Editions des ateliers Perrousseaux 2010 le XVIII ème siècle , tome II / II reliure cartonnée , grand format 239 pages Importante iconographie ( 375 figures in et hors texte ) bibliographie , index général et typographique très bon état port en plus
L'ensemble de cette Histoire de l'écriture typographique, en plusieurs volumes. conçu pour proposer une vision générale et relativement complète, en fonction de ce que nous pouvons en dire aujourd'hui. Poursuivant cette histoire, ce troisième volume met l'accent sur les créations typographiques qui marquent la seconde moitié du XVIIIe siècle, c'est-à-dire des caractères dotés d'un fort contraste entre les pleins et des déliés très fins, ce que permettaient alors l'évolution des techniques de gravure des poinçons, de fonte des caractères et l'impression sur papier vélin (inventé en Angleterre vers 1757), papier sans grain, soyeux et lisse permettant de reproduire la finesse de ces déliés, ce que le séculaire et traditionnel papier vergé ne permettait pas. L'ouvrage analyse les contextes et les réalisations des grandes figures de la profession de cette époque, que sont John Baskerville (en Angleterre), Giambattista Bodoni, " le typographe des rois et le roi des typographes " (en Italie), François-Ambroise Didot (qui établit le point typographique sur le pied-de-roi, une mesure légale d'alors) et ses deux fils : Pierre (imprimeur de haute volée, avec ses impressions de bibliophilie dites des Éditions du Louvre) et Firmin (créateur de caractères, dont le fameux " Didot "). Ce sont encore les Didot qui introduisirent le papier vélin en France (178o) et qui mirent au point la stéréotypie (vers 1795), technique permettant de reproduire en relief, en un seul bloc de métal, la composition des milliers de caractères qui composent une page et ainsi de réimprimer des livres à bon marché. L'ouvrage examine conjointement les caractères des principales autres fonderies typographiques européennes qui marquèrent à leur façon ce XVIIIe siècle. En France : l'Imprimerie royale avec Louis-René Luce, les fonderies Sanlecque, Loyson, Briquet, Cappon, Vafflard, Cot, Lamesle, des Gando père et fils, du sieur Delacolonge (Lyon), des Gillé père et fils. En Belgique : Jacques-François Rosait (Bruxelles). En Allemagne : Johann Breitkopf (Leipzig). En Angleterre: Edmund Fry et John Bell. On aborde également Antoine-François Momoro (1756-1794) un imprimeur parisien (auteur d'un manuel d'imprimerie intéressant) qui mit sa carrière au service de la Révolution et périt sur l'échafaud avec ses amis hébertistes. L'ouvrage explique, d'autre part, les mouvements culturels et les innovations techniques qui marquent l'époque, comme l'influence de la calligraphie sur la typographie, la composition typographique de la musique, la composition chimique du plomb typographique, la nomination des caractères et la finalisation du point typographique, les symboles typographiques des unités de mesures en usage sous l'Ancien Régime.
Paris, Hermann, 1965 ; 4°,cartonnage éditeur, jaquette.
Un des 300 exemplaires numérotés sur Hahnemühle. Excellent état.
Zürich, Limmat Verlag, 1991, in-4to, 279 S., reich. ill., Original-Pappband, mit ill. Orig.-Umschlag.
Image disp.
Phone number : 41 (0)26 3223808
Limmat / Hauterive, 1991 / 1984, in-4to, 278 S. / 300 S. beide Bände reich ill.ustriert, Original-Pappband. / Original-Leinenband beide mit OU.
Phone number : 41 (0)26 3223808
Paris, Editions A. Tallone, 1944. In-8 étroit, (12) ff. [ trois blancs, faux-titre/typographie, portrait (*), titre, six de préface]-155-(1)pp.-(3)ff.[tirage/dépôt légal, blancs], broché, couverture rempliée imprimé grise (petites traces de pli au dos, manquent chemise et étui ; bel exemplaire). (*) Le « Portrait d’Erasme par Hans Holbein le jeune, gravé par F. Weber 1813-1882 », est tiré au centre d’un triptyque, encadré par le titre (ci-dessus) et la page de titre de l’ouvrage (déteinte, en brun clair, de la vignette sur la page « Typographie »). Ce portrait « a été reproduit sur cuivre par Louis Maccard et imprimé en taille douce par E. Monnard ». Louis Maccard fut un aquafortiste renommé qui travailla avec de grands artistes, dont André Collot et Salvador Dali.
Traduction de Pierre de NOLHAC (Ambert, 1859-Paris, 1936), qui parut pour la première fois en 1927 (Paris, J. Terquem). Préface de Paul HAZARD (Noordpeene, 1878- Paris, 1944) . Alberto TALLONE (Bergame, 1898- ?, 1968), fut Maître-Typographe chez Maurice Darentière auquel il succéda en 1931 ; imprimeur, éditeur, il donne ici une très belle réalisation, dans un format peu utilisé (cm 12,5 x 26), tirée à 1025 exemplaire (un des 985 sur vélin ivoire de Lana, seul papier après XV sur vergé pur fil). Petit chef d’œuvre d’élégance que Tallone rééditera en 1966, après son installation à Alpignano (Turin), édition composée en « caractères Tallone » qui paraissent identiques à ceux utilisés en 1944.( KS )