques de papier à la pliure, sans atteinte.
Dispositions transitoires concernant l'instruction des procès criminels par les tribunaux de district avant l'installation des jurys. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Limoges, L. Barbou, s.d. (1790) in-folio (54 x 42 cm), en feuille. Traces d'humidité.
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Annecy, Typographie L. Thésio, s.d. (1870) placard in-plano de 77 x 55 cm, en feuille.
Affichage savoyard de la loi du 13 août 1870 interdisant toute poursuite commerciale contre les citoyens appelés sous les drapeaux pendant la durée de la guerre. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Lille, L. Danel, s. d. (1848) grand placard in-folio, en feuille (62 x 47 cm), texte sur deux colonnes.
Transmet le décret de la Commission exécutive provisoire (19 juin 1848) sur l'élection générale des membres des Chambres de Commerce. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Martinet, s.d. placard in-folio (65 x 49 cm), en feuille. Petites déchirures à la pliure verticale.
"Les patrons et ouvriers boulangers appartenant à la territoriale et à la réserve de l'armée territoriale ou résidant dans le département de la Seine seront placés en sursis d'appel de 45 jours à la mobilisation."La proclamation est signée du général Victor-Constant Michel (1850-1937), gouverneur militaire de Paris depuis juillet 1911. Il sera très rapidement remplacé par Gallieni le 26 août 1914 par la ministre de la Guerre, Adolphe Messimy, qui le jugeait incompétent depuis plusieurs années. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, En vente chez M. Pigeol, s.d. 50,5 x 33 cm,
Affiche communarde qui dénonce l'accord de l'Allemagne et du Gouvernement de la Défense nationale pour bombarder Paris. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
[Paris], Imprimerie nationale, 1918 placard in-folio (64 x 49 cm), en feuille.
Du 6 août 1918. Communique la condamnation de Louis-Jean Malvy (1875-1949) à cinq années de bannissement pour des faits commis pendant son mandat de ministre de l'Intérieur (1914 à 1917). C'est là l'épilogue de l'Affaire Malvy, initiée par une dénonciation calomnieuse de Léon Daudet, puis orchestrée à la fois par Barrès et Clemenceau. Malvy démissionna le 31 août 1917, entraînant la chute du Gouvernement Ribot, et demanda aussitôt à être traduit devant la Haute Cour, à l’époque constituée par le Sénat qui l’avait soutenu pendant trois années de guerre, et dont le Président était Antonin Dubost. Après une douzaine d’audiences, il fut condamné le 6 août 1918, la Haute Cour changeant au dernier moment le chef d’accusation. Innocenté du crime de trahison, il est reconnu "coupable d'avoir — agissant comme ministre de l'intérieur dans l'exercice de ses fonctions — de 1914 à 1917, méconnu, violé et trahi les devoirs de sa charge" dans des conditions le constituant en état de forfaiture et encouru ainsi les responsabilités criminelles prévues par l'article 12 de la loi du 16 juillet 1875. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Imprimerie royale, décembre 1830 placard in-folio (60 x 46 cm), texte sur deux colonnes, en feuille. Petite déchirure.
Odilon Barrot, préfet de la Seine d'août 1830 à février 1831 donne là une version officielle et singulièrement édulcorée de l'issue du procès des quatre ministres de Charles X devant la Cour des Pairs le 21 décembre 1830 :"À deux heures et demie les débats ont été fermés : à quatre heures, et par conséquent en plein jour, l'ordre donné par le Président de la Chambre des Pairs de reconduire les accusés dans leur prison, à Vincennes, a été lu par le colonel Feisthamel à la garde nationale de service au Petit Luxembourg (...) les accusés (...) ont été par la rue de Vaugirard et les boulevards neufs reconduits à Vincennes et de nouveau écroués (...). C'est un grand et beau spectacle que celui qui vient d'être offert par la Garde nationale de Paris et de la banlieue."En réalité, le pouvoir a frôlé de près la catastrophe : pendant que se déroulaient ces débats, l'émeute grondait autour du Palais du Luxembourg, et des manifestants vocifèraient pour réclamer purement et simplement la tête des ministres. Pour protéger ces derniers, le gouvernement ne pouvait compter que sur la Garde nationale, mais celle-ci était en réalité sous la coupe de La Fayette, et partageait l'avis des manifestants. Le ministre de l'Intérieur, Montalivet, dut recourir à une ruse : avant la fin des débats, il fit conduire les ministres au Petit Luxembourg, rue de Vaugirard, et les fit monter dans sa propre voiture tandis que lui-même montait à cheval avec son escorte de cavalerie. L'équipage gagna ainsi sans encombre la barrière d'Enfer et le fort de Vincennes par la rue de Vaugirard, la rue Madame et la rue d'Assas. À la tombée de la nuit, un coup de canon tiré de Vincennes annonçait au roi la réussite de l'opération. Mais tout le monde avait eu chaud.Le texte de Barrot est aussi remarquable par l'hypocrisie de son contenu : en effet, les concessions du personnage à la population parisienne et sa complaisance envers ceux qui demandaient la mise en accusation des ministres de Charles X lui avaient valu d'être comparé à Pétion, ce qui n'était pas un éloge, et de fréquents conflits s'élèvèrent vite entre lui et les ministres doctrinaires, Guizot et Montalivet, ce qui conduisit à sa révocation en février 1831. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Bastia, Imprimerie Fabiani, s.d. (1830) placard in-4 oblong (42 x 46 cm), texte sur deux colonnes, en feuille. Manques de papier à certaines pliures, bords ébarbés, ensemble fragile.
Daté du 21 août 1830, le placard reproduit une décision de la commission municipale provisoire (mise en place suite à la Révolution de Juillet) sur la réduction des patentes sanitaires à payer par les patrons de bâtiments du port. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Bastia, Jean Fabiani, s.d. (1830) placard in-4 oblong (33,5 x 44 cm), en feuille.
Proclamation signée de Lota, qui annonce aux habitants la dissolution de la commission municipale transitoire le 22 septembre 1830. Cette commission mise en place dès que fut connue à Bastia la nouvelle des Trois glorieuses (à savoir les 6-7 août) gérait les affaires courantes en attendant la nomination d'une nouvelle municipalité. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Bastia, Fabiani, s.d. (avril 1832) placard in-4 oblong (37,5 x 47,5 cm), en feuille.
Avec la célébration des journées de juillet, la fête de la Saint-Philippe Apôtre du 1er juillet fut l'une des rares journées de festivités spécifiques à la Monarchie de Juillet : elle associait à la dynastie nouvelle la commémoration de la Nation, mais, en cette année 1832 marquée par l'épidémie de choléra (Casimir Périer devait en mourir le 16 mai), les solennités extérieures furent supprimées dans la plupart des départements, même dans ceux qui ne furent pas touchés par la maladie. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Bastia, Imprimerie Fabiani, s.d. (1831) placard in-folio (46 x 37 cm), en feuille.
Nommé en février 1831, Petru Antoni remplaça Antoniu Ghjacintu Lota à la mairie de Bastia : cette proclamation est un quasi-programme, assez vague au demeurant. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT