Didot | Paris 1803 | 40.50 x 54 cm | une feuille
Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 7 figures ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Espece de patere en terre cuite jaunâtre très fine : je l'ai trouvée moi-même dans les tombeaux des rois, à Thebes ; les ornements en sont d'un goût exquis, et l'exécution parfaite ; les deux têtes sont celles d'Isis et d'Osiris ; ce dernier, sous la figure d'un épervier, a le bec usé ; l'ornement qui est au-dessous est la plante et le bouton du lotus. Le n° 2 est le dessous de la même patere ; les oves, de l'ordre dorique, ne sont autre chose que l'ornement qui sert de bordure à ce petit vase. Le n° 3 est la coupe de ce vase, dont le trait est aussi pur que les ornements en sont agréables. N° 4. Le portrait fidele d'un rouleau manuscrit, que j'ai trouvé dans la main d'une momie (voyez le journal, tome II, pag. 296) ; developpé, il s'est trouvé avoir 2 pieds 9 pouces de longueur ; sa largeur et sa grosseur avant d'être déroulé sont celles de la figure de l'estampe. J'ai préféré de faire graver les manuscrits trouvés depuis, parcequ'ils sont plus conservés, n'ayant pas été comprimés comme celui-ci par la main de la momie, dont la liqueur embaumante avoit imbibé et oxygéné des parties. La vignette que j'ai trouvée à celui-ci représente une momie sur un lit de repos, qui a la forme et le corps d'un lion ; au-dessus un vautour, les ailes déployées, à-peu-près semblable à la figure planche CXXVI, n° 11, et au-devant un homme invoquant une divinité qui tient un fléau et un crochet ; entre les deux figures est un autel, sur lequel sont des vases et des fleurs du lotus. N° 5. Un résidu de matiere balsamique, auquel on a donné la forme d'une momie, et qui avoit son enveloppe à part; cette figure est gravée de grandeur naturelle ; je l'ai trouvée dans la même momie où étoit le manuscrit. Cette momie étoit extrêmement soignée, ses enveloppes de toile rose aussi fine que du taffetas, ses bandelettes couvertes de caracteres, et le dessus peint et doré. Il est à croire que c'étaient les restes d'un personnage intéressant : cette petite momie interposée étoit, suivant toute apparence, le résidu de la liqueur embaumante, dans laquelle avoient trempé la cervelle et les entrailles, et qui, pouvant en contenir quelque particule, étoit scrupuleusement ramassé et rejoint à la masse, afin qu'à la résurrection il ne manquât rien au personnage considérable qui avoit à ressusciter ; de sorte que manquant d'une partie de leur existence les gens du peuple étoient destinés à être aussi malheureux dans l'autre monde que dans celui-ci. Ma présomption à l'égard de cette momie est appuyée de la même observation faite sur l'embaumement des ibis, et les fragments de plumes empaquetés et adaptés au maillot (voyez planche XCIX , lettre B, et l'explication de cette planche).N° 6. Fragment d'une momie, que j'ai trouvé dans les tombeaux des rois, à Thebes ; il est ici des deux tiers de sa grandeur naturelle: l'élégance, la délicatesse et la perfection de ses formes ne laissent pas douter que ce ne fût le pied d'une jeune fille adulte ; son pouce relevé, son premier doigt alongé, le petit doigt remonté, la courbure élégante du cou-de-pied , sa virginale conservation, l'intégrité de ses ongles, annoncent que celle à qui tout cela a appartenu étoit un personnage distingué, dont le pied n'avoit jamais été ni fatigué par de longues marches, ni froissé par aucune chaussure ; on peut s'appercevoir encore que les ongles étoient teints avec le héné, de la même maniere dont les femmes d'Egypte se teignent encore aujourd'hui, non seulement les ongles, mais le dessous des pieds et le dedans des mains.N° 7. Cette figure est le profil de celle n° 5 ; on y appercoit encore un fragment de son enveloppe. Discrètes rousseurs, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succ
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Dominique VIVANT DENON - Hyacinthe LEGRAND (sculpsit) - Jean DUPLESSIS-BERTAUX
Reference : 29647
(1803)
Didot | Paris 1803 | 40.50 x 54 cm | une feuille
Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 2 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Une autre vue des tombeaux des kalifes, avec la caravane de Tor et du mont Sinaï, qui apporte au Caire du charbon , de la gomme arabique, et des meules de moulins à bras. N° 2. Attaque d'Arabes sous les murs du Caire, au soleil levant, qui est le moment où le plus souvent ils viennent enlever les passagers jusqu'aux portes de la ville. Dans l'estampe, ceux qui leur ont échappé s'enfuient à la nage, pour éviter la poursuite des chevaux ; la montagne à gauche, formée de décombres, est maintenant couronnée du fort de l'institut : les jardins que l'on voit dans le fond étoient ceux du palais de Cassim-bey, qui étoient devenus ceux de l'institut. Très discrètes rousseurs marginales, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Didot | Paris 1803 | 40.50 x 54 cm | une feuille
Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 38 vues ainsi décrites par l'auteur:Outre des manuscrits intéressants que m'a communiqués le citoyen Amelin, il a eu aussi la complaisance de me confier les détails de la dépouille d'une momie de femme, trouvée à Thebes, qu'il a développée lui-même avec soin ; opération dont il m'a transmis des particularités fort étranges, telles qu'un Priape ayant eu existence, embaumé à part, enveloppé de bandelettes, et superposé à la partie correspondante de la momie ; sur l'estomac de la même momie étoit une petite plaque carrée d'argent laminé , même grandeur que la gravure n° 34 ; c'est le seul morceau d'argent que l'on ait encore trouvé ; il atteste à la fois un instrument de mécanique d'une combinaison très avancée : cette plaque étoit percée aux quatre angles, et cousue sur les vêtements; le corps de la momie étoit couvert d'une tunique d'un tissu lâche, et composé d'un fil excessivement fin ; le fil à faire la dentelle n'est pas plus délié ; plus mince qu'un cheveu , il est retors, et composé de deux brins ; ce qui suppose, ou une adresse inouïe dans la filature à la main, ou des machines très perfectionnées ; autour des reins de cette momie étoit une ceinture, n° 29, composée de tube d'émail, semblable à ceux qui se font encore aujourd'hui, près de Venise, à la manufacture de Mourano ; ce tube, tressé en losange, avoit un petit grain rond de même matiere à son croisement ; une bande de même tissu, et qui descendoit par-devant, étoit terminée par huit gros grains de même matiere, formant huit glands, avec leur frange ; autour du cou étoient six joyaux de bois doré, n° 23 jusqu'à 28, dont la préparation est la même que la dorure actuelle, c'est-à-dire une impression blanche , couverte d'or battu au livret : particularité très remarquable relativement aux arts ; dans ce qui composoit les différentes enveloppes il y avoit des toiles d'especes absolument différentes ; outre le tissu lâche et simple, il y avoit un coutil dont les bords étoient terminés par une bordure précieusement faite ; une autre espece de toile ouvrée composée de deux brins très retors pour la trame comme pour la couverte, rayée à bandes de six pouces en six pouces par de gros brins , composés d'un faisceau de même fil, tel que cela se pratique encore dans l'Orient.On trouve presque toutes ces toiles déchirées ou raccommodées avec des reprises assez maladroitement faites ; ce qui indiqueroit que tout le vieux linge étoit employé à ensevelir les morts ; car on ne peut imaginer que la toile fût rare, à l'abus qu'on en faisoit pour les embaumements.Outre les curiosités ci-dessus, j'ai joint tous les scarabées que le citoyen Amelin à rapportés, qui contenoient quelques particularités ; sous celui n° 16 , est gravé un héros sur son char, dans l'acte de tirer une fleche sur des ennemis vaincus, tels qu'on en voit de sculptés en bas-relief sur les portiques de Thebes ; le n° 18 est un buf Apis avec des bandelettes ; autour de la gravure est un liseret semblable à celui que l'on trouve sur les pierres étrusques ; le n° 4 est un petit cube allongé et percé dans sa longueur, sur les quatre faces duquel sont représentées quatre divinités, plus précieusement travaillées que dans les autres pâtes, et ayant deux couleurs comme le nicolo ; ce qui prouve qu'ils étoient assez avancés dans cet art pour faire des choses agréables.L'empreinte n° 6 est une tête d'Isis, avec les oreilles et les cornes de vache, telle que celle qui est figurée aux chapiteaux du temple de Tintyra ; au lieu d'un scarabée c'est une grenouille qui fait le dessus: les n° 10, 12, sont l'image d'un fragment d'une bague, contenant une inscription : je l'ai fait répéter deux fois parce que c'est le seul joyau de cette espece que j'aie rencontré.Les n° 1, 7, sont deux têtes de béliers, telles qu'on les remarque au temple d'Esné, surmontées d'un disque de la lune ; la premiere est de la mê
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Didot | Paris 1803 | 40 x 54 cm | une feuille
Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche ornée d'une gravure subdivisée en 18 figures ainsi décrites par l'auteur : Diverses antiquités, la plupart apportées par le citoyen Descotil. N° 1. Vase d'albâtre du quart de la grandeur de l'original ; il a été trouvé dans des tombeaux grecs, à Alexandrie. N° 2. Vase égyptien du quart de la grandeur de l'original, contenant de la résine semblable à celle des momies. N° 3. Dé en pierre ollaire de la grandeur de l'original ; il a plus l'air d'un poids que de toute autre chose. N° 4. Petite figure de grandeur naturelle, en gomme aromatique, trouvée dans des caisses de momie. N° 5. Un petit Anubis de bois de sycomore de la grandeur de l'original ; il est dans l'attitude de tirer une fleche : c'est la premiere divinité égyptienne que j'aie vue dans cet acte ; il a cela de particulier que dans ses deux grandes oreilles il y en a deux plus petites, comme on en voit à certaines chauves-souris. Ce morceau de sculpture, coupé dans un bois tendre, a toute la fermeté de l'ébauche d'une pierre dure taillée par méplat dans les plus graves principes ; on pourroit y compter chaque incision de l'outil, et quoiqu'en très petite proportion pour une matiere aussi grossiere, tout y est ménagé avec autant de science que de dextérité. N° 6. Morceau de porcelaine bleue de moitié de la grandeur de l'original, avec un creux incliné, absolument dans la forme des écritoires des Chinois ; les caracteres sont en émail noir. N° 8. Bouchon d'un vase en terre, du même amalgame que le n° 10, avec une empreinte, n° 7, qui fait voir que l'imprimerie n'est pas une invention européenne, et que l'usage qu'on en devoit faire un jour n'attendoit depuis quatre mille ans que l'invention d'un papier facile à fabriquer. N° 9 et 11 est une tête de femme, sculptée en bois, couverte d'une impression à la colle peinte et vernie ; elle a cette particularité très remarquable, que la chevelure en est laineuse, les traits africains , quoique délicats , et la couleur parfaitement européenne ; les yeux étoient sans doute en métal, et auront été arrachés par l'avidité des Arabes. N° 10. Tête moulée en terre, peinte, et appliquée sur les planches des caisses des momies de Ssakharah. Il y a plusieurs particularités à observer dans ces antiquités ; premièrement c'est qu'elles sont en terre non cuite, pétrie avec de la paille hachée très menue, ou de la fiente de vache: ce qui indiqueroit que les Egyptiens ont fait de toute antiquité usage de cet amalgame ; que les grandes murailles de Syene, certains monuments près des pyramides, d'autres à Thebes, à Chnubis, et à Hilaum, bâtis en briques de terre non cuite, sont des ruines égyptiennes ainsi que les temples ; et que si les maisons particulieres, trop légèrement bâties avec les mêmes matériaux, ont absolument disparu , les grands monuments ainsi construits n'ont éprouvé d'altérations que celles produites par l'animosité et les efforts destructifs des mains ennemies. Ces sortes de têtes, peintes en détrempe, sont de trois couleurs ; il y en a de rouges, de couleur de chair blanche, et de vertes. Strabon a parlé d'hommes rouges ; étoit-ce une espece d'hommes à part ? Dans les tombeaux des rois, à Thebes, j'ai vu dans les peintures des hommes rouges et des hommes noirs ; j'y ai vu des hommes rouges couper la tête à des hommes noirs, et jamais des hommes noirs couper la tête à des hommes rouges (voyez planche CXXIV, n° 2) ; j'ai vu des figures de divinités avec une teinte verte: étoient-ce des divinités aquatiques ? car il n'a jamais été question nulle part d'hommes verds par leur nature. Il y a aussi de ces têtes entièrement dorées. N° 12. Un petit tombeau de grandeur naturelle, en bois de sycomore, contenant un petit simulacre de momie en résine ou baume odoriférant et précieux : étoient-ce des tombeaux votifs ? étoient-ce des cénotaphes de personnages morts dans des expéditions lointaines, et ajoutés aux sépultur
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Didot | Paris 1803 | 40.50 x 54 cm | une feuille
Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 26 dessins d'armes et autres instruments guerriers employés en Egypte par les Mamelouks. Quelques rousseurs, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Didot | Paris 1803 | 40.50 x 54 cm | une feuille
Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 19 vues ainsi décrites par l'auteur : Ustensiles égyptiens de trois ordres : les premiers sont les ustensiles de terre grossiere pour l'eau ; les seconds, ceux de fer battu et étamé pour la cuisine et pour porter en voyage ; les troisiemes, les bijoux et meubles de luxe: les premiers, que l'on nomme en général bardach, servent à contenir l'eau, et avec lesquels on boit à même, ils sont tous fabriqués dans la haute Égypte, entre Dindera, Kéné, et Thebes, et plus particulièrement à Ballasse , village qui a donné le nom aux jarres du genre de celle qui est dans le milieu, n° 4 ; de temps immémorial elle est d'un usage général dans toute l'Egypte pour clarifier et rafraîchir l'eau du Nil. J'ai vu les mêmes vases, dans les peintures antiques, employés aux mêmes usages (voyez pl. CXXXVI) ; la montagne où se prend la matiere premiere de ces vases est de roche argilleuse très tendre, que l'eau décompose, et qui se pétrit en même temps qu'on l'inonde ; ses parties grasses et sablonneuses sont tout naturellement composées pour l'usage desiré ; machinée, elle se tourne facilement, se durcit d'abord à l'ombre, puis au soleil, ensuite reçoit une demi cuisson par un seul coup de feu de paille, et se vend à la manufacture à si bon compte, que les habitants des environs ont meilleur marché d'en faire des maisons et des murailles d'enclos, que d'employer le pizet et la brique.La nature spongieuse de cette terre fait transsuder l'eau, ce qui lui donne un mouvement qui attire la partie fangeuse aux parois du vase, et la partie extérieure se trouvant toujours mouillée de la transsudation, pour peu que l'air frappe sur le vase, l'eau en devient presque aussi fraîche que par l'usage de la glace, dont on est absolument privé par l'absence des hautes montagnes et la douceur des hivers ; à l'étranglement des bardachs qui servent pour boire il y a des petites grilles de même matiere qui empêchent d'arriver l'eau avec trop d'abondance ; on les parfume souvent de fumigation de benjoin, ou d'autres aromates, ou d'eau de fleur d'orange, pour varier la saveur insipide de l'eau, qui du reste, en sortant de ces vases, est la meilleure qui existe au monde. Dans mes voyages aux environs de Kéné, j'ai été plusieurs fois à Ballasse ; j'en ai vu les manufactures et les chargements immenses qui s'en font sur des bateaux, ou sur des trains composés des pots mêmes, comme nos trains de bois, qui apportent leur marchand à l'endroit pour lequel le chargement est destiné.La forme des bardachs et des ballasses est d'un assez bon style ; ayant constamment été d'un usage général et absolu, ces ustensiles se sont conservés d'un galbe pur : j'ai fait la remarque que tout ce qui est d'usage de premiere nécessité dans les pays où il a existé de bonnes formes à certaines époques, la tradition s'en est conservée par succession d'imitation et d'usage.Les ustensiles en fer sont d'un tout autre genre ; ils ont les formes indiennes : ce que l'on voit ici est ce qui compose le nécessaire du militaire, du voyageur, et qui, répété, forme la vaisselle plate des gens ordinaires. Le n° 8 est l'assiette, le n° 9 le plat, le n° 10 la gamelle à faire bouillir la viande pour faire le bouillon : le couvercle, en se retournant, devient, n° 13, un plat creux à dresser la viande ; j'ai vu pareille forme en terre parmi les jattes dites étrusques : le n° 11 est la bouilloire, qui sert à tout dans toutes les occasions où l'eau chaude est employée, pour le riz, le bouillon, le café , etc. : le n° 12 a aussi nombre d'usages ; on y prépare tous les breuvages frais et sucrés, tous les ragoûts à longue sauce : le n° 14 est la tasse à boire tout ce qui n'est pas de l'eau pure. Le n° 15 du troisieme rang est un plateau pour présenter avec cérémonie une tasse de café à un personnage auquel on veut marquer du respect ; ce plateau est d'argent ou d'or, et même quelquefois garni de pie
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Didot | Paris 1803 | 40.50 x 54 cm | une feuille
Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 5 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Vue d'Aboukir, prise de la mer, avec la flotte française telle qu'elle étoit embossée avant la bataille du 14 fructidor : on appercoit derriere le fort, la ville, et dans le fond, le monticule où sont les fontaines. N° 2. Le passage de la Madié, l'ancienne bouche canopite, dans laquelle entre la mer, et y forme un lac de plus de quatre lieues de profondeur ; ce qui fait que les caravanes d'Alexandrie à Rosette traversent ce lac à son embouchure, au lieu d'en faire le tour, quelque incommode que soit ce passage par les bas-fonds des rives, et l'embarcation qu'il faut faire au milieu de l'eau. N° 3. Le fort d'Aboukir tel qu'il étoit à l'arrivée des Français en Egypte, avec son petit port pour les barques. N° 4. Carte à vol-d'oiseau de la péninsule d'Aboukir. En avant, les rochers du promontoire; à gauche, sur cette même ligne, l'islot contre lequel étoit appuyée la flotte embossée ; derriere le château, le village d'Aboukir ; plus loin, le faubourg, entre lequel les retranchements ont été élevés ; au bout de la ligne de palmiers, les monticules où sont situées les trois fontaines ; plus au fond, à gauche, le lac Madié, l'ancienne embouchure de la bouche canopite, la digue, et deux obélisques de construction arabe ; au fond du lac Madié, la chaussée derriere laquelle passe le canal qui porte les eaux du Nil à Alexandrie, celle que les Anglais ont rompue après leur débarquement, en l'an 9 ; ce qui a isolé la presqu'isle d'Aboukir, submergé le territoire d'Alexandrie, et renouvelé le lac Maréotis : l'extrémité de l'horizon, à droite, est l'emplacement d'Alexandrie ; en revenant le long de la côte, celui de Nicopolis, de Taposiris, et de Canope. Ce point, déja si important pour la géographie ancienne, l'est devenu encore davantage pour l'histoire moderne par les événements qui s'y sont passés depuis notre arrivée en Égypte : le plan et la vue de la bataille gagnée par Bonaparte, le 7 thermidor, acheveront de le faire connoître sous tous ses aspects, et dans tous les détails. Voyez pl. LXXXIX et pl. XC. N° 5. La tour d'Abou-Mandour, près Rosette, avec la vue à sept lieues de distance des deux flottes anglaise et française, le lendemain de la bataille navale d'Aboukir, du 14 fructidor, à dix heures du matin, à l'instant où le Guillaume-Tell et le Généreux , la Diane et la Justice, leverent l'ancre, et s'éloignerent sans être inquiétés dans leur retraite. Cette tour, de construction arabe, est bâtie sur un monticule de sable qui couvre les ruines de l'antique Bolbitine ; la situation élevée au milieu d'une grande plaine domine d'un côté un vaste désert, jaune et aride, terminé à l'horizon par la mer. Lorsque l'ame s'est attristée de ces objets, elle peut, en se retournant , être consolée par l'aspect de tout ce que la nature peut déployer de verdure, de richesse, et d'abondance : les plaines du Delta couvertes de rizieres et de plantations de sucre, coupées d'innombrables canaux qui aboutissent au Nil, qui dans cet endroit est toujours couvert de barques en mouvement dans tous les sens ; enfin ces deux tableaux , d'une couleur si différente, offrent le contraste le plus frappant; c'est la jeunesse de la nature, et sa décrépitude : ces tableaux seroient aussi beaux à peindre qu'ils me parurent impossibles à rendre par des dessins. Légères rousseurs, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur l
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Didot | Paris 1803 | 40 x 54 cm | une feuille
Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 6 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Vue de Tfémi, gros village de la province de Bahiré, situé sur le bord du Nil, vis-à-vis Métabis. N° 2. Vue du Nil, d'où on appercoit tout à la fois, à droite, Sandion, bourg dans le Delta ; au centre, Métabis, aussi dans le Delta; et Tfémi, de l'autre côté du fleuve. N° 3. Métabis, petite ville de la province de Garbié, dans le Delta , connue par ses murs dissolues , et le nombre d'almés qui l'habitent. N° 4. Vue de Sandion dans le Delta, et de Deirut, dans la province de Bahiré ; les villages dans le Delta, à l'abri des incursions des Arabes, sont toujours plus peuplés, plus riches, et mieux bâtis. N° 5. Cafr Schaabas-Ammers, petit village fortifié, situé dans le Delta: cafr veut dire faubourg ou hameau séparé, mais dépendant de la ville de Schaabas-Ammers. La fumée que l'on voit est la suite de l'embrasement de cette petite forteresse : sur le devant, la digue rompue, sur laquelle nous fûmes obligés de porter nos blessés. Voyez le journal, tom. 1 ,pag. 162. N° 6. Un de nos logements dans le Delta; c'étoit à Deroulh. La maison s'appeloit le Palais : dans la partie intérieure étoit un angar, et une cour dans laquelle il y avoit un sycomore ; il faut toujours compter l'abri d'un sycomore en Égypte comme un appartement d'été , ou un logement pour les gens de la suite ; un escalier montoit à une galerie ouverte, qui étoit la piece principale ; à droite , une grande piece servant de magasin ; au bout de la galerie, la chambre d'honneur. La scene ressemble à celle qui auroit pu avoir lieu si c'eût été un bey qui eût été en tournée, et qui eût donné audience par la fenêtre : sous la porte sont les gens qui apportent le déjeûner fourni par le pays. Légères rousseurs marginales, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il
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Didot | Paris 1803 | 40.50 x 54 cm | une feuille
Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 5 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Vue du château de Rachid, à l'ouest du Nil, la premiere construction que l'on rencontre en remontant ce fleuve: fortifié depuis l'invention de la poudre, on peut croire qu'il a été bâti au temps de la conquête de Sélim , et qu'il y laissa une garnison, dont nous avons trouvé les descendants soldés et gardant encore le même château, qui est un grand bastion carré, flanqué de quatre tours ; dans le milieu, des casernes, et une mosquée ; de beaux jardins, plantés d'orangers et de palmiers, entourent actuellement cette fabrique démantelée, et en rendroient le séjour agréable si l'intérieur en étoit logeable. N° 2. Une mauvaise batterie en ruines, construite presque vis-à-vis le château de Rachid: il y reste aussi quelques familles de Sorbadgi ou descendants de ces garnisons turques dont j'ai parlé à l'article ci-dessus; le petit dôme qu'on appercoit à droite est un santon ou tombeau de personnage révéré. N° 3. L'arrivée à Rosette. N° 4. Un village du Delta, vis-à-vis Rosette. N° 5. Le couvent d'Abou-Mandour, à une demilieue de Rosette, bâti à un angle du Nil sur les ruines de l'antique Bolbitine, situation aussi agréable que pittoresque, entre un désert aride et brûlant, et tout ce que la nature peut offrir de plus frais et de plus abondant. Un tombeau révéré y amene beaucoup de musulmans atteints de l'ophtalmie, et qui en reviennent la vue rafraîchie des ablutions qu'ils font de l'eau claire d'une citerne, que l'on y distribue abondamment pour une très petite rétribution. Légères rousseurs, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la
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Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de trois vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Bathen-êl-Baqarah ou le ventre de la vache ; c'est la pointe sud du triangle du Delta, qui sépare le Nil en deux branches, et l'envoie ainsi partagé se jeter dans la Méditerranée : cette position est une des plus belles de l'Egypte, celle qui seroit peut-être préférable pour y établir la ville qui en deviendroit nécessairement la capitale ; au centre des plus riches provinces, à portée de tout, elle seroit approvisionnée tout naturellement par le commerce des ports de la Méditerranée, et par toutes les productions de l'Afrique que lui apporteroit le Nil : jusqu'à présent il n'y a cependant dans cette situation privilégiée qu'un mauvais petit village qui n'a pas seulement un petit port. A droite est la branche qui conduit à Damiette ; à gauche, celle de Rosette, qui, pendant un moment de l'année, arrive jusqu'à Alexandrie par le canal de Rachmanier. N° 2. Vue de Chebreis, village où l'armée vint prendre position la premiere fois qu'elle aborda le Nil. N° 3. Les ruines du combat de Chebreis, qui eut lieu entre la flottille française, commandée par le contre-amiral Pérès, et les forces navales des Mamelouks ; les deux groupes de fumée indiquent comment les troupes de terre vinrent respectivement au secours des barques, et comment, après avoir perdu et repris ses bâtiments, chacun emmena ce qui étoit resté en état de faire route. Cette estampe, gravée par le citoyen Croutelle, est d'un ton délicat et transparent, qui donne une idée parfaite de la diaphanéité de l'atmosphere d'Egypte. Quelques rousseurs, une légère trace de pliure angulaire, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être empo
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Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 2 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Ruines d'un monument à deux lieues au sud-ouest de Qouss, sur un tertre élevé ; il n'y a de vestiges autour de lui que ceux de sa destruction ; on reconnoît à ce qui reste de son élévation que son plan étoit celui d'un sanctuaire entouré d'une galerie, précédée d'un portique en colonnes, engagées à l'extérieur jusqu'à la moitié de leur hauteur, et devant ressembler, avant sa destruction, à celui qui est au nord de Chenabochion (voyez planche LXXV, n° 1). Mes recherches ne m'ont donné aucun indice de la ville antique à laquelle a pu appartenir cette ruine.N° 2. Tombeau dans les carrieres de Silsilis, le plus grand et le plus conservé de tous ceux qui y sont creusés ; la façade est de 55 pieds 8 pouces de longueur sur 15 à-peu-près de hauteur, avec un entablement ; cinq portes, dont celle du milieu ornée d'un chambranle couvert d'hiéroglyphes, deux niches carrées, avec des figures dedans, derriere cela une galerie de 50 pieds de long et de 10 de large, au milieu de laquelle est une porte ouvrant sur une chambre, au fond de laquelle sont sept figures debout ; de chaque côté de cette porte intérieure, une niche, avec une figure aussi debout ; et au fond de la galerie, à droite en entrant, un autre groupe de trois figures ; sur la façade extérieure sept niches, trois grandes avec des figures, une petite aussi avec une figure, et deux plus petites encore et qui sont vides, le tout taillé à même, les statues aussi ; le reste du rocher est conservé dans sa forme primitive. Ce que l'on voit à droite sont des ouvertures de tombeaux plus petits, avec des figures dans l'intérieur (voyez planche LXXVI, n° 2). Quelques rousseurs marginales, une trace angulaire, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéd
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Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 3 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Deir Beyadh ou le couvent blanc, dont la vue est prise du nordau sud sur le canal d'Abou-Assan. N° 2. Vue du même couvent, prise du sud au nord ; on appercoit dans le lointain un édifice du même genre, appelé le couvent rouge : ces deux monasteres sont à une demi-lieu de distance l'un de l'autre.Au plan et à la décoration intérieure on reconnoît facilement le goût de l'architecture du quatrieme siecle, dans lequel la catholicité a commencé à bâtir pour son culte : avec d'assez beaux plans, de mauvais détails, et l'emploi de matériaux antiques mal assortis, l'extérieur est plus simple; la corniche et les portes tiennent plus du style égyptien que de tout autre ; les grandes lignes et le talus général de tout l'édifice en sont encore des imitations; c'est un carré long de 250 sur 125 pieds, percé de trois portes, et de deux rangées de vingt-six croisées pour chaque rang des grands côtés, et neuf sur l'autre face. Voyez le plan, planche CXIII, n° 3. (...) La montagne contre laquelle est appuyé ce couvent fait partie de la chaîne libyque. N° 3. Miniet, que l'on croit être bâti sur les ruines de Cô, où étoit un temple dédié à Anubis : la chaîne de montagnes que l'on voit dans le fond est toute percée de grottes, anciennement habitées par les premiers cénobites ou les peres de l'église, qui, dans les temps de persécutions et de proscriptions, s'y retiroient, ou y étoient relégués lorsqu'on ne les envoyoit pas jusque dans les oasis; ensuite, par zele , ceux de leur ordre venoient occuper les mêmes lieux qu'ils avoient habités.Sur la rive du fleuve est une forêt de palmiers de plusieurs lieues de longueur, dans laquelle sont quatre beaux villages, qui formoient une des plus riches propriétés de Mourat-bey. Légères rousseurs, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet d
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Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 4 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Le village d'Alcan , sur la rive gauche de la branche de Rosette , dans la province de Bahiré. Lorsque je dessinai ce village, les habitants en avoient été chassés pour avoir massacré l'aide de camp Julien, et le détachement qu'il commandoit : il n'y restoit que des volées innombrables de pigeons. Dans une partie des villages de l'Egypte, tout le dessus des maisons est construit pour y loger des pigeons, et les y laisser se multiplier, pour le seul avantage d'en ramasser la fiente, qui sert principalement à la culture des pastesques et des melons, que l'on plante sur les bords du Nil immédiatement après l'inondation. N° 2. Le village de Demichelet, sur la même rive, dans la même province qu'Alcan, et d'un aspect tout-à-fait différent. N° 3. Le même village vu de plus près. J'en ai répété les fabriques avec plus de détails, pour faire voir combien ces constructions modernes, faites de terre, tiennent du style des grands monuments de la haute Egypte, et combien, sans projet d'imitation, les traditions se conservent de proche en proche, et, pour ainsi dire, par consentement. N° 4. Une vue de la maison de campagne de Mourat-bey, prise du côté du nord. C'étoit dans cette maison qu'il faisoit sa résidence ordinaire ; elle étoit fortifiée : son enceinte contenoit les logements militaires de ses Mamelouks; et ses fortifications l'y mettoient à l'abri d'une surprise, ou d'un mouvement de parti. Légères et discrètes rousseurs, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est c
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Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 3 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Les deux statues qu'on est convenu d'appeler les statues de Memnon, sur l'une desquelles sont inscrits les noms des savants et illustres personnages grecs et latins qui sont venus pour entendre les sons qu'elle rendoit, dit-on, lorsqu'elle étoit frappée des premiers rayons de l'aurore ; parmi ces noms on trouve celui de l'impératrice Sabine, femme d'Adrien.J'ai choisi le moment du lever du soleil, celui où des voyageurs arrivent pour entendre ; ce qui tout à la fois présente ces monuments d'une maniere historique, les oriente, et fait voir l'effet de la traînée d'ombre se projetant jusque sur la base de la chaîne libyque, couverte de tombeaux.La ruine que l'on appercoit au-delà des statues est celle du Memnonium. N° 2 et 3. L'état de destruction des figures ci-dessus. J'ai fait le portrait fidele des cassures, et mis les figures vivantes en proportion exacte. Le n° 2 est celle qui est en avant dans la vue ; elle est dessinée à sa partie nord ; celle n° 3 est l'autre statue prise à sa partie sud, et qu'on est convenu, je ne sais par quelle préférence, d'appeler la statue de Memnon ; du moins c'est sur les jambes de celle-ci que sont inscrits en grec et en latin les noms de ceux qui sont venus pour l'entendre. Il faut bien observer que les n° 2 et 3 sont deux dessins faits à part, que la direction de ces deux figures est la même, et que si ces dernieres paroissent se tourner le dos, c'est que le soleil étoit si ardent lorsque j'en ai fait les dessins, que ce n'a pu être que respectivement à l'ombre de l'une que j'ai pu dessiner l'autre. Elles ont 55 pieds d'élévation, elles sont d'un seul bloc , posées sur un sol élevé, et s'appercoivent de cinq lieues. Quelques rousseurs et infimes accroc marginaux, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait
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Didot | Paris 1803 | 39.50 x 54 cm | une feuille
Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 2 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Un cheikh. Plus les gens en dignité entassent d'habits, plus ils augmentent la considération et le respect qu'ils veulent commander : celui ci, quoique maigre par nature, arrivé par ce moyen à paroitre plus large que long, étant de plus un imbécille, étoit parvenu à être révéré comme un saint. N° 2. Barbier égyptien dans sa boutique. On ne sait ce dont on doit le plus s'étonner, ou de la patience calme de l'opéré, ou de la gravité imposante de celui qui opere : fort adroits à cette opération, les barbiers orientaux, après avoir rasé la tête, parfument la barbe, et lui donnent la tournure analogue à la physionomie et au caractere du personnage auquel ils ont affaire, le tout avec l'importance qu'une de nos marchandes de modes sait mettre en essayant un bonnet à une de nos élégantes ; du reste ils sont toujours conteurs, nouvellistes, politiques comme dans les Contes arabes, et bavards en Egypte comme sur tout le reste du globe. Quelques rousseurs principalement marginales, une infime trace de pliure angulaire, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Didot | Paris 1803 | 40 x 54 cm | une feuille
Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 3 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. L'entrée du Nil dans l'Egypte ; cette vue est une espece de carte qui présente tout à la fois l'aspect d'un site extraordinaire, dans lequel on voit la situation de nombre de points intéressants. Le Nil, après avoir traversé les cataractes, courant du sud-est au nord-ouest, tourne tout-à-coup au nord en traversant un banc de granit, dont il déchausse les roches, et dont son cours est déchiré : diverses oppositions rendent ce paysage aussi varié qu'étrange ; les deux chaînes libyque et arabique, nues, jaunes, brûlées, et sablonneuses, contrastent merveilleusement avec les aiguilles noires et aiguës des roches de granit ; ces rochers, baignés par le courant du fleuve, formant des isles que les alluvions arrosent perpétuellement, se couvrent alternativement de grands arbres et de champs de verdure, à travers desquels on apperçoit des ruines de tous les temps. Ce que l'on voit à droite de l'estampe, sur le premier plan, est ce qui reste d'un monastere des premiers siecles de la catholicité ; au-dessus est la vedette dite des quatre vents, d'où j'ai fait cette vue. C'est au bas de ce premier plan qu'étoit l'antique Contra-Syene, à présent Garbi-Assuan ou Essuen-occidentale ; la grande isle, au milieu du Nil, est l'Éléphantine, aujourd'hui Geziret-él-Sag, l'isle Fleurie ; au milieu, le village moderne ; la partie supérieure de l'isle couverte des ruines des monuments égyptiens ; sur la rive droite du Nil un monument romain qui arrive jusque dans le fleuve, et a résisté à son courant ; c'étoient des thermes, et nous en avions fait une batterie: sur les rochers, au-dessus de ce monument, sont les ruines de la ville arabe du temps des kalifes ; dans le lointain des châteaux, sur des pointes de rochers ; sur la plus grande plate-forme le fort que nous avons construit ; dans la petite vallée et à travers des tombeaux, l'on voit les restes de la route antique qui passoit de Syene au-delà des cataractes, et servoit de communication pour le transport des marchandises de l'Égypte en Éthiopie ; au-devant de tout cela Assuan ou la Syene moderne, ses jardins, et son mauvais château turc. N° 2. La vue pittoresque et perspective du pays, dont le n° i est la carte : le Nil traversant les rochers de granit ; à droite, l'isle d'Éléphantine ; à gauche, la ville arabe ; au-dessous les thermes romains, servant de môles pour le petit port d'Assuan. N° 3. Autre vue, prise du pied des rochers, sur lesquels sont perchées les ruines de l'ancienne ville fortifiée des Arabes au temps des kalifes, où l'on voit encore des inscriptions égyptiennes sur les mamelons de granit qui servoient de base à cette ville ; à gauche de l'estampe le profil de l'isle Eléphantine, les rochers et les revêtissements antiques qui défendent la partie sud des efforts du courant du Nil, et du poids de la masse de ses eaux au temps de l'inondation ; les mamelons de granit couverts d'hiéroglyphes ; une portion de quai, portant les restes d'une galerie ouverte donnant sur le fleuve ; au niveau des eaux du fleuve une porte ouvrant sur un escalier en granit, qui a pu servir de nilometre ; au-dessus une suite de ruines de monuments égyptiens, composés de couloirs ; de petites chambres ornées de sculptures hiéroglyphiques très soignées ; cette continuité de ruines semble aller joindre et arriver aux fabriques qui environnoient un temple, dont on peut voir la vue plus en grand , planche LXVI, n° 3 : les deux pointes qui dominent le tout sont les deux montants d'une superbe porte de granit (voyez planche LXV, n° 1) ; tout-à-fait à droite de l'estampe, parmi les palmiers, une chaîne à pot pour monter l'eau, posée sur une construction contre laquelle est incrusté un bas-relief en marbre blanc, ouvrage romain, représentant la figure du Nil dans la même attitude de celle de la statue de ce fleuve qui est an belvédere à Rome. Quelques rouss
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Didot | Paris 1803 | 39.50 x 54 cm | une feuille
Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 2 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Vue d'une rue de Djirgée. A droite, la maison d'un grand ; le mur de circonvallation en fait un quartier qui se ferme, en cas d'inquiétude politique ou de guerre ouverte, par la porte, dont le passage reste libre dans toutes les autres circonstances. Le Caire étoit obstrué de nombre de ces portes ; chaque bey, chaque grande charge avoit son quartier: la premiere opération du gouvernement français, en entrant dans cette ville, fut d'en enlever toutes barrieres intérieures. Derriere celle-ci on appercoit une maison particuliere, comme sont bâties toutes celles de la haute Égypte ; tous les étages sont consacrés à la multiplication des pigeons, dont le rapport le plus utile est le produit de la fiente, qui sert à la culture des pasteques et des melons. L'édifice à droite est un minaret avec sa galerie, d'où les imans appellent les fideles à la priere ; en tout, cette vue présente l'image naïve de la rencontre d'un coin de rue, ce qu'on ne s'avise jamais de dessiner, et ce qui plus qu'autre chose rend compte d'un pays ; elle a été gravée très spirituellement par le citoyen Pillement, artiste distingué. N° 2. Le château de Benouthah ou Benouth. (voyez le journal,tom.II, pag.123): j'ai choisi le moment où le feu prend à une petite mosquée qui contenoit les munitions de l'ennemi, et les fait sauter ; sur le devant est la seule piece de canon que nous eussions, avec laquelle, dans l'impossibilité de faire breche dans des murs de terre, nous brisions la porte pour faciliter l'assaut. Rousseurs, une discrète trace de pliure angulaire, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Lo
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Didot | Paris 1803 | 40.50 x 54 cm | une feuille
Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 3 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Vue du village de Zaouyéh, sur la rive gauche du Nil, prise au sud de ce village ; à droite, le fleuve sur lequel deux avisos armés protégeoient le convoi qui suivoit l'armée. N° 2. Un arbre révéré, auquel on fait des offrandes. Voyez le journal, tome 1, page 231. N° 3. Vue intérieure du jardin de Cassim-bey, devenu le jardin de l'institut du Caire. Je l'ai prise au moment de l'inondation, pendant laquelle on peut également s'y promener à pied et en bateau; les grands arbres qui sont au milieu sont des épines d'Egypte, espece de cassie, de la famille des mimosas , celui qui produit la gomme arabique : le petit monument qui est dessous est un kiosque turc à prendre du café, fumer et reposer sa nullité, faire des calculs d'intérêt personnel, ourdir des trames en silence, prévoir ou concentrer le projet d'une conspiration, et ne s'émouvoir que pour l'exécuter. Quelle différence, depuis qu'il étoit devenu le point de ralliement des membres de l'institut ! que de mouvements ! que de rapides discussions ! que de franches communications ! que de projets proposés, avortés, remplacés par de nouvelles conceptions, souvent utiles, et toujours brillantes ! L'étincelle naissoit du choc de la pensée, la plaisanterie terminoit la dispute, et la gaieté nous ramenoit tous au logis. Rousseurs, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photographies et détails sur www.Edition-Orig
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Didot | Paris 1803 | 40.50 x 54 cm | une feuille
Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 2 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Un bivouac, pour donner une idée de ceux d'Egypte. Des groupes de palmiers, éclairés au-dessous par une multitude de feux, d'autres groupes de personnages encore plus variés par le mouvement de leurs divers besoins, offroient le plus souvent les tableaux les plus brillants, auxquels les formes pompeuses et élégantes du palmier donnoient un air de fête, dont il auroit été délicieux de jouir dans ce beau séjour, si l'excès de lassitude des fatigues de la journée n'avoit fait passer les besoins impérieux avant ces jouissances superflues, et n'avoit ôté jusqu'à la faculté de les appercevoir. Autant le palmier est triste lorsque, dans un pays sec, il n'offre qu'une touffe pauvre au-dessus de son fût sec et grêlé, autant il donne de pompe, d'élégance, et de légèreté, à une masse d'arbres à tige basse et feuillée, ou seulement quand de jeunes plantations du même arbre sont mêlées aux anciennes. Mais un des inconvénients de la végétation d'Egypte, c'est qu'il est difficile de l'habiter, attendu que les neuf dixiemes des arbres et des plantes sont armés d'inexorables épines, qui ne laissent jouir qu'avec une inquiete précaution de l'ombre que l'on desire toujours. N° 2. L'embrasement de Salmie, dont j'ai parlé dans le voyage de la basse Egypte, et dont on peut voir la vue prise de jour, planche XX, n° 1. Cette vue de nuit se trouve placée ici par analogie d'effet avec le n° 1, et par analogie de facultés dans le talent du graveur ; circonstance à laquelle il m'a fallu quelquefois céder lorsque l'inconvénient a pu être réparé par le rappel des numéro. Légères rousseurs, deux petites taches marginales, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amas
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Didot | Paris 1803 | 40.50 x 54 cm | une feuille
Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 3 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Tombeaux des kalifes. Ces monuments du neuvieme siecle sont bâtis hors des murs du Caire, à l'est de cette ville. Quoiqu'en ruines, ils sont encore les témoignages de l'irrégularité et de l'élégance de l'architecture arabe : la richesse y est jointe à la légèreté avec un goût très délicat, et forme des groupes qu'aucune autre masse d'édifices de ce genre ne m'a jamais offerts. Le bâtiment qui occupe le milieu de l'estampe étoit une caserne de Mamelouks; l'emplacement sert encore de cimetiere. Tout ce que l'on appercoit de petit sur le premier plan sont des sépultures modernes : les figures représentent un convoi, que l'on peut voir d'une maniere plus développée dans la planche CIII, n° 1. N° 2. Une vue du vieux Caire ou Forstah, bâti par Amrou; à gauche, une maison à l'usage du pays, et bâtie sur la rue : les fenêtres grillées , les auvents qui sont dans la partie supérieure, sont tournés au nord pour en recevoir l'air frais, et le diriger dans un trou qui est au bas, pour être de là distribué dans toutes les parties de la maison. Dans le fond , l'isle de Rhaoudah, à la pointe de laquelle est le Mekkias ou nilometre; le petit mur en rond , que l'on voit au premier plan, au milieu de l'estampe, est une bâtisse que l'on éleve autour des jeunes palmiers et des sycomores, pour les soigner et les arroser, jusqu'à ce qu'ils soient venus à un certain degré de force pour se défendre eux-mêmes. N° 3. Vue prise du vieux Caire , où l'on voit d'une maniere plus détaillée le Mekkias, et le palais qui y est attenant, bâti dans le même temps de l'expédition de S. Louis en Egypte : on appercoit les pyramides dans le lointain ; sur le devant, deux sycomores avec leurs formes surbaissées. On peut remarquer dans cette estampe l'usage que l'on fait de l'ombre de cet arbre, l'utilité dont il est dans un climat si chaud, et les établissements que l'on fait sous son abri : les vues naïves de ce genre peuvent peut-être suppléer à de longues descriptions. Légères rousseurs et traces marginales, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'
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Dominique VIVANT DENON - PREVOST (sculpsit) - DUPARC (sculpsit)
Reference : 29710
(1803)
Didot | Paris 1803 | 40 x 54 cm | une feuille
Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 2 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Une figure de femme dans le harem (voyez le journal, tome I, page 148). N° 2. Mamelons de granit déchaussés et arrondis par le temps ; ils sont situés sur la grande isle, au nord de celle de Philée ; les figures peuvent servir d'échelle pour prendre une idée de leur grosseur: ce qui paroît des tentes sont des habitations construites en nattes à travers ces blocs, et où sont logés les pasteurs qui habitent cette isle sauvage. Le mamelon pointu que l'on voit au milieu de l'estampe est le même qui termine la montagne de la planche LXVII, n° 2. Légères rousseurs principalement marginales, infime trace de pliure angulaire, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Didot | Paris 1803 | 40 x 54 cm | une feuille
Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 3 vues ainsi décrites par l'auteur :N° 1. Un trait géométral du couronnement d'une porte d'Apollinopolis parva, aujourd'hui Qouss, dont le n° 3 est la vue pittoresque. Ce fragment se trouvant à portée, j'en ai mesuré avec exactitude toutes les courbures et les dimensions de ses détails: le plan et l'échelle sont au bas de la figure. N° 2. Inscription qui est sur le listel du couronnement de la porte de Qouss à sa partie sud, qui étoit sans doute l'entrée du temple dont cette porte faisoit partie : cette dédicace, postérieurement faite du temps des Ptolomées, est actuellement dans l'état où je la donne ; le citoyen Parquoi, avec l'attention et le soin dont il est capable, et avec les lumieres qu'une longue étude lui ont acquises, a fait aux lettres fragmentées les restitutions ponctuées que l'on voit à la troisieme et à la quatrieme ligne, et la traduction qui suit.Il m'a accordé les mêmes bontés pour l'inscription, que j'ai rapportée de Tintyra, que l'on peut voir dans le journal, tome II, page 212. N° 3. Vue pittoresque du village de Qouss, et du monument que l'on voit au milieu de la place, le seul reste de la ville antique d'Apollinopolis parva ; le contraste de la gravité de ce seul fragment avec tous les édifices arabes dont il est environné est encore plus frappant dans la vérité que dans la gravure : si l'on fouilloit en avant de cette ruine, on trouveroit sûrement les restes du temple dont cette porte faisoit partie ; l'exhaussement de cette place a été la suite des constructions, ruines, et reconstructions de méchantes barraques arabes faites sur les combles des antiques édifices, pour se loger d'une maniere plus assurée. Ce que l'on voit au-dessus du listel de cette porte est encore un reste de mur de ces especes de fabriques. Le squelette de chameau qui est en avant rappelle un usage établi en Orient de ne point traîner hors des villes et des villages les corps des animaux qui y meurent, d'en laisser infecter les habitations jusqu'à ce que les corbeaux, les vautours, ou les chiens, auxquels les habitants ne donnent aucune autre nourriture, les délivrent de l'odeur infecte de ces cadavres hideux. Rousseurs, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qu
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Didot | Paris 1803 | 40.50 x 54 cm | une feuille
Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon.Planche composée de 3 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Ruine d'un temple à Syene ; il est situé sur une hauteur qui dominoit la ville antique au nord, et les ruines de la ville arabe ; il est enfoui, comme on le voit, jusqu'au chapiteau de ses colonnes, qui soutenoient une galerie ajoutée postérieurement au sanctuaire du temple ; les pierres renversées, que l'on voit entassées, étoient celles d'un portique tout à fait détruit ; derriere on appercoit le Nil, l'isle Éléphantine ; et sur le dernier plan, la chaîne libyque. N° 2. Le plan du temple de Cneph ou Chnuphis à Éléphantine ; un sanctuaire décoré en beaux bas-reliefs, représentant dedans et dehors des sacrifices offerts par un héros ; la seconde piece a été ajoutée postérieurement, et n'est point ornée de sculpture dans son intérieur ; la galerie et les deux portiques ont été ajoutés aussi postérieurement, et sont revêtus d'hiéroglyphes en relief, dont on peut voir le dessin planche CXXVIII. N° 3. Ruines d'un des temples d'Eléphantine, dont le plan est le n° 2. Ce monument est d'un grand intérêt par sa célébrité, par sa conservation, par la beauté de ses sculptures intérieures (voyez planche CXXVIII) ; il occupoit le centre de l'isle Éléphantine, consacré à la sagesse sous le nom de Cneph ; conservé presque en entier au milieu des décombres des monuments dont il étoit entouré, il n'a de dégradé qu'un angle de sa galerie : les deux fragments paralleles que l'on appercoit derriere sont deux chambranles d'une porte en granit, qu'on peut voir planche LXV, n° 1 : la statue qui est sur le second plan est celle d'un dieu, d'un prêtre ou d'un initié ; elle est trop fruste pour en distinguer les attributs ; elle est en granit et de 10 pieds de proportion : les pierres en avant sont les décombres d'un édifice dont les substructions vont rejoindre la fabrique du temple, et en dépendoient suivant toute apparence : cent toises en avant de cette vue et jusque sur le bord du Nil tout l'espace est couvert de débris de fabriques dégradées et presque sans formes. Légères rousseurs, une discrète trace marginale, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les c
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Didot | Paris 1803 | 40 x 54 cm | une feuille
Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 2 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Vue du portique du temple de Latopolis à Esnê, prise telle que nous l'avons trouvé la premiere fois que nous sommes arrivés à Esnê, c'est-à-dire encombré d'ordures, et des plus méchantes fabriques, qui sembloient être là pour rehausser la magnificence de cet édifice, que je crois le plus parfait de proportion, et le plus pur d'exécution de tous les temples d'Égypte, un des plus beaux monuments de l'antiquité (voyez le plan et la vue géométrale, planche LIV, n° 2 et 3). Pour donner le type de l'architecture égyptienne il faudroit mesurer avec la plus grande exactitude toutes les parties de ce temple, leur rapport, l'appareil des pierres, et les détails des ornements dont elles sont toutes couvertes, les variétés des chapiteaux, la beauté de leur exécution, tous les tableaux scientifiques et mystérieux qui tapissent l'extérieur et l'intérieur de ce monument : toutes les fois que les circonstances m'ont amené à Esnê, j'ai occupé tout le temps que l'armée y a séjourné , à dessiner quelques parties de ce seul reste de l'antique Latopolis (voyez divers chapiteaux, planche LIX, n° 1, 5, 7, 8, 9, 10, 11, 12, et nombre d'hiéroglyphes, que l'on trouvera à leur article). Ce beau portique décore actuellement la principale place d'Esnê : cet embellissement, dû aux soins du général Belliard, est peut-être le seul monument que nous aurons laissé dans la haute Égypte ; et il s'est opéré en déblayant ce fragment des masures qui le couvroient et le masquoient, et en construisant de droite et de gauche des boutiques qui forment un beau bazard : j'ai vu les habitants, charmés de ce projet, contribuer avec plaisir à la dépense de son exécution. N° 2. Contra-Latopolis. Vue de la ruine d'un temple bâti vis-à-vis Latopolis , à la rive orientale du Nil ; c'est un des monuments les plus frustes de l'Égypte, c'est le seul portique où j'ai vu ensemble des chapiteaux à tête d'Isis, comme à Tintyra, et des chapiteaux évasés. Quelques rousseurs principalement marginales, un accroc marginal discrètement restauré à l'aide d'un morceau de filmoplast, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres.Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de
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Didot | Paris 1803 | 40 x 54 cm | une feuille
Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 4 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Tombeaux dans les carrieres de Silsilis : ces carrieres, prolongées dans la masse du rocher de grès, conservoient sur le rivage une espece de façade percée de portes, qui servent d'ouvertures à passer les matériaux tirés de l'intérieur pour les embarquer sur le Nil ; cette espece de façade étoit décorée de petits portiques pris à même dans la masse et sculptés avec soin, sans ragréer autrement les rochers dans lesquels ils étoient pris, comme on peut le voir à droite de l'estampe ; au milieu, où sont les quatre personnages avec des piques, est l'entrée d'une des rues de ces carrieres ; à gauche une inscription décorée d'un couronnement couvert d'emblêmes sacrés ; et ce qu'il y a d'étrange dans ce monument, c'est que les lignes paralleles entre elles ne sont pas perpendiculaires ; l'espece de champignon qui est à gauche a servi sans doute de témoin pour aider au calcul de l'exploitation de la carriere, comme nous en conservons de nos jours pour les déblaiements des terres ou le nivellement d'un sol ; l'erreur que l'imagination enfante, et que l'amour du merveilleux propage, seroit le plus souvent détruite, si l'on vouloit de bonne foi observer et se rendre compte du physique des choses, et ne pas leur prêter une maniere d'être qu'elles n'ont pas. Les voyageurs ont toujours vu ce morceaux de rocher comme une des colonnes qui servoient à attacher une chaîne, que l'on croit qui devoit fermer le Nil à ce point, où ce fleuve est resserré par les montagnes ; cependant il auroit fallu que cette chaîne eût été ou de corde ou de fer : si elle eût été de fer, son poids eût entraîné une colonne douze fois plus grosse que celle-ci ; si elle eût été de chanvre, on verroit encore les marques de l'endroit où elle auroit été attachée ; elle auroit d'ailleurs bien vite dégradé par le frottement une pierre tendre ; et puis, quelle auroit été la machine qui eût pu tendre une corde qui auroit traversé ce grand fleuve ? La meilleure preuve que ce n'étoit point là la colonne de la chaîne, c'est qu'une chaîne ne pouvoit être attachée à cette colonne, et que, si la chaîne a existé, c'est par d'autres moyens qu'elle a été attachée et tendue. N° 2, 3, et 4. Figures dans les tombeaux, sur le devant des carrieres de Silsilis. Ces figures, de grandeur naturelle, sculptées à même dans la masse du rocher, étoient le plus souvent à peine ébauchées : chaque chambre de ces tombeaux, de 7 sur 10, et de 8 sur 11 pieds, est constamment revêtue en stuc avec des peintures, et contient une, deux, trois, ou quatre figures. Rousseurs, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l
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