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‎Manuscrit fin 18ème - Anonyme - Grec et français‎

Reference : 001435

‎Manuscrit - poème paru en 1791 dans l'Almanach des muses - L'avare bon calculateur - Paradis, enfer, purgatoire‎

‎Anonyme [M.D.T.], fin 18ème, 2p in-4. Poème grec avec sa traduction française en regard, publié en 1791 dans L'Almanach des Muses de 1791 et dans L'Esprit des Journaux d'avril 1791, signé M.D.T. (Monsieur de T*** ?). Il est alors titré : L'avare bon calculateur. Un avare explique à son fils pourquoi il ne faut pas donner d'argent au curé : s'il est condamné, c'est « argent perdu », s'il est sauvé, c'est un « secours de trop ». « Mais supposons enfin le Purgatoire, mon père [réponds le fils]. Oh dans ce cas, dans ce cas j'attendrais ». Sous le texte grec, quelques notes du traducteur. Premier feuillet sali. Ce texte sera à nouveau publié en 1848 (Petit trésor de poésie récréative) et en 1876 (L'aimable compagnon). ‎


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‎[MANUSCRIT- FISCALITÉ] ‎

Reference : 168198

‎Privilèges des droits des officiers des Chancelleries‎

‎S.l.n.d. petit in-4, (1)-23 pp. ‎


‎Intéressant petit manuscrit rédigé après 1706 (le dernier feuillet mentionne plusieurs édits dont le dernier est daté de 1706) ; il donne d'utiles renseignements sur la fiscalité d'Ancien Régime.Certains textes sont barrés tout en restant lisibles. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT - FLANDRES & ARTOIS] ‎

Reference : 200919

‎Manuscrit touchant les ville et cité d'Arras, et les comtés de Flandres et Artois. Concernant différentes particularités très curieuses touchant les dits paÿs. Copié sur une copie reposante dans la Bibliothèque de la Société littéraire d'Arras‎

‎S.l.n.d. (1750) 3 parties en 1 fort vol. in-4, 404 ff.n.ch, couverts d'une écriture épaisse et lisible (environ 20/25 lignes par page), basane marbrée, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, pièce de titre cerise, double filet doré sur les coupes, tranches rouges Coiffe inférieure et coins un peu rognés, mais bon exemplaire. (reliure de l'époque).‎


‎Comme l'indique le titre secondaire du f. 2, l'ouvrage, sans doute rédigé à Arras au milieu du XVIIIe siècle, est une compilation faite à partir des données fournies par deux historiens artésiens :1. Ferri ou Ferréol de Locre (1569-1614), curé de Saint-Nicolas d'Arras, et compositeur du Chronicon Belgicum ab anno CCLVIII ad annum usque MDC pertinuo conductum, qui ne parut qu'en 1616, après sa mort.2. Guillaume Gazet (1554-1612), curé de Sainte-Marie-Madeleine d'Arras, dont la production historique locale est très abondante et répartie sur une quinzaine de titres.Le propos du compilateur est clair et typique d'une époque où l'étude de l'histoire locale ou régionale ne savait encore se détacher du moule chroniquaire : il s'agit d'affecter des événements signifiants, "remarquables" à chaque année, en remontant le plus haut possible. De fait, les deux premières parties sont structurées de façon strictement chronologique, après une brève introduction à chaque fois, et vont respectivement de 282 à 1491, puis de 1492 à 1600. La troisième partie, quant à elle, contient un "Supplément" dont les données viennent s'insérer dans celles des deux parties précédentes.D'après les indications du titre, l'original copié se trouvait dans la bibliothèque de la Société littéraire d'Arras : fondée en 1737, devenue Académie royale des Belles-Lettres d'Arras en 1773, et transformée en 1816, après l'intermède révolutionnaire, en Académie d'Arras, avait évidemment comme terrain d'études favori les régions artésiennes et flamandes. ‎

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‎[MANUSCRIT] FONVIELLE (Bernard-François-Anne)‎

Reference : 215224

‎Hommage au Roi. Ode à Louis XVI, martyr. Présentée en 9bre 1794, à Véronne [sic], à Sa Majesté Louis XVIII alors régent de France. Par Mr de Fonvielle, honoré à cette même époque d'un diplôme signé de la main de Sa Majesté, par lequel elle atteste qu'il est demeuré fidèle au Roi & à la monarchie et daigne le recommander aux puissances chez lesquelles il irait demander un asyle‎

‎S.l., s.d. (1800) in-folio, [2] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne et lisible, quelques ajouts et biffures, en feuille. ‎


‎Cette copie manuscrite est à placer chronologiquement entre la composition de la pièce et sa présentation au comte de Provence pendant son séjour à Vérone (entre 1794 et mai 1796) d'une part, et la parution de la collective de l'auteur intitulée Essais de poésies, qui parut en 1800 à l'adresse de Paris.En effet, une note finale témoigne du dépit que Fonvielle nourrit au refus d'insérer cette poésie dans l'ouvrage : "Mr. de Fonvielle, auteur de l'Essai sur l'état de la France au 1er mai 1796 (...) a osé imprimer son Ode à Louis XVI, dans son recueil de poësies, signé de lui, imprimé en 1800, à Paris, en 2 volumes. Cette Ode ne fut pas insérée, malgré les pressantes sollicitations de l'auteur." Le jeune gouvernement consulaire, avec de surcroît Fouché à la tête de la police générale, ne pouvait effectivement guère tolérer ce qui pouvait raviver le souvenir de l'ancienne famille royale. Mais le sieur Fonvielle n'avait qu'à attendre une quinzaine d'années, et en effet son immortel poème put enfin connaître la gloire de l'impression .. en 1816 chez Dentu.Le Toulousain Bernard-François-Anne Fonvielle (1760-1839) fut, tout au long de sa vie, un personnage extravagant et fantasque, à la fois publiciste, homme d'affaires et fonctionnaire, bien évidemment à convictions et positionnements multiples. Selon un de ses observateurs, "il ne réussit qu'à faire figure d'aventurier dans la politique, les affaires et dans les lettres". Pendant la Révolution, il commença par militer aux côtés des Girondins. Fédéraliste agissant contre la tyrannie jacobine, il prêcha la révolte dans plusieurs départements. Poursuivi, il entreprit un long périple à l'étranger. Et brusquement, il se convertit au royalisme, s'établit à Marseille où il s'enrichit par des spéculations plus ou moins légales et put ainsi fournir un prêt de 142.000 livres à un émissaire du comte de Provence (le futur Louis XVIII), pour soutenir la cause royaliste. Mieux, au cours d'un voyage en Italie, il réussit à se présenter au comte de Provence comme ardent partisan du retour de la royauté. Et c'est à l'occasion de cette visite qu'il dut présenter son Ode.Cf. Quérard III, 158 et 159. ‎

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‎[MANUSCRIT - FORTIFICATIONS] ‎

Reference : 170811

‎De la Croupe biaise‎

‎S.l.n.d. in-folio, (18) pp, 3 croquis à la mine de plomb, sous ficelle de soie bleue. ‎


‎Manuscrit technique rédigé au début du XIXe siècle. ‎

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‎[MANUSCRIT - FORTIFICATIONS] ‎

Reference : 107812

‎Lettres, notes & ordres de l'Empereur relatifs à la défense de plusieurs places de l'Empire. [Sur la pièce de titre :] Documens relatifs à la défense de plusieurs places de guerre de l'Empire français. 1805-1813‎

‎1814] in-4, 283 pp. mal chiffrées 284 (la page 116 a été omise dans la numérotation), et [9] feuillets vierges, cartonnage bleu, pièce de titre cerise Usures aux coins et dos, mais bon exemplaire. (rel. de l'époque).‎


‎Important recueil manuscrit des lettres et notes de Napoléon Ier sur les fortifications de l'Empire, probablement compilé au début de la Restauration, et pour un usage officiel, à une époque où se réorganisait le territoire français autour de la vieille France des rois, et où l'on ne disposait naturellement pas encore de publications imprimées de la correspondance officielle de Napoléon. Il comprend, après une table liminaire, des correspondances adressées aux ministres de la Guerre successifs (Dejean jusqu'en 1808, puis Clarke), et concerne l'espace militaire du "Grand Empire", du moins les parties les plus susceptibles de présenter un intérêt poliorcétique : donc surtout des places italiennes (d'Alexandrie à Trieste), hollandaises et allemandes, même si la France "de l'intérieur" n'est pas oubliée (l'Ile d'Aix, Boulogne, Cherbourg, Oléron, les Iles d'Hyères et Toulon fournissant l'essentiel des notices). Les points extrêmes sont fournis par Corfou et l'Espagne (Burgos, Lerida, Santona). JOINTE : "Carte de la France donnant la circonscription des divisions militaires et des départemens avec les pays limitrophes et leurs divisions d'après les derniers traités" par Lapie. S.l.n.d. [vers 1814], grande carte dépliante entoilée (61,2 x 47,5 cm) aux contours rehaussés de couleurs. Elle a été spécialement modifiée à la main pour servir d'index au manuscrit qu'elle accompagne : 1. Les places fortes ou les littoraux qui font l'objet d'une lettre ou d'une instruction ont été entourés à l'encre rouge. - 2. La table des divisions qui occupait le côté extrême-droit de la carte a été recouvert d'une bande de papier formant index des mêmes toponymes, avec renvoi aux pages du manuscrit. ‎

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‎[MANUSCRIT - FOUQUERAY] LEBLANC (Ludovic)‎

Reference : 208068

‎A travers la vie. Illustrations de Ch. Fouqueray‎

‎S.l. [Paris], s.d. (6 mai 1945) in-8, [37] ff. n. ch., texte calligraphié à l'encre bleue, initiales et lettrines rubriquées par Huguette Becker, avec 18 aquarelles originales, dont une contrecollée sur la première couverture, toutes signées, en feuilles sous chemise rempliée, première couverture illustrée en couleurs, et dans emboîtage demi-percaline verte, plats recouverts de soie rose à motifs floraux verts. ‎


‎L'ouvrage est doté d'un colophon qui précise les détails de réalisation et précise qu'il s'agit d'un "exemplaire unique", ce qui paraît évident.Quant au texte, il s'agit d'une suite de poèmes rédigés tant bien que mal sur des thèmes éminemment patriotiques ("La Gloire", "Debout les morts", "La France immortelle", "A l'Alsace-Lorraine", "L'Appel des preux", etc.), surtout empruntés à la Grande Guerre ou au moyen âge. Le cahier a été rédigé peu de temps après la Libération, et l'héroïsme au moins de papier est à l'ordre du jour. La tonalité guerrière est adoucie par quelques pièces intimes ("Pour Marthe", "Phébé"), pour lesquelles le qualificatif de doucereux apparaît encore inadapté. Ludovic Leblanc est répertorié comme "auteur-compositeur" par le catalogue de la BnF qui lui attribue plusieurs morceaux d'une élévation comparable ("Roule ta bosse mon piou-piou", notamment, chanson de marche des plus entraînantes). En-dehors de cela, cet auteur est injustement méconnu.Il faut surtout insister sur les 18 aquarelles de Charles-Dominque Fouqueray (1869-1956), de belle facture, qui rehaussent l'ensemble : lithographe et affichiste, ce dernier a laissé une oeuvre multiforme tant par ses supports (timbres, affiches, livres, panneaux décoratifs, murs à la fresque) que par ses thèmes (Orient, colonies, marine, histoire, etc.). Il continua à travailler après la Seconde guerre mondiale, malgré son âge, se concentrant surtout sur l'illustration d'ouvrages et la publication de recueils d'aquarelles : c'est dans cette catégorie que rentre cet exemplaire unique, probablement réalisé parce que Leblanc était un de ses proches. Il mourut alors qu'il avait encore entrepris la décoration de l'Hôtel de ville du Bourget. ‎

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‎[Manuscrit - Franc-Maçonnerie - Loubet - Portugal]‎

Reference : 5217

(1905)

‎Manuscrit‎

‎in-folio de 2 ff. daté de Lisbonne, le 27 octobre 1905, signé du Grand Maître, du Président du Conseil et du Secrétaire Général du Grand Orient Lusitanien Uni, avec cachets secs. Il s’agit du texte d’accueil d’Emile Loubet, président de la République Française, devant le Suprême Conseil de la Maçonnerie Portugaise lors de son voyage au Portugal en octobre 1905.‎


‎Le secret d’appartenance d’Emile Loubet à la Franc-Maçonnerie a toujours été bien gardé et les historiens maçons contemporains n’en parlent pas, qu’il s’agisse de Serbanesco, d’Alec Mellor, de Ligou ou de Lantoine ; Pierre Chevalier indique simplement que l’appartenance d’Emile Loubet à la Franc-Maçonnerie n’a pas été établie, “il y a doute”. Seul Henry Coston présente cette appartenance comme certaine d’après une source belge vers 1935.L’appartenance d’Emile Loubet à la Franc-Maçonnerie éclaire d’un jour nouveau toute l’histoire de la fin du XIXe siècle et le début du XXe (Affaire Dreyfus, Affaire de Rome, etc.).Les documents sur Emile Loubet F.:M.: sont particulièrement rares.Très belle pièce en superbe condition. ‎

Librairie Ancienne Clagahé - Saint Symphorien d’Ozon
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‎[Manuscrit] Franc-Nohain, ‎

Reference : 007725

‎La Voie descendante.‎

‎[Manuscrit] Franc-Nohain, La Voie descendante. Octobre 1926. In-4, titre-10p. Manuscrit original daté à la fin du 25 octobre 1926. Le texte ne semble avoir été publié qu'en 1933 dans les Nouvelles Fables (Spes, 1933). Intéressant manuscrit à l'encre violette, probablement le premier jet, avec de nombreuses corrections. Le titre (couverture d'origine) porte dont le titre du poème et un long envoi à Gérard Bauër : « Pour Gérard Bauër que j'ai connu au temps de ma "voie montante" et à qui, après plus de vingt ans passés, je garde toute mon affection bien fidèle. FNohain ». Provenance : Gérard Bauër avec envoi de l'auteur et ex-libris sur le contreplat. Reliure signée G Gauché, bradel demi-vélin vert, pièce de titre noire. Très bel ouvrage. ‎


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‎[MANUSCRIT] [FRESNARD (J.-F.)]‎

Reference : 223470

‎Office de S. Urbain, pape et martyr‎

‎S.l., 1821 in-12, 29 pp., texte sur deux colonnes (latin et traduction française), 9 ff. vierges, basane fauve racinée, dos lisse orné de guirlandes, tortillons et monstrances dorés, hachuré doré sur les coupes Une épidermure sur le plat supérieur. (Girardot, Troyes).‎


‎Très soigneusement calligraphié par un certain J.-F. Fresnard, qui a signé et daté à la dernière page, ce petit manuscrit rédigé avec trois encres différentes (noire pour le texte, rouge pour le chiffrage et les rubriques, verte pour le réglage) ne contient pas seulement le propre de saint Urbain Ier (à l'usage du diocèse de Troyes probablement), mais aussi la prose de saint Jacques apôtre, et le propre de la fête du Rosaire, le tout à usage dévotionnel privé évidemment.La basilique Saint-Urbain de Troyes est un chef-d'oeuvre du gothique rayonnant. Il est probable que l'office de notre manuscrit corresponde au propre de ce sanctuaire.Contrecollée sur les premières gardes : une Notice sur la vie de saint Urbain, tirée des Vies des saints par Godescard (un f. in-16 imprimé recto-verso). ‎

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‎manuscrit FUZIER (Louis).‎

Reference : 12911

‎Lettre autographe signée de Louis Fuzier ancien maire de La Voulte adressée au docteur Paul Pouzet de Privas.‎

‎ La Voulte, 30 avril 1922, 1 1 cahier. 2 feuillets manuscrits ; ‎


‎Louis Fuzier, né à La Voulte en 1863, fut maire de cette ville de 1890 à 1912. Passionné d'histoire, il a favorisé l'édition de nombreuses plaquettes de recherches historiques."[...] j'ai le regret de ne pouvoir vous donner la liste complète des différentes publications de ce pauvre docteur Bonnard, mais ne désespérez pas le prochain numéro de la Revue du Vivarais contiendra un article nécrologique et une bibliographie complète. Si je ne me trompe le docteur Bonnard a publié sept ou huit numéros dont le principal avec une préface de son beau-frère Gabriel Monvallot: car vous devez savoir que le docteur Bonnard et Gabriel Bonvallot avaient épousés les deux filles du docteur Ollier de Vals-les-Bains. Je suis surpris que mon ami Vallet de Serrières n'ait pas pu vous procurer "la vie marinière du Rhone" de son compatriote Ménitrieux [...]". ‎

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‎[MANUSCRIT] GALLIEN (Marcel)‎

Reference : 212002

‎Journal de bord‎

‎S.l., s.d. (1946-1947) in-8, [14] ff. n. ch., couverts d'une écriture fine et très lisible sur papier réglé, et 38 tirages photographiques libres, demi-toile marine gaufrée, dos lisse muet, coins en cartonnage vert, tranches mouchetées de rouge (reliure de l'époque).‎


‎Marcel Gallien, sur lequel on n'a pas trouvé de renseignement complémentaire, appartenait à la 6e Compagnie du 2e Bataillon du 22e Régiment d'infanterie coloniale, engagé en Indochine de février 1946 jusqu'au 1er décembre 1948, date de sa dissolution et de la répartition de ses trois bataillons dans d'autres unités. Il sera reformé en octobre 1954 et quittera définitivement l'Indochine en 1956.Notre document se compose de deux éléments bien distincts :I. Un classique journal qui court du 21 janvier 1946 au 24 décembre 1947.Soigneusement rédigé, il s'ouvre par un "frontispice" consistant, tradition militaire oblige, en une photographie de pin-up vaguement dénudée, contrecollée sur le premier feuillet. Suit une page de titre comportant une photographie de l'auteur en pied, entourée de citations pénétrantes ("La civilisation d'un peuple n'est que sa raison en action", etc.). Enfin, avant le début de l'éphéméride, prend place un long poème intitulé Au corps expéditionnaire, d'une certaine Madame Fontanel, et exprimant une admiration naïve pour les soldats venus de France : "Comme l'on vous comprend, chers petits gars de France / Et que sont naturels vos cortèges bruyants : / Votre gaminerie et votre exubérance / Nous ramènent aux jours où piaffaient nos vingt ans."Le journal lui-même ne commence qu'au f. 5, par le trajet maritime qui conduit le régiment de Marseille à Saïgon sur le Monarch of Bermuda (21 janvier au 12 février 1946), et qui ne fut marqué que par le décès en mer d'un des camarades de Gallien, immergé dès le lendemain comme le veut l'usage.Le débarquement a lieu le 14 février et, après une revue devant le général Leclerc et l'amiral Thierry d'Argenlieu, le régiment part pour My-Tho. S'ensuit l'énumération des postes et actions, souvent amphibies (17 février 1946 - 16 décembre 1947), ainsi que la mention des changements de la situation militaire : transmission par les troupes anglaises de la région du Cap Saint-Jacques qui était sous leur contrôle (15 mars 1946) ; départ des dernières unités japonaises (20 avril 1946).L'absence de contact avec les rebelles Viet-Minh est frappante, comme l'absence récurrente de résultat sérieux : dans la plupart des opérations de nettoyage, ces derniers évitent le contact et se réfugient dans les forêts et les montagnes selon la tactique éprouvée de toutes les guérillas. Exemple, au 20 juin 1946 : "Partons en expédition dans les environs de l'île de Niu Nua. Il s'agit de fouiller et de détruire un village abritant des rebelles. Pas de rencontre avec ceux-ci. Ils sont partis dans la forêt comme d'habitude. Fouille et incendie vers 5 h."Parfois est signalé un accrochage sérieux, comme celui du 27 février 1947 : "Tombé dans une forte embuscade sur la route Datdo-Xuyen-Hoc. Violent combat. 5 morts (3 Européens, 2 tirailleurs brûlés vifs par l'incendie d'un camion). Huit blessés. Au soir, deux blessés européens succombent."Le journal s'chève le 24 décembre 1947 par la brève mention : "Noël sans neige, sous une chaleur accablante, Noël d'Indochine". Puis plus rien.II. Un ensemble de tirages photographiques volants, dispersés entre les feuillets vierges qui suivent le journal. La plupart sont légendés et datés au verso, certains portant la date de 1948, ce qui laisse penser que Gallien a continué de servir après la date finale de son manuscrit. Les sujets représentés sont des plus attendus, d'autant que certaines photographies sont explicitement destinées aux membres de la famille du soldat : sa mère, sa grande soeur, etc. On a donc les traditionnels portraits individuels ou en groupe, les scènes de bivouac, quelques vues maritimes (promenades sur un arroyo) et quelques scènes de positions, mais aucune d'opérations proprement dites. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT] GANDON, Louis.‎

Reference : 7188

(1911)

‎Chansonnier. 2me Régiment du Génie 1911.‎

‎Bizerte, 1911. 216 x 170 mm, carte couleurs sur contreplat, titre illustré, 1 ill. dessin couleurs signé Louis GANDON au dos du titre, 245 pp. chansons manuscrites, plus de 25 dessins, la plupart en couleurs, de différents formats, quelques-uns en pleine page, certains titre calligraphiés, pp. 246 à 362 vierges, pp. 366-368 Table des chansons, pp. 369 à 374 vierges. Reliure demi-toile, plats et dos présentent de multiples défauts.‎


‎Précieux témoignage, sous forme de chansons, sur le quotidien et les sentiments d'un troufion en Tunisie. Envoi hors de France : le tarif économique est réservé aux livres d'un prix maximum de 50 euros. Dans tous les cas, le prix du port est calculé selon la destination et le poids du colis. ‎

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‎[MANUSCRIT - GAP] [FONTANES (Jean-Pierre-Louis de)]‎

Reference : 219520

‎Le Président du Corps législatif à Monsieur Blanc, maire de la ville de Gap‎

‎Paris, 17 prairial an XII (6 juin 1804) in-4, 4 pp., écrit sur le premier feuillet, adresse sur le quatrième. ‎


‎Louis de Fontanes accuse réception d'un mémoire justificatif envoyé par le maire de Gap "pour dissiper les erreurs répandues dans des écrits anonymes et soutenir les droits et les avantages d'une commune importante".Il s'agit du Mémoire pour la ville de Gap (S.l., an XII), mis sous le nom d'Etienne Blanc (1745-1830) - mais en fait rédigé par un employé de la préfecture, Pierre-Antoine Farnaud -, et destiné à défendre la position de la ville, et, plus généralement des Hautes-Alpes, à propos des projets routiers défendus et promus par le département de l'Isère et son préfet Fourier, tous défavorables à la région. Ces projets étaient : l'ouverture de la route de Grenoble à Briançon, par l'Oisans et le col du Lautaret ; l'ouverture de la route de Grenoble à Sisteron, par le col de Lus-la-Croix-Haute ; l'abandon de la route de Grenoble à Gap par Corps et La Mure. ‎

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‎[MANUSCRIT]. [GARMY (Édouard)].‎

Reference : 229031

‎[Histoire du canton de Marcillat].‎

‎S.l., s.d. (1914-1929) 6 cahiers in-8, toile noire souple modeste Les quatre derniers cahiers se présentent collés par leurs couvertures. (reliure de l'époque).‎


‎Le juge de paix Édouard Garmy (1886-1946) qui s'ennuyait fermement dans ses fonctions, explique clairement au début de son manuscrit comment cette inactivité administrative dont la France a le secret l'a conduit à écrire : "Lorsque, pendant six lustres, on est resté toujours inscrit au tableau d'avancement magistrat cantonal - ce beau titre qu'enviait Gambetta -, sans voir venir, faute de postes, cet "avancement territorial" auquel on a pourtant droit, et qu'il faille se contenter de la classe personnelle, on a eu le large loisir de secouer la poussière des vieux parchemins, de consulter des auteurs sérieusement documentés pour essayer d'écrire un abrégé de l'histoire d'un canton bien effacé dans le cycle des temps".C'est donc pourquoi le digne homme fut l'auteur de deux monographies régionales sur des régions du département de l'Allier : Le Canton de Commentry (Moulins, 1912) ; et Histoire du canton de Marcillat d'Allier (Montluçon, 1930). L'ensemble que nous présentons forme le manuscrit du second titre. Rédigé d'une écriture fine et soignée sur six cahiers d'écolier, tous réglés, il se compose de divers éléments agencés de façon complexe et se distribue comme suit :I. [59] ff. n. ch., généralement anopisthographes, avec de nombreuses collettes ; 41 feuillets volants ou contrecollés, comportant des correspondances, des listes (e.g. de maires), des notes plus ou moins développées. À noter, la copie de la Charte de Marcillat, d'après un manuscrit du XIVe siècle conservé à la Bibliothèque de Moulins, et un ensemble de ff. sur papier bleu de récupération consacrés au folklore local.II. La Légende des rues. Commentry pendant la guerre de 1914 : [67] ff. anopisthographes contenant un éphéméride des événements de Commentry du 1er août 1914 au 26 mars 1915. Le cahier est abondamment truffé de pièces annexes (prospectus de spectacle, cartes postales militaires, dessins de propagande, chansons, correspondances, etc.).III. La Légende des rues, vol. II : [78] ff. anopisthographes, couvrant les événements du 27 mars 1915 au 13 janvier 1916.IV. Ma Légende des rues, vol. III : [71] ff. anopisthogaphes, couvrant les événements du 13 janvier 1916 au 15 février 1917, avec de nombreuses coupures de presse contrecollées (articles des journaux locaux), et quelques tirages photographiques volants.V. Ma Légende des rues, vol. IV : [93] ff. anopisthographes, couvrant les événements du 15 février 1917 au 28 février 1918, avec des placards, de nombreuses coupures de presse contrecollées (articles des journaux locaux), et quelques tirages photographiques volants.VI. Ma Légende des rues, vol. V : [87] ff. anopisthographes, couvrant les événements du 15 mars 1918 au 28 juin 1919, avec de nombreuses coupures de presse contrecollées (articles des journaux locaux).La partie concernant la Guerre de 1914 n'a pas été insérée dans l'édition de 1930 ; elle apparaît entièrement inédite, et présente évidemment le plus grand intérêt pour l'histoire locale.Commentry et Marcillat sont deux gros bourgs de la Combraille, dans le département de l'Allier. Commentry servit pendant la Grande Guerre de dépôt de prisonniers allemands, qui furent employés aux mines de charbon de Saint-Eloy (nord-ouest du Puy-de-Dôme) ; aussi les cahiers II-VI sont-ils particulièrement intéressants sur les relations de la population avec les captifs. C'est à Commentry que se tint, en septembre 1902, le congrès qui donna naissance au Parti socialiste de France par fusion du Parti ouvrier français (POF), "marxiste", de Jules Guesde, du Parti socialiste révolutionnaire (PSR), "blanquiste", d'Édouard Vaillant, et de l'Alliance communiste révolutionnaire. ‎

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‎Manuscrit GIRY (François).‎

Reference : 14850

‎La vie de la trés sainte Vierge Marie mère de Dieu, reine des anges et des saints.‎

‎ s.l. (provient d'Avignon), s.n., 1719, 1 plein veau marbré, dos à nerfs, orné, tranches marbrées. in-8 de 458 pages manuscrites ; ‎


Librairie Ancienne du Vivarais - Saint Etienne de Boulogne

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EUR160.00 (€160.00 )

‎MANUSCRIT, GRIMBERT]‎

Reference : 3089

‎Petit traité pratique d'Agriculture et d'Horticulture, à l'usage des Ecoles primaires.‎

‎ 0 Un volume in-8 (16cm x 22cm), demi-basane verte d'époque, dos lisse orné, titre et filets dorés. (des frottements à la reliure mais sans gravité). Manuscrit très lisible et sans rature, écrit à l'encre, composé de 88 feuillets numérotés, daté et signé sur le titre "Divion, le 1er Novembre 1882. Grimbert". ‎


Aparté - Pézenas

Phone number : 33 04 67 98 03 04

EUR72.00 (€72.00 )

‎[MANUSCRIT]. GROSDIDIER (André).‎

Reference : 225695

‎[Correspondance active].‎

‎12 janvier 1938 - 13 mai 1940 54 pièces in-4 ou in-8, en feuilles. ‎


‎Important et émouvant dossier qui réunit les lettres, généralement longues, envoyées avant et pendant la "drôle de guerre" par André-Henri Grosdidier, dans le civil boucher chez un dénommé Mussard à Viroflay, mais à l'armée caporal-chef, puis sergent dans la 3e Compagnie du 8e Régiment de Zouaves. Cette unité devait, avec la 12e division d'infanterie motorisée, être détruite lors de la bataille de Dunkerque. Né à Boynes le 28 juillet 1918, André mourut d'ailleurs au combat lors du repli de son régiment sur Dunkerque le 27 mai 1940 à Péronne-en-Mélantois (Nord). Il est inhumé au cimetière de Péronne (à gauche, allée centrale).Les destinataires sont ses deux parents, qui vivent à Versailles, à l'exception d'une missive adressée à sa cousine Marie (cf. n° 33). La séquence temporelle couverte par cette correspondance correspond aux débuts de son service militaire (peloton effectué à Mourmelon, déjà à l'époque grand camp d'exercices), bientôt transformé en service d'active par suite des mobilisations (partielle le 23 septembre 1938, générale le 1er septembre 1939), puis de la déclaration de guerre. L'essentiel tourne, on ne s'en étonnera pas, autour des soucis du quotidien, et les colis envoyés par la famille tiennent une place d'autant plus importante qu'ils sont bien garnis et très copieux. C'est dans ce genre de petits détails que l'on peut reconstituer au plus près l'étonnante période d'inactivité et d'incroyable ennui, d'indiscipline et de combines aussi, qui a précédé l'offensive de mai 1940.[Avant la guerre :] 1. De Mourmelon [Marne], le 12 janvier 1938 : André, intégré au "peloton" (équivalent des "classes" ultérieures) pour devenir caporal, change de chambrée. - 2. De Mourmelon, le 15 mars 1939 : sur la proximité d'un examen, sur les exercices de tir. - 3. De Mourmelon, le 8 avril 1939 : André s'habitue à sa nouvelle compagnie. Reçu dix-huitième du régiment à l'examen, il effectue sa première garde. - 4. De Mourmelon, le 12 avril 1939 : André touche un nouveau paquetage, et se prépare à un déplacement imminent. - 5. De Mourmelon, le 6 mai 1939 : sur le retour du capitaine de la compagnie ("Notre capitaine est revenu, il aurait mieux fait de rester où il était. Pourtant, il ne faut pas que je me plaigne, car depuis qu'il est revenu, je l'ai pas apperçu une fois"). - 6. De Mourmelon, le 16 mai 1939 : sur les manoeuvres à venir. - 7. De Mourmelon, le 22 mai 1939 : sur un gros rhume et sa prochaine permission. - 8. De Mourmelon, le 7 juillet 1939 : sur le défilé du 14 juillet auquel le régiment participera (mais pas la compagnie d'André). - 9. De Mourmelon, le 11 juillet 1939 : sur une escapade à Reims du dimanche précédent, pour aller voir une course automobile, et sur les prochaines manoeuvres à Sissonne. - 10. De Mourmelon, le 15 juillet 1939 : ennui majeur au camp à cause de l'absence de la plupart des compagnies du régiment (qui se trouve à Paris pour le 14 juillet). - 11. De Sissonne [Aisne], le 25 juillet 1939 : sur le trajet à pieds de Mourmelon au camp de Sissonne ("Nous sommes partis de Mourmelon mardi matin à pieds. Nous avons fait 85 ks en 3 étapes, nous avons cantonné deux nuits. La marche n'était pas des plus faciles ; j'en ai bavé comme un Russe"). - 12. [De Mourmelon], le 23 août 1939 : lettre de retour de permission.[Une fois la guerre déclarée :] 13. Du 14 septembre 1939 [vers Siercq-les-Bains, Moselle] : les opérations de guerre ont commencé ("Depuis quatre jours, nous sommes en première ligne, nous sommes comme les lapins dans des trous. Le secteur est assez calme. Ce matin, nous avons progressé de 1 km sans aucun coup de fusil. Les Boches ont déménagé hier soir sous l'avance du 3e bataillon. Jusqu'ici il n'y a pas eu de casse chez nous"). - 14. Du 15 octobre 1939 : billet sur l'ordinaire en campagne. - 15. De Soupir [Aisne], le 19 octobre 1939 : sur l'amélioration du service du courrier, et l'interdiction faite désormais aux familles de venir visiter les zouaves dans la zone des armées. - 16. De Soupir, le 21 octobre 1939 : l'ennui s'installe ("Avec leur coup de ne pas donner de perm, il commence à y avoir pas mal de cafareux et pas mal de types qui se cuitent"). - 17. De Soupir, le 27 octobre 1939 : réception d'un généreux colis. - 18. De Braye-en-Laonnois [Aisne], le 1er novembre 1939 : sur le déménagement depuis Soupir (Braye se situe à seulement six kilomètres). André a quartier libre en ce jour de la Toussaint, et il fait connaissance avec d'autres camarades. - 19. De Braye-en-Laonnois, le 6 novembre 1939 : "On se croirait presque en temps de paix". - 20. De Braye, le 19 novembre 1939 : porte essentiellement sur les travaux de la maison de campagne de ses parents (à Reverseaux, dans l'Yonne). "Par moments, je voudrais avoir dix ans de plus pour savoir si un jour j'arriverai à quelque chose. Tu me dis qu'il y aura une pièce pour ma femme et mes gosses, je suis bien content en ce moment de ne pas être marié comme certains, et même de n'avoir aucune attache". - 21. D'Obréchies [Nord], le 20 novembre 1939 : le nouveau séjour d'André,à dix kms de la frontière belge, ne le réjouit guère, comme on peut le lire : "Nous sommes maintenant dans la région du Nord, et dans un vrai trou. Nous sommes dans un pays de deux cents habitants (...) et je crois même que les habitants sont ravitaillés par les corbeaux en hiver". - 22. D'Obréchies, le 26 novembre 1939 : installation dans une grange glaciale, colis (dont un très généreux de Mme Mussard, patronne d'André) et projets de permission. - 23. D'Obréchies, le 28 novembre 1939 : envisage l'invasion de la Belgique (mais "nous n'en sommes pas encore là"). - 24. D'Obréchies, le 1er décembre 1939 : "Nous faisons des travaux à 4 kms de la frontière belge, tout baigne dans l'eau, c'est très intéressant, nous suivons les traces du Zouave de l'Alma. De la façon dont nous sommes placés, si la Belgique se trouvait envahie, nous nous trouverions en première ligne pour changer ..." - 25. D'Obréchies, le 4 décembre 1939 : sur un dimanche passé au cinéma de Ferrières-la-Grande. - 26. D'Obréchies, le 8 décembre 1939 : sur une prime de 105 francs versée pour le séjour sur la ligne. - 27. Du 12 décembre 1939 : sur l'installation d'une cantine de compagnie, dont André assure la tenue. - 28. Du 17 décembre 1939 : sur la poursuite de ses activités de cantinier ("Je ne suis pas guerrier pour deux sous"). - 29. De Sars-Poteries [Nord], le 23 décembre 1939 : sur le nouveau déménagement et le cantonnement dans une ancienne verrerie en démolition, endroit lugubre et en partie effondré. - 30. De Sars-Poteries, le 27 décembre 1939 : voeux de bonne année et repas de Noël ("Le 24 soir et 25 qu'est-ce qu'il y a eu comme viande saoûle .."). - 31. De Sars-Poteries, le 1er janvier 1940 : sur un prochain changement de cantonnement. - 32. De Sars-Poterie, le 3 janvier 1940 : réception de colis ; tristesse du jour de l'an. - 33. De Sars-Poterie, le 4 janvier 1940 [à sa cousine Marie] : voeux et nouvelles du cantonnement (lettre transmise par la destinataire à la mère d'André, désormais "Madame veuve Grosdidier" en juillet 1962). - 34. De Sars-Poteries, le 8 janvier 1940 : André repasse chef de groupe et s'ennuie de plus en plus ("Malgré que le pays soit mieux que les autres, il me dégoûte de plus en plus. L'on ne peut pas sortir sans se retrouver dans un bistro, c'est tout ce qu'il y a dans le pays comme distraction. Il y a cinq ou six épiceries, l'on n'y trouve que ce que nous n'avons pas besoin, ils manquent de tout"). Multiplication des punitions et consignes. - 35. De Sars-Poteries, le 9 janvier 1939 : sur la prochaine remontée en ligne. - 36. De Sars-Poteries, le 11 janvier 1940 : sur une prise d'armes au QG anglais d'Arras où le 8e Zouaves est intervenu. - 37. [De Sars-Poteries], le 15 janvier 1940 : "Je ne sais pas trop quoi vous raconter aujourd'hui tellement c'est toujours pareil". - 38. De Levergies [Aisne], le 22 janvier 1940 : nouveaux déplacements et cantonnements, le groupe s'occupe à faire des crêpes. - 39. [De Levergies], le 24 janvier 1940 : froid, neige et colis ("C'est tout de même révoltant de voir des embusqués se plaindre. Je serais Daladier, je les mettrais à la gamelle et quinze sous par jour comme les copains, et j'estime qu'ils n'auraient même pas le droit de se plaindre, car ils auraient encore l'avantage de coucher et d'être chez eux pendant leurs heures de loisir"). - 40. Du 25 janvier 1940 : réception de colis. - 41. Du 29 janvier 1940 : réception de nouveaux uniformes. - 42. Du 1er février 1940 : "Je ne vois rien d'extraordinaire à vous dire, notre vie est toujours calme et uniforme". - 43. Du 4 février 1940 : détail du repas du dimanche (sardines, asperges, civet de lapin, purée et deux tartes). - 44. Du 29 février 1940 : reprise de la correspondance après une permission de dix jours. - 45. Du 15 mars 1940 : chute de neige et rhume. - 46. Du 18 mars 1940 : André réagit avec étonnement à la nouvelle que son père, ancien de 1914 (et né en 1894) pourrait de nouveau être mobilisable. - 47. Du 21 mars 1940 : sur une manoeuvre de nuit. - 48. Du 26 mars 1940 : colis et marches. - 49. Du 4 avril 1940 : sur une permission très proche. - 50. Du 20 avril 1940 : sur un supplément de solde de 2.50 francs par jour. - 51. Du 1er mai 1940 : sur sa nomination comme sergent, et son premier repas au mess.[Une fois commencée l'offensive des Ardennes :] 52. Du 10 mai 1940 : sur la suppression de toutes les permissions (la percée allemande est de ce jour). - 53. Du 11 mai 1940 : "Nous sommes tranquilles en ce moment. Le temps passe assez vite, nous jouons à la belote, au jaquet, un peu à tout quoi". - 54. Du 13 mai 1940 : "Nous sommes toujours dans le même pays pour le moment. Je ne sais pas si nous y moisirons encore longtemps. Nous sommes pénards : plus d'exercices, rien, c'est du vrai repos, boire, manger, dormir, nous allons engraisser".Cette missive au contenu incroyablement insouciant semble bien être la dernière de l'infortuné sergent auquel ne restaient que 15 jours de vie. Une phrase surlignée d'encre violette a beau préciser : "Sommes en état d'alerte depuis jeudi". Ses parents ne devaient plus avoir de nouvelles. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT]. [GROSDIDIER (Gilbert)].‎

Reference : 225696

‎[Correspondance active avec ses parents].‎

‎Aulnat [Puy-de-Dôme], 25 janvier 1947 - 26 février 1947 10 pièces in-8, en feuilles, généralement sur papier d'écolier réglé. ‎


‎Dossier qui réunit un choix de lettres de Gilbert Grosdidier (né en 1927) à ses parents après son incorporation pour ses classes à la base aérienne d'Aulnat (la localité accueille aujourd'hui l'aéroport civil de Clermont, mais servait aussi de base militaire après la guerre). Troisième enfant de Henri Grosdidier et de Madame, il avait également une soeur (Monique), et un frère aîné (André), mort au combat pendant la Bataille de France (27 mai 1940, retraite sur Dunkerque), alors qu'il servait comme sergent au 8e Régiment de Zouaves.Le jeune homme est arrivé le 3 janvier, pour une période de deux ou trois mois de classes dans le "peloton des caporaux".I. Du 25 janvier 1947 : sur son séjour à l'infirmerie pour une angine. Il se plaint du froid extrême et de la mauvaise qualité de la nourriture ; en somme, il se rend compte qu'il est à l'armée.II. Du 26 janvier 1947 : poursuite du séjour salvateur à l'infirmerie ("Pour l'instant, je ne m'en fais pas : je suis planqué et bien au chaud").III. Du 29 janvier 1947 : il est exempté d'exercice et continue de fréquenter l'infirmerie ("Nous sommes dans de petites chambres de trois lits, confortables à souhait, un poêle qui ronfle formidablement ; hier soir, il faisait au moins 30° au-dessus, dans la chambre, on était à moitié à poil, tu parles si ça change, nous n'avons pas beaucoup de soins mais par contre un traitement qui n'est pas mal pour moi : nous avons le matin du chocolat en plus du pain sec, un quart de lait dans la matinée et un autre pareil dans l'après-midi, les repas sont les mêmes qu'au réfectoire, mais plus abondants"). IV. Du 31 janvier 1947 : spéculation sur les permissions à venir et sur la fin de la période de classes ("On ne sait toujours pas la date de la fin de nos classes. Ceux qui sont arrivés au camp le 18 novembre ont fini leurs classes aujourd'hui. Ils vont avoir une perme de détente de 10 jours, ils ont donc fait 3 mois de classes. En ce qui nous concerne, je ne pense pas que nous en ferons autant"). V. Du 5 février 1947 : longue lettre sur un grand jour, car apparemment jour de vol à voile pour le jeune homme. "J'ai fait un premier vol hier matin en double, j'en ai refait un autre l'après-midi (...). J'étais un peu émotionné, vous pensez, c'était mon premier vol seul, ça fait quand même une drôle d'impression, surtout sur cette vieille cage à poules qu'est le 15 A". Suit le détail technique de l'exercice.VI. Du 7 février 1947 : vaccination et perspectives de permissions. Gilbert reçoit confirmation que les classes dureront bien trois mois ("En ce moment, nous en bavons comme des Russes avec notre fusil ; ça c'est vraiment crevant : sans arrêt le monter, le descendre, présentez armes, mettez les baïonnettes, retirez, etc., surtout que l'on a un adjudant qui est un saligaud de premier ordre qui éprouve un malin plaisir à nous faire trimer, celui-là pourvu qu'il s'en aille la semaine prochaine").VII. Du 11 février 1947 : nouveau jour de vol ("Nous appartenons à un club civil, seulement nous volons dans une section militaire, car il y a deux moniteurs, un civil et un militaire. Nous volons donc comme les civils, seulement nous payons moins cher qu'eux, car pour nous le commandant fournit l'essence qui nous est nécessaire").VIII. Du 14 février 1947 : il se prépare à passer son brevet B pour le vol à voile.IX. Du 24 février 1947 : retour de permission, avec une "absence illégale de 36 heures", qui lui vaut un sévère remontage de bretelle chez son lieutenant, et quelques punitions (12 jours de "trou" quand même).X. Du 26 février 1947 : suite et fin des punitions. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT - GUADELOUPE] ‎

Reference : 206301

‎Mémoire sur la prétention de Mr. le comte de Nolivos de vouloir signer en commun les permissions du cabotage chez l'étranger pour le commerce des denrées permises‎

‎S.l., s.d. (vers 1765) in-4, [3] pp. n. ch., couvertes d'une écriture fine et lisible, en feuille, bords ébarbés, avec un léger manque de texte. ‎


‎Pierre-Gédéon de Nolivos (1714- après 1794), né à Saint-Domingue, fut gouverneur de la Guadeloupe du 20 mars 1765 au 29 novembre 1768.Sa prétention de s'immiscer dans le cabotage licite allait directement à l'encontre des attributions réservées à l'intendant, par l'Ordonnance royale du 21 mars 1763, laquelle réservait au représentant civil du Roi la connaissance de toutes les matières liées au commerce colonial. ‎

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‎MANUSCRIT. - GUEBHARD Paul‎

Reference : 31190

‎Grottes préhistoriques au Fouta Dialon ‎

‎Pita 12 février 1907 in-4 débroché ‎


‎23 ff. mal chiffrés 24, couverts d'une écriture moyenne et très lisible (environ 20/25 lignes par page), des croquis et cartes dans le texte, ainsi que 24 tirages photographiques originaux contrecollés, soit hors texte, soit dans le texte.Important rapport adressé au professeur Théodore-Jules-Ernest Hamy (1842-1908), du Muséum, fondateur du Musée du Trocadéro. Il accompagnait l'envoi d'une caisse d'objets récoltés au cours d'une campagne de fouilles dans le massif du Fouta-Djalon (Guinée).Paul Guebhard, administrateur des colonies, est par ailleurs l'auteur de deux ouvrages sur la région : Au Fouta Dialon, cent vingt ans d'histoire. Etat social et politique, autrefois et de nos jours (Paris, 1909) et Au Fouta Dialon, élevage, agriculture, commerce, régime foncier, religion (Paris, Challamel, 1910) ‎

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‎[MANUSCRIT GUERNESEY/MANUSCRIPT GUERNSEY].‎

Reference : 5603

(1800)

‎Guernsey. Orders in Council.‎

‎circa. 1800. 1800 1 vol. in-8 manuscrit (145 x 230 mm) de: [2] ff. (table); 420 p. manuscrites numérotées. (petits manques aux pages de garde restaurés) Demi-basane d'époque, plats recouverts de papier marbré orange, dos lisse orné et titré.‎


‎Fascinant manuscrit anonyme du début du XIXème siècle sur Guernesey. Dune écriture très soignée, le texte est divisé en 5 parties dont la première est rédigée en français tandis que les suivantes sont en anglais. Le contenu des 5 parties est ainsi composé de : I. pages 1-28 : Le Précepte d'Assise, II. pages 29-91 : Orders in Council in the reign of Queen Elizabeth, III. pages 92-286 : Orders sent down by the Commissioners in 1607, IV. pages 287-412 : Orders of Council [1627-1767], pages 413-420: Extract of an Act of parliament passed in the 4th year of the reign of king George III. La première partie en français, sorte détat des lieux juridique de Guernesey, est présentée par son auteur en préambule de la sorte : Ci sensuivent partie des libertés usages et anciennes coutumes, usées, tenues et gardés en lile de Guernesey de tout le temps dont mémoire dhomme nest du contraire et approuvées dûment yllenques par devant les justices de notre souverain et très excellent Seigneur le Roi dAngleterre.. Les parties suivantes rapportent quant à elles des débats au parlement britannique touchant à la question de Guernesey au cours des siècles passés ainsi que les décrets du conseil (Orders in Council en anglais) sur le sujet. On peut notamment y lire en préambule de la première partie : At Westminster, the XI of March 1568, the L. Keeper, the Duke of Norff, the marquis of Northampton, the L. Stewarde, the L. of Beddeforde, the L. of Leicester [...] where complainte hath been lately made onto the lords and others of the Ducenés [...] by letters as well from francis Chamberlain, Esquier captain and Governor of the Isle of Guernesey as from the Bailliffe of Juratts of the same Isle of divers quarrels and troubles latelie grow on betweene them concerninge certaine graunts, confirmations and other matters of controuversie when he had to the pacification and good quiet of that Isle, and the Inhabitants of the same, like as their Lordships thought it not fitt for good respects to suffer any such striffe or division to be any longuer nurished, speciallye amongest suche as ought chiefalie to joine together in good concorde for the well governing of the charge committed unto them.. Vestige du duché médiéval de Normandie de 1204 qui résulta en la conquête de la Normandie par les français et en la conservation des îles Anglo-Normandes par le roi dAngleterre, Guernesey et ses voisines ont toujours nourri des débats. Prise dassaut de nombreuses fois par les français mais ayant résisté grâce à ses forts, Guernesey est encore aujourdhui possédée par le monarque britannique sous le titre de Duc de Normandie sans pour autant faire partie du Royaume-Uni. Les îles Anglo-Normandes sont en effet des dépendances de la Couronne britannique. Dès lors, elles ont depuis très longtemps leur propres pouvoirs législatif et exécutif. Provenance : Ex-libris armorié dans un médaillon doré et collé au dos du premier plat : TDC Graham. Il semble sagir de Thomas Douglas Cunningham Graham (1816-1884) originaire de Dunlop dans lAyrshire, ce dernier ayant hérité d'une fortune de plus de 200 000 livres sterling de son oncle Thomas Dunlop Douglas, un marchand antillais. Précieux document bien conservé pour servir à l'histoire de l'organisation de l'Ile de Guernesey 1 vol. 8vo manuscript (145 x 230 mm) of: [2] ff. (table); 420 numbered manuscript pages. Contemporary half basane, boards covered with orange marbled paper, smooth spine decorated and titled. (small losses on the flyleaves restored) Fascinating anonymous manuscript from the beginning of the 19th century on Guernsey. With a very fine handwriting, the text is divided into 5 parts, the first of which is written in French while the following ones are in English. The content of the 5 parts is thus composed of : I. pages 1-28: "Le Précepte d'Assise", II. pages 29-91: "Orders in Council in the reign of Queen Elizabeth", III. pages 92-286: "Orders sent down by the Commissioners in 1607", IV. pages 287-412: "Orders of Council [1627-1767]", pages 413-420: "Extract of an Act of parliament passed in the 4th year of the reign of king George III". The first part in French, a sort of legal inventory of Guernsey, is presented by its author in the preamble as follows: "Here follows part of the liberties uses and old customs, used, held and kept in the island of Guernsey of all the time of which memory of man is of the contrary and approved duly yllenques by before the justices of our sovereign and very excellent Lord the King of England. (translated from French)". The following sections report on the debates in the British Parliament concerning the question of Guernsey during the past centuries as well as the Orders in Council on the subject. The preamble to the first part reads: "At Westminster, the XI of March 1568, the L. Keeper, the Duke of Norff, the marquis of Northampton, the L. Stewarde, the L. of Beddeforde, the L. of Leicester [...] where complainte hath been lately made upon the lords and others of the Ducenés [... ] by letters as well from francis Chamberlain, Esquier captain and Governor of the Isle of Guernsey as from the Bailliffe of Juratts of the same Isle of divers quarrels and troubles latelie grow on betweene them concerninge certain graunts, confirmations and other matters of controuversie when he had to the pacification and good quiet of that Isle, and the Inhabitants of the same, like as their Lordships thought it not fitt for good respects to suffer any such striffe or division to be any longuer nurished, speciallye amongest suche as ought chiefalie to joine together in good concorde for the well governing of the charge committed unto them. ". As a remnant of the medieval Duchy of Normandy of 1204, which resulted in the conquest of Normandy by the French and the retention of the Channel Islands by the King of England, Guernsey and its neighbors have always been the subject of debate. Stormed many times by the French but having resisted thanks to its forts, Guernsey is still owned by the British monarch under the title "Duke of Normandy" without being part of the United Kingdom. The Channel Islands are indeed crown dependencies. Therefore, they have had their own legislative and executive power for a long time. Provenance: Armorial bookplate in a gilt medallion and pasted on the back of the first cover: "TDC Graham". This appears to be Thomas Douglas Cunningham Graham (1816-1884) of Dunlop, Ayrshire, who inherited a fortune of over £200,000 from his uncle Thomas Dunlop Douglas, a West Indian merchant. A valuable and well-preserved document for use in the history of the organization of the Island of Guernsey.‎

J-F Letenneur Livres Rares - Saint Briac sur Mer
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‎[MANUSCRIT - GUERRE DE LA PENINSULE] LASCOURS (Fortuné de)‎

Reference : 215912

‎[Correspondance active]‎

‎Lieux divers, 1808-1810 76 pièces in-8 ou in-4, en feuilles. ‎


‎Très important dossier qui documente la Guerre de la Péninsule vue à travers la correspondance privée de Louis-Joseph-Elisabeth-Fortuné Reynaud de Bologne de Lascours (1786-1850), entièrement passé sous la protection attentive du général Horace Sébastiani, qui semble avoir pris le jeune homme en affection, et qui, en tout cas, en fit son aide-de-camp au 4e Corps de l'Armée d'Espagne de 1808 à 1811. La partie la plus intéressante est celle de la Campagne d'Andalousie (III).La presque totalité des lettres sont adressées à son père, Jérôme Reynaud de Bologne de Lascours (1761-1835), également ancien militaire, et qui était alors membre du Corps législatif (et notamment questeur de 1810 à 1813), mais quelques-unes sont adressées à sa mère, ou belle-mère (Jérôme a été marié deux fois). La suite de la correspondance est très décousue, comme on s'en convaincra en examinant les dates. Aussi, sauf mention particulière, les lettres sont destinées à Jérôme de Lascours, curieusement appelé "mon bon ami" plus que "mon bon père" ou encore "mon cher père" :I. Année 1808.1. De Bordeaux, le jeudi 13 octobre (un bifeuillet in-4, sur son voyage jusqu'à Bordeaux, étape vers Bayonne et l'Espagne). - 2. Du 28 octobre (un bifeuillet in-4, sur les opérations dans la région de Vitoria, "Je suis toujours très bien avec le général [Sébastiani] et avec mes camarades"). - 3. De Bilbao, le 2 novembre (6 pp. in-8, missive très détaillée sur les opérations dans et autour de la ville). - 4. De Bilbao, le 2 novembre (un bifeuillet in-8). - 5. De Vitoria, le 6 novembre (un bifeuillet in-4, sur son entretien avec Napoléon : "J'ai vu l'Empereur qui est ici depuis hier soir. Il m'a tenu une heure, me faisant beaucoup de questions. Comme j'étais porteur des dépêches du Mal Lefèvre, on ne m'avait pas annoncé comme aide-de-camp de Séb[astiani], en entrant chez lui, il me dit : Qui êtes-vous donc ? Comment vous appelez-vous ? - Lascours. - Ah c'est cela ! - J'ai eu l'honneur de venir déjà trois fois, ai-je repris. - Oui, oui, c'est cela, a t-il dit en m'interrompant. L'objet de ma mission n'offrait aucune occasion de pouvoir espérer quelque faveur, mais il m'a vu, m'a reconnu, et c'est toujours quelque chose."). - 6. Du 18 novembre (un bifeuillet in-4, sur les récompenses à espérer, dont la Légion d'honneur pour Lascours). - 7. De Talavera, le 19 décembre (un bifeuillet in-8). - 8. De Talavera, le 22 décembre (un bifeuillet in-4, sur l'attente d'ordres nouveaux pour se porter en avant).II. Année 1809.9. D'Avila, le 7 janvier (5 pp. in-8, sur les opérations militaires depuis le 22 décembre 1808). - 10. De Madrid, le 14 janvier (un bifeuillet in-4, sur le maréchal Lefebvre). - 11. De Madrid, le 20 janvier (un bifeuillet in-4, adressé à sa mère, sur son ennui à Madrid "cette ville offre peu de ressources en amusements", et sur les 10 000 prisonniers faits par le maréchal Victor sur les troupes du duc de l'Infantado). - 12. De Madrid, le 22 janvier (un bifeuillet in-4, sur l'entrée du roi Joseph à Madrid). - 13. De Madrid, le 29 janvier (un bifeuillet in-4, sur son départ éventuel pour Talavera, "Même dans le cas où nous pourrions nous battre, je crois que nous n'en retirerions rien de profitable puisque l'Empereur n'est plus à la tête de l'armée", critiques très vives de Lefebvre). -14. De Madrid, le 2 février (un bifeuillet in-4, sur son séjour prolongé à Madrid et l'habillement des femmes madrilènes). - 15. De Madrid, le 7 février (un bifeuillet in-8, spéculations sur une nouvelle guerre avec l'Autriche). - 16. De Madrid, le 26 février (un bifeuillet in-4, sur les opérations de la semaine écoulée). - 17. De Madrid, le 28 février (un bifeuillet in-4, à sa mère, sur la mort d'Alfred du Faÿ de La Tour-Maubourg). - 18. De Madrid, le 11 mars (un bifeuillet in-4, détails sur sa maison et ses chevaux). - 19. De Madrid, le 15 mars (un bifeuillet in-4, sur le maréchal Lefebvre et son aide-de-camp). - 20. Du 14 mai 1809 (un bifeuillet in-8). - 21. Du 19 mai (un bifeuillet in-8, sur la campagne d'Autriche). - 22. Du 26 mai un bifeuillet in-8. - 23. Du 27 mai (5 pp. in-8, nouvelles de Sébastiani). - 24. Du 3 juin (un bifeuillet in-4, sur la guérilla et ses perspectives de récompense). - 25. Du 10 juin (un bifeuillet in-4, entièrement consacré à l'importation de mérinos). - 26. De Madrid, le 15 juin (un bifeuillet in-8). - 27. De Madridejos, le 20 juin (un bifeuillet in-4). - 28. De Madridejos (vers Tolède), du 4 juillet (un bifeuillet in-4, opérations de la Mancha, et retrait sur la ligne du Tage). - 29. De Madridejos, le 7 juillet (un bifeuillet in-4, adressé à sa mère, sur la visite du Roi Joseph aux armées). - 30. De Madrid, le 14 juillet (un bifeuillet in-8, sur une maladie de Sébastiani). - 31. De Madrid, le 15 juillet (un bifeuillet in-4, à sa mère, sur les distractions qu'il prend à Madrid, "actuellement beaucoup plus agréable que lorsque nous l'habitions"). 32. De Madrilejos, le 20 juillet (un bifeuillet in-8, reprise des opérations). - 33. Du 20 juillet (un bifeuillet in-4, à sa mère, contenant surtout des nouvelles de connaissances). - 34. Du 31 juillet (un bifeuillet in-8, sur la meurtrière bataille de Talavera). - 35. De Valdemoro, le 4 août (un bifeuillet in-8, sur le même objet). - 36. De Tolède, le 9 août (un bifeuillet in-8, sur le même objet). - 37. De Madridejos, le 13 août (un bifeuillet in-4, poursuite des opérations). - 38. De Madrid, le 18 août (un bifeuillet in-4, repos à Madrid). - 39. De Madrid, le 23 août (12 pp. in-4, reprend très longuement, et de façon détaillée cette fois toutes les opérations militaires depuis un mois). - 40. De Madrid, le 29 août (un bifeuillet in-4, état détaillé de la maison et de l'écurie du jeune homme : "Je suis toujours content de mon valet de chambre ; je suis même fort heureux dans ce rapport-là car presque tous mes camarades ont beaucoup à se plaindre de leurs domestiques"). - 41. De Guadalajara, le 9 septembre (un bifeuillet in-8, détails sur son logement dans le palais des Ducs de l'Infantado). - 42. De Madrid, le 19 septembre (un bifeuillet in-8). - 43. De Madrid, du 21 septembre (5 pp. in-8, à sa mère, nouvelles privées). - 44. De Madrid, le 25 septembre (un bifeuillet in-4, revient sur la proposition de Jérôme de Lascours de servir contre les Anglais à Anvers). - 45. De Madrid, le 2 octobre (un bifeuillet in-4). - 46. De Madrid, le 5 octobre 1809 (6 pp. in-8, à sa mère). - 47. De Madrid, le 15 octobre (un bifeuillet in-8, sur un éventuel retour en France). - 48. De Madrid, le 1er novembre (un bifeuillet in-8, sur la paix de Schönbrunn). - 49. De Madrid, le 11 novembre (un feuillet in-4). - 50. De Madrid, le 21 novembre (un bifeuillet in-8, sur la bataille d'Ocana). - 51. De Madrid, le 8 décembre (un bifeuillet in-8, tranquillité madrilène après la victoire d'Ocana). - 52. De Madrid, le 20 décembre (un bifeuillet in-8, nouvelles personnelles). III. Année 1810.53. De Madrid, le 4 janvier (un bifeuillet in-8, sur le prochain départ de Madrid). - 54. De Los Infantes (Vilanueva de Los Infantes), le 14 janvier (un bifeuillet in-8, , sur la marche sur l'Andalousie). - 55. De Baeza, le 23 janvier (un bifeuillet in-8, passage de la Sierra Morena, premiers combats en Andalousie). - 56. De Alcala La Real, le 28 janvier un bifeuillet in-8, approche de Grenade). - 57. De Grenade, le 31 janvier (un bifeuillet in-8, arrivée dans Grenade). - 58. De Malaga, le 7 février (un bifeuillet in-4, entrée dans Malaga). - 59. De Malaga, le 11 février (un bifeuillet in-4). - 60. De Grenade, le 15 février (un bifeuillet in-8, soumission de presque toute l'Andalousie). - 61. De Grenade, le 4 mars (un bifeuillet in-8, félicité son père sur sa nomination de questeur). - 62.-63. De Grenade, le 21 mars (deux bifeuillets in-4 et in-8, sur une course de 8 jours dans les montagnes et à Almeria). - 64. De Grenade, le 24 mars (un bifeuillet in-8). - 65. De Grenade, le 25 mars (un bifeuillet in-8, sur son avancement et un éventuel retour de Sébastiani en France). - 66. De Grenade, le 27 mars (un bifeuillet in-8). - 67. De Grenade, le 2 avril (un bifeuillet in-8, sur la prise de Valence). - 68. De Grenade, le 1er mai (un bifeuillet in-8). - 69. Idem (5 pp. in-8, , sur le mariage de l'Empereur et la prise de la Guadeloupe). - 70. De Grenade, le 5 juin (8 pp. in-4, sur sa nomination à la Légion d'Honneur). - 71. De Grenade, le 13 juin (un bifeuillet in-8, dispositions à prendre pour l'éducation de la fille unique de Sébastiani, Fanny, alors âgée de 3 ans). - 72. De Grenade, le 20 juin (5 pp. in-4, projets de Sébastiani d'acquérir une terre à proximité de Paris). - 73. De Grenade, le 24 juin (un bifeuillet in-8, sur Fanny Sébastiani). - 74. De Grenade, le 26 juillet (7 pp. in-8, s'inquiète de l'éventuelle présence de son père au bal du 1er juillet 1810 à l'ambassade d'Autriche et à l'incendie qui s'ensuivit). - 75. Du 4 novembre (un bifeuillet in-8). - 76. De Grenade, du 10 novembre (7 pp. in-8). LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT] / [GUILLEMINET (Pierre de)]‎

Reference : 27163

‎Mantenue de noblesse pour Pierre de Guillemynet [sic] greffier et secrétaire des Etats de Languedoc à Montpellier.‎

‎Octobre 1673. Pièce sur parchemin (env. 50 x 61 cm), signée de Louis XIV (secrétaire à la main) et contresignée du secrétaire d'Etat Louis Ier Phélypeaux de Pontchartrain (1613-1685). Plusieurs contreseings au revers (dont l'enregistrement à la cour des comptes de Montpellier). Grand sceau de cire brune (cassé en bordure) avec liens de soie rose et verte.‎


‎Pierre II de Guilleminet, greffier et secrétaire des Etats de Languedoc était le fils de Pierre Ier, premier consul de Montpellier en 1639. La famille portait d'azur au chevron d'or accompagné vers le chef de deux maillets aussi d'ior, et vers la pointe d'une tête de taureau de même. H. de Caux, Catalogue général des gentilshommes de la Province de Languedoc, Pézenas, 1676, p. 91, cite cet acte.‎

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‎[MANUSCRIT] GUYARDIN (Louis)‎

Reference : 206327

‎L. A. S.‎

‎Privas, 23 ventôse an II (13 mars 1794) petit in-4, [2] pp. n. ch., un f. vierge, en feuille. ‎


‎Ancien vicaire général de l'évêque de Langres ayant renoncé au sacerdoce, Louis Guyardin (1758-1816), élu membre de la Convention pour le département de la Haute-Marne, fut nommé représentant en mission dans les départements de l'Ardèche et de la Haute-Loire, où il se fit remarquer par un zèle terroriste qui visait évidemment surtout les prêtres et les religieux. Dans cette missive de routine à Bruyère, agent national au district de Mézenc (et portant sur les différents imprimés à répandre parmi la population, dont un rapport de Robespierre), il manifeste bien l'esprit qui l'anime : " Les fanatiques veulent remuer, il faut les enchaîner ou les exterminer, du zèle et du courage" ... ‎

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