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‎ZOLA], ANTOINE (André).‎

Reference : 57900

‎Lettre autographe signée adressée à Emile Zola‎

‎ 6 pages et demie in-12, s.l.n.d. [1887]. Réjouissante lettre du jeune directeur du Théâtre libre au sujet de "Renée", la pièce que Zola a tirée de La Curée (1872) et dont Sarah Bernhardt devait initialement interpréter le rôle titre autour de 1877. La première est finalement donnée dix ans plus tard, le 16 avril 1887, au Théâtre du Vaudeville. Antoine, qui venait de faire jouer le 30 mars "Jacques Damour" de Zola (une pièce en un acte inspirée d’une de ses nouvelles), y a été invité par le maître. Il en sort révolté : "Dès le lever de rideau la salle était prévenue contre vous. On a refusé la bataille et on a préféré faire de l’ironie toute la soirée plutôt que d’écouter loyalement et de chercher à comprendre !" Et de trancher d’une phrase, qu’il souligne rageusement dans sa missive : "On a assassiné votre pièce." Quoique "tout honteux de la liberté" qu’il prend en s’exprimant ainsi, Antoine vitupère contre une distribution indigne : Mary Brandès, "absolument incapable de jouer Renée", promise "à la Comédie française (où elle ira) compléter dignement la troupe de grues qui y fait florès, les Bartet, les Vierson, les Montaland et les Léonide Leblanc" ; Montigny, "cabotin raseur et bénisseur" ; "et ce petit Garaud, qui ne sait même pas que faire de ses mains !"… En toute franchise (par contraste avec les deux derniers actes qui "ont une grandeur tragique à faire haleter une salle", il juge d’ailleurs les deuxième et troisième "gris et ennuyeux"), Antoine dénonce une cabale orchestrée contre Zola qu’il invite à mieux veiller à la distribution de ses pièces, à l’exemple de Dumas fils et de Victorien Sardou, "ces deux grands faiseurs" : "Là est je crois le secret de ces premières flamboyantes dont ils ont le monopole." Zola n’en aura pas le cœur et "Renée" sera sa dernière adaptation pour le théâtre. Cette longue lettre d’Antoine, avec son enthousiasme et son engagement, n’en apparaît que plus belle.‎


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‎ZOLA (Emile).‎

Reference : 57895

(1863)

‎Brouillon autographe signé d'une lettre adressée à Géry-Legrand.‎

‎ 1863 Une page et demie in-8 à l'en-tête imprimé de la librairie Hachette, Paris, 16 juillet 1863. Naturalisé français en octobre 1862 et à présent âgé de vingt-trois ans, le jeune Zola n’a encore publié aucun livre, seulement quelques textes dans des revues. Employé au bureau de la publicité par la librairie Hachette où il est entré comme commis en mars 1862, il écrit ici au directeur de la Revue du mois littéraire et artistique, dont il flatte le "grand amour pour la jeunesse et pour la liberté de pensée", afin de lui proposer "deux pièces de vers" : "Ne donnerez-vous pas l’hospitalité à un inconnu qui n’a justement pour toute recommandation que cette jeunesse et que cette liberté ?". Malgré l’espoir et la confiance (le premier mot est biffé au profit du second, puis finalement rétabli) "dans (s)es rimes et dans (la) bienveillance" de Géry-Legrand, ses vers (probablement "Doute" et "Nina" d’après Claude Bellanger) ne seront pas publiés. En revanche, preuve que comme l’espérait Zola "le poète (lui a) fait désirer de connaître le prosateur", deux de ses nouvelles le sont dès le mois suivant dans la revue, sous le titre générique des "Contes à Ninon" : "Le Sang" (10e livraison, août 1863, p. 443-452) et "Simplice" (12e, octobre, p. 539-546). Une émouvante lettre (publiée dans la Correspondance de Zola, tome I, n° 56), témoin des débuts de l’auteur, avec cette élégante et audacieuse formule terminale : "J’espère en vous."‎


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‎ZOLA (Emile).‎

Reference : 54327

(1877)

‎L'Assommoir.‎

‎Paris Charpentier 1877 1 vol. Relié in-12, demi-maroquin tabac à coins, dos à nerfs, tête dorée, couvertures et dos conservées (Vermorel), III + 569 pp. Édition originale peu commune et, selon Clouzot, "très recherchée, même sur papier ordinaire". Exemplaire revêtu d'une belle reliure signée, quasi contemporaine, et enrichi d'un précieux billet autographe inédit de Zola à Mallarmé (une page in-8 datée du 7 février 1877, plat supérieur de l'enveloppe conservé). Cette brève missive, au propos assez anodin, n'est autre que la réponse de Zola à la longue et brillante lettre que Mallarmé venait de lui adresser après avoir lu L'Assommoir. On sait que Mallarmé saluait dans sa lettre du 3 février 1877 les qualités esthétiques du roman, parlant d'une "admirable tentative linguistique", là où la plupart des contemporains s'indignaient des crudités de langage. Aussi est-il surprenant de découvrir ici que Zola ne relève dans le courrier de son "cher confrère" que les considérations les plus triviales : sa proposition d'aller lui "serrer la main" l'un de ces jeudis et "l'étrange lapsus" que Mallarmé lui a signalé. "Tout le monde a passé à côté sans l'apercevoir", note Zola qui semble lui-même ne pas mesurer l'importance de la lettre à laquelle il répond. Comme le résument les éditeurs de la correspondance de Zola, "les deux hommes s'estimaient, [mais] Zola, certes, ne comprenait pas bien les recherches de Mallarmé".‎


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‎ZOLA Emile‎

Reference : 79098

(1888)

‎Lettre autographe signée adressée à Henry Fouquier à propos de La Terre : "Je me suis exténué à faire sortir cette vérité de mon livre, si l'on ne m'a pas compris, la faute en est sans doute à moi."‎

‎Paris 11 février 1888, 13,2x20,5cm, 2 pages sur un double feuillet.‎


‎Lettre autographe signée d'Emile Zola adressée à Henry Fouquier, rédigée à l'encre noire sur un double feuillet.Pliures inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été transcrite dans la correspondance complète d'Emile Zola éditée par le CNRS et les Presses de l'Université de Montréal. Belle lettre évoquant La Terre et La Puissance des Ténèbres de Tolstoï. Henry Fouquier (1838-1900) fut critique littéraire et chroniqueur pour de nombreux journaux. Proche ami de Guy de Maupassant, il appuya la candidature d'Emile Zola à l'Académie française. Cette lettre lui a été adressée au lendemain de la représentation de La Puissance des Ténèbres de Tolstoï au Théâtre-Libre. Nous n'avons pu trouver trace d'un article dans lequel le journaliste aurait fait le rapprochement entre le drame russe et La Terre d'Emile Zola, mais ce dernier lui adresse ici des remerciements: «Merci, mon cher Fouquier, de ce que vous voulez bien dire de «la Terre», si attaquée. J'en suis touché vivement, et croyez à toute ma gratitude.» Il faut dire que la critique n'a pas été tendre avec le quinzième volume des Rougon-Macquart qui, dès sa parution en feuilleton dans le Gil Blas, déchaîna les passions. Le 18 août 1887, alors que la fin du roman n'est même pas encore révélée au public, paraît dans Le Figaro le «Manifeste des Cinq», rédigé par Paul Bonnetain, J.-H. Rosny, Lucien Descaves, Paul Marguerite et Gustave Guiches. Ces jeunes auteurs dressent un constat sans appel: «La Terre a paru. La déception a été profonde et douloureuse. Non seulement l'observation est superficielle, les trucs démodés, la narration commune et dépourvue de caractéristiques, mais la note ordurière est exacerbée encore, descendue à des saletés si basses que, par instants, on se croirait devant un recueil de scatologie : le Maître est descendu au fond de l'immondice.[...] Nous répudions ces bonshommes de rhétorique zoliste, ces silhouettes énormes, surhumaines et biscornues, dénuées de complication, jetées brutalement, en masses lourdes, dans des milieux aperçus au hasard des portières d'express. De cette dernière uvre du grand cerveau qui lança L'Assommoir sur le monde, de cette Terre bâtarde, nous nous éloignons résolument, mais non sans tristesse. Il nous poigne de repousser l'homme que nous avons trop fervemment aimé. » Zola, qui mûrissait l'idée d'un roman paysan depuis une dizaine d'années, est profondément touché et bien qu'il n'ait aucune réaction publique à ces accusations, sa correspondance est essaimée d'explications de l'uvre dont seule la brutalité semble avoir retenu l'attention des lecteurs: «Mais vous ajoutez que notre thèse, à Tolstoï et à moi, est la même et peut se résumer en ceci: le travail de la terre est corrupteur. Tolstoï, il me semble, protesterait bien haut, et quant à moi, je vous affirme que je n'ai jamais voulu prouver une telle chose, radicalement fausse à mon avis. Ce que je pense, c'est que la petite propriété, telle qu'elle existe chez nous, c'est que la suite de faits sociaux qui ont abouti à notre forme sociale, nous ont donné notre paysan d'aujourd'hui, avec ses qualités et ses vices. Notre paysan est le prisonnier de sa terre, et non l'homme libre qu'il devrait être. Comment voulez-vous qu'il n'y étouffe pas, dans son ignorance et sa passion unique? Labourer est très sain, mais à la condition qu'on sera le maître de son champ, au lieu d'en être le forçat. Je me suis exténué à faire sortir cette vérité de mon livre, si l'on ne m'a pas compris, la faute en est sans doute à moi.» Très belle lettre du maître du naturalisme révélant une nouvelle facette de l'un des plus brutaux volumes des Rougon-Macquart. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎ZOLA Emile‎

Reference : 80728

(1894)

‎Lettre autographe signée adressée à Ugo Ojetti : "Je vais remercier infiniment le comte Joseph Primoli de l'amabilité qu'il a mise à vous adresser à moi"‎

‎s.l. [Rome] Dimanche [4 novembre 1894], 13,2x20,5cm, une page sur un double feuillet et une enveloppe.‎


‎Lettre autographe signée d'Emile Zola adressée à Ugo Ojetti. Une page rédigée à l'encre noire sur la première page d'un double feuillet. Pliures inhérentes à l'envoi. Enveloppe jointe. Cette lettre fut adressée par le père du naturalisme au journaliste Ugo Ojetti alors qu'il venait d'arriver à Rome : "Monsieur, je vais remercier infiniment le comte Joseph Primoli de l'amabilité qu'il a mise à vous adresser à moi, et je serai très heureux de vous recevoir, si vous voulez bien me venir voir le soir qu'il vous plaira, à six heures."Arrivé quelques jours auparavant dans la ville éternelle afin d'effectuer des recherches pour Rome, Emile Zola espérait pouvoir y croiser le comte Joseph Primoli. Celui-ci est hélas à Paris, mais il lui envoie ce jeune journalise àLa Tribunaqui lui servira de guide, mais aussi de secrétaire. Les deux hommes s'entendirent visiblement bien et Zola autorisa même Ojetti à tirer un livret d'opéra de sa fameuse Nana. Le projet ne verra jamais hélas le jour. Joseph Napoléon, comte Primoli (1851-1927), est l'arrière-petit-neveu de Napoléon Bonaparte. Très lié à la famille impériale sous le Second Empire, il fréquente ensuite avec fidélité le Salon de sa tante bien-aimée, la princesse Mathilde, dans son hôtel particulier de la rue de Berri. Sa conversation raffinée et spirituelle y fait des merveilles et il y rencontre, en bibliophile passionné, certains des plus grands écrivains de son temps : Gustave Flaubert, Théophile Gautier, les Goncourt ou encore Guy de Maupassant. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎ZOLA Emile‎

Reference : 79106

(1883)

‎Lettre autographe signée adressée à une correspondante inconnue : "Le sieur Grimm de Buda-Pesth, est un simple voleur, qui fait traduire mes romans au fur et à mesure de leur publication dans les journaux français, sans autorisation aucune." ‎

‎Bénodet (Finistère) 10 septembre 1883, 13,2x20,3cm, 2 pages sur un double feuillet.‎


‎Lettre autographe signée d'Emile Zola - apparemment inédite - adressée à une correspondante inconnue, rédigée à l'encre noire sur un double feuillet.Pliures inhérentes à l'envoi. Intéressante lettre relatant la traduction des uvres d'Emile Zola et les démêlés juridiques inhérents à leur diffusion clandestine. Cette missive est visiblement adressée à une correspondante envisagée pour la traduction allemande de La Joie de vivre: «Je vous prierai de me donner la réponse la plus prompte possible, au sujet de la traduction de La Joie de vivre ; car je reçois déjà des propositions d'Allemagne, et je voudrais savoir à quoi m'en tenir. » En cet automne 1883, Zola - pourtant en villégiature en Bretagne - est très pris par la gestion de la traduction de ses uvres qu'il gère directement avec les éditeurs. On voit ici de l'acharnement avec lequel il mène les négociations: «Je vous répète que je n'accepterai qu'une somme fixe et payée d'avance. C'est plus simple, et sans surprise possible.» Mais les choses ne sont pas simples et Zola, dont les uvres connaissent déjà un fort succès, doit lutter contre l'édition clandestine de ses romans.Totalement éludés par les biographes, les démêlés avec l'éditeur hongrois Gustav Grimm sont pourtant un leitmotiv de la correspondance zolienne: «Le sieur Grimm de Buda-Pesth, est un simple voleur, qui fait traduire mes romans au fur et à mesure de leur publication dans les journaux français, sans autorisation aucune. Déjà la Nouvelle Presse libre, de Vienne, lui a fait un procès en mon nom. Mais il paraît que nous n'avons pas de traité avec la Hongrie. J'attends la signature d'un traité, qu'on dit prochaine.» En effet, Grimm avait déjà fait publier sans l'autorisation de Zola les traductions en langue allemande de deux romans: Nana (1881) et Pot-Bouille (Der häusliche Herd, 1882) Ces parutions illégales découragèrent les éditeurs allemands Curt Busch et George Kuhr qui, très intéressé par la diffusion du roman auprès des lecteurs germanophones, déclarèrent forfait. Gustav Grimm, qui consentit finalement à respecter les traités commerciaux, remporta la partie et fit paraître la toute première traduction allemande de La Joie de vivre en 1889 sous le titre Die Lebensfreude. Celui que Zola qualifie ici de «simple voleur» obtiendra finalement l'autorisation de diffuser la traduction allemande de l'intégralité des vingt volumes des Rougon-Macquart entre 1892 et 1899. Intéressante lettre révélant les rouages éditoriaux des Rougon-Macquart et témoignant de l'ardeur avec laquelle Zola mena les négociations inhérentes à la traduction de sa grande fresque héréditaire. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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Reference : 79108

(1882)

‎Lettre autographe signée inédite adressée à Léon Carbonnaux chef de rayon au Bon Marché et conseil pour l'écriture d'Au bonheur des Dames : "Je désire simplement toucher au sujet dans mon livre, pour le besoin du petit drame commercial qui me sert de fable." ‎

‎Médan 23 juin 1882, 13,4x21,6cm, 1 page 1/2 sur un double feuillet - enveloppe jointe.‎


‎Lettre autographe signée d'Emile Zola- apparemment inédite -adressée à Léon Carbonnaux, rédigée à l'encre noire sur un double feuillet.Pliures inhérentes à l'envoi. Enveloppe jointe. Important témoignage du colossal travail de documentationet du rôle capital des informateurs d'Emile Zola dans la peinture de son immense fresque naturelle et sociale. Cette lettre a été envoyée à Léon Carbonnaux, chef de rayon au Bon Marché qui transmit à Emile Zola de précieuses informations pour la création du onzième volume des Rougon-Macquart: Au Bonheur des Dames. On ne connaît que deux lettres de Léon Carbonnaux à Emile Zola: elles sont consultables dans la numérisation du dossier préparatoire du Bonheur des Dames mis en ligne par la Bibliothèque nationale de France. On sait cependant grâce à ce même dossier, dans lequel figure une longue section intitulée «Notes Carbonnaux», que ce chef de rayon au Bon Marché fournit un nombre important d'informations à Zola, notamment sur les murs des employés et leur rémunération. Les deux hommes se sont sans doute rencontrés alors qu'Emile Zola, avide de renseignement quant au fonctionnement des grands magasins, mena une enquête de terrain en février et mars 1882. Cette réponse serait donc la toute première que l'écrivain adressa au chef de rayon, en réponse à sa lettre du 19 juin 1882. Bien loin d'imaginer le vif succès que remportera ce nouveau roman, Zola semble même le prendre à la légère: «Je désire simplement toucher au sujet dans mon livre, pour le besoin du petit drame commercial qui me sert de fable. Vos notes sont excellentes.[...] Enfin, me voilà au travail. Le sujet est à la fois bien vaste - et bien ingrat pour un roman. On devra me tolérer un peu de fiction, car il faut bien que je passionne la matière. Mais je tâche de m'en tenir le plus strictement possible à mes notes. » Il faut dire que Carbonnaux prend son rôle d'informateur très à cur et, n'ayant aucun doute quant au succès du livre, il écrit: «Dans le bâtiment chez nous d'ailleurs, partout on attend votre livre. Les lecteurs ne vous manqueront pas. Soyez-en sûr. Vous n'en êtes plus à compter les succès celui-là s'annonce comme devant dépasser les autres.» (lettre du 19 juin 1882) Car un autre ouvrage, sur le même sujet, vient de paraître: «J'ai lu le volume de Pierre Giffard. Il me paraît comme vous injuste et même faux dans plusieurs parties. C'est bâclé. Il aurait fallu, pour un pareil ouvrage de documents purs, une entière exactitude. Moi qui écris une uvre d'imagination, je ne me permettrai pas de tels écarts.» C'est Carbonnaux qui avait signalé l'ouvrage à Zola: «Pierre Giffard du Figaro vient de faire paraître chez Havard un vol de 300 pages intitulé « Les Grands bazars de Paris ». [...] On sait que le Figaro est inféodé au Louvre [magasin concurrent au Bon Marché] & on peut assurer que ce livre a été commandé et bâclé dès que votre intention de traiter le même sujet a été connue. [...] Il fallait déguiser un peu la réclame pour le Louvre.» (lettre du 19 juin 1882) On voit bien ici à quel point les grands magasins fascinent et l'on comprend l'immense succès que remportera ce roman de Zola décrivant leur avènement et leur suprématie. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎ZOLA Emile‎

Reference : 79109

(1882)

‎Lettre autographe signée inédite adressée à Léon Carbonnaux chef de rayon au Bon Marché et conseil pour l'écriture d'Au bonheur des Dames : "Vous avez eu l'obligeance de me donner certains détails sur l'inventaire. Vous m'avez dit qu'on choisissait le premier dimanche d'août, qu'on fermait les portes et que tous les employés s'y mettaient."‎

‎Médan 16 novembre 1882, 13,6x21,4cm, 2 pages sur un double feuillet - enveloppe jointe.‎


‎Lettre autographe signée d'Emile Zola- apparemment inédite -adressée à Léon Carbonnaux, rédigée à l'encre noire sur un double feuillet.Pliures inhérentes à l'envoi. Enveloppe jointe. Important témoignage du colossal travail de documentationet du rôle capital des informateurs d'Emile Zola dans la peinture de son immense fresque naturelle et sociale. Cette lettre a été envoyée à Léon Carbonnaux, chef de rayon au Bon Marché qui transmit à Emile Zola de précieuses informations pour la création du onzième volume des Rougon-Macquart:Au Bonheur des Dames. On ne connaît que deux lettres de Léon Carbonnaux à Emile Zola: elles sont consultables dans la numérisation du dossier préparatoire duBonheur des Damesmis en ligne par la Bibliothèque nationale de France. On sait cependant grâce à ce même dossier, dans lequel figure une longue section intitulée «Notes Carbonnaux», que ce chef de rayon au Bon Marché fournit un nombre important d'informations à Zola, notamment sur les murs des employés et leur rémunération. Les deux hommes se sont sans doute rencontrés alors qu'Emile Zola, avide de renseignement quant au fonctionnement des grands magasins, mena une enquête de terrain en février et mars 1882. «J'ai pris l'inventaire comme cadre à un de mes chapitres. D'ailleurs je n'ai spécialement besoin que du travail dans le rayon des confections et dans le rayon des soieries. Il est inutile de me renseigner sur les autres rayons.» Grâce à cette importante lettre on comprend que c'est Léon Carbonnaux qui fournit l'essentiel des renseignements à Emile Zola pour la rédaction de son très beau onzième chapitre consacré à l'inventaire: «Vous avez eu l'obligeance de me donner certains détails sur l'inventaire. Vous m'avez dit qu'on choisissait le premier dimanche d'août, qu'on fermait les portes et que tous les employés s'y mettaient. On vide toutes les cases, n'est-ce pas? on jette les marchandises sur les comptoirs ou à terre, et l'inventaire n'est terminé que lorsqu'il n'y a plus absolument rien en place.» La version finale du Bonheur des Dames contient toutes les précieuses informations fournies par le chef de rayon du Bon Marché: «Le premier dimanche d'août, on faisait l'inventaire, qui devait être terminé le soir même. Dès le matin, comme un jour de semaine, tous les employés étaient à leur poste, et la besogne avait commencé, les portes closes, dans les magasins vides de clientes. [...] Neuf heures sonnaient. [...] Dans le magasin, inondé de soleil par les grandes baies ouvertes, le personnel enfermé venait de commencer l'inventaire. On avait retiré les boutons des portes, des gens s'arrêtaient sur le trottoir, regardant par les glaces, étonnés de cette fermeture, lorsqu'on distinguait à l'intérieur une activité extraordinaire. C'était, d'un bout à l'autre des galeries, du haut en bas des étages, un piétinement d'employés, des bras en l'air, des paquets volant par-dessus les têtes ; et cela au milieu d'une tempête de cris, de chiffres lancés, dont la confusion montait et se brisait en un tapage assourdissant. Chacun des trente-neuf rayons faisait sa besogne à part, sans s'inquiéter des rayons voisins. D'ailleurs, on attaquait à peine les casiers, il n'y avait encore par terre que quelques pièces d'étoffe. La machine devait s'échauffer, si l'on voulait finir le soir même.» (Au bonheur des Dames, chapitre XI) Soucieux de conférer à ce chapitre - comme à tout le reste de son uvre - une grande véracité, le naturaliste interroge son correspondant des éléments très pointus: «Mais il me faudrait maintenant des détails sur les écritures. D'abord le premier et le second ont-ils des rôles spéciaux dans l'inventaire ? Quel (sic) est leur part de besogne ? Et ensuite que font les commis qui écrivent ? Dresse-t-on des listes, pointe-t-on sur des registres ? Y a-t-il un travail préparatoire ? Enfin quelle est exactement la nature et la marche de la besogne, ce jour-là ?» Le 30 novembre 1882, Léon Carbonnaux répondra de manière précise à ces sollicitations: «Le samedi soir toute la marchandise est sortie des casiers et mise en pile s'il s'agit d'étoffes en tas ou ballots si ce sont des confections - ce sont à terre ou sur les comptoirs - chaque sorte ou genre espacés afin de rendre la besogne de vérification intelligible à première vue. La marchandise ainsi classée est inscrite sur des notes de papier distribué par le bureau de comptabilité générale et numérotées de 1 à ... par comptoir. Le dimanche - grand appel. C'est là le jour d'inventaire. Un patron les note à la main vérifie - une pile par ci - une pile par là - suivant qu'un gros chiffre, prix ou quantité l'a frappé. Si la quantité est reconnue exacte - il paraphe la note - S'il y a erreur on rectifie. Cela arrive quelquefois mais c'est rare. Ce travail de vérification a été fait plusieurs fois par le premier ou les seconds. Quand le patron a terminé les commis remettent tout en place pour la vente du lendemain. Alors quelqu'un d'autorisé, premier ou second, appelle ces notes numérotées et paraphées - non plus les sommes ou totaux mais le détail à un caissier présent pour la circonstance. Derrière le caissier est un commis qui surveille si l'écrit est conforme à l'appel. C'est cet écrit qui reste pièce officielle dans les archives de la maison. Chaque rayon mis en ordre, les vendeurs s'en vont. Après eux chefs et sous-chefs de comptoir dès que l'appel est terminé - et ensuite les caissiers après que les tirages et additions sont faits. Quelques jours après le patron vient dire au chef de rayon le résultat de l'inventaire. Le chiffre de bénéfice donné inférieur ou supérieur au chiffre demandé par instructions générales - éloge ou blâme.» On note que ces abondantes explications dépassent les demandes de Zola et lui permettront de préciser d'autant plus la description de l'inventaire annuel, comme en témoigne le chapitre qui sera finalement publié. Très importante lettre retraçant l'élaboration de l'un des plus beaux chapitres d'Au bonheur des Dames. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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Reference : 79110

(1882)

‎Lettre autographe signée inédite adressée à Léon Carbonnaux chef de rayon au Bon Marché et conseil pour l'écriture d'Au bonheur des Dames : "Vous seriez bien aimable de m'envoyer le plus tôt possible les renseignements que je vous ai demandés sur l'inventaire. J'attends pour me mettre à l'uvre."‎

‎Médan 28 novembre 1882, 13,6x21,5cm, 1 page sur un double feuillet - enveloppe jointe.‎


‎Lettre autographe signée d'Emile Zola- apparemment inédite -adressée à Léon Carbonnaux, rédigée à l'encre noire sur un double feuillet.Pliures inhérentes à l'envoi. Enveloppe jointe.Une petite déchirure sans manque en marge basse, ne touchant pas le texte. Important témoignage du colossal travail de documentationet du rôle capital des informateurs d'Emile Zola dans la peinture de son immense fresque naturelle et sociale. Cette lettre a été envoyée à Léon Carbonnaux, chef de rayon au Bon Marché qui transmit à Emile Zola de précieuses informations pour la création du onzième volume des Rougon-Macquart:Au Bonheur des Dames. On ne connaît que deux lettres de Léon Carbonnaux à Emile Zola: elles sont consultables dans la numérisation du dossier préparatoire duBonheur des Damesmis en ligne par la Bibliothèque nationale de France. On sait cependant grâce à ce même dossier, dans lequel figure une longue section intitulée «Notes Carbonnaux», que ce chef de rayon au Bon Marché fournit un nombre important d'informations à Zola, notamment sur les murs des employés et leur rémunération. Les deux hommes se sont sans doute rencontrés alors qu'Emile Zola, avide de renseignement quant au fonctionnement des grands magasins, mena une enquête de terrain en février et mars 1882. Sans réponse à sa précédente lettre du 16 novembre, Zola relance ici son informateur: «Excusez-moi, si j'insiste, si je deviens tout à fait importun. Vous seriez bien aimable de m'envoyer le plus tôt possible les renseignements que je vous ai demandés sur l'inventaire. J'attends pour me mettre à l'uvre. Ne me donnez que les grandes lignes, cela suffira. C'est malheureusement très pressé.» Deux jours plus tard, Carbonnaux répondra à l'écrivain, lui adressant une longue lettre, commençant ainsi: «J'étais retenu à la campagne près de ma mère malade lorsque votre lettre m'est parvenue.» Ce bref courrier est un précieux témoignage du rôle de premier ordre que jouèrent les conseillers de Zola dans la composition des Rougon-Macquart. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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Reference : 79111

(1882)

‎Très importante lettre autographe signée inédite adressée à Léon Carbonnaux à propos de la fausse publication d'une pré-originale d'Au bonheur des Dames : "Comment avez-vous pu vous laisser prendre à la plaisanterie imbécile du Panurge ?" ‎

‎Médan 1er décembre 1882, 13,6x21,4cm, 2 pages sur un double feuillet - enveloppe jointe.‎


‎Lettre autographe signée d'Emile Zola- apparemment inédite - rédigée à l'encre noire sur un double feuillet et adressée à Léon Carbonnaux, chef de rayon au Bon Marché.Pliures inhérentes à l'envoi. Enveloppe jointe. On ne connaît que deux lettres de Léon Carbonnaux à Emile Zola : elles sont consultables dans la numérisation du dossier préparatoire du Bonheur des Dames mis en ligne par la Bibliothèque nationale de France. On sait cependant grâce à ce même dossier, dans lequel figure une longue section intitulée « Notes Carbonnaux », que ce chef de rayon au Bon Marché fournit à Zola un nombre important d'informations, notamment sur les murs des employés, leur rémunération et surtout sur les techniques d'inventaire. Les deux hommes se sont sans doute rencontrés alors qu'Emile Zola, avide de renseignement quant au fonctionnement des grands magasins, mena une enquête de terrain en février et mars 1882. Très importante lettre inédite apportant un éclairage nouveau sur la publication pré-originale d'Au bonheur des dames. Dans sa biographie d'Emile Zola, Henri Mitterrand écrit: «Avant même que le roman ne soit achevé, Zola en donne un extrait au Panurge, en novembre; et le 23 novembre 1882, le Gil Blas en annonce la proche publication dans ses colonnes.» Notre lettre, évoquant justement cette prétendue prépublication dans le Panurge, atteste qu'il s'agit tout bonnement d'une plaisanterie et dément ainsi Henri Mitterrand : «Mais votre lettre m'étonne et me chagrine un peu. Comment avez-vous pu vous laisser prendre à la plaisanterie imbécile du Panurge ? Vous n'avez donc pas remarqué que tout le numéro est une « farce » ? Pas un des articles n'est authentique, ce sont des pastiches, et même fort mal faits.» En effet, la lecture dudit extrait ne peut tromper le lecteur assidu de Zola, malgré l'introduction que les journalistes ont rédigée: «Après Nana et Pot-Bouille, ces épopées du vice élégant et du vice bourgeois, M. Emile Zola a voulu faire celle de l'honnêteté: Au bonheur des Dames, qui va paraître prochainement, est une peinture rassérénante de l'innocence et de la vertu; le plus grand succès est assuré à cette nouvelle uvre dont les personnages se meuvent dans le décor d'un grand magasin de nouveautés; le haut commerce parisien n'attendra pas longtemps son observateur et son peintre. Nous remercions Emile Zola d'avoir bien voulu, tout spécialement pour Panurge, découper quelques feuilles de son ouvrage encore inédit, et nous sommes fiers de donner les premiers au public un extrait de cette uvre d'une si haute moralité et d'un si puissant intérêt.» (Panurge n°4 du 22 octobre 1882) Les phrases de ce faux texte zolien sont exagérément longues et le Panurge a pris la liberté de doter le roman d'un personnage principal masculin, Denis Mouret, amalgame de Denise (véritable héroïne du livre à paraître) et Octave Mouret. On peut penser qu'il s'agit d'un texte composé à partir d'éléments de Pot-Bouille, précédent volume des Rougon Macquart où Octave - futur patron du Bonheur des Dames - exerçait la fonction de commis avant sa fulgurante ascension sociale: «Depuis déjà plus de deux mois, il était attaché au rayon des «soieries et fourrures»; il arrivait le matin à sept heures pour ne rentrer chez lui, sa journée finie, qu'à neuf heures du soir, quand Paris tout entier bruissait étrangement d'une animation fiévreuse de plaisir et de jouissance, et, en s'en retournant, il suivait badaudant les grands boulevards encombrés, où flambaient les cafés pleins de filles, et où, sur l'asphalte, à la porte des théâtres, se bousculait la foule avec, ça et là, dans la rumeur vague du piétinement et de la presse, l'intonation voyou des cris des marchands de programmes et des vendeurs de billets.» (Panurge) Dans sa lettre du 30 novembre 1882, Léon Carbonnaux - lisant l'extrait du Panurge - avait reproché à Zola ses erreurs: «Nulle part excepté aux Fabriques de France plan des Halles on n'arrive à 7h du matin. C'est au plus tôt 7h œ mais plus souvent 8h et encore. Il n'y a pas au Louvre de comptoir de soieries et fourrures. [...] Il vous est si facile d'être exact que les erreurs de ce genre surtout si elles se répétaient ne vous seraient pas pardonnées.» Le Maître se défend de ces remontrances dans notre lettre: «L'extrait donné n'est pas de moi, il est plein d'inexactitudes comme vous l'avez remarqué, sans compter qu'il est inepte au point de vue littéraire. Détrompez ceux qui ont pu m'attribuer une pareille chose.» Lettre fondamentale pour le rétablissement de la vérité et la compréhension d'un point de détail de l'annonce faite dans Panurge de la publication du onzième volume de la fresque naturelle et sociale d'Emile Zola. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎[Zola] Gustave CLAUDIN - [La Ferté sous Jouarre 1823 - 1896] - Ecrivain français‎

Reference : GF29729

‎Lettre Autographe Signée à Cher ami - le 12 février [1880] - ‎

‎ 2 pages in8 - bon état -‎


‎Il le sait occupé par "la grosse affaire du lancement de Nana" mais il aimerait qu'il consacre cinq minutes pour "donner avis à Mr Vie..(?) de faire imprimer Fosca", son propre roman - La même année 1880 paraissent Fosca de Claudin et Nana de Zola - Une jalousie littéraire ? - Réouverture jeudi 11 avril 2024 - Nous traiterons vos commandes à ce moment là -‎

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‎[ZOLA] LECOMTE Georges - (Macon 1869 - Paris 1958) - Ecrivain français ‎

Reference : GF18044

‎Lettre Autographe Signée à madame Zola - Paris le 3 octobre 1902 - Sur la mort de Zola -‎

‎ 1 page 1/4 in8 - bon état -‎


‎Belle lettre de condoléances - "Nous admirions tous le grand artiste et le grand citoyen qu'était Emile Zola....."- Il est accouru rue de Bruxelles pour lui rendre hommage et "évoquer devant lui toutes les belles émotions d'art et de vie qu'[il] lui [doit]"..- Réouverture jeudi 11 avril 2024 - Nous traiterons vos commandes à ce moment là -‎

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‎ZOLLER, Otto:‎

Reference : 1470.1aaf

‎Dankesbrief von der Hand des Nationalrats Otto Zoller (1864 - 1940) aus Bern an Jean Grellet, Sekretär des schweiz. Buchdruckervereins in Basel, im Juni 1903.‎

‎ in-8vo, Brief + Couvert (Briefpapier des Nationalrats), beides in bestem Zustand erhalten. Einzelblatt‎


‎Zoller war Redaktor der ‘Basler Zeitung’ und von 1902 bis 1905 im Nationalrat für den Kanton BS. Er bedankt sich für den Erhalt einer "urgelungenen" Fotografie, geschossen an einem Fest in Genf. Auch seine Frau habe viel Spass daran gehabt. Er schliesst mit den Worten "Ich wusste ja gar nichts davon, Sie Attentäter! Freundschaftlicher und kollegialer Gruss - Zoller". Image disp.‎

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‎ZOTENBERG, Herman‎

Reference : PHO-1367

(1877)

‎Catalogue des manuscrits éthiopiens (Gheez et Amharique) de la Bibliothèque Nationale. Manuscrits orientaux. ‎

‎Paris: Imprimerie nationale, 1877 , grand in-4 , 2ff.-283pp.-2ff. , relié demi cuir époque , dos à nerfs avec auteur et titre manuscrit, quelques rousseurs.‎


‎Catalogue de 168 volumes de manuscrits éthiopiens provenant de la bibliothèque nationale , une table alphabétique des rois d’Abyssinie mentionné dans l’ouvrage. Herman Zotenberg est un orientaliste et bibliothécaire français d'origine allemande , Il fut conservateur au département des manuscrits orientaux de la Bibliothèque impériale, puis nationale, à Paris, de 1862 à 1895 , fit parti de la Société Asiatique et traduit plusieurs ouvrages dont « les Chroniques de Tabari » , (histoire des prophètes et des rois).P2-8C ‎

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‎ZUNINO-GERARD (Eliane).‎

Reference : 3377

‎Poème imprimé sur carte postale: La promesse du pain. 2ème concours d'hiver de poésie classique. 7/ prix Germinal (Schaltinienne): Eliane Zunino-Gérard (St-Barthélémy-Le-Meil - Ardèche). Au dos: Lettre manuscrite de l'auteur.‎

‎ Liancourt, Les Arts d'Oise et d'ailleurs, collection l'Oiseau Blanc n° 186, 1996, 1 carte postale de 11 x 15 cm, imprimée avec texte manuscrit, signé de l'auteur. ‎


‎Zunino-Gérard, poétesse ardéchoise. ‎

Librairie Ancienne du Vivarais - Saint Etienne de Boulogne

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‎ZURLINDEN Émile‎

Reference : 9272

(1896)

‎Lettre signée, Marseille le 8 février 1896, annonçant sa prise decommandement du 15è Corps d'armée, au Procureur Général de la Cour d'Appel d'Aix. 1 page in-4° Très bon Marseille 1896 ‎


EUR40.00 (€40.00 )

‎ZWEIG Stefan‎

Reference : 70612

(1937)

‎Lettre autographe signée adressée à Alfred Cortot et son épouse à propos du fonds de manuscrits de Richard Wagner : « J'avais la chance de pouvoir acquérir le lot entierunjour avant que Bayreuth envoyait une personne de confiance »‎

‎Londres 26 décembre 1937, 17,9x22,9cm, une feuille.‎


‎Lettre autographe signée de Stefan Zweig adressée à Alfred Cortot, deux pages sur un feuillet rédigées à l'encre violette. Superbe lettre autographe dans laquelle le fin collectionneur fait part de son acquisition de manuscrits inédits de Wagner à son ami Alfred Cortot qui lui-même doit à sa précoce découverte du compositeur allemand, sa carrière de chef d'orchestre. Cortot partageait en effet avec Zweig son « envoûtement quasi tyrannique [subi] avec autant d'ivresse que de ferveur » pour le compositeur. Zweig, qui parlait de sa collection comme « plus digne de me survivre que mes propres uvres » (Le Monde d'hier, 1942) refait pour son ami le détail de cette incroyable découverte de centaines de feuillets oubliés, comprenant de la correspondance intime de Wagner, des partitions et extraits de livrets d'opéras de sa main dont Le Hollandais volant, La sublime fiancée, Les Fées, La défense d'aimer (ou La Novice de Palerme) ainsi qu'une version orchestrale perdue de Rule Britannia. En ce mois de décembre 1937, alors qu'il est réfugié à Londres fuyant la terreur brune, Zweig s'enthousiasme pour des archives d'un temps où l'Europe intellectuelle vivait en parfait syncrétisme. L'écrivain pose un regard nostalgique sur les papiers de Richard Wagner, qui, comme lui, a passé sa jeunesse à parcourir les capitales européennes : «J'ai eu la chance extraordinaire de pouvoir mettre la main pendant un petit séjour à Vienne sur tout un lot de manuscrits musicaux et littéraires deRichard Wagnerde sa première époque (Leipzig, Magdebourg, Riga et Paris)». Parmi ces précieux manuscrits, se trouve entre autres le rarissime arrangement orchestral du chant patriotique anglaisRule Britannia, disparupendant plus de soixante ans. Partageant sa passion de Wagner avec son ami le pianiste Cortot, il lui annonce sa découverte avec cet émerveillement si familier aux collectionneurs devant une trouvaille exceptionnelle :" [...]Il contient des choses qui vous intéresseront spécialement par exemple la traduction complète (60pages) la version française (inédite (je crois) du texte du "Liebesverbot")entièrement de la main de Wagner, puis les manuscrits d'une chanson de vaudeville "Descendons la Courtille"(qu'il faisait dans sa misère la plus noire) [...]presque trente pièces du plus haut intérêtet justementde l'époque la plus rare. Tout cela était caché pendant 50 ans dans une collection privée et j'avais la chance de pouvoir acquérir le lot entierunjour avant que Bayreuth envoyait une personne de confiance". La lettre constitue un fascinant témoignage de la vie parallèle de Zweig, qui s'était forgé une réputation de collectionneur éclairé. Sa collection lui a par ailleurs inspiré une de ses plus belles nouvelles,La collection invisible (die Unsichtbare Sammlung) ainsi qu'un essai pionnier dans leDeutscher Bibliophilen Kalender (De la collection d'autographes considérée comme un art). Ses centaines d'autographes historiques, musicaux et littéraires du Moyen-Age au XXe siècle, étaient soigneusement répertoriés dans des catalogues et rassemblés dans la bibliothèque-musée de sa maison du Kapuzinerberg : "Dans cette bibliothèque, "lieu de culte", il exerce aussi une véritable activité d'expert en autographes [...] La bibliothèque attirera un nombre de savants professeurs, parfois accompagnés de leurs assistants, qui n'hésiteront pas à revenir y travailler au calme des jours d'affilée, voire des semaines" (Stefan Zweig, le voyageur des mondes,Serge Niemetz). Avec cette acquisition, Zweig voit se réaliser le rêve de tout collectionneur. Exilé depuis deux ans en Angleterre, et bravant la progressive fermeture des frontières de l'Europe, Zweig retourne à Vienne à temps et fait l'achat de ces documents exceptionnels, soustraits aux émissaires de Bayreuth qui rassemblaient déjà à l'époque une importante collection aujourd'hui gérée par le musée et la fondation Wagner. On reconnaît également dans cette lettre la curiosité insatiable de Zweig biographe, en recherche constante de matériaux inédits, de sources premières à intégrer dans ses études biographiques - la même année, il avait silloné l'Europe avec sa future femme Lotte en quête des portulans de l'époque de Magellan pour l'écriture de sa biographie. A Paris, entre deux visites à la Bibliothèque natonale, Zweig reste à l'affût des manuscrits les plus rares, s'arrêtant comme Marcel Proust avant lui chez le négociant en autographes Charavay.L'écrivain ne put malheureusement jouir de sa collection pendant très longtemps, contraint d'en vendre à son départ de Vienne au célèbre marchand Martin Bodmer, puis d'en laisser à nouveau à Londres avant son voyage sans retour pour le Brésil. La collection de manuscrits musicaux, historiques et littéraires de Stefan Zweig se trouve désormais partagée entre la British Library à Londres, la fondation Bodmer de Genève, et la bibliothèque nationale d'Israël. Admirable témoignage de la plus grande et prestigieuse acquisition de l'écrivain. En cette veille de guerre mondiale, en proie à l'angoisse et la nostalgie du "monde d'hier",Stefan Zweig trouva le réconfort parmi lespapiers noircis d'encre de Richard Wagner, alors que la menace des totalitarismes pesait sur les villes européennes de sa jeunesse. "Mon cher ami et chère Madame, laissez vous envoyer les meilleurs voeux pour l'année nouvelle ; je suis tellement heureux de savoir que vous vous reposez maintenant après les semaines et les mois de travail. Je ne sais pas encore exactement quand je viendrai à Paris, mais certainement cela sera encore au printemps. J'ai eu la chance extraordinaire de pouvoir mettre la main pendant un petit séjour à Vienne sur tout un lot de manuscrits musicaux et littéraires deRichard Wagnerde sa première époque (Leipzig, Magdebourg, Riga et Paris). Il contient des choses qui vous intéresseront spécialement par exemple la traduction complète (60pages) la version française (inédite (je crois) du texte du "Liebesverbot")entièrement de la main de Wagner, puis les manuscrits d'une chanson de vaudeville "Descendons la Courtille"(qu'il faisait dans sa misère la plus noire), des"Lieder"français, composés par lui ("Les aveux de Marie Stuart" par Béranger, deux Lieder, je crois inédites, de Victor Hugo) puis l'esquisse de la "Ballade de Senta" en Français. En outre la "Polonia ouverture"(version pour piano) des esquisses de la Ouverture pour le "Roi Enzio", ouverture et esquisses pour le"Liebesverbot", parties de sapremière symphonieet la"Neujahrs Cantate", le libretto allemand presque entier du"Liebesverbot", des lettres à Meyerbeer, à Pillet, etc. etc* - presque trente pièces du plus haut intérêtet justementde l'époque la plus rare. Tout cela était caché pendant 50 ans dans une collection privée et j'avais la chance de pouvoir acquérir le lot entierunjour avant que Bayreuth envoyait une personne de confiance. Vous ne vous doutez pas, j'espère, du plaisir que j'aurai de pouvoir vous montrer bientôt ces manuscrits ! Et votre conférence ou votre essai pour mon éditeur ? Il me l'a déjà écrit, qu'il serait heureux de pouvoir faire une édition. Mille amitiés de vous deux de votre Stefan Zweig * une partie du libretto de sa première opéra "die Feen", la musique pour une tragédie inconnue, un "entreacte" inconnu etc, etc." - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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‎ÉCHECS ‎

Reference : 4206

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‎ÉCOLE DE LA SALETTE.-‎

Reference : ORD-12435

‎Cahier de Prix de Marie Castellan. (1re Classe).-‎

‎La Salette 26 août 1877. In-f°en hauteur (230 x 352mm) tenu par un cordon de soie verte, 6ff. titre compris, textes manuscrits en noir et en couleurs, dans des encadrements floraux variés lithographiés or et couleurs. Couverture un peu poussiéreuse, petits défauts en bords de feuilles mais exemplaire séduisant.‎


Phone number : 0494895924

EUR150.00 (€150.00 )

‎Éluard, Paul‎

Reference : 16015

(1949)

‎Manuscrit autographe anti-franquiste - 1949‎

‎ 1949 Sans date [1949]. 2 pages. encre noire. MANUSCRIT AUTOGRAPHE, hommage à l'Espagne pour le 18eanniversaire de la République [avril 1949]. "Ce n'est pas un hommage platonique que nous voudrions rendre ce soir à l'Espagne en commémorant le 18è anniversaire de la République. La situation mondiale actuelle donne à toute la lutte révolutionnaire que le peuple espagnol a soutenu et continue de soutenir un sens que nous ne devons jamais oublier. Elle nous montre, plus présente que jamais la nécessité de lutter. L'Espagne a connu avant nous la barbarie des dictatures. Elle a vu s'ouvrir dans sol le tombeau de Guernica, qui préfigurait celui d'Oradour. Et depuis cette épreuve de force, la guerre est entretenue dans chauds secteur prête à gagner la terre entière, de la façon la plus affreuse. Si l'Espagne, par son régime autoritaire, apparait aux fauteurs de guerre comme la clé de voûte de La Défense de l'Occident, elle nous apparait à nous, dans sa permanence révolutionnaire, par le courage de ses meilleurs enfants, comme la clé de voûte de notre espoir de liberté, de concorde, de justice et de paix. Oui, nous le savons, Franco est accroupi dans l'antichambre des signataires du Pacte atlantique. Franco s'étonne lui qui donne l'exemple de la plus cruelle répression de ne pas encore être admis parmi ces démocraties qui n'en sont pas. Comment lui, qui a été conservé, littéralement conservé comme authentique représentant de ce qu'a été le nazisme et le fascisme, n'a pas encore officiellement sa place dans les rangs des puissances d'agression. Il revendiquede plus en plus bruyamment cette place, il s'impatiente, il exige. Eh bien, nous aussi , nous nous impatientons, nous aussi notre lutte s'accentue. Et, de partout, monte la conscience que la victoire n'a pas été acquise, que la paix n'est pas gagnée, tant que Franco est au pouvoir. Le courage de nos camarades Guérilleros nous assure pour la paix du monde. " Nombreuses ratures et repentirs lisibles surtout présents à la conclusion. ‎


‎ Signé par l'auteur ‎

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‎Éluard, Paul‎

Reference : 16008

(1950)

‎Manuscrit autographe - Hommage à la Roumanie‎

‎ 1950 Sans date [1950]. 3 pages. encre noire. MANUSCRIT AUTOGRAPHE d'unvibrant hommage à la Roumanie : "En Roumanie, les syndicats ouvriers, les organisations féminines, les organisations de jeunesse déploient depuis la libération, une intense activité sur le plan international sous les auspices des Fédérations Mondiales auxquelles ils appartiennent.[] Les sections internationales de ces organisations entretiennent d'étroites relations avec toutes les organisations similaires de l'étranger en affirmant ainsi, non seulement la présence de la Roumanie dans tous ces secteurs d'activité internationale, mais aussi sa contribution à l'échange d'informations et en général la connaissance réciproque des peuples. Et, parmi ces peuples, le peuple de France, ses idées, sa sagesse, sa tradition de justice, de liberté - et aussi d'esprit critique - leur est particulièrement [cher] . A Bucarest, l'on m'a dit : "Même les pavés de Bucarest parle français. Et allez donc douter de cet amour pour la France devant Anna Pauker, qui parle notre langue avec un pur accent parisien. Seulement, cette France pour les citoyens de la libre Roumanie, ce n'est pas celle de Jules Moch, comme cette Roumanie délivrée, ce n'est pas celle qui a fait passer à Anna Pauker, 12 années de sa vie en prison et qui massacrait les ouvriers. Un peuple libre ne se laisse pas intimider par l'étranger. Et l'étranger, le parti de l'étranger, pour le peuple roumain, c'est notre gouvernement aux ordres de l'impérialisme américain, c'est le parti de la guerre et de l'oppression capitaliste. Ne vous y trompez pas, tous les hommes qui sur la terre, aiment vraiment la France, ce sont ceux qui la rêvent, qui la veulent en tête du progrès. Ils savent qu'elle a l'âge de raison et qu'elle peut se tenir debout, la tête haute, criant sa foi dans l'avenir. Ils savent et nous savons que céder à ses oppresseurs, ce serait déchoir de toute ambition humaine. La lumière est longtemps venue de France, pour tous les peuples. Et si elle n'éblouit pas aujourd'hui l'univers nul coeur honnête ne doute que le feu de notre raison est toujours là : on le nomme résistance, on le nommera demain offensive et victoire. " ‎


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‎Éluard, Paul‎

Reference : 16041

(1949)

‎Tapuscrit avec corrections autographes sur la place du Poète‎

‎ 1949 Sans date [1949]. 3 pages. Une paperolle collées, dernier feuillet coupé en deux. TAPUSCRIT AVEC CORRECTIONS AUTOGRAPHES de Paul Éluardd'une importante allocution sur le rôle du poète, pendant et au sortir de la Seconde Guerre Mondiale : "Je voudrais vous parler avec le plus grande franchise de ce qui me tient le plus à coeur. Il faut que nous communiquions dela meilleure façon possible entre nous. Tout dire est notreloi morale, tout dire est la condition même de la vie, del'espoir que nous avons en elle. Nous ne voulons rien avoirà cacher, nous voulons être libres, nous voulons que nos frontières, puisque frontières il y a, et si éloignées qu'ellessoient l'une de l'autre, deviennent transparentes. Il fautque nous nous voyions tels que nous sommes pour avoir une idée de ce que nous voudrions être. [] la conscience des poètes étant clairementapparue comme une arme, tortures et mort se sont substituéesaux sarcasmes et aux rires. Le poète assassiné n'est plus unmythe. En France, pendant l'occupation, le sens de lapoésie ne peut guère laisser de doute sur le but poursuivi: Aujourd'hui, les poètes ont vraiment le pouvoir de parler avec tous les hommes, ils sont sûrs que tous ont, comme eux, soobscurement que ce soit, le goût passionné de la beauté, d'une beauté sans bornesqui est le perfection de ce qui vit, le seul échange possibleavec un bien humain, le seul amour. Une fois de plus, ils n'ont pas accepté d'être dupes del'immonde qui veut séparer les hommes, les tailleren tranches inégales, les attrister; les pervertir. Leur donner l'idéeabsurde qu'il faut savoir se résigner à n'avoir pas de semblable partout. La guerre que nous avons menée, que nous menons, nous, poètes,depuis que le monde est monde, c'est la guerre de l'amour, car c'est la guerre contre l'esclavage, contre la misère et le mort.Nous avons pour fanion le rassemblement des mots d'ordre qui unissent le commun des hommes. Nous avons reflété leur espoir, ils ont le reflété le nôtre. "Autrefois, écrit Feuerbach, la pensée était pour moi le but de la vie, mais aujourd'hui, c'est la vie qui est pour moi le but de la pensée.' Nos deux peuples se sont débattus contre l'hypocrisie et la pire cruauté. Mais, pas un instant nous n'avons désespéré de l'homme, pas un instant, nous n'avons désespéré de la libération des opprimés et de la destruction des oppresseurs. Nous savions, parce que penser droit unit les peuples, que la liberté nous serait rendue. Ses défenseurs, les uns étaient enchaînés, torturés, massacrés, les autres luttaient dans l'ombre, mais ils ont toujours eu la même fureur au coeur, le même espoir couleur d'éternité. Nul ne disait plus Je mais Nous. Et ce fut et ce restera l'honneur des poètes d'avoir dit : Nous les hommes pour tous ceux qui, dans le monde entier, refusaient de vivre bassement, pour tous ceux qui préféraient mourrir debout que de vivre à genoux. Contrainte, misère, exil, prison, ne nous ont pas détruits. Nous sommes des survivants. []Nous nous sentons dégradés au spectacle des horreurs qui accablent les hommes depuis toujours et qui sont, vous l'accorderez, de plus en plus spectaculaires. Et comme nous voulons mériter le nom d'homme nous prenons parti. Nous n'avons plus à discuter, à peser des raisons qui ne sont pas la raison pure, la raison passionnée. Nous irons peut-être lentement, mais droit au but. L'instrument de notre vidoir est forgé. " Absent des Poésies retrouvées [et textes] publiés par La Pléiade. ‎


‎ Signé par l'auteur ‎

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‎Éluard, Paul (Iconographie réunie et commentée par R.-J. Ségalat)‎

Reference : 44803

(1968)

‎Album Éluard‎

‎Gallimard Cuir Paris 1968 ‎


‎Très bon In-12. 322 pages. Sans la jaquette, avec le rhodoïd. Coll. "Bibliothèque de la Pléiade".‎

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‎Éluard, Paul (Iconographie réunie et commentée par R.-J. Ségalat)‎

Reference : 45470

(1968)

‎Album Éluard‎

‎Gallimard Jaquette en bon état Cuir Paris 1968 ‎


‎Très bon In-12. 322 pages. Dos de la jaquette coupé. Coll. "Bibliothèque de la Pléiade".‎

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‎ÉMERIC‎

Reference : 9110

‎Comité de surveillance d'Aix-en-Provence‎

‎Belle pièce signée du maire d'Aix Émeric, avec cachet du Comité de Surveillance. Très bon Aix An 2 1 feuille pliée 18,5 x 28 cm‎


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