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Lettre autographe signée à la Comtesse Potocka : « vous m'en voudrez un peu pendant longtemps.»
Triel s.d. [8 juillet 1889], 9,9x15,2 cm, 3 pages sur un feuillet rempliée.
Lettre autographe signée de Guy de Maupassant à la comtesse Potocka, 38 lignes à l'encre noire sur un feuillet double. Publiée dans Marlo Johnston, «Lettres inédites de Maupassant à la comtesse Potocka»,Histoires littéraires, n°40, octobre-novembre-décembre2009. Plus sombre que d'ordinaire, Maupassant semble tracassé par un fait qu'il ne mentionne pas mais dont il s'excuse auprès de la comtesse: «Je vous demande encore pardon, ce qui du reste n'atténue pas mon remords; et je vous assure qu'il est cuisant car j'ai cette arrière-pensée que cous m'en voudrez un peu pendant longtemps.» Maupassant s'était fait une réputation de farceur ainsi que d'homme au langage très libre, sans doute avait-il dépassé une limite en parole ou en action. Quelques années auparavant, il s'était illustré avec la fameuse blague des poupées. La comtesse Potocka avait offert à Maupassant des poupées de chiffon représentant les invitées d'un dîner qu'elle organisait chez elle. Par jeu, il bourra le ventre des dites poupées et les renvoya le lendemain à la comtesse, prétendant ainsi les avoir engrossées dans la nuit. La farce fut connue et provoqua bien des réactions outrées mais la comtesse avait fini par lui assurer son pardon. Quel qu'ait été l'événement malheureux, les courriers semblent s'être croisés: «Votre lettre m'a été renvoyée à Triel car le facteur ne me savait pas à Paris.» Pensant subir de nouveau des remontrances il avoue avoir: «[...] été, en la lisant pénétré de confusion.» Soucieux de plaire à la comtesse, il exprime son inquiétude: «Pourquoi suis-je ainsi nerveux, par moments, comme une femme, sans motifs réels, et sans avoir ressenti, vraiment, aucun froissement. Je n'en sais rien. Je ne peux que le constater.» Qu'ils soient les signes avant-coureurs de la folie où il terminera ses jours, ou les conséquences de ses sentiments pour la comtesse, qu'il s'effraie de fâcher, ces accès de nervosité ne cesseront plus de la vie de l'auteur. Pour s'assurer de la venue de la comtesse à Triel, Maupassant lui demande confirmation: «Je compte sur vous demain n'est-ce pas.» Pour ce faire, il lui conseille le train: «Si vous venez par le chemin de fer, comme vous y paraissez décidée, j'irai vous attendre à Meulan [...]Si vous veniez par le bateau de Georges je vous prie de vouloir bien m'en informer par une dépêche.» Le Georges en question est Georges Legrand, journaliste, «Macchabée» de la comtesse, qu'il fit connaître à Maupassant, et selon le peintre Jacques-Émile Blanche, le seul qui ait eu ses faveurs. Provenance : collection Jean Bonna. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Lettre autographe signée à la Comtesse Potocka : «Dites, Madame, voulez-vous un fétiche? [...] je porte bonheur moi-même!»
Paris s.d. [début janvier 1884], 10,2x13 cm, 4 pages sur un feuillet double.
Lettre autographe signée de Guy de Maupassant à la comtesse Potocka, 67 lignes à l'encre noire sur un papier à en-tête « GM 83, rue Dulong », enveloppe jointe. Publiée dans Marlo Johnston, «Lettres inédites de Maupassant à la comtesse Potocka»,Histoires littéraires, n°40, octobre-novembre-décembre2009. Cette longue missive débute par une commission qui a été faite à Maupassant : « Je m'acquitte tout de suite d'une commission dont on me charge pour vous, bien qu'il me semble y découvrir un peu d'ironie. La princesse Ouroussow, qui vient de m'écrire pour me demander d'aller la voir ce soir, me prie, en post-scriptum, de la rappeler à votre souvenir lorsque je vous verrai. » La princesse Ouroussow était l'épouse de l'ambassadeur russe à Paris. Avec la Comtesse, elle faisait partie de ce gotha mondain qui entourait les auteurs et les artistes. L'ironie dont il fait mention est celle-ci : « Comme des gens réputés perspicaces ont affirmé que toute la pensée d'une lettre de femme est dans le post-scriptum, [...] j'ai tenu à remplir immédiatement mon rôle d'intermédiaire. » Il a déduit de cet ajout « que la lettre de la princesse, malgré ce qu'elle contient d'aimable pour moi, s'adressait à vous ». Cette étonnante lettre aborde par la suite un penchant peu connu de Maupassant : son goût pour les fétiches. Il informe sa correspondante que : « La main, depuis qu'elle est revenue de chez vous, me semble dans une agitation extraordinaire. » Il s'agit de la fameuse main que Maupassant avait acheté à George Powell. C'était par l'entremise du poète Charles Swinburne (que Maupassant sauva presque de la noyade) que les deux hommes se rencontrèrent à Étretat en 1868. Powell et Swinburne y partageaient une maison, emplie de la collection de curiosités de Powell. La main dont il est question était momifiée et elle a inspiré Maupassant par deux fois. Une première en 1875 avec La Main de l'écorché, puis en 1885 avec La Main. Cette nervosité du porte-bonheur conduit Maupassant à s'interroger : « Peut-être avez-vous eu tort de ne point la garder comme fétiche ? » Il ajoute : « Mais j'ai d'autres fétiches singuliers. En voulez-vous un ? » En effet, il en possède une collection : « Je possède la chaussure d'une petite Chinoise morte d'amour pour un Français. » Il commente les potentiels effets de ces objets : « Ce talisman porte bonheur aux désirs du coeur. J'ai encore une grande croix en cuivre, fort laide, qui faisait des miracles parait-il dans le village où je l'ai trouvée. » Mais ces talismans ne fonctionnent pas tous comme ils le devraient : « Depuis qu'elle est chez moi elle n'en fait plus. C'est peut-être le milieu qui la gêne. » Ce n'est pourtant pas le plus étonnant : « Mais ce que je possède de plus singulier ce sont les deux extrémités d'un homme trompé par sa femme et mort de chagrin. L'épouse coupable conserva le pied et la corne de ce mari [...] et les fit souder ensemble. J'ignore quel peut-être l'effet de cet objet. » Malgré le sérieux de l'affaire, Maupassant ne se départit pas de son humour : « Dites, Madame, voulez-vous un fétiche ? J'ajoute que mes amis prétendent que je porte bonheur moi-même ! Je mets à vos pieds ce dernier porte-veine qui demande la préférence. » Pour faire écho à sa déclaration concernant les post-scriptum féminins, il en ajoute deux à sa lettre. Dans le premier il demande à la comtesse Potocka de le rappeler au souvenir de Mme Lambert. Cette dame était l'épouse d'Eugène Lambert, peintre connu pour ses chats et qui fréquentait le même milieu que Maupassant et la comtesse. Le second est bien plus savoureux : « Il ne faut pas attacher aux post-scriptum des hommes la même importance qu'à ceux des femmes. » Provenance : collection Jean Bonna. - Photos sur www.Edition-originale.com -
LETTRE D'UN FOU
Le Castor Astral. 1993. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 121 pages.. . . . Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
Edition prés. par Alain-Claude Gicquel. Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
Lettres de Guy de Maupassant à Gustave Flaubert.
Avignon, Aubanel, [1941], 6e éd., in-12, br., 112 pp. (GL11D)
Présentation et notes par Pierre Borel. Collection Les Grands contemporains.
Le Vagabond
Sous étui bordé. Reliure plein maroquin brun foncé. Dos à nerfs muet. Titre de l'ouvrage écrit en lettres mosaïquées de maroquin havane et grenat sur le premier plat. Tranches dorées sur témoins. Encadrement de maroquin brun foncé à l'intérieur, orné de deux filets dorés. Doublures et gardes de toile beige. Couverture conservée. Reliure signée Marius MICHEL.
S.l. Société des Amis du Livre 1902 50 pp. In-8. Relié. Très belle reliure. 1 volume. TIRAGE LIMITÉ à 115 exemplaires numérotés sur vélin fort à la forme.
Le Vagabond.
Paris, Librairie Ollendorff ("Collection des Grands Romans à 1 F."), sans date. in-8°, broché, couverture illustree en couleurs.
Dos en partie manquant sinon bon etat. [BAT-7]
LE VERROU.
Paris, Librairie Ollendorff ("Collection des Grands Romans à 1 F."), sans date (ca. 1900). in-8, 192 pp.+ publicités, broche, couverture illustrée en couleurs.
Etat correct (couverture usagee, dos en partie manquant). [CA26/0]
LE VIE ERRANTE
OLLENDORFF Paul. sans date. In-12. Broché. Etat d'usage, Livré sans Couverture, Dos satisfaisant, Quelques rousseurs. 302 pages illustrées de nombreuses gravures en noir et blanc hors et dans le texte. Page de titre consolidée par une bande de papier blanche. Quelques pages consolidées par des morceaux de papier blancs.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Gravures de LEMOINE. Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
LE VIEUX
LIBRAIRIE PAUL OLLENDORFF. non daté. In-8. Cartonnage d'éditeurs. Bon état, Couv. convenable, Mors fendus, Intérieur frais. 188 pages. Manque le titre en cuir sur le dos.. . . . Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle
Le vieux, Le horla, Farce Normande, Joseph, La folle, Le voleur, Coco, Le gâteau, La peur, En voyage, Un fou, Le lapin. Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle
L'HERITAGE
Paris, C. Marpon & E. Flammarion, sans date, in-12 demi-reliure toile. 248pp Etat d'usage.
AUTRES TITRES DISPONIBLES du même auteur.
L'HERITAGE (Pierrot. La Confession de Théodule Sabot. Les Idées du Colonel à cheval)
Société d'Editions Littéraires et Artistiques - Librairie Paul Ollendorff. Non daté. In-12. Relié. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Déchirures. 185 pages. Plats de l'ouvrage broché conservés. Titre doré sur le dos. Etiquette de code sur la couverture. Quelques tampons de bibliothèque. Quelques feuillets détachés.. . . . Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
'Collection Ollendorff'. Pierrot. La Confession de Théodule Sabot. Les Idées du Colonel à cheval. Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
L'héritage
Reliure plein maroquin janséniste havane. Dos à nerfs et date dorée au talon. Contreplats en plein maroquin marron. Gardes de soie. Tranches dorées sur témoins. Reliure signée CHAMBOLLE-DURU. Illustré de 21 compositions originales deMaurice ELIOT gravées à l'eau-foret par L. Ruet.
Paris L. Carteret 1907 146 pp. In-4. Relié. Très bel exemplaire en plein maroquin. 1 volume. TIRAGE LIMITÉ.Un des 75 exemplaires de grand luxe sur Japon à la forme relié avec une double suite intercalée.
L'héritage. Pierrot - La confession de théodule Sabot - Chali - Les idées du Colonel - A cheval.
P., Ollendorff, (1913), in 8° broché, 187 pages.
...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69
L'Héritage. Vingt et une compositions originales de Maurice Eliot gravées à l'eau-forte par L. Ruet.
1 Paris, L. Carteret éditeur, 1907. 27,5 x 19,5 cm, 146 p., illustrations en noir. Relié, demi-chagrin brun à coins sertis d'un filet doré, dos à 5 nerfs, caissons richement décorés en doré, auteur, titre, lieu et millésime de même, tête dorée, couvertures et dos conservés. Dos passé, coupes et angles inf. frottés, sinon bon état.
Édition illustrée de 21 eaux-fortes originales de Maurice Eliot, tirée à 300 exemplaires, un des 75 numérotés de grand luxe sur Japon à la forme, premier et seul grand papier.
L'héritage. Vingt et une compositions originales de Maurice Eliot, gravées a l’eau-forte par L. Ruet.
Paris, L. Carteret, Ancienne Librairie L. Conquet 1907, 270x180mm, 146pages, broché, couverture rempliée. Exemplaire sur papier vélin, numéroté n.° 298 / 300. Deuxième tirage après 75 exemplaires sur papier grand luxe Japon à la forme. Bel exemplaire, hormis bords du dos insolé.
illustrations in et hors texte,
L'INUTILE BEAUTE
Librairie Paul Ollendorff. Non daté. In-8. Relié cuir dos-coins. Etat d'usage, Plats abîmés, Dos frotté, Quelques rousseurs. 301 pages. Gravure en noir et blanc en page de titre. Illustré de nombreuses gravures en noir et blanc dans et hors texte. Auteur, titre et filets dorés sur le dos. Manques importants en surface des plats.. . . . Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
'Oeuvres complètes illustrées' de Guy de Maupassant. Dessins de Maurice de Lambert. Gravure su bois de G. Lemoine. Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
L INUTILE BEAUTE
FLAMMARION. 1932. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 249 pages. . . . Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
L'INUTILE BEAUTE. COLLECTION : SELECT COLLECTION N° 132
FLAMMARION .. Non daté.. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 69 pages. 1ère de couverture illustrée en couleurs.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Illustré par : Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
L INUTILE BEAUTE- SELECT COLLECTION N°132
FLAMMARION. NON DATE. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 69 pages- 1er plat illustré- texte sur 2 colonnes. . . . Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle
Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle
L'Inutile Beauté
Albin Michel. 1926. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. partiel. décollorée, Coiffe en tête abîmée, Non coupé. 286 pages. Dos fané et abîmé. Déchirure sur le 1er plat. Illustratrions de Maurice de Lambert gravées sur bois par G. Lemoine.. . . . Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
L'Inutile Beauté.
OLLENDORFF Paul.. 1896. In-12. Relié toilé. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Quelques rousseurs. 338 pages. Pièce de titre cuir marron. Dos et coins toilés, vert. Fleuron doré sur le dos. Plat marbrés.. . . . Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
L'INUTILE BEAUTÉ.
Paris, Sté d'éditions littéraires et artistiques, Librairie Paul Ollendorff, sans date ( 1900 ), ; 1 volume petit in-8 carré demi-basane, dos 4 nerfs, lettres dorées, plats et gardes marbrés, 301 pp. Couverture conservée. Illustrations Maurice de Lambert. Edition sur papier courant (après les 55 grands papiers) de cette première édition illustrée. Couverture en bon état (légères traces d'usage), intérieur en bon état (infime défraichissement en marge).
AUTRES TITRES DISPONIBLES DU MEME AUTEUR.
L'inutile beauté.
Paris, Albin Michel, 1926. Pt. in-8°, 286p. Reliure demi-veau , dos lisse orné d'un décor doré, tête dorée, couverture conservée.
Illustrations de Maurice de Lambert gravées sur bois par G. Lemoine. Bel exemplaire, agréablement relié.
L'Inutile Beauté
Paris Victor-Havard 1890 Paris, Victor-Havard, 1890. [1] pl. - [2] ff. - 338 pp. - [1] f. . Reliure du début du XXe siècle, demi-chagrin havane, dos à nerfs, titre doré, plats de papier caillouté, tête dorée, signet. Couverture conservée sans le dos. Coins légèrement frottés, dos passé. ÉDITION ORIGINALE. UN DES 50 EXEMPLAIRES SUR HOLLANDE, seul tirage en grand-papier. Portrait de l'auteur par Le Rat en frontispice. Les onze nouvelles qui composent ce dernier recueil publié du vivant de l'auteur furent publiées séparément entre 1886 et 1890 dans divers journaux (Gil Blas, Le Gaulois, L'Écho de Paris, Le Figaro). Avant la publication, Maupassant fit remarquer à Victor Havard que L'inutile Beauté, nouvelle qui ouvre le volume, était " la nouvelle la plus rare qu'[il ait] jamais faite, ce n'est q'un symbole" qui "acent fois la valeur du Champ d'oliviers". Bien relié au début du XXème siècle. Carteret, II, 122 ; Vicaire, V, 622-623 ; Clouzot, 198. Couverture rigide
Edition originale
L'Inutile beauté
Paris Flammarion 1926 Grand In 8 Collection " Select-Collection " . Texte sur deux colonnes . Quelques rouilles sur couverture . - 82 p. , 250 gr.
Broché Très Bon État . 1° édition
