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‎Pierre LOUS‎

Reference : 77521

(1916)

‎Lettre autographe signée adressée à Georges Louis‎

‎Paris 15 mai 1916 | 11 x 16 cm | 6 pages sur un double feuillet et un feuillet simple‎


‎Lettre autographe de Pierre Louÿs signée de son initiale, adressée à Georges Louis.Six pages rédigées à l'encre violette sur un double feuillet et un feuillet simple.Pliures centrales inhérentes à l'envoi. Très belle lettre adressée à son frère Georges Louis avec qui Pierre Louÿs entretint une très intime relation et qu'il considéra comme son propre père. La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes:«Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale dePausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon,Pierre Louÿs) Véritable réflexion sur la littérature et le choix des mots, cette lettre a été rédigée alors que Pierre Louÿs travaille à un ouvrage qui paraîtra l'année suivante: Poëtique. «Louÿs décide [...] d'écrire une Poëtique qui sera comme le testament de son uvre en même temps qu'un message aux jeunes écrivains. Depuis toujours, il avait réfléchi sur l'art poétique et accumulé des dizaines de notes, tant sur les poètes que sur la poésie elle-même.» (Ibid.) Réfléchir à l'art poétique, c'est justement ce qu'il fait dans cette belle lettre: «A propos de la négation, je me suis demandé pourquoi le principe que j'ai essayé de poser (nuance, ruse ou erreur) n'était pas classique. Je crois que la réponse est: Chimène. - On prend texte du mot pour enseigner aux lycéens que la négation est une force de plus. - Ex. «Je ne te hais point» plus expressif que «Je t'aime». Mais non. Rodrigue vient de dire: «Votre haine». C'est Rodrigue qui imprime l'image. La réponse «Je ne te hais point» est le passage de l'ombre à la lumière: c'est dire la nuance. [...] C'est terriblement délicat d'écrire «ne pas».» Alors dans une période de grand trouble et d'isolement, le poète est touché du soutien de Paul Valéry: «L'autre jour j'avais écrit à Valéry une longue lettre, à propos de ma «Poëtique». - Il m'a répondu tout de suite, une lettre où il commençait par me remercier de tout ce qu'il avait senti d'affectueux pour lui dans le fait même que j'avais passé une partie de ma soirée avec lui sans qu'il fût là. Je lui réponds à mon tour - autant que je m'en souviens - «C'est si rare les amis qui soupçonnent l'affection sous quelque chose. Il n'y a guère que deux sortes de gens: ceux qui ne soulèvent pas la pierre parce qu'ils sont certains qu'il n'y a r‎

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‎Pierre LOUS‎

Reference : 78162

(1888)

‎Lettre autographe signée de 20 pages adressée à Georges Louis : "Et j'ai une grande nouvelle à t'annoncer, qui décidera du bonheur de ma vie: je me marie." ‎

‎Dizy samedi 15 septembre 1888 | 13.70 x 21.20 cm | 20 pages sur 5 doubles feuillets & une enveloppe‎


‎Très longue lettre autographe signée de Pierre Louÿs, adressée à Georges Louis. Vingt pages rédigées à l'encre bleue sur cinq doubles feuillets de papier quadrillé.On joint une enveloppe sur laquelle il est écrit au crayon de la main de Pierre Louÿs: «Lettre de 20 pages sur mon séjour à Limé» Amusante lettre adressée à son frère Georges Louis avec qui Pierre Louÿs entretint une très intime relation et qu'il considéra comme son propre père. La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes:«Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale dePausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon,Pierre Louÿs) Dans cette émoustillante lettre portant en tête la mention «Papa ne sait pas que je t'écris cette lettre» soulignée à trois reprises, le jeune Pierre Louÿs (dix-huit ans) raconte à son aîné ses vacances à Limé (Aisne) dans la famille Glatron. Visiblement très exalté, il annonce à son frèreaprès quelques brèves nouvelles familiales: «Et j'ai une grande nouvelle à t'annoncer, qui décidera du bonheur de ma vie: je me marie. Ne cherche plus de parti pour moi: j'ai trouvé.» Afin de tenir son lecteur en haleine, il lui raconte au préalable et sur de nombreuses pages, son séjour à Limé et brosse le portrait de la famille Glatron: «Voici d'abord l'introduction du petit travail que je t'envoie en guise de lettre, et qui sera peut-être très ennuyeux. C'est le tableau de la famille Glatron; cela m'a amusé de les étudier un peu pendant que j'étais là-bas. Je voulais trouver pour chacun d'eux, trois ou quatre mots pour les peindre complètement mais je me suis aperçu bien vite que je ne le pouvais pour aucun.» Loin d'être «ennuyeux», ce très long passage permet à Pierre Louÿs de déployer ses talents de conteur et de caricaturiste. Chaque membre a le droit à une description haute en couleurs («la reine-mère», «une nullité», «un caractère très spécial», «le flegme pétrifié», «un Paulus à répétition», «la petite malade» ...) et Louÿs fait également la part belle aux dialogues qu'il exagère volontairement: ««J'te dis qu'tu l'as prise par la taille! J't'ai vu! N'dis pas non, j't'ai vu!»» Ces observations humoristiques se poursuivent avec la description quasi anthropologique d'une fête de village à Limé: «Je suis arrivé à Limé la veille d‎

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‎Pierre LOUS‎

Reference : 77475

(1893)

‎"Mallarmé m'a écrit des choses pompeuses sur Lêda." Lettre autographe signée‎

‎Paris [18]93 | 13.50 x 14.50 cm | quatre pages sur un feuillet remplié‎


‎Lettre autographe signée de Pierre [Louÿs] datée de Noël [18]93 adressée à Georges Louis. Quatre pages rédigées à l'encre bleue sur un double feuillet bleu aux initiales de l'écrivain et à en-tête du 49 rue Vineuse. Belle lettre adressée à son frère Georges Louis avec qui Pierre Louÿs entretint une très intime relation et qu'il considéra comme son propre père. La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes:«Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale dePausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon,Pierre Louÿs) Pierre Louÿs envoie cette lettre à son frère alors que celui-ci vient de prendre ses fonctions de délégué de la France à la Commission internationale de la dette égyptienne et se trouve au Caire : «La lettre où tu me demandais d'acheter un cadeau de jour de l'an m'est arrivée trop tard (vingt quatre heures) pour que je puisse l'envoyer à temps. J'espère que tu auras pu trouver quelque chose là-bas.» Faute de cadeau, Pierre a pu transmettre à son frère un portrait de lui: «En même temps que ma dernière lettre j'ai mis à la poste pour toi une photo du photographe ordinaire de Jane Hading, et qui représente un Pierre posthume et sentimental, assez ressemblant tout de même. L'épreuve n'était pas très propre, mais c'était la seule que j'eusse encore reçue.» On ne connaît à l'heure actuelle que très peu de portraits photographiques de l'écrivain et il ne nous a pas été possible d'identifier le cliché dont il est ici question. L'année 1893 est marquée par plusieurs succès littéraires pour Pierre Louÿs qui n'avait jusqu'ici publié qu'Astarté à compte d'auteur en 1891 et avait aux côtés d'André Gide, son ami de l'Ecole Alsacienne, et Paul Valéry créé La Conque, « anthologie des plus jeunes poètes » dont le premier numéro vit le jour le 15 mars 1891. Coup sur coup, paraissent Chrysis ou la cérémonie matinale, la traduction des Poésies de Méléagre et enfin Lêda ou la louange des bienheureux ténèbres. Il est d'ailleurs question de ce dernier titre dans notre lettre: «Mallarmé m'a écrit des choses pompeuses sur Lêda; mais de sa part cela ne signifie rien.» Pierre Louÿs fréquenta Mallarmé dès les années 1890 et rencontra à ses «mardi» de nombreuses personnalités, notamment Henri de Régnier. Très admiratif des vers du maître symboliste qu'il ‎

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‎Pierre LOUS‎

Reference : 77513

(1907)

‎"Mon souhait, ce serait que nous choisissions deux petites maisons contigües près de Paris. " Lettre autographe signée adressée à Georges Louis‎

‎Tamaris 19 juin 1907 | 13.50 x 20.50 cm | 4 pages sur un double feuillet‎


‎Lettre autographe signée de Pierre [Louÿs], adressée à Georges Louis.Quatre pages rédigées à l'encre violette sur un double feuillet. Enveloppe jointe. Belle lettre adressée à son frère Georges Louis avec qui Pierre Louÿs entretint une très intime relation et qu'il considéra comme son propre père. La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes:«Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale dePausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon,Pierre Louÿs) Ecrite depuis Tamaris où l'écrivain est en vacances et tente d'acheter Psyché, cette belle lettre constitue une véritable ode à littérature et à la bibliophilie. Louÿs «rempli[t] deux pages de lettresur cette question » et écrit en effet: «Quand je pars j'enferme toujours tout pour que mes bonnes ne bouquinent pas en mon absence, ce qui serait désastreux. J'ai malheureusement des titres de livres qui pourraient quelquefois les tenter. [...] Que faire? Te laisser les clefs? je le ferais certainement si je partais pour six mois, mais pour une courte absence... [...] je ne les ai pas en double et [...] la clef de mon cabinet enferme mon bureau qui est l'âme de la maison.» Georges transmit très vite à son frère l'amour des livres et des textes et ce dernier rappelle ici cette communion spirituelle profonde: «Quand je regarde ma bibliothèque, j'ai constamment le regret que tu n'en profites pas davantage. Je voudrais toujours la réunir à la tienne, et que le jour où ta vie sera libre, tu n'aies qu'à sortir de ta chambre à coucher pour prendre chez moi ce que tu désires.» Bien qu'heureux de prendre quelques congés, son frère lui manque: «C'est là un peu ce qui m'empêche d'aimer Biarritz, c'est que j'y vois une menace de séparation si complète pour nous deux. [...] Je ne pourrais pas te suivre là-bas et je ne te verrais plus qu'un ou deux mois par an; cela me fait peur.Mon souhait, ce serait que nous choisissions deux petites maisons contigües près de Paris. [...] Mais il n'est pas temps d'en parler. » Cette rêverie sentimentale d'un avenir à deux laisse vite place à un long passage concernant la politique internationale et le jeu des alliances européennes. Georges est alors Directeur des affaires politiques du Quai d'Orsay et les deux frères évoquent donc naturellement ce sujet: «Le cercle d‎

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‎Pierre LOUS‎

Reference : 77523

(1916)

‎"Oh! En 1930 ce sera bien différent sans doute; mais j'aurai 60 ans dans quinze ans; et je m'inquiète d'abord de 1917; même de 1916." Lettre autographe signée adressée à Georges Louis‎

‎Paris Lundi 11 septembre [1916] | 13 x 20.50 cm | 3 pages sur 2 feuillets‎


‎Lettre autographe de Pierre Louÿs signée de son initiale, adressée à Georges Louis.Deux pages rédigées à l'encre violette sur deux feuillets.Pliures centrales inhérentes à l'envoi. Belle lettre adressée à son frère Georges Louis avec qui Pierre Louÿs entretint une très intime relation et qu'il considéra comme son propre père. La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes:«Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale dePausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon,Pierre Louÿs) Dans cette intéressante lettre, Louÿs évoque longuement la difficulté des écrivains à vivre de leur plume. Intitulant sa missive «Suite de notre conversation à propos de guerre et de littérature», il fait d'abord un constat très pessimiste : «Au XVIème siècle? C'était encore bien pire! Au XVIème, le littérateur indépendant n'existait pas du tout - pour écrire il fallait une charge, un bénéfice, - ou une terre et des revenus, rare fortune chez les écrivains. [...] C'est seulement au XIXème s. qu'on trouvera un très petit nombre d'écrivains consciencieux vivant de leur plume. Et encore...Veux-tu les compter? Hugo y parvient presque seul. Lamartine y échoue et est obligé de mendier lamentablement à la fin de sa vie. Gautier, qui avait des dons magnifiques, ne subsiste qu'en écrivant dans les journaux [...] tu vois ce que je veux dire: Théâtre et Journal.» Il poursuit: «Cela va bien en temps de paix. - En 1890, l'Echo de Paris insérait des poèmes en prose en premier colonne. - En [date illisible car raturée] le Figaro avait un supplément littéraire. [...] Mais en temps de guerre, en ce siècle-ci, et dix, douze ou quinze ans après la guerre, nous n'irons plus au bois; les lauriers sont coupés.Oh! En 1930 ce sera bien différent sans doute; mais j'aurai 60 ans dans quinze ans; et je m'inquiète d'abord de 1917; même de 1916. » Cette lettre très pessimiste a été écrite à une période où Louÿs est au plus mal «L'homme qui écrivait ces pages était un homme seul, reclus, malade, drogué, entouré de créatures douteuses et n'ayant pour confident que ce frère adoré qui pourrait moins d'un an plus tard.» (Ibid.) - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Pierre LOUS‎

Reference : 77511

(1889)

‎"Sais-tu qu'avant quinze jours je serai auprès de toi ? [...] Puis-je espérer que d'ici là tu auras repris un peu de forces ?" Lettre autographe de jeunesse signée, l'une des dernières adressées à son père Pierre-Philippe Louis‎

‎Paris jeudi 4 avril [1889] | 12.50 x 20 cm | 4 pages sur un double feuillet‎


‎Lettre autographe signée de Pierre [Louÿs], adressée à son père, quatre pages rédigées à l'encre noire sur un double feuillet de papier blanc.Pliures transversales inhérentes à la mise sous pli. Cette lettre a été expédiée par le jeune Pierre Louÿs alors qu'il fait ses études au lycée Janson-de-Sailly (Paris - 16e). Il s'agit vraisemblablement de l'une des dernières lettres de Pierre Louÿs à son père, dix jours avant le décès de celui-ci :«Sais-tu qu'avant quinze jours je serai auprès de toi ? [...] Puis-je espérer que d'ici là tu auras repris un peu de forces ?» La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes: «Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale de Pausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon, Pierre Louÿs) Pierre Louÿs n'a que neuf ans lorsque sa mère décède brusquement. Le père confie dès lors son éducation à son frère Georges, de vingt ans son aîné et Pierre le rejoint alors à Paris où il fréquente l'Ecole Alsacienne puis le lycée Janson-de-Sailly. Malgré le peu d'affection que lui montre celui-ci, le jeune homme écrit toutes les semaines à son «cher papa», résidant à Dizy-Magenta près d'Epernay. Le jeune homme s'enquiert de sa mauvaise santé: «Puis-je espérer que d'ici là tu auras repris un peu de forces? Sans doute. Ton eczéma, nous le souhaitons, n'aura pas augmenté; et les feuilles vertes qui commencent à poindre te donneront peut-être de l'espoir à toi-même, pour un mieux l'été prochain.» Le «mieux» ne viendra hélas pas, et Pierre Philippe Louis rendra son dernier soupir le 14 avril 1889. En attendant, Pierre Louÿs donne des nouvelles de la famille, plus précisément de Germaine, la fille de sa sur Lucie: «J'ai été aujourd'hui rue de la Santé prendre des nouvelles de Germaine. J'ai trouvé la petite opérée en très bon état, très gaie et bien portante. Elle était levée, et jouait par terre. [...] Enfin j'ai terminé ma journée en allant chez ma tante Marie et chez Elisabeth. Tout le monde va bien dans les deux maisons...» Comme à son habitude, toujours soucieux de décevoir son père, il lui transmet finalement ses résultats scolaires: «je retourne demain au lycée (Georges t'a-t-il dit que j'avais été second en Anglais?)» - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎(Pierre LOUS) - Claude FARRÈRE‎

Reference : 88550

(1908)

‎Belle lettre autographe datée et signée adressée depuis le Maroc à son ami Pierre Louÿs : "J'aurais tellement besoin de regarder vos Hok'saï avant d'écrire certaines pages de mon sale bouquin ! "‎

‎s. n. | s. l. 11 mai 1908 | 13.3 x 21.6 cm | 7 pages sur deux doubles feuillets + une enveloppe‎


‎Belle lettre autographe datée et signée adressée à son ami Pierre Louÿs, 7 pages à l'encre violette sur deux bi-feuillets, enveloppe jointe. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Bientôt permissionnaire du corps expéditionnaire du Maroc, Claude Farrère annonce à son ami son prochain retour en France après un périple andalou : "je pendrai au plus tardle train du 4 juin, à Algéricas ; lequel train, après escales à Grenade, Cordoue, Séville et Tolède, me déposera, le 11 au matin, à Toulon - Voilà ! " Il mentionne un ouvrage qui a marqué son esprit et qui évoque deux femmes : "feuilletez, vous comprendrez l'in térêt que j'attache au cas, intérêt tout à fait analogue à celui que vous inspire une jeune personne à ui je vais dédier mon prochain conte au journal intitulé : "sur le Boul' Mad'... La préface du bouquin en question est un chef d'oeuvre d' (je ne sais pas de quoi ! Fichtre ! On va bien, de nos jours... [...] voyez-vous qu'on publiât des histoires comme ça sur notre... dos- quatre ans après notre mort ??? Claude Farrère ironise sur son activité littéraire et épistolaire qu'il entretient avec son ami : "J'aurais tellement besoin de regarder vos Hok'saï avant d'écrire certaines pages de mon sale bouquin ! ... Mon Maroc n'est pas du temps perdu. Je l'ai considéré comme dix mois de travail forcé. Et je vous en rapporte un manuscrit qui en est aujourd'hui à sa 392e pages, - qui toutes ensemble ne valent pas une ligne de Psyché ! " Son esprit frondeur et indépendant lui attire la méfiance de l'institution militaire : "Votre lettre datée du 8 mai, ne m'est arrivée qu'hier 18. J'ai lieu de croire que ma correspondance est très surveillée depuis quelque temps." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎(Pierre LOUS) - Claude FARRÈRE‎

Reference : 88575

(1908)

‎Lettre autographe datée et signée adressée à son ami Pierre Louÿs relatant son réveillon de Noël mouvementé : " la célèbre Edith et la belliqueuse Lulu, - toutes deux ayant constaté que je m'étais permis d'embrasser l'une et l'autre." ‎

‎26 décembre 1908 | 13.3 x 21.5 cm | Un double feuillet + une enveloppe‎


‎Lettre autographe datée et signée adressée, depuis Toulon, à son ami Pierre Louÿs, quatre pages à l'encre violette sur un bi-feuillet. Pliure inhérente à la mise sous pli, enveloppe manuscrite jointe. Claude Farrère reproche à son ami, à travers leur échange épistolaire, d'alimenter sa tristesse et son désarroi : "Votre petite lettre de l'autre jour m'a très bien fait comprendre que vous avez dix mille ennuis en ce moment. Et vous en ajoutez un de plus, pour m'envoyer plus vite cette bêtise à laquelle je ne songeais pas du tout , Pourquoi, encore ! Je suis votre ami, enfin ! Et je vous jure que cela m'a fait de la peine, de songer que j'avais involontairement augmenté cette fois vos embêtements." Il brûle de lui témoigner toute l'amitié qu'il a pour lui : "Surtout, je vous en suplie, n'oubliez pas ceci : que mon meilleur jour sera celui où vous me permettrez de vous rendre un vrai service... ne l'oubliez jamais, je vous en supplie." Claude Farrère revient sur son réveillon de Noël animé par les querelles féminines : "A propos, réveillon d'une gaiété inouïe, ici - on en aurait pleuré... Vers minuit, on a soupé sur des nattes, après scission en deux bandes, scission nécessitée par le dissentiment de deux de ces dames, dont chacune "n'était un société" pour l'autre. Du côté où j'étais resté, ça a failli recommencé entre deux autres, - la célèbre Edith et la belliqueuse Lulu, - toutes deux ayant constaté que je m'étais permis d'embrasser l'une et l'autre. L'orage s'apaisa cependant." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎(Pierre LOUS) - Claude FARRÈRE‎

Reference : 88572

(1908)

‎Lettre autographe signée adressée depuis Algésiras à son ami Pierre Louÿs : "Il est simplement five o' clock, et je n'ai pas reculé aujourd'hui devant deux heures et demie de bateau à vapeur"‎

‎s. n. | 21 avril 1908 | 11.2 x 17.5 cm | Deux bi-feuillets + une enveloppe‎


‎Lettre autographe signée de son vrai patronyme Fargonne adressée à son ami Pierre Louÿs, 7 pages à l'encre noire sur deux doubles feuillets à en-tête de l'hôtel Reina Christina d'Algésiras. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli, enveloppe jointe. Après avoir remis sa réponse à plus tard, Claude Farrère se décide enfin à écrire à son ami : "Et plutôt que d'attendre toute ma vie (on ne sait jamais, affirmait la Mirabelle du roi Pausole), je préfère vous dire aujourd'hui que je ne sais rien." et en profite pour évoquer une amie commune récemment disparue : "j'ai eu une vraie désolation, en apprenant que la pauvre Nite était morte - je vous jure que je serais bien le dernier à rire du vers moliéresque - n'importe en quelle circonstance - mais en celle-ci, c'est très pire ; figurez-vous que j'adorais cette petite bête blanche pour l'avoir vue peut-être douze fois en tout" Il raille sa bonne conduite militaire qui le fait bien voir de sa hiérarchie : "Et j'ai su d'autre part, - voie féminine - que mon empressement et mon enthousiasme à rallier le Cassini furent remarqués et commentés à Toulon - Qu'est-ce qu'on va dire quand on me verra revenir, mein Gott !!!! Il va falloir que je cherche un home à quadruple sortie. Nous chercherons ensemble, le mois prochain, entre Tamaris et Mourillon." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎(Pierre LOUS) - Claude FARRÈRE‎

Reference : 88574

(1908)

‎Lettre autographe signée à son ami Pierre Louÿs évoquant leur ami commun Auguste Gilbert des Voisins‎

‎s. n. | Toulon 1908 | 13.2 x 21.7 cm | Une feuille + une enveloppe‎


‎Lettre autographe signée adressée à son ami Pierre Louÿs depuis Toulon, 16 lignes à l'encre violette, s'inquiétant pour un ami commun surnommé Augusto, certainement Auguste Gilbert des Voisins. Pliure inhérente à la mise sous pli, enveloppe jointe. Bel exemplaire. "Vendredi, mon cher ami, il est l'heure du courrier. Vite, vite ! J'ai votre dépêche de ce matin, J'y ai répondu. Votre première phrase m'a été très douce. Merci. Voici une lettre d'Augusto que je vous envoie. Elle m'a fait très peur. Je vous télégraphierai dès que j'en saurai plus long. A vous de tout mon coeur. C.F." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Pierre LOUYS‎

Reference : 70510

(1921)

‎Lettre autographe signée adressée à un ami qu'il nomme "khiliarque"‎

‎1er février 1921 | 11.10 x 14.60 cm | 4 pages sur un double feuillet‎


‎Lettre autographe signée de Pierre Louÿs adressée à un ami qu'il nomme "khiliarque". Ecriture ample et calligraphique à l'encre violette. Une déchirure sans manque de texte à la première page. Eloquente lettre témoignant de la santé fragile de Pierre Louÿs les dernières années de sa vie : "Vous me retrouvez en pleine crise d'emphysème. Médecins. Ventouses. Potions. Régime. Intertitude chaque jour sur la journée du lendemain." La missive laisse également percevoir la passion de l'écrivain pour la dramaturgie, notamment grâce à l'évocation de Gustave Quinson, alors directeur du théâtre du Palais-Royal. "Voulez-vous être tout à fait gentil ? Envoyez-moi d'abord votre livret que je suis si curieux de connaître..." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Pierre LOUYS - (Pierre Félix LOUIS dit) - [Gand 1870 - Paris 1925] - Poète et Romancier français‎

Reference : GF27010

‎Lettre Autographe Signée à son éditeur - 3 pages in8 - sd (1901?) -‎

‎ Intéressante lettre sur le Roi Pausole : Il demande le report en fin d'année du paiement des livres fournis dans le précédent trimestre - Suit une observation : Même s'il ne surveille pas le placement de ses ouvrages dans les librairies de Paris, il lui semble que son "récent livre Pausole est bien en quarantaine dans [ses] trois librairies" - Il sait qu'il a un raison pour cela mais il fait "appel à son impartialité d'éditeur" -‎


‎[En tant que bien culturel de catégorie 8, (décret no 93-124 du 29 janvier 1993), cet article ne peut être vendu sans formalité que dans la Communauté Européenne ]- ‎

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‎Pierre MAC ORLAN‎

Reference : 84007

(1947)

‎Lettre autographe datée et signée au jeune poète artésien Roger Valuet l'encourageant à lui adresser ses poèmes‎

‎S. n. | Saint-Cyr-sur-Morin 20 Décembre 1947 | 13.50 x 21.50 cm | une feuille‎


‎Lettre autographe datée et signée de Pierre Mac Orlan (15 lignes à l'encre turquoise) au poète débutant Roger Valuet. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. Il exhorte son jeune confrère à lui faire parvenir ses derniers écrits : " Bien sûr ! Envoyez-moi vos poèmes dès que vous les aurez réunis. Je les lirai et vous répondrai à ce sujet..." et espère retourner dans le Nord afin de le revoir : "Je ne désespère pas de revenir à Arras dans le début de printemps prochain, si... Votre vieil ami." Originaire d'Arras, Roger Valuet est un écrivain populaire ayant signé, sous le pseudonyme de Roger Vilard, de nombreux romans policiers et d'espionnage. Au début de sa carrière, il fut aidé par Pierre Mac Orlan qui préfaça son premier recueil de poèmes. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Pierre MAC ORLAN - [Pierre Dumarchey dit] - [Péronne 1882 - Saint-Cyr-sur-Morin 1970] - ‎

Reference : 34831

‎Lettre Autographe Signée - Paris le 8 mai 1923 -‎

‎ 1 page in8 - pliures - bon état -‎


‎Accord pour un rendez vous à La Renaissance du Livre [au sujet de La Cavalière] - ‎

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‎Pierre MAC ORLAN - [Pierre Dumarchey dit] - [Péronne 1882 - Saint-Cyr-sur-Morin 1970] - ‎

Reference : 33466

‎Lettre Autographe Signée à Fernand Demeure - le 13 octobre 1923 -‎

‎ 3 pages in8 - trés bon état - On joint deux photographies: la première le représente en 1932, au camp de la Légion de Cavalerie de Kaala-skira [en fait Kalaa Sghira] à Sousse, debout devant des légionnaires [format 17x17 cm] - la seconde en 1915, à l'entrée de Cauchy, en uniforme, au repos [format 16x11,5 cm - pliure] - rares‎


‎Trés importante lettre qui éclaire des aspects peu connu de sa biographie - En premier lieu sa date de naissance: "Je suis né à Péronne (Somme) en 1883" - Etudes au lycée d'Orléans jusqu'à 18 ans - Puis "jusqu'en 1912, vie difficile" - Hollande, Belgique, Italie (Naples et Palerme), "cette dernière pendant 2 ans" - "Soldat en 1914 au 269eme de ligne" - "Mes attaches intellectuelles sont assez vagues et varient selon le temps" - Il doit beaucoup à Maurice Barrès "dans la formation de sa personnalité d'écrivain" - Il le relit quand il veut "remettre le moteur en marche" - Il a l'intention de faire du "ciné", en particulier avec Marcel L'Herbier - Il vit à la campagne parce qu'à Paris, il n'a pas de place pour loger ses livres - On joint une carte postale ou il est caricaturé par Flip à Saint Cyr sur Morin - ‎

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‎Pierre MAC ORLAN - [Pierre Dumarchey dit] - [Péronne 1882 - Saint-Cyr-sur-Morin 1970] - ‎

Reference : 33465

‎Lettre Autographe Signée à Jean Lenoir - le 22 mars 1959 -‎

‎ 1 page in4 - trés bon état -‎


‎Il le remercie pour l'envoi de "Nelly" chantée "par mademoiselle Françoise Carel" : une artiste de valeur "dont la sensibilité s'adapte parfaitement à ce genre de chansons-souvenirs" - Il lui fait transmettre ses félicitations et l'invite à partir du 10 avril à venir le voir à Montmartre - Il s'absente une quinzaine - Ensuite, il viendra le voir: "Vous étes le mieux qualifié pour soutenir la chanson française" - ‎

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‎Pierre MAC ORLAN - [Pierre Dumarchey dit] - [Péronne 1882 - Saint-Cyr-sur-Morin 1970] - ‎

Reference : 33464

‎Lettre Autographe Signée à Jean Lenoir - le 7 mai 1956 -‎

‎ 1 page in8 - trés bon état -‎


‎Il lui demande de le représenter et de voter pour lui à une assemblée générale - "J'habite loin de Paris (76 km)" - Il ne lui est pas facile d'assister aux réunions - "Ce que vous ferez sera bien fait, mon cher Maitre" - ‎

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‎Pierre MAC ORLAN - [Pierre Dumarchey dit] - [Péronne 1882 - Saint-Cyr-sur-Morin 1970] - ‎

Reference : 34832

‎Lettre Autographe Signée à "Mon cher ami" - Paris le 27 juin 1923 -‎

‎ 2 pages in8 - pliures - bon état -‎


‎A propos de la pièce "La Cavalière": Cette pièce ne peut être pour lui qu'une affaire d'argent puisqu'il n'en tire aucun avantage moral - "je ne la signe pas" - "Vous étes propriètaire de la pièce" - A lui donc de juger de ce qu'il doit faire - Si l'indemnité est suffisante pour lui payer le scénario qu'il a tiré de la Cavalière, à sa place, il marcherait "dans la combinaison Demasy" [Paul] - Pour lui, il est déjà surpris que cette pièce puisse être jouée et il ne veut pas l'influencer - ‎

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‎Pierre MAC ORLAN - [Pierre Dumarchey dit] - [Péronne 1882 - Saint-Cyr-sur-Morin 1970] - ‎

Reference : 34833

‎Lettre Autographe Signée à "Mon cher ami" - Paris le 30 juin 1923 -‎

‎ 1 page 1/2 in8 - pliures - bon état -‎


‎A propos de la pièce "La Cavalière": Il voit qu'il a pris le meilleur parti en "acceptant la combinaison Cora Laparcerie" - C'est pour lui un pied dans ce théatre - La recette lui remboursera la peine du scénario - Il lui demande de contacter Paul Demasy et lui donne son adresse en Belgique - Il lui demande un rendez vous: "je vous parlerai de votre recueil de contes" - Il écrit en même temps à Cora Laparcerie pour la tenir au courant de l'arrangement pour La Cavalière - ‎

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Reference : 34834

‎Lettre Autographe Signée à "Mon cher ami" - Saint Cyr sur Morin - sans date -‎

‎ 1 page in8 - bon état -‎


‎A propos de la pièce "La Cavalière Elsa": Il a reçu une lettre de Paul Demasy qui lui parle de la Cavalière - "Il va la retravailler" et il a un théatre - Il est heureux de sa proposition pour 4 conférences mais à quel moment? - Il est indisponible jusqu'en octobre - ‎

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Reference : 34835

‎Lettre Autographe Signée à "Mon cher ami" - Saint Cyr sur Morin - 7 octobre 1924 -‎

‎ 1 page in8 - bon état -‎


‎Il préférerais la deuxième quinzaine de février pour la conférence de Bergerac car il en fait en Belgique en janvier - Il lira sa conférence car il est "un orateur déplorable" - Il traitera de l'Aventure au point de vue 1924 - ‎

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‎Pierre MAC ORLAN - [Pierre Dumarchey dit] - [Péronne 1882 - Saint-Cyr-sur-Morin 1970] - ‎

Reference : 34829

‎Lettre Autographe Signée à "Monsieur et cher ami" - Paris le 21 mars 1923 -‎

‎ 1 page 1/3 in8 - En tête "La Renaissance du Livre" - pliures - bon état -‎


‎Il pense qu'on peut faire quelque chose avec "la Cavalière" [parue en 1921] "à la condition toutefois d'être doué pour le théatre, ce qui n'est pas mon cas" - Mais il donne volontiers l'autorisation de mettre cette pièce à la scène et lui propose un rendez vous pour en parler - ‎

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‎Pierre MAC ORLAN - [Pierre Dumarchey dit] - [Péronne 1882 - Saint-Cyr-sur-Morin 1970] - ‎

Reference : 34830

‎Lettre Autographe Signée à "Monsieur et cher ami" - Paris le 5 mai 1923 -‎

‎ 1 page in8 - pliures - bon état -‎


‎"Vous avez tiré un drame étonnant de ce roman" [La Cavalière] - Il pense que cela peut donner quelque chose de saisissant et d'un peu neuf à la scène - Il propose un rendez vous à La Renaissance du Livre pour en parler - ‎

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‎Pierre MAINE de BIRAN - [Bergerac 1766 - Paris 1824] - Philosophe et homme politique français‎

Reference : GF29769

‎Lettre autographe signée à Monsieur le Comte - Paris le 6 avril 1818 -‎

‎ 2 pages in4 - bon état - bon état -‎


‎Intervention en tant que Conseiller d'Etat et Député de la Dordogne pour un "ancien juge du Roi et officier émigré" Mr de W ?, "chevalier de saint Louis", 27 ans de services, "ruiné par suite de son émigration" - Il appuie auprés du Comte les "justes droits" de son malheureux compatriotes - ‎

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‎Pierre MILLE - [Choisy-le-Roi 1864 - 1941] - Ecrivain et journaliste français‎

Reference : 34658

‎Lettre Autographe Signée à Max Maurey, Directeur du Grand Guignol - Paris le 28 janvier 1908 -‎

‎ 1 page in12 - bon état - adresse au dos -‎


‎Il comprends ce qu'il veut dire et il est "déjà de [son] avis" - Mais il est trop tard pour ce jour et il viendra jeudi pour en parler, sauf contre ordre - ‎

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