1887 Paris, Jules Hetzel et Cie, 1887, grand in-8 de (4)-220-(4) pp. + (12) de catalogue DX pour l'année à venir 1888, cartonnage de l'éditeur de pleine percaline rouge aux initiales JV et JH, à décor de pampres de vignes feuillages et grecques noir et or, tranches dorées, dos un peu effacé, un cahier légèrement débroché, gardes propres, sans écriture, assez bon exemplaire.
Première édition en volume simple. (Bottin p. 147). Ouvrage illustré par Roux, de bois gravés dans et hors-texte.
Paris, Bibliothèque d'éducation et de récréation J. HETZEL 1887,Grand in-8, (4)-220-(2)pp.-1 f. bl.-7-(1)pp. de catalogue éditeur.Cartonnage "aux initiales", Jauzac, p.119, qui signale la présence, in-fine, des "4 ff. de catalogue DX de 1887".Notre ex. comporte bien ces 4 ff., mais catalogue DS, les ors trés ternis, comme, plus ou moins, tous les ex., - cartonnage de l'éditeur; in-8, 41 Dessins par Roux et 2 cartes - rousseurs eparses --cartonnage percaline rouge, tranches dorées. dos à caissons,dorures passées sur le dos,Rousseurs moyennes, ces défauts communs aux autres exemplaires : coiffes frottés ainsi que le mors du second plat. Coins frottés.
L'histoire se passe en 1792. Pendant que Natalis Delpierre, un soldat de l'armée française, est en Prusse pour visiter sa sur, la guerre éclate entre la France et la Prusse ; Delpierre et ses amis doivent alors trouver le moyen de rentrer en France. Jules Verne déverse tout son fiel contre les Allemands, qu'il décrit presque tous comme des gueux.Premier tirage de la première édition in-8°. Gondolo della Riva, Bibliographie analytique de toutes les oeuvres de Jules Verne, I, pag. 91. Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
Couverture souple Editions de l'Olifant 1991 Porrentruy 24x17,5 cm
Broché, dos carré, couverture souple d'éditeur beige imprimée en noir et rouge - 129 pp. L'un des 600 exemplaires numérotés de l'édition originale, après 30 exemplaires de luxe. Bel état. Préface de Michel Tournier. Postface et notes de Jean-Michel Margot de la Société Jules Verne et du Centre de documentation Jules Verne. Illustrations originales de Gérard Bregnard. Joli envoi manuscrit signé de Jean-Michel Margot. Peu courant.
Paris, Librairie Hachette, 1928, Collection Hetzel "Les Voyages Extraordinaires". In-4 de 620 pages à tranche supérieure dorée, cartonnage d'éditeur pleine percaline à l'éléphant, titre doré et en éventail, ornementation noire et dorée, illustrations en noir de A. Riou gravées par Pannemaker. Dorures un peu fanées, bon exemplaire.
Paris Maurice Gonon 1964 3 vol. broché 3 vol. in-8, brochés, couvertures rempliées, chemises et étuis toilés de l'éditeur, 185, 185 et 165 pp., compositions en couleurs hors-texte de André Planson. Tirage limité et numéroté sur vélin. Etuis insolés, sinon en très bon état.
P. Bibliothèque d'Education et de Récréation, J. Hetzel, s.d Grand In-8, rel. demi-basane verte, dos lisse orné de faux nerfs formés de doubles filets dorés, fleurons à froid, plats marbrés, tranches mouchetées, rel. de l'époque, 173pp chiffrées, 45 illustrations dont 42 gravures légendées in-texte...
Collection Hetzel: les voyages extraordinaires. Exemplaire du premier type dans ce format, publié de1877 à 1890 Légers frottements au dos, ex. en bonne condition sans rousseurs. - Frais de port : -France 6,9 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
J Hetzel et Cie Paris, J Hetzel et Cie, 1898. In-4 relié plein cartonnage polychrome éditeur Au globe doré du 3e type. Titre dans un cartouche à fond rouge, dos au phare avec le cartouche "collection Hetzel" sur fond rouge en queue. Plaque signée Blancheland, relié par Engel. Second plat de type P, tranches dorées. 411 pages. Première édition illustrée par Georges Roux, bien complète des 20 hors-texte, polychromes, en noir et blanc, ou sépia. Catalogue AJ in fine. Il n'y a qu'un seul cartonnage au globe doré pour ce titre. 1 feuillet détaché (page 226). Exempt de rousseurs. Bottin : 353-354. Bel exemplaire
Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo.
Paris, Jules Hetzel et Cie, sans date (1879), grand in-8 de (4)-217-(3) pp. dont planisphère sur double-page in fine, cartonnage de l'éditeur de pleine percaline rouge aux initiales JV et JH, à décor de pampres de vignes feuillages et grecques noir et or, tranches dorées, dos de type simple n°2, et second plat type simple "C" selon Bottin p. 479, tranches dorées, la première garde et la page de faux-titre présent un manque de papier marginal en tête, (nom d'un propriétaire coupé), dorure bien présente au dos, assez bon exemplaire.
Ouvrage illustré de bois gravés dans et hors-texte par de Neuville et Bennett.
1874 Paris, J. Hetzel et Cie, 1874, grand in-8 de VIII-211-(1) pp. - (4)-217-(3) pp. dont carte de la planisphère sur double-page in fine, reliure de l'époque (étiquette du relieur Warion à Dijon), demi-chagrin marron, dos à nerfs orné d'encadrements de filets à froid avec fleurons dorés, tranches dorées, plats de percaline brune avec encadrements frappés à froid,
1er tirage de ce double album. Contient également les nouvelles suivantes : Maître Zacharius - Un drame dans les airs - Un hivernage dans les glace - Quarantième ascension française au Mont Blanc. Nombreuses illustrations dans le texte gravées sur bois, (de Neuville et Benett) pour le Tour du monde, (Bertrand, Froelich, Schuler, Bayard et Marie) pour le Docteur Ox.
J Hetzel et Cie Paris, J Hetzel et Cie, 1895. In-4 relié plein cartonnage polychrome éditeur au portrait collé, Plaque signée Paul Souze. Lenègre et cie sur l'ancre. Dos au phare avec le cartouche "collection Hetzel" sur fond rouge en queue. 423 pages. Edition originale illustrée de 80 illustrations par L Benett et 12 grandes gravures en chromotypographie, 1 carte en couleur et 2 cartes en noir. Catalogue D in fine. Petites taches en dos (voir photos). Exempt de rousseurs. Bel exemplaire
Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo.
Paris, Librairie Hachette, 1920, Collection Hetzel : Voyages Extraordinaires - Les mondes connus et inconnus. In-4 de 199 pages à tranche supérieure dorée, cartonnage d'éditeur pleine percaline aux Feuilles d'Acanthe, titre doré, ornementation noire et dorée, illustrations de L. BENETT. Intérieur frais, reliure solide - . Très bon état
Paris Maurice Gonon 1967 2 vol. broché 2 vol. in-8, brochés, couvertures rempliées, chemises et étuis toilés de l'éditeur, 213 et 222 pp., compositions en couleurs hors-texte de Jacques Thevenet. Tirage limité et numéroté sur vélin. Très bon état.
Paris Maurice Gonon 1962 2 vol. broché 2 vol. in-8, brochés, couvertures rempliées, chemises et étuis toilés de l'éditeur, 188 et 170 pp., compositions en couleurs hors-texte de Serge Ivanoff. Tirage limité et numéroté sur vélin. Dos des chemises un peu insolés, petites rousseurs sur la couverture du tome 1, sans gravité. Sinon en très bon état.
Paris, Librairie Hachette, 1919 Collection Hetzel "Les Voyages Extraordinaires". In-4 de 340 pages à tranche supérieure dorée, cartonnage d'éditeur pleine percaline à l'éléphant, titre doré et en éventail, ornementation noire et dorée, illustrations en noir de J. Férat, gravés par Ch. Barbant. Petit ex-dono. Bel exemplaire, bien frais.
1878 Paris, Bibliothèque d'éducation et de récréation, J. Hetzel, 1878, les volumes 27 et 28 de la collection, reliés ensemble en un volume grand in-8 de (4)-380 pp.-(4)-380 pp., reliure de l'époque de demi-veau bleu foncé, dos lisse portant le titre "Un capitaine de quinze ans" et l'année "1878", bon exemplaire.
Edition originale de cet ouvrage qui parait ici pour la première fois dans ces 2 volumes du "Magasin d'éducation et de récréation". illustré de 90 compositions dans le texte d'Henry Meyer gravées sur bois par Ch. Barbant.
Paris Maurice Gonon 1961 1 vol. broché in-8, broché, couverture rempliée, chemise et étui toilé de l'éditeur, 193 pp., compositions en couleurs hors-texte de C. P. Josso. Tirage limité et numéroté sur vélin. Etui insolé, sinon en très bon état.
Paris Hetzel bibliothèque d'Education et de Récréation sans date vers 1880. Grand in-8 2 feuillets non chiffrés 2-467pp. Demi chagrin brun, dos à nerfs rehaussés et soulignés de filets dorés perlés et continus, reliure de l'époque. Orné d'un frontispice et 150 vignettes par Riou, 1 carte sur double page. Brunissure d'environ 1cm au bas des pages, quelques rousseurs.
Exemplaire bien complet du texte, des illustrations et de la carte, dans une reliure sobre de bonne qualité. (3798)
Paris Office de Diffusion Internationale du Livre Edition du bicentenaire sans date (1969). In folio en feuilles sous étui illustré 1 feuillet non chiffré titre, 4 feuillets non chiffrés maintenus par des agrafes imprimés sur 2 colonnes (résumé de l'histoire des batailles) 1 feuillet non chiffré de table imprimé sur 2 colonnes, 59 planches (sur 60): 2 portraits de Napoléon, 5 planches réunissant 100 portraits de Maréchaux, Généraux, personnages illustres du 1er Empire, 51 (sur 52) planches de scènes de batailles. Etui, pages imprimées et planches en très bon état SANS LA PLANCHE N° 20 (bataille de Rivoli).
Réunion très rare de l’ensemble des gravures des vues et ports de France, de Joseph Vernet, dans leur superbe tirage d’origine. Paris, J. P. Le Bas, [1760-1778]. In-plano oblong de (2) ff., 16 planches, reliure du temps à dos de veau fauve marbré orné de faux nerfs et de motifs dorés, cartouche de maroquin rouge avec dentelle en encadrement et titre dorés au centre des plats, non rogné. Reliure de l’époque. 800 x 550 mm.
[video width="996" height="1920" mp4="https://www.camillesourget.com/wp-content/uploads/2024/07/VERNET-bis.mp4"][/video] Superbe suite des 16 vues des ports d’après Joseph Vernet finement gravées par Charles-Nicolas Cochin et Jacques-Philippe Le Bas. L’exemplaire comporte les deux planches supplémentaires - la dernière (Le Havre) d’après Cochin - terminées à l’eau-forte par P. Martini. Joseph Vernet n’a pas peint de tableau représentant le port et la ville du Havre. La planche n°16, jointe à la série des gravures reproduisant les peintures de Joseph Vernet, a été dessinée par C. N. Cochin et gravée par J. Ph. Le Bas. Vernet reçut du marquis de Marigny, directeur général des bâtiments du roi et frère de la marquise de Pompadour, une commande de Louis XV pour la représentation des principaux ports de France, tâche à laquelle il s’attela en 1753. Après avoir peint Marseille et le golfe de Bandol, il partit pour Toulon, puis Antibes et Sète. De Bordeaux, où il reçut un accueil très brillant, il redescendit à Bayonne puis remonta vers La Rochelle et Rochefort. Installé à Paris en 1763, il se rendit à Dieppe, dernier port qu’il représenta. Nicolas Ozanne accompagna Joseph Vernet pendant une partie de son voyage. La commande royale concernait vingt ports, mais Vernet n’en peignit que neuf, plus la baie de Bandol, de 1753 à 1765, donnant lieu à quinze tableaux. La guerre de Sept Ans et les difficultés financières qui en découlaient suspendirent ses travaux. Liste des seize planches: Planche N°1. Le port neuf ou l’Arsenal de Toulon, vu de l’angle du parc de l’artillerie - peinture de 1755 - gravure de 1760. Planche N°2. L’intérieur du port de Marseille, vu du Pavillon de l’horloge du Parc - peinture de 1754 - gravure de 1760. Planche N°3. La Madrague ou la Pêche du Thon, vue du golfe de Bandol - peinture de 1754 - gravure de 1760. Planche N°4. L’entrée du Port de Marseille, vue de la Montagne appelée Tête de More - Peinture de 1754 - gravure de 1760. Planche N°5. Le Port vieux de Toulon, vu du côté des Magasins aux Vivres - peinture de 1756 - gravure de 1762. Planche N°6. La Ville et la Rade de Toulon vues à mi-côte de la montagne qui est derrière - peinture 1755 - gravure 1762. Planche n°7. Le Port d’Antibes en Provence, vu du côté de la Terre - peinture de 1756 - gravure de 1762. Planche N°8. Le Port de Cette en Languedoc, vu du côté de la mer, derrière la jettée isolée - peinture 1756-57 - gravure 1762. Planche N°9. Vue de la Ville et du Port de Bordeaux, prise du Côté des Salinières - peinture 1757-59 - gravure 1764. Planche N°10. Vue de la Ville et du Port de Bordeaux, prise du Château Trompette - peinture 1757-59 - gravure 1764. Planche N°11. Vue de la Ville et du Port de Bayonne, prise à mi-côte sur le Glacis de la Citadelle - Peinture de 1759-61 - gravure de 1764. Planche N°12. Vue de la Ville et du Port de Bayonne, prise de l’allée de Bouflers, près de la Porte de Mousserole - peinture de 1759-61 - gravure de 1764. Planche N°13. Le Port de Rochefort vu du Magasin des Colonies - peinture de 1761-62 - gravure de 1767. Planche N°14. Le Port de La Rochelle, vu de la petite Rive - peinture de 1761-62 - gravure de 1767. Planche N°15. Vue du Port de Dieppe - peinture 1763-65 - gravure de 1778. Planche N°16. Le Port et la Ville du Havre, vus du pied de la Tour de François premier, 1776. Les ordres du roi étaient clairs: «vos tableaux doivent réunir deux mérites, celui de la beauté pittoresque et celui de la ressemblance, autant que son intention: voir les ports du royaume représentés au naturel dans vos tableaux». A Toulon: le quai aux vivres est une véritable exposition de ce que l’on pouvait trouver à bord en matière de sacs, de jarres, de corbeilles, de paniers, de bouteilles et de futailles. Le vin, la viande salée, les fromages dont on voit des meules que l’on roule, les légumes secs, les épices, le bétail sur pied sont embarqués sur l’allège à quai qui chargera les munitions à bord d’un vaisseau en partance. A Marseille: sur le quai du vieil arsenal, au fond du port, s’active une foule animée et colorée de femmes et d’hommes du peuple auxquels se mêlent gentilshommes, femmes de qualité et religieux. Des levantiers, Turcs ou Barbaresques enturbannés arpentent aussi les quais. L’entrée du port est animée de multiples embarcations, canots, allèges, bateaux pêcheurs, tartanes. A Bordeaux, sur le quai des Salinières, nous voyons des jésuites, d’élégantes jeunes femmes en robes à panier, mais aussi des boulangers et un garçon vacher; un précieux tilbury lancé à vive allure contrastant avec un attelage de bœufs traînant un lourd charroi de tonneaux. Sur le fleuve, des bateaux de commerce viennent charger le vin contenu dans les tonneaux alignés sur le quai. A Rochefort, nous voici sur le quai aux vivres: les tonneaux de vin de Bordeaux, les chaudrons, les marmites sont destinés à l’approvisionnement des vaisseaux, de même que les bestiaux qui paissent dans la prairie. Les paquets de toiles à voiles et les gros écheveaux de chanvre vont alimenter les ateliers de l’arsenal dont la magnifique corderie qui s’étend sur la droite. A La Rochelle, au milieu des ballots, des panières, des fûts, des bois, des ancres, des femmes et des hommes travaillent, se reposent ou discutent, en un mot vivent sous nos yeux une attitude, un geste, un regard nous les rendent plus proches que de longs discours sur la société du XVIIIe siècle. Alors que bien souvent Vernet prend de grandes libertés face aux demandes très précises du roi pour le choix des sites ou du point de vue d’où il les dépeint, il répond pleinement à ses vœux en décrivant partout des scènes de la vie quotidienne: devant nos yeux vit tout un peuple au naturel. Témoignage pittoresque de la vie portuaire en France au temps de la marine à voile et de la douceur de vivre sous le règne de Louis XV le bien-aimé. Réunion très rare de l’ensemble des gravures des vues et ports de France, de Joseph Vernet, dans leur superbe tirage d’origine. Avec Joseph Vernet et sa descendance directe s'affirme une dernière fois la continuité de cette école d'Avignon qui, depuis le XIVe siècle, n'a cessé de se manifester par des artistes de talents et de caractères forts différents mais unis par d'indiscutables affinités. On peut faire remonter l'origine de cette école à l'époque où Bertrand de Goth, archevêque de Bordeaux, devenu pape sous le nom de Clément V, transporta la cour pontificale à Avignon. Dans cette «petite ville paisible, dont le charme ne pouvait leur échapper, les papes firent éclore un puissant foyer artistique, dont l'éclat devait se prolonger jusqu'au XIXe siècle. À Avignon, qui garde intacts tant de vestiges de son destin exceptionnel, le jeune Joseph Vernet pouvait à chaque pas rencontrer des monuments susceptibles de lui donner un avant-goût de la ville unique qui devait plus tard le révéler à lui-même. Face au Palais des Papes s'élève cet Hôtel de la Monnaie, construit par un cardinal Borghèse, légat du Pape, et qui porte sur sa façade le dragon et l'aigle, armes de la famille, enfin la colline des Dons, où la vue est si belle sur le Rhône et sur Villeneuve est une réduction de ces jardins du Pincio, qui forment avec la Villa Médicis l'un des plus beaux lieux de Rome et du monde. Cet appel de l'Italie, Joseph Vernet le ressentit de bonne heure, et son père, Antoine Vernet, fut assez heureux pour intéresser aux dons brillants du jeune peintre plusieurs nobles personnages de la ville, en particulier le marquis de Caumont et le comte de Quinson, qui lui ouvrirent leur bourse et lui permirent de partir pour Rome, qui offrait à cette époque aux artistes des ressources incomparables. Mais au cours de ce voyage pour rejoindre la Ville éternelle, dont la première étape le conduisit à Marseille, Joseph Vernet devait faire une rencontre capitale : celle de la mer ; en effet des hauteurs qui dominent la ville elle lui apparut pour la première fois dans toute sa beauté ; ce fut le coup de foudre, et lorsque quelques jours plus tard, après une tempête spectaculaire, Vernet arrive à Civita-Vecchia, son destin est fixé : il deviendra le peintre de la mer qui, désormais, sera présente dans presque toutes ses œuvres. La vie que mène à Rome le jeune artiste est des plus agréables ; il y a été fort bien accueilli et s'y est fait rapidement une clientèle avide de tempêtes et de naufrages. Les livres de raison de Vernet nous donnent sur ses travaux des renseignements précis : en 1743 il est reçu membre de l'Académie de Saint Luc, honneur assez rare pour un étranger, la mer l'attire de plus en plus, c'est avec joie qu'il se rend en pèlerinage à Naples, où le maître qu'il admire tant, Salvator Rosa, trouva la source principale de son inspiration. Cependant à Rome la popularité de Vernet croît de jour en jour ; sa clientèle devient européenne. En Italie, Joseph a trouvé la fortune, la gloire et l'amour ; aussi n'est-il pas pressé de quitter un pays qui l'a si bien reçu. Pourtant, sollicité par ses protecteurs français, il se décide à rentrer définitivement dans son pays, mais il retourne en Italie à plusieurs reprises et ce n'est qu'en 1753 qu'il se fixe en France pour toujours. Grâce au haut patronage de M. de Marigny, directeur suprême des Beaux-Arts et frère de Mme de Pompadour, qui avait à ce moment toute la faveur de Louis XV, Vernet obtint du roi une commande où il devait donner toute la mesure de son talent : Les Ports de France. La mer qui l'inspira si souvent dans ses œuvres antérieures va lui fournir encore un thème important, mais elle ne sera cette fois que le complément de ses compositions ; pour un moment il va cesser de peindre des tempêtes, des orages et des coups de vent. Ces ports de France seront des paysages où la vérité et la fantaisie se mêlent agréablement, témoin ce Port de Marseille lumineux et doré comme un Claude Gellée, qui nous montre au premier plan un groupe réuni pour un goûter en plein air, un autre pour un bal ; les robes et les ombrelles des femmes animent ce paysage aux lignes si nobles et lui donnent un air de fête familiale. Même procédé dans la Vue de la Ville et de la Rade de Toulon, où nous voyons à mi‑hauteur des collines qui dominent la rade, s'activer sur une terrasse monumentale, des cavaliers, des chasseurs, des joueurs de boules et des dames en grande toilette. Cette volonté d'humanisation du paysage se retrouve dans presque toutes les œuvres de J. Vernet, même dans celles où elle pourrait paraître artificielle; dans les tempêtes, les naufrages, les orages, nous verrons toujours l'homme opposer à la force aveugle des éléments son courage, son ingéniosité ou son désespoir. Cette introduction du drame humain au milieu des aspects pittoresques d'une nature hostile, c'est là la véritable originalité de Joseph Vernet. «C'est un grand magicien, que ce Vernet, écrit Diderot, on croirait qu'il commence par créer un pays et qu'il a des hommes, des femmes, des enfants en réserve, dont il peuple sa toile comme on peuple une colonie, puis il leur fait le ciel, le temps, la saison, le bonheur, le malheur qu'il lui plaît ». La production de J. Vernet est considérable et ses contemporains raffolèrent de lui. Dans cette œuvre consacrée presque exclusivement à la mer, aux tempêtes, et aux orages, on peut distinguer au moins deux périodes, une période romaine profondément marquée par les peintres napolitains, Salvator Rosa et Solimena, qu'il admirait sans réserve ; il leur doit ce sentiment dramatique de la nature et cette largeur de facture qu'il manifesta dès ses premières œuvres. À son retour en France, son art s'humanise et s'enrichit de détails savoureux qui, loin d'en altérer le caractère, lui confèrent une grande part de son charme. Certes, J. Vernet a entendu le message de Poussin et de Claude Gellée, mais au sublime de l'un et au mystère de l'autre, il a substitué un pathétique humain et familier, et s'il n'atteint pas leur grandeur, il garde avec son siècle un contact plus étroit et une audience plus large en lui tenant un langage plus accessible. Après les fêtes galantes de Watteau et les Bergeries de Boucher, la nature telle que la conçoit Vernet et si apprêtée qu'elle nous paraisse, est une nature vraie et non un décor d'opéra. Si Vernet eut une influence manifeste sur le goût de son temps, il est plus difficile de percevoir son passage dans la peinture moderne. Pourtant bien des œuvres qui nous ravissent toujours portent sa marque indiscutable ; comment ne pas penser à lui devant les Ruines et les Cascades d'Hubert Robert et plus près de nous, comment oublier le Ponte Rotlo en admirant les Corot d'Italie ? Heureusement la postérité si sévère envers les gloires récentes en apparence les plus solides et qu'elle précipite si volontiers en enfer ou en purgatoire, révise tôt ou tard ses jugements les plus définitifs ; et tandis que les grandes batailles d'Horace Vernet ne font plus recette, la gloire du grand peintre des Ports de France, si aimable et si française nous apparaît toujours aussi pure et aussi justifiée.» J. Dupuy. Très bel exemplaire à grandes marges relié en demi-veau fauve.
VERNET-LECOMTE (Emile), GEROME (Jean-Léon), ENDER (Thomas), DETAILLE (Edouard)
Reference : 37475
Petit in-4 (255 x190 mm), pleine percaline bleue dorée éditeur, orné de filets et dentelles dorées, tranches dorées, 21 estampes lithographiées montées sur onglets, sous serpente. Paris, Boussod, Valadon & Cie, s.d. (ca 1880).
21 estampes sur planches et son serpentes, montées sur onglets. Bel exemplaire.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
Paris, A. Ballué, Librairie d' Art, 1876 ; 1 volume grand in-8°, demi-chagrin violine, dos plat orné de filets gras et maigres à froid et filets dorés, auteur et titre dorés;(4)pp., XIIpp., 362pp.(2)pp. Nombreuses illustrations à pleine page d'après les dessins de Auguste Lançon et 5 cartes dépliantes hors texte .
Première partie seule de la Déclaration de Guerre à la capitulation de Sedan, avec les combats de Wissembourg, la Bataille de Froeschwiller, de Spicheren, les opérations sous Metz, Combat de Borny, Bataille de Rezonville, de Saint-Privat la Montagne, la Retraite sous Metz. L' armée de Châlons et la marche vers la Meuse. Combats de Beaumont et de Mouzon, la bataille de Sedan, la capitulation; Epilogue de la bataille de Sedan.-Bazeilles. Siège de Toul et de Strasbourg. Révolution du 4 septembre. Dos un peu frotté, plusieurs petits manques de cuir au mors du 1er plat et petit manque au 2ème plat, intérieur très frais.(GrG) Je suis absente du 14 au 19 juillet. Vos commande seront enregistrées, mais nous ne pourrons pas y répondre avant le 20. Merci de votre compréhension et de votre patience.
Éditions de la Revue Adam, 1 volume broché de format 23,5 x 19 cm, 491 pages, nombreux dessins, bon état. Frais de port en supplément.
Envoi en colissimo : + 8,80 euros
La Rochelle, A la Rose des Vents, 1951, grand in 4 br. de 153-(5) pp., couvert. illustrée d'une vignette en couleurs et rempliée, très bel ex.
Ed. orig. illustrée par Louis SUIRE et C. SUIRE-THOMAS de nombreuses compositions dans et hors-texte en couleurs aquarellés à la main par les illustrateurs. Tirage à 850 ex. num., celui-ci l'un des 150 ex. sur Johannot et, hors-commerce.
Tours Alfred Mame et Fils 1880. Grand et fort in-8 3 feuillets non chiffrés VIII-XXV 2-556pp. Cartonnage de l'éditeur en demi chagrin rouge et plats de percaline, dos lisse richement orné en long de motifs dorés, plats entièrement décorés en noir et doré (filets, frises, semis, pastilles) avec au centre le titre et la couronne de Charlemagne sur le 1er plat et le nom de l'éditeur dans un cartouche noir sur le 2e, tranches dorées. Orné de 120 figures (lettrines, bandeaux, dans le texte, à pleine page), 20 planches dont une eau forte et 3 chromolithographies, 1 fac simile de document en couleurs dépliant, 2 cartes (1 comprise avec les figures, 1 en couleurs dépliante). Ombre en bordure du 2e plat, coupures sans manques sur le document dépliant et sur la carte dépliante. Très bel exemplaire sans aucune rousseur, complet. Cartonnage élégant et décoratif, frais et bien conservé.
Paris, René Kieffer, 1921. Petit in-4, broché, couverture rempliée et imprimée et illustrée en couleurs, 78 pp. (très léger manque de papier en bas du dos).
Tirage unique à 500 exemplaires numérotés. Un des 450 exemplaires numérotés sur vélin à la cuve. Charmantes illustrations en couleurs dans le texte. Bel ex. Photos sur demande.