(deuxième moitié du XVIIIème siècle) à vue : 29.5 x 46.5 cm - cadre : 35.5 x 52.5 cm, Encadrement en bois moderne avec ex-libris "A.Liasueret". Mouillures. Empoussièrage. Petits manques de matières. Encadrement quelque peu défraîchi.
Gravure à l'eau forte et au burin. Titre en miroir dans la marge supérieure : Vue du cours de Marseilles. Témoignage fort de l'épisode de peste qui frappa la cité phocéenne entre 1720 et 1722. Cette gravure anonyme apparaît comme étant d'après l'oeuvre de Jacques RIGAUD (1680-1754) qui réalisa plusieurs gravures sur l'épidémie survenant à Marseille. La composition peut également être mise en lien avec l'oeuvre peinte Vue du Cours pendant la peste de 1720, (Musée des Beaux-Arts de Marseille) par Michel SERRE (1658-1733) qui fut témoin de l'épidémie dans la ville.
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S.l., s.d. (1722) in-4, 4 pp., en feuille.
Établit pour la ville un règlement de quarantaine, un règlement du Conseil de santé, un règlement des quarteniers (responsables de quartier), un règlement pour les portes, ainsi qu'un règlement pour la campagne environnante et la sériciculture.C'est le 9 septembre 1721 que la peste de Marseille toucha Alès et sa région ; l'épidémie y dura jusqu'en mai 1722, y faisant plus de 300 victimes, sur une population de plus de 6000 habitants, ce qui fit d'Alès une des communautés languedociennes les moins touchées par la mortalité liée à la peste.Aucun exemplaire au CCF.
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Toulouse, Claude-Gilles Lecamus, s.d. (1721) in-4, 4 pp., en feuille.
Du 30 août 1721. Fait suite au début de la contagion à Marvéjols (soit le 5 juillet 1721) et impose un contrôle des marchandises, spécialement des étoffes fabriquées dans le Gévaudan.L'intendant de Languedoc Louis de Bernage (1663-1737) fut en poste de 1718 à 1725, donc servit à l'occasion de la peste de 1720 qui commençait à toucher la province en 1721.Cf. Antoine (Michel) : Le Gouvernement et l'administration sous Louis XV, p. 27.
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Toulouse, Claude-Gilles Lecamus, s.d. (1721) in-4, 4 pp., en feuille.
Le pouvoir royal reprend l'institution des Conseils de santé, qui avait déjà été initiée par un arrêt du Parlement de Toulouse du 27 août 1720. On peut y voir, en se permettant un joyeux anachronisme, l'équivalent de nos ARS contemporains, avec probablement la même efficacité.
Toulouse, Claude-Gilles Lecamus, s.d. (1721) in-4, 4 pp., en feuille.
Du 11 septembre 1721. Sur la prohibition ou l'admission de l'entrée en Limousin des marchandises (notamment des étoffes) entreposées à Toulouse, le tout dans le contexte des mesures prophylactiques liées à l'épidémie de peste de 1720.Jacques, premier duc de Fitz-James (1670-1734) était alors gouverneur du Haut- et Bas-Limousin, ainsi que commandant en chef des provinces de Guyenne, Béarn, Navarre, Limousin, Auvergne, Bourbonnais, Forez, pays de Foix, Roussillon et d’une partie du Vivarais. Une de ses missions les plus urgentes fut justement de préserver ces provinces de la peste qui sévisait encore en Provence. Il reçut l’ordre de se rendre à Montauban, et préconisa donc de rompre toutes les communications avec les localités infectées.
Toulouse, Claude-Gilles Lecamus, s.d. (1721) in-4, 8 pp., en feuilles.
Reproduit l'édition originale de cette instruction gouvernementale (qui porte l'adresse de l'Imprimerie royale) destinée à détailler les mesures à appliquer dans les zones contaminées depuis l'instauration du blocus mis en place pour protéger le reste de la France, avec le mur de la peste dans les monts de Vaucluse prolongé jusqu’à la Durance le long du Jabron puis jusqu’aux Alpes. Un seul exemplaire de cette édition au CCF (Toulouse, où la BM l'acquit en 2008 de la librairie Comellas).
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Toulouse, Claude-Gilles Lecamus, s.d. (1721) in-4, 4 pp., en feuille.
Autorise la ville de Montpellier à lever des emprunts four financer les mesures de protection contre la peste : le Bureau de santé avait fait savoir au Conseil de ville qu'il ne disposait pas des ressources nécessaires.
Toulouse, Claude-Gilles Lecamus, s.d. (1721) in-4, 4 pp., en feuille.
Du 28 octobre 1721. Sur une communication des commissaires du bureau de santé de la ville, indiquant ne pas disposer des fonds nécesssaires pour faire face à la menace de contagion se rapprochant de Montpellier, laquelle sera cependant relativement épargnée (ce sera surtout le Gévaudan qui sera touché).Aucun exemplaire au CCF.
Toulouse, Claude-Gilles Lecamus, s.d. (1722) in-4, 4 pp., en feuille.
Concerne les voituriers, messagers et rouliers, ainsi que les simples voyageurs voulant passer du Languedoc rhodanien du Languedoc intérieur, ou inversement.
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Toulouse, Claude-Gilles Lecamus, s.d. (1721) in-4, 4 pp., en feuille.
Définit trois itinéraires obligés pour les voitures publiques (deux pour le Bas-Languedoc, une pour le Haut-Languedoc), afin de limiter la contagion de la peste dont le Gévaudan était devenu le nouveau foyer depuis juillet 1721 (Marvéjols).
Toulouse, Claude-Gilles Lecamus, s.d. (1721) in-4, 3 pp., en feuille.
La disposition reprend l'arrêt royal du 5 août et l'ordonnance du duc de Roquelaure du 18 août de la même année.
Toulouse Claude-Gilles Lecamus s.d. [1720] in-4 en feuille
4 pp.Aucun exemplaire au CCF. Très rare occasionnel diffusant dans le Languedoc les premières informations alors disponibles sur la peste qui avait éclaté dans le grand port le 20 juin précédent, mais n'avait été certainement diagnostiquée qu'à partir du 9 juillet. A partir du 9 août, il mourut plus de 100 personnes par jour. Il précède de peu le blocus de la ville décrété en Conseil d'Etat le 14 septembre et dont le premier effet fut de couper toutes les communications entre la Basse-Provence et le reste du royaume (un cordon sanitaire fut mis en place et sévèrement observé pour protéger le reste de la France, avec le mur de la peste dans les monts de Vaucluse, prolongé jusqu’à la Durance le long du Jabron puis jusqu’aux Alpes)
Toulouse, Claude-Gilles Lecamus, s.d. (1720) in-4, 3 pp., en feuille.
Du 10 octobre 1720 : nouvelle instruction du duc de Roquelaure (1656-1738), commandant en chef dans la province de Languedoc, pour prévenir les progrès de la contagion à partir de la Provence : "Étant informé que la contagion fait journellement des progrès en Provence ; s'étant étenduë, tant en la ville d'Aix, que dans des lieux au-delà de la Durance, d'où elle peut se communiquer dans le Comtat d'Avignon : & étant nécessaire de prendre de nouvelles précautions pour empêcher qu'elle ne se communique aussi en Languedoc ..."
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