SAINT-SIMON (Claude-Henri, comte de) éditeur, SAINT-AUBIN (Camille), THIERRY (Augustin)
Reference : 39051
2 parties reliées en un volume in-8 (198 x 122 mm), demi-veau aubergine de l'époque, dos lisse orné de triples filets dorés en place de nerfs et d'un fleuron répété, titre et tomaison doré, 224 pages et 136 pages, faux-titres et titres compris. Paris, Delaunay, 1817.
Edition originale, publiée par Saint-Simon de cet ouvrage distribué hors commerce.Dans cet ouvrage Saint-Aubin et Augustin Thierry, disciples de Saint-Simon, exposent lidée que toute société moderne doit être réorganisée autour de lindustrie.La première partie, consacrée à la finance, montre que le capital et le crédit ne sont que des moyens et doivent être subordonnés à la véritable source de richesse, cest-à-dire la production industrielle. La seconde, sur la politique, affirme que le pouvoir ne doit plus revenir aux héritiers de laristocratie ni aux partis, mais aux producteurs eux-mêmes, quils soient manufacturiers, commerçants, savants ou écrivains. Par cette démarche, les auteurs traduisent la vision saint-simonienne : unir la production matérielle et la production intellectuelle, placer les savants et les industriels à la tête de la société et faire de la politique lart dadministrer la production pour lutilité générale. L'ouvrage devait être prolongé par une troisième partie.(H. Mori, 'Bibliographie de C. H. de Saint Simon', n° 48 et 50).Mors légèrement frottés.Envoi autographe signé: "A Monsieur Louis Greffulhe de la part de la Société" et ex-libris gravé de la bibliothèque de Bois-Boudrau: le banquier et homme politique français Louis-Charles, comte Greffulhe (1814-1888).Bon exemplaire, frais, bien conservé.
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Les Presses Françaises. "Bibliothèque Romantique". 1925. In-8° broché. XLVI + 100 pages.
Très propre.
A Paris, chez Antoine-Augustin Renouard, 1821. In-8 de (4)-XX-311 pp., basane fauve, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge (reliure de l'époque).
Édition originale. C"est la réunion de lettres dont les unes furent lithographiées et les autres imprimées, dans lesquelles Saint-Simon expose sa célèbre conception sociale. Cette correspondance est précédée d'une préface et suivie de l'Adresse aux Philantropes.Du Système industriel marque un moment important dans la pensée saint-simonienne : la partie intitulée Considérations sur les mesures à prendre pour terminer la Révolution articule puissamment les questions politique, économique et sociale. Cet ouvrage forme à son tour la première partie d'un ensemble, car elle fut complétée l'année suivante, en 1822, par un second volume reprenant le contenu de 7 brochures également publiées séparément, mais d'une diffusion extrêmement confidentielle.Bon exemplaire en reliure du temps.
, , 1808. 1 page in-4, demi-chagrin rouge.
Les premiers travaux du comte de Saint-Simon font de lui un précurseur de la philosophie positiviste et de la science sociale (Lettres d'un habitant de Genève à ses concitoyens, 1803 ; Introduction aux travaux scientifiques du XIXe siècle, 1807). C'est plus tard, avec la création de la revue L'Industrie (1816), la publication de L'Organisateur avec Auguste Comte (1819 -1820) et Du Système Industriel (1820 -1822), que s'affirment les thèses de son industrialisme optimiste : effondrement de l'Ancien Régime, avènement de la société industrielle gérée par les producteurs, où s'harmoniseront spontanément les intérêts des chefs d'entreprise et des ouvriers. Avec cette lettre, datée 1808, le lecteur est plongé dans la période où Saint-Simon est ruiné ; il devient copiste au Mont-de-Piété pour mille francs par an, est hébergé chez Diard, qui le recueille et le nourrit. Pour publier et continuer son oeuvre (Esquisse d'une nouvelle Encyclopédie et Introduction aux travaux scientifiques du XIXe siècle) des aides sont indispensables ; il multiplie les démarches. Cette lettre, adressée à un puissant personnage de l'époque demeuré anonyme, en est l'exemple :« Monseigneur, Les moyens de prouver à Votre Excellence que je mérite les grâces que je sollicite d'Elle me manquent entièrement. Mes ressources sont épuisées ; et l'impression de mon Ouvrage arrêtée. Dans l'impuissance absolue de m'en procurer, je prends la liberté de prier Votre Excellence de vouloir bien me faire le prêt de 300 F. Je suis avec respect Monseigneur, de Votre Excellence, le très humble et très obéissant serviteur. St. Simon, rue Saintonge n°9 chez M. Diard ».
Paris, Au Bureau de l’administration, 1817. 4 parties reliées en 2 vol. in-8 de 224 pp. ; 136 pp. ; (4)-104 pp. ; 346 pp., demi-veau vert, dos lisse orné, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge, tranches jaspées (reliure de l'époque).
Édition originale rare. Ex-dono autographe A Monsieur Lafond de la part de l'auteur (faux-titre du tome II).« En 1816, Saint-Simon, alors âgé de cinquante-six ans, lance une souscription pour financer la publication par livraisons de L’Industrie. Un polytechnicien de dix-neuf ans, Auguste Comte, va remplacer auprès de lui Augustin Thierry en qualité de secrétaire. C’est le début d’une collaboration intellectuelle entre deux grands esprits. (…Le volume III de L’Industrie, paru en septembre 1817, porte les traces de la main de Comte : y est soulignée, entre autres, la nécessité d’établir “une morale terrestre et positive”. Devant les protestations des souscripteurs, qui appartiennent pour la plupart à l’opposition libérale, Saint-Simon retourne dès le volume suivant à des doctrines plus convenables. Il fait état d’initiatives prises par son “élève” pour expliquer cette dérive » (Juliette Grange). « Henri de Saint-Simon (1760-1825) dut sa renommée à son analyse incisive de la société industrielle naissante et à son ardeur à réclamer que les "industrialistes" (par quoi il entendait tous les travailleurs utiles) s'emparent du pouvoir, au besoin par la force. La société serait donc organisée de manière méritocratique à travers des institutions industrielles ; le pouvoir scientifique y remplacerait les formes plus anciennes d'autorité spirituelle et militaire, tandis que le "système industriel", infiniment plus productif et efficace, supplanterait les formes antérieures de "système parlementaire". (…) une importance considérable du début des années 1830 jusqu'à la fin du siècle, le saint-simonisme contribua à populariser les notions de malaise culturel aussi bien qu'industriel, auquel pouvait se substituer un nouveau système d'organisation familiale, sociale, industrielle et politique » (Gregory Claeys).Un quatrième et dernier tome fut publié séparément en 1818 (Mori, n° 67). Bon exemplaire. Dos passé, rousseurs.Collation conforme à Hiroshi Mori, Bibliographie de Claude-Henri de Saint Simon, 53, 54 ; Walch, 92 ; Kress, B. 7038 (tome I seul) ; Mazzone, pp. 20-24 ; BNF, Le Siècle des saint-simoniens, p. 33 ; BNF, Utopie, p. 217.
Paris, Galerie de Bossange père, 1825. In-8 de (8)-392 pp., demi-vélin moderne.
Édition originale de l'avant dernier livre de Saint-Simon publié quatre mois avant sa mort survenue le 19 mai 1825.Écrit en collaboration avec les premiers disciples (J. B. Duvergier, Léon Halévy et Olindfe Rodrigues), les Opinions annoncent L'âge d'or, qu'une aveugle tradition a placé jusqu'ici dans le passé, est devant nous (épitaphe). « L'étude des capacités acquises par le prolétariat figure dans le recueil collectif (Opinions...). La Révolution dans sa période la plus sanglante, a rendu les prolétaires bons administrateurs d'entreprises agricoles, commerciales ou manufacturières, à la place des chefs d'industrie qui fuyaient la Terreur ».Maitron III, 374 ; Walch, 100 ; Walch-Gerits, 404.
Paris, Dentu, 1865 - 1869 ; 23 tomes reliés en 13 volumes in-8°, demi-veau blond de l'époque, dos à nerfs, filet doré sur les nerfs, compartiments entièrement ornés de fers ondulés dorés à répétition, titre doré sur étiquette vert foncé, tomaison dorée sur étiquette rouge. Inscription manuscrite sur le faux-titre " Ces 13 volumes ont été écrits par Laurent " (de l'Ardèche), sur le feuillet en regard : ex-libris manuscrit " Albin Mazon" et inscriptions antérieures " Lire St Simon et le St Simonisme par Paul Janet. Paris, Germer-Baillère, 1878".
Rare réunion, en reliure uniforme de l' époque, des 23 premiers volumes parus, l'ensemble comptera 47 volumes en 1878. Cf BNF. ( Reu-CO1 ) Plusieurs manques aux coiffes, manques de cuir aux dos de 2 volumes ( ceux renfermant les tomes VII-VIII et les Tomes XIX -XX), rares piqûres ou taches rousses.
"1/ ENFANTIN. Religion Saint-Simonienne. Economie politique et politique. Articles extraits du Globe. Deuxième édition. Paris, au Bureau du Globe, mars 1832; 181 pp., 1f. table. Seconde édition. La première de juillet 1831 ( tirée à 30000 ex.) fut rapidement épuisée.- Fournel p. 80- Walch 315 2/ CHEVALIER (Michel). Politique européenne. Paris, au bureau du Globe, 1831; 2 ff. n.ch., 127 pp. EDITION ORIGINALE publiée en décembre 1831 et tirée à 2000 exemplaires. Fournel p. 80. Reliure un peu usée. Trous de vers aux charnières, mais n'atteignant pas le volume."
Paris, au bureau de l'Organisateur [Imprimerie d'Éverat], 1831 petit in-8, 432 pp., dérelié.
Publiée en août 1831, cette troisième édition fut tirée à 3000 exemplaires. Sous ce titre, l'on a un travail collectif donnant les principes de l'École saint-simonienne, alors dirigée par Enfantin seul, sur l'évolution de l'humanité, la législation, la propriété et l'organisation des banques. Le texte, divisé en 17 sections, ne devait, selon la doctrine d'Enfantin, n'être attribué à aucun rédacteur précis, mais il a en fait été composé par Carnot et Duveyrier, a été révisé par Bazard sous la surveillance générale d'Enfantin. Il connut trois éditions successives (août 1830 ; décembre 1830 ; août 1831) et fut suivi d'un second volume réunissant 13 séances (décembre 1830). Ce second volume ne fut tiré qu'à 500 exemplaires et est rarement joint au premier.Fournel, p. 73.À LA SUITE : [SAINT-AMAND BAZARD (Armand Bazard, dit) et ENFANTIN (Prosper-Barthélémy) :] Religion saint-simonienne. À M. le Président de la Chambre des députés. [Paris], Éverat, s.d. [1830], 8 pp. Édition originale. En date du 1er octobre 1830, tirée à 10 000 exemplaires, la lettre fut entièrement rédigée par Bazard, même si elle porte à la fin les deux noms de Bazard et d'Enfantin. Dément l'idée, répandue à la Chambre par le député Mauguin, que les saint-simoniens prônaient la communauté des biens. Fournel, p. 66 (n° 3). Walch, 350. Rosanvallon, 41.Ex-libris manuscrits Moroche et P. Martini. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Bureau du Globe, 1832.
Réunion d'articles publiés dans le Globe sur l'économie politique pour la première partie et la politique saint-simonienne pour la seconde. Manque à la couverture au coin supérieur. /// In-8 de 181, (2) pp. Broché, couverture imprimée. ////
Paris. Librairie Nouvelle. 1854. In-12 (122 x 182mm) dos chagrin noir à 4 nerfs, plats et gardes marbrés, VIII, 495 pages. Des rousseurs sinon bon exemplaire en reliure ancienne. Rare édition comprenant la totalité des séances de la 1re et de la 2e année avec des extraits de diverses publications saint-simoniennes.
Nous répondons à un voeu qui nous a été souvent exprimé, en rassemblant sous le titre Exposition de la Doctrine saint-simonienne, des documents qui, jusqu'à ce jour, avaient été publiés séparément, et dont une partie même était devenue très rare dans le commerce de la librairie. L'éclat qu'a jeté le saint-simonisme avant et depuis 1830, la vive impulsion qu'il a imprimée aux intelligences, les hautes questions qu'il a soulevées, les hommes distingués qu'il a produits, tout nous fait espérer que ce livre trouvera sa place dans la bibliothèque des amis des études philosophiques, de tous ceux qui aiment à suivre le mouvement de la pensée contemporaine (Avant-propos des éditeurs).
[Paris], Impriméries d'Éverat, de Carpentier-Méricourt ou de Guiraudet, s.d. (1830-1834) 19 pièces en 3 vol. in-8, [2] ff. n. ch. de faux-titre et de titre en début de chaque volume, puis pagination séparée, demi-basane bleue, dos à nerfs, tranches mouchetées (reliure de la fin du XIXe). Dos passés, rousseurs, coins abîmés.
Cette anthologie a été composée par l'école saint-simonienne elle-même, choisissant parmi les différentes pièces de sa surabondante production celles qui furent jugées les plus aptes à donner une idée précise et synthétique de la doctrine et de l'histoire de la "Religion saint-simonienne", à partir du moment où les destinées du petit groupe furent prises en mains par Prosper-Barthélémy Enfantin. Elle est, en tant que telle, très rare. On a ainsi réuni les textes suivants :- I. Père Enfantin à Charles Duveyrier (juin 1830), à François et Peiffer, chefs de l'Église de Lyon (juillet 1831) : 22 pp. Fournel, Bibliographie Saint-Simonienne, p. 68. - II. Lettre du Père à Charles Duveyrier, sur la vie éternelle (juin 1830) [Paris, Alexandre Joanneau, 1834] : 34 pp. Publication, actualisée à Sainte-Pélagie, d'un texte d'Enfantin éclaircissant ses positions sur la vie éternelle, dans un débat qui divisait les disciples ; enfin, quand on dit "éclaircissant", c'est à la manière du "Père", qui peut difficilement s'exprimer sans utiliser le haut charabia qui lui est spécifique, avec des phrases aussi lumineuses dans leur contenu que : "Ma vie religieuse consiste à vivre pour vous et pour moi (devoir et intérêt) ; par moi et par vous (gloire et humilité) ; en moi COMME en vous (religion)". On est immédiatement édifié. Walch, 323. Rosanvallon, 32.- III. Religion saint-simonienne. Économie politique et politique. Articles extraits du Globe. Deuxième édition [Paris, 1832] : 181 pp., un f. n. ch. de table. L'ouvrage appartient à cette période très riche du développement de la doctrine saint-simonienne très au-delà des idées propres de Saint-Simon, par le zèle de Barthélémy-Prosper Enfantin (1796-1864) et de Bazard. Walch, 315. Fournel, p. 80.- IV. Religion saint-simonienne. Communion générale de la famille saint-simonienne : 40 pp. Tirage à 4000 exemplaires. Réunit les interventions de la plupart des membres importants de la famille saint-simonienne (Olinde Rodrigues, Bazard, Enfantin, Chevalier, Barrault, Fournel, Duveyrier, Talabot, Claire Bazard, etc.) dans la séance du 8 juillet 1831. Les éléments positifs les plus intéressants concernent la diffusion de la doctrine dans les provinces (Lille, Lyon, Rouen, Dijon, etc.), ainsi qu'en Belgique. Fournel, p. 79 (n° 19). Rosanvallon, 93.- V. Religion saint-simonienne. Morale. Réunion générale de la famille. Enseignemens du Père suprême. Les trois familles [Paris, Librairie saint-simonienne, avril 1832] : [2] ff. n. ch., 207 pp., [2] ff. n. ch. de table, avec un portrait-frontipice lithographié sous serpente (Enfantin). - VI. Religion saint-simonienne. Cérémonie du 27 novembre : 24 pp. Tirage à 4000 exemplaires. Comprend, d'Olinde Rodrigues, une pompeuse profession de foi saint-simonienne ("Appel") et les très prosaïques statuts de l'Association financière des saint-simoniens, à la suite. On termine, heureusement pour l'élévation de la pensée au-delà des contingences matérielles, par la prédication du jour, donnée par Emile Barrault. Fournel, p. 83 (n° 12). Rosanvallon, 91.- VII. Religion saint-simonienne. Enseignement des ouvriers. Séance du dimanche 18 décembre 1831 [Paris, au bureau du Globe, 1831] : 23 pp. Première partie seule, qui a connu un tirage de 4000 exemplaires. La séance reproduite tourne en partie sur les leçons à tirer des événements de Lyon (la première révolte des Canuts) et l'organisation des ouvriers. Fournel, p. 84 (numéro 15). Rosanvallon, 106.- VIII. [BÉRANGER (Charles) :] Pétition d'un prolétaire à la Chambre des députés [Paris, au bureau de l'Organisateur, 1831] : 16 pp. Extrait du Globe, du 3 février 1831, tiré à 4000 exemplaires. C'est un exposé très clair de ce qu'était la condition des prolétaires au début de la Monarchie de Juillet. Né à Reims, Charles Béranger (1798-1860) était ouvrier horloger : il joua un rôle important dans le mouvement saint-simonien, et il fit partie en 1832 des Apôtres de Ménilmontant. Après plusieurs séjours parisiens (il demeurait rue du Pont-aux-Choux), il revint à Reims où il poursuivit son militantisme social. Fournel, 81. Rosanvallon, 85. Cf. Maitron I, 196.- IX. Religion saint-simonienne. Politique industrielle et système de la Méditerranée [Paris, 1832] : 150 pp., un f. n. ch. de table. - X. Religion saint-simonienne. La Prophétie. Articles extraits du Globe, du 19 février au 20 avril 1832. Ménimontant, le 1er juin 1832 : 114 pp., un f. n. ch. de table. Tirage à 4000 exemplaires. Il s'agit d'un recueil d'articles d'Enfantin, de Charles Duveyrier, de Michel Chevalier, d'Emile Barrault et de Gustave d'Eichthal sur les missions et l'apostolat. Fournel, p. 85 (n° 11) et p. 101 (n° 2). Rosanvallon, 134.- XI. Retraite de Ménilmontant. 3 juin 1832 : 12 pp. Fournel, p. 101, 4. - XII. Retraite de Ménilmontant [6 juin 1832] : 18 pp. Fournel, p. 101, 5. - XIII. Retraite de Ménilmontant. Cérémonie du dimanche 1er juillet, et récit de ce qui s'est passé les jours suivans : 27 pp. Fournel, p. 101, 7. - XIV. Ménilmontant. Mort de Talabot, apôtre : 24 pp. Founrel, p. 101, 9. - XV. Le Père à Fournel, apôtre : 4 pp. Fournel, p. 101, 10. - XVI. Religion saint-simonienne. Procès en la Cour d'assises de la Seine, les 27 et 28 août 1832 [Paris, Johanneau, 1832] : 405 pp., avec deux planches lithographiées hors texte. Paru le 19 octobre 1832 et tiré à 1000 exemplaires, ce volume donne le compte-rendu rédigé à la sauce saint-simonienne du premier procès de l'association, qui eut lieu devant la Cour d'assises de la Seine pour des motifs en réalité assez nébuleux, et qui dissimulaient mal une volonté politique de normalisation, en ce moment encore très instable pour la jeune Monarchie de Juillet. Fournel, p. 110. Rosanvallon, 133.- XVII. Religion saint-simonienne. Procès en police correctionnelle, le 19 octobre 1832. Avec le portrait du Père, d'après un médaillon de M. Caunois, et celui de H. Fournel, d'après M. Decaine [Paris, Johanneau, 1832] : [2] ff. n. ch., 105 pp., un f. n. ch. d'errata, avec deux portraits lithographiés hors texte. Tirage à 1500 exemplaires. Fournel, p. 110. - XVIII. L'Attente : 7 pp. - XIX. Parole du Père, à la Cour d'assises. 8 avril 1833 : titre, ij pp., pp. 3-18. Pièce en vers libres, apparemment composée à Sainte-Pélagie, dans laquelle Enfantin reprend les termes de sa défense au procès d'assises. Walch, 329. Rosanvallon, 31.Exemplaire du Cercle artistique et littéraire, avec chiffre doré poussé en haut des plats supérieurs, et cachet humide. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Paris ,E. Dentu, 1865 ; 1 volumeIn-8, broché, couverture bleue imprimée en noir; XVIpp.,224pp.; manque de papier au 2ème plat de la couverture, quelques piqûres, dos cassé ; quelques passages soulignés en bleu dans le texte.
Premier volume seul ( sur 47 ) , avec les notices historiques sur Saint-Simon et Enfantin.(S1)
In-8, broché, couverture de papier moderne, (2) f., 35 p. Paris, Bureau du Globe, 1831.
Edition originale. Recueil d'articles publiés initialement dans 'Le Globe'. Nombreux tableaux et statistiques. (Fournel, p. 83. Manque à Walch et à Gerits). Bon exemplaire.
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2 parties en un volume in-8, broché, couverture papier bleu moderne, tranches marbrées, (2), III, 47 p. et 114 p. page de titre de la seconde partie comprise. Paris, Bureau du Globe, 1831.
Edition originale et unique. Critique du système français en matière de commerce et d'industrie (législation, fiscalité, institutions) et propositions de réformes pour en favoriser le développement. L'auteur était membre du mouvement saint-simonien. Le texte de ces essais avait d'abord paru par articles dans "Le Globe".(Fournel, 'Saint-Simonisme', p. 81).Bon exemplaire.
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Amsterdam, A. Gerits & Son, 1986, gr. in-8°, 51 pp, introduction en français et en anglais, détails bibliographiques et notes en anglais, broché, couv. lég. salie, bon état (Supplements to existing handbooks, 2)
Bibliographie commentée, recensant environ 400 corrections et additions.
In-8, broché, couverture de papier moderne, (2) f., 35 p. Paris, Bureau de la Revue encyclopédique, 1831.
Edition originale. A l'occasion du vote du budget de 1832, Emile Pereire expose son programme et celui des saint-simoniens illustré de nombreuses statistiques.(Walch, 'Bibliographie du saint-simonisme', p. 60).Bon exemplaire.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
Paris, Motteroz, Paris, Motteroz1879 ; in-8, broché, couv. verte imprimée. 213 pp., 1f . de table, 5 cartes dépliantes en couleurs.EDITION ORIGINALE. Walch 449.
In-8, broché, couverture papier marbré bleu moderne, tranches marbrées, 56 p. Paris, Bureau du Globe, 1831.
Edition originale. Etat des rapports entre la direction saint-simonienne de Paris et le réseau de "militants" saint-simoniens en France métropolitaine et dans les colonies (Algérie).(Manque à Walch et à Gerits. Fournel, p. 83). Bon exemplaire.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
In-8, broché, couverture papier bleu moderne, 23 p. Paris, Au Bureau du Globe, 1831.
Edition originale. Actes de la séance du 18 décembre 1831 sur l'enseignement des ouvriers, réunis à l'occasion des événements de Lyon et de la révolte des canuts. L'ouvrier, Bernard, cordonnier, prend la parole sous les applaudissements du public. (Fournel, 84. Gerits, 183).Bon exemplaire.
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Victor Lecou, éditeur. 1849. In-8°, reliure demi-chagrin. VIII + 532 pages. Mention de 2è. édition (dans l'année de l'E.O.). Légères rousseurs ; bon exemplaire.
La Révolution de Février et le communisme - Des Hérésies qui passent pour avoir été entachées de communisme - L'Utopie de Thomas Morus - Bodin, Campanella - Le communisme et le socialisme au XVIIIè. siècle (Morelly, Mably, Rousseau, Brissot de Warville) - La Révolution Française - conjuration de Babeuf - Owen, saint-Simon, Charles Fourier - Cabet et le communisme icarien - Louis Blanc et l'organisation du travail - Proudhon - Pierre Leroux.Scalaire, "Litt. Conj.", IV, 90.
Sceaux, Imprimerie Dépée et Munzel, Sceaux, Imprimerie Dépée et Munzel1845-1861 ; 24 parties en 1 volume in-8, demi-chagrin rouge orné de l’époque. COLLECTION COMPLÈTE INTROUVABLE de toutes les publications du médecin Tourreil (qui eut la révélation dan le Bois de Meudon en 1831, au mois de juin). Pendant plusieurs années il en fut comme interdit, et n’osait en parler à personne ; ce n’est que peu à peu et au fur et à mesure que cette éblouissante lumière s’est faite chair en lui, qu’il commença à répandre par sa parole et par ses écrits. Ainsi naquit la Religion Fusionienne. En voici la genèse : Tourreil qui était d’ailleurs un homme instruit, et qui s’était nourri des doctrines Saint-Simoniennes, mêlées à celles de Pierre Lerroux, voulut les concilier, les fondre en une seule, qu’il désigna sous le nom de Religion fusionienne. La base de cette religion était l’égalité sociale appuyée elle-même sur le sentiment religieux. Il publia ces brochures et grâce à son éloquence persuasive il réunit un certain nombre de disciples, dispersés après la révolution de 1848.Les pièces qui composent ce recueil (provenant de la bibliothèque MOURAVIT) sont toutes d’une grande rareté. Aussi allons nous en donner le détail bibliographique. Aucune n’est décrite dans Caillet, ni dans Bibl. Esoth. ni dans Blavier (qui mentionne simplement Tourreil p.149).1) Doctrine fusionienne à Mad. la Comtesse de H. au château de Hyenville. Sceaux, Munzel, sd ; 8 pp.2) D. F. A notre frère G. de Paris. Id., 8 pp.3) D. F. à une personne de bonne volonté désirant connaître le but du Fusionisme. Id., 8 pp.4) D. F. Lettre à Mad. M. qui nous reprochait d’être absolu dans nos principes. Id., 12 pp.5) D. F. à notre frère S. et L. à Conflans Sainte-Honorine. Id., 8 pp.6) D. F. Lettre à un catholique, au Palais de l’Institut à Paris. Id., 12 pp. Cette lettre fut écrite de la Colonie agricole commerciale et industrielle socialiste de St. Just.7) D. F. Lettre à la famille fusionienne. Id. 4 pp.8) D. F. A notre très cher frère Aléthospore, apôtre du règne de Dieu à Paris. Id., 8 pp.9) D. F. Lettre apostolique à notre frère S. à Paris. Id., 8 pp.10) D. F. A notre soeur S. à Paris (cette mention est autographe). Id, Depée, 8 pp.11) D. F. Consolations à notre très cher et bien aimé frère Ch. H. à Thoré. Id., Munzel, 12 pp.12) D. F. Consolations à notre soeur, madame Sh., comtesse de B... à l’occasion de la mort de son mari, à Paris. Id., 12 pp.13) D. F. Lettre apostolique à notre bien aimé frère D. N... (à Londres) Id., 16 pp. (correction autographe.)14) D. F. Lettre apostolique à notre frère D. N. apôtre du règne de Dieu. Id., 5 pp.15) D. F. Lettre apostolique à notre très cher et bien aimé frère D. N. Id., 38 pp. (correction autographe).16) D. F. Lettre apostolique à E. C. (à Argelès). Lyon, Chanoine, 32 pp.17) D. F. Troisième lettre apostolique à notre bien aimé frère E. C. à Argelès. Lyon, Chanoine, 47 pp.18) D. F. Lettre apostolique à M. X... à Vendome, Lyon, ibid, 31 pp.19) D. F. à un théologien catholique. Sceaux, Depée, 52 pp.20) D. F. au très illustre Emir Abd-El-Kader, pour la plus grande lumière de son Ame et son plus grand bonheur. Id., 20 pp.21) D. F. à l’auteur de la lettre contre le Socialisme, insérée dans le Journal l’Opinion publique, du 12 avril 1849. Id., 28 pp.22) D. F. à M. l’abbé B... Vicaire de la Madeleine. Sceaux, Depée, 78 pp., 1 f. (table des 22 lettres selon l’ordre où elles doivent être classées).23 Lettre apostolique à notre frère D... de Bordeaux, relative à certaines opinions des Ecoles communistes et socialistes. Id., 40 pp.24) Oraison plenière remplaçant l’oraison dominicale. 28 pp., Sl. - Entre les pp. 8 et 9 se trouve une planche hors-texte non chiffrée montrant le symbole saramental.25) Un placard in-folio replié et illustré. Loi des lois. Paris, Surcy, s. d.26) Une plaquette de format in-16 : l’Amour Divin-Esprit de Vérité (avec mention autographe Credo de la Religion fusionienne). 12 pp. Paris, Surcy, s. d.27) Table analytique. 30 pp. et 1 f. d’errata. Sceaux, Depée.Ce précieux volume a été constitué par Mouravit. En tête du livre sur une fiche autographe de ce dernier on lit : “Ce volume éminemment curieux est un des monuments les moins connus et les plus singuliers de l’inquiétude religieuse du XIXe siècle. Le “Maître” développe sa doctrine en diverses lettres, tantôt signées de son nom, ou de son seul prénom Louis, tantôt anonymes. La première est datée du 30 décembre 1845 (peu après la fondation de la religion nouvelle : 7 déc. 1845), la dernière du 15 fév. 1861. Publiées à part, à des époques très variables, non mises dans le commerce, vouées d’ailleurs à la destruction par leur destination et leur sujet même ces lettres apostoliques, sont pour ainsi dire impossibles à réunir. Elles sont ici au complet. Il s’y trouve joint en outre : la table imprimée des 22 premières lettres, la table analytique, la 23 ème lettre, l’errata, une grande planche pliée avec la curieuse figure du MAP irradiée, le rituel ou mieux l’Eucologe fusionien, très singulier avec une figure cabalistique, le Credo, petite brochure de propagande. Le présent recueil est, sans doute, unique. - Mouravit” - Erdan consacre une longue notice à Tourreil dans La France Mystique pp. 188-205 et raconte son entrevue avec le Maître.
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Paris, chez Madame Tourreil (Sceaux, Imprimerie Dépée et Munzel), 1860. In-8 de (4) pp. (titre, avis), 22 lettres à pagination séparée, (1) p. (table), 30 pp. (table analytique), 1 p. (errata), demi-basane prune, dos lisse orné (reliure de l'époque).
Collection complète très rare, conforme à la table imprimée "des lettres apostoliques selon l’ordre où elles doivent être classées". Réunion de 22 lettres datées de 1845 à 1859, avec leur pagination propre, imprimées séparément à Sceaux (Imprimerie Dépée et Munzel) puis réunies en 1860 sous le titre général "Doctrine Fusionienne" à l'adresse "Paris, chez Madame Tourreil 65 route d'Orléans" précédées de l'avis suivant : « La publication de ces lettres ayant été commencée dans la Revue philosophique et religieuse, sans l'intention de les insérer dans ce recueil, il en est résulté un défaut de plan auquel nous avons tenté de remédier autant que possible, par deux tables mises à la fin du volume. La première de ces tables, indique le classement des lettres (…) la seconde est une table analytique (…) Comme ce volume n'a point de pagination suivie, il est nécessaire après avoir opéré le classement des lettres d'après la première table, de mettre au bas de chaque lettre un numéro d'ordre, sans lequel l'on aurait de la peine à trouver dans le texte les points auxquels renvoie la table analytique ». Chaque lettre porte ainsi dans notre exemplaire son "numéro d'ordre" à l'encre du temps (1 à 22). Relié à la suite : Oraison plénière remplaçant l'oraison dominicale. 28 pp., 1 planche hors texte ("Symbole sacramentel") Extrait du "Rituel de la religion fusionienne".« Socialiste utopique, mystique, Louis-Jean-Baptiste de Tourreil (1798-1863) fut le fondateur de la « religion fusionienne » ou « fusionisme », synthèse de la religion saint-simonienne et des idées religieuses de Charles Fourier et de Pierre Leroux. Ce fut une sorte de socialisme évangélique qui préconisait l’association des travailleurs. En fait, Tourreil n’eut presque aucune influence sur son époque et ne fut connu que d’un cénacle. Sa tentative « fusionienne » passa presque inaperçue. L’Almanach des Réformateurs pour 1850, rédigé par Goupy, donna cependant un aperçu du « fusionisme », en même temps qu’un mauvais portrait de Tourreil. Ce n’est qu’en 1879 qu’un disciple, Charles D., publia ses oeuvres et qu’on étudia sa doctrine et ses livres » (Maitron). Coins frottés, rares rousseurs.Barbier (I, 1106) mentionne le même corpus à l'adresse "Montrouge, 1859" ; a échappé à Caillet et Dorbon qui signalent d'autres ouvrages de l'auteur postérieurs à son décès (1863).
Paris, Imprimerie d'Éverat, 1832. In-8 de 32 pp., couverture conservée, cartonnage moderne.
Walch, 814.
Paris, Librairie des sciences sociales, 1869. In-8 broché de (4)-283 pp., musique gravée, couverture imprimée.
Édition originale. Jules Vinçard dit Vinçard aîné (1796-1879), artisan, chansonnier et propagandiste saint-simonnien, animateur de La Ruche populaire (1838-1842) regroupa outre les ouvriers saint-simoniens divers ouvriers déçus par le régime de Louis-Philippe, fouriéristes, babouvistes, owenistes et autres. Duneton : « Sa qualité de saint-simonien conduisait Jules Vinçard à des tournées de missionnaire ; un passage à Brive montre comment la chanson joua un rôle majeur dans la diffusion des idées socialistes ; en fait, ce rôle fut de même nature que les psaumes protestants, par exemple, dans la diffusion de la religion réformée au XVe siècle. De plus la Révolution de 1848 semble avoir déclenché une expansion de goguettes un peu partout en France. À Brive, donc, Vinçard est venu chanter en 1855 pour la goguette appelée la Société du Lycée laquelle recevait ce jour-là, sans doute en grande pompe, le pape du saint-simonisme, le Père Enfantin lui-même (…) ». Vers 1860, de riches saint-simoniens lui assurèrent une petite rente et une maison afin qu'il puisse se consacrer exclusivement à une société de secours mutuels mais il ralentit son activité vers 1862, à la mort de sa femme. Il publia toutefois en 1865 un périodique à Bruxelles, La Mutualité. Ses mémoires parurent en 1878.Envoi autographe signé de la nièce de Jules Vinçard en regard du titre A M. Lejeune, souvenir affectueux de son institutrice, la petite nièce de l'auteur, 9 avril 1883. M. Vinçard ; ex-libris moderne sur le titre.Rousseurs, exemplaire défraîchi. Walch, 816 ; Maitron, III, p. 512 ; Duneton, Histoire de la chanson française, II, p. 623.