Sous étui bordé. Reliure postérieure plein chagrin bordeaux. Dos à nerfs orné à froid. Toutes tranches dorées. Dentelle intérieure. Couverture et dos conservés. Reliure signée DEVAUCHELLE.
Paris G. Charpentier 1880 295 pp. In-12. Relié. Parfait état. 1 volume. ÉDITION ORIGINALE DE CE RECUEIL DE NOUVELLES DE ZOLA, HUYSMANS, MAUPASSANT, HENNIQUE, ALEXIS ET CÉARD. Exemplaire enrichi sur le faux titre de 2 ENVOIS AUTOGRAPHES de Joris-Karl Huysmans et de Léon HENNIQUE à Georges Landry. Ami fidèle de Huysmans et de Maupassant, Georges Landry fut le correspondant privilégié de Léon Bloy durant sa jeunesse.
Reliure moderne plein chagrin rouge janséniste. Tête dorée. Non rogné. Couverture et dos en simili-parchemin.
Paris G. Charpentier et Cie 1890 300 pp. In-8. Relié. Bel état. 1 volume. PREMIÈRE ÉDITION ILLUSTRÉE de ce recueil majeur, considéré comme le manifeste du naturalisme. Un des exemplaires de luxe re?impose?s sur Hollande contenant une seconde suite des eaux-fortes avec remarques.Il renferme six nouvelles du « groupe de Me?dan » : Boule de suif par Guy de Maupassant, qui assura le succe?s de l?ouvrage, L?Attaque du moulin par E?mile Zola, Sac au dos par J.-K. Huysmans, La Saigne?e par Henry Ce?ard, L?Affaire du grand 7 par Le?on Hennique et Apre?s la bataille par Paul Alexis. L?illustration se compose de douze eaux-fortes hors texte, dont les portraits des six auteurs dessine?s et grave?s par Fernand Desmoulin et six illustrations de Pierre-Georges Jeanniot interpre?te?es par Muller.Exemplaire nominatif de Philippe Gille (1831-1901), critique litte?raire au Figaro, accompagne? de LETTRES AUTOGRAPHES des six auteurs du recueil.
Paris 22 oct[obre] 1891 | 13.30 x 20.50 cm | une page sur un bifeuillet
Lettre autographe datée et signée d'Emile Zola, adressée à son ami le médecin Maurice de Fleury, datée de sa main du 22 octobre 1891. 16 lignes à l'encre noire sur une page. "Mon cher de Fleury, je crois bien que j'ai trouvé quelque chose pour le supplément du Figaro. Venez donc causer entre cinq et dix heures [...] Si vous étiez au Théâtre libre samedi soir, je songe que nous pourrions en causer dans un entr'acte, ce qui vous éviterait de vous déranger [...]". Fleury tenait en effet la chronique médicale du Figaro - c'est peut-être à la suite de de cette lettre et de leurs "causeries" que Fleury rédige ces lignes, dans le supplément du 31 octobre 1891 : "toute l'école naturaliste ayant fait de la médecine, les médecins, logiquement, ont fait de la littérature". Zola s'est appuyé sur l'expertise et la connaissance scientifique de Maurice de Fleury, élève de Charcot, afin de nourrirle travail d'écriture des Rougon Macquart. De Fleury partagea notamment les publications de sa bibliothèque relevant de l'hérédité, sujet au coeur de la grande fresque sociale zolienne -tout particulièrement la transmission générationnelle des maladies nerveuses, des accès de violence et de l'alcoolisme. Maurice de Fleury est également célèbre pour avoir fait, dix ans après cette lettre, une étude médico-psychologique de Zola lui-même, au prisme de ses habitudes de travail : "De dix heures à midi, Zola rédige encore - moins facilement et moins bien que pendant l'heure initiale - et c'est fini pour toute la journée, il ne sera plus bon qu'à écrire des lettres. C'est là la puissance du plus puissant cerveau dans le domaine littéraire, à la fin du siècle. Avec ce tout petit traintrain modeste, trois heures par jour en deux séances, cet homme dont l'attention est modique [...] trouve moyen de nous donner, tous les dix mois, un de ces livres où ne manquent ni la solidité de la charpente [...] ni rien de ce qui constitue la force créatrice, le génie, pour dire le mot". "[Maurice de Fleury] entretient des relations étroites avec Émile Zola et Joris-Karl Huysmans, avec lesquels il correspond dans les années1880-1890. Fervent admirateur de l'auteur desRougon-Macquart, Fleury conseille Zola pourLe Docteur Pascal(1893) et confie son admiration dans un article duFigaro, en 1896. Très «à la mode» parmi les «intellectuels» (selon le mot de Victor Segalen), le jeune médecin figure également dans la liste des auteurs symbolistes -aux côtés de Paul Adam, Henri de Régnier et Gustave Kahn- dans un essai d'André Barre, en 1911" (Lola Kheyar Stibler) - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Paris 15 octobre 1893 | 13.50 x 20.50 cm | une page 1/4 sur un bifeuillet
Lettre autographe datée et signée d'Emile Zola, adressée à son ami le médecin Maurice de Fleury, datée de sa main du 15 octobre 1893. 1 page 1/4, 19 lignes à l'encre noire sur un double feuillet. Plis transversaux inhérents à l'envoi.Tache au verso, n'affectant pas le texte.Tache au verso, n'affectant pas le texte. Une très insolite invitation du maître du Naturalisme, qui souhaite organiser un déjeuner avec ces deux éminents spécialistes des maladies nerveuses : "Vous êtes bien aimable de m'inviter à déjeuner. Mais cela va vous faire perdre du temps et à moi aussi [...] pourquoi ne prendriez-vous pas un rendez-vous pour deux heures et demie par exemple, avec M. Gille de la Tourette, soit jeudi, soit vendredi. Nous irions chez lui, simplement [...]" Zola s'est appuyé sur l'expertise et la connaissance scientifique de Maurice de Fleury, élève de Charcot, afin de nourrirle travail d'écriture des Rougon Macquart. De Fleury partagea notamment les publications de sa bibliothèque relevant de l'hérédité, sujet au coeur de la grande fresque sociale zolienne -tout particulièrement la transmission générationnelle des maladies nerveuses, des accès de violence et de l'alcoolisme. Maurice de Fleury est également célèbre pour avoir fait, dix ans après cette lettre, une étude médico-psychologique de Zola lui-même, au prisme de ses habitudes de travail : "De dix heures à midi, Zola rédige encore - moins facilement et moins bien que pendant l'heure initiale - et c'est fini pour toute la journée, il ne sera plus bon qu'à écrire des lettres. C'est là la puissance du plus puissant cerveau dans le domaine littéraire, à la fin du siècle. Avec ce tout petit traintrain modeste, trois heures par jour en deux séances, cet homme dont l'attention est modique [...] trouve moyen de nous donner, tous les dix mois, un de ces livres où ne manquent ni la solidité de la charpente [...] ni rien de ce qui constitue la force créatrice, le génie, pour dire le mot". "[Maurice de Fleury] entretient des relations étroites avec Émile Zola et Joris-Karl Huysmans, avec lesquels il correspond dans les années1880-1890. Fervent admirateur de l'auteur desRougon-Macquart, Fleury conseille Zola pourLe Docteur Pascal(1893) et confie son admiration dans un article duFigaro, en 1896. Très «à la mode» parmi les «intellectuels» (selon le mot de Victor Segalen), le jeune médecin figure également dans la liste des auteurs symbolistes -aux côtés de Paul Adam, Henri de Régnier et Gustave Kahn- dans un essai d'André Barre, en 1911" (Lola Kheyar Stibler) Lettre autographe datée et signée d'Emile Zola, adressée à son ami le médecin Maurice de Fleury, datée de sa main du 15 octobre 1893. 1 page 1/4, 19 lignes à l'encre noire sur un double feuillet. Plis transversaux inhérents à l'envoi. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
L.A.S., 1 p. in-8. Trace d'humidité sans incidence sur la lecture et petite pliure en marge supérieure.
Médan 30 Octobre 1874 In-8. Bel état. 1 page Le succès n'a pas encore assuré la position de Zola, aussi doit-il accepter certains compromis. Pour Son Excellence Eugène Rougon, Zola a réussi à trouvé preneur, ou plusieurs preneurs, bien que Jourde, directeur du Siècle, soit "fort susceptible et [se soit] emporté, lorsque je lui ai déclaré que nous étions inquiets de ses continuels ajournements. J'ai consenti, d'ailleurs, à certaines suppressions et même à des mots d'ironie [...] Je n'ai voulu faire manque l'affaire en montrant trop de raideur".
Lettre autographe signée, 1 p. in-8. Trace d'humidité sans incidence sur la lecture et petite pliure en marge supérieure.
Médan 14 Février 1874 In-8. Bel état. 1 Zola travaille à Son Excellence Eugène Rougon et demande à son éditeur la date extrême à laquelle il faut qu'il livre l'ouvrage. Il s'agace également de l'absence d'articles consacré à son prochain roman "c'est bien facheux".
L.A.S., 1 p. in-8.
Paris 28 septembre 1876 In-8. Bel état 1 page Zola informe son éditeur que Philippe Gille du Figaro a besoin d'un extrait inédit de L'Assommoir pour décider son directeur de publier l'article "je vais naturellement lui procurer cet extrait. Je crois l'affaire excellente pour nous".
L.A.S., 1 p. in-8 sur papier de deuil.
Médan 6 janvier 1882 In-8. Bel état. 1 page Zola demande à son éditeur un plus grand nombre de placards ainsi que son manuscrit afin de pouvoir avancer dans les corrections.
L.A.S., 1 p. 1/2 in-8.
14 mars 1890 In-8. Bel état. 2 pages. Zola remercie un confrère journaliste pour son article qui a su insister sur une part du livre que l'auteur aime lui aussi : « Je suis bien heureux, mon cher confrère, de pouvoir vous remercier pleinement et sans restriction, car votre article sur « La Bête humaine » m?a fait le plus grand plaisir. Vous y insistez particulièrement sur une partie que j?aime moi aussi, bien qu?elle disparaisse un peu, comme effacée, dans la violence de l?ensemble ; et j?ai été très touché de la voir ainsi mise en lumière par vous.Veuillez me croire votre bien reconnaissant et bien cordial »
L.A.S., 2 p. in-8.
Paris 29 septembre 1889 In-8 Bel état 2 pages Zola indique d'abord à son destinataire les sommes qu'il exige du journal le Radical pour qu'il fasse paraître L'Assommoir dans son titre puis celles pour la traduction espagnole du Voeu d'une morte.
L.A.S., 1 p. et 1/2 in-8.
Médan 3 février 1885 In-8 Bel état 1 page et demi Visiblement questionné sur l'avenir de la famille dans la société, personnage central de sa fresque des Rougon-Macquart, Zola ne fait pas semblant : "Maintenant, si vous me pressiez un peu, j?ajouterais que je ne crois pas plus que vous à un retour possible vers la vie de famille. Je suis pessimiste, chaque jour qui s?écoule aggrave le mal et rend la guérison plus douteuse. C?est la société qu?il faut refondre, et tout ce qu?on peut espérer c?est que cette refonte se passe humainement. Le siècle prochain garde son secret, il faut ou que la bourgeoisie cède, ou que la bourgeoisie soit emportée"
L.A.S., 1 p. 1/2 in-8. Traces de réparations au 2e feuillet.
Médan 18 septembre 1884 In-8 Bel état 1 page et demi Zola rejette la demande «de traduire en partie mon roman Au Bonheur des Dames, pour publier ces extraits dans un journal hollandais. Je vous avoue que ce projet ne me va guère. Pourquoi ne pas publier l??uvre dans sa totalité ? Cette traduction écourtée pourrait en empêcher une plus complète. Enfin, il y a, pour le principe, la question des droits d?auteur».
L.A.S., 1 p. in-8.
Paris 12 février 1893 In-8 Bel état 1 page Plutôt que de "causer" de Lourdes, qui "ne sera pas publié avant un an", Zola invite le destinataire à venir discuter avec lui du Docteur Pascal, prochain ouvrage à paraître et dernier volume de la fresque des Rougon-Macquart.
L.A.S., 1 p. in-8, enveloppe.
Médan 27 août 1882 In-8 Bel état 1 page Zola décline une proposition de traduction du Bonheur des dames pour toute l'Italie, au motif que la somme proposée est "tout à fait insuffisante".
L.A.S., 3 p. in-12.
Paris 12 mars 1888 In-12 Bel état 3 pages Comme Le Figaro allait reproduire deux passages du Rêve, Zola donne à Chincholle quelques indications préalables afin que celle-ci respecte ses désirs et donne aux lecteurs "une idée très nette de la manière du volume".
L.A.S., 2 p. in-8. Légères traces d'humidité.
Médan 9 mai 1887 In-8 Bel état 2 pages Pièce adaptée de La curée à la demande de Sarah Bernhardt qui avait vu en l'épouse d'Aristide un personnage à sa hauteur, Renée est malheureusement un échec en salle, un petit mois en salle, le dernier d'un auteur qui se résigne à abandonner le théâtre : "la pièce va évidemment disparaître ces jours-ci de l'affiche, et je voudrais ne pas attendre pour lancer la brochure".
L.A.S., 2 p. in-8.
Médan 18 mai 1887 In-8 Bel état 2 pages L'auteur renvoie à son ami les épreuves de Renée qui "finira au Vaudeville probalement vendredi. Je vous enverrai donc le bon à tirer samedi".
L.A.S., 2 p. in-8. Trace d'humidité sans incidence sur la lecture.
Médan 14 septembre 1884 In-8 Bel état 2 pages Tout en bouclant Le naturalisme au théâtre, Zola se met à la correction des épreuves de Germinal et en demande dix exemplaires à Charpentier : "Quel sacré bouquin ! il va me tenir ici jusqu'en janvier."
L.A.S., 2 p. in-8.
Médan 4 octobre 1884 In-8 Bel état 2 pages Zola se consacre aux épreuves de Germinal et explique à son cher ami Charpentier qu'il ne reverra pas - faute de temps - les épreuves de Trois pièces, ouvrage composé par William Busnach réunissant L?Assommoir, Nana et Pot-Bouille en version théâtrale et pour lequel il a donné 3 préfaces.
L.A.S., 3 p. in-8.
Paris 2 octobre 1889 In-8 Bel état 3 pages Zola donne diverses indications à Charpentier préalablement à la parution en feuilleton de La Bête humaine à La Vie populaire : "Mon bon ami [...] dès que vous aurez reçu cette lettre, faîtes tirer un exemplaire des onze premiers placards de la Bête humaine, et envoyez-les à M. Dupuis, directeur de la Vie populaire [...]"
L.A.S., 2 p. in-8.
Médan 11 octobre 1890 In-8 Bel état 2 pages Au souhait du directeur du Petit Rouennais d'obtenir de Zola une préface avant la parution de La Bête humaine dans ses pages, l'auteur oppose un refus motivé par le succès de l'ouvrage : "la préface que je n'ai pas cru utile de mettre en tête du volume, est encore plus inutile aujourd'hui. Que vos lecteurs prennent seulement l'?uvre comme un drame que j'ai essayé de faire le plus effroyable possible".
L.A.S., 2 p. in-8 sur papier de deuil. Une déchirure de 1cm en marge supérieure de la 2e page.
Médan 5 novembre 1881 In-8. Bel état. 2 pages Engagé simultanément par Le Gaulois et Neue Freie Presse de Vienne pour la parution de Pot-Bouille, Zola répond au directeur du journal viennois - qui lui demande un délai pour pouvoir faire paraître l'ouvrage de Goncourt qu'il avait planifié - qu'il ne pourra pas faire retarder la parution de son ouvrage dans Le Gaulois : «Il me sera impossible de décider le Gaulois à retarder la publication de mon roman jusqu?au 1er février. Seulement il me semble que nous pourrions partager la différence. J?obtiendrai que le roman ne passe que le 20 janvier; et vous, de votre côté, tâchez de commencer du 22 au 24. De cette façon, nous y aurons mis chacun du nôtre. D?ailleurs, ne vous trompez-vous pas, lorsque vous comptez deux mois pour la publication de l??uvre de Goncourt [La Faustin]? Je connais cette ?uvre qui fait au plus trente feuilletons. Il me semble que vous pourriez gagner là quelques jours. J?ai le plus vif désir de vous être agréable; mais je suis lié par un traité»
L.A.S., 3 p. in-8. Un réhaut de crayon rouge.
Médan 14 octobre 1890 In-8 Bel état 3 pages Une forme de lassitude a gagné Zola qui la confesse à son ami Numa Coste "Je vous répète que j'ai travaillé comme un nègre à mon prochain roman "l'Argent" [...] j'en suis médiocrement content, mais enfin je n'en aurai plus que deux, pour terminer cette terrible série. Après, je pourrai peut-être songer un peu au théâtre".
L.A.S., 1 p. 1/2 in-8, enveloppe.
Médan 21 juin 1892 In-8 Bel état 1 page et demi L'auteur remercie son ami journaliste pour son bel article dans le Figaro "vous su donner, en raccourci, toute une idée excellente du livre [...] Voilà La Débâcle posée, dans la pleine lumière du Figaro, d?une façon dont je suis très fier. Vous y avez mis beaucoup de finesse et beaucoup de bonne grâce"
L.A.S., 1 p. in-8 sur papier de deuil.
Médan 3 octobre 1881 In-8. Bel état. 1 page L'auteur concède à son éditeur qu'il n'a trouvé aucun accord à cette date pour Pot-Bouille et accepte d'aller discuter avec M. de Cyon, directeur provisoire du Gaulois, avec qui il s'engagera finalement.