1 manuscrit illustré de 47 ff., avec nombreuses photos contrecollées (retirage de clichés anciens mais également plusieurs photos originales anciennes (Mathilde Müller, Fernand Marchal, Roger et Thérèse Ramspacher, Les Ormeaux à Epinal, Ninette Reboul), 1978-1980, et 1 vol. reprographié (Souvenirs de Fernand Marchal), 205 pp.. Rappel du titre complet : Souvenirs illustrés de famille de "Ninette" Marchal Epouse Reboul [On joint : Souvenirs 1886-1944. Jours de Gloire par son grand-frère Fernand Marchal ]. Le grand-père maternel, Frédéric Müller, était pasteur venu d'Alsace en Algérie vers 1860. Il eut 6 enfants dont Fritz, Edouard, Caroline et Mathilde, mère de la narratrice. "Voici donc la branche maternelle, un quart de vos vies décrite, l'autre quart est certainement plus amusante, c'est celle de mon père". Celui-ci était l'un des 12 enfants de Gédéon Marchal (né au ban de la Roche près de Rothau vers 1820) lequel fut ouvrier puis contremaître à l'usine Steinlein Dieterlein. Son patron lui ayant avancé les sommes nécessaires, il put acheter une petite usine à Laclaquette. Du côté de son mari Paul Reboul, ils descendaient par la femme de Henri Reboul, Marguerite Méjan, de huguenots ("famille très HSP"). Sa soeur Pauline devint la femme du pasteur Noël. Le dernier quart "est parfaitement terrien, des vignerons du midi, j'ai toujours entendu votre père dire que ces grands parents ne travaillaient que quelques jours par an et vivaient très bien". Henri Reboul avait un frère Elie qui un deux filles dont l'une épousa un Aimé Rabinel et l'autre devint Madame Perrier. Ce grand-père Henri-Esprit Reboul était parti à Nîmes pour devenir acteur ou peintre mais il était finalement devenu directeur de l'usine dont sa femme Marguerite Méjan avait hérité de ses parents "la première usine de pâte fondée en France". "Je crois que cet homme doué pour toutes sortes de choses, de voies artistiques, à dû souffrir de se consacrer à la fabrication des vermicelles et des macaronis". 'Pendant de nombreuses années les 6 frères et 3 soeurs de la famille Marchal (Paul, Gustave, Jules, Camille, Ernest, Alfred, Mathilde, Lina, Fanny) se sont parfaitement entendus [... ] Aujourd'hui en août 1978 je suis le seul enfant vivant de Camille [ ... ]""Papa, Camille, aimait raconter son enfance dans la grande propriété de Rothau, la façon de vivre dans cette vallée de la Brûche entre le travail et la Bible". Il épousa Mathilde Müller, rencontrée à Alger. Nous passerons sur mille détails racontés avec verve. L'auteur fut au collège de fill à Saint Dié puis à Epinal. Elle survécut à la grippe espagnol (son grand-père lui avait prédit qu'elle perdrait ses cheveux...) puis à l'armistice devint cheftaine d'éclaireuse ("sans aucune formation"). L'année suivante, elle se définit une règle de vie : "ne pas mentir (sauf dans certains cas où on ne peut éviter sans dommages de faire de la peine) ; écouter sans interrompre en essayant de comprendre ; défendre le personnage absent au lieu de l'accabler ; et oublier autant que possible ce qu'on vous a dit". Elle évoque les cours de Monsieur Melchior en littérature, les cours de diction de Daniel Michenot, professeur au Conservatoire de Strasbourg (cela vers 1917-1918). Elle y rencontre le directeur, Guy Ropartz. "Le quatuor Capet était fort à la mode, je fis la connaissance de Capet 1er violon chez les Pol". Elle reçut 15 demandes en mariage de divers soupirants avant de convoler avec Paul Reboul.
Ecrit avec style ("L'Aîné était un roi d'égoisme, l'autre la bonté la plus délicate" ; "Celle-ci épousa un alsacien qui la fit plus pleurer que rire..." etc...) ce manuscrit intéressera de manière très large, notamment les amateurs d'histoire de l'Alsace ou des Vosges. Nous joignons à ce manuscrit original les souvenirs reprographiés de son frère Fernand Marchal (souvenirs beaucoup mieux "construits" mais très complémentaires).Nous fournissons ci-après un résumé succinct et quelques extraits de ce manuscrit original : Souvenirs illustrés de famille de "Ninette" Marchal Epouse Reboul, née vers 1900. Le grand-père maternel, Frédéric Müller, était pasteur venu d'Alsace en Algérie vers 1860. Il eut 6 enfants dont Fritz, Edouard, Caroline et Mathilde, mère de la narratrice. "Voici donc la branche maternelle, un quart de vos vies décrite, l'autre quart est certainement plus amusante, c'est celle de mon père". Celui-ci était l'un des 12 enfants de Gédéon Marchal (né au ban de la Roche près de Rothau vers 1820) lequel fut ouvrier puis contremaître à l'usine Steinlein Dieterlein. Son patron lui ayant avancé les sommes nécessaires, il put acheter une petite usine à Laclaquette. Du côté de son mari Paul Reboul, ils descendaient par la femme de Henri Reboul, Marguerite Méjan, de huguenots ("famille très HSP"). Sa soeur Pauline devint la femme du pasteur Noël. Le dernier quart "est parfaitement terrien, des vignerons du midi, j'ai toujours entendu votre père dire que ces grands parents ne travaillaient que quelques jours par an et vivaient très bien". Henri Reboul avait un frère Elie qui un deux filles dont l'une épousa un Aimé Rabinel et l'autre devint Madame Perrier. Ce grand-père Henri-Esprit Reboul était parti à Nîmes pour devenir acteur ou peintre mais il était finalement devenu directeur de l'usine dont sa femme Marguerite Méjan avait hérité de ses parents "la première usine de pâte fondée en France". "Je crois que cet homme doué pour toutes sortes de choses, de voies artistiques, à dû souffrir de se consacrer à la fabrication des vermicelles et des macaronis". 'Pendant de nombreuses années les 6 frères et 3 soeurs de la famille Marchal (Paul, Gustave, Jules, Camille, Ernest, Alfred, Mathilde, Lina, Fanny) se sont parfaitement entendus [... ] Aujourd'hui en août 1978 je suis le seul enfant vivant de Camille [ ... ]""Papa, Camille, aimait raconter son enfance dans la grande propriété de Rothau, la façon de vivre dans cette vallée de la Brûche entre le travail et la Bible". Il épousa Mathilde Müller, rencontrée à Alger. Nous passerons sur mille détails racontés avec verve. L'auteur fut au collège de fille à Saint Dié puis à Epinal. Elle survécut à la grippe espagnol (son grand-père lui avait prédit qu'elle perdrait ses cheveux...) puis à l'armistice devint cheftaine d'éclaireuse ("sans aucune formation"). L'année suivante, elle se définit une règle de vie : "ne pas mentir (sauf dans certains cas où on ne peut éviter sans dommages de faire de la peine) ; écouter sans interrompre en essayant de comprendre ; défendre le personnage absent au lieu de l'accabler ; et oublier autant que possible ce qu'on vous a dit". Elle évoque les cours de Monsieur Melchior en littérature, les cours de diction de Daniel Michenot, professeur au Conservatoire de Strasbourg (cela vers 1917-1918). Elle y rencontre le directeur, Guy Rapartz. "Le quatuor Capet était fort à la mode, je fis la connaissance de Capet 1er violon chez les Pol". Elle reçut 15 demandes en mariage de divers soupirants avant de convoler avec Paul Reboul, etc...
in 12 carré broché,faux-titre, titre,frontispice,112 pages, 1 page de table des matières,illustrations en noir de Henri BOSSUT Editions Nymphéa 30 octobre 1934 non coupé sur les presses de H.Frémont & fils Verdun.Très bon état, exemplaire n°18 sur pur fil Lafuma.Edition originale.On joint une épreuve du tirage avec les corrections manuscrites
Poèmes.In 8 carré broché,faux-titre, titre,frontispice, gravure originale de Noël SANTON,48 pages,collection Le Sorlier Editions Corymbe 1937 exemplaire n°205 sur vélin bibliophile sur 300.Un envoi manuscrit autographe de l’auteur à sa femme.Très bon état.On joint le tapuscrit original
in 12 carré broché,titre,88 pages,2 feuillets de table, quelques illustrations de Rob CADRE,éditions Ercé impressions Rob Cadoré Nancy 1939 édition originale, envoi de l’auteur à sa femme."à toi,mon amour,ma femme,sans qui je ne veux plus de roulotes ni d’auberges,ces pâles feuillets anciens"correction manuscrite:à la page 7: "s’effondre" à la place de "s’écroule",page 12:"libre je suis sans cœur" à la place de "vois j’ai l’âme méchante", page 77 ajouté "le jardin répète à l’infini sa plainte", une faute corrigée page 88.très bon état
Mot manuscrit a. s. inscrit sur une carte de visite du traducteur des Mille et Une Nuits (de la Faculté de Paris, Ancien Externe des Hôpitaux). « Soyez remercié, cher Monsieur Berr, de toute ma ferveur, pour votre si fidèle sympathie intellectuelle et votre vision sur l’œuvre qui a eu la bonne fortune de vous plaire. Et permettez-moi, à ma prochaine arrivée à Paris, de vous remercier autrement que par l’artifice ici scriptural. Votre tout acquis, J. C. Mardrus. »
Livourne le 24 octobre 1809,In folio 7 pages manuscrites a l’encre,bords marge tachées,signé GAZELLA MARESTIER.
Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
Genie Maritime Livourne le 11 decembre 1809,In folio 4 pages manuscrites a l’encre,bords marge tachées,signé MARESTIER.
correct Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
Marguerite d'Angoulême Reine de Navarre, Le Roux de Lincy et Montaiglon (A. de) (publié sur les manuscrits par les soins et avec les notes de)
Reference : 2257
(1880)
1880 1880 Auguste Eudes, Paris, 1880. 4 volumes in-8 demi maroquin à long grain rouge à coins, dos lisses ornés de filets et fleurons dorés, titre doré, date en queue, double filets dorés sur les plats, têtes dorées, reliure signée L. Pouillet, 396, 384, 328 et 366 pages, frontispice et illustrations hors-texte, en-têtes et culs de lampe. Bel exemplaire sur papier vergé, rares rousseurs.
La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné. La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné.
Belle lettre sur Claude FARRÈRE. en feuille Très bon Paris 1932
édition originale
MARGUERITE VIDAL Conservateur des Musées de MoissacJEAN MAURY Agrégé de l'Université JEAN PORCHER Conservateur en chef du Cabinet des Manuscrits à la Bibliothèque Nationale
Reference : 16622
Reliure éditeur sans la jaquette - 17 x 22 - 337 pp - année 1979 - 3 ème édition - Collection La Nuit des Temps n°10 - Editions Zodiaque - illustrations
MARGUERITE VIDAL Conservateur des Musées de MoissacJEAN MAURY Agrégé de l'Université JEAN PORCHER Conservateur en chef du Cabinet des Manuscrits à la Bibliothèque Nationale
Reference : 17261
Reliure éditeur avec jaquette - 17 x 22 - 337 pp - année 1979 - 3 ème édition - Collection La Nuit des Temps n°10 - Editions Zodiaque- illustrations
23 janvier 1957 | 16.20 x 23.50 cm | 2 pages sur un feuillet - enveloppe jointe
Lettre autographe signée de Marguerite Yourcenar datée du 23 janvier 1957, deux pages à l'encre noire sur un feuillet, enveloppe autographe jointe. Sur deux pages à l'écriture dense, Yourcenar confie ses déboires éditoriaux à son ami intime le peintre Elie Grekoff, et relate le geste blasphématoire de son éditeur, qui avait déchiré "en deux ou plutôt en quatre"l'exemplaire dédicacé de son recueil de poèmes Les Charités d'Alcippe (1956) et lui avait renvoyé par la poste. Elle s'entretient de projets communs avec Grekoff et le prie d'accepter les profits d'un ouvrage qu'il a illustré pour elle. Yourcenar écrit depuis les Etats-Unis, qu'elle rejoignit en 1939 avec sa compagne Grace Frick, alors professeure de littérature britannique à New York. Elles s'installèrent à partir de 1950 sur l'île des Mont Déserts, jouxtant le Canada, dans une maison baptiséePetite-plaisancequ'elle mentionne dans l'en-tête autographe de la lettre. Au beau milieu de la nature sauvage et deslacs cristallins, elle y écrira certains de ses écrits les plus célèbres, dont L'Oeuvre au noir. Des images fugaces de la vie recluse de l'écrivaine nous parviennent au fil des lignes: «Ici, travail abrutissant, favorisé par les grands froids, qui font qu'on ne sort qu'un bref moment, ou quand on y est obligé. Correction d'épreuves, correspondance en retard depuis des mois, traduction, et enfin le livre en train [...] les journaux arrivent très régulièrement, et si vite, dans le cas du Monde, que j'apprends par lui les nouvelles de New York avant d'avoir le temps d'aller au village acheter leNew York Times». Le passage le plus poignant de la lettre concerne ses aventures mouvementées avec son éditeur Curvers, au sujet de son recueil de poèmes à la verve néoclassique Les Charités d'Alcippe. Yourcenar fait part de l'acte impardonnable de ce dernier, exaspéré par le mécontentement de l'écrivainequi lui reprochait laparutionhâtive du recueil : "Toute la légalité (et le sens commun) sont de mon côté, mais cela n'a pas empêché l'irascible liégeois de me renvoyer un ex. des 'Charités d'Alcippe' déchiré en deux ou plutôt en quatre. L'époque est à la violence". «L'affaire du monsieur de Liège », terme employé dans la lettre, se soldera par un véritable litige par avocats interposés. L'intransigeante exigence de l'écrivaineet sa constante préoccupation pour les droits d'auteur, lui vaudra plusieurs affaires, et mêmedeux procès - avec le metteur en scène Jean Marchat,etson éditeur Plon. Le destinataire de la lettre Élie Grekoff (1914-1985), peintre, illustrateur, maître cartonnier, demeurera un proche confident de la femme de lettres pendant des décennies, et travailla avec elle sur plusieurs projets éditoriaux et théâtraux. Il réalisa notamment les décors de sa pièce aux accents sartriens,Electre ou la chute des masques, créée au théâtre des Mathurins. La lettre garde également la trace de deux de leurs collaborations artistiques : l'édition d'un classique latin et d'uncélèbre poème hindou, leGita-Govinda, tous deux commentés par Yourcenar et illustrés par Grekoff. Dans quelques magnifiques lignes pleines de bonté, Yourcenar le prie d'accepter les bénéfices probablement issus de la parution des Bagatelles d'Amour deLaevius (1956) : "merci Elie, et je vous en prie, considérez les trente huit mille qui restent comme vôtres, puisque nous n'en avons que faire en ce moment. Et quand je dis comme vôtres, je ne parle pas seulement comme vous le faisiez, du cas de force majeure, guerre, accident ou maladie, mais aussi en vue de rendre un peu plus commode la vie journalière - provisions de charbon, si l'on peut de nouveau en faire, ou achat de sympathiques conserves et repas au restaurant qui vous éviteront l'ennui de faire la cuisine quand vous préféreriez dessiner". Charmante et profuse lettre de la première femme élue à l'Académie Française, aux prises avec son éditeur, faisant part de son combatpour l'intégrité de son oeuvre à un proche confident. - Photogr
Phone number : 01 56 08 08 85
Paris, s.d., 22 cm x 17,5 cm, 32 lignes, écriture mal lisible, bon état.
Paul Margueritte (Algérie 1860- Paris 1918): Romancier français, d'abord disciple de Zola, avant sa rupture avec le naturalisme. (Ferdinand) Brunetière: directeur de la Revue des Deux Mondes.
Phone number : 41 (0)26 3223808
1 page in-12 à son adresse imprimée de la rue de Passy, "29 nov." [vers 1910]. A propos de sa pièce L'Imprévu (comédie créée à la Comédie Française le 19 février 1910). "J'ai, depuis votre lettre, retravaillé. Et, - sauf bien entendu le nécessaire travail des répétitions -, je crois la pièce maintenant au point".
MARGUERITTE Victor (1866-1942), romancier et auteur dramatique français.
Reference : 226
2 pages in-8, en-tête Clos de Madrague, Ste Maxime sur Mer, Var.
Belle lettre de mise au point à propos d'une revue. “Merci de m'avoir communiqué la lettre (idiote) de M. Falk et votre parfaitement judicieuse réponse. Si l'on en croyait ces messieurs ligueurs, il n'y aurait qu'à se coucher. Cette façon de n'utiliser la vérité que dans la mesure où les adversaires n'en peuvent eux-mêmes dans leur mauvaise foi tirer argument, est la négation même de tout effort. Je laisse ces Jésuites à leur opportunisme.” Il considère les renseignements pris sur deux de ces amis comme quelque chose d'inamical. “Libre à M. Dupin comme à vous de juger ces sources d'argent “suspectes” mais 1° si M. Dupin et vous même aviez commencé par verser à notre entreprise, et sans conditions aucunes comme ont fait mes amis B et C s'en remettant à moi de l'orientation de la Revue des sommes équivalentes, j'eusse compris vos scrupules de participants ; 2° cette hypothèse de participation spontanée et initiale admise, je pense que vous m'auriez fait l'honneur de vous ranger l'un et l'autre à mon point de vue, qui est aussi celui de Delpeuch et de Charpentier, - à savoir que, faite dans un esprit de rapprochement international, notre entreprise est parfaitement fondée à accepter, en dehors des abonnements, toutes sommes nominativement souscriptes par des particuliers, qu'ils soient français comme Baudran, Russes comme Chapiro et Mr Kounetzoff, Allemands comme M. Léon Deutch. Personnalités irréprochables et qui n'engagent en rien d'ailleurs la rédaction de la Revue, où chaque auteur conserve la responsabilité de sa signature. J'ajoute que toute donation étrangère qui nous viendra, comme les premières, de personnalités connues par leur désintéressement d'idées et leur foi dans le rapprochement supranational, seront - à défaut des français qui boudent, - les bienvenues.”
MARGUERITTE Victor (1866-1942), romancier et auteur dramatique français.
Reference : 229
(1925)
1925. 1 page in-12, 190 x 115, à l'en-tête du 101 rue St Lazare.
Il allait lui écrire, “pour vous parler d'une idée qui touche, indirectement sans doute, mais essentiellement au grand but que vous vous êtes proposé, quand A. Delpeuch me fait parvenir votre belle et judicieuse préface à la lettre du Cte Coudenhove…” Il s'agit de l'avant-propos que Follin écrivit à la Lettre ouverte aux Parlementaires français, par le comte Coudenhove-Kalergi, fondateur de l'Union Pan Européenne de Vienne. Il l'invite pour déjeuner vendredi et demandera à l'éditeur Delpeuch d'être des leurs.
Intéressant document décrivant les meubles fournis par Mariage, tapissier du roi à mademoiselle Boleve de Domey le 2 août 1762. Une commode en tombeau de bois de palissandre, sa garniture de cuivre, etc… en feuille Bon Paris 1762
Naples, 10 mai 1850. Très belle lettre écrite sur un petit bi-folium, agrémenté en marge d’une grande composition à l’or et de trois aquarelles dans le style troubadour : Un personnage en prière devant une église, un ange et une sainte femme (pochoir et aquarelle). Une charmante lettre adressée à sa « chère Grum », le climat de Naples n’est pas clément, « Le Roi a ete bon pour eux il a permis a Adinolphe de porter l’uniforme de Husard de la garde vous pensez sa joie », suivent quelques nouvelles domestiques. Très beau document dans l’esprit néo gothique cher à la Duchesse.
[Marie Claire Pauwels] GUTH Paul - (Ossun 1910 - Ville d'Avray 1997) - Ecrivain français
Reference : GF27057
2 pages in4 - scotch et traces de scotch en marge - râtures et corrections - bon état -
Texte de critique sur le dernier ouvrage de Marie Claire Pauwels : pour réagir contre le désastre de l'excès de féminisme qui a "broyé la virilité des hommes" en "vidant les femmes de leur féminité au nom de leur féminitude", elle "essaie de rattraper les hommes par la poignée de leur attaché-case" en leur adressant treize messages "cocasses, drolatiques, cinglants, passionnés, douloureux, sensuels".... en quelque sorte, "une longue lettre d'amour" -
Marie Frédéric MISTRAL - [1857 - 1943] - Marie Rivière, épouse de Mistral
Reference : 34194
Cartes postales format 9 x 14 cm - 2 portraits de Frédéric Mistral et la sortie de l'église à Maillane - trés bon état - On y joint une carte de visite autographe signée -
Remerciements pour des patisserie, un plum-cake, du chocolat Vinay, des bonbons Mariani, etc...
Marie Nicolas BOUILLET - [Paris 1798 - 1865] - Lexicographe français
Reference : 33836
1 page in8 - en-tête : Collège Royal de Bourbon - trés bon état -
Interessante lettre concernant la génèse du Dictionnaire des Sciences et Arts: Il remercie d'avoir répondu à sa demande et lui demande de disposer de lui s'il peut lui être utile - Il espère lui faire plaisir en lui envoyant prochainement un exemplaire de la 2eme édition de son dictionnaire d'histoire et de géographie - Il a donné à son frère l'idée de faire un "Dictionnaire des sciences et des arts" qui serait le pendant du sien - "Je ne sais s'il se décidera à exècuter ce projet qui aurait de grande chance de succès"- [Ce Dictionnaire sera finalement fait sous la direction de Bouillet] -
Marie Nicolas BOUILLET - [Paris 1798 - 1865] - Lexicographe français
Reference : 33837
1 page in8 - en-tête : Collège Royal de Bourbon - trés bon état -
Interessante lettre à propos de la seconde édition de son Dictionnaire d'Histoire et de Géographie: Il le remercie d'avoir recommandé la première édition de son dictionnaire dans son journal et espère la même bienveillance pour la deuxième - Il lui fait parvenir un article déjà paru dans le Moniteur et dans le Messager en le "priant de lui donner place dans [ses] colonnes", en le modifiant comme il le souhaite - Il aimerait aussi qu'il mette le titre développé dans ses Annonces en le rédigeant de la sorte: "Dictionnaire d'histoire et de géographie contenant: 1/ l'Histoire proprement dite; 2/ la Biographie universelle; 3/ La Mythologie; 4/ le Géographie...par Mr Bouillet... 1 fort volume de 1900 pages.. chez Hachette..."-
Marie Nicolas BOUILLET - [Paris 1798 - 1865] - Lexicographe français
Reference : 33838
3 pages in8 - en-tête : Collège Royal de Bourbon - trés bon état -
Interessante lettre: il aimerait faire partager à d'autres enfants parisiens "l'éducation si agrêable" qu'il donne à son fils - Son habitation semble "un vrai paradis terrestre" - Mais il doute beaucoup "que des personnes de Paris soient disposer à éloigner ainsi leurs enfants" même si les chemins de fer offrent de nouvelles facilités - Peut être pourrait il plus facilement trouver des pensionnaires à Bourges même - Il lui envoie une "note ..extraite du Moniteur" qu'il peut modifier à sa guise pour parler de son Dictionnaire - Par ailleurs, il partage son avis sur "l'utilité du Dictionnaire des Sciences et des Arts qui serait le pendant du Dictionnaire d'Histoire..." mais son emploi de proviseur, "qui est loin d'être comme on le suppose, une position de loisir", l'empêche de s'en occuper sérieusement -
Marie Nicolas BOUILLET - [Paris 1798 - 1865] - Lexicographe français
Reference : 33841
2 pages 1/2 in8 - trés bon état - On joint une lettre de Victor Ratier à propos de la traduction en anglais de ce dictionnaire - 2 pages in8 du 6 décembre 1855 -
Interessante lettre à propos de ses tentatives de traduction en anglais de son Dictonnaire d'Histoire et de Géographie: la "bonne pensée" qui est venu à Victor Ratier lui rappelle ses tentatives infructueuses auprés de la maison Whittaker par l'intermédiaure d'un anglais "fort introduit dans ses sortes d'affaires"- Il ne désespére pas et compte en reparler avec MM. Hachette - Il va proposer à Hachette de lui faire envoyer un exemplaire de le seconde édition de son dictionnaire pour qu'il puisse en rendre compte dans son journal - Il demande des nouvelles de son fils -
Marie Nicolas BOUILLET - [Paris 1798 - 1865] - Lexicographe français
Reference : 33842
2 pages 1/2 in8 - enveloppe - trés bon état -
Il est heureux d'avoir pu contribuer à l'attacher "d'une manière définitive" à leur corps (professeurs) qu'avec son instruction et ses talents, il ne peut qu'honorer - Il a reçu "la jolie pièce en vers" composée par son fils "pour la St Charlemagne" - Il cite un vers à retenir:" On est brave à distance; on est poltron de près" et adresse ses félicitations - A propos de son Dictionnaire des Sciences: l'ouvrage ayant eu un succès beaucoup "plus grand et plus rapide" que prêvu, il prépare une nouvelle édition et le préviendra dès qu'elle sera prête pour qu'il puisse en rendre compte -