‎Via Vitae Aeternae iconibus illustrata per Boëtium a Bolswert. (Rel. de l’époque).‎

‎Antverpiae (Anvers), Martin Nutius, Antverpiae (Anvers), Martin Nutius1620 ; in-8, veau brun sur ais de bois, décor renaissance à froid, restes de fermoirs en cuivre. (Rel. de l’époque). 8 ff. non chiffrés, 875 pp., (1) p., 10 ff. (table et privilège), 32 planchesÉDITION ORIGINALE de ce magnifique livre illustré baroque. “Les personnes pieuses recherchent ce livre pour le texte, et les curieux à cause des 32 gravures qui le décorent” disait Brunet V, 577. Les pratiques spirituelles enseignées par le Père Sucquet, un de ces merveilleux jésuites de la première génération, sont un incontestable passeport pour la vie éternelle, mais ce sont les 32 planches qui rendent le livre désirable.Ce sont de véritables tableaux “au raffinement élaboré, avec des coups d’oeil vers l’enfer et des échappées sur le Paradis” dixit Mario Praz. p. 195. Ces figures emblématiques, ici en PREMIER TIRAGE (1 frontispice et 32 planches hors-texte), sont un véritable bestiaire fantastique où rodent “quaerentes quem vorent” satyres, harpies, goules, lycanthropes, sauriens humanoïdes et tarasques. Le pêché est symbolisé par un personnage à pieds de bouc et tête de rapace huppé. Cette impressionnante illustration est de Boèce de Bolswert, qui avec son frère Schilte a souvent gravé pour Rubens. Hymans trouve que “parmi les graveurs de Rubens, Bolswert est celui dont l’entente de l’effet s’est le mieux manifesté et les éloges que tant d’écrivains attribuent légitimement à son frère, comme harmoniste et dessinateur peuvent bien lui revenir en partie” Funck. Le livre Belge à gravures p. 248. L’ouvrage répondait parfaitement aux mentalités de la Contre Réforme. Il connut un succès considérable : 17 éditions latines en 1630, ainsi que des traductions en français, allemand, anglais, espagnol, hongrois et polonais. Sommervoegel VII, 1690-91 - Hollstein III, 64. Exemplaire dans une intéressante reliure monastique, dans la tradition de celles du XVIe siècle. Elle est endommagée avec des manques de cuir au dos et aux coins. Ex-libris manuscrit “Philippus Dominicus Massemijn Presbiter 1695” et “De Neufville” (XVIIIe s.)‎

‎Les Bigarrures et Touches du seigneur des Accords. Avec les Apophtegmes du sieur Gaulard. Et les Escraignes dijonnoises.‎

‎Rouen, Loys du Mesnil, 1628. Petit in-12 de [24]p., 181ff., [2]p. bl., [8]p., 50ff. [mal chiffrés 1 à 20, 23 à 46, 45 à 50], 64ff., 60ff., 60ff., plein vélin ivoire à rabats, titre inscrit à l'encre au dos. Un cahier légèrement déboîté, quelques cahiers courts de marge, petit accident au second ff. de l'avant-propos, page de titre salie. Un lecteur attentif a inscrit quelques annotations et autres corrections au crayon gris. Reliure ancienne. ‎

‎5 vignettes de titres, 2 répétées deux fois, 4 portraits dont un répété 3 fois, 17 emblèmes et de très nombreux symboles et compositions typographiques (dans le premier livre des Bigarrures), et in fine la devise de Tabourot, "Tous accord" sur un tambour gravé. Rare exemplaire réunissant les deux livres de Bigarrures (numérotés I et IV, les livres II et III n'ayant jamais paru), Les Touches, Les Escraignes dijonnoises, et Les Contes facétieux, chacune des parties disposant de feuillets de titres distincts, elles furent souvent séparées et revendues séparément. Le terme de « touche » renvoie au vocabulaire de l'escrime ; les « escraignes » désignaient dans la Bourgogne natale de l'auteur des huttes en terre dans lesquelles les filles des vignerons se réunissaient pour la veillée, et ce nom était par extension appliqué à des contes ou à des traits souvent peu édifiants. Célèbre recueil "bigarré" de cet auteur rabelaisant qui traite avec une parfaite érudition la question du divertissement langagier. Un véritable traité des mécanisme de l'humour à la Renaissance: Tabourot explique tout d'abord, dans Les Bigarrures, le fonctionnement des jeux de mots fondés sur l'ambiguïté inhérente à la langue (« équivoques », « entends-trois ») ou sur la déstructuration de celle-ci (contrepèteries, rébus). Il s'intéresse ensuite aux formes traditionnelles de l'épigramme (Les Touches) ou du fabliau (Les Contes et Les Escraignes) proposant une attaque ou un récit dont la force comique réside en un glissement de sens : passage du figuré au littéral, changement d'échelle ou de registre, etc. Salué pour ses Bigarrures par les milieux savants de l'époque, Tabourot resta en revanche incompris dans cette démarche concernant les contes populaires considérés comme d'inspiration vulgaire. Les Bigarrures comprennent l'une des première présentations théoriques des rébus, dits « de Picardie », dans leurs utilisations emblématique ou simplement ludique. Plusieurs passages très lestes offrent des exemples caractéristiques de la littérature érotique d'avant l'âge classique. Alain Nicolas, vente Beaussant Lefèvre, 3/12/2010. C'est un peu l'ancêtre de l'Oulipo!!. ‎

‎Les Bigarrures et Touches du seigneur des Accords. Avec les Apophtegmes du sieur Gaulard. Et les Escraignes dijonnoises.‎

‎Paris, Jean Richer, 1608. In-12 de [12ff.]-181ff., [1ff]-[4ff.]-50ff. [mal chiffrés 1 à 20, 23 à 46, 45 à 50], 60ff., 60ff.(mal chiffré 59), 64ff., plein vélin ivoire à rabats, titre inscrit à l'encre au dos. Plusieurs vers ont cru spirituel de faire quelques galeries dans les marges, mais sans jamais s'aventurer dans le texte, se contentant des marges. Papier légèrement bruni, les pages de garde sont proprement décollées. Reliure ancienne. ‎

4 Images

‎5 vignettes de titres (de l'imprimeur ), 1 portrait répété 3 fois (Tabourot) et 1 portrait du sieur Gaulard, 17 emblèmes et de très nombreux symboles et compositions typographiques (dans le premier livre des Bigarrures), et in fine la devise de Tabourot, "Tous accord" sur un tambour gravé. Rare exemplaire réunissant les deux livres de Bigarrures (numérotés I et IV, les livres II et III n'ayant jamais paru), Les Touches, Les Escraignes dijonnoises, et Les Contes facétieux, chacune des parties disposant de feuillets de titres distincts, elles furent souvent séparées et revendues séparément. Le terme de « touche » renvoie au vocabulaire de l'escrime ; les « escraignes » désignaient dans la Bourgogne natale de l'auteur des huttes en terre dans lesquelles les filles des vignerons se réunissaient pour la veillée, et ce nom était par extension appliqué à des contes ou à des traits souvent peu édifiants. Célèbre recueil "bigarré" de cet auteur rabelaisant qui traite avec une parfaite érudition la question du divertissement langagier. Un véritable traité des mécanisme de l'humour à la Renaissance: Tabourot explique tout d'abord, dans Les Bigarrures, le fonctionnement des jeux de mots fondés sur l'ambiguïté inhérente à la langue (« équivoques », « entends-trois ») ou sur la déstructuration de celle-ci (contrepèteries, rébus). Il s'intéresse ensuite aux formes traditionnelles de l'épigramme (Les Touches) ou du fabliau (Les Contes et Les Escraignes) proposant une attaque ou un récit dont la force comique réside en un glissement de sens : passage du figuré au littéral, changement d'échelle ou de registre, etc. Salué pour ses Bigarrures par les milieux savants de l'époque, Tabourot resta en revanche incompris dans cette démarche concernant les contes populaires considérés comme d'inspiration vulgaire. Les Bigarrures comprennent l'une des première présentations théoriques des rébus, dits « de Picardie », dans leurs utilisations emblématique ou simplement ludique. Plusieurs passages très lestes offrent des exemples caractéristiques de la littérature érotique d'avant l'âge classique. Alain Nicolas, vente Beaussant Lefèvre, 3/12/2010. C'est un peu l'ancêtre de l'Oulipo!!. ‎

‎Histoire de la Marseillaise. Nombreuses gravures documentaires, fac-similés, autographes, oeuvres musicales de Rouget de Lisle, 8 planches hors texte.‎

‎Paris, Delagrave, 1915, 1 volume, grand in-8, broché, VIII-152 p.. Gravure en frontispice, 8 planches hors texte, nombreuses illustrations in-texte (fac-similés de manuscrits, musiques gravées, documents, gravures), bibliographie en fin de volume.‎

‎ Très bel exemplaire. ************* Remise 20 % pour toute commande supérieure à 100 €, envoi gratuit en courrier suivi et assurance à partir de 30 € d'achat (France seulement).‎

‎Symbola divina & humana pontificum imperatorum regum.‎

‎Arnhemiae, Joh. Friedericum Hagium, 1666, 398 pp. (26 index), Un volume in-12 (140x85 mm), plein maroquin, dos et plats richement ornés, tranches dorées, roulettes sur les coupes Erreur de pagination p.320 au lieu de 328. Intérieur frais. Annotation manuscrite page de faux-titre.‎

13 Images

‎Ouvrage réunissant en 172 gravures hors-texte les symboles des papes, des empereurs et des rois. Très joli livre d'emblèmes rare et recherché pour les nombreuses gravures en taille douce, comprenant un titre front architectural et fig. à presque toutes les pages.‎

‎One in a thousand. Ephemeral emblems in the Mechelen 'Seminarium Archiepiscopale' in honour of its president Petrus Dens (1765)‎

‎Leuven, Peeters 1996 vi + 101pp.with illustrations, in-4, softcover, good condition, B88886‎

‎Theatro moral de la vida humana, en cien emblemas ; con el Enchiridion de Epicteto, y la Tabla de Cebes, philosofo platonico‎

‎Amberes [Antwerp], Widow of Hendrik Verdussen 1733 3 parts in 1 volume (with the addenda "Enchiridion de Epicteto and "Tabla de Cebes", [18] 207 [1] & 27 [1bl] & [8] 50 [1] pp., illustrated with engraved printer's mark at title page and 103 large emblems and a double-page engraving with the "Tabula Cebetis", the engraved portrait of Venius is missing, title in red and black, some spots and stains mainly at the last 80 pages text always readible very well), modern binding in fine condition (marbled plates, spine in leather with title in gilt), 39cm., Spanish translation of the French edition "Le theatre moral de la vie humaine" (cfr. PRAZ, Studies in seventeenth-century imagery I pp.523-524 & Peeters Fontainas Bibliographie des impr. espagn. des Pays-Bas mérid. 1275), good copy, Y91273‎

‎Symboles Royaux et Révolutionnaires.‎

‎Saint-Martin de la Lieue, Verdier, 1990 ; 2 volumes brochés, couvertures illustrées en couleurs. Abondante iconographie, index, chronologie..‎

‎Excellent état.‎

‎Livre curieux et utile pour les scavans, et artistes: Composé de trois alphabets de chiffres simples, doubles & triples, fleuronnez et au premier trait. Accompagné d'un très grand nombre de devises, emblèmes, médailles et autres figures hieroglyphiques... Livre second‎

‎[Paris], [1685] [ii] + 16pp. + 153 [154] engraved pages with 15 emblems per page engraved by N.Verien + 24pp. de tables, 1st edition, titlepage is missing, 20cm., cart.cover (marbled plates, spine in leather with gilt title and decorations), marbled endpapers, occassional small stains at pages, Good copy, scarce, T77109, [Detailed content: 2 pages of author's dedication to "Monsiegneur le Dauphin", 16 pages of text: "Explication alphabetique des médailles ou figures hieroglyfiques du Livre second", 154 pages of engravings and 24 pages of tables], This book concerns only the second section of the work [the first section is: "Emblemes et devises latines, espagnoles et italiennes livre premier", the third one is: "Supports et cimiers pour les ornemens des armes. livre troisième". The work has been reprinted in 1696 and 1724 under the title "recueil d'emblemes"]‎