S.l.n.d. (vers 1860) in-4, [9] ff. n. ch., couverts d'une écriture fine, régulière et très lisible, avec une collette, 16 blasons dessinés dans le texte au crayon de bois ou à l'encre de Chine, broché.
Réunit quelques notices biographiques avec blasonnements. Les plus développées concernent trois familles : les Champenois (de Nogent-le-Roi) ; les Humbelot (de Langres) ; les Simony (de Langres également).Cf. Saffroy II, 27 764 (pour l'ouvrage de dom Ambroise Pelletier).On joint, de la même plume : Notes extraites de La Vraye science des armoiries, par Gelliot et Palliot, Dijon. S.l.n.d. [vers 1860], [6] ff. n. ch. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l., 1911. Carnet in-12, toile chagr. verte, 148 pp., recto seul
- Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
[Paris, début XIXe siècle]. Fort volume petit in-folio, reliure pastiche de l'époque (ou de réemploi du XVIIIe siècle), [310] feuillets écrits à l'encre au r° et au v°.
Important inventaire formant une partie de l'index (Lettres A à G) d'une ancienne collection de documents héraldiques et généalogiques. Elle appartenait à Nicolas Viton de Saint-Allais (Langres 1773 - Paris 1842), qui tint à Paris, de 1808 à 1820, un cabinet de généalogie, le Bureau général de la Noblesse de France. Saint-Allais fut également l'auteur d'importants ouvrages sur la question nobiliaire. A raison d'une dizaine de noms cités à chaque page, ce manuscrit signale plus de 6200 noms de famille.Cachet du Collège héraldique de France au titre ; ex-libris armorié gravé au contreplat, de la Société héraldique. Dos détruit, plats volants ; rares rousseurs et qq. salissures ordinaires ; exploitable en l'état. - Frais de port : -France 6,9 € -U.E. 11 € -Monde (z B : 18 €) (z C : 31 €)
S.l., (XVIIIe siècle) 6 vol. in-folio, environ 2200 pages, veau brun marbré glacé, dos lisses cloisonnés et fleuronnés avec pièces de titre grenat, armoiries dorées au centre des plats, coupes filetées, tranches mouchetées (rel. de l'époque). Qqs petits défauts d'usage sans gravité.
"Qui a eu plus de part que celse a toutes ces intrigues de Cour ?" (La Bruyere à propos du Baron de Breteuil).D'une famille de grands serviteurs de l'État, frère d'un intendant des finances, il fut nommé lecteur ordinaire du roi en 1677, et employé à une mission diplomatique auprès du duc de Mantoue de 1682 à 1684. Fait alors conseiller du roi, il exerça la charge d'introducteur des ambassadeurs de 1698 à 1716 (en premier semestre). Personnage saillant de la Cour par sa position, il est évoqué par plusieurs écrivains de son époque – à son avantage sous les traits de Cléante dans l'ouvrage de sa maîtresse la présidente Ferrand, Histoire des amours de Cléante et de Bélise (1689), et dans des portraits-charges par La Bruyère et Saint-Simon.Dans le chapitre « Du Mérite personnel » des Caractères, La Bruyère écrit de lui : « Celse est d'un rang médiocre, mais des grands le souffrent ; il n'est pas savant, il a relation avec des savants ; il a peu de mérite, mais il connaît des gens qui en ont beaucoup ; il n'est pas habile, mais il a une langue qui peut servir de truchement, et des pieds qui peuvent le porter d'un lieu à un autre. C'est un homme né pour les allées et venues, pour écouter des propositions et les rapporter, pour en faire d'office [...], pour réussir dans une affaire et en manquer mille, pour se donner toute la gloire de la réussite, et pour détourner sur les autres la haine d'un mauvais succès. Il sait les bruits communs, les historiettes de la ville ; il ne fait rien, il dit ou il écoute ce que les autres font, il est nouvelliste [...] Il est entré dans de plus hauts mystères, il vous dit pourquoi celui-ci est exilé, et pourquoi on rappelle cet autre [...] Qui a eu plus de part que Celse à toutes ces intrigues de Cour ? et si cela n'était pas ainsi, s'il ne l'avait du moins rêvé ou imaginé, songerait-il à vous le faire croire ? Aurait-il l'air important et mystérieux d'un homme revêtu d'une ambassade ? »Dans ses Mémoires (année 1698), Saint-Simon insiste également sur plusieurs des mêmes points : « C'était un homme qui ne manquait pas d'esprit mais qui avait la rage de la cour, des ministres, des gens en place ou à la mode, et surtout de gagner de l'argent dans les partis en promettant sa protection. On le souffrait et on s'en moquait. »MEMOIRES CONÇUS COMME UNE SUCCESSION DE RECITS COMMENTES, suivant un ordre chronologique : le baron de Breteuil précise, pour les ambassades mentionnées, les entrées à Paris, les ordres de marches, le déroulement des audiences publiques et secrètes accordées par le roi, les visites rendues aux princes et princesses du sang, en accompagnant ses relations de remarques historiques et synthétiques sur des points d'étiquette. Certaines remarques se développent en véritables petits traités autonomes : « Des petites filles de France », « De la manière dont Monsieur reçoit un prince souverain », « Réception des généraux d'ordre [religieux] », « Cérémonial qui s'observe lorsque le roy donne le bonnet à un cardinal françois », etc.LE BARON DE BRETEUIL EVOQUE LES AMBASSADEURS DE TOUTE L'EUROPE, MAIS AUSSI DES PAYS LOINTAINS, Maroc (1699), « Moscovie, Turquie, Siam & Maroc » (annexe de l'année 1714) ou Perse (1715), et livre en regard le récit de quelques entrées d'ambassadeurs français dans les Cours étrangères, notamment à Londres et à Vienne.IL RELATE DES MOMENTS IMPORTANTS DE LA VIE DE COUR SOUS LOUIS XIV, notamment l'annonce de l'avènement du duc d'Anjou comme roi d'Espagne (« Mr, voilà le roy d'Espagne », 1700, p. 441), la cérémonie d'hommage du duché de Bar entre les mains du roi par le duc de Lorraine (1699), les négociations et réjouissances pour les mariages du duc de Mantoue (1704) ou du duc de Berry (1710), les deuils pour les morts de Philippe d'Orléans, (1701), du duc de Bretagne (1705), du grand dauphin (1711), du duc et de la duchesse de Bourgogne (1712), du duc de Berry (1714), etc.LE BARON DE BRETEUIL DONNE A TITRE DOCUMENTAIRE DES COPIES DE TEXTES AFFERENTS : une ordonnance royale, des mémoires au roi, des correspondances échangées avec le secrétaire d'État aux Affaires étrangères, un bref pontifical, des lettres d'ambassadeurs. Il livre également des extraits des mémoires de Nicolas Sainctot, introducteur des ambassadeurs durant l'autre semestre de chaque année, des passages des Mémoires de Claude Labbé de Villeras, secrétaire à la conduite des ambassadeurs sur la même période, un extrait du célèbre Journal du marquis de Dangeau, ou encore une relation écrite par Hardouin Le Fèvre de Fontenay, qui parut dans le Mercure de France en 1715 sous le titre Journal historique du voyage de l'ambassadeur de Perse en France. Il complète le tout avec quelques extraits de périodiques (Gazette, The London Gazette).AVEC LE DESSIN D'UN PLAN DE TABLE.Il existe plusieurs autres exemplaires de ces Mémoires, conservés à la bibliothèque de l'Arsenal, à la bibliothèque de Rouen, et au château de Breteuil. Plusieurs extraits en furent d'abord publiés, avant qu'Évelyne Lever en donne l'édition intégrale en 1992 (réédition en 2009).« Je m'en vais mais l'État demeurera toujours... »RECIT DE LA MORT DE LOUIS XIV, EXTRAIT DU JOURNAL DU MARQUIS DE DANGEAU, EN COPIE ANTERIEURE A SA PUBLICATION. Cet important journal ne serait édité pour la première fois que partiellement par Voltaire en 1770 et intégralement par Soulié et Dussieux en 1854-1860. Le présent extrait (ici pp. 321-344 de l'annexe de l'année 1715) figure dans le tome XVI de l'édition Soulié (1859, pp. 127-128).« ... "Pour vous, Madame [la duchesse de Ventadour, gouvernante du futur Louis XV], j'ay bien des remerciements à vous faire du soin avec lequel vous élevés cet enfant, et de la tendre amitié que vous avez pour luy, je vous prie de luy continuer, et je l'exhorte à vous en donner toutes les marques possibles de reconnoissance". Après quoy il a encore embrassé le dauphin par deux fois, et en fondant en larmes, il luy a donné sa bénédiction, le petit prince mené par la duchesse de Vantadour sa gouvernante en est sorty en pleurant, et ce tendre spectacle nous a tiré des larmes à tous.Un moment après le roy a envoyé quérir le duc du Mayne, et le comte de Toulouze, et leur a parlé la porte fermée, il a fait la même chose avec le duc dOrléans qu'on a été quérir dans son apartement où il étoit retourné. Dans le moment que ce prince sortoit de de sa chambre, Sa Majesté l'a rapellé jusqu'à deux fois.A midy et demy le roy a entendu la messe dans sa chambre avec la même attention qu'il a accoutumé de l'entendre le jour qu'il a pris médecine, les yeux toujours ouverts, en priant Dieu avec une ferveur surprenante... La messe finie, il a fait approcher de luy le cardinal de Rohan et le cardinal de Bissy auxquels il a parlé pendant une minute, et en finissant de leur parler, il a adressé la parolle à haute voix à tous ce que nous étions de ses officiers dans la ruelle, et auprès de son balustre, nous avons tous aproché de son lit, et il nous a dit :« MESSIEURS, JE SUIS CONTENT DE VOS SERVICES, vous m'avez fidellement servuy et avec envie de me plaire. Je suis fâché de ne vous avoir pas mieux récompensé que j'ay fait, les derniers tems ne l'ont pas permis.JE VOUS QUITTE AVEC REGRET, SERVEZ LE DAUPHIN AVEC LA MEME AFFECTION QUE VOUS M'AVEZ SERVY. C'est un enfant de cinq ans qui peut essuyer bien des traverses, car je me souviens d'en avoir beaucoup essuyé pendant mon jeune âge.JE M'EN VAIS MAIS L'ETAT DEMEURERA TOUJOURS, soyez y fidèlement attachez et que votre exemple en soit un pour tous mes autres sujets, soiés tous unis, et d'accord, c'est l'union et la force d'un Etat.ET SUIVEZ LES ORDRES QUE MON NEVEU [LE FUTUR REGENT] VOUS DONNERA. IL VA GOUVERNER LE ROYAUME, J'ESPERE QU'IL LE FERA BIEN. J'ESPERE AUSSY QUE VOUS FEREZ TOUS VOTRE DEVOIR, QUE VOUS VOUS SOUVIENDRES QUELQUES FOIS DE MOY".AUX DERNIERES PAROLLES NOUS SOMMES TOUS FONDUS EN LARMES, et rien ne peut exprimer les sanglots, l'affliction et le déespoir de tout ce que nous étions... » (pp. 332-333).« M. de Saint-Simon répondit brusquement que non... »LA CASSATION DU TESTAMENT DE LOUIS XIV SOUS LA PRESSION DU REGENT ET DES DUCS DONT SAINT-SIMON EN 1715.« Relation de ce qui s'est passé au Parlement le lundy 2e septembre 1715. Messieurs les ducs avoient préparé leurs contestations contre ce qu'ils prévoyaient se devoir passer et même avoient prévenu M. le duc d'Orléans... M. le duc d'Orléans ayant entendu la messe vint à la Grande Chambre accompagné de messieurs les princes du sang. Avant que de prendre place, il parla quelque tems debout assés bas à M. le premier président en faveur des ducs. Aussitost M. l'archevêque et duc de Reims fit les remontrances sur la contestation présente sur les protestations par écrit qui fut remise...M. LE DUC DE SAINT-SIMON ELEVA SA VOIX POUR SOUTENIR LA PROTESTATION et demander qu'il luy en fut donné acte. Il interpella M. le duc d'Orléans s'il n'avoit pas promis à messieurs les ducs de faire régler leurs prétentions avant que l'assemblée fut fermée. M. le président de Novion prit la parolle, et dit qu'à l'occasion d'une assemblée aussy auguste convocquée pour les plus importantes affaires de l'Etat, il étoit hors de propos de mêler une contestation qui étoit entre des particuliers. M. le premier président dit que pour finir il n'y avoit qu'à donner acte à messieurs les ducs, que ce qui se passeroit dans la journée ne pouroit nuire à leurs prétentions.CELA AINSY APAISE, M. LE DUC D'ORLEANS PARLA EN CES TERMES : "Messieurs, après tous les malheurs qui ont accablé la France, et la perte que nous venons de faire d'un grand roy, notre espérance est en celuy que Dieu nous a donné. C'est à luy seul, Messieurs, que nous devons à présent nos hommages, et une fidelle obéissance. C'est moy comme le premier de ses sujets qui doit donner l'exemple de cette fidélité inviolable pour sa personne... » Le manuscrit donne ensuite la teneur complète du testament de Louis XIV, et poursuit :« PENDANT LA LECTURE DU TESTAMENT, M. LE DUC D'ORLEANS NE PUT S'EMPECHER DE MARQUER SA SURPRISE PAR SES GESTES. M. le duc d'Orléans présenta ensuite à M. le premier président les codiciles du roy que M. le le chancelier luy avoit remis entre les mains ; ils furent donnés à M. de Dreux qui en fit la lecture ainsy qu'il ensuit : "Par mon testament déposé au Parlement, j'ay nommé le duc du Mayne [fils naturel légitimé de Louis XIV] pour tuteur du dauphin... Mon intention est que... il ayt toute l'autorité sur les officiers de la Maison du jeune roy, et sur les troupes qui la composent..."M. le duc du Mayne demanda d'être déchargé de la garde du roy qui luy étoit confiée, et qu'il ne devoit plus répondre de la sûreté de la personne du roy, et s'en tint au seul titre de surintendant de l'éducation du roy. Il requit sur cela les conclusions de Mrs les gens du roy... Mrs les ducs interrompirent les opinions croyant qu'elles étoient finies, et demandèrent qu'il leut fut donné acte de leurs protestations.M. LE DUC DE SAINT-SIMON INSISTANT TOUJOURS, M. DE VILLARS PRIT LA PAROLLE, et dit que le feu roy devant sa mort luy avoit fait l'honneur de luy déclarer quels étoient ses sentimens sur les contestations de Mrs les ducs, et qu'elle ne pouvoit être décidée qu'à leur avantage. M. le premier président luy répondit que le feu roy, avant de mourir, l'avoit assuré de tout le contraire...M. LE DUC DE SAINT-SIMON DEMANDANT TOUJOURS QU'IL LUY FUT DONNE ACTE, ET DISANT QUE CE N'ETOIT QUE SUR LA PAROLLE QUE M. LE DUC D'ORLEANS AVOIT DONNE à Mrs les ducs que ce qui se passeroit dans la journée ne pouroit leur nuire ny préjudicier, que Mrs les ducs avoient bien voulu se soumettre, M. le président de Novion luy demanda où il vouloit que cet acte fût déposé. M. le duc de Saint-Simon dit que ce devroit être au greffe. "Sur ce pied-là, répondit M. de Novion, vous nous reconnoissez donc pour vos juges.M. DE SAINT-SIMON REPONDIT BRUSQUEMENT QUE NON... M. le duc d'Orléans dit qu'il recevroit l'acte de protestation... M. le duc du Mayne fut déchargé de la garde du roy contre l'avis seul de M. le comte de Toulouze [autre fils naturel légitimé de Louis XIV] qui dit qu'il ne pouvoit donner un avis si contraire aux dernières volontés du feu roy. Ce fut ainsi que finit la séance... » (pp. 344, 346-347, 358-359, 365-367).« Une boëte de diamans avec le portrait du roy »Le baron de Breteuil consacre plusieurs passages aux présents et gratifications diplomatiques, pratique qu'il juge nécessaire mais dont il estime qu'elle doit être en nature et non sous forme monnayée pour en éviter les abus. « LE ROY M'AYANT FAIT REMETTRE ENTRE LES MAINS LE PRESENT QUE SA MAJESTE AVOIT ORDONNE POUR L'AMBASSADEUR DE VENIZE, concistant en une chaîne et une médaille du roy d'or, du poids de deux mil écus, et une boëte de diamans avec le portrait du roy d'environ quatre cent pistolles, et encore une chaîne et une médaille d'or du poids de cinq cens écus pour le secrétaire de l'ambassade, je portay ce présent à l'ambassadeur... et en même temps je fis porter par mon secrétaire à Bianchi secrétaire de l'ambassade de Venise celuy qui luy étoit destiné...LE CARACTERE BAS DE FEU BONNEUIL MON PREDECESSEUR, FORT DISSEMBLABLE DE SON PERE, AVOIT LAISSE INTRODUIRE DEPUIS PLUSIEURS ANNEES UN COMMERCE MERCENAIRE, OU POUR MIEUX DIRE INFAME, au lieu des présens qui ont été en usage de tout tems, il prenoit de l'argent manuellement des ambassadeurs et du moindre envoyé... [Note corrective en marge : « Bonneuil le père étoit homme de mérite qui faisoit sa charge avec dignité, mais sur la fin de sa vie, les besoins que les débauches attirent à un vieillard le firent relâcher de la noblesse avec laquelle il avoit fait sa charge auparavant... » (février 1699, pp. 667-669).JOINT, 2 pièces : un court mémoire concernant un point d'étiquette, et une copie d'extraits des mémoires de Sainctot concernant la réception d'une ambassadrice. Avec en outre de nombreux marque-page manuscrits anciensEXEMPLAIRE AUX ARMES DES MARQUIS DE VERNEUIL (armoiries dorées sur les plats, OHR, pl. n° 2200, fer de grand format).(Cette fiche a été rédigée par M. Pierre Gheno, collaborateur de la Librairie Les Neuf Muses). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Phone number : 06 46 54 64 48
S.l., s.d. (1784) in-folio, [94] ff. n. ch., couverts d'écritures moyennes et lisibles (environ 35 lignes par page), nombreuses ratures et biffures, avec des annotations manuscrites postérieures au crayon de bois en regard de nombre de missives, donnant une idée du contenu de chacune (malheureusement, les mentions un peu sommaires de "sans intérêt" y surabondent), vélin rigide à lacets, dos lisse muet, titre général porté à l'encre sur le plat supérieur, tranches rouges (reliure de l'époque). Manque de cuir en coiffe supérieure.
Important registre de correspondance active (sous forme de brouillons) de Louis de Bruno (1739-1814), né aux Indes françaises, et qui fut introducteur des ambassadeurs auprès de Monsieur, Frère du Roi. Il regroupe 91 missives expédiées de Saint-Germain en Laye du 21 août 1772 au 20 mai-9 juin 1784, certaines fort longues et détaillées. Ferdinand de Bruno, dont le nom figure sur le plat supérieur, est Ferdinand-Marie Bruno de Molaret (1804-1882), petit-fils de Louis de Bruno, par le général Adrien-François de Bruno (1771-1861), et ordonnateur des papiers de famille.Toutes ces lettres sans exception présentent un caractère privé, ne concernent pas les fonctions officielles de l'auteur, et contiennent essentiellement des nouvelles de famille ou d'affaires personnelles, ces dernières occupant une grande place (et s'attirant les drôles de mentions de "sans intérêt" du commentateur du XIXe siècle - très probablement Ferdinand de Bruno -, qui ne s'intéressait qu'aux détails généalogiques). Incidemment, des nouvelles politiques ou militaires générales sont transmises (e.g. le lit de justice de 1774 rétablissant les Parlements ; les débuts de la Guerre de l'Indépendance américaine et ses répercussions éventuelles sur les établissements de l'Inde française), mais elles ne constituent nullement le principal contenu.Les destinataires principaux sont donc naturellement : la mère de l'auteur, une dame de Moracin par son remariage (elle mourut en 1784) ; sa grand-mère maternelle, qui mourra fin 1776 ; sa belle-mère Marie Law de Lauriston, née Carvalho (cf. infra) ; Jean Law de Lauriston (1719-1797), gouverneur général de l'Inde française de 1764 à 1777, maréchal de camp en 1780, et oncle par alliance de Louis de Bruno (il avait épousé Jeanne Carvalho, soeur de sa belle-mère).La majorité des textes concerne des nouvelles de famille (e.g. annonce de la mort de M. Léon de Moracin de Palis, en séparation de biens avec la mère de Louis, et survenue le 23 septembre 1774 ; le projet de voyage de retour en France de la mère de l'auteur, en la lettre LVII du 12 décembre 1779 ; sa fixation à l'Île Bourbon ensuite). Une grande partie des lettres s'intéresse aussi aux différends survenus très rapidement dans le ménage formé par Jeanne de Lauriston (1756-1830), fille du maréchal de camp, donc cousine de Louis de Bruno, avec Charles-Antoine de Lopès de La Fare, ainsi que la situation financière critique du couple. Par ailleurs, en 1782, plusieurs missives à sa mère fixée à Bourbon relatent l'envoi du fils aîné, Jean-Jacques de Bruno (1770-1789), dans cette île, pour parfaire son éducation auprès de sa grand-mère. Les dernières lettres (1784) concernent toutes la mort et la succession de madame de Moracin.Quelques détails cependant sur l'achat de la charge d'introducteur des ambassadeurs auprès de Monsieur pour 17 820 livres (lettres XII et XIII, des 9 juin et 16 septembre 1773).À noter aussi, la lettre XXII du 24 novembre 1774 sur les démarches faites par l'historien anglais Robertson auprès de Law pour obtenir des détails sur les campagnes de ce dernier en Inde.Enfin, la lettre LV de 16 pp. forme un petit mémoire diplomatique sans rapport avec le reste de la correspondance, mais du plus grand intérêt : "Considérations sur l'article à insérer dans le futur traité de paix pour la partie des Indes orientales" : "On avoit absolument négligé cet article dans le Traité de Paris en 1763, et quelques lignes nous avoient réduits à l'état le plus triste dans cette partie du monde à laquelle il paroît que la Cour de France n'a jamais porté l'attention que mérite son importance". Il se termine par des considérations sur l'importance de la possession des comptoirs du Sénégal et de la rivière de Gambie pour l'extension du commerce de la FranceON JOINT trois documents officiels servant à établir l'identité et la généalogie de Louis de Bruno :1. Extrait de l'acte de baptême de Maria Carvalho (24 juin 1732) , plus tard épouse de Jacques-François Law de Lauriston (1724-1767), et dont la fille Marie-Josèphe ou Joséphine épousa en 1767 Louis de Bruno. - 2. Une attestation du directeur de la Compagnie des Indes orientales en date du 9 décembre 1775 et contrôlée le 7 avril 1780, portant sur les parents et grands-parents de Louis de Bruno (respectivement Antoine de Bruno et Claude de Bruno). - 3. La copie du testament de Louis de Bruno, passé devant le notaire Denis Odiot, en date du 17 juin 1807 (la copie elle-même est datée du 3 juin 1814, et contient un codicille). Le document comporte 8 ff. n. ch. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Phone number : 06 46 54 64 48
S.l.n.d. (vers 1860) in-4, [33] ff. n. ch., écriture fine et très lisible, en feuilles sous chemise de papier crème .
Recueil de blasonnements par ordre alphabétique de familles, sans figures.Cf. Saffroy II, 20 863 (pour le Procez verbal de la recherche de la noblesse de Champagne, paru en 1673, d'où a été tiré notre manuscrit). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l., s.d. (vers 1695) 2 parties en un vol. in-folio, [71] ff. n. ch., généralement anopisthographes, dont le titre dans un beau cartouche aquarellé et dans un encadrement de filet rouge, nombreuses armes finement aquarellées, veau fauve granité, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, pièce de titre cerise, tranches mouchetées de rouge (reliure de l'époque). Petites restaurations aux coiffes et aux coins.
Ce recueil des noms, titres et armoiries des Présidents du Parlement de Paris du XIVe siècle au XVIIe siècle semble faire partie des réalisations de Chevillard qui étaient diffusées de façon manuscrite, sans connaître les honneurs de l'impression, à en juger d'après les exemplaires conservés dans les dépôts publics. Ces derniers diffèrent cependant du nôtre par le terminus ad quem (1693 au lieu de 1695) et la collation. Mais il demeure probable que tous parviennent de l'atelier des célèbres généalogistes et héraldistes, qui, rappelons-le, travaillaient ensemble, ce qui rend toujours difficile une attribution plus précise.La foliotation proposée est celle reconstituée par comptage manuel ; il est une autre numérotation, manuscrite et composée à l'époque (73), mais elle n'est pas cohérente (foliotation jusqu'à 6, puis pagination, puis de nouveau foliotation, etc.), enfin est abandonnée aux derniers feuillets.Saffroy II, 25 219 (pour l'exemplaire de la BnF). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Phone number : 06 46 54 64 48
Beau document manuscrit in-fol., sur parch. (42x55 cm), 56 lignes.
- Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
S.l. [Paris ou Riberpré], 1802 - 1803 20 pièces in-8 ou in-12, en feuilles.
Ensemble de billets et de lettres adressés à Madame Thomé, résidant 105 rue des Francs-Bourgeois à Paris, parfois à Monsieur Thomé, par plusieurs personnes de leur famille. Le contexte permet d'identifier la plupart des acteurs de cette correspondance.Le traitement interne qu'utilisent les rédacteurs est "Ma chère tante" ["mon cher oncle"]. Une seule adresse figure sur deux billets, ainsi que sur une lettre du 17 Messidor, et c'est celle de Riberpré [aujourd'hui Le Thil-Riberpré en Seine-Maritime].Quelques missives sont signées, et dans ce cas, il s'agit de membres de la branche de Castelnouvel de la famille d'Aubusson : Hector d'Aubusson, ; Blanche d'Aubusson ; Pierre d'Aubusson, etc. En fait, il s'agit du couple formé par le dernier représentant mâle de la famille, Pierre-Raymond-Hector d'Aubusson (1765-1848), qui fut homme politique et maire de Riberpré, et sa première épouse, ainsi que de leurs enfants : Augustin-Pierre (1793-1842, mort avant son père et sans héritier mâle) ; Henriette-Blanche (1795-1835, qui devait épouser Auguste-Jean-Gabriel, baron de Caulaincourt, tué à la Bataille de la Moskowa) ; et Raymond (futur sous-lieutenant, dates non trouvées). Une autre soeur, Marie-Catherine, n'est pas évoquée du tout.Les informations contenues en plusieurs endroits permettent d'identifier ce couple Thomé : il s'agit de René Thomé (1732-1805), acheteur et rebâtisseur de 1774 à 1780 du château de Rentilly (Seine-et-Marne), ainsi que de son épouse Marie-Henriette Le Clerc de Grandmaison, la destinataire de la plupart des lettres de notre ensemble. Cette dernière était en effet la soeur d'Élisabeth Le Clerc de Grandmaison (1748-1774), qui, par son mariage avec Jacques-Augustin de La Barberie, marquis de Reffuveille (1734-1794), fut la mère de madame d'Aubusson. On peut répartir cet ensemble en deux groupes :I. Une série de lettres complètement datées ou insérables :1. Du 24 décembre 1802. Écrite à l'occasion des voeux de nouvel an, elle n'est pas signée, mais le contenu permet de l'attribuer à Agathe-Renée de La Barberie de Reffuveille (1772-1803), épouse d'Hector d'Aubusson, et mère des trois enfants Blanche, Pierre et Raymond : "Je veux écrire à ma tante, a dit Pierre - et moi aussi, ont repris à leur tour Raymond et Blanche - il y aurait eu révolte dans ma pension si je n'eusse consenti à leur laisser griffonner un compliment de bonne année pour une tante qu'ils chérissent à tant de titres. Vous sentez bien qu'il est difficile que je me refuse ce que j'ai permis à mes enfans".2. Du 25 décembre 1802 : un billet de voeux écrit par Raymond (graphie encore infantile). C'est le mot annoncé par la lettre de la mère.3. Du 25 décembre 1802 : un billet de voeux écrit par Pierre (graphie encore infantile). Idem.4. Un billet de voeux écrit par Blanche (graphie encore infantile). Idem.5. Du 28 Frimaire an XII [20 décembre 1803]. Longue lettre d'Hector d'Aubusson présentant des excuses pour n'avoir pu visiter sa tante lors de son dernier séjour parisien, occupé de nombre d'affaires pressantes, qu'il détaille assez complaisamment.6. Du 25 décembre 1803 : billet de voeux de nouvelle année de la petite Blanche d'Aubusson.7. Du 26 décembre [1803] : billet de voeux de nouvelle année de Pierre d'Aubusson.8. Du 4 Nivôse an XII [26 décembre 1803]. Lettre d'Hector d'Aubusson, demandant à sa tante un service pour la femme de chambre de sa nièce Mlle Barrayer.II. Une série, plus importante, de lettres sans date, ou ne comportant que le quantième, de la main de madame d'Aubusson, mais, en raison du contexte, datables également des années 1801-1803 (par exemple, Madame de Vaucresson, sur la santé de laquelle on s'inquiète dans la lettre 12, étant décédée en 1802 également) :9. Un 13 brumaire : sur les provisions d'hiver, et notamment un muid de cidre à acheminer à Paris ; annonce un voyage de la famille à Paris par Rouen et les Andelys.10. De Paris, un 8 nivôse : concerne divers travaux et produits des domaines en fermage.11. De Riberpré, un 17 messidor : "Je sais, ma chère tante, que vous êtes à présent à Rentilly. Je vous en félicite, car c'est un lieu dont on doit aimer à jouir quand on en est propriétaire. Vous savez qu'il a toujours fait mon envie, et je suis bien aise que vous ne l'abandonniez pas tout à fait (...). Malgré tous nos soins, nous ne donnerons jamais à Riberpré la grâce de Rentilly, et nos 27 lieues seront toujours une distance moins agréable que celle de ce joli séjour".12. D'un 23 mai : "Votre dernière lettre, ma chère tante, m'a donné trop d'inquiétude sur l'état de Mme de Vaucresson pour ne pas désirer vivement d'en recevoir des nouvelles". Il s'agit très probablement de Marie-Victoire Thomé, fille aînée de sa tante, qui avait épousé Charles-François Martin de Vaucresson.13. D'un 20 juillet : projette de recevoir son oncle et sa tante en septembre prochain.14. D'un 30 novembre [à René Thomé] : "Je vous remercie beaucoup, mon cher oncle, d'avoir bien voulu remplacer ma tante et me donner des nouvelles de sa vaccine. Je suis enchantée qu'elle se soit enfin décidée à se mettre à l'abri d'une aussi fâcheuse maladie que la petite vérole".15-20. Enfin six missives sans aucune indication de date, toutes (sauf une, de René Thomé) rédigées par Madame d'Aubusson et adressées à sa tante Marie-Henriette, portant sur divers détails de leur vie domestique respective. À signaler dans l'une d'entre elles, une allusion à une demande de radiation de la liste des émigrés pour un parent : "Nous allions repartir lorsque la maintenue sur la liste d'un parent de Mr d'Aubusson nous a obligés de rester quelques jours pour avoir une audience du consul Cambacérès". - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
[Paris], s.d. (vers 1860) in-4, [21] ff. n. ch. de texte (y compris titre et table alphabétique), 15 pp. de blasons dessinés à l'encre de Chine (regroupant 142 armes blasonnées), en feuilles, sous chemise de papier crème.
Copie exécutée avec le dernier soin et offrant un tableau des plus intéressants de l'héraldique langroise à la fin du XVIIe siècle.Aucune mention ne permet d'identifier le copiste. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.L., 1842. Manuscrit in-folio, rel. demi-basane verte, dos lisse orné de roulettes dorées, 283 pp. Index. 36 tableaux généal. à pleine page, nombreux tableaux dans le texte. Additions manuscrites.
Le rédacteur indique dans l'introduction que le nom Roubaud viendrait du nom Roubaudy, originaire de Turin, en Piémont, et s'installa en Provence, notamment à Grasse. Les généalogies des différentes branches commencent au milieu du XVIIe s. Chaque couple fait l'objet d'un chapitre assez détaillé et indique les enfants et les alliés le cas échéant. Les sources sont indiquées assez souvent. Bon état. - Frais de port : -France 9,7 € -U.E. 13 € -Monde (z B : 23 €) (z C : 43 €)
Paris, Imprimerie et Librairie Universelle, 1882, gr. in-8vo, XVIII + 284 p., frontispice en couleur, + env. 30 planches n./b. et couleurs, brochure originale.
Phone number : 41 (0)26 3223808
Paris, Imprimerie et Librairie Universelle, 1882 in-8, XVIII-284 pp., ill., toile beige, couverture conservée (reliure moderne). Quelques rousseurs en début d'ouvrage et mouillures angulaires à la fin du volume.
Illustré des armes de Marly en frontispice et d'une planche d'armoiries en chromolithographie et de 16 planches en noir.Saffroy, II, 24359. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Bourges, Tardy-Pigelet, 1901 in-4, 180 pp., frontispice, 36 planches d'armoiries, demi-chagrin bordeaux, dos à nerfs (Solignac-Mazet). Restauration angulaire sur les deux derniers feuillets sans atteinte au texte.
Edition originale.Saffroy, II, 18096.Bon exemplaire. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Marseille, Laffitte Reprints, 1976 2 tomes en 1 vol. in-4, VIII-344 pp. et 241 pp., 36 planches, bradel percaline brune, premier plat illustré (reliure de l'éditeur).
Réimpression tirée à 300 exemplaires de l'édition de Bourges, 1926, avec les planches de l'édition originale de 1901. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Couverture souple Librairie de Crochard 1831 Paris 21,5x13,5 cm
Broché, dos carré, couverture souple d'éditeur bleue imprimée en noir - 88 pp. + 6 planches illustrées. L'auteur était médecin du Roi. Mémoire extrait des Annales d'hygiène publique et de médecine légale. Six planches dépliantes illustrées montrent notamment différentes méthodes de pendaison. Bon état. Peu courant.
Corrêa Relié 1953 In-12 (14,5 x 19,6 cm), demi-toile, dos lisse, pièce de titre, couverture conservée, 254 pages ; papier bruni, par ailleurs très bon état général. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
P., chez l'Auteur, 1983. In-8 br., multigraphié, tablx généal.
Avec 41 tablx généal. et un index des noms de personnes. Dos un brin défraîchi, bonne cond. - Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
Paris, chez l'Auteur, 1983. In-8 br., couv. ill. (armoirie), tapuscrit, 41 tablx généal., table des noms de personnes et bibliographie. Tiré à 400 ex.
Très bonne condition. - Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
Paris, chez l'Auteur, 1983. In-8 br., couv. ill. (armoirie), tapuscrit, 41 tablx généal., table des noms de personnes et bibliographie.
Couv. un peu fanée, int. jauni, bon ex. par ailleurs. - Frais de port : -France 6,9 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
P., Éd. Christian, 1989. In-8 br, 164 pp., table, bibliogr.
Bonne condition. - Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
P., Christian, 2004. In-8 broché, 319 pp., biblio., index. Timbre sec, ex-libris ms.
Comme neuf. - Frais de port : -France 6,9 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
MARCHAL-VERDOODT Monique (ed.) & VAN PARYS Henry-Charles (introd. & notes)
Reference : B116492
(1975)
Grandmetz, Chateau de Grandmetz 1975 346pp., 22cm., brochure originale, dans la série "Tablles du Brabant" Recueil V (5), tirage numéroté et limité à 200 exemplaires et réservés aux souscripteurs : ceci est le no.169, pages partiellement toujours non coupées, texte et intérieur sont frais, bon état, B116492
P., Editions du XXe siècle, 1948. In-4 br., non coupé, 54 pp., front. en coul., qqes ill. in-t. en noir, 16 pl. en 2 tons.
Le frontispice présente les armes de La Rochefoucauld et de Vivonne (Panneau de la litre peinte sur les murs de l'église d'Anais, Charente) en ou vers 1680. Bon état général. - Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
Paris, Adrien Égron, 1816 in-8, [2] ff. n. ch., 78 pp., un f. n. ch. de table, broché sous couverture d'attente de papier bleu, non coupé.
Unique édition. L'objet de l'opuscule était, à la suite d'un rappel historique sur l'histoire de l'Ordre de Malte, de permettre sa reconstitution après la parenthèse impériale.Fervent royaliste, proche du comte d'Artois, Marchangy (1782-1826) était tout indiqué pour prétendre que "(l'Ordre) est la tribu sacerdotale de la noblesse européenne ; il est chargé d'entretenir le feu sacré sur l'autel de l'honneur. La noblesse étant l'institution élémentaire de l'Ordre de Malte, c'est à cet Ordre que se rapporte naturellement tout ce qu'on peut dire des belles harmonies sociales qui résultent de cette noblesse". Rien que ça.Saffroy, I, 5526. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT