PORCHE François - [Cognac 1877 - Vichy 1944] - Poète et homme de lettres français
Reference : GF26774
Carte postale représentant Samara - petit pli -
Il souhaite s'abonner à Sincérité - Il souhaite aussi recevoir les numéros de la revue déjà parus - Lui et sa femme ont beaucoup admiré le récit qui à pour titre "Tortillard" - Il a eu un grand chagrin à la mort de Philippe(?) - "Maintenant qu'il est mort, tout le monde veut avoir été son ami" - Rare autographe de la période russe , à Moscou, ou il est précepteur dans une riche famille -
PORCHE François - [Cognac 1877 - Vichy 1944] - Poète et homme de lettres français
Reference : GF27051
1 page in4 - bon état -
Il le remercie pour un bel article - "Vos éloges me font grand plaisir - Ils sont trop généreux" -
PORCHE François - [Cognac 1877 - Vichy 1944] - Poète et homme de lettres français
Reference : GF27052
1 page 1/2 in4 - bon état -
Il a lu son bel article sur Verlaine tel qu'il fut dans le Mercure de France - Tout ce qu'il dit sur la connaissance de l'homme lui parait juste - Si elle éclaire souvent l'oeuvre elle même, "l'étude d'une existence est en soi bien attachante" - Avec la littérature, il y a aussi la psychologie -
, Paris, Les Editions Nomis, s.d., Relie, couverture d' editeur sali, 14x17,5cm, s.p.
12 reproductions en couleurs.
Paris, Arts et Métiers Graphiques, 1959. In-folio relié toile, sous jaquette illustrée, 271 p. : 88 p. texte avec 90 fig. + 90 planches couleurs contrecollées. Très bon état.
petit in 8 broché,78 pages,1 feuillet de table.Bar Le Duc Imprimerie Brodard Meuwly & Cie 1904,envoi manuscrit de l’auteur,bon exemplaire
Procuration faite par Sœur Combas de Saint-Ignace de Bourg Saint-Andiol, où il est fait mention des îles de Porquerolles et de son gouverneur. Datée 1645, trois grandes pages manuscrites avec nombreuses signatures. Rare.
Toulon,le janvier 1814.Manuscrit :In folio de 6 pages a l’encre signé Davin,daté, attaches cordon rose,
bon etat Remise de 20% pour toutes commandes supérieures à 200 €
Carte photo postale format 9 x 14 cm -
José Corti. 1989. In-8. Br. Couverture à rabats. 680 p. Bon état malgré des écritures en page de garde.
POUBELLE Eugène René - [Caen 1831 - Paris 1907] - Préfet de la seine
Reference : GF25291
4 pages in8 - En tête du journal "Cabinet du Préfet de la Seine"-
Belle lettre à propos de la mort de Mr Le Roy qu'il a appris avec beaucoup de peine - Il pense avoir le droit de compter parmi ses amis - "son caractère et sa droiture m'inspirait confiance et lorsque j'ai eu à l'appeler par intérim à suppléer le turifaire général de la Préfecture de la Seine...j'ai toujours pu me reposer sur lui"..- Plus loin, il pourquit: "Tant d'excellentes qualités ne sont plus par sa mort que la matière de ...nos regrets"- Peu commun - Il a laissé son nom dans l'histoire grâce à l'un des objets les plus utiles qui soient -
Paris Persan 1824 1 vol. Relié in-12, demi-maroquin miel à grain long et à coins, dos lisse orné de filets dorés, non rogné, 176 pp. Edition originale rare de cet étonnant conte philosophique anticartésien dont l’héroïne est une femelle orang-outang de l’île de Ceylan. Œuvre d'un ami de Rousseau et d'Alembert, qui passe pour un fils naturel (1755-1833) du prince de Conti, cet ouvrage à visée scientifique (les notes occupent les deux derniers tiers du volume) est un bijou d’anthropomorphisme où abondent les remarques sur le mimétisme comportemental du singe avec l’homme, grande préoccupation des savants naturalistes de l’époque.Pour étudier à loisir sa « charmante petite créature », l’auteur, séduit par son « cri perlé et argentin » et les « jolis lacs d’amour » qu’elle décrit en s’élançant de terre, lui fait boire du vin de Calcavallo : « ma petite Jocko » devenait « plus expansive, plus confiante » jusqu’à « s’approcher de moi assez près pour toucher légèrement mes habits du bout de ses doigts ». Les liqueurs créoles ont raison de ses dernières réticences et « bientôt le plaisir l’emporta, elle avança ses deux petites pattes en dansant autour de moi (...), se précipita sur moi, appuya sa petite tête sur mon épaule, la roula en folâtrant sur ma poitrine »... La métaphore du commerce amoureux se poursuit jusqu’à la cabane de Jocko où, de libations en bacchanales, loin de toute dépravation, c’est le chemin contraire au dévêtissement ordinaire que les galants empruntent : « comme sa nudité me déplaisait, je m’amusais à la draper avec des châles de couleurs vives » et bientôt, d’elle-même, « sitôt que j’étais parti, elle se déshabillait, et ne reprenait ses vêtements que vers le temps où elle (…) pressentait mon arrivée »…La fable inspira les dramaturges Gabriel de Lurieu et Edmond Rochefort qui mirent en scène "Jocko ou le singe du Brésil", représenté au Théâtre de la Porte Saint-Martin dès l’année suivante. Le succès immédiat et la longévité de la pièce ainsi que la réédition, plusieurs fois au cours du siècle, du livre de Pougens, sont à l’origine des histoires mettant en scène des singes par la suite ; ainsi de Hergé qui choisira en 1936 de nommer Jocko le singe accompagnant les aventures de Jo et Zette.Le présent exemplaire est enrichi d’une longue et spirituelle lettre de recommandation signée et dictée par l’auteur frappé de cécité (3 pages in-8, le 5 mars 1827), adressée à la comtesse d’Hautpoul pour faire débuter une jeune première à l’Opéra, « Adèle Bibre, âge vingt ans, très bonne musicienne, puis de l’âme, une sensibilité, une expression vraies, une intelligence peu commune. Sa voix est charmante, pure : elle chante et ne crie pas, ce qui est bien quelque chose à l’opéra. Ajoutez à tous ces avantages de belles formes académiques… ».On joint la réédition de ce texte (Paris, Charavay, 1881, in-18, demi-chagrin havane, dos à nerfs, couvertures conservées, tête dorée, XXI + 140 pp., jolie gravure en frontispice par Régamey) incluant la belle préface originale d’Anatole France charmé par ce récit écrit à la manière du dix-huitième siècle : « il y a plus de poésie dans les vingt-cinq pages de Pougens et plus de vérité aussi que dans tous les volumes de M. Jules Verne ». Très bel ensemble.
1901 1 vol. « Je t’aime à travers tout »En l’année 1901, de ces deux « grandes horizontales » qu’une génération sépare, l’aînée Valtesse (1848-1910) s’est « rangée des voitures » à 53 ans ; la cadette Liane (1869-1950) est à 32 ans au sommet déjà un peu vacillant de sa gloire… Pour mémoire, Valtesse de la Bigne cherche dès 1890 une « perle » unique assez fine et remarquable pour l’arborer d’abord en « sautoir » comme sa petite protégée et qui prendrait sa suite. Comme toutes les Lorettes, Valtesse (contraction de Votre Altesse) a d’abord battu le pavé parisien sur les boulevards mais elle a su assez tôt se hisser avec maestria dans la haute société et, bonne gestionnaire, a amassé une fortune conséquente qui lui permet de se retirer des affaires dans la force de l’âge. La beauté racée de Liane, son allure svelte, sa mise impeccable et son goût prononcé pour les parures de perles retiennent son attention. Naturellement, elle en fait son amante et mesure au plus près tout le potentiel de cette superbe créature : c’est décidé, Liane lui succédera ! Liaison de courte durée entre les deux courtisanes dont les destins vont se nouer autrement. Il faut dire aussi qu'une tombeuse de femmes, Natalie Barney, est passée par-là…Ces 24 lettres, écrites entre 1901 et 1903, restituent à merveille les liens affectifs unissant les deux femmes qui vivent dans une forme de sororité, Liane signant ses lettres de différents vocables : Ton Lilon, Ta sœur Liane, La mère Lili, Ma Tesse, ma sœur chérie. Novembre 1901 : Liane évoque son roman autobiographique Idylle saphique dans lequel elle est Annhine de Lys (alias Nhine), Natalie est Flossie et Valtesse « Altesse » : « Idylle se vend bien (…) Et ce matin, je t’aime tout particulièrement car je suis en train de relire notre Idylle saphique et je m’attendris sur ce qui fut le NOUS d’il y a trois ans. »L’ambiguïté de la relation se poursuit quand Liane envoie à Valtesse un poème courtois sur le motif de Mélusine, inspiré de Jean Lorrain (18 vers d'une écriture non identifiée) ou bien quand elle invite son initiatrice à choisir sa teinte de cheveux pour son portrait commandé au peintre Antonio de la Gandara.Mais si les chatteries vont bon train dans le début de la correspondance, il y a des zones d’ombre et d’intéressantes remarques sur la condition de demi-mondaine : « La vie est bête et facile et je m’ennuie ». Liane envie son aînée, débarrassée de toutes les vicissitudes de la prostituée de haut vol : « M’éveille dans un brouillard plus triste que celui de mes arbres. Je t’assure mon aimée, il fait gris sale… Tu seras bien l’année prochaine dans ton nid, mon grand aigle doré [allusion à la Villa des aigles que Valtesse se fait construire à Monte-Carlo]. Je t’envie – comme tu as su mener ta vie et quel plus tard délicieux tu te crées (…) Tu ne m’aimes plus, il me semble à moi qu’on m’a arraché une partie de mon être – une aile, ce qui m’empêche de planer un peu avec toi et me rejette sur terre sans visée, sans filet ! – Tu entends ma chérie, tout le reste de ma vie est éphémère, joie passagère – quelques instants, des secondes (…) J’ai si peu de confiance en moi, même en ma santé qui semble très bonne en ce moment. Je sais si bien que du mauvais peut seul m’arriver, alors vois-tu sans même savoir seulement le lendemain un peu assuré ! »La plupart des lettres portent l’en-tête de l’Hôtel Cecil Strand à Londres. Liane préside à nouveau aux destinées de son fils Marc Pourpe, né de son premier mariage et qu’elle a abandonné à la naissance. L’enfant a été élevé en Egypte à Suez par ses beaux-parents. En 1901, elle le récupère et le place dans un collège anglais. Il a quatorze ans, elle le trouve formidable : « Ma chérie, ça y est, un amour d’enfant pâle et doux, si gentil, si petit, distingué, parlant français, arabe, italien, anglais. Qui s’est jeté dans mes bras, ému et heureux. Rare ! » Les deux femmes font « famille » et il est plusieurs fois question de réveillonner ensemble. Liane établit même un menu de Noël pour recevoir chez elle en toute simplicité : « Caviar, potage, huîtres frites, une volaille, truffes sous la serviette, foie gras, salade, boudin, un pudding anglais que j’emporte ici pour mon « vieux », des fruits, du cidre pour toi, champagne et eaux d'Evian (…), arbre de Noël, petite surprise pour tout le monde ».Nonobstant ce rapprochement familial, Liane est rivée à ses affaires de cœur et nous suivons au fil de sa plume un véritable feuilleton à rebondissements avec un certain « Mathieu » sur lequel elle a jeté son dévolu et qui semble jouer au chat et à la souris, tant et si bien qu’elle demande à plusieurs reprises à Valtesse d’interférer pour elle au point d’agacer son amie : « Tu n’as jamais eu de Valtesse, méchante, mais tu as une Liane et je t’assure que comme affection et comme cœur, l’une ne le cède en rien à l’autre, je te défends d’en douter. Ne sois pas maussade ma chérie, tout cela ne vient pas de nous, cela ne restera pas entre nous, c’est un point de contact désagréable, le contact disparaît et le point aussi. Voilà, pour être un… passé, ça en est un, je te jure que mon cœur n’en conserve même pas la plus légère empreinte…) C’est une cocotte que cet homme-là. D’ailleurs, j’ai beaucoup d’autres choses à faire… »La seule lettre de Valtesse à Liane qui figure dans cette correspondance est prémonitoire : « Il t'a plu, il te ressemble. Je le sens dans ce que tu me dis Chérie. Que sera ton amour avec lui, joie ou peine ?! Comment cela pourra-t-il être joie puisqu’un jour il en aimera une, autrement – et il te sacrifiera. Fragile !!! Ce serait pis. J’ai si peur de tout pour toi, je prévois, je pense, il ne te faut plus de catastrophes. Mesurer son coeur, l'empêcher de battre, de bondir, de s'oppresser, de s'évanouir – difficile à moins que la souffrance l'ait étreint, jusqu'à le rendre exsangue. Alors ? alors prends le [...] Marche avec précaution Chérie, imagine que tu portes un flacon rempli d'essence précieuse dont chaque goutte qui s'évapore ou qui s'échappe abrège le bonheur que tu peux espérer [...] ».L’inéluctable survient pourtant. Liane est détrônée par une débutante de 23 ans, Jeanne Dortzal, qui deviendra poétesse. La relève est là, déjà : « Elle est jolie. Elle est jeune au bon moment et puis elle est une bonne affaire, espérons que Mathieu en sera une pour elle. N’en parlons plus. » Bonne perdante, Liane n’en est pas moins dévastée et l’insuccès semble contaminer certaines de ses entreprises : « Je n’ai plus de larmes pour un bout de temps… Une belle dépression en moi. Le silence des journaux sur mon roman. Le brouillard ici. Toujours Mathieu… Ah j’aurais bien besoin de toi qui sais si bien me réconforter. Viens ma chérie, viens pour 2 jours… Je suis seule, pas d’amie. Seulement mon amant de temps en temps. Et un amoureux qui me suit partout. »Pour la petite histoire, on trouve mention de ces lettres à la page 288 de Mes cahiers bleus : « Ma filleule Margot, ayant perdu sa mère a trouvé une correspondance adressée à sa grand-mère Valtesse de la Bigne. Il y avait vingt-quatre lettres de moi. Elle les a fait vendre à la salle Drouot ! 60 francs, mes vingt-quatre lettres. Inconvenante perfidie ! J’aurai tout vu sur la terre. »Cette très rare correspondance inédite entre deux prostituées est conservée sous double emboîtage, auquel on joint le catalogue de vente Valtesse de La Bigne. Paris, Dubreuil, Haro & Bloche, 1902, un vol. in-4, demi-chagrin aubergine, plat supérieur de la couverture conservé, IV + 116 pp., 9 planches hors-texte (d'autres semblent manquer), 663 numéros décrits, dont le fameux "lit de parade" en bronze. L’exemplaire est signé par Valtesse et truffé d’une notice biographique manuscrite (4 feuillets in-4, non signés).
Paris, , 1871. In-8 manuscrit en belle page (15 x 21 cm) de (2)-131 ff. montés sur onglet à 30 lignes par page, demi-chagrin vert, dos à nerfs, titre doré (reliure de l’époque).
Journal inédit de Jean-Baptiste Poulain d'Andecy : chronique du siège de Paris, de la Commune et de la Semaine sanglante.Ce journal manuscrit, rédigé sur les feuillets d’un livre de compte du Crédit Foncier de France par Jean-Baptiste Poulain d’Andecy, secrétaire du Conseil d’administration, offre un témoignage saisissant des événements de 1871 à Paris.Un citoyen engagé pendant le siège de Paris. Propriétaire d'une maison au 80 rue d'Assas, Poulain d'Andecy relate son rôle actif durant le siège prussien. Il adresse une lettre au maire du 6 arrondissement, Anne-Charles Hérisson, dans laquelle il se décrit comme profondément dévoué à la République, n’ayant quitté son poste ni pendant le bombardement, ni lors des violents affrontements de la Commune. Avec courage, il sauve sa maison et ses voisins d’un incendie imminent tout en offrant son aide et celle de ses deux fils à l’administration locale.Un témoignage poignant de la Semaine sanglante. Lors de la Semaine sanglante, le journal rapporte heure par heure l’occupation de sa maison par les Fédérés, les combats dans les rues adjacentes, et les incendies dans le quartier, notamment ceux des Tuileries et de la Halle aux vins. Il décrit avec effroi les cadavres entassés, les exécutions sommaires et les dévastations laissées par les combats. Malgré le chaos, il organise la protection de sa famille et de ses voisins.Un regard de bibliophile sur les événements. Ancien bibliothécaire, Poulain d’Andecy clôt son récit par une critique de l’article d’Émile Littré dans La Philosophie positive, réfutant l’idée que l’intervention des troupes aurait sauvé les maisons de la rue d’Assas. Il revendique plutôt la ténacité des citoyens dans l’extinction des incendies.Un document historique remarquable. Ce journal inédit constitue une chronique unique d’une maison bourgeoise sous les bombes prussiennes et au cœur de la guerre civile. Il mêle observations personnelles, engagements citoyens, et réflexions bibliographiques, offrant un éclairage humain et détaillé sur l’une des périodes les plus tumultueuses de l’histoire de Paris.
, , 1929-1938. 107 articles manuscrits de 4 à 5 feuillets chacun sous étui vélin muet.
Recueil autographe non daté des chroniques de la langue française d’Abel Hermant, publiées dans Le Temps puis éditées en volumes de 1929 à 1938. Chaque article est précédé du titre de départ : Défense de la langue française.« Abel Hermant est sans doute la figure archétypale du puriste de l’entre-deux-guerres. Comme plusieurs autres, ce n’est pas un savant, mais un lettré qui commença sa carrière littéraire par des romans. Normalien doué d’une solide culture classique, il démontre son conservatisme culturel et linguistique en devenant, en 1911, membre du comité de direction de la ligue "Pour la culture française". Lorsqu’il entre à l’Académie française en 1927, il a déjà publié deux livres traitant de la grammaire sous une forme fictionnelle : Xavier ou les entretiens sur la grammaire française (1923) et les Lettres à Xavier sur l’art d’écrire (1926). C’est dans ces ouvrages qu’il introduit le personnage de M. Lancelot, vieil amateur de grammaire retiré du monde. Le personnage (inspiré du grammairien de Port Royal Claude Lancelot 1615-1695, dont il est le descendant fictif) lui sert ensuite de pseudonyme transparent pour les chroniques de langue qu’il fait paraître dans le supplément littéraire du Figaro puis au Temps. Ces chroniques, qui donnent l’occasion à Hermant de commenter le courrier des lecteurs, ont ensuite été rassemblées en plusieurs volumes : Remarques et Nouvelles remarques de Monsieur Lancelot (1929), Les Samedis de Monsieur Lancelot (1931), Chroniques de Lancelot du Temps (1936-1938). Les écrits d’Hermant, et pas seulement sa Grammaire de l’Académie, ont connu un succès considérable, si l’on en croit le nombre de correspondants mentionnés, le nombre de tirages des livres, mais surtout celui des auteurs qui le citent en modèle – qu’il s’agisse de Thérive, de Moufflet, de Joran ou de Grevisse. Jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, Abel Hermant est une figure de référence du purisme, aussi bien comme chroniqueur que comme écrivain.» (Vincent Berthelier).L'oeuvre d'Abel Hermant (1862-1950) est une chronique humoristique de son temps : moeurs « républicaines » (Monsieur Rabosson, 1884 ; la Carrière, 1894), monde libertin et « parisien » (Confidences d'une aïeule, 1893 ; Confidences d'une biche, 1909), modes sentimentales (Serge, 1891). Élu à l'Académie française en 1927, il en fut exclu en 1945, et condamné à la réclusion perpétuelle pour « intelligence avec l'ennemi ayant favorisé ses entreprises dans le pays » pendant l'Occupation. Vincent Berthelier, Le style réactionnaire : positions de la droite littéraire française sur la langue et le style au XXe siècle, thèse 2021.
1818 1 page in-8, s.l.n.d.[vers 1880] (feuillet déchiré en marge gauche sans atteinte au texte). Mot de remerciement après la parution de Césette en feuilleton dans le quotidien Le Temps : "Je ne serai seulement heureux mais bien fier d'être présenté par vous aux lecteurs du Temps". On joint une carte de visite autographe signée également en rapport avec la présentation de Césette
Le Comte de Pouvourvile est d'accord pour écrire sur Claude FARRÈRE. en feuille Très bon Paris 1933
édition originale
2 pages in4 - enveloppe avec timbre découpé - bon état -
Belle et triste lettre: il est en poste à Oued-zem, "petite ville , de création colonisatrice", ou il s'ennuie et ou il fait froid - Il avait pensé trouver un climat de confiance mais "d'autres manoeuvrent pour détériorer la présence des français de bonne volonté" - Il lui aurait fallu Paris: "Paris et le combat fraternel - Paris et le travail créateur, Paris et l'amour de l'écriture" - Ici, il n'en a pas le gout - Il vit seul; sa femme est en France; il a 47 ans; il lui reste une année de contrat - Il voudrait rentrer - "Tout n'est pas rose en France...Mais n'est il pas temps de se retrouver au coude à coude" - Auteur d'un ouvrage sur la Poèsie Concentrationnaire -
1 page 1/2 in4 - bon état -
Belle lettre sur la gestation de son ouvrage sur la poèsie concentrationnaire paru en 1975 chez Seghers: Il revit depuis qu'il a été nommé à Casablanca - Il a retrouvé son médecin et suit son traitement - Il a "besoin de rattraper ces vingt années perdues" - Un recueil de poèsie va sortir - Il a deux romans en chantier, fréquente les "Amitiés littéraires et poètiques", "bel exemple de fraternité agissante" - Il souhaiterait présenter dans une conférence, "les poètes de la déportation, les poètes assassinés" pour "prouver que lorsque les bêtes nazies avaient anéanti les corps...il demeurait cette chose essentielle, la pensée et son expression majeure, le verbe" - Pour ce projet, il n'a malheuresement pas grand chose... - Auteur d'un ouvrage sur la Poèsie Concentrationnaire -
Frankfurt am Main, Vittorio Klostermann 1974 xxxii + 570pp., 30cm., copy from the library of the Belgian medievalist Raymond Macken with his signature, in the series "Kataloge der Stadt- und Universitätsbibliothek Frankfurt am Main. Band 3: Die Handschriften der Stadt- und Universitätsbibliothek Frankfurt am Main" vol.2, blind softcover (with vague ink traces), softcover, good condition, R75233
In 12 broché,poèmes.Edition du Temps Présent 1914.Bel envoi manuscrit de Frédéric MISTRAL sur la page de faux-
Belle lettre par laquelle Jules Jean-Baptiste François de Chardebœuf, comte de Pradel accorde un secours à un abbé (monsieur de Barras). en feuilles Bon Paris Jules Jean-Baptiste François de Chardebœuf 1817
1 L.A.S. de 2 pages, datée d'Abbeville, le 7 avril 1888, contrecollée sur papier fort avec commentaires manuscrits : [ Lettre adressée à un confrère, il lui transmets l'adresse de M. Dergny à Grandcourt par Londinière, et s'inquiète de son état de santé : ] "J'espère qu'un peu de repos, de ce repos si dur aux gens de lettres, et la bonne saison qui arrive un peu tardivement cette année vous remettront prochainement poète et historien devant votre table" [ ... ]
Né à Abbeville, l'écrivain et historien régional Ernest Prarond (1821-1909) écrivit notamment avec Charles Baudelaire, qu'il avait rencontré lors de ses études à Paris, de 1839 à 1846.
1 page in8 - (on y joint une invitation à diner chez Mario Prax) - bon état -
Il a pu apprécier la qualité des couteaux de son correspondant à la fois comme gourmand ("les carapaces de homard rougissent d'être pénétrées par ces fines lames") et comme auteur dramatique("acteur de mélo") - "Ayant voulu examiner de trop prés votre marque 'le dé à jouer' je me suis coupé le doigt jusqu'à l'os"..."d'ou je conclue..qu'en bonne coutellerie comme en bonne politique, il faut se mettre du coté du manche"...-