Riom, Thibaud, [permission d'imprimer du 20 mars 1784] ; petit in-16. 16pp. Demi-chagrin bleu à la Bradel, titre doré en long. Feuillet de titre orné d'un joli bois gravé (reliure moderne). Des rousseurs, usures et petites déchirures restaurées sur le premier et dernier feuillets.
Rarissime petit livret de colportage imprimé à Riom, consacré à la dévotion aux reliques de saint Amable. Grégoire de Tours (Livre des miracles) est un des premiers à évoquer saint Amable, confesseur de Clermont, originaire de Riom au Ve siècle. Il n'attribue à ses reliques qu'un pouvoir restreint sur les parjures et les morsures de serpents. Avec le temps les vertus de la chasse et des restes de saint Amable semblent s'être accrus ; dans cet "Abrégé" on leur attribue des vertus assez diverses : protection contre le feu, la foudre, les morsures de vipère et de reptiles venimeux, les fièvres et les "maladies venimeuses", aide à la délivrance des femmes en couche. Ce thaumaturge agissait surtout par l'intermédiaire des rabans que l'on avait mis en contact avec sa chasse. Par exemple, pour apaiser un incendie on y jetait un morceau de ces rubans, on en apposait un autre morceau sur une plaie pour la guérir... (cf POITRINEAU, Le mémoire sur l'état de la Généralité de Riom en 1697. Institut d'Etudes du Massif Central, 1970, p. 65).
Paris, Mercure de France 1912, 185x120mm, 334pages, broché. Dos bruni et fendu.
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Turnhout, Brepols, 2011 Paperback, 257 p., 2 b/w ill., 120 x 190 mm. ISBN 9782503540375.
Les textes armeniens presentes et traduits en francais dans ce volume relatent les circonstances de la predication et du martyre des apotres Thaddee et Barthelemy en Armenie, a l'epoque du roi Sanatrouk. Ils presentent les deux apotres comme les premiers fondateurs de l'Eglise armenienne, bien avant l'?uvre evangelisatrice de Gregoire l'Illuminateur, au debut du IVe siecle, lorsque le royaume d'Armenie adopta, le premier, le christianisme comme religion d'Etat. Livrant bataille aux demons et aux divinites mazdeennes, dans des recits impregnes de mythologie paienne, les deux apotres ?uvrent a l'accomplissement d'un plan divin qui fait du peuple armenien le nouveau peuple elu. Sur le modele de l'histoire biblique, ces textes apocryphes participent en effet de la meme visee que la pensee historiographique armenienne des origines et contribuent a inscrire le peuple armenien dans l'Historia sacra. Faisant suite aux Martyres, les deux recits de la Decouverte des reliques des apotres sur le sol armenien veulent apporter une caution d'authenticite a la tradition de leur mission. A l'epoque des querelles christologiques qui suivirent le concile de Chalcedoine (451), le label d'apostolicite offert par les textes apocryphes legitima la politique d?affranchissement de l'Eglise armenienne, anti-chalcedonite, par rapport a l?Eglise byzantine. De nos jours encore, l'Eglise d'Armenie, autocephale depuis le VIe-VIIe siecle, s'appelle officiellement ? Eglise apostolique armenienne ? . Nouveau.