[NRF, Gallimard] - WALPOLE, Horace ; BEKFORD, William ; LEWIS, Matthew ; RADLIFFE, Ann ; SHELLEY, Mary
Reference : 68982
(2014)
1 vol. in-12 reliure éditeur plein cuir bleu sous jaquette rhodoïde sous étui imprimé, Bibliothèque de la Pléiade, NRF, Gallimard, Paris, 2014, LIV-1371 pp.
Bel exemplaire. Contient : Horace Walpole : Le Château d'Otrante. William Beckford : Vathek. Matthew Gregory Lewis : Le Moine. Ann Radcliffe : L'Italien ou Le Confessionnal des pénitents noirs. Mary Shelley : Frankenstein ou Le Prométhée moderne.
E.P. Dutton and Co/J.M. Dent & sons. 1932. In-12. Cartonné. Etat passable, Couv. défraîchie, Dos fané, Papier jauni. 256 pages. Tâches en plats. Coins frottés. Quelques rousseurs. Texte en anglais.. . . . Classification Dewey : 420-Langue anglaise. Anglo-saxon
Classification Dewey : 420-Langue anglaise. Anglo-saxon
1989 New York, Simon and Schuster, 1989 24 x 16,5 cm, 494 pp Very good condition
Second part of Shelley Winters' biography, yellow hard cover, dust-jacket, with black & white illustrations.
Editions des Femmes, 1984. In-12 broché, couverture illustrée, accompagné d'un bloc-notes "Féminaire", réunis sous coffret cartonné. Bande de lancement conservée. Menus défauts à l'étui, le livre est à l'état de neuf.
"Mary Shelley est la fille d'une féministe célèbre - Mary Wollstonecraft - et d'un philosophe réputé - William Godwin -; elle est aussi la femme du plus romantique des poètes anglais - Percy B. Shelley - qui l'enlève en 1814, pour l'entraîner dans un périple non moins romantique jusqu'en Italie. Si l'on mentionne ici les familiers de Mary Shelley, ce n'est pas pour lui attribuer une identité dérivée des seuls noms de son père et de son mari, mais pour évoquer une configuration littéraire qui ne pouvait que marquer sa production romanesque. Avec Frankenstein, Mary Shelley avait inventé un créateur, une créature et un mode de création monstrueux, dans la tradition du roman noir dont il est un des sommets. Mathilda est encore un roman de l'inhumain, où les passions elles-mêmes sont "gothiques" : elles réclament l'ombre de la nuit pour éclore, la tempête pour être châtiées et la tristesse d'une lande déserte pour être expiées. Comment lire aujourd'hui ce roman romantique ? Comme le conte ironique des regrets de l'auteur pour avoir laissé ce qu'elle aime en Angleterre ? Comme l'écran a une angoisse plus profonde de celle qui fut l'unique enfant d'une femme morte en couche, et mère elle-même plusieurs fois d'enfants disparus peu après leur naissance ? Ou comme l'expression, peut-être, des thèmes désespérés que lui assignait la fréquentation des romantiques ?"