Comédie en cinq actes ,en prose ,et précédée d'un prologue .Représentée sur le second théâtre français(Odéon) le samedi 19 Mars 1842 . 1842 . Paris ,Edit. Hyp. Souverain , In 8° relié 1/2 maroquin vert à coins .Dos lisse richement orné avec incrustations de veau rouge .Tête dorée .Couvertures et dos conservés (Reliure de Semet et Plumelle).316 pp.(Dos passé , frottis sur les mors dont un légérement fendu) .
Edition Originale .
Paris, Souverain, 1842, in 8 de 1 fx-titre, 1 titre, 316 pp., 16 pp. de catalogue, rel. fin XIXe demi-maroquin brun grains longs à coins, dos à nerfs, pièces de titre et de nom d'auteur de chagrin vert, date en pied, couvert. impr. verte et dos cons., rares rousseurs, très bel exemplaire non rogné.
Ed. orig.
Hippolyte Souverain, Paris 1842, 13,5x22cm, relié.
Edition originale rare. Reliure en demi maroquin caramel, dos à cinq nerfs, contreplats et gardes de papier peigné, couvertures restaurées conservées, toutes tranches peignées. Rousseurs. Important envoi autographe signé d'Honoré de Balzac sur la page de faux-titre à son ami Laurent-Jan, dédicataire de Vautrin, modèle de Bixiou, de Léon de Lora et de nombreux autres personnages de La Comédie humaine. Il fut pour Balzac à la fois son meilleur ami, son secrétaire fondé de pouvoir, son nègre littéraire et peut-être même... son « dilectus ». « ... le singulier fait de l'inventeur qui fit manuvrer à Barcelone, au XVIème siècle un vaisseau par la vapeur, et qui le coula devant trois cent mille spectateurs sans qu'on sache ce qu'il est devenu, ni le pourquoi de cette rage. Mais j'ai deviné le pourquoi et c'est ma comédie. » (lettre à Mme Hanska) Les Ressources de Quinola, c'est tout à la fois Les Fourberies de Scapin et Les Noces de Figaro. L'ambition de Balzac à partir des années 1840 et jusqu'à sa mort fut en effet de conquérir une renommée semblable à celle de ses illustres prédécesseurs. Espoir aussi vain que tenace, il ne douta pourtant jamais, échec après échec, de l'imminence de son succès. Peut-être l'auteur de La Comédie humaine pensait-il que le principal ressort comique tient au personnage principal et à ses réparties cinglantes. Or justement, ce personnage, cet arlequin féroce et éloquent, Balzac le connaissait bien, il se nommait Laurent-Jan et ce fut le plus proche et le plus fidèle ami des dernières années de sa vie. Bien que la majeure partie de leur correspondance semble avoir disparu, on estime que leur rencontre est antérieure à 1835.(Albéric Second fait mention d'un diner rue Cassini où Balzac demeura de 1829 à 1835). Personnage excentrique et provocateur, Laurent-Jan occupe une place de choix dans la vie de bohème que Balzac mène durant ces années avec notamment Léon Gozlan, Charles Lassailly, Paul Gavarni et Albéric Second, auprès desquels l'écrivain « s'encanaille avec plaisir et profit » (Maurice Regard, Balzac et Laurent-Jan). Tous sont restés discrets sur les « excès » de ces années tumultueuses dont on conserve pourtant d'éloquentes traces dans leurs correspondances, comme cette missive dans laquelle Balzac invite Gavarni à une soirée chez Laurent-Jan pour « [s]'élonger un brin une chotepis très bien habillée » signée « TicTac dit vit d'ours ». Laurent-Jan fut le principal organisateur de ces orgies balzaciennes, dans sa demeure du 23 rue des Martyrs, qui ont inspirées quelques scènes de la Comédie Humaine : «Le sérail offrait comme le salon d'un bordel des séductions pour tous les yeux et des voluptés pour tous les caprices. Il y avait une danseuse nue sous des voiles de soie, des vierges factices, mais qui respiraient une religieuse innocence, des beautés aristocratiques, fières mais indolentes, une anglaise blanche et chaste des jeunes filles engageant la conversation en assénant quelques vérités premières comme : - La vertu, nous la laissons aux laides et aux bossues !» (cf. Hervé Manéglier, Les artistes au bordel, 1997) Ces années folles coïncident dans l'uvre de Balzac avec la création de personnages sexuellement ambivalents ou clairement homosexuels comme Zambinella et Séraphita les androgynes, Raphaël de Valentin qui a « une sorte de grâce efféminée», Louis Lambert, « toujours gracieux comme une femme qui aime », Lucien de Rubempré, et surtout celui que l'on considère aujourd'hui comme le premier homosexuel de la littérature française : Vautrin. Au regard de cet intérêt particulier pour les différentes formes de sexualité dont témoigne La Comédie humaine durant les années 1830 à 1836 (ni avant, ni après si l'on en croit Maurice Regard), de nombreux critiques se sont intéressés à la sexualité de Balzac durant cette période lors de laquelle l'écrivain connut la presque totalité de ses jeunes collaborateurs. Ainsi S. J. Bérard et P. Citron s'interrogent-ils sur les surprenantes saillies qui parsèment la correspondance de Balzac avec ses jeunes « protégés ». « Vous qui m'envoyez faire foutre [...], vous me prenez [...] par le sentiment que j'ai pour vous, venez donc vous faire foutre ici; et au plus vite» écrit-il à Latouche. Plus étranges encore, ses correspondances avec Eugène Sue se concluent par des formules pour le moins étonnantes: « à vous de glande pinéale » ; « à vous de périnée» ; « j'admire votre prépuce et je suis le vôtre » ... On n'a retrouvé aucune correspondance avec Laurent-Jan avant 1840, mais à cette date, celui-ci lui adresse des lettres s'ouvrant sur un « très aimé» ou « mon chéri » et s'achevant par un explicite « je me presse sur ton gros sein ». D'après les allusions de certains de ses contemporains, la double sexualité de Balzac semble avérée. Albéric Second compare ses relations masculines à celles de Nisus et Euryale, Roger de Beauvoir le surnomme « Seraphitus », et Edward Allet légende sa caricature de Balzac : « le R.P. dom Seraphitus culus mysticus Goriot(...) conçoit (...) une foule de choses inconcevables et d'incubes éphialtesticulaires.» [Référence à Ephialte qui prit à Revers Léonidas aux Thermopyles]. Pour les critiques actuels en revanche, la question de ce que Pierre Citron nomme « l'ambisexualité » de Balzac, reste posée. Parmi les hypothèses avancées par P. Citron, S. J. Bérard ou P. Berthier, les relations de Balzac avec Laurent-Jan, auquel on ne connaîtra pas d'aventures féminines, concordent avec l'hypothèse d'une homosexualité active ou fantasmée de Balzac. Si l'on ajoute que la pièce Vautrin est dédiée à Laurent-Jan - pour le remercier, écrira Gautier, d'avoir « sérieusement mis la main à la pâte » - Laurent-Jan apparaît comme une des principales figures liées aux « zones obscures de la psychologie de Balzac » (titre de l'étude que Pierre Citron consacre à ce sujet). A partir de 1841, la correspondance entre Balzac et Laurent-Jan s'avère moins ambiguë, et les excès de langage font place aux déclarations d'amitié et d'admiration réciproques jusqu'à la mort du Maître dont Laurent-Jan signe le 18 août 1850 l'acte de décès. Durant ces dix dernières années, celui que Gozlan considérait comme le « meilleur ami de Balzac » et Philibert Audebrant comme « le bras droit de l'auteur de La Comédie humaine » fut plus particulièrement le principal partenaire de Balzac dans sa grande aventure théâtrale, passion qui allait consumer le romancier endetté en quête de reconnaissance et de succès financier. Théophile Gautier relate qu'en 1840, lorsque Balzac le convie avec Laurent-Jan, Ourliac et de Belloy à lui écrire la pièce Vautrin qu'il a déjà vendue au théâtre de la Porte-Saint-Martin mais pas encore composée, seul Laurent-Jan se prête au jeu : « Balzac a commencé par me dire, en parlant de Vautrin, votre pièce puis, peu à peu, notre pièce et enfin... ma pièce. » Laurent-Jan héritera toutefois d'une prestigieuse dédicace imprimée, un honneur qu'il partage avec quelques illustres contemporains dont Victor Hugo, George Sand ou Eveline Hanska, auxquels Balzac dédia également certaines de ses uvres. L'interdiction de la pièce ne décourage pas Balzac qui persiste dans son rêve de fortune théâtrale, avec la collaboration active et enthousiaste de Laurent-Jan auquel le Maître confie l'écriture, la correction ou la réécriture de nombreuses pièces et ouvrages : Lecamus, Monographie de la presse parisienne, Le Roi des mendiants (« un scénario superbe pour une pièce à deux »), etc. « Aussi recevras-tu plusieurs scénarios qui pourront occuper tes loisirs, car je veux ta collaboration » lui écrit Balzac de Wierzchownia en 1849. L'année précédente, avant son départ en Pologne, Balzac avait officialisé cette collaboration par une procuration littéraire à Laurent-Jan établie le 19 septembre 1848 : « Je déclare avoir investi Monsieur Laurent-Jan de tous mes pouvoirs, en tout ce qui concerne la littérature. [...] Il pourra faire les coupures ou les ajouts, enfin tous les changements nécessaires ; [...] Enfin il me représentera entièrement. » Laurent-Jan accomplira sa mission avec le plus grand sérieux comme en témoignent ses multiples échanges avec le malheureux démiurge. Balzac ne connaîtra jamais le succès espéré, contrairement à ses amis Dumas et Hugo auxquels il se compare pourtant, même dans l'échec. Ainsi, après le four des Ressources de Quinola, écrit-il à Mme Hanska : « Quinola a été l'objet d'une bataille mémorable, semblable à celle d'Hernani. » Dont acte ! Le 10 décembre 1849, c'est un Balzac presque mourant qui associe encore Laurent-Jan à tous ses projets dans une lettre admirable de courage et d'espoir : « Allons mon ami, encore un peu de courage, et nous nous embarquerons sur la galère dramatique avec de bons sujets, pour aller vers les terres de Marivaux, de New-Beaumarchais, et de la nouvelle Comédie ». Il est très probable que le personnage de Quinola soit en partie inspiré de cet ami fidèle et admiré de Balzac qui concluait ses lettres de « mille amitiés » ; « tout à toi de cur » ou « ton maître respectueux et fier de son prétendu valet » (en réponse au titre que s'attribuait Laurent-Jan). Cet homme d'un esprit aussi brillant que vain ne produisit aucune uvre digne de ce nom mais fut sans doute une source d'inspiration considérable pour Balzac qui lui doit nombre de « bons mots » ponctuant ses uvres. Dans La Comédie humaine en particulier, Bixiou et Léon de Lora, sont directement inspirés de ce bohème excentrique, mais au-delà de ces deux personnages, écrit Maurice Regard : « Bien des ombres balzaciennes accompagnent ce vieux corps bossu et sec: Schinner, Steinbock, Gendrin » lui doivent «un peu d'eux même [et] beaucoup de leur esprit ». Balzac n'aura de cesse de communiquer à ses proches l'indéfectible affection qu'il éprouve pour son « misanthrope sans repentir » qui n'eut pas toujours bonne presse. « Il vaut mieux que ses apparences. Moi je l'aime beaucoup et sérieusement » (lettre à Laure de Surville). Quelques jours avant la mort de son mari, Eve de Balzac rapportait encore à sa nièce Sophie de Surville, l'effet salvateur des visites de son dilectus. « Votre oncle va beaucoup mieux, il a été fort gai, fort animé, toute la journée, et je l'attribue à une bonne visite de notre ami Laurent-Jan, qui a été plus éblouissant que jamais hier soir - il nous a fasciné véritablement, et mon cher malade a répété plusieurs fois hier et aujourd'hui : « avouez qu'on n'a pas plus d'esprit que ce garçon ». - Photos sur www.Edition-originale.com -
Bruxelles Société typographique belge 1838 178 pages in-12. 1838. relié. 178 pages. In-12 (153x100 mm) 178 pages. Livre relié Demi-Cuir Dos lisse titré en lettres dorées. Reliure en mauvais état général frottée et salie. Intérieur avec rousseurs et taches d'eau. Poids : 140 gr
CALMANN-LEVY. Non daté. In-16. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Non coupé. 341 pages. Coiffes et dos renforcés et consolidés.. . . . Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
Edition du Centenaire. Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
P., Calamnn-Levy, (1925), in 12 broché, 368 pages.
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Calmann-Lévy Oeuvres complètes Cartonnage In-12 (12,5 x 19 cm.), cartonnés, pièces de titre/auteur au dos, fleuron doré au dos, couverture conservée, 388 pages, signet, sans date ; frottements aux bords inférieurs, coins et aux pièces de titre, intérieur frais, bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
1951 Paris, Fernand Hazan, 1951, volume in-12 broché sous emboitage, 728 pages, couverture à rabats sous papier cristal, collection "la comédie humaine" n° XIII, très bon état
Paris, à Saint Jean porte latine, 1947. 1 vol. in-8° br., 98 pp., (2) ff.[C05]
Ecrite en 1839, cette délicieuse nouvelle fut publiée en feuilleton la même année, sous le litre La Princesse parisienne, dans la Presse, puis sous le titre actuel, dans le tome III des Scènes de la Vie parisienne. Bel envoi autographe signé du préfacier sur le faux-titre.
Phone number : 02 47 97 01 40
Mengès. 1976. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement pliée, Coiffe en pied abîmée, Intérieur acceptable. 397 pages.. . . . Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
La Comédie humaine. Textes sélectionnés et prés. par Olivier Desmond. Scènes de la vie privée. Une double famille. Madame Firmiani. Etude de femme. Une fille d'Eve. Le Père Goriot... Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
Sous étui cartonné. Couverture rempliée illustrée en couleurs.Intérieur parfait. Le texte est entièrement calligraphié et illustré par Alfred LE PETIT.
Paris René Kieffer 1926 95 pp. In-8. Broché. Très bel état. 1 volume. TIRAGE LIMITE. Celui-ci un des 50exemplaire numérotéssur papier du Japon avecune suite en noir, ainsi qu'une aquarelle originale et inédite du maistre imasgier Alfred Le Petit.
Paris René Kieffer 1926 In-8, maroquin noir orné sur chaque plat d'une grande plaque poussée à froid, dos à quatre larges nerfs orné de filets et points poussés à froid; larges encadrements intérieurs ornés de filets à froid, doublures et gardes de papier marbré, tête dorée, non rogné, couverture illustrée (René Kieffer).Ce livre est entièrement enluminé et illustré en couleurs par Alfred Le Petit. Tirage limité à 550 exemplaires numérotés. Un des 50 premiers exemplaires sur japon, comportant une suite en noir de toutes les compositions ainsi qu'une aquarelle originale inédite signée par l'artiste. Reliure signée de René Kieffer, ornée sur les plats de plaques poussées à froid et dans le style des illustrations du livre.
Paris, Kieffer, 1926. In-4 broché, couverture illustrée. Texte calligraphié et orné d'illustrations aquarellées d'Afred Le Petit. Tiré à 500 exemplaires, celui-ci sur vélin.
Amusant ouvrage illustré.
s.l. [Passy] « mardi matin » [28 décembre 1841], 13,5x21,6cm, une page sur un double feuillet, enveloppe jointe.
Le succès damné d'Honoré Lettre autographe signée d'Honoré de Balzac adressée à Jean-Baptiste Violet d'Epagny, directeur du théâtre de l'Odéon. Une page rédigée à l'encre noire sur un bifeuillet. Est jointe et collée sur la seconde page l'enveloppe qui accompagnait cette lettre, rédigée de la main de Balzac. «Mon cher directeur, aux termes de nos conventions, je suis prêt à lire, j'ai choisi demain mercredi et j'ai dit à votre régisseur les noms des comédiens auxquels je confie notre pièce. J'ai un peu fait votre métier, j'ai conquis madame Dorval qui vous enrichira, je l'amènerai moi-même. Trouvez ici, mon cher d'Épagny, mille amitiés, je vous ai donné les preuves de notre ancienne connaissance en vous choisissant Les Ressources de Quinola, j'attendrai du retour dans nos relations et j'ai droit à bien du zèle.» Les Ressources de Quinola, c'est tout à la fois Les Fourberies de Scapin et Les Noces de Figaro. L'ambition de Balzac à partir des années 1840 et jusqu'à sa mort fut en effet de conquérir une renommée semblable à celle de ses illustres prédécesseurs Molière et Beaumarchais. Espoir aussi vain que tenace, il ne douta pourtant jamais, échec après échec, de l'imminence de son succès. « Le 15 juillet 1841 d'Épagny obtint le privilège de la direction de l'Odéon [...] ainsi que tout directeur de théâtre l'eut fait à sa place, [il] profita des vacances estivales pour organiser sa campagne d'hiver. Il demanda une pièce à Balzac et celui-ci se rendit à ses désirs en choisissant les Ressources de Quinola. [...] On sait quel tapage se fit autour de la pièce de Balzac, avec quelle enfantine naïveté l'auteur voulut organiser une salle composée de la plus haute société parisienne et de l'élite de la colonie étrangère afin de donner aux snobs l'envie de se joindre à une si brillante assemblée. [...] Madame Dorval, plus avisée que l'auteur, refusa, dès la lecture faite par Balzac [...] le rôle qui lui était destiné. Elle fit bien car jamais échec ne fut plus complet. » (L'Amateur d'autographes, mai 1911) Intéressante lettre révélant les dessous de la création des Ressources de Quinola et le système de lecture de l'uvre par l'auteur soumise à l'appréciation des comédiens qui à la suite d'un vote acceptaient ou refusaient la pièce. Provenance : collection Arthur Meyer, puis « AGR » (tampon sur la lettre et l'enveloppe). - Photos sur www.Edition-originale.com -
Tours 23 juin [1830], 13,2x19,9cm, une feuille.
Lettre autographe signée inédite d'Honoré de Balzac, une page et demie rédigée à l'encre noire sur un feuillet de papier blanc.Pliures transversales et encre un peu passée en bas de la première page, sans difficulté pour la lecture. Le Tourangeau raconte d'une manière très poétique ses errances sur les côtes bretonnes, à l'occasion d'un séjour qu'il effectua en compagnie de Madame de Berny. Ensemble, ils ont remonté la Loire en Bateau et se sont rendus au Croisic :«Aussitôt que j'ai été arrivé à Tours, j'ai été lancé sur les côtes de la Bretagne par l'envie la mieux conditionnée qui jamais ait empoigné un homme de fermer l'atmosphère de Paris et ses idées en allant courir sur les beaux rochers qui bordent la mer en Bretagne et là, parvenu, y suis resté quinze notables jours, les plus délicieux du monde, courant sur les baies, sur les goémons, ramassant des pucelages qui sont en grand nombre sur le sable marin, au rebours de la rue Vivienne.» Les «pucelages» sont ici des coquillages, ainsi nommés en raison de leur forme vulvoïdale, permettant à Balzac une grivoise allusion à la prostitution - très en vogue à l'époque - occupant la galerie Vivienne. Cette amusante s'adresse à l'un des rédacteurs de la revue La Silhouette comme en témoignent notamment les salutations de la fin de la lettre, évoquant le fondateur du périodique: «Mille bonnes amitiés n'oubliez pas d'en donner partie grande à notre ami [Victor] Ratier.» Balzac y évoque également plusieurs articles: «[...] je vous écris pour vous donner signe de vie, preuve d'intérêt et d'amitié, mais je vous écris succinctement parce que j'ai vingt lettres à répondre, et que je vous promets une lettre pour ... le 1er juillet laquelle contiendra, la fin du charlatan 2° la bella dona et enfin des articles qui m'auront passé par la tête et dont vous serez garni de manière à ne me rien demander d'ici à un mois ou deux et de manière à ce que vers le mois d'août vous soyez mon éditeur [...]» Nous n'avons trouvé aucune trace de ladite lettre dans la correspondance de l'écrivain, pas plus d'ailleurs que la suite du Charlatan (dont la première partie avait paru dans la deuxième livraison de La Silhouette). Aucun article sous le titre de «Bella Dona» n'apparaît non plus dans les numéros suivants, bien que Balzac souligne dans sa lettre le désir de fournir d'autres textes, «attendu qu'il ne faut pas que les charmes de la Loire [lui] fassent oublier qu'[il est] le plus pauvre de ceux qui vivent d'une plume d'oie» Belle et piquante lettre inédite. - Photos sur www.Edition-originale.com -
s.d. (ca 1839), 13x8cm, une feuille.
Lettre autographe signée d'Honoré de Balzac adressée à Louis Desnoyers rédigée sur un feuillet de papier blanc à l'encre noire. «?Mon cher monsieur Desnoyers, par extraordinaire, j'assiste aujourd'hui à un dîner diplomatique de bons enfants qui veulent rire et boire, et comme je suis hébété de travail je n'ai pas le courage de me refuser cette débauche; je ne serai donc pas chez moi. Venez dimanche matin de bonne heure. / Tout à vous / de Balzac?» Louis Desnoyers joua un rôle important dans la fondation de la Société des gens de lettres, qui visait à la protection de la propriété littéraire et artistique et la création d'un fonds de solidarité. Honoré de Balzac soutint la création de cette Société dont Desnoyers fut le vice-président. Amusante lettre, témoignage de l'amour de Balzac pour la bonne chère. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Première série (1832 - 1836) ornée d'un portrait et de trois facsimilés. Paris, La Cité des Livres 1924, in-12 broché. Collection Les Cahiers Balzaciens publiés par Marcel Bouteron, No 3. Un des 500 ex. sur vergé à la forme d'Arches.
Paris, Ed. Lapina, 1927, in-8vo, 60 p. non coupées, ornée d'un portrait et de six fac-similés, brochure original rempliée, emboîtage
Phone number : 41 (0)26 3223808
Les Cahiers Balzaciens publiés par Marcel Bouteron, N°5. Paris. Alpina. 1927. In-8 (138 x 213 mm) broché, couverture à rabats lie de vin imprimée, 60, (1) pages. Exemplaire n°450, un des 500 sur vergé à la forme des papeteries d'Arches. Très bel exemplaire,en partie non coupé, sous étui cartonné identique à la couverture.
1657, Augustin Courbe, in-16 plein cuir de 333 pages, titrage et ornements dorés sur dos à 4 nerfs, tranches marbrées, Lettres familières de Balzac à M. Chapelain | Etat : Bon état, coiffe supérieure abimée, quelques légers frottements (Ref.: Ref96826)
Augustin Courbe
Paris, Ed. Lapina, 1927, in-8vo, 98 p., non coupées, ornées de 4 ill. et de 3 fac-similés, brochure originale rempliée, emboîtage.
Phone number : 41 (0)26 3223808
Les Cahiers Balzaciens publiés par Marcel Bouteron, N°7. Paris. Alpina. 1927. In-8 (138 x 213 mm) broché, couverture à rabats lie de vin imprimée, 98, (1) pages. Exemplaire n°450, un des 500 sur vergé à la forme des papeteries d'Arches. Très bel exemplaire, sous étui cartonné identique à la couverture.
Paris, Calmann-Lévy, 1899-1906. 2 vol. in-8°, toile marron. Reliure postérieure modeste, mors en partie rompus intérieurement pour le 1er vol. Les 2 vol. sont de taille légèrement différentes. Portrait h.-t., (2) ff., 581 pp., (1) p.; (2) ff., 475 pp. Nbr. annotations marginales au crayon. [C07]
Edition originale posthume des deux premiers volumes de cette correspondance célèbre (à Madame Hanska). Ils regroupent les lettres écrites entre 1833 et 1844. Le troisième volume ne sera publié qu'en 1933 et le 4ème en 1950. Un des 100 exemplaires sur papier de Hollande (N°43) pour le premier volume. Reliure modeste, mais exemplaire à toutes marges. Ouvrage capital pour la connaissance de la vie et de l'uvre de Balzac. Béres, Expo Blazac (1949), n°453; Clouzot, 26; Pierot, Expo BN (1950), n°854.
Phone number : 02 47 97 01 40
Paris, Calmann-Lévy, sd & 1906, 1906, in-8, 2 Vol. 581 & 475pp, broché, le premier vol. est sans date, le second de 1906. manque un tiers de la quatrième de couverture du vol.2 sinon très bel exemplaire. Portrait de Mme. Hanska gravé d'après la miniature de Daffinger eb frontispice du vol.1 2 Vol. 581 & 475pp
Reliure demi-maroquin brun. Dos à nerfs orné de filets dorés et date au talon. Tête dorée. Couverture et dos conservés. Intérieur propre, sans rousseurs. Illustré d'un frontispice sur le tome 1 et de quelques gravures hors texte. ÉDITION ORIGINALE posthume des deux premiers volumes de cette correspondance célèbre (à Madame Hanska).
Paris Calmann-Lévy 1899-1906 Tome 1: 675 pp.Tome 2: 475 pp. In-8 Reliés 2 volumes Ex-libris.Bel ensemble.Envoi de photos.