‎SANCTI FRANCISCI HISTORIA CUM ICONIBUS.‎

‎Testimonianze francescane del XIII (13°) e XIV (14°) secolo. Istituto Veneto Di Arti Grafiche, Milano, 1984. In-4 gr., brossura editoriale, sovracoperta in acetato trasparente, custodia, pp. 40,(4), seguite dalla riproduzione delle 51 tavole di Francesco Villamena - serie d'illustrazioni della Vita di san Francesco, pubblicate nel 1594. Edizione fuori commercio di 330 esempl. numerati, stampati su carta Magnani di Pescia. Allo stato di nuovo.‎

‎Science-fiction‎

‎Paris Musée des arts décoratifs - Union Centrale des arts Décoratifs 1967 In-8 Agrafé, couverture illustrée ‎

‎Catalogue de l'exposition organisée par Harald Szeemann aux Arts-déco du 28 novembre 1967 au 26 février 1968. Couverture en couleurs de Ed Emshwiller. La science-fiction sous toutes ses formes : littérature, beaux-arts, mode, jouets, cinéma... Importante iconographie : Agam, Erro, M. Raysse, Takis... Impression en partie sur papier rouge. Tableau dépliant chronologique de la S.F. par Pierre Versins. 56 pp. , dépliant & 6 pp. de publicité. > Bel exemplaire Très bon 0‎

‎Songe de Bertrand . Au tombeau de Napoléon‎

‎Paris, rue Saint Jacques N°16, Veuve Turgis, Toulouse, Rue Saint Rome N°36, XIXe siècle , 31 x 24 cm (feuille), contrecollé sur support en partie supérieure. ‎

‎Gravure au pointillé et à l'eau-forte d'imagerie populaire de Paris réinterprétant l'oeuvre de Horace Vernet (1789-1863) Le songe de Bertrand ou L’Apothéose de Napoléon figurant Le maréchal Henri Gatien Bertrand, à côté de la tombe de l'Empereur, un débris de navire flottant portant les noms des célèbres batailles de Marengo, Austerlitz, Vagram, et Waterloo. La vision de son rêve figure Napoléon accueilli aux champs-Elysées par rois, empereurs, maréchaux et soldats tels que Jules César, François Ier, ou Henri IV... La veuve Turgis fut la directrice d'une société de vente d'estampes et la mère d'Elimir Auguste Turgis qui obtint le brevet d'imprimeur, désirant installer une imprimerie lithographique dans les locaux du magasin maternel. L'imprimerie avait déjà, en 1837, un correspondant à Toulouse (36, rue Saint-Rome). pis en 1848 à Saint-Gaudens, Casse, et donne à ses estampes des textes bilingues franco-espagnols avant d'être présente en 1854 à New York (300, Broadway). De Vinck 10378 - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎The collection of René Gaffé‎

‎New York Christie's 2001 In-4 Cartonnage, jaquette illustrée Edition originale ‎

‎Catalogue de la vente publique de la collection de René Gaffé organisée le 6 novembre 2001, proposant 25 oeuvres de Roger de la Fresnaye, Jean Arp, Pablo Picasso, Jean Metzinger, Georges Braque, Fernand Léger, Max Ernst, Ossip Zadkine, Joan Miro, René Magritte, Félix Labisse, Lynn Chadwick, Pierre-Auguste Renoir et Raoul Dufy. Nombreuses reproductions et riche iconographie; repères bio-bibliographiques. Très bon exemplaire 0‎

‎[Bonaparte, général en chef de l'Armée d'Italie] ou [La Renommée protégeant Bonaparte].‎

‎S.l., s.d. (ca 1796) gravure in-folio de 41 x 29 cm, en feuille, fixée sur papier fort. Légère trace d'une reliure ancienne sur le coté gauche. Cachet monogrammé sur le coté droit.‎

‎Peu courante.Très belle eau-forte au burin, sur vergé, non légendée.Estampe gravée en noir à la facture remarquable et au trait élégant représentant Bonaparte, probablement en habit de général en chef de l'Armée d'Italie, chevauchant au galop, sur fond de ville, avec la Renommée qui le surplombe en le couronnant de lauriers.La scène est lumineuse, le burin habile et fin fait presque penser à une pointe sèche et le destrier emballé semble voler au-dessus du pont et de la cité, l'ensemble conférant à la figure un aspect spectaculaire, voire fantastique. La vue a aussi pu éventuellement être rognée, faisant disparaitre des marques d'éditeur.L'auteur (Copia. aqua forti) est sans doute Jacques-Louis Copia (1764-1799), graveur et éditeur d'estampes.Mais notre estampe est en fait un "premier état".Elle sera en effet réutilisée et l'on retrouve un état postérieur, dans notre exposition, les deux gravures créant une paire, chacune le pendant de l'autre.La matrice a donc servi quelques années plus tard à créer une eau-forte allégorique sur Napoléon empereur.Provenance : Collection Soulavie dont elle porte le cachet monogrammé "JS" au bas à droite.La BnF semble en posséder un exemplaire mais la notice reste trop vague pour pouvoir l'affirmer. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎[La Victoire et la Paix couronnant le buste de Bonaparte].‎

‎S.l. [Paris], s.d. (1797) gravure in-12 de 14,5 x 11,5 cm, en feuille, fixée sur papier fort. ‎

‎Petite aquatinte allégorique au pointillé, sur vergé, imprimée en plusieurs couleurs et non signée.Présentée en médaillon et de facture simple, on voit une scène qui sera très utilisée sous la période du Consulat, mais qui apparut bien avant, pendant les Guerres d'Italie : le buste de Bonaparte, sur un piédestal, est couronné des lauriers par deux figures féminines se tenant de chaque côté.La Victoire, casquée, tient un drapeau encore tricolore sur lequel on peut lire : Arcole, ce qui donne une indication de l'époque de la gravure.La Paix tient un rameau et à ses pieds un volumen déroule une carte d'Italie des grandes victoires du Sauveur Bonaparte...Bel état. Peu courante. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎Les Peuples d'Italie rendus à la liberté, et à la vérité.‎

‎S.l. [Paris], s.d. (1802) cartouche (25 et 19 cm de diamètre), en feuille, fixée sur papier fort. ‎

‎Peu courant.Délicate gravure allégorique, mise en couleurs à l'époque, représente Bonaparte en grand uniforme assistant de son sabre une Victoire casquée République en majesté, projetant la Lumière sur un groupe prostré et se relevant à l'aspect de cette déesse secourable... Elle est nimbée du Nuage de la Renommée qui dirige le faisceau vers le bon peuple italien.La scène se déployant contre une repésentation des Enfers et ses damnés, dans un paysage du goût des ruines pittoresques de l'époque, décorée d'une Rome antique et fantasmée en arrière-plan.Le medium impérial, déjà, se plante dès 1798...Il s'agit d'un médaillon dessiné par Bacler d'Albe et gravé par Girolamo Mantelli ornant en cartiuche le titre gravé de la Carte générale du Théâtre de la Guerre en Italie et dans les Alpes depuis le passage du Var le 29 7bre 1792 V.S. jusqu'à l'entrée des Français à Rome... des frères graveurs Bordiga d'après le texte de Bacler d'Albe.Absent de De Vinck. La BnF ne possedant que des exemplaires de la Carte générale..., en noir, mais pas de la gravure seule.N°229 de la vente Soulavie, qui l'indique comme "Rare".Bel état. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎Bonaparte, Premier Consul de la République Française.. Déposé à la Bibliothèque nationale le 2 fructidor l'an 9 de la République Française [20 août 1801]‎

‎S.l. [Paris], s.d. (1801) gravure in-8 de 20 x 16 cm, en feuille, fixée sur papier fort. ‎

‎Peu courante.Belle petite estampe sur vergé, au burin, datée et signée.Beaucoup plus sobre assurément que les compositions allégoriques habituelles, cette estampe en noir gravée à l'eau-forte par Pierre-Philippe Choffard (1730-1809) appartient à une série de portraits en médaillon du Premier Consul, d'un genre qui s'est multiplié sous le Consulat : posé sur un piédestal (encore) assez bas, le buste est entouré des deux allégories de la Victoire et de l'Abondance.Absent de De Vinck (qui donne une grande partie des portraits du Consulat). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎Des vaincus il gagne les coeurs, /. Les lauriers il a tous moissonné [sic], / Il ne nous reste que des fleurs, / Que son buste en soit couronné‎

‎S.l. [Paris], s.d. (1801) gravure in-4 de 27 x 22,5 cm, en feuille, fixée sur papier fort. ‎

‎Peu courante en couleurs.Belle eau-forte allégorique, à l'aquatinte au pointillé, imprimée en couleurs, par Gœury.Scène agreste et pittoresque, représentant deux fraîches jeunes femmes ornant de guirlandes de fleurs un buste de Napoléon placé sur un piédestal élément d'une balustrade extérieure.Absent de la vente Soulavie. De Vinck, 6812.L'exemplaire de la BnF étant celui de la collection De Vinck, on voit que celle-ci n'est qu'une épreuve en noir. D'après De Vinck, ce sujet a été réalisé à l'occasion du Traité de Lunéville en 1801. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎Il a tenu parole.‎

‎A Paris, Chez Depeuille, s.d. (1801) gravure in-folio de 48 x 33 cm, en feuille, contrecollée sur papier fort. ‎

‎Rare.Solemnelle et très légendée eau-forte au burin en noir, non signée.Bel état pour cette estampe remarquable célébrant la signature du Traité de Lunéville entre la France et l'Autriche.Exécutée par De Launay ou de Launay, sans doute Robert (1749-ca 1814), frère de Nicolas.Légendée comme suit : "Au-dessous d'une pyramide sur laquelle on a mis l'époque où la paix a été conclue entre la France, et l'Autriche, on voit une esquisse de la Bataille de Marengo. Plus bas, deux génies présentent le buste de Bonaparte ; à leurs pieds, on voit un autre qui d'une main tient la carte de l'Egypte, et de l'autre pose une palme sur les drapeaux près desquels on voit des crinières de cheval qui servent de cravates aux Turcs. Ces trophées sont gardés par un chien, symbole de la fidélité."Absent de De Vinck ou de la Vente Soulavie (février 1904). Un seul exemplaire à la Bnf, de la collection Michel Hennin, 12706 (même état). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎[La Victoire présente les trophées de Bonaparte].‎

‎S.l., s.d. (ca 1802) 24 x 16,5 cm, en feuille, fixée sur papier fort. ‎

‎Elégante petite eau-forte allégorique gravée à l'aquatinte, possiblement avant la lettre (sans signature ni paratexte).Dans un paysage antiquisant, la Victoire, symbolisée sous les traits d'une femme cuirassée rappelant la déesse Athéna, présente les trophées à une figure féminine ailée - associée généralement à la Liberté - qui semble dresser une liste des victoires (peut-être la Renommée malgré l'abscence de trompette).Le palmier glorieux, symbole antique du bosquet sacré ou symbole de la Campagne d'Egypte (qu'on retrouve sur nombres de gravures allégoriques de l'Empire), porte les trophées et symboles martiaux. A son pied les attributs des arts et des sciences garantissent des auspices aux victoires du jeune consul.Un médaillon plus coloré offre le profil de Bonaparte ici clairement identifié par son habit rouge de Premier Consul et accompagné de sa mère, Laetitia. Cette petite figure nous permet de dater notre estampe autour de 1802, avant le mariage et l'Empire, au même moment que les commandes importantes que fait l'empereur de son image en habit de Consul, sous tout media possible (on pense au portrait de Gros de la même époque s'il ne fallait en citer qu'un...). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎On vit toujours d'intelligence / l'Amour, la gloire et les Français.‎

‎S.l. [Paris], s.d. gravure in-12 de 14 x 10 cm, en feuille, fixée sur papier fort. ‎

‎Rare.Jolie petite estampe allégorique au pointillé et au burin par Noël d'après Charles Monnet, mise en couleurs.Légéndée dans sa tablette inférieure d'un distique de J. P. Claris de Florian (dans Estelle, publié en 1788 : Il est une triple alliance / Qui vous granatit le succès : / On vit toujours d'intelligence / l'Amour, la gloire et les Français). Elle représente Bonaparte en habit rouge de premier Consul sur un char triomphal, escorté dans le ciel par la Victoire et l'Amour, en angelot au carquois. De même, les "français" sont représentés par les soldats de l'armée suivant leur général victorieux...Absent de De Vinck ou de la Vente Soulavie (février 1904). Aucun exemplaire à la BnF. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎Les Doux fruits de la paix.‎

‎[Paris], s.d. (1802) estampe in-8 de 28,5 x 20,5 cm, en feuille, fixée sur papier fort. Anecdotiques et pâles rousseurs.‎

‎Rare.Bel état pour ce tirage en noir sur vergé d'une estampe fort peu courante, dans un style classique... et pour cause..Eau-forte allégorique au burin par Vieilh (de) Varenne(s), auteur et éditeur, représentant les foules reconnaissantes au Premier Consul (figuré par un buste couronné d'étoiles par une victoire ailée et tonitruante) pour les bienfaits des débuts de son gouvernement, figurant sur la banderole de la victoire : 18 brumaire (le salut de la France), 15 août [Convention de Messidor] (la France reconnaissante). Faisceaux et Lyrisme maternel n'étant visiblement pas de trop pour signifier l'allégorie...Il s'agit bien de la paix intérieure assurée par un régime stable et le Concordat, pas d'allusion graphique au Traité d'Amiens. Au bas de la gravure, son titre et quelques vers recyclent un thème musical et maçonnique, galvaudé de Fénelon à Rousseau...Mais cette allégorie est en réalité un second état d'une gravure très habilement transformée par Vieilh Varenne, détenteur de la matrice en tant qu'éditeur, qui en devient l'auteur sur cette version...L'original, indexée à la BnF sous : [A un peuple libre], 1789, gravure sans titre de J. M. Moreau et Duplessis-Berteaux, éditée par Vieilh Varennes, est une allégorie de Louis XVI , Bailly et du peuple français au tout début de la Révolution.Vieilh Varenne a remplacé la prise de la Bastille par des faisceaux, Louis XVI par Napoléon, Bailly par une allégorie de la Loi... et on aperçoit à peine la demarcation de la tablette inférieure, pour le titre et les vers, qui n'existe nullement dans la version révolutionnaire. Il a aussi fait disparaitre le nom du graveur (Dambrun).Absent de De Vinck et de la Vente Soulavie.Aucun exemplaire à la BnF, qui ne possède donc que le "premier état" à thématique révolutionnaire, issu de la collection Michel Hennin.La seule mention trouvée est dans l'Inventaire du Garde-meuble, aux Archives Nationales (O2 366-783), indiquant le titre de l'allégorie napoléonienne. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎L' Epopée de l'Empire.‎

‎S.l. [Paris], s.d. (ca 1804) gravure in-8 de 22 x 14 cm, en feuille, fixée sur papier fort. ‎

‎Peu courante.Belle estampe allégorique au pointillé, mise en couleurs, qui aurait été réalisée d'après Isabey.Représente en buste de profil un très beau portrait de Napoléon en Premier Consul, finement exécuté dans un médaillon protégé d'une aigle impériale au rameau d'olivier dans son bec et enserrant des foudres dans ses griffes. Une étoile rayonnante et évocatrice semble protéger le futur Empereur et la légende se déroule sur un globe suggéré et dominé par la scène.L'image est d'autant plus simple que la symbolique allégorique est forte.Semble absent de De Vinck. Aucun exemplaire à la BnF. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎[Napoléon, empereur] ou [La Renommée protégeant Napoléon].‎

‎S.l., [Bance], s.d. (ca 1804) gravure in-folio de 40 x 29 cm, en feuille, fixée sur papier fort. Légère trace d'une reliure ancienne sur le coté gauche. Cachet monogrammé sur le coté droit.‎

‎Peu courante.Belle épreuve de cette superbe aquatinte au burin et au pointillé, en noir, non légendée.Impressionnante estampe gravée à l'eau-forte représentant l'Empereur, très stylisé et ceint de la couronne impériale, sur un cheval au galop, accompagné de la Renommée le couronnant de lauriers.Le choix de l'aquatinte assombrit la scène, lui conférant un aspect dramatique ce qui rajoute à l'effet spectaculaire. On peut supposer que le choix de cette technique d'estampe s'est fait afin de dissimuler les transformations car c'est Napoléon empereur et couronné qui est ici sur son destrier fou. La gravure semble presque une manière noire.Copia reste indiqué comme auteur (même marque au bas à droite) et la BnF semble nous indiquer Bance Aîné, comme éditeur, en 1804. Celui-ci étant parisien.Provenance : Collection Soulavie dont elle porte le cachet monogrammé "JS" au bas à droite.La Bnf ne semble pas en posséder une quelconque épreuve semblable mais mentionne dans le catalogue de son exposition sur la Légende Napoléonienne (Paris, 1969) un tirage "gravé en couleurs" "chez Bance aîné", Copia comme auteur (côte B.N. Est. N3). Elle posséderait donc un second état - ou troisième si l'on considère la différence de l'impression en couleurs. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎La Paix couronne le vainqueur. & ramène le commerce & l'abondance‎

‎S.l. [Paris], s.d. gravure in-8 oblongue de 24 x 30 cm, en feuille, fixée sur papier fort. Cachet monogramé.‎

‎Rare.Estampe allégorique en couleurs, numérotée et déposée, non signée.Représentant le couronnement de lauriers d'une effigie de Napoléon soutenue par un angelot, sous le regard d'un génie tenant les attributs du Commerce (le caducée) et de l'Abondance (la corne), le tout surmontant une scène de débarcadère.La thématique des colonies et du commerce dans la gravure allégorique impériale est moins courante. L'auteur de cette gravure serait Le Cœur, actif entre le XVIIe et le début du XIXe siècles, mais la vente Soulavie l'indique comme "anonyme".Absent de De Vinck. Aucun exemplaire à la BnF.Provenance : Collection Soulavie dont elle porte le cachet monogrammé JS au bas à droite, passée sous le n°37 lors de la vente Soulavie en février 1904. Elle y est indiquée "Belle épreuve imprimée en couleurs et coloriée. Très rare". - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎[La Victoire célèbre la paix apportée par Bonaparte].‎

‎S.l. [Paris], s.d. (ca 1805) 25 x 17 cm, en feuille, sous marie-louise ‎

‎Rare.Estampe allégorique au burin aquarellée à l'époque, sur vergé, gravée sous l'Empire (indiquée ANN. I IMP NAPOLEON sur le socle de l'obélisque) par Rémy-Henri-Joseph Delvaux (1748-1823) d'après Charles Monnet (1732-1808).La Victoire sur un trone désigne le buste de Bonaparte Premier Consul au pied d'un obélisque, tenant un volumen sur lequel on peut lire : "Traité d'Amiens. - Lunéville". Un homme lui apporte deux volumes portant le chiffre G. F. et de nombreux symboles jonchent le sol (Chouette, Caducée, Corne d'abondance, Faux...) sans armes.On veut célébrer le pacificateur de l'Europe, Napoléon en héritier des empereurs romains.Absent de la vente Soulavie (février 1904). Aucun exemplaire à la BnF. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎Napoléon le Grand, Empereur des Français et roi d'Italie.‎

‎S.l. [Paris], s.d. (ca 1805) gravure in-12 de 13,5 x 18,5 cm, en feuille, fixée sur papier fort. ‎

‎Rare.Napoléon Empereur présenté avec les ornements impériaux antiques.Belle petite eau-forte allégorique sur vergé, mise en couleurs, gravée par Duplessi-Bertaux et terminée par Bovinet qui travaillait couramment avec lui, d'après un dessin de Louis Lafitte (1770-1828), peintre et dessinateur de la Révolution à la Restauration, Grand Prix de Rome en 1791 qui traitait habilement les scènes antiques.Représentation issue du clacissisme avec deux femmes, la France et l'Italie, dotées des attributs de la paix et du commerce, esquissant une révérence devant un Napoléon, empereur romain, sur un trône dominant la Cité au milieu de laquelle on aperçoit le Panthéon.Parsemée de symboles, son titre en cursive gravée se déploye sous l'image.Absent de De Vinck et de la Vente Soulavie. Aucun exemplaire à la BnF, au CCFr ou dans Joconde. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎Dix-huit brumaire.‎

‎S.l. [Paris], s.d. (1806) estampe in-8 de 18 x 11 cm, en feuille, fixée sur papier fort. ‎

‎Napoléon sauveur, Napoléon souverain légitime.Peu courant.Petite estampe allégorique mise en couleurs d'après Louis Dubroca, représentant Bonaparte relevant une France en voie de descente aux Enfers...Un ange portant le cartouche Dynastie de Napoléon tend une couronne au sauveur du DIx-Huit Brumaire , tandis que la chanceuse Nation voit déjà son pied retiré des Abîmes ou gisent les pierres tombales des capétiens et carolingiensCette gravure sert en réalité de frontispice - en noir - à l'ouvrage du même Dubroca intitulé Les Quatre fondateurs des dynasties françaises, ou Histoire de l'établissement de la monarchie française par Clovis, du renouvellement des dynasties royales par Pepin et Hugues Capet, et de la fondation de l'Empire français par Napoléon le Grand, paru en 1806, qui se range dans les ouvrages constitutifs du mythe napoléonien en légitimant l'empereur dans la lignée des monarques français.Elle est donc postérieure au Consul du Dix-Huit Brumaire et se definirait aujourd'hui "de propagande" ou "publicité".Absent de De Vinck et de la Vente Soulavie (février 1904).La BnF en possède seulement un exemplaire, en noir, de la collection Michel Hennin (tome 143, 12558). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎Le Sauveur de la France.. Inventé, composé et gravé par Euphrasie Picquenot‎

‎A Paris, Chez Jean, 1806 gravure in-folio oblongue de 41 x 55 cm, en feuille, fixée sur papier fort. ‎

‎Impressionnante eau-forte peu courante, au burin, datée et signée.Grande composition allégorique mise en couleurs et représentant l'acmé d'une métaphore impériale dans la typologie de l'allégorie napoléonienne...C'est une débauche de mythologie pour évoquer Napoléon, tel un empereur romain, tel un dieu de l'Antiquité qui veillent dans son dos, tel un astre du Cosmos parmi le zodiaque... sauvant la France des dangers et de l'abîme.Le tout formant un choral très scénographique donnant une intensité particulière à l'image.Une légende au ton lyrique accompagne la gravure pour que rien n'échappe à l'entendement du spectateur nécessairement étonné : "La France sur le bord du précipice étoit entourée de monstres prêts à la dévorer, l'espérance seule la soutenoit encore. Les dieux touchés de ses malheurs tiennent conseil et pour la sauver députent Napoléon. Ce grand héro [sic], monté sur un char antique, attelé de deux chevaux que Neptune qui le protège lui a prêtés, court remplir son important message ; Minerve le couvre de son égide ; des cyclopes lui forgent des armes qu'il sut toujours rendre invincibles"L'auteur de cette cavalcade divine apparait au bas sous la gravure qu'elle a daté en 1806. On ne sait si ce débordement de dieux et de héros concerne la campagne de 1806 contre la Prusse, ou un autre événement et on est très peu renseigné sur la graveur Euphrasie Picquenot, rare exemple de femme à cette époque dans une profession très masculine. Elle était active entre 1798 et 1820.Un exemplaire au Château de Fontainebleau (en noir). Absent de la Vente Soulavie. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎Paix fidelle ou guerre terrible.‎

‎A Paris, Chez Bance aîné, s.d. (1806) gravure in-folio de 50 x 33,5 cm, en feuille, fixée sur papier fort. ‎

‎Rare.Très belle eau-forte à l'aquatinte, aquarellée, d'allégorie impériale.Estampe allégorique en couleurs gravée par Pierre-Michel Alix (1762-1817) d'après Pierre Lélu (1741-1810), célébrant la gloire de Napoléon Ier, dont le portrait, en buste, de profil dirigé à gauche, dans un médaillon ovale placé entre deux figures allégoriques, occupe le centre de la composition. On y retrouve le riche lexique mythologique et symbolique plaçant encore l'Empereur entre les dieux antiques et les empereurs romains.Les noms de Vienne, Austerlitz qui apparaissent dans un cartouche permettent de dater la gravure. Le titre en cursive gravée se déroule sous celle-ci.Absent de la Vente Soulavie (février 1904). La BnF possède la même estampe, seulement en noir, de la collection Michel Hennin pour l'année 1805 (tome 148, 13038). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎[La Victoire et la Paix couronnant le buste de Napoléon Ier].‎

‎S.l. [Paris], s.d. (1807) gravure in-8 de 17,5 x 12,5 cm, en feuille, fixée sur papier fort. ‎

‎Estampe allégorique au burin sur vergé, mise en couleurs, gravée par Edme Bovinet (1767-1837) d'après Dumont, certainement François, l'Ainé (1751-1831).Elle représente la Paix et la Victoire, se tenant par l'épaule et couronnant un buste de Napoléon sur un socle dans un décor antique.Les inscriptions portées sur ce socle sont évocatrices et permettent aussi de dater la gravure ; on y lit, de haut en bas : Marengo, Concordat, Code Napoléon, Austerlitz, Iéna, Friedland, et enfin Paix de Tilsitt.On cherche à dérouler les bienfaits et les gloires de l'Empereur en conquête...Absent de la Vente Soulavie (février 1904). Semble absent de la BnF. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎[Le Vœu des Deux Nations]. "De loin comme de près"‎

‎S.l. [Paris], s.n. [Chez Grousel], s.d. (ca 1810) gravure in-4 oblongue de 30 x 39 cm, en feuille, fixée sur papier fort. ‎

‎Rare.Très belle eau-forte au burin, en noir, non signée.Estampe représentant le couronnement du buste de Napoléon, placé sur une colonne massive, et entouré de toutes sortes de symboles (le Chêne, un temple,, un sablier...) figures mythologiques (la Victoire qui tend la couronne de fer, Mercure et ses attributs de dieu du commerce, Le Temps entravé par des angelots qui lui ont dérobé son sablier, etc.).D'une facture classique et d'une composition admirable notre épreuve est en réalité un second état.Encore une réappropriation bien choisie, par la propagande impériale, de matrices d'anciennes gravures de la famille royale...L'original, indexée à la BnF sous : Les Vœux accomplis..., gravure par Jean-Baptiste Simonet (ca 1742-1810) d'après une composition de Moreau Le Jeune dont il terminait parfois les eaux-fortes est une scène de métaphores mythologiques exécutée pour la Comtesse d'Artois, qui est M. Th. de Savoie, épouse du futur Charles X... ironie de l'Histoire...Notre exemplaire ayant été rogné, ont malheureusement disparus les différents titres et marques permettant de légender cette allégorie à l'Empereur mais dont la notice de De Vinck nous rapelle les informations dont son vrai titre : Le Vœu / des Deux Nations / Dédié à Sa Majesté / L'impératrice et Reine ... (Les 2 nations étant l'Itlaie et la France).Le buste de Napoléon a donc remplacé celui de la comtesse d'Artois, la couronne de fer un cœur enflammé, la France la marquise de Caumont ou bien encore Appolon est devenu Mercure, dieu du Commerce...De Vinck, 851 (pour le premier état) et 853 (pour notre état). Aucun exemplaire à la BnF qui ne possède que le premier état.La légende De loin comme de près se lit sur les plis de la robe de l'une des figures féminines entourant le buste. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎Règne Napoléon, objet de tous nos voeux, /. Règne longtemps sur nous, règne toujours heureux‎

‎S.l. [Paris], s.d. (1810) gravure in-8 de 18,5 x 11,5 cm, en feuille, fixée sur papier fort ‎

‎Rare.Estampe allégorique mise en couleurs, gravée au burin et dessinée par Jacques-Auguste Blanchard (1766-1832).Elle représente Napoléon conduisant dans l'azur au-dessus du globe, un char attelé de quatre coursiers, et évidemment couronné de lauriers par la paix.Pur objet d'adulation et de gloire, reprenant une figure allégorique typique de l'apogée du pouvoir impérial en 1810-1811.La legende de la scène est d'ailleurs une versification de Jean Eckard, coutumier des hommages à l'Empereur, auteur en 1811 des Hommages poétiques à leurs Majestés Impériales et Royales et dont les mots ne laissent pas de doute au ton laudatif.Absent de De Vinck. Aucun exemplaire à la BnF. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎[Monogramme couronné].‎

‎S.l. [Paris], 1812 16 x 21,5 cm, en feuille, fixée sur papier fort Anecdotiques et pâles rousseurs.‎

‎Rare petite aquatinte, en noir, réalisée par Georges Malbeste (1754-1843), graveur et dessinateur, spécialiste de sujets d'histoire.Date et signature gravées.Représente le monogramme impérial "N" entouré et sommé de tous ses attributs : couronne impériale (au-dessus), glaive (le traversant), branches de lauriers (l'entourant), symboles des sciences et des arts (de chaque côté du glaive), le tout glorifié par les nuées.D'une élégante facture, rappelant le style de la vignette on peut suggérer que cette image faisait partie de la série exécutée pour l'Histoire du sacre de Napoléon, travail de Malbeste.Aucun exemplaire à la BnF. Absent de De Vinck. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎