Paris, Robert Laffont, 1974. 16 x 24, 377 pp., quelques illustrations, broché, bon état.
P., S.L.I.M., 1947, in 12 broché, 206 pages ; jaquette illustrée en couleurs (menus défauts).
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P., Les Edition de France, 1938, in 12, broché, 211 pages ; couverture défraichie.
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Editions de France, 1939, in-12, 230 pp, broché, bon état
"Le nom de Marthe Richard reste indéfectiblement associé à la fermeture des maisons closes, en 1946. Pourtant, celle qui fut dès lors surnommée la «Veuve qui clôt» a connu une vie trépidante, dont certains épisodes relèvent de l’espionnage. Marthe Betenfeld naît le 15 avril 1889 à Blâmont, en Lorraine, d’un père brasseur et d’une mère domestique. Destinée à devenir couturière, c’est une autre vie qui l’attend : à 16 ans, après deux années chaotiques d’apprentissage, elle est mise par un Italien sur les trottoirs de Nancy, puis se retrouve dans un bordel pour militaires. Interpellée pour racolage puis fichée par la police en août 1905 comme prostituée mineure, elle s’enfuit à Paris où, après avoir soigné une syphilis, elle rencontre en septembre 1907 l’industriel Henri Richer. Avec cet homme riche, qu’elle épouse en 1915, elle devient une respectable bourgeoise, tentant d’effacer les traces de son passé. Sans succès, car elle n’obtient pas, ni en 1908 ni en 1915, sa radiation du fichier des prostituées. Elle mène toutefois grande vie. Son mari lui achète en 1913 un avion et elle est l’une des premières femmes à être titulaire du brevet de pilote. Mais Henri Richer tombe sur le front de Verdun en mai 1916. Veuve, elle déclare vouloir aider la France. Elle est alors engagée par le capitaine Georges Ladoux, chef du Service de centralisation des renseignements (SCR, service de contre-espionnage) du 5e bureau, qui voit dans les soubresauts de sa prime jeunesse un potentiel pour l’action. Il lui confie une mission en Espagne auprès de Hans von Krohn, capitaine de corvette de l’état-major de la marine impériale et attaché naval allemand à Madrid, dont elle fait son amant. Elle devient alors plus ou moins agent double, à la façon de Mata Hari qu’elle fréquente dans la capitale espagnole. Les missions qui lui sont confiées sont mineures et elle finit par «se faire griller» au bout de seulement quelques mois. Elle a, en effet, un accident de voiture en compagnie de l’attaché naval allemand, accident qui attire l’attention de la presse française. Le 2 août 1917, le journal “La Croix” la cite ainsi dans un article intitulé «L’espionnage en automobile – Un accident intéressant». Sa carrière d’agent révélée, elle doit rentrer en France où elle découvre que son nom est rayé des rôles du service. Fin d’une piteuse carrière d’espionne. Pourtant, en 1930, Ladoux, se souvenant de Marthe, a l’idée d’écrire un roman intitulé “Marthe Richard, une espionne au service de la France”. C’est à cette date qu’elle adopte le patronyme de Marthe Richard, déformation grossière du nom de son défunt mari «Richer». Ce livre n’est qu’une suite de faits complètement inventés, sortis de l’imagination du capitaine, qui n’a d’ailleurs jamais prétendu autre chose. Il lui invente, par exemple, un père militaire, hussard vétéran de la guerre de 1870 habitant Nancy. Affublée du surnom d’«Alouette», il la place dans des situations rocambolesques... Mais Marthe s’émeut de ce succès. Plutôt que de faire rétablir les faits, elle publie un autre livre, “Ma vie d’espionne au service de la France”, qui en rajoute encore dans l’affabulation. Elle raconte, par exemple, que ses parents ont été fusillés par les Allemands au début de la guerre. Peu importe la vérité, le public adhère : sa popularité est immense et, en 1933, le président du Conseil Édouard Herriot, l’un de ses amants supposés, lui fait même avoir la Légion d’honneur pour services signalés rendus aux intérêts français! Elle complète la fable en 1939 avec la publication de “Mes dernières missions secrètes – Espagne 1936-1938”. Marthe Richard s’est évertuée toute sa vie à créer sa propre légende, mêlant sans cesse mensonges et vérités. Edwige Feuillère l’interprète au cinéma, en 1937, face à Erich von Stroheim, dans un film à succès reprenant le titre de Ladoux : “Marthe Richard, une espionne au service de la France”. Elle ne cessera jamais d’entretenir le mythe : en 1974, elle sort un ultime livre titré “Mon destin de femme”, dans lequel elle se forge un passé de grande résistante pendant la Seconde Guerre mondiale, alors même qu’elle a séjourné de juin 1940 à décembre 1942 à Vichy, puis à Paris où elle s’est rapprochée de certains membres de la Gestapo, adoptant un comportement pour le moins équivoque. En 1971, Charles Chenevier, ancien sous-directeur de la Police judiciaire, dénoncera les mystifications de Marthe Richard relatives à son passé d’aviatrice, d’espionne et de résistante dans un livre dans lequel il écrit, ni plus ni moins, qu’elle «a triché, a menti, a usurpé gloire et notoriété». Elle donne pourtant jusqu’au soir de son existence des conférences sur sa «vie d’espionne», aujourd’hui oubliée tant les faits sont ténus ou inexistants dans les archives militaires. Marthe Richard meurt à presque 93 ans, en février 1982, à son domicile, son nom définitivement associé en revanche, en raison de la campagne de presse très efficace qu’elle avait menée, à la loi sur la fermeture des 1.400 «maisons de tolérance»." (Olivier Brun, Dictionnaire du renseignement, 2018)
Plon, 1946, in 8 reliure cartonnée bleue + jaquette état moyen, 316 pages.
Nouvelle Revue Française / Gallimard in12. Sans date. cartonné. 3 volume(s).
couvertures défraîchies frottements ternissures rousseurs sur tranches intérieurs jaunis propres
Nouvelle Revue Française / Gallimard in12. Sans date. cartonné. 2 volume(s).
couvertures défraîchies frottements ternissures rousseurs sur tranches intérieurs jaunis propres
Ferenczi 1955 in12. 1955. Agrafé. 7 volume(s). 7 livres "Mon Roman policier": l'énigme de la sacristie; pourquoi j'ai tué; chassé-croisé; une balle dans la tête; le professeur Famyolah; le crime sans preuves; passez muscade
couvertures défraîchies frottées; accrocs intérieurs jauni circa 1955
Payot, 1935, in-8°, 416 pp, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Bibliothèque historique)
L'espionnage sous les Plantagenets, 1327-1485. Le despotisme des Tudors, 1485-1603. L'Angleterre élisabethaine. Les Stuarts et la monarchie de droit divin, 1603-1668. Les complots jacobites, 1689-1760. Les Dominions britanniques, 1760-1910. Deux histoires de la guerre, 1914-1918.
P., Mignolet et Storz, 1934, in 12 broché, 252 pages ; non coupé ; couverture illustrée.
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Rick Harsch (traduit de l'anglais (U.S.A.) par Joseph Antoine)
Reference : 35921
(2001)
2001 in-8 broché - 2001 - 296 pages - Ed. Editions Murder Inc. - coll. Thriller Noir
bon état
Editions du Rocher 1993 in8. 1993. Broché.
Bon Etat à très bon état de conservation qq ternissures légères sur tranche intérieurs très frais
Editions du Rocher 1994 170 pages in8. 1994. Broché. 170 pages.
Très Bon Etat proche du neuf
Gallimard 1977 250 pages in12. 1977. Broché. 250 pages.
Etat Correct pages + tranche jaunies
PAYOT, Paris.1936 Collection de mémoires, études et documents pour servir à l'histoire de la guerre mondiale. préface de général WEYGAND.14x22,5 -130 pp -bon état ,
Librairie des champs élysées 1960 254 pages in12. 1960. Broché. 254 pages.
Etat Correct quelques pages ne tiennent que par la relirue du bas
1949 B.Arthaud, 1949, exmplaire de bibliothèque, 298 pages, petit in 8 reliure cartonnée et toilée, état correct, papier légèrement jauni, quelques usures et frottements.
Artheme Fayard, le cercle du livre de France, 1959, etat d'usage, 701 pages, in8 broché, coins cornés, tranches et bords des plats usés, dos fendus, défraichi, legerement dechiré.
Marabout, 1984, 752 pages, in 12 broché, état d'usage, pliures et usures.
Librairie Academique Perrin, 1963, in 8 reliure éditeur cartonnée, toilée grise, 312 pages, bon état.
Editions Seve Lyon, 1944, etat moyen, 238 pages, in8 broché, preface de Jean Oberlé, papier jauni, rousseurs, frottements et usures, coins cornés, dos abimé, coiffes frottées.