Jacques COPEAU - [Paris 1879 - Beaune 1949] - Directeur de théatre français
Reference : GF32701
1 page in8 - En tête de ma Nouvelle Revue Française -
[Louis Nazzi, de son vrai nom Louis Victor Nazzirolli, est un écrivain et un journaliste français né le 31 janvier 1884 dans le 18 arrondissement de Paris et mort d'un emphysème le 20 novembre 1913 à Lons.] - Après la "lamentable" répétition de la veille, il ont décidé de répéter "l'après midi et le soir" - Il lui fait envoyer des places "pour la première qui aura lui lundi" -
Jacques COPEAU - [Paris 1879 - Beaune 1949] - Directeur de théatre français
Reference : GF32702
1 page in8 - En tête de ma Nouvelle Revue Française -
[Louis Nazzi, de son vrai nom Louis Victor Nazzirolli, est un écrivain et un journaliste français né le 31 janvier 1884 dans le 18 arrondissement de Paris et mort d'un emphysème le 20 novembre 1913 à Lons.] - Ghéon lui a dit qu'il a été très souffrant - Est-il déjà sur le point de gagner le lac Majeur comme on le lui a dit? - Il est peiné qu'il ne soit pas un de leurs collaborateurs réguliers - "Je ne comprends pas pourquoi vous ne voulez pas" -
s. n. | Paris août 1971 | 13.5 x 21 cm | Une page + une enveloppe
Lettre autographe datée et signée de Jacques de Lacretelle, 14 lignes à l'encre bleue à en-tête de l'Académie française, adressée au grand collectionneur d'autographes Claude Armand. Pliures inhérentes à la mise sous pli. Enveloppe jointe manuscrite jointe. Jacques de Lacretelle revient sur son amour des livres : "Je dois tout aux livres et au goût de l'analyse que j'en ai retiré." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Jacques de LACRETELLE - [Cormatin 1888 - 1985] - Ecrivain français
Reference : GF29190
Il voudrait mettre en évidence "les sottises que l'exaspération des partis fait dire actuellement à tant de Français" à propos de la guerre d'Espagne - Il réponds à une affiche dont le slogan est: "Avec l'Espagne, pour la sécurité de la France" - "Quelles libertés irions nous défendre en Espagne ?" ; les "séparatistes catalans", les "protestataires basques", des "villageois qui ont décrochés leur carabine pour massacrer le voisin" ?..- Il considère que mê si Hitler soutient "sous main" les insurgés, "ce serait tomber dans un beau piège que de nous engager dans l'autre camp" - Le Front populaire peut intervenir "mais d'une seule façon, en médiateur" - Le pays ne doit pas "trébucher dans les arênes sanglantes de l'Espagne" - page1 poussièreuse à la pliure -
Jacques de LACRETELLE - [Cormatin 1888 - 1985] - Ecrivain français
Reference : GF29187
Beau manuscrit soulignant l'importance de la contribution du Canada à la guerre - Il parle de ce que lui évoque le Canada en partant de "l'étonnante silhouette de Québec" puis la campagne canadienne et la forêt des Laurentides - Il y était la semaine qui a précédé la déclaration de guerre - Il termine : "Que les soldats canadiens qui viennent en France sèment cette bonne graine et, après nous avoir aidés à gagner la guerre, ils nous feront gagner la paix"...-
Jacques de LACRETELLE - [Cormatin 1888 - 1985] - Ecrivain français
Reference : GF29189
Beau texte ou s'affirme son amour de la Belgique et ses conceptions musicales: Bruxelles en travaux: "des cicatrices géantes" mais "un plan d'urbanisme" qui "a le mérite évident d'aérer la ville", mais aussi "la cruauté de faire disparaitre certains vieux quartiers" comme "la moitié de la rue de l'Empereur" qui "appartenait aux brocanteurs" - En revanche, une surprise: "le bois de la Cambre" - Mais difficile de considérer le monde sous un angle nouveau: "L'amitié pour la France est là un sentiment si naturel..qu'on se sent entouré d'un excès d'indulgence" - Puis il parle de l'accord de Munich "généralement approuvé" mais sans "beaucoup d'illusions sur l'avenir" - Il décrit ensuite une représentation de "l'Aiglon" au théatre de la Monnaie avec "la musique d'Honneger et d'Ibert"- Il évoque Coquelin dans le rôle de Flambeau avec l'ancien ministre Hymans - Pour lui, "Milhaud et Honneger sont mal à l'aise dans la vieille convention de l'opéra. Ils sont trop fins, ils ont trop d'esprit, pour jouer avec ces grosses ficelles" - "Rien ne démontre mieux le divorce entre la musique moderne et l'opéra. Debussy et Pelleas ont tué pour longtemps la grande machine musicale" -
s. n. | 1980 | 15 x 10.2 cm | Une carte postale + une enveloppe
Carte postale autographe signée de Jacques Derrida adressée à son ami Jos Joliet, depuis l'Université de Yale dans le Connecticut, 18 lignes à l'encre bleue, enveloppe manuscrite jointe. La carte représente une vue du Sterling Memorial Library de l'université. En 1975, Jacques Derrida devient professeur invité à l'université de Yale à New Haven dans le Connecticut. Jacques Derrida déplore le fait de n'avoir pas eu l'opportunité de rencontrer son ami tout en se réjouissant de bientôt retrouver la France : "Dans quelques jours, je serai rentré (heureux de retrouver les "proches" mais un peu terrifié à l'idée de ce que je vais devoir affronter autrement..." Joseph Joliet, ancien étudiant de Jacques Derrida devint un très proche ami du philosophe. Très attentif à l'écriture de Joliet, Derrida rédigera la préface de son roman: "L'enfant au chien assis" et le soutiendra dans ses périodes difficiles (cf. Derrida de Benoit Peeters). - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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1 page in8 - bon état -
Il n'a pu être reçu dernièrement mais:"Je me permettrai de récidiver mardi aprés-midi"...-
Jacques Emile BLANCHE - [Paris 1861 - Offranville 1942] - Peintre et écrivain français
Reference : 33673
1 page in8 - enveloppe - trés bon état -
[Correspondance avec Georges Docquois à propos de ses ouvrages parus entre 1915 et 1919 à la NRF (1915) puis chez Emile Paul et intitulés Cahiers d'un artiste (6 volumes)] - Il vient de lui envoyer son nouveau volume (le tome 2) et "Emile Paul m'assure que vous l'aurez demain" - Il lui demande de venir déjeuner seul avec lui dès qu'il l'aura lu -
Jacques Emile BLANCHE - [Paris 1861 - Offranville 1942] - Peintre et écrivain français
Reference : 33674
1 page in8 - enveloppe - trés bon état -
[Correspondance avec Georges Docquois à propos de ses ouvrages parus entre 1915 et 1919 à la NRF (1915) puis chez Emile Paul et intitulés Cahiers d'un artiste (6 volumes)] - Il sera chez lui le lundi après midi et espère sa venue - Il se dit "tout anxieux" de le voir - Il ne lui demande pas de déjeuner avec lui car il ignore si sa maison sera assez réinstallée pour permettre de lui "offrir un repas décent" - Il a lu sa "nouvelle si pleine d'esprit et de bonne humeur française" -
Jacques Emile BLANCHE - [Paris 1861 - Offranville 1942] - Peintre et écrivain français
Reference : 33675
2 pages 1/2 in8 - enveloppe - trés bon état -
[Correspondance avec Georges Docquois à propos de ses ouvrages parus entre 1915 et 1919 à la NRF (1915) puis chez Emile Paul et intitulés Cahiers d'un artiste (6 volumes)] - Il a vu ces derniers temps son ami Lucien Métivet avec qui il se mêle "à la vie de cet admirable 20e Corps" qui se repose dans sa région: "Ce que l'on entend et regarde depuis un mois près d'ici, est d'une beauté et d'une émotion grande" - Comme il a eu l'aimable obligeance de lui proposer de revoir ses nouvelles pages, dont il a déjà la valeur de 2 volumes "(pour suivre le 3e qu'on fait imprimer)", il aimerait qu'il vienne un peu à Offranville - Début octobre, il sera seul quelques jours et ils pourraient travailler tranquillement - Il regrette d'avoir pu le choquer dans sa dernière lettre: "Pardon! je suis fort mal embouché parfois et point du tout celui que vous semblez croire" - Suit l'itinéraire pour Offranville en train: "On arrive à 7 heures et je dine à 8 heures - D'ailleurs ma maison est dans la gare (ou presque)" -
Jacques Emile BLANCHE - [Paris 1861 - Offranville 1942] - Peintre et écrivain français
Reference : 33676
4 pages in8 - enveloppe - trés bon état -
[Correspondance avec Georges Docquois à propos de ses ouvrages parus entre 1915 et 1919 à la NRF (1915) puis chez Emile Paul et intitulés Cahiers d'un artiste (6 volumes)] - La situation est qu'il a une "matière considérable, deux livres au moins en substance", dont il faut extraire la valeur de 2 volumes de 300 à 320 pages - Il faut trier, corriger, revoir, épurer - Quand le 3eme volume sera paru, il devra remettre le 4e à l'imprimeur - Il doit aussi choisir ce qu'il réserve à la Revue de Paris, à la Revue Hebdomadaire et à Capus - Mais il est surchargé de besogne "peintre et écrivain", et il doit continuer ses notes, "Dieu sait en ce moment qu'il y en a à ne pas laisser échapper", sans personne pour l'aider - Il lui faudrait "une sorte de secrétaire" - Le Grix est indisponible et épuisé; Boylesve beaucoup trop indulgent - Il n'a plus d'amis qui aient des loisirs - Il espérait l'avoir en octobre, "pour causer en lisant un peu de ces gros manuscrits" - Mais puisqu'il n'est pas libre, peut il lui faire remettre ces manuscrits à Paris pour qu'il puisse, "crayon en main" les parcourir afin qu'en novembre, à son retour il sache ou il en est sur leur valeur et les coupures nécessaires? -
Jacques Emile BLANCHE - [Paris 1861 - Offranville 1942] - Peintre et écrivain français
Reference : 33677
2 pages in8 - enveloppe - trés bon état -
[Correspondance avec Georges Docquois à propos de ses ouvrages parus entre 1915 et 1919 à la NRF (1915) puis chez Emile Paul et intitulés Cahiers d'un artiste (6 volumes)] - Il va donc lui faire remettre "ce manuscrit dactylographié, non revu, non corrigé" - Il ne sait ou se termine ce manuscrit que son "petit secrétaire, le sergent Desroches" lui postera, mais il est au courant de tout - Il faudra voir ce qu'il faut en détacher pour les Revues et le Figaro - Il sera à Paris début novembre et il faudra qu'ils se voient "beaucoup" -
Jacques Emile BLANCHE - [Paris 1861 - Offranville 1942] - Peintre et écrivain français
Reference : 33678
2 pages in8 - enveloppe - trés bon état -
[Correspondance avec Georges Docquois à propos de ses ouvrages parus entre 1915 et 1919 à la NRF (1915) puis chez Emile Paul et intitulés Cahiers d'un artiste (6 volumes)] - Il s'excuse de l'avoir mal reçu mais il était en conférence avec son imprimeur et il devait partir à la Revue de Paris - Il est à sa disposition même si, "s'exprimer sur la guerre, en ce moment, [lui] semble presque impossible" surtout pour ceux qui déplorent "la confuse notion qu'il est jugé nécessaire de donner aux lecteurs de journaux français" - Il le remercie de lui avoir offert un exemplaire de son livre qu'il juge "d'un intérêt fort grand" -
Jacques Emile BLANCHE - [Paris 1861 - Offranville 1942] - Peintre et écrivain français
Reference : 33679
4 pages in8 - enveloppe - trés bon état -
[Correspondance avec Georges Docquois à propos de ses ouvrages parus entre 1915 et 1919 à la NRF (1915) puis chez Emile Paul et intitulés Cahiers d'un artiste (6 volumes)] - Il a du faire un aller-retour à Offranville "à cause du monument aux morts qu'il a imprudemment promis de dessiner et de faire exécuter" - Ses indications sur son manuscrit sont excellentes et l'ont mis sur la voie - Il va "tout reprendre, resserrer" et dès qu'il aura une vue plus nette de son travail, ils se verront - La Revue de Paris, dans son no du 15 novembre, a "supprimé des lignes un peu vertes pour ménager le lecteur pudibond"- Mais les coupes ont été faites sans son autorisation et très mal - Il a donc demandé à être "dégagé" - Doit il faire des propositions à d'autres revues ou "réserver le tout pour des livres qui paraitraient à dates beaucoup plus rapprochées" ? -
Jacques Emile BLANCHE - [Paris 1861 - Offranville 1942] - Peintre et écrivain français
Reference : 33138
2 pages in8 - trés bon état -
Très belle lettre à propos de la question : "Qu'est ce qu'un art national?" - "Il y a chez nous une sorte de fatigue et d'irritation causées par l'invasion des étrangers à Paris..On est prêt à fermer l'oreille à toute musique et les yeux à toute oeuvre plastique qui nous vient d'au delà des frontières".. - Faut il choisir entre Detaille et Rodin, Dukas, Debussy ou Ravel ? - Ingres ne fut il pas tenu pour un oriental "si profondèment français qu'il fut" - Ce qui est fait ailleurs est aussi "plus ou moins français, d'influence française"- "Dans les arts, Dieu soit loué, nous sommes encore vivants, et bien vivants. Nous faisons beaucoup d'enfants" -
Jacques FEYDER - [Ixelles 1885 - Prangins 1948] - Réalisateur et acteur français
Reference : GF30776
A propos de "Pension Mimosas" (1935) : Il a éprouvé une grande joie en lisant son "article sur Mimosas" et par ses éloges tant pour lui que pour Françoise [Rosay] -
Jacques DEVAL (ou Jacques Boularan) (1866 - 1972) était un dramaturge, scénariste et réalisateur français par ailleurs père de Gérard de Villiers - [En tant que bien culturel de catégorie 8, (décret no 93-124 du 29 janvier 1993), cet article ne peut être vendu sans formalité que dans la Communauté Européenne ] -
Jacques Fromental HALEVY - [Paris 1799 - Nice 1862] - Compositeur français
Reference : GF30743
1 page in8 - Lettre contrecollée sur papier fort -
Il lui serait "fort obligé" de s'interesser à Mlle Vandeler (?) de Douai - "Elle a réellement une trés jolie voix" - Il demande d'en dire quelques mots aux membres du Comité -
Ce document manuscrit adressé à Mme Maelroudt ? chez M. L'abbé n°23, rue Croix-des-Petits-Champs à Paris, le 18 aout 1814, comporte les copies du billet du 27 novembre 1689 ( remerciement pour une aide restée anonyme et qui concerne ( Lewis) Innes, principal du Collège des Ecossais à Paris), et billet du 20 avril 169 2 (reçu de M . Talon pour la somme de cinquante mille livres tournois).
Jacques II , né en 1633 à Londres, mort à Saint-Germain-en-Laye en 1701 fut le dernier monarque catholique de Grande-Bretagne. Il succèdait à son frère Charles II. Après un règne de seulement trois ans, Jacques II dut fuir l'Angleterre. Il trouva asile en France où il vint accompagné d'une importante colonie de soldats partisans de sa cause ( jacobites) .( Cl Gr)
2 pages in12 - trés bon état - avec l'enveloppe -
A son retour de vacances, il a lu avec intérêt son bel essai "Information et culture" qu'il a aussitôt envoyé à Europe qui pense pouvoir le publier à la fin de l'année - Il ne peut donc le lui réexpédier -
Fleury-Mérogis 21 Septembre 1976 | 21 x 29.50 cm | une page recto verso
Lettre autographe datée et signée de Jacques Mesrine, datée du mardi 21 septembre1976, 68 lignes à l'encre bleue sur une page recto verso adressée à son amour de l'époque, Jeanne Schneider, grâce à qui le manuscrit de l'Instinct de mort fut discrètement sorti de prison. Une pliure horizontale inhérente à la mise sous pli, une petite déchirure en marge droite de la missive au niveau de la pliure. Jacques Mesrine, alors incarcéré à la prison de Fleury-Mérogis, s'est arrangé avec sa mère pour qu'elle cède, à son départ de la région parisienne, son appartement de Clichy, à Jeanne Schneider après sa possible liberté provisoire : "J'ai eu un très agréable parloir avec maman. J'ai au moins une bonne nouvelle à t'annoncer. Pour Clichy c'est d'accord... Comme elle va vivre presque tout le temps à la montagne tu auras l'appartement pour toi. Je paierai le loyer. Elle a tout de suite dit d'accord après mon explication... [...] Je me doute de ta joie, de savoir que tu pourras vivre à Clichy - si près de notre papy... toujours présent de par l'amour que nous avons pour lui. Je suis certain que cette petite nouvelle te remonte le moral." Sa fille Sabrina l'inquiète et il pressent qu'il devra se montrer sévère vis à vis de ses écarts de conduite :"De Sabrina rien ! Il y a une chance pour qu'actuellement elle me prépare un "douze" je ne peux t'en parler sur lettre... mais j'ai l'impression que la puce me ment sur certaines choses... elle prend peut-être une route où il va me falloir la plus grande fermeté. J'ai demandé à maman de vérifier si elle va bien à l'école." Des nouvelles de son "filleul" le célèbre braqueur Jean-Charles Willoquet, avec qui il organisa son évasion de la prison de la Santé où ils s'étaient connus, le rendent plus fier : "J'ai reçu la photo du plus jeune détenu de France à savoir mon filleul "Willy Willoquet" dans sa cour de promenade. c'est émouvant et triste à la fois !" La situation de son jeune protégé coupé de tout contact avec ses proches et les gens qui l'aiment, lui rappelle sa propre situation personnelle et les avanies de l'existence isolée d'un prisonnier : "Je me demande comment va réagir Martine quand on va lui enlever ? Enfin c'est le destin qu'elle a choisi et accepté. Elle paie cher le prix de l'amour... Vous le payez toutes "très cher"..." Afin de vite effacer cette morose et implacable vérité, Jacques Mesrine plonge dans l'humour potache et se moque affectueusement des défauts physiques de son amour : "J'espère que la bonne nouvelle va te rendre ton sourire. eh ! la mémé... boutons sur la gueule... ou pas ! Je t'adore... il ne fallait pas flirter avec "voyou" ! C'est lui qui t'as passé cela (sic) nanou d'amour, ton viejo pirate monte à l'abordage de tes lèvres.. et... !! tu coules ! " Rare et très belle lettre de Jacques Mesrine dans laquelle il fait montre de toute l'intense affection qu'il porte à sa compagne et des forts sentiments dont il entoure les gens qu'il aime. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Paris 12 Octobre 1976 | 21 x 29.50 cm | une page recto verso
Lettre autographe datée et signée de Jacques Mesrine, datée du mardi 12 Octobre 1976, 70 lignes à l'encre bleue sur une page recto verso adressée à son amour de l'époque, Jeanne Schneider, grâce à qui le manuscrit de l'Instinct de mort fut discrètement sorti de prison. Jacques Mesrine alors incarcéré à la Santé se montre d'une grande tendresse et se dévoile sous un autre jour, celui de l'amoureux affectueux et attentionné : "Bonsoir petite fille...tu aimes bien jouer "au St Bernard", tu ne changeras jamais à ce sujet. C'est toi qui a 7 ans 1/2 de taule et tu dois remonter le moral des "gamines" qui ont joué du calibre !" Il encense et s'étonne un peu de la dévotion de sa compagne pour un couple de jeunes criminels : "Tu me parles d'une sentence de 20 ans pour elle ! tu rigoles ou quoi... elle ne peut pas prendre plus de 8 ans je la vois plutôt avec 5 ou 6, si les choses s'arrangent. Son mari avec 20 ans au maximum." et tente de lui transmettre tout son optimisme, sa pugnacité et de lui remonter le moral : "Tu sais, ma puce; quand tu m'écris que la cause de Michou, est une cause perdue d'avance je ne te comprends plus. Il n'y a pas de cause perdue d'avance. Dans la vie il faut se battre jusqu'au bout. tu sais pourtant ce que cela représente. Tu vois, moi je vais au maximum ! et pourtant je vais me défendre toutes dents dehors. Car ma liberté il faudra me la prendre. Je ne la donnerai pas faute de combat !" Jacques Mesrine évoque également son amour des courses hippiques tout en se targuant d'être un spécialiste des paris : "Oui j'avais joué "Dernier tango" mais seulement à la place. J'avais 2000frs dessus, je gagne donc 6000frs. Ce n'est pas de la chance, mais un savant calcul. Il m'arrive de perdre mais avec ma méthode, je suis obligé d'être gagnant... Forécement pour la suivre il faut un certain capital. J'ai mis plus d'un an à faire tous les calculs de probabilité. Cela doit me rapporter à peu près 7000frs par mois. Net d'impots (sic)..." Il ironise sur sa situation de prisonnier disposant de beaucoup de temps pour échaffauder ses stratégies de gains pécuniaires : "J'ai aussi mis au point une méthode pour le jeu de baccara. Que veux-tu... j'ai le temps de calculer un tac de choses (sic !) Tu me comprends ? ... L'administration aussi ! (resic). " mais déplore son impossbilité à poursuivre l'écriture de l'Instinct de mort : "... je suis actuellement incapable d'écrire une page de mon bouquin... je ne sais pas comment tourner ce passage-là... enfin je vais bien trouver la solution." Jacques Mesrine achève cette belle lettre par une émouvante déclaration d'amour toute d'espoir et d'avenir et toute empreinte d'une certaine innocence: "Nanou d'amour. Votre futur "z'époux" qui pour l'instant n'est que votre "vieil amant" pose ses lèvres sur les tiennes en une douce caresse amoureuse... Te quiero & EL VIEJO." Rare et très belle lettre de l'ennemi public N°1 dans laquelle on le découvre animé d'une grande bienveillance, d'un tendre amour pour son aimée et... les courses hippiques. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Fleury-Mérogis 2 Décembre1976 | 21 x 29.50 cm | une page recto verso
Lettre autographe datée et signée de Jacques Mesrine, datée du jeudi 2 Décembre 1976, 65 lignes à l'encre bleue sur une page recto verso adressée à son amour de l'époque, Jeanne Schneider, grâce à qui le manuscrit de l'Instinct de mort fut discrètement sorti de prison. Jacques Mesrine, alors incarcéré à la prison de Fleury-Mérogis, se sent mal et démuni loin de sa compagne et de toute chaleur humaine : "Ce soir je suis très mal foutu... il est 19 heures et je me couche juste après la fin de ta lettre... de rien de grave... juste une grande fatigue (à rien faire)" En bon père, Jacques Mesrine se réjouit du bonheur de sa fille : "Je suis heureux que sa veste lui plaise... de plus c'est la mode... son Loïc chéri ne va plus la reconnaître..."et ne se montre pas plus étonné et plutôt amusé que sa fille veuille embrasser la religion juive : "Comme cela la puce veut prendre la religion juive... encore une idée à elle... oui je sais elle a fait croire à ses copains qu'elle était juive... car eux l'étaient...si cela l'amuse je la laisse libre... mais ça démontre aussi un dédoublement de personnalité..." L'ennemi public N°1 évoque avec une certaine fierté sa dernière confrontation avec son juge, farouche revanche de l'insoumis contre l'univers pénitentionnaire qui broie les hommes : "Aujourd'hui j'ai eu la visite du juge Madre. Tu aurais rigolé, car il a eu droit à tout mon vocabulaire... il en perdait la parole (j'ai pris mon pied (sic)) A un moment il me dit "mais c'est quand même moi qui commande... Réponse de ton bibi : "Ici pédé" c'est moi ton patron". Il était vert et les flics se marraient comme des perdus." et contre toute soumission à une quelconque forme de pouvoir ou de violence : "Le pire que l'on puisse faire à un juge, c'est lui enlever toute autorité devant les autres et crois moi il l'a bien compris. Il était venu avec 5 anti-commandos... L'un avait la bombe de gaz à la main... au cas où? Loin d'être impressionné... cela me rend con..." L'éternel indigné achève sa lettre par un beau témoignage de tendresse pour sa bien-aimée : "Là ma puce je vais prendre mon lit en marche...Ton vieux voyou pose ses lèvres sur le tiennes en une douce caresse d'amour. je t'adore petite fille... car nous sommes réellement le "couple" et plus encore. Bonne nuit chaton." Rare et très belle lettre de Jacques Mesrine toute empreinte de révolte et d'insoumission. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Paris 11 Octobre 1976 | 21 x 29.50 cm | une page recto verso
Lettre autographe datée et signée de Jacques Mesrine, datée du lundi 11 Octobre 1976, 70 lignes à l'encre bleue sur une page recto verso adressée à son amour de l'époque, Jeanne Schneider, grâce à qui le manuscrit de l'Instinct de mort fut discrètement sorti de prison. Jacques Mesrine, alors incarcéré à la Santé, couvre de cadeaux les personnes qu'il aime car il veut leur bonheur : "Comme cela j'ai payé une mobylette à mes trois gamines. Toi ce sera une quatre roues (sic)." Il fait montre de toute son affection pour une jeune fille prénommée Betty qu'il semble plus chérir que sa propre fille Sabrina : "Peut-être que je recherche en Betty ce que je ne trouve pas en Sabrina et que Mury m'a refusé ! Tu sais mon ange ; à 15 ans j'aurais tellement aimé avoir un copain de 40 ans à qui je puisse tout dire, qui sache m'aider ou m'offrir mon rêve. Peut-être que ce cadeau, je me le fais à moi-même..." pour laquelle il n'a plus aucune confiance, s'estimant trahi : "Mais on ne devient jamais l'ami de quelqu'un qui vous juge. Pas plus que pour Sabrina ! qui elle m'a trompé dans ma confiance donc dans mon amour... Quand on use les sentiments, ils ne redeviennent jamais les mêmes." L'ennemi public N°1 est tout à la fierté de sa relation avec Jeanne Schneider basée sur la franchise : "C'est peut-être pour cela que je me suis toujours refusé à te mentir - quitte à te faire souffir. Je n'ai aucun passé...mais un seul présent "Toi". C'est peut-être cela qui fait que notre amour dure depuis 10 ans " Jacques Mesrine bascule ensuite dans les considérations matérielles, si importantes pour un prisonnier : "J'ai reçu ton linge. Je ne risque pas d'avoir froid cet hiver. Le polo est très bien." avant de fustiger l'inhumanité du régime carcéral et son indifférence à la souffrance : "Mais nous n'avons rien à attendre des juges et si ma lettre au président a été ferme, c'est le genre de lettre qu'il comprendra mieux que le style ventre à terre..." En éternel indompté, Jacques Mesrine ne cesse de préconiser la lutte contre l'administration pénitentiaire : "On ne se défend pas en mettant sa tête dans le sable comme l'autruche ! Dès l'instant où l'on prend une arme dans la main... il faut s'attendre à payer ! que Michou le comprenne ce n'est pas le moment d'être "bébé" mais celui d'être femme..." Jacques Mesrine achève cette belle lettre par une émouvante déclaration d'amour toute empreinte d'un humour optimiste : "Ton vieux tigre pose de doux bécots sur tout ce qui est toi. Bonne nuit chaton et un moral d'acier est de rigueur ok. Je t'adore (chanceuse) & Ton mystère Jacques !! "Te adoro A toi seule." Rare et très belle lettre de l'ennemi public N°1 dans laquelle on le voit toujours aussi pugnace et où on le découvre déçu par sa fille, pris d'affection pour une jeune fille qu'il voudrait considérer comme sa propre enfant, et toujours aussi amoureux de sa compagne. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Fleury-Mérogis 21 Octobre 1976 | 21 x 29.50 cm | une page recto verso
Lettre autographe datée et signée de Jacques Mesrine, datée du jeudi 21 Octobre 1976, 70 lignes à l'encre bleue sur une page recto verso adressée à son amour de l'époque, Jeanne Schneider, grâce à qui le manuscrit de l'Instinct de mort fut discrètement sorti de prison. Jacques Mesrine, alors incarcéré à la prison de Fleury-Mérogis, se réjouit d'avoir pu s'entretenir au parloir avec sa bien-aimée également emprisonnée: "Quel très agréable parloir, tu étais en plus très féminine dans cet ensemble qui est bien dans ton style de femme... même le double du prix car il me plaît" et tente de la rassurer afin qu'elle ne perde pas toute pugnacité contre le régime carcéral qui broie les détenus : "Mais si par malheur un nouveau refus te touchait n'aies pas cette mauvaise réaction que tu m'as dite car ceux qui t'entourent et t'ont aidée ne méritent pas de payer l'injustice des autres. Il te faudrra faire face comme toujours. Car les portes s'ouvriront un jour et tu le sais." En patriarche protecteur, Jacques Mesrine s'inquiète du désespoir qui pourrait la frapper elle et sa fille Murielle placée à la DASS : "Mais pour toi je m'en fais énormément, car tu as une limite... et je crois que tu l'as atteinte ! ou presque... Au sujet de Mury et de cette juge bidon... nous verrons pour la retirer de la Dasse... je préfère payer ses études et madame Chevallier et tout son entretien s'il le faut. Si tu sors ! Dis-moi... que de femmes à entretenir... j'ai intérêt à faire des heures supplémentaires (sic)" L'ennemi public N°1 évoque la prochaine liberté de Jeanne Schneider en lui intimant de ne plus retomber dans la criminalité : "...Si tu sors interdiction formelle de t'occuper de moi sur un plan que nous comprenons très bien tous les deux. Je ne veux plus te voir en prison car toi dehors c'est un peu de moi même qui sera libre. Tu donnes une parole pour cette liberté... prouve que nous autres, la tenons toujours en bien comme en mal" Jacques Mesrine loue la droiture de sa compagne, clef de voûte de leur union forte à travers la privation de liberté : "C'est ce qui nous unit le plus ; voyous, dangereux ?... mais droits. C'est ce qui fait que je t'aime, avec toi pas de surprises désagréables ; tu es "blanc-bleu" et pour moi tu as bien la valeur du diamant. C'est la seule pierre qui est plus dure que l'acier (sic)... mais moins dure que moi (resic)" Il termine cette missive par cette note d'humour traduisant la terrible réalité intrusive du système pénitentiaire : "Et si mon colis de Noël est préparé par toi... l'administration va le passer aux rayons X" mais aussi par ces tendres mots : "De doux décots se posent sur tes lèvres... geste d'amour qui nous unit depuis toujours et pour longtemps... EL VIEJO Bandido !" Rare et très belle lettre de Jacques Mesrine dans laquelle on le découvre protecteur et avide de liberté pour sa compagne et pour qui la franchise doit être érigée en règle de vie. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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