Riom, Association Riomoise du Bicentenaire de la Révolution Française, 1990. in-8, 205pp.- quelques photogravures et reproductions de documents anciens, tableau généalogique. Broché.
- Bon état.
Paris-Lille, L. Lefort, 1964 in-8, broché.- Gravure en frontispice.
Couverture et dos défraichis (manques), quelques rousseurs. [NV-30]
Maroc, Casablanca, Editions EDDIF, 1994, 13,5 x 21, 224 pages sous couverture illustrée. Préface de Ernest Gellner.
Couverture insolée.
Messine, sans date, 221 pages, grand in 8 broché, bon état général, coins légèrement cornés, quelques frottements et usures.
Paris P.-G. Simon & N.-H. Nyon 1784 in-4 en feuille
4 pp.Wroth-Annan, 1970 (édition de l'Imprimerie royale). Sur les opérations de traite le long des côtes d'Afrique occidentale, depuis le Cap Verd (la presqu'île du Cap-Vert, au Sénégal) jusqu'à la Casamance (au sud du Sénégal)
Paris P.G. Simon & N. H. Nyon 1784 in-4 de 4 pp. dérel
Paris Imprimerie royale 1785 in-4 dérelié
3 pp. Wroth et Annan 2003. Importante disposition qui réglemente les primes par lesquelles l'Etat subventionnait en partie la traite, et ce, à la demande des planteurs des colonies qui manquaient régulièrement de main-d'oeuvre par suite du faible accroissement sur place de la population servile. Cette subvention officielle était de 60 livres pour les destinations de la Martinique et de la Guadeloupe, de 100 livres pour les ports du sud de Saint-Domingue. Mais certains armateurs fraudaient et cet arrêt visait donc à contrer ceux qui abusaient de cette gratification : l'un d'eux, qui en avait bénéficié, avait rapporté "en France des gommes & des dents d'éléphants, au lieu de transporter des noirs"
Paris Imprimerie royale 1784 in-4 en feuilles
8 pp.Importante disposition qui réglemente les primes par lesquelles l'Etat subventionnait en partie la traite : gratification de 40 livres payée à l'armateur toutes les fois qu'un de ses navires sera armé pour la traite ; "prime additionnelle par tête de nègres qu'ils transporteront aux Isles du vent & au sud de l'île de Saint-Domingue" (60 livres pour les destinations de la Martinique et de la Guadeloupe, 100 livres pour les ports du sud de Saint-Domingue). Cette subvention ne sera d'ailleurs abolie que sous la Convention, à l'initiative de l'abbé Grégoire
Philadelphia, William Brown, 1824. In 8 de 69 pp. (sous couverture), (rousseurs).
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Londres J. Marshall s.d. [Prem. partie du XIXe s.] in-12 étroit broché, couv. papier vergé crème muette, moderne, 2 ff. plus courts
12 pp., 3 vignettes gravées sur bois.Charmante édition populaire relatant les histoires de deux esclaves noirs chrétiens
Paris. Imprimerie Royale. Juin 1844. In-4 (220 x 270mm) cartonnage vert de l'éditeur, 2ff., 668 pages. Cachet de bibliothèque au fx-titre, qq. pages brunies, couverture un peu tachée mais exemplaire solide en plutôt bon état. Ouvrage rare et d'une grande importance sur la condition des esclaves dans les colonies françaises, paru avant l'acte d'émancipation en Avril 1848. Sabin, 14712.
L'enquête a été menée en Martinique, Guadeloupe, Guyane française et île Bourbon (Réunion). Instructions et observations relatives à l'organisation et à l'exercice du patronage. Condition morale et matérielle des esclaves. Nourriture. Vêtements. Hôpitaux. Cases et jardins. Travail des esclaves. Pécule des esclaves. Évasion et marronage. Régime disciplinaire. Instruction religieuse et élémentaire des noirs. Recensement et Enregistrement des esclaves. Affranchissements. Documents en appendice.
Paris, Imprimerie royale, juin 1844 in-4 carré, [2] ff.n. ch., 668 pp., demi-veau cerise, dos lisse orné de filets dorés et cloisonné et long, tranches mouchetées (reliure de l'époque).
Edition originale de cet important document, dernier rapport (de trois), et qui opère la synthèse de l'application de l'ordonnance royale du 5 janvier 1840, et qui, sur le modèle anglais, instituait un régime intermédiaire pour les esclaves des colonies, préparatoire à l'émancipation.L'enquête a été menée dans les vieilles colonies, donc en Martinique, Guadeloupe, Guyane française et île Bourbon. Elle est d'autant plus importante que ce statut intermédiaire a peu retenu l'attention de l'historiographie hexagonale (à la différence de l'anglo-saxonne pour la mise en place parallèle de ces mesures dans les Caraïbes anglaises) : il a duré trop peu de temps pour ne pas être oblitéré par la décision d'abolition de 1848 ; et aussi, il se situe dans cette zone "grise" des mesures de transition, superbement ignorées des esprits qui raisonnent par tout ou rien.Sabin, 14 712.Très bon exemplaire.
Phone number : 33 01 43 26 71 17
S.l., (1790) in-8, 15 pp., dérelié.
L'auteur défend la Société des Amis des Noirs, attaquée par le parti colonial :"dis, lâche valet des bourreaux de l'Afrique, étois-tu en délire, lorsque tu as écrit ces lignes"?Absent de Martin &Walter.
Phone number : 33 01 43 26 71 17
P., EDHIS, 1968, 12 vol. in-8°, index, brochés, bon état. Reprint des éditions originales de 89 textes rares, parmi les plus importants, publiés entre 1770 et 1801. Tirage limité à 750 exemplaires numérotés
Collection exceptionnelle reproduisant, avec une table générale, les 89 textes essentiels publiés en langue française, de 1770 à 1801, en faveur de la liberté des noirs et de l’abolition totale de l’esclavage dans les colonies françaises, textes qui ont pour auteurs : Henrion de Pansey, C. L. M. de Sacy, l’abbé Henri Grégoire, l’abbé Antoine de Cournand, l’abbé Sibire, Lecointe-Marsillac, Laborie, Théophile Mandar, Olympe de Gouges, Baux et Gensonné, Bonnemain, Cugoano, Ogé jeune, Page, Milscent, Julien Raimond, Dubois, Lucidor F. Corbin, Condorcet, J.-P. Brissot, Clavière, Lanthenas, Clarkson, Jérôme Pétion, B. S. Frossard, Toussaint Louverture, Dufay, E. V. Mentor, etc... ainsi que de nombreuses publications restées anonymes dont toutes celle émanant de la Société des Amis des Noirs.
Au clergé de son diocèse sur l'Esclavage. Orléans. Georges Jacob.1862. In-8 br.pp.387 à 399.
Valence, Pierre Aurel, (1791). 8 pp. in 4.
«Aucune Loi sur l’état des personnes non-libres ne pourra être faite par le Corps législatif pour les Colonies, …). «Le Corps Législatif ne délibèrera jamais sur l’état politique des gens de couleurs qui ne servaient pas né de père et mère libres…».
Orléans Jacob aîné s.d. [1791] in-4 en feuilles
10 pp., un f. vierge.Très importante disposition, qui manifeste un important recul de l'Assemblée constituante sous l'intense lobbying des clubs de colons, et qui remet pour ainsi dire sine die les mesures d'affranchissement des hommes de couleur dans les colonies. Son unique article porte en effet : "Aucune loi sur l'état des personnes non libres ne pourra être faite par le Corps législatif pour les Colonies, que sur la demande formelle & spontanée des assemblées coloniales", ce qui revenait à instituer un obstacle insurmontable à toute tentative anti-esclavagiste. L'exposé des motifs, inhabituel et inhabituellement long pour ce genre de textes, apporte des éclaircissements très intéressants sur les divisions de l'assemblée sur cet objet
Toulon Mallard 1791 in-4 de 7 pp. en ff
"Aucune loi sur l'état des personnes non libres ne pourra être faite par le Corps législatif pour les Colonies, que sur la demande formelle & spontanée des assemblées coloniales"… Avec la signature autographe du président Martelli Chautard
Clermont-Ferrand, Imprimerie d'Antoine Delcros, 1791 in-4, 12 pp., en feuilles.
Très important texte législatif qui entérine les représentations et pressions exercées sur l'Assemblée nationale par les groupes de colons réunis en lobbies, dans les deux dispositions essentielles sur l'état des personnes de couleur : "Aucune loi sur l'état des personnes non libres ne pourra être faite par le Corps législatif pour les colonies que sur la demande formelle des assemblées coloniales". Et : "Le corps législatif ne délibérera jamais sur l'état politique des gens de couleur qui ne seraient pas nés de père et de mère libres, sans le vœu préalable, libre et spontané des colonies[...] que les gens de couleur nés de père et mère libres seront admis dans toutes les assemblées paroissiales et coloniales futures".L'exposé des motifs qui suit a été rédigé par Dupont de Nemours.Cf. Schelle, 290.
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Paris P. G. Simon 1777 in-4 de 4 pp. dérelié, avec simple titre de départ
Ordre d'un recensement détaillé des Noirs, débarqués en France en trop grand nombre et dont "la qualité du sang, ainsi que la nuance de la couleur, ne peut qu'altérer l'uniformité de celle des habitans de ce royaume". Puis lorsque "le nombre de ces gens de couleur sera donné, sa Majesté sera en état d'ordonner ce qu'il appartiendra à leur égard"
Paris P.-G. Simon 1777 in-4 en feuille
4 pp.Ordre d'un recensement détaillé des Noirs, débarqués en France en trop grand nombre et dont "la qualité du sang, ainsi que la nuance de la couleur, ne peut qu'altérer l'uniformité de celle des habitans de ce royaume". Puis lorsque "le nombre de ces gens de couleur sera donné, sa Majesté sera en état d'ordonner ce qu'il appartiendra à leur égard". Cette disposition se place dans le contexte des séjours en métropole des colons de Saint-Domingue ou des Petites Antilles, qui venaient souvent accompagnés d'une suite de Noirs, esclaves ou libres ; le sol de France étant incompatible avec l'état de servitude, cette situation posait un problème juridique complexe aux autorités. La matière relevait des différentes amirautés, en tant que juridiction spécialisée dans les entrées et sorties de personnes et de biens par voie maritime ; rappelons que l'Amirauté de France n'a autorité que sur les côtes de Picardie, de Normandie, de Saintonge et d'Aunis, les autres relevant des Amirautés de Bretagne, de Guyenne, de Languedoc et de Provence
N°12792 et N° 12793 du Bulletin des Lois N°1302. 4 et 5 juin 1846. In-8 (ca 145 x 215mm) sans couverture, non rogné, tel que paru. Les 2 ordonnances occupent les pages 440 à 447 du bulletin. Des rousseurs sinon bon état.
Très intéressante et longue lettre adressée à l’auteur de « l’histoire du travail et des travailleurs ». Gudin informe Vinçard qu’il a bien reçu sa lettre ainsi que celle de Cyrille Bissette (l’important homme politique martiniquais, antiesclavagiste), qui lui a écrit longuement. « Oui, ainsi que vous le dites c’est à la honte de la nation française que l’esclavage subsiste encore dans nos colonies. Mais patience et courage et nous en viendrons à bout. Pour moi, je ne me reposerai que lorsque cette question sera vidée entièrement, c'est-à-dire lorsque les esclaves seront complètement émancipés et le travail réhabilité dans les colonies. ». Il lui demande de présenter à Bissette, « en mon nom et au nom de tous les abolitionnistes lyonnais ma félicitation bien sincère ». Il lui explique également que « Sa lettre m’est parvenue un peu tard pour que je m’occupe spécialement de son œuvre personnelle. D’autre part je ne sais pas jusqu’à quel point une rivalité dans cette question ne pourrait être dangereuse et nuisible à la cause de l’émancipation. Vous savez qu’il s’est formé une société qui a pris pour titre Société française de l’émancipation des esclaves dans les colonies. Présidence Odilon Barrot, député vice-présidence [Hippolyte] Passy, pair de France secrétaire Dutrône rue Taranne 12. Ce ne sont point les noms ci-dessus qui m’éblouissent par leur position mais les travaux que la société poursuit. Mr V.[ictor] Schœlcher fait partie de cette société. Depuis longtemps je corresponds avec elle et de plus j’en suis membre. Il me serait de toute impossibilité de m’occuper des cahiers que Mr Bissette m’a envoyés ; Du reste je suis porteur d’autres cahiers qui sont dans le même esprit qui réclament également l’émancipation simultanée et immédiate. Le plus d’unité possible doit aussi donner le plus de résultat. J’écris par la même occasion à Mr Bissette je lui donne quelques-unes des raisons énoncées. Soyez assez bon pour lui témoigner tout le regret que j’ai de ne pouvoir lui aider personnellement. Le but qu’il vise sera atteint et son cœur en ressentira la même satisfaction. Je ne terminerai pas la présente sans vous rappeler que nous sommes (vous et moi) en communion pour d’autres principes même que ceux de la liberté aux colonies. Il est bien des misères et des esclaves parmi nous mais je crois que l’esclavage des noirs est de droit au 1er rang. Si vous désirez savoir de quel œil j’envisage cette question, absolument et relativement, je vous prie de revoir un discours prononcé par moi au banquet commémoratif de l’anniversaire de la naissance de Fourrier [Charles Fourrier, né le 7 avril 1772], le 11 avril dernier inséré dans la réforme du 16 avril et dans la tribune lyonnaise du mois de mai… ».
Paris Didier 1839 in-8 broché sous couverture imprimée, non coupé, dos défraîchi
2 ff.n.ch., vj pp., 66 pp., un f.n.ch. de table.Seulement deux exemplaires au CCF (BnF et Institut). Unique édition de cet opuscule plus religieux que politique qui se proposait de tracer les lignes d'une pédagogie de la liberté, devant accompagner l'affranchissement des esclaves des colonies, tant était prégnante l'idée que les anciens esclaves, une fois libres, ne sauraient pas user raisonnablement de leur liberté. Née en 1799, Laure Bernard a surtout composé des ouvrages à destination des enfants.Envoi autographe de l'auteur à Ludovic Vitet (1802-1873), homme politique de la Monarchie de Juillet, un des plus fidèles à la dynastie d'Orléans
[ESCLAVAGE] CECIL Richard; CHABAUD LA TOUR Rosine de (trad.):
Reference : 9601
(1842)
Paris, chez L.-R. Delay, 1842. 2 tomes en un volume in-18 de [4]-XXVII-[1]-278-[2]; [4]-294-[2] pages, demi-veau glacé prune, dos à nerfs orné de filets, et fleurons dorés. Signature ancienne en p. de garde.
Orné d'un portrait de John Newton en frontispice. John Newton est initialement marin et pratique le commerce des esclaves. En 1748, au cours d'une traversée très agitée à cause d'une énorme tempête, il demande l'aide de Dieu ; il embrasse la foi anglicane évangélique. Après une vie de « disgrâce » il est touché par la grâce et parvient à devenir ministre anglican dans le village d'Olney. Il consacre la fin de sa vie à la lutte pour l'abolition de l'esclavage, même une fois devenu aveugle. Il meurt en 1807, l'année de l'abolition de la traite au Royaume-uni à l'issue d'une longue campagne menée notamment par William Wilberforce. Il est parolier de plusieurs cantiques encore célèbres au XXIe siècle, dont Amazing Grace (1779). (wiki).