Paris, Veuve C. Savreux, 1670 ; in-12 ; plein veau havane, dos à nerfs décoré et doré, armes dorées des Célestins de Lyon sur le plat supérieur, constituées d'une grande croix ancrée accompagnée de deux fleurs de lys, une de chaque côté, un grand S serpentant au centre de la croix, le tout dans un ovale et Celestins de Lyon en tête et en pied de l'ovale (OHR, 863 ; Armorial Bibliophiles du Lyonnais, p.92).
EXEMPLAIRE AUX ARMES DOREES DES CELESTINS DE LYON. EDITION ORIGINALE (Vicaire, 272) de cet ouvrage curieux auquel Oberlé (Une bibliothèque bachique, 484) a consacré une longue notice. L'ouvrage est divisé en trois parties : I- Le jeûne observé la veille de la fête des Rois ; II- Les saturnales des Romains initiés par les Chrétiens ; III- La superstition du Phoebé ou la sottise du Febué. L'auteur s'en prend à toutes ces fêtes populaires directement issues du paganisme car elles sont de tous temps et qu'elles n'appartiennent pas spécialement, même quand elles ont été adaptées par l'Eglise ou d'autres, à un culte particulier car elles sont en réalité hors du domaine du religieux. Mors fendus, coiffes, coins et nerfs usés, une partie des armes des Célestins est effacée, l'intérieur est resté en bon état.
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Lausanne et Genève, 1751 In-12 (17 X 11,2 cm), X, 183 pp. reliure d'époque veau brun moucheté, dos à cinq nerfs orné, filet de coupes, tranches rouges. L'illustration se compose d'une vignette de titre et de douze gravures dont une dépliante représentant le chariot de l'Infanterie Dijonnaise. Ces fêtes bourguignonnes, dédiées aux mystères du Christianisme et aux réjouissances, appelées aussi Saturnales ou Fêtes des Calendes, remontent au Moyen-âge. Cohen, col.341. (légers stigmates).
Bon exemplaire,
Apud Ioan. Gryphium, VENETIIS, 1575.
Un volume petit in-12° (15, 4 x 11cm), reliure ancienne velin souple ivoire d’aspect irrégulier, dos à trois nerfs, reste d’attaches. Nom de l’auteur (MACROBE) manuscrit sur le dos. 567 pages imprimées en italiques, 32 feuilles d'index , caractères tous en italique (texte en latin et partiellement en grec, soit in-texte soit en notes marginales), 4 illustrations (p. 101, 109, 137 et 144). La dernière d’entre elles étant particulièrement connue (p.144) car il s’agit d’une cartes du monde qui fut une des premières à représenter la terre sous forme d’une globe et à séparer les deux hemisphères. L’ouvrage date en principe de 1575. C’est ce que l’on peut lire sur la page de titre mais on notera qu’un des chiffres romains X a été inscrit à la main... Quoi qu’il en soit ce volume contient 2 textes, comme quasiment chaque édition des oeuvres de MACROBE, lequel en a écrit une troisième, moins connue, un traité de grammaire sur les différences et ressemblances entre le grec et le latin.Ses deux oeuvres majeures donc auraient été composées vers 430. MACROBE, né en Numidie vers 370 fut un haut fonctionnaire de l’Empire romain et ses oeuvres semblent avoir été lues tout long du moyen âge. On peut dire aussi qu’Il fut un philosophe et un philologue néoplatonicien (doctrine de l’antiquité tardive, inspirée non seulement de PLATON mais de plusieurs courants de la spiritualité orientale et grecque. Le COMMENTAIRE DU SONGE DE SCIPION (pp. 3-177 )permit entre autres richesses de retrouver un texte de CICERON (De Republica) qui avait, complètement disparu et qui en occupait les paragraphes 9 à 29 du livre VI . MACROBE en avait extrait ce texte pour le traiter comme une sorte de fable autonome (SCIPION rêve qu’il s’elève jusqu’au ciel pour y retrouver ses aieux , lesquels lui expliquent le mécanisme du cosmos, la place de la Terre et de l'homme au sein de l'univers et le principe de l’immortalité). Dans ce texte MACROBE s’appuie sur une carte du monde.Dans le 2ème texte, LES SATURNALES (pp.178-267), MACROBE nous décrit une sorte de colloque littéraire où au milieu des trois jours des fêtes des Saturnales de l'an 384 douze savants romains, dont un grammairien serbe, décident de s'enfermer pour parler de divers sujets, Virgile, les antiquités et les traditions romaines, la philosophie, la grammaire, l’astrologie, divers citations d’auteurs souvent disparus, des curiosités des anecdotes etc... On peut dire qu’il s’agit avec ce texte, d’un hommage à l'ancienne Rome païenne. Exemplaire compact dans sa reliure d’époque en vélin, et en BON ÉTAT. [50276]