PHILIPON Eugène - Editeur et directeur de presse - fils et successeur de Charles Philippon
Reference : GF23898
2 pages in8 - bon état -
Il envoie un billet de 100 fr en deux moitié et en deux fois [sans doute par sécurité] et demande accusé de réception - Il a remis à son frère les 17 fr prévus - Réouverture jeudi 11 avril 2024 - Nous traiterons vos commandes à ce moment là -
PHILIPON Eugène - Editeur et directeur de presse - fils et successeur de Charles Philippon
Reference : GF23897
1 page in12 - bon état -
Il envoie un billet de 100 fr et demande accusé de réception - Réouverture jeudi 11 avril 2024 - Nous traiterons vos commandes à ce moment là -
PHILIPON Eugène - Editeur et directeur de presse - fils et successeur de Charles Philippon
Reference : GF23899
1 page in12 - bon état -
"Votre article parait cette semaine; mon père n'a mis que votre initiale R, ne sachant pas si vous vouliez signer l'article"...Il demande une réponse à ce sujet - Suivent des questions financières - Réouverture jeudi 11 avril 2024 - Nous traiterons vos commandes à ce moment là -
Brepols, Tournhout, Belgium, Fasc. 24-25, A-VI.D.9*, 1977-1985, 1 volume in-8 de 138 pages + son supplément de 40 pages, brochés.
Couvertures salies, sinon bon état.
Demande de règlement pour honoraires des commissaires civils. La demande est adressée au ctoyen Toscan, homme d'affaire du citoyen Philippe Chambon ci-devant La Rouvière (Philippe CHAMBON DE LA ROUVIÈRE) . Signée Louis Bouchet. 6 nivose an 2. Broché Très bon Saint Ambroix 26 décembre 1794 en feuille
Édition originale
, (circa 1897). in-4 (24 x 30,5 cm), 7 pages et demie recto (21 x 27 cm). Reliure à la Bradel plein parchemin ivoire, titre frappé en long en lettres dorées au dos.
La nouvelle est intitulée, de la main de Ch.-L. Philippe, "La Première bien-aimée". Elle est dédiée : "Pour Henri Van de Putte". Le premier feuillet porte l'indication : "L'Enclos, en 8 elzévier". "Le Clair amour et l'innocence" avait paru dans la revue "L'Enclos" en janvier 1897. Elle fut réunie avec Le pauvre amour en chair, La chair de trois gueux et Le journal de Roger Jan en un petit volume qui parut à la fin de cette même année, aux éditions de l'Enclos, à compte d'auteur. Il débute par une dédicace de quatre pages à Catulle Mendès. C'est le premier volume publié par Charles-Louis Philippe, qui avait donné, à partir de 1894, quelques articles, poèmes ou nouvelles aux revues Stella ; L'Art jeune ; l'Enclos ; L'Art social... "Quatre Histoires de pauvre amour" marque la rupture de Philippe avec le symbolisme et avec la poésie. Plus tard, il n'aimera pas qu'on lui rappelle ce recueil qui, pourtant, dessine déjà sa personnalité. "Ce sont les prémices d'un écrivain doué qui cherche sa voie et qui ne sait pas encore quelle route il va choisir. Avec une intensité inouïe, Philippe décrit la lutte sourde entre le corps et l'âme. L'âme a mille fois raison, mais c'est le corps qui triomphe parce que la vie cherche à se perpétuer. C'est un adolescent que tourmente l'appel sexuel. Et cet adolescent c'est Philippe et ce Philippe ressemble à tous les autres jeunes gens. Mais, il n'y avait que lui pour décrire avec autant de talent ce qu'éprouvaient tous ces jeunes gens et esquisser d'une touche légère et rapide la farouche volonté de la chair qui veut la joie et violente l'âme." (Louis Lanoizelée : Ch.-L. Philippe, 1953). - "...L'art est plus sûr dans La Chair de Trois Gueux : récit d'un viol, où le poète ne peut imaginer l'affolement des brutes qu'en y mêlant du mystère et du songe. Dans Le Pauvre Amour en Chair, se nuancent assez d'émotions juvéniles pour nous intéresser aux heures d'une nuit banale, depuis l'éclosion du désir jusqu'au réveil désenchanté. Enfin l'idylle plaintive et pure qui se nomme Le Clair Amour et l'Innocence, rend, avec un timbre plus grêle, le même son que l'œuvre double de la suivante année : La Bonne Madeleine et la Pauvre Marie." (N.R.F. N°.14 consacré à Ch.-L. Philippe, p. 142). - Le manuscrit comporte quelques ratures. Nous avons relevé quelques petites différences avec l'édition N.R.F. de 1917 : ponctuation, quelques mots modifiés (page 8 du ms. : "...vers leurs âmes adorantes..." devient "... vers leurs âmes odorantes...". Ancienne collection Th. Alajouanine (III, 296). - Document en excellent état. Les plats sont cependant légèrement recourbés, du à la tension du parchemin.
Carte de visite format 8 x 13 cm - trés bon état -
A propos de la candidature de Jean Cau à l'Acadèmie Française: Il est ravi qu'il ait franchi le pas mais il aurait pu le prêvenir - "Diable! ce sont des coups à attraper l'infarctus" mais "mieux vaut tard que jamais pour devenir éternel" - Réouverture jeudi 11 avril 2024 - Nous traiterons vos commandes à ce moment là -
Niort Clouzot 1909 1 vol. relié in-8, demi-chagrin vert, dos à nerfs orné de fleurons dorés, couvertures conservées, XI + 157 pp. Edition originale avec un envoi et une lettre autographe signée de l'auteur à Alexandre Goichon. On joint la carte du "Banquet offert à M. Jean Philippe par la Fédération des sociétés bretonnes" pour la remise de la Légion d'Honneur (1928). Dos uniformément passé. Sinon bon état.
14.5x67.5 cm (leporello - or concertina style), 94 leaves, written and illustrated on recto / verso, each leaf appr. 14.5x 67.5 cm (of a total length of ca. 1363 cm), illustrated with 24 most beautiful double-page miniatures (12 double-pages on each side), contemporary painted black boards.
This Buddhist manuscript contains most likely the account of the monk Phra Malai, often found in illustrated Thai manuscripts of that time. According to this story Phra Malai acquires extraordinary powers through his merits and meditation, which allow him to travel between heaven and hell. Back on earth, the monk preaches about the things he has seen and what to expect from these places in our own future. Consequently it was widely used as a preaching text at funerals. The miniatures present a.o. angels hovering through the air, the gods Brahma and Indra, a poor man picking waterlilies and offering them to Phra Malai to take with him to the heavens as a gift, people suffering on the thorn tree (the punishment for adulterers in hell), a buddhist ascetic in front of a cave and a man fighting demons. For the popularity and iconography of Phra Malai manuscripts see: H. Ginsburg, Thai manuscript painting (1989), mainly chapter 5. Image disp.
Phone number : 41 (0)26 3223808
Troisième Cahier de l'Anglore s.d. (1929). Bon exemplaire no 309/330, pet in-4, 45 pages + table.
1943 Ensemble de 10 lettres autographes signées "Edith", au total 19 pages au format in-4 ou in-8, écrites de Marseille, Paris, New York et Hollywood, entre 1943 et 1956.Rare et émouvante correspondance inédite à Robert Dalban (1903-1987), mémorable majordome des Tontons flingueurs que Piaf rencontre par l'entremise de son épouse, la comédienne Madeleine Robinson avec laquelle elle a sympathisé aux Bouffes-Parisiens. Plus qu'un ami, "son Bob" devient pour Piaf un confident, un frère : elle signe à plusieurs reprises ses lettres d'un "ta frangine Edith".Cette correspondance dévoile toute l’ardeur sentimentale de la chanteuse. En 1943, elle évoque les tensions avec son amant en titre le parolier Henri Contet, alors même qu’elle entretient une liaison avec Yvon Jeanclaude, jeune chanteur ténébreux à la voix de basse. En 1946, c’est Yves Montand qui fait battre son cœur, "tout ce que je peux te dire c'est que je l'aime à en crever !" L’interprète évoque son état de santé fragile, "c'est patraque tout le temps cette pauvre mère Piaf", et sa joie de faire la nique à "Trenet, Chevalier et Tino" qui, comme elle, se produisent en matinées à Marseille en zone libre.Le coeur d’Edith est à son paroxysme en 1949 : elle a rencontré Marcel Cerdan. Mais le boxeur disparaît dans un accident d’avion le 28 octobre alors qu'il rejoignait Piaf en tournée à New York. Dans les lettres écrites entre le 3 novembre 1949 et le 21 janvier 1950, on peut lire le choc, la profonde détresse et le deuil provoqué par ce drame : "Tu sais, ma douleur, c'est affreux, je ne réalise pas. C'était la première fois que j'aimais et puis voilà. On m'enlève tout, on me brise le cœur, on me l'arrache, on m'écrase. Je voudrais mourir mais j'ai peur de ne pas le retrouver si je me suicide. Je ne vis que dans cet espoir, être là où il est, le reste je m'en fous! (...) je n'ai plus envie de chanter, tout ce que je faisais c'était pour lui!".Les dernières lettres couvrent la période avec son mari le chanteur Jacques Pills. Si le cœur d’Edith s’est apaisée, notamment avec le soutien qu’elle a trouvé auprès des Rose-Croix, elle fait montre d’une lassitude morale et physique, "aussi je veux serrer les poings, pendant deux ou trois ans avant qu'il ne m'arrive un pépin !" (1956). Fiche détaillée sur demande.
In 8 broché,dos factice muet,titre,II,210 pages,Paris Gauthier-Villars 1882 Envoi manuscrit autographe de l’auteur.Un petit manque au premier plat,sinon bon exemplaire.
Milano, Editrice Vita e Pensiero 1969 xii + 310pp., 22cm., text in italian, in the series "Pubblicazioni dell'Universita Cattolica del S.Cuore. Saggi e Ricerche series terza. Scienze storiche" vol.2
[1950] 176 feuillets in-8 rédigés à l'encre au verso, en feuilles. Manuscrit complet d'un livre inédit par Eugène Pichery (1883-1980), moine bénédictin de l'abbaye Saint-Paul de Wisques et spécialiste de Jean Cassien. Ce manuel de vie chrétienne est divisé en six parties : De la vie intellectuelle - D'un humanisme - De l'action sur autrui - Attitudes d'âme - Plus près de Dieu - Perspectives d'éternité. Il est composé d'une écriture appliquée et régulière, parfaitement lisible, sans doute par l'auteur lui-même. Il provient des archives des éditions catholiques J. et R. Wittmann. On joint une lettre autographe signée du sous-prieur de la même abbaye à propos d'un autre projet d'édition. En belle condition.
L.S. J. Pichette à Monsieur. Paris, 19 janvier 1964. 1 f., 1œ p. dactylographié avec cachet d'adresse humide. Il prend contact avec la Galerie Haeffely sur la recommandation de son ami Jean Cathelin. Il rappelle ses origines canadiennes. Fait son C.V. et propose ses dernières lithographies. :: L.A.S. à Cher monsieur. Paris, 20 fev. 64. 1 f. in-8, 1Œ p. ms. au feutre. Cachet d'adresse humide. Il apprend sa venue à Paris et s'en réjouit. Il joint un carton de sa dernière expo. :-: James Pichette, peintre, né à Nimes en 1920, d'un père québécois. Frère du poète Henri Pichette.Décédé en 1996.
Phone number : 1 514 820 2324
[Pichon, Edouard (1890-1940, médecin, psychanalyste et grammairien français)] - Ceillier, André (1887-1954, psychiatre français)
Reference : 4300
en feuilles A) 8 lettres (7 autographes, 1 tapuscrite) adressées à Hélène Pichon dont une belle lettre du Dr André Ceillier, datée du 21 janvier (4 pp. grand in-8) : "Vous savez en quelle estime je tenais Edouard. Certes j'admirais son intelligence "si personnelle", si primesautière, si fantaisiste, ainsi que sa grande culture. Mais ce qui me remplissait d'une admiration qui confinait presque à une espèce d'effroi c'était sa sérénité, son courage aimable et souriant dans le plus affreuse des adversités. Edouard restera pour tous ceux qui l'ont compris, un être exceptionnel... presque invraisemblable... qui pourrait être qualifié de "légendaire" dans la plus belle acception du terme." Parmi les autres correspondants : le Dr Paul-Henri Papillon, Henri Yvon, le Dr Louis Ramond. B) On joint quelques coupures de presse, dont la nécrologie publiée par P. Lereboullet dans "Paris-Médical" (1 2/3 pp. in-4, en double exemplaire), l'allocution de M. Laignel-Lavastine à l'occasion du décès de Pichon dans les "Bulletins et mémoires de la société des hopitaux de Paris" (2 1/2 pp. in-8) et l'article d'Albert Dauzat publié dans les "Nouvelles littéraires" du 3 février 1940 : "un psychologue de la grammaire".
Nota : ce document ne pourra être exporté en dehors de l'Union Européenne sans autorisation préalable du ministère de la Culture, formalité pouvant prendre plusieurs jours. Très bon
Pichon, Edouard (1890-1940, médecin, psychanalyste et grammairien français)
Reference : 4291
in-8 cartonnage 59 ff. (et ff. blancs) in-8 dans un classeur de percaline noire avec intercalaires.
Emouvant carnet d'adresses du psychanalyste, soigneusement tenu à jour (parfois de la main de sa femme Hélène). On y trouve presque tous les noms (avec adresses et parfois téléphone) du milieu psychanalytique et psychiatrique parisien des années 1920 et 1930 ainsi que pas mal de pédiatres, linguistes et philosophes. Le premier nom que nous avons cherché est celui de Louis Aragon, puisque l'amitié des deux hommes est connue : nous l'avons trouvé à Neuilly ainsi qu'à l'hôtel Apollo, rue de Dunkerque à Paris. Françoise Dolto est là, au nom de Françoise Marette (13 square Henri Paté), ainsi bien sûr que Jacques Lacan (149 rue de la Pompe), Allendy, René Laforgue, Henri Bergson, Adrien Borel, Cenac, Henri Claude, Codet, Dauzat, Robert Debré, Marie Bonaparte (à "Grèce, S.A.R. la Princesse Georges de" !), Hesnard, bien sûr toute la famille Janet, René Laforgue, Loewenstein, Lucien Lévy-Bruhl, Mâle, les Minkowski, Sophie Morgenstern, Parcheminey, etc. Curieusement nous n'avons pas trouvé l'adresse de l'analyste de Pichon, Eugénie Sokolnicka, dont il était pourtant proche et qu'il logea avant son suicide.Signe de manipulation fréquente, de nombreux feuillets sont déchirés au niveau des perforations.Personnage d'une grande richesse, d'une infinie curiosité et très complexe, Edouard Pichon est un contemporain et - par son intérêt pour le langage - un précurseur de Lacan, qui lui reprendra - entre autres - le concept de forclusion. Il est l'un des membres fondateurs du groupe de L'Evolution psychiatrique et de la Société Psychanalytique de Paris (dont il fut président de 1935 à 1937). Avec son oncle Jacques Damourette, il est l'auteur d'un monumental Essai de Grammaire française dont la publication s'étala sur près de 30 ans. Il fut également fervent maurrassien tout en étant dreyfusard, et le gendre de Pierre Janet sans être janetien. (Voir à son sujet, E. Roudinesco, Histoire de la psychanalyse en France, t. 1, pp. 297-320). Nota : ce document ne pourra être exporté en dehors de l'Union Européenne sans autorisation préalable du ministère de la Culture, formalité pouvant prendre plusieurs jours.
Pichon, Edouard (1890-1940, médecin, psychanalyste et grammairien français) - Pichon-Janet, Hélène (1895-1967)
Reference : 4293
(1939)
1939 in-4 en feuilles A) 8 lettres autographes signées d'Edouard Pichon à sa belle-soeur (l'une incomplète, certaines avec ajouts autographes signés de Hélène Pichon) : 8 pp. in-4 et 6 pp. in-8, certaines datées (1937-1939) ; B) 34 lettres autographes signées de Hélène Pichon à sa soeur (certaines avec ajouts autographes signés de Edouard Pichon) : 59 pp. in-4 et 14 pp. in-8 [1938-1939].
Dans cette correspondance familiale, il est beaucoup question de la santé de l'un ou de l'autre des époux (Edouard Pichon souffrait d'un rhumatisme articulaire aigu et Hélène Pichon de la tuberculose), mais aussi des "Mélanges Pierre Janet" dont E. Pichon s'occupait de la publication (on apprend ainsi que "Bergson envoie 100 francs, mais n'écrira rien parce qu'il a des insomnies (Edouard ne comprend pas cette raison de ne pas écrire, au contraire !).") On apprend aussi que, trop souffrant, Pichon prévoit de faire donner l'une de ses communications de psychanalyse par "Mlle Marette" (Françoise Dolto). Dans une autre lettre de H. Pichon, il est encore question de la future Françoise Dolto : "[Edouard] a eu hier une conversation longue et animée avec Mlle Marette (psychanalyste qui vient maintenant l'aider à la consultation) sans fatigue". Helène Pichon toujours : "Hier j'ai été un instant dans les jardins de la fondation Rotschild serrer quelques mains psychanalytiques. Anna Freud très liebenswürdig, essaiera peut-être de venir voir Edouard. Jones de Londres trouve que je ressemble à mon père et déplore l'attitude de celui-ci vis à vis de la psychanalyse, qui le prive de tirer tout le parti qu'il aurait pu de son immense matériel clinique et de sa pénétration psychologique". L'antisémitisme du couple perce parfois quand ils évoquent leurs amis juifs : "Ainsi Wahl ne joue pas avec ses gosses ! Entre nous, ma chère, ce "suradultisme", comme dirait votre beau-frère, est bien juif" (EP), ou "le juif Minkowski lui a sûrement transmis la parole peut-être imprudente d'Edouard" (HP). L'ombre de la guerre qui approche est quant à elle omniprésente. Toujours, à propos des mêmes, Hélène Pichon : "Vendredi la visite des Minkowski était assez impressionnante, leur première idée de gauchards est qu'il faut "lui" rentrer dedans et leur seconde idée de philosophes humanitaires était l'horreur profonde de la guerre (ils ont un fils qui fait son service aux alpins), ils ne pouvaient même plus regarder le jardin, le beau temps, tant ils étaient angoissés." Personnage d'une grande richesse, d'une infinie curiosité et très complexe, Edouard Pichon est un contemporain et - par son intérêt pour le langage - un précurseur de Lacan, qui lui reprendra - entre autres - le concept de forclusion. Il est l'un des membres fondateurs du groupe de L'Evolution psychiatrique et de la Société Psychanalytique de Paris (dont il fut président de 1935 à 1937). Avec son oncle Jacques Damourette, il est l'auteur d'un monumental Essai de Grammaire française dont la publication s'étala sur près de 30 ans. Il fut également fervent maurrassien tout en étant dreyfusard, et le gendre de Pierre Janet sans être janetien. (Voir à son sujet, E. Roudinesco, Histoire de la psychanalyse en France, t. 1, pp. 297-320). Nota : ce document ne pourra être exporté en dehors de l'Union Européenne sans autorisation préalable du ministère de la Culture, formalité pouvant prendre plusieurs jours. Bon
Pichon, Edouard (1890-1940, médecin, psychanalyste et grammairien français)
Reference : 4289
en feuilles Sur une grande feuille de 43 x 28 cm, son auto-portrait psychologique sur trois colonnes (intelligence, sentiment, activité).
On notera par exemple qu'il considère que son sens du jugement est "souvent faussé par l'exigence d'idées primordiales qui en gênent la liberté", que son émotivité artistique est "faible et de caractère conventionnel" et qu'il n'a "pas de tendances aux phobies, névroses, etc.". Personnage d'une grande richesse, d'une infinie curiosité et très complexe, Edouard Pichon est un contemporain et - par son intérêt pour le langage - un précurseur de Lacan, qui lui reprendra - entre autres - le concept de forclusion. Il est l'un des membres fondateurs du groupe de L'Evolution psychiatrique et de la Société Psychanalytique de Paris (dont il fut président de 1935 à 1937). Avec son oncle Jacques Damourette, il est l'auteur d'un monumental Essai de Grammaire française dont la publication s'étala sur près de 30 ans. Il fut également fervent maurrassien tout en étant dreyfusard, et le gendre de Pierre Janet sans être janetien. (Voir à son sujet, E. Roudinesco, Histoire de la psychanalyse en France, t. 1, pp. 297-320). Nota : ce document ne pourra être exporté en dehors de l'Union Européenne sans autorisation préalable du ministère de la Culture, formalité pouvant prendre plusieurs jours.
Pichon, Edouard (1890-1940, médecin, psychanalyste et grammairien français)
Reference : 4271
en feuilles A) 7 pp. in-4 et in-8, signé (quelques annotations de la main de Jacques Damourette) ; B) une lettre de 8 pp. in-16 à Jacques Damourette à propos de cette étude.
Il fait le tableau général des emplois de "bien", en dresse la généalogie sémantique et fonctionnelle sous forme d'arbre, décrit les "perfections absolues"de "bien" puis se lance dans une "étude de la place et de l'accentuation de "bien" dans les divers sens du tableau général et du tableau des perfections absolues" avant de faire un "essai de disposition généalogique des tons [de "bien"]" et de comparer les "tableaux expérimentaux [des tons de "bien"] de D[amourette] et P[ichon]" (nombreux diagrammes). Dans sa lettre il précise ses idées et discute de leurs divergence sur le "tableau des tons". On notera qu'un article est consacré à "bien" dans l'Essai de Grammaire publié par Pichon et Damourette (t. 6, pp. 727-729). Cet article commence ainsi : "Nous ne pouvons pas donner ici une monographie complète de ce vocable, dont la grande richesse sémantique mériterait une étude approfondie." On peut imaginer à quel point un tel vocable pouvait intéresser un homme qui était également psychanalyste.Personnage d'une grande richesse, d'une infinie curiosité et très complexe, Edouard Pichon est un contemporain et - par son intérêt pour le langage - un précurseur de Lacan, qui lui reprendra - entre autres - le concept de forclusion. Il est l'un des membres fondateurs du groupe de L'Evolution psychiatrique et de la Société Psychanalytique de Paris (dont il fut président de 1935 à 1937). Avec son oncle Jacques Damourette, il est l'auteur d'un monumental Essai de Grammaire française dont la publication s'étala sur près de 30 ans. Il fut également fervent maurrassien tout en étant dreyfusard, et le gendre de Pierre Janet sans être janetien. (Voir à son sujet, E. Roudinesco, Histoire de la psychanalyse en France, t. 1, pp. 297-320). Nota : ce document ne pourra être exporté en dehors de l'Union Européenne sans autorisation préalable du ministère de la Culture, formalité pouvant prendre plusieurs jours. Bon
Pichon, Edouard (1890-1940, médecin, psychanalyste et grammairien français)
Reference : 4262
(1841)
1841 in-4 en feuilles 18 pp. in-4, ratures et corrections, sans date (circa 1937-1939).
Il s'agit de l'ébauche d'un livre demandé par Adrien Borel (le manuscrit porte deux fois la mention "livre pour Borel"), qui serait une vulgarisation du "Développement psychique de l'enfant et de l'adolescent" publié par Pichon en 1936 chez Masson. Le premier feuillet constitue un début de plan de l'ouvrage, les 3 feuillets suivants sont une introduction générale ("Quel homme, quelle femme mon enfant sera-t-il ? Il n'y a pas de question qui passionne davantage - à juste titre - tous ceux qui ont de la progéniture. Que sera la génération prochaine ? Il n'y a pas de de question qui doive plus intéresser la société, la patrie, l'humanité même."), la suite est une histoire des idées sur l'enfance et l'éducation jusqu'à Rousseau. Enfin le dernier feuillet consiste en des notes sur Rousseau. Malade, Pichon n'aura pas l'occasion de mener ce projet de livre jusqu'à son terme. Personnage d'une grande richesse, d'une infinie curiosité et très complexe, Edouard Pichon est un contemporain et - par son intérêt pour le langage - un précurseur de Lacan, qui lui reprendra - entre autres - le concept de forclusion. Il est l'un des membres fondateurs du groupe de L'Evolution psychiatrique et de la Société Psychanalytique de Paris (dont il fut président de 1935 à 1937). Avec son oncle Jacques Damourette, il est l'auteur d'un monumental Essai de Grammaire française dont la publication s'étala sur près de 30 ans. Il fut également fervent maurrassien tout en étant dreyfusard, et le gendre de Pierre Janet sans être janetien. (Voir à son sujet, E. Roudinesco, Histoire de la psychanalyse en France, t. 1, pp. 297-320). Nota : ce document ne pourra être exporté en dehors de l'Union Européenne sans autorisation préalable du ministère de la Culture, formalité pouvant prendre plusieurs jours. Bon
Pichon, Edouard (1890-1940, médecin, psychanalyste et grammairien français)
Reference : 4261
(1926)
1926 in-4 en feuilles Manuscrit autographe (parafé deux fois en tête) de 40 pp. in-4 (nombreuses ratures et corrections) et tapuscrit avec corrections autographes de 20 pp. in-4. Le tapuscrit est la mise au propre du manuscrit. L'ensemble est à notre connaissance inédit.
Dans son "Histoire de la psychanalyse en France" (t. 1, p. 313 sq.) Elisabeth Roudinesco cite, parmi les trois articles capitaux de Pichon, un article de 1928 publié dans la revue de Janet ("Le Journal de Psychologie"), "Sur la signification psychologique de la négation en français" où il présente le concept de "forclusion", devenant ainsi "l'initiateur d'un moment théorique essentiel de l'histoire du mouvement psychanalytique français". Or cette conférence de 1927 prépare l'article de 1928 (auquel Jacques Lacan fera souvent référence) et les pages 31 à 40 du manuscrit (et 16 à 20 du tapuscrit) sont consacrées au concept de forclusion, qui s'invente donc publiquement ce 2 juin 1927. Tout est déjà dans le texte de cette conférence, jusqu'à la phrase de Marsillac à propos de l'affaire Dreyfus sur laquelle E. Roudinesco fait de longs développements. Notons que le tome 1 de l'Essai de Grammaire française, où Pichon et Damourette traitent plus longuement de la négation en français, quoique sous-titré "1911-1927", ne paraîtra qu'en 1930. Et nous verrons ailleurs (cf. réf. XXXX), non sans une certaine ironie, que si la réflexion sur le langage conduite par Pichon est une source d'inspiration importante pour Lacan, la langue de ce dernier est une source primaire cryptée de l'Essai de Grammaire.Personnage d'une grande richesse, d'une infinie curiosité et très complexe, Edouard Pichon est un contemporain et - par son intérêt pour le langage - un précurseur de Lacan, qui lui reprendra - entre autres - le concept de forclusion. Il est l'un des membres fondateurs du groupe de L'Evolution psychiatrique et de la Société Psychanalytique de Paris (dont il fut président de 1935 à 1937). Avec son oncle Jacques Damourette, il est l'auteur d'un monumental Essai de Grammaire française dont la publication s'étala sur près de 30 ans. Il fut également fervent maurrassien tout en étant dreyfusard, et le gendre de Pierre Janet sans être janetien. (Voir à son sujet, E. Roudinesco, Histoire de la psychanalyse en France, t. 1, pp. 297-320). Nota : ce document ne pourra être exporté en dehors de l'Union Européenne sans autorisation préalable du ministère de la Culture, formalité pouvant prendre plusieurs jours. Bon
Pichon, Edouard (1890-1940, médecin, psychanalyste et grammairien français) - Damourette, Jacques (1873-1943, grammairien français)
Reference : 4272
en feuilles 44 pp. in-4 ou in-8, souvent découpées, montées sur papier et annotées.
Impressionnant exemple du travail à quatre mains d'Edouard Pichon avec son oncle Jacques Damourette. Il s'agit d'un "rapport préliminaire" de Pichon datant de 1915, remis en forme et annoté vers 1940-1943 par son oncle Jacques Damourette. "Le plan de l'EGLF [Essai de Grammaire de la langue française] comprenait une partie sur l'utilisation artistique de la langue française, partie qui, à la suite du développement des travaux, n'a pas été exécutée. L'article sur la rime que l'on va lire est un rapport préliminaire écrit par Pichon en vue de cette partie de l'ouvrage. Il m'a paru intéressant de le mettre sous les yeux du lecteur, sans changer le texte de Pichon, tout en faisant observer que ce rapport est une oeuvre de jeunesse (il a été écrit aux armées le 1er janvier 1915, l'auteur avait donc 24 ans). C'est ce qui explique l'absolutisme de certaines idées." Il semble que Damourette soit mort sans avoir pu totalement finir le travail de mise en forme. A notre connaissance cet article est inédit.Personnage d'une grande richesse, d'une infinie curiosité et très complexe, Edouard Pichon est un contemporain et - par son intérêt pour le langage - un précurseur de Lacan, qui lui reprendra - entre autres - le concept de forclusion. Il est l'un des membres fondateurs du groupe de L'Evolution psychiatrique et de la Société Psychanalytique de Paris (dont il fut président de 1935 à 1937). Avec son oncle Jacques Damourette, il est l'auteur d'un monumental Essai de Grammaire française dont la publication s'étala sur près de 30 ans. Il fut également fervent maurrassien tout en étant dreyfusard, et le gendre de Pierre Janet sans être janetien. (Voir à son sujet, E. Roudinesco, Histoire de la psychanalyse en France, t. 1, pp. 297-320). Nota : ce document ne pourra être exporté en dehors de l'Union Européenne sans autorisation préalable du ministère de la Culture, formalité pouvant prendre plusieurs jours. Bon
Pichon, Edouard (1890-1940, médecin, psychanalyste et grammairien français)
Reference : 4259
(1932)
1932 in-4 en feuilles 38 pp. in-4, entièrement autographes, ratures et corrections.
Texte inédit d'une conférence donnée le 11 février 1932 dans le grand amphithéâtre de la Faculté de droit de Caen. Pichon y montre, à travers les exemples du temps et de la substance, "les contributions que la grammaire [peuvent] apporter à la compréhension des mécanismes inconscients qui président à l'élaboration de notre pensée". Son idée est que "une langue est par la spécificité de sa grammaire, un système de pensée cohérent différent de tous les autres systèmes humains : c'est en ce sens qu'une langue peut être spécialement qualifiée "d'idiome". On peut dire que dans la période si importante de notre enfance où nous recevons notre idiome, il est donné à notre pensée un ensemble de possibilités fonctionnelles qui influeront à jamais sur les édifices originaux qu'elle pourra individuellement construire". Il déconseille pour cette raison un bilinguisme trop précoce. Il fait auparavant quelques développements sur la notion de genre en français et évoque par exemple combien lui et ses soeurs furent choqués dans leur enfance par la "maladresse d'un traducteur" qui dans le conte de Gustafson "Les Deux poupées" proposait la main d'une poupée à une pelotte et à une brosse : "Je suis persuadé que l'inhabile traducteur lui-même, étant Français, aurait, s'il avait tiré pareil conte de son cru, instinctivement choisi "un peloton" ou "un ramasse-miettes" pour prétendants. Ça, c'eût été admissible !" Cette anecdote-même figure dans la conférence donnée par Pichon le 2 juin 1927 à la Sorbonne. On peut dire que la conférence de Caen est une version abrégée, vulgarisée, de la conférence de Paris (voir notre référence n° 4261), dont il a été retiré les développements sur la forclusion.Personnage d'une grande richesse, d'une infinie curiosité et très complexe, Edouard Pichon est un contemporain et - par son intérêt pour le langage - un précurseur de Lacan, qui lui reprendra - entre autres - le concept de forclusion. Il est l'un des membres fondateurs du groupe de L'Evolution psychiatrique et de la Société Psychanalytique de Paris (dont il fut président de 1935 à 1937). Avec son oncle Jacques Damourette, il est l'auteur d'un monumental Essai de Grammaire française dont la publication s'étala sur près de 30 ans. Il fut également fervent maurrassien tout en étant dreyfusard, et le gendre de Pierre Janet sans être janetien. (Voir à son sujet, E. Roudinesco, Histoire de la psychanalyse en France, t. 1, pp. 297-320). Nota : ce document ne pourra être exporté en dehors de l'Union Européenne sans autorisation préalable du ministère de la Culture, formalité pouvant prendre plusieurs jours. Bon
Pichon, Edouard (1890-1940, médecin, psychanalyste et grammairien français)
Reference : 4274
(1927)
1927 in-8 en feuilles 6 pp. in-8 datées du 2 avril 1927 et signées, nombreuses ratures et corrections.
"Monsieur et admirable maître, Fervent patriote depuis que j'ai l'âge d'homme (...) je vous prie aujourd'hui de vouloir bien accepter mon adhésion à la Ligue. (...) Mais je me crois obligé de vous fournir un renseignement sur ma personne, afin que vous n'achetiez pas chat en poche. Je ne suis pas un rationaliste pur. (...) Un dernier point : je suis psychanalyste. Les résultats obtenus par la méthode freudienne ont obligé ma bonne foi à accepter cette discipline. J'ai écrit récemment un article pour montrer que l'adoption de la psychanalyse comme méthode thérapeutique n'entraînait pas vers la renonciation à aucun système métaphysique, moral ni religieux. Mais (...) les attaques de M. Daudet contre le freudisme ont été si vives que je crains presque que ma foi dans cette méthode thérapeutique ne devienne une entrave à mon admission dans la ligue d'A. F. (...) Je suis tel. M'acceptez-vous tel ? Si oui, je m'inscris demain à l'A. F."Elisabeth Roudinesco a eu accès à ce document, qu'elle cite longuement dans son "Histoire de la psychanalyse en France " (p. 299) et commente ainsi : "Tel est en effet Edouard Pichon : incapable d'opportunisme, fanatique, intransigeant, ne cédant pas sur son désir. Il se tient au plus près de ses contradictions extrêmes et réclame avec absolutisme qu'on accepte ses projets les plus fous. Il est hostile au judaïsme sans être antisémite notoire. Il adhère à l'AF alors même que cette ligue combat l'essence du freudisme, doctrine "juive", antichrétienne." C'est en effet dans cette lettre, inédite sauf dans les extraits cités par E. Roudinesco, que se lit le mieux - ainsi qu'elle l'a surnommé - le côté "Dr Jekyll et Mr Hyde" de Pichon.C'est en cette même année 1927 que Pichon créera avec Laforgue et quelques autres la Société Psychanalytique de Paris, qu'il épousera Hélène Janet (la fille de celui qui est considéré comme l'adversaire en France de Freud) et qu'il mettra au point son concept de forclusion.Nota : ce document ne pourra être exporté en dehors de l'Union Européenne sans autorisation préalable du ministère de la Culture, formalité pouvant prendre plusieurs jours. Bon