Les Humanoïdes Associés, coll. Pied Jaloux, 1985. In-4, cartonnage illustré.
Edition originale en parfait état.
Les impressions nouvelles, collection Traverses, 2005. In-8 broché, couverture illustrée. A l'état de neuf. Nombreuses illustrations en deux tons de Chantal Montellier.
"Le train est, paraît-il, le symbole de la vie collective, de la vie sociale, du destin qui nous emporte. Il évoque le véhicule de l'évolution que nous prenons dans la bonne ou la mauvaise direction, ou que nous manquons ; il signe une évolution psychique, une prise de conscience qui nous entraîne vers une nouvelle vie. Aux alentours de 1996, j'ai été amenée à animer des ateliers d'écriture. Les publics étaient à chaque fois différents : étudiants des Beaux Arts d'Epinal, élèves architectes de Rennes, habitants d'un quartier en difficulté de Nancy, détenus de la maison d'arrêt de Laval. Et à chaque série d'interventions a correspondu une publication, qui compta autant pour moi que mes travaux en solitaire. C'est en me rendant, toujours en train, à ces rencontres, que ce livre-ci est né. Souvent distraite de mes pensées, de mes écritures et de mes lectures par les conversations à haute voix de mes voisins de compartiment, j'ai fini par en prendre note. D'abord par jeu, ensuite par véritable intérêt "professionnel". Au fil du temps, ma curiosité s'est aiguisée et je suis devenue de plus en plus friande de ces dialogues ferroviaires, souvent hauts en couleur. L'imagination a fait le reste. Ma motivation était d'autant plus forte que le thème du train et sa symbolique m'ont toujours hantée. Innombrables sont mes rêves ayant des gares et des chemins de fer pour cadre. Et chaque fois, j'y suis à la recherche du bon train, du bon quai, du bon compartiment, de la bonne place que je ne trouve, hélas, jamais. " C. M.
Z'éditions, 1998. In-8 broché à l'italienne, couverture illustrée (un peu salie).
Edition originale. "C est pour pouvoir oublier que Lida Forest, jeune ingénieure québécoise, est venue travailler à Paris sur le chantier de la Très Vaste Bibliothèque. Elle a échappé, voici trois ans, au tueur qui a massacré de nombreuses jeunes filles à l École polytechnique de Montréal. La vie sur le chantier est un peu rude, mais toujours passionnante. Lida sent que dans l ensemble les hommes l ont bien acceptée ; et puis l architecte a les mains si douces Elle pourrait presque se sentir bien si une série d incidents et d accidents bizarres, mettant à chaque fois sa vie en danger, ne survenait. La jeune femme sent à nouveau la mort tourner autour d elle. Un autre assassin rôderait-il entre grues et camions ? Son entourage n y voit que loup imaginaire. Sur le chantier la tension monte "
Flammarion, 1946-1947, 1947. 4 volumes in-8 brochés (20,5 x 15,3 cm), 296 + 254 + 279 + 338 pages. 1/3200 exemplaires numérotés sur vélin blanc des papeteries Boucher à Docelles. 4 volumes complets sous étui au dos toilé avec pièce de titre, et sous emboitage d'origine. Bon état d'ensemble. - 1820g.C. - Bon état
MONTIFAUD (Marc de). [pseudonyme de Marie -Amélie QUIVOGNE DE MONTIFAUD née CHARTROULE].
Reference : 4131
Bruxelles, Gay et Doucé, 1877. In-12, frontispice et 314 pages. Deuxième édition. Rousseurs sur les 3 premiers feuillets devenant éparses ensuite. Demi-chagrin bordeaux d'époque, dos à nerfs richement orné, tête dorée. En très bel état.
Les Vierges folles, Hroswitha, les Chanoinesses et les Bernardines, la Messaline du Vatican etc... Née en 1845, elle commence à écrire dès l'âge de 12 ans. Elle produira ensuite surtout des nouvelles drolatiques d'esprit galant et parfois anticléricaux (Entre Messe et Vêpres, Matinée de Carême au Faubourg Saint-Germain) qui lui vaudront des poursuites judiciaires et la censure. "Les Vestales de l'Eglise " lui devront même l'emprisonnement.
Lausanne, Samuel Blanc s.d. ca. 1930-40, gr. in-8°, 408 p., illustrations sur planches h.-t. par G. Roux, reliure en d.-parchemin. Pièce de titre au dos manque.
Phone number : 41 (0)26 3223808
Lausanne, Samuel Blanc s.d. (1865), gr. in-8°, 408 p., ill., 1 ff. rest., cachet sur faux-titre: Alphonse Gaud instituteur (avec sa signature), reliure en d.-cuir.
Phone number : 41 (0)26 3223808
Genève, Atar, sans date. 2 volumes in-12, pleine percaline rouge décorée en noir et or. Légers frottements, dos un peu passés, nom de possesseurs au titre.
Illustrations in-texte en noir de H. van Muyden.
1791 A Paris, Chez Buisson, 1791; 4 volumes in-12 de 176pp.; 150pp.; 125pp.; 154pp. Modeste reliure de l'époque, dos cartonnés vert tendre, étiquette de titre et tomaison manuscrites, plats de papier marbré rose, l'intérieur des plats de papier de réemploi.
Née dans le pays de Vaud, Isabelle de Montolieu, publie 1786, Caroline de Lichtfield , son premier roman qui obtient un grand succès. Reliure frottée; manque 3 étiquettes de tomaison, les numéros de volume sont manuscrits directement au dos sur le carton; quelques jaunissures, ( S2)
Couverture souple. En bon état. Broché. 200 pages. Dernière page réparée. Couverture légèrement défraîchie.
Livre. Préface du Dr A. Siredey. Editions Stock, 1935.
reliure éditeur - 24x28.5 - 1976 pp - 1981- éditionsTIME-LIFE - nombreuses illustrations dans le texte et hors texte.
José Corti, 2004. In-8 broché, couverture photographique.
Selon Marianne Moore, la poésie se doit de créer " une place pour l'authentique ", qui ne peut se trouver que dans le monde et non dans l'individu. Raison pour laquelle, le public, habitué à une poésie plus directement accessible parce que personnelle et intimiste, a pu être durablement dérouté par cette écriture toute en technique, en intellectualisme et en esprit, dont le " fini " fascinait ses pairs. Moore entend pousser le lecteur à accepter la relation entre grand et petit, entre animé et inanimé, entre idéal et objet. Dans la lignée de Pound et Eliot, elle fait de l'art avec de l'art, que ce soit à partir d'objets rares et précieux, de gravures ou de miniatures, d'animaux étranges ou fabuleux. Elle a recours à des rapprochements en apparence incongrus et qui pourtant, par le subterfuge de son écriture, s'imposent comme une évidence. L'introduction d'un humour vivace et éclairé contribue à l'équilibre précaire du poème moorien qui menace à tout moment de s'effondrer et qui, au contraire, affiche une miraculeuse solidité, à la manière de l'improbable pont suspendu de Brooklyn... Etudiante, Marianne Moore présentait la création poétique comme l'art de créer des " hiboux imaginaires dans des forêts imaginaires ". Quelques années plus tard, et l'évolution est significative et instructive, elle concevra la poésie comme un " jardin imaginaire avec de vrais crapauds dedans ". Traduction de Thierry Gillyboeuf.
Timart éditions 2000 Texte français-anglais. In-8 cartonnage éditeur noir. 21,5 cm sur 22,5. 119 pages. Photographies en couleurs in et hors-texte. Trace de frottement sur la couverture, léger accroc au dos sinon bon état d’occasion.
Bon état d’occasion
Les Arts et le Livre 1927. In-8 broché couverture illustrée rempliée 245pp. Orné de 15 lithographies hors texte de Vertès. 1re édition illustrée. Exp numéroté sur vélin de Rives. Dos bruni.
Talvart et Place XXI, 1013.
Paris, Sant'Andrea, Collection des Deux Amis, 1937 ; in-16 (190 mm), broché ; 63, [1] pp., couverture verte.
Edition originale, envoi autographe signé "à mes amis Loujaret très amicalement. Phelps Morane, Lyon 1939". Petit manque de papier blanc sur le bord du dernier feuillet, sans gravité et dos insolé, sinon bon exemplaire dans l'ensemble.
Phone number : 06 60 22 21 35
Paris, Emile-Paul frères, 1924. Grand in-8 de [6]-XX-[2]-104-[8] pages, couvertures et dos conservés, les deux suites de gravures sont reliées à la suite, avec couvertures et dos. Plein box vert orné d'une composition géométrique formée de bandes noires accolées à une succession de lignes dorées, répétée trois fois sur les plats, une fois au dos. Contreplats décorés de colonnes faites de fines lignes dorées, encadrement mosaïqué de maroquin noir, gardes de soie moirée gris souris. Etui. Au haut du premier contreplat, se trouvent, dorés, les prénoms Clarisse Delphine Aurore, qui sont les titres des trois nouvelles du recueil, et accessoirement les trois héroïnes. La reliure et l'étui sont signés Andrée et Jeanne Langrand.
Illustré par Chas Laborde de 13 eaux-fortes, 1 frontispice, 1 vignette de titre, 3 gravures en pleine page et 8 in-texte, entièrement rehaussées à l'aquarelle. Avec les deux suites, l'une en noir l'autre en couleurs. Première édition illustrée. Un des 24 exemplaires sur Hollande (n°19). Belle reliure Art Déco exécutée par les sœurs Andrée et Jeanne Langrand. Après avoir suivi les cours de l’UCAD de 1909 à 1913, Jeanne Langrand y devint professeur en 1919, tandis que sa sœur Andrée était directrice de l’institution, et resta en poste jusqu’en 1934. Jeanne monta ensuite un atelier, où elle produisit des reliures d’une réalisation sobre et intelligente, inspirées de celles de Pierre Legrain (J. Fléty). «Fascinée par Legrain, elle élabore, soit seule, soit de concert avec sa sœur, soit même avec Geneviève de Léotard, des reliures d’une très grande sobriété en même temps que d’une force indéniable» (Yves Peyré). Elle participa à de nombreuses expositions entre 1920 et 1939. En janvier 1927, un article de la revue Art et décoration rendait hommage au travail de Jeanne Langrand, «dont l’art simple et respectueux de la peau sait s’agrémenter d’un décor sobre et significatif, plus ornemental que symbolique». Dos passé. Fléty, p. 104.
Lausanne [et] Vevey [et] Vevey, Librairie Th. Sack [et] Société de l'Imp. et Lith. Klausfelder, sans date (vers 1910), [et] 1905 [et] 1905. In-12 de 43-[1] pages, premier plat de couverture conservé; 53-[3] pages; 63-[5] pages, couvertures conservées, demi-vélin blanc, dos lisse orné de trois étiquettes de titre. Avec l'ex-libris de Fred et Camille Blanchod sur chacun des ouvrages.
Chacune des trois pièces de ce recueil est dédicacée par l'auteur à Camille Malan, épouse du Dr. Fred Blanchod et comédienne. Le premier est d'ailleurs dédié à Madame Camille Blanchod-Malan, et l'auteur ajoute "qui mérite bien d'être la marraine de ce polisson, et qui a daigné rire à ses bruyants exploits. Je dédie ce livre en toute reconnaissance. René Morax, décembre 1912". La fête des vignerons a la dédicace suivante " A Mademoiselle Camille Malan. A l'artiste qui comprend! En souvenir du 7 août. René Morax". Le choix d'une déesse est lui enrichi de l'envoi suivant: "A mademoiselle Camille Malan, l'inimitable. Hommage reconnaissant de l'auteur. Vevey, juin 1905". Enfin deux cartes postales sont jointes à l'ouvrage du même à la même. Joli document. A noter que les deux livres imprimés par Klausfelder, le sont sur un beau papier vergé, et le dernier est imprimé en bistre.
Editions du Bourg, collection Les petits plaisirs, 2021. In-12 broché, couverture illustrée.
"L’artiste vaudoise Sylvie Moreillon a troqué ses outils et son pinceau pour le dessin. Dans un petit ouvrage intitulé «Les insolent-e-s de Colombine», sa plume affuble le pigeon de traits et de pensées bassement humaines. Dans cet opus préfacé par Laurent Flutsch, l’artiste évoque avec tendresse et malice ces volatiles mal aimés, représentants malgré eux de la banalité du quotidien. «Les pigeons ont la réputation d’être stupides. Mais ils nous ressemblent beaucoup»" In 24Heures.
Les Hautes Plaines de Mane, Robert Morel, coll. Blanche, 1969. Petit in-8, cartonnage blanc (très légèrement taché, voir image) comportant le titre et le commencement du texte, qui continue directement sur le premier contreplat, achevé d’imprimer au second plat. Illustrations in-texte de Marie Morel. Le texte court donc sur tout le volume physique, de même que la numérotation, le second plat portant le numéro de la page 136. Maquette d’Odette Ducarre, du plus heureux effet.
Edition originale au tirage limité à 300 exemplaires hors-commerce. L’auteure avait alors 13 ans, bien avant que de devenir l’artiste que l’on sait… Peu courant.
Les Hautes Plaines de Mane, Robert Morel, collection Célébration, 1968. In-12 carré non paginé, plein skyvertex blanc ( jauni), titre frappé blanc sur blanc au dos et au premier plat.
Edition originale tirée à 4522 exemplaires plus quelques HC de suite, celui-ci un des 500 marqués hors commerce. Notre exemplaire est enrichi d'un envoi autographe signé de Suzy Morel.
A Paris, Chez Pierre Dufart, 1821. 4 vol. in-8 de [6]-415; 4-416; [4]-439 et [4]-503 pages, plein veau olive glacé, dos à nerfs ornés de filets dorés, plats encadrés d’un triple filet doré et d’une roulette à froid, étiquettes de titre et tomaison marron, tranches marbrées.
Edition originale de la traduction parue la même année que la première anglaise. Lady Morgan publia L'Italie, en 1821 sur son expérience de voyage et ses contacts avec des écrivains comme Silvio Pellico et Ludovico di Breme. Lord Byron témoigna de la justesse de ses scènes de vie: "Lady Morgan gives a full account of the history of Piedmont and the state of society there,as well as descriptions of the university, churches, theatres, and villas". Les descriptions se suivent du Nord au Sud, en partant du Mont Cenis et en arrivant à Naples (Piémont, Lombardie, Gênes, Emilie-Romagne, Toscane, Rome, Naples). Le retour passe rapidement par Tolentino,Ancône, Saint-Marin, Faenza, Padoue jusqu'à Venise à laquelle est consacré le dernier chapitre. L'ouvrage fut interdit en Autriche, dans le Royaume de Sardaigne et dans les États pontificaux. Dos passés; rousseurs; deux mors fendus, réparation (!) au dos du volume 4. Fiametta-Olschski 470 (third ed.); Fossati Bellani , 502 pour l'originale anglaise.
London, printed for Henry Colburn, 1817. In-4 de XV-252-248-CXV pp., demi-maroquin rouge à grains longs, dos à nerfs, entièrement non rogné (Champs).
Édition originale. Le faux-titre semble manquer. « C'est un livre superficiel ; Lady Morgan n'avait ni le jugement assez ferme, ni le coup d'œil assez sûr, pour juger ainsi d'un regard un grand pays ; mais on y trouve quantité d'anecdotes curieuses, de propos de salon, de portraits satiriques croqués avec esprit, des mots spirituels ; le tout parsemé d'un certain nombre d'anchronismes et d'erreurs tout au moins singulières » (Larousse). Bel exemplaire. Chiffre couronné en queue.
A Paris, Chez Alexis Eymery ; Ponthieu, 1824. 2 vol. in-8 de (4)-VIII-VII-330 pp. ; (4)-346-IV pp., cartonnage de l'époque.
Première édition française dans la traduction de Sobry et Pierhuc, publiée l'année de l'originale.« Sorte de roman biographique » sur le peintre Salvator Rosa que Lady Morgan composa à son retour d'Italie. Portrait du peintre en frontispice lithographié par Marlet.Cachets sur le titre. Très bon exemplaire malgré de pâles rousseurs.