Editions Universitaires, Classiques du XXe siècle, 1958, 124 pp., poche, traces d'usage, état correct.
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2 volumes in-8 (207 x 122 pp) de 4 ff.n.ch. (faux-titre, titre, dédicace, exergue) et 350 pp. pour le premier volume ; 3 ff.n.ch. (faux-titre, titre, vers d Alfred de Musset) et 383 pp. pour le second (comme dans la plupart des exemplaires reliés à l époque, le relieur a supprimé le dernier feuillet blanc du tome I et le premier feuillet blanc du tome II) ; demi-veau fauve, dos lisses, compartiments de filets et chaînettes ornés de grands fleurons géométriques dorés, roulette en pied, plats recouverts de papier marbré, tranches marbrées dans les mêmes tons (reliure de l époque).
Édition originale. L’un des chefs-d’œuvre de George Sand, un récit d’un lyrisme et d’un symbolisme échevelés. Admiré, critiqué, honni et mis à l’Index, ce roman-poème connut un grand succès de scandale. Se risquant sur les chemins ouverts par Nodier, Senancour, Chateaubriand et Madame de Staël – mais aussi Goethe et Byron –, George Sand provoqua la surprise dans les milieux littéraires. «Avec la “grande Lélia”, sorte de Byron de l’autre sexe, impérieuse mais clamant son impuissance et son mal du siècle, souffrante mais rebelle, se livrant à des confidences impudiques sur sa sexualité qui rendent un son trop vrai pour n’être que littérature, c’est en d’autres parages du féminin, bien plus modernes, que Sand a voulu se risquer. De quoi s’adresser au meilleur de sa “génération”, en explorant à sa façon le paradigme du romantisme du désenchantement. De quoi s’adresser également à nos contemporains du xxie siècle – eux aussi conviés à se risquer à Lélia, excités plus que rebutés, gageons-le, par les difficultés d’une telle lecture –, et leur parler au plus intime. » (José-Luis Diaz) L’exemplaire est enrichi d’un très beau dessin original signé de George Sand. La composition (90 × 106 mm), signée en bas à droite des initiales « G. S. » et protégée d’une fine serpente, a été montée à l’époque sur un feuillet de papier orné au recto d’un décor de feuillage bleu pâle finement gaufré, et insérée dans le tome I entre les feuillets de dédicace et d’exergue. Ce dessin au lavis de brun délicatement rehaussé à l’encre de Chine et à la gouache blanche – une version primitive de « dendrite » – montre une clairière entourée d’arbres et de rochers qu’un ciel tourmenté surplombe ; un rayon de lune perce les nuages en éclairant une scène étrange : un chien aboyant devant un calvaire ; l’atmosphère est mystérieuse, oppressante et onirique. George Sand dessinatrice : les « dentrites ». Romancière et épistolière de génie – ses œuvres très nombreuses et sa correspondance monumentale forment un saisissant tableau de la génération romantique au féminin –, George Sand fut aussi une dessinatrice talentueuse et, sur certains points, singulière. La question de l’art l’a toujours occupée (elle hantait les musées et les salons de peinture) et, depuis ses plus jeunes années, elle maniait avec passion la mine de plomb et le pinceau, aussi bien au couvent des Augustines anglaises que dans la demeure familiale de Nohant. Un talent hérité de sa mère et encouragé par sa grand-mère, qu’elle-même suscitera et contribuera à développer chez son fils, Maurice. Au début des années 1830, alors qu’elle venait de se séparer de son mari, George Sand fit même de son goût pour le dessin et la miniature un métier destiné à lui assurer, pour un temps, son autonomie financière. (Elle prit des cours avec Jules Decaudin en 1831 afin d’affermir sa technique et s’initier à l’aquarelle.) Plus tard, tout au long des années de la retraite berrichonne, le dessin et l’aquarelle deviendront une activité quasi quotidienne, ainsi qu’elle le confie dans une lettre datée de 1874. Une technique particulière, la « dendrite », est attachée à son nom. Elle consiste à appliquer sur une feuille, préalablement tachée de couleur, un papier épais ou un carton absorbant (« écrasage »), obtenant par cette manière de monotype des formes mousseuses et nervu- rées qui sont ensuite retravaillées à l’encre, à l’aquarelle ou à la gouache. Ces compositions évoquent parfois des paysages fantastiques – landes et marécages désolés –, très roman- tiques. George Sand a souvent associé son fils Maurice à ses expérimentations graphiques et chromatiques ; un témoignage éclatant de leur collaboration verra le jour en 1858 sous le titre de Légendes rustiques. Les surréalistes, et tout particulièrement Max Ernst, se souviendront des innovations de George Sand, dont ils adapteront la technique mêlant dessin conscient et aléatoire dans quelques-unes de leurs œuvres. Exemplaire avec de grandes marges, dans une belle reliure de l’époque. La structure du décor et les fers employés, ainsi que des détails de dorure – le point après le nom de l’auteur et la faute « L’Élia » dans le titre – semblent prouver que cette reliure n’a pas été réalisée en France, mais plutôt dans l’aire germanique, très probablement en Suisse. Rousseurs éparses et inégalement prononcées; tampon anciennement et soigneusement effacé sur le feuillet de dédicace du tome I ainsi que sur quelques autres feuillets (peut-être la marque d’un cabinet de lecture) ; petit manque de cuir au mors inférieur du tome I, en pied. Références : G. Sand, Romans, I, Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 2019, notice de J.-L. et B. Diaz, pp. 1587-1621. – N. Savy, « Une table à dessin ou un bureau ? George Sand et les arts visuels (1804-1837)», inMémoires en hommage à Françoise Cachin, Gallimard-RMN, 2002. – Clouzot, p. 242 : « rare et très recherché ».
HB Editions, 2003. Format 12x19 cm, broche, 169 pages.Tres bon etat.
In-12, broché, 443 pp., lég. défr., qqs rouss. Paris, Ed. Georges-Anquetil, 1923.
Contient, en fin, une enquête sur les principales personnalité du moment.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
1923 Paris, Georges-Anquetil, 1923, fort in 12 broché, 592 pages ; illustrations ; qq. rousseurs ; couverture fanée.
...................... Photos sur demande ..........................
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Tours, Mame, 1859, in-8, 235pp., illustrée d'un frontispice. Quelques rousseurs relié plein cartonnage romantique décoré de plaques dorées sur les plats et le dos
Les éditions de l'atelier, collection "Le Temps des Cerises", 1994. Grand in-8. Cartonnage éditeur illustré. 203 pages. Illustrations hors texte en noir. Très bon état.
Paris. Firmin-Didot. (1896). In-12 (120 x 182 mm) dos chagrin brun à 5 nerfs, fleurons et titre dorés, gardes marbrées, plaque de la ville de Paris sur le 1er plat, VII, 399, (1) pages, portrait de Sophie Germain en frontispice. Papier uniformément jauni mais bon exemplaire. Cette nouvelle édition est beaucoup plus complète que celle de 1879.
Sophie Germain (Paris 1776 - Paris 1831) était mathématicienne, physicienne et philosophe reconnue comme mathématicienne de premier plan par le monde académique.
Paris Gallimard 1985
in-8, 282p. Couverture imprimée. :: Edition originale de son premier roman. :: Broché. Bon état. Charmant ENVOI signé "à mon premier lecteur québécois", par hasard, dans les locaux de la Librairie Hermès, Montréal.
[Imprimé à Québec chez Bélisle] 1963 In-8 illustré, 175p. Couverture imprimée.
:: Cette communauté a travaillé en Chine de 1922 à 1951. :: Broché. Bon état.
MILAN 1987 1 Toulouse, Milan, 1987, in-8, br., toile éd. bradel vert sapin, titre imprimé doré en rel., dos plat, jaquette glacée et ill. en coul., 108 pp.
Cet ouvrage généreusement illustré retrace l'ascension du marché des cosmétiques, du tout premier produit de beauté, aux mousses à raser en passant par les "fixateurs et les brillantines".
Savelli Editori Cultura politica Dos carré collé 1979 In-12 (10.8 x 18.3 cm), dos carré collé, couverture illustrée en couleurs, 208 pages ; pliures au dos, coiffes et coins frottés, marques d'usage sur la couverture, par ailleurs intérieur frais, bon état général. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Autrement Dos carré collé 2005 In-8 (13 x 20.5 cm), dos carré collé, 142 pages ; marques d'usage et d'étiquette sur les plats, mors et bords frottés, très bon état d'ensemble. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Humanoïdes associés Métal Hurlant Affiche 1977 "PEU COMMUN ET EN EXCELLENT ÉTAT. Affiche de Kiosque en papier cartonné au tirage réservé aux abonnés de la revue mensuelle Métal Hurlant, reprenant la couverture du numéro 21 (septembre 1977) ""100p. / Spécial nouveaux dessinateurs / Necromicron de Giger"", au format (30 x 40 cm.), dessin de Giger, rare ; ÉTAT PROCHE DU NEUF. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande."
Montréal Cercle du Livre de France 1961
[5 octobre], in-8, 202p. et 2 f. Couverture à rabats, imprimée. :: 2e édition, même mois que l'originale parue en Édition Club (?). "...un récit avec agressivité, férocité et désespoir." Prix du CLF en 1961. DOLQ 4, 854. :: Broché. Bon état.
1933 Paris, Fasquelle, 1933. In-8, 198 (1) pp. - 16 planches hors texte en noir, broché, couverture illustrée.
Bon exemplaire.
1868 journal (newpaper) grand in-folio, 1 dessin d'André Gill sur la première de couverture représentant "le projet de plafond pour la salle de la Redoute", 18 Octobre 1868 à Paris Imprimerie Vallée,
Journal hebdomadaire "L'Eclipse" première année (first year), numéro 39 - bon état général (good condition)
1996 / 158 pages. Broché Editions Tallandier
Trés bon état.
1997 / 328 pages. Broché. Editions Gallimard.
Trés bon état.
Trois-Rivières Chez l'Auteur 1939
in-16, 156p. et 2f. Couverture imprimée. :: Tirage sur papier fragile. Edition originale de son seul roman. :: DOLQ 2 en note, p. 1217 l'attribue au frère Gilles OFM. :: Broché. Bon état, malgré un accroc aux 2 derniers feuillets. ENVOI SIGNÉ de l'auteure à la Société des Écrivains canadiens.
Paris - Nancy Imprimerie Grollier, Alfred Dupuy Successeur 1905 in 8 (25x16,5) un volume broché, 144 pages (papier vergé). Ginestou Joseph, Docteur en Droit, Rédacteur au Ministère des Colonies. Envoi autographe signé de l'auteur. Bel exemplaire
Très bon
Editions des Femmes, 1976, pt in-8°, 298 pp, broché, couv. illustrée lég. salie, bon état
Cette traduction de "Pierres de l'Oiseau Jingwei" et les commentaires qui l'accompagnent ont fait l'objet d'une thèse de 3e cycle en chinois en juin 1975 à l'Université de Bordeaux. Qiu Jin a écrit ce document dans un but de propagande politique. C'est un appel angoissé aux femmes chinoises qui vivaient en état d'esclavage dans un pays décadent et ruiné. Qiú Jin est une jeune poétesse chinoise venant d'une famille de petits fonctionnaires, elle se marie en 1896. Née au Fujian et de parents originaires de la ville de Shaoxing, elle arrive à Pékin pour suivre son mari dans son travail. C'est en 1903 qu'elle commence peu à peu à penser et à agir autrement après le mouvement des Boxers réprimé en 1900. A cette époque, pour montrer son sentiment envers la dynastie Qing et son gouvernement, elle s'habille en homme et manie le sabre. En 1904, pendant ses études, elle se révolte contre les autorités japonaises qui interdisent à tout étudiant des actions allant à l'encontre de la politique du gouvernement. En 1906, elle dirige la revue Femmes de Chine (Zhongguo nubao) à Shangai. De retour à Shaoxing, elle occupe le poste d'enseignante dans une des premières écoles destinées aux filles. Depuis la ville de Shaoxing, elle tente de provoquer un coup d'Etat qui renverserait la dynastie des Qing mais cette action se traduit par un échec. Par ordre impérial, elle est condamnée à mort et est exécutée le 15 juillet 1907.
L'homme suzerain, la femme vassale. Lettre à M. A.Dumas fils. 3°éd. M.Lévy. 1872. In-12 br. couv.impr. lgt abîmée. 178pp. et 1ff.n.ch.
Même année que l'éd.originale.
Laffont, 1988, in-8°, 260 pp, 8 pl. de gravures hors texte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Elle était une fois)
"La légende d'Alma Mahler est tenace. On aimerait toujours se la figurer telle qu'elle était à quinze ans, svelte et irrévérencieuse, fustigeant les faiblesses amoureuses de sa mère, lisant Nietzsche dans les jardins de Vienne. On aimerait oublier l'image de la veuve replète qui, dans son appartement de New-York, divaguait sur sa passion insensée pour les "petits juifs du genre de Mahler", expurgeait la correspondance de ses fameux amants et maris, biffait dans son propre Journal les passages qui risquaient de ternir son auréole. Séductrice à quinze ans, reine déchue à cinquante : Alma Mahler avait beau maquiller sa destinée, s'établir dans son rôle de salonnière vieillissante, elle ne parvenait pas à nous faire oublier qu'à la fin de sa vie on la voyait souvent arpenter les rues de New-York, les dialogues de Platon dans une poche, un flacon de Bénédictine dans l'autre. Dans son autobiographie, "Ma vie", Alma Mahler avait légué à la postérité quelques fragments qui devaient contribuer à sa mythologie ; mais çà et là perçait une note de mélancolie et d'amertume, comme l'aveu d'un échec. C'est cette fêlure, ce ratage qu'a cru déceler Françoise Giroud dans l'existence de la trop glorieuse Alma. La plus célèbre veuve de Vienne nous apparait dans une pose moins avantageuse. Grâce à cette biographie, écrite dans un style allègre, mi-moqueur, mi-sympathique, les adorateurs d'Alma Mahler la découvriront moins inaccessible, ses ennemis moins arrogante." (Le Monde, 15 janvier 1988)