[Congrégation de Notre Dame, Chanoinesses de St Augustin] - Anonyme ; CAIRE, André Antoine Esprit Vincent
Reference : 26578
(1880)
Manuscrit de travail anonyme et original, abondamment corrigé et annoté, et reproduisant abondamment la correspondance de Mgr. Caire, en 1 vol. in-8 relié demi-basane marron, Congrégation de Notre Dame, Chanoinesses de St Augustin, s.d. (circa 1880), 401 pp. (rel. frottée avec le premier plats et les premiers ff. détachés). Un passionnant document retraçant un intéressant parcours ecclésiastique dans la première moitié du XIXe siècle (avec un saisissant récit de l'épidémie de choléra de 1832 à Paris)
Fils du fervent légitimiste marseillais André Antoine Esprit Caire et de Joséphine Pinatel, André Antoine Esprit Vincent Caire, né le 5 avril 1797, manifesta dès son plus jeune âge les meilleures dispositions pour la piété et les études sérieuses. Alors qu'il était âgé de six ans, en 1804, son père fut emprisonné mais Napoléon "convaincu qu'il n'avait pas trempé dans la conspiration de Pichegru, lui rendit la liberté et voulut l'attacher à sa cause en lui faisant offrir ... les postes les plus éminents". En 1811, suite à l'assassinat de 11 personnes en quelques mois, Mme Caire effrayé obtint de son mari un déplacement de Creisseaux vers Aubagne ; le petit André poursuivit alors ses études au petit séminaire fondé à Marseille par le père Ripert. Après un bref séjour à Aix, il retrouve le père Ripert aux Aygalades. Epuisé par 25 années de lutte, son père meurt en 1816, mais malgré les pressions qu'il eût à subir en tant qu'aîné, André persévère dans sa vocation ecclésiastique ; âgé de 19 ans, et seulement tonsuré, il enseigne déjà au petit séminaire. Ordonné diacre à 22 ans, puis prêtre avant ses 25 ans, il est mandé par Mgr Perigord, archevêque de Paris, et Mgr de Beausset lui accorda l'exeat. L'abbé Caire quitte donc Marseille le 28 août 1821, et est accueilli au séminaire d'Issy par le supérieur M. Duclos. Celui-ci lui annonce alors, comme André Caire l'écrit à sa mère : "vous êtes appelé à remplir de hautes destinées, le coadjuteur me charge de vous envoyer chez Mr Frayssinous, qui doit vous faire une proposition". On déjeune et puis je cours chez Mr. Frayssinous (la tête trottait bien plus encore) cet homme si justement célèbre me propose l'éducation des enfants de Mr. de Clermont-Tonnerre, pair de France. ... " On lui prédit même que viendra ensuite l'éducation du Duc de Bordeaux, "dont le marquis de Clermont-Tonnerre sera très probablement le gouverneur". Devant l'insistance du coadjuteur, il rencontre le marquis de Clermont-Tonnerre qui le considère comme engagé. "Je sors étourdi et presque décidé mais la nuit porte conseil. Je considère d'un côté tous les pour : la volonté de l'archevêque, l'avis de son conseil, et surtout de Mr. de Frayssinous, les avantages du poste : logement très agréable, bonne table, excellente société (le grand chancelier, les plus illustres pairs : les Bonald, les Villèle, etc. etc. car tout ce qu'il y a de mieux va là !) Voiture à mon service, campagnes en Normandie, en Picardie, etc. etc. Le marquis et la marquise me plurent (celle-ci par parenthèse est dans ce moment le précepteur de ses enfants ; elle lit Virgile et Tacite comme l'almanach). Mais voici les Contre : d'abord, j'étais perdu pour mon état... considération d'un poids immense ; ... Ensuite, un précepteur est toujours le premier domestique et je suis, sans prétention, le fils de mon père... " Le jeune abbé réussit à se sortir avec tact de cette situation délicate, et conserve l'amitié de Mgr. de Quélen et de Mr. Frayssinous. Il est alors admis comme prêtre administrateur à la paroisse des Missions étrangère ; il continue ses visites régulières chez Monsieur Frayssinous, croise le duc de Rivière, M. de Pastoret. L'abbé Caire évoque avec talent un souper servi aux petits Savoyards par la société des bonnes oeuvres "composée de ce qu'il y a de mieux" : "ici un grand vicaire portait du pain ; là le marquis de Montmorency versait à boire, plus loin l'abbé André que vous connaissez bien essuyait, par distraction, le bord d'une assiette contre l'habit du comte de *** qui coudoyait lui-même l'archevêque. Le spectacle était grotesque et touchant à la fois". Le 18 février 1823, M. de Frayssinous le nomme aumônier du Collège Louis le Grand. A l'occasion du passage à Paris de Mgr. de Mazenod, l'abbé Caire lui rend visite sans prétendre s'engager sur un retour à Marseille. Malgré l'irritation de Mgr. de Quélen, l'obstination de Mgr. de Mazenod porta ses fruits et l'abbé Caire retourne à Marseille en 1823, en tant que responsable du petit séminaire. Nommé chanoine honoraire de la cathédrale, il est admis dans la société des prêtres du Sacré-Coeur, mais suite à divers ennui, annonce sa démission du petit séminaire et repart à Paris, où il devient second aumônier à Henri IV. : "l'Abbé de Salinis, premier aumônier, est mon ami ; il a des qualités précieuses, nous vivrons comme deux frères. La situation du collège est charmante : derrière Ste Geneviève, beau jardin, appartement agréable pour les aumôniers, usage de la bibliothèque, voilà ce qui m'a déterminé pour Henri IV". Il dit désormais sa messe pour les religieuses de la Congrégation de Notre-Dame, près de Saint Nicolas du Chardonnet. Dans un courrier à sa mère, lors du carême de 1826, il évoque Lamennais : "M. l'abbé de Lamennais, qui partage quelquefois nos repas, prétend que nous pouvons sans scrupule prendre des forces pour tirer des coups de fusil contre l'impiété". Il évoque ensuite longuement le jubilé royal de 1826 ; il est ensuite nommé aumônier adjoint des pages du roi ; en 1828, et prononce un "panégyrique de Saint Louis" devant l'Académie Française. Il écrit notamment pour rassurer sa mère à propos des scènes révoutionnaires qui avaient eu lieu à l'occasion des élections, et s'inquiète des effets d'une épidémie à Marseille. Pour les vacances de 1828, il doit annuler son projet de descendre en Provence avec le peintre Paulin Guérin, car il est retenu par l'importante affaire du collège de Juilly. Il évoque longuement l'affaire, le tollé suscité par la reprise de l'institution par les abbés de Salinis, de Scorbiac et par lui-même, les difficultés de l'installation et son retour à Paris, chez les religieuses de la congrégation, dans l'intérêt du collège de Juilly. Il évoque ensuite le sac de Saint Germain l'Auxerrois (affaire du service du Duc de Berry). Nommé vicaire de Saint Eustache, il évoque par la suite, de manière saisissante et sur une dizaine de pages, le terrible épisode de l'épidemie de choléra, auquel succombe la mère supérieure de la Congrégation. Il est ensuite nommé premier vicaire à Saint Philippe du Roule, mais reste en charge de la congrégation, dans laquelle il accueille la marquise de Balivière, comme dame pensionnaire puis comme novice, et négocie en 1838 le mariage de Mlle de Balivière avec le comte de Guiteaut, ancien élève de Juilly. Nommé administrateur des fondations anglaises et écossaises en France, l'abbé Caire reçoit en janvier 1847 le titre honorifique de protonotaire apostolique. On suit tout le détail des ses missions et pérégrinations, à Amiens (notamment au concile d'Amiens en 1853), à Rome où il fait recevoir l'ordre des Soeurs de Saint Joseph, et où il assiste à la proclamation du Dogme de l'Immaculée Conception. Il meurt le 5 juillet 1856 et son coeur est conservé dans la chapelle des soeurs de la congrégation de Saint Joseph. On joint un intéressant document manuscrit de 8 pp., bordé de noir, reproduisant le discours prononcé par Mr Briot de la Mallerie, curé de Saint Philippe du Roule, le 9 juillet 1856. On évoque longuement (pp. 55-57) la maison de Sainte-Marguerite, située à quelques kilomètres de Marseille.
Edouard Couturier, s.l. [Paris] s.d. (1899), 13,9x9cm, une carte postale.
Edition originale de cette carte postale appartenant à la série intitulée "Histoire d'un crime" (n°16) ; elle a été réalisée par Edouard Couturier et rehaussée en couleurs. Agréable exemplaire de cette carte postale dénonçant les massacres antisétimes à Alger en janvier 1899. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Edouard Couturier, s.l. [Paris] s.d. (1899), 13,9x9cm, une carte postale.
Edition originale de cette carte postale appartenant à la série intitulée "Histoire d'un crime" (n°15) ; elle a été réalisée par Edouard Couturier et rehaussée en couleurs. Agréable exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Edouard Couturier, s.l. [Paris] s.d. (1899), 13,9x9cm, une carte postale.
Edition originale de cette carte postale appartenant à la série intitulée "Histoire d'un crime" (n°18) ; elle a été réalisée par Edouard Couturier et rehaussée en couleurs. Agréable exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -
1 manuscrit en 9 ff. in-4, circa 1845
Etat très satisfaisant
1 manuscrit de 3 ff. in-folio, 1853
Etat très satisfaisant
Manuscrit en 1 vol. in-8 reliure de l'époque pleine basane racinée, super libris "F. D. S.", s.d. [ circa 1805-1814 ], 67 ff. (dont 22 rédigés) au grand filigrane au portrait lauré de Napoléon (mention "Napoléon Empereur des Français Roi d'Italie") et à l'Aigle Impériale (format du papier : 23,5 x 17,5 cm)
Les 18 premiers feuillets rédigés en début de manuscrit (les dernières pages étant la copie d'une lettre de l'impératrice Elisabeth de Russie en novembre 1826) le sont d'une écriture plus fines que les 3 derniers feuillets manuscrits, en fin de recueil. Parmi les chansons on trouvera le "Départ de la Garde d'Honneur du Morbihan" sur "l'Air de La Sentinelle". Le manuscrit est très intéressant, mais l'on remarquera surtout le papier vélin au remarquable filigrane, qui représente (en alternance plus ou moins irrégulière, en général tous les 2 ou 3 feuillets) un grand portrait couronné de l'Empereur cerclé de la mention "Napoléon Empereur des Français Roi d'Italie" ou l'Aigle Impériale couronnée. On sait que de tels filigranes ornaient le papier du cabinet de l'Empereur. Bon état (reliure un peu frottée avec petits mq.)
In 8 carré, pleine toile écrue muette, 204 pages, entièrement manuscrites, illustrations en couleurs de l’auteur, tranches rouges. A la première page il est indiqué 8ème régiment de dragons, 1er escadron, 1er peloton, 1ère escouade. Quartier La Barollière. Place des Carmes Lunéville. Meurthe et Moselle, et aussi : Ce livre appartient Jules LECOQ 1ère classe 8ème dragons, matricule 2751 1er escadron classe, 3ème peloton classe 1905. Lunéville Meurthe et Moselle. Souvenirs du 8ème régiment de dragons ; Très nombreuses chansons, illustrations dans le texte et à pleine page petite chérie-quand l’amour meurt-fièvre d’amour-ça ne dur qu’un temps-Marjolaine-elle n’était pas jolie-cœur de Madeleine- Carméla -sérénade –La fanchonnette –l’étoile d’amour-Va ! petit mousse- la mômette- Nini-bonjour Mimi- La voix- l’heure du bandit-Câline- Titania- l’amour à la barrière- fleur d’amour- l’africaine- Lilas blanc- Fleurs de Seine- -mon gosse- la fraise des bois- la fifille à sa mère-le zifolo du ziboulard- Ne sortez pas-Je me suis roulé- le chapeau claque etc. etc
1 cahier plein cuir souple bordeaux, s.d. [ circa 1890-1900 ], environ 96 feuillets. Manuscrit fin XIXe relatif à plusieurs communes (dont nombreuses communes de l'Essonne) : Livre de raison du P. Marchetti extrait de La maison d'un Bourgeois au XVIIIe siècle - Premiers Seigneurs de Pithiviers, par J. Devaux - Extrait d'une histoire inédite de Pithiviers au XVIIIe siècle par M. de la Brière - Mémoires sur l'élection de Pithiviers en 1698 ed. Herluison Orléans - Les châteaux de Ribeauvillé : Rappolstein- Girs erg. St Ulrich - Extrait des Archives de Ribeauvillé - N.D. de Dusenbach - Relation d'une Noce célébrée au château de Ribeauvillé XVIe siècle - Château d'Andlau - Rouffach - Schlestadt - Les trois Châteaux - Comte d'Andlau - Les Antiquités de la Ville, Comté et Chatelenie de Corbeil, de la recherche de Me Jean de la Barre cy-devant Prévost de Corbeil ed. 1647 - Pancarte du Chastelet représentant l'étendu et le ressort de la Chastellenie de Corbeil - Les Comtes de Corbeil : Hémon, Bouchard, Maugis, Guillaume, Regnault, Bouchart II, Oddes, Hugues du Puisset, etc... - Fontenay-le-Vicomte [ extrait de l'Histoire du Diocèse de Paris par l'abbé Lebeuf ] - Mennecy - Villabé - Ormoy - La Norville - Leudeville - Ver-le-Grand - Ver-le-Petit - La Saussaie - Escharcon - Avrinville - La Honville
Manuscrit recueillant des informations de provenance diverses (généralement extraites d'ouvrages anciens) à propos de plusieurs communes de France (essentiellement sur les départements de l'Essonne, du Loiret et d'Alsace). Des similitudes avec d'autres manuscrits font penser que le rédacteur était un membre ou un proche de la famille Géruzez et de l'illustrateur Crafty ; des similitudes avec d'autres manuscrits font penser que le rédacteur était un membre ou un proche de la famille Géruzez et de l'illustrateur Crafty ; il s'agit selon toute vraisemblance de sa fille Jeanne Geruzez, épouse du futur général Joseph Andlauer, né en 1869 à Fontenay-le-Vicomte (d'où l'intérêt pour Andlau, et pour Fontenay-le-Vicomte). Bon état.
2 cahiers d'écolier format in-8 manuscrit, circa 1946-1947
Intéressant ensemble des notes de cours, manuscrites, prises vers 1946-1947 par un étudiant girondin de la mathématicienne Jacqueline Lelong-Ferrand (1918-2014). Normalienne (Ulm), reçue première (avec Roger Apéry) à l'agrégation de mathématique en 1939, Jacqueline Lelong-Ferrand sera notamment chargée de cours à l'université de Bordeaux à partir de 1943. On joint trois coupures de presse (articles de Mme Lelong-Ferrand)
6 cahiers in-8, s.d. [ circa 1820-1821 ], 10 ff. de notes de philosophie ("L"idée") datées de "Limoges, le 6 Août 1821" ; 20 ff. (dont 6 ms.) sur la "Métaphysique" ; 6 ff. (dont 4 ms.) "Etymologie - Définition de la Philosophie" ; 20 ff. (dont 10 ms.) "Ode d'Anacréon" ; 10 ff. (dont 5 ms.) "Art Poétique d'Horace" datés du 1er au 18 mai 1820 à Guéret ; 10 ff. (dont 7 ms.), notes de politique et théologie
Notes de cours manuscrite provenant des archives du juriste et futur avoué Léon Lemaigre-Dubreuil (1801-1876) de La Souterraine (Creuse) qui soutiendra sa thèse pour la licence à la Faculté de Droit de Paris en janvier 1826 (on joint un exemplaire de sa brochure de thèse). Prix du lot, non séparable.
Paris de l'Imprimerie de Crapelet 1830, Paris Imprimerie Royale 1861, sans lieu ni date vers 1850, Bruxelles Hayez 1829. 4 ouvrages en 1 fort volume in-8 XL 346pp, 152pp, 21pp, III 133pp 2 feuillets non chiffrés table et errata. Demi chagrin bleu nuit, dos lisse orné de filets dorés, reliure de l'époque. *1er texte, orné de 6 planches (1 regroupant 6 écus, 1 regroupant 6 seing, 4 reproductions de manuscrits illustrés). *2e texte, orné de 2 planches dépliantes (fac simile en couleurs d'une page de manuscrit enluminé). *3e texte, pas d'illustration. *4e texte, orné d'une planche regroupant 4 exemples d'écritures médiévales. Petite usure du papier des plats, pratiquement sans rousseurs. Chaque texte est complet de toutes ses pages et des gravures qui doivent l'accompagner.
Rare ensemble de quatre études érudites qui recensent (et dans le cas de Leroux de Lincy décrivent) les précieux ouvrages réunis par cette famille célèbre pour son faste et son mécénat.
Sans nom ni lieu Sans nom ni lieu, 1876. Entièrement manuscrit et peint à la main à la manière des enluminures, un cahier In-4 relié demi chagrin rouge, dos à nerfs soulignés de filets dorés, plats de percaline rouge titrant "souvenir de 1876", toutes tranches dorées. Chaque jour de l'année occupe une page, avec le nom du saint ou de la sainte du jour enluminé à la main et en couleurs, chaque mois débute par une grande enluminure naïve, suit une page pour la liste des saints jours aprés jour, des annotations dans une colonne spéciale "lunaisons et temps présumable, pour chaque quartier de lune", ensuite une page par jour et à la fin de chaque mois une page de récapitulation et notes diverses. Plusieurs pages présentent des dessins de fleurs en guirlandes tous différents. En frontispice une grande réflexion manuscrite dans un encadrement floral : "avis salutaires. On ne doit point rechercher, ce serait un malheur de savoir, quelle fin les Dieux nous réservent : n'interrogeons pas non plus les nombres magiques, il sera mieux quoiqu'il arrive de nous soumettre, soit que Jupiter nous accorde encore plusieurs printemps, soit que celui qui va venir soit le dernier. Soyons sages et retranchons les longs espoirs du court espace de la vie. Tandis que nous parlons, l'heure envieuse s'enfuit. Profitons du jour présente et fions nous le moins possible au lendemain ". L'ensemble est naïf, de la main d'un artiste amateur et... patient.
Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo.
manuscrit autographe de 8 pages,sans date vers 1841,IN FOLIO broché,non relié,juste cordon bleu,en feuilles non numerotées,a l’encre,numeroté en colonnes,historique du droit des marins invalides ,jusqu’au 21 Juin 1841.
bon etat,pli central
1793 1793, cahier registre manuscrit in folio,à colonnes de 31 pages et 5 p.blancs,beau titre,belle ecriture ,de janvier 1793 à juillet 1793,fournisseurs français et étrangers ( Hambourg,Copenhague,Stockolm etc.)
coins rognés,taches brunes en marge du bas,sinon frais
1837 Mancel, Caen, 1837. Un volume in 8° grand papier relié demi-percaline vert olive, plats papier marbré, 67 pages. Une découpe dans la page de garde pour ôter un nom. Bon état.
On y joint deux tapuscrits originaux :- "Publié par moi dans le n° 109 automne 1929 de la Revue Normande", Bibliothèque d'Avranches, ms 244 V° siècle, fol 96 à 98, 6 feuillets. "D'une femme juiesse condempnée à mort que la vierge Marie délivra pour ce quel la requist dévotement puis se convertit et vesquit sainctement"Et :- Bibliothèque d'Avranches, ms 244 XV° siècle, fol 51 à 55, "D'un homme qui emmena la nuit de Pasques une pucelle et coucha o lie et ne s'en confessa, dont le corps ardit au tombel et fut campné.Ainsi que la lettre notice annonçant la publication de l'ouvrage "La Bibliothèque d'Avranches, ses origines, ses richesses, les manuscrits du Mont saint-Michel par J. P. MARTIN, bibliothécaire de la ville d'Avranches Remises possibles sur les achats en lot, achetez plusieurs objets à la fois ! Reçoit sur rendez-vous pour consultation des ouvrages.
IN folio broché,9 pages manuscrites ,ecriture trés lisible,non signé,taches claires en haut de page,rognée,sinon bon etat
Décret de la Convention Nationale, du 14e ... pluviôse, an second ... no.1471. : Qui établit une nouvelle organisation des différentes branches de l'administration de la marine.[S.l.] : [s.n.], [1794],Du 2 fevrier 1794,4 p.
Presses de l'Université de Montréal In-8 Couverture souple Montréal 1975
Très bon 230 pages. Tranches légèrement tachées. Coll. "Recherches Caraïbes". Édition de ce manuscrit anonyme de 1659.
manuscrit autographe de 8 pages,du 11 mai 1822,,du 22 fevrier et 5 juillet 1823,Brest,signé Clermont-Tonnerre ,pour copie Vice Amiral comte Gouron, 3 circulaires modificatives concernant peines desobeissance et mutinerie article 14 de la loi du 21 aout 1790.
bon etat
1726 1726 Marseille ?Toulon 1726,IN folio ,4 p.,historique et reglement
bon etat,un peu jauni,plis
MANUSCRIT 1812 In folio Procés verbal d’adjudication, liste fournitures pour hopitaux de marine,14 p.,prix epoque,signé par ?
bon etat
Sans lieu, pièce unique manuscrite, 1907 - 1911. 27,5 x 21,5 cm. Intéressant album orné de 15 dessins originaux et de 10 croquis inachevés au crayon.
Certains dessins sont sur des feuilles volantes, des pages ont été retirées, sinon bel état de conservation. Clients Livre Rare Book : Les frais postaux indiqués sont ceux pour la France métropolitaine et la Corse, pour les autres destinations, merci de contacter la librairie pour connaître le montant des frais d'expédition, merci de votre compréhension. Livre Rare Book Customers : The shipping fees indicated are only for France, if you want international shipping please contact us before placing your order, thank you for your understanding.
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1 vol. in-12 oblong reliure pleine chevrette imitation plein maroquin rouge à grain long, circa 1852, une dizaine de pages manuscrites, la plupart manifestement en allemand ou en dialecte alsacien, ou en français, avec plusieurs scènes découpées sur papier contrecollées sur papier de couleur, un dessin joint, une fleur séchée contrecollée avec texte, etc.
Etat satisfaisant (premiers ff. découpée, charmant document par ailleurs)
5 cahiers d'écolier format in-8 manuscrit, circa 1947
Intéressant ensemble des notes de cours, manuscrites, prises vers 1947 par un étudiant girondin du mathématicien français, normaline, major de l'agrégation en 1932 et futur spécialiste de la théorie des nombres Charles Pisot (1910-1984), alors jeune maître de conférences à l'Université de Bordeaux. Bon ensemble.
S.n., [14 juillet] 1790 Manuscrit autographe anonyme. 2 pages. 36 vers (6 strophes de 6 vers) 1 bi-feuillet 21,7 x 16,8 cm. parfait état. Belle écriture parfaitement lisible. Pièce autographe inédite non encore attribuée.
Nous donnons ci-dessous l'intégralité de ce cantique jamais publié. Ils sont enfin brisés les fers Qu’avait forgés la tyrannie ; Sur les noirs cachots entr’ouverts De la Bastille démolie, Les braves français ont planté L’étendard de la liberté. Princes, ministres, courtisans, Déprédateurs de nos finances ; Nobles, seigneurs et intendants, Lâches oppresseurs de la France, Comme ils sont tous épouvantés A l’aspect de la liberté ! Ducs, chevaliers, comtes, marquis, Héros du nom de la naissance ! Vos vains titres sont abolis. On ne reconnait plus en France Que cette sainte égalité Qui convient à la liberté. Grand dieu qui fait régner les rois, Maître de tout ce qui respire ; Aujourd’hui courbés devant toi, Les citoyens de cet empire Prononcent en un chœur sacré Le serment de la liberté. Nous jurons tous respect aux lois, Fidélité à la patrie ; Nous jurons d’obéir au roi, De sacrifier notre vie Pour le maintien de la sûreté La garde de la liberté. Sois le vengeur de nos serments, Ô dieu qui punit les parjures ; Des despotes et des tyrans Purges à jamais la nature ; Fais luire à l’univers entier, Le flambeau de la liberté. Cette pièce en vers de circonstance a été écrite pour servir "pour le 14 juillet 1790". Le 14 juillet 1790 célèbre le premier anniversaire de la prise de la Bastille. C'est ce qu'on appelle alors la Fête de la Fédération, organisée par La Fayette alors Commandant de la Garde nationale de Paris. La prise de la Bastille fut l'un des événements inauguraux et emblématiques de la Révolution française. La fête de la Fédération fut organisée sur le Champs-de-Mars, à Paris. Louis XVI, roi de France, assiste à cette fête et y prête serment à la Nation et à la loi dans un climat d'unité nationale, en présence des députés des 83 départements de l'époque. Dès le 1er juillet 1790, 1 200 ouvriers commencent les travaux de terrassement. Ils sont nourris, mais mal payés et, quand on leur reproche leur lenteur, ils menacent de quitter le chantier. Il s’agit de transformer le Champ-de-Mars en un vaste cirque, d’une capacité de 100 000 spectateurs, au centre duquel doit s’élever l’autel de la patrie. On fait appel à la bonne volonté des Parisiens. Ils répondent en masse. Louis XVI vient de Saint-Cloud donner un coup de pioche, La Fayette, en manches de chemise, travaille comme un ouvrier. C'est bientôt une fourmilière humaine, où les ouvriers du faubourg Saint-Antoine côtoient les nobles, où les moines côtoient les bourgeois, où les courtisanes donnent la main aux dames des beaux quartiers. Les charbonniers, les bouchers, les imprimeurs viennent avec leurs bannières décorées de tricolore. On chante le Ah ! ça ira et autres couplets patriotiques. Les soldats se mêlent aux gardes nationaux. On héberge les fédérés venus de la province ; ils sont au moins 50 000. Les fédérés défilent avec leurs tambours et leurs drapeaux ; ils sont 100 000, y compris ceux de Paris. Les Parisiens prennent place sur les talus qu’on a élevés autour de l’esplanade.? La Fayette, commandant de la Garde nationale, en grand uniforme, arrive sur un cheval blanc et monte sur l’estrade. Il prête serment le premier, au nom des gardes nationaux fédérés : « Nous jurons de rester à jamais fidèles à la nation, à la loi et au roi, de maintenir de tout notre pouvoir la Constitution décrétée par l'Assemblée nationale et acceptée par le roi et de protéger conformément aux lois la sûreté des personnes et des propriétés, la circulation des grains et des subsistances dans l'intérieur du royaume, la prescription des contributions publiques sous quelque forme qu'elle existe, et de demeurer unis à tous les Français par les liens indissolubles de la fraternité. ». Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, évêque d’Autun, célèbre la messe, entouré de 300 prêtres en surplis de cérémonie. En montant sur l'estrade, il aurait dit à La Fayette : « Par pitié, ne me faites pas rire ». Puis c'est au tour du président de l'Assemblée de prêter serment au nom des députés et des électeurs. Enfin, le roi prête à son tour serment de fidélité aux lois nouvelles : « Moi, roi des Français, je jure d'employer le pouvoir qui m'est délégué par la loi constitutionnelle de l'État, à maintenir la Constitution décrétée par l'Assemblée nationale et acceptée par moi et à faire exécuter les lois ». La reine, se levant et montrant le Dauphin, déclare : « Voilà mon fils, il s'unit, ainsi que moi, aux mêmes sentiments ». Le Marquis de Ferrières se souvient que : « ce mouvement inattendu fut payé par mille cris de : vive le roi, vive la reine, vive Monsieur le dauphin! » La multitude prête serment et on entonne un Te Deum, puis on se sépare au milieu des embrassements et des vivats dont beaucoup s’adressent à Louis XVI. Ferrières raconte : « C’était un spectacle digne de l’observation philosophique que cette foule d’hommes venus des parties les plus opposées de la France, entraînés par l’impulsion du caractère national, bannissant tout souvenir du passé, toute idée du présent, toute crainte de l’avenir, se livrant à une délicieuse insouciance. » On connait la suite ... Le 6 juillet 1880, le 14 juillet devient officiellement jour de la Fête nationale française, sur proposition du député Benjamin Raspail. L'année 1789 (prise de la Bastille chère aux républicains) ou 1790 (fête de la fédération chère aux conservateurs) n'est pas spécifiée par la loi afin de satisfaire les deux courants de l’époque. Cette période d'effervescence et d'euphorie révolutionnaire et patriotique fur l'occasion de centaines de chants et chansons patriotiques défendant la liberté, la patrie et le roi (ce qui changera bientôt). Malgré nos recherches nous n'avons trouvé aucune trace de ce cantique pour le 14 juillet 1790 commençant par "Ils ont enfin brisés les fers qu'avait forgés la tyrannie ..." et s'achevant par "Sois le vengeur de nos serments, Ô dieu qui punit les parjures ; Des despotes et des tyrans Purges à jamais la nature ; Fais luire à l’univers entier, Le flambeau de la liberté." L'écriture est belle et affirmée. Un grand nom de la révolution française se cache-t-il derrière ces quelques lignes ? C'est une possibilité qui mériterait d'être étudiée de très près. Plusieurs auteurs de renom se sont essayé aux chants révolutionnaires, notamment Marie-Joseph Chénier qui composa le Chant (hymne) du 14 juillet qui commence par ces vers : "Dieu du peuple et des rois, des cités, des campagnes, De Luther, de Calvin, des enfants d’Israël, Dieu que le Guèbre adore au pied de ses montagnes, En invoquant l’astre du ciel ! [...]". Notre Cantique n'a rien à envier aux meilleures productions versifiées de l'époque. ON JOINT : CHANSON DE TABLE, Pour la Fédération du 14 juillet 1790. Par J. S. L***, natif de Paris, garde nationale de Beaumont-sur-Oise. 4 pages in-8 (en feuilles). De l'imprimerie de Devaux, rue des Boucheries Saint-Honoré, N°7. Cette pièce en vers semble fort rare. Nous n'en n'avons trouvé la trace que dans un recueil factice de pièces révolutionnaires. Le thème de cette chanson et la loi, la liberté, la nation et le roi, le tout roulant sur un fond bacchique des plus réjouissants. Distribué aux passants dans la rue ces feuillets soumis aux vents, à la pluie et au temps n'ont pour ainsi dire pas été conservés et sans doute de très nombreux ont été perdus à jamais. Très rare. Cantique autographe inédit pour le 14 juillet 1790, pièce unique importante pour l'histoire de la révolution française, à laquelle on adjoint une Chanson imprimée pour la Fédération, pièce devenue introuvable. Ensemble des plus rares et évocateur d'une période révolutionnaire remplie d'effervescence et de fortes espérances.
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