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‎[MANUSCRIT]. ‎

Reference : 228921

‎Particularités de Saragosse.‎

‎S.l., s.d. (vers 1810) bifeuillet in-folio (30 x 21 cm), [3] pp. n. ch., couvertes d'une écriture fine et très lisible (environ 30 lignes par page), musique notée "in fine" (intitulée "ribambelles espagnoles que chante le peuple"), quelques ratures et biffures, en feuille. ‎


‎Brève notice d'un Français sur la ville de Saragosse et ses habitants, qu'il est possible d'attribuer à la période des deux sièges de la Guerre de l'Indépendance (1808 ou 1809), avec dans le texte deux contextualisations, d'abord 'une brève mention concernant la cathédrale de La Seo (une des deux de la ville) : "le pavé de celle-ci qui s'achevoit en l'année 1806" ; puis une notice incidente sur les anciennes promenades arborées : "il y avoit de très belles promenades qui conduisoient au Canal impérial [Canal impérial d'Aragon] et au Monte Torrero qui est sur bord du Canal, mais pendant le siège tous les arbres ont été coupés ou mutilés par les boulets".On a donc bien affaire au texte d'un Français en séjour dans la région (militaire ou civil ?), lequel s'intéresse aux églises et couvents, aux collèges, à la population totale ("Il y a 4500 maisons qui contiennent 9500 familles et 42 000 âmes"), aux activités économiques de la cité ("les arts et métiers de la ville sont en grande décadence ; il n'y a à distinguer que les tanneurs, les cordiers, les alpargateros ... et les ouvriers en laine"), et du pays environnant ("le païs est très fertile en vins, oliviers, grains et légumes"). ‎

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EUR500.00 (€500.00 )

‎(Manuscrit).‎

Reference : 18323

‎Partions musicales.‎

‎ s.l., s.n., s.d. (fin XIXème ou début XXème), 1 broché, couverture muette marbrée, légères mouillures. in-4 manuscrit de 23 pages de portées musicales (paroles et musique) ; ‎


‎"L'Erreur", paroles de Mme Desbordes Valmore, musique de Théophile Bayle. - "Larmes d'amour", paroles de mr Antignac, musique de Sauvage. - "Mon pauvre coeur, console toi", paroles et musiques de Mr L. - "l'amour et l'amitié" par mr de Parseval. - "Il n'est plus là", paroles de monsieur Jouy, musique de Moniot. - "Eloigne toi", par A. Romagnesi. - "le Printemps", nocturne à deux voix. - "le Berger du Tage", boléro à deux voix. - "les Souvenirs", musique par H. Du S... - "Ave Maria" pour Mlle de la Gervaisais, par H. Plantade père. ‎

Librairie Ancienne du Vivarais - Saint Etienne de Boulogne

Phone number : 06 80 15 77 01

EUR20.00 (€20.00 )

‎[MANUSCRIT] ‎

Reference : 221503

‎Philosophie morale‎

‎S.l., s.d. (1643) fort vol. petit in-4, titre, 604 pp., couvertes d'une écriture soignée, régulière et très lisible (environ 20 lignes par page), sans ratures ni biffures, maroquin vieux-rouge, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, triple encadrement de double filet doré avec double rangée de fleurons d'angle sur les plats, tranches dorées, gardes fixes de papier peigne du XVIIIe, Charnière supérieure fragile. (reliure de l'époque).‎


‎Un manuscrit de philosophie scolastique au temps de Descartes."Philosophie morale" est le titre frappé sur la pièce de titre."Questions sur la morale indépendamment de la Révélation".Ce titre liminaire a été rajouté au XVIIIe siècle de la main du possesseur (cf. infra), et non du rédacteur.La mention de la date suit l'explicit du texte. Elle figure aussi sur sa première page (après le titre).Ce manuscrit correspond à une problématique classique en fait interne à la scolastique (existe t-il une morale non révélée ou "naturelle" ? Si oui, quels en sont les éléments ?), le long traité qu'il est supposé résumer ne rentre pas tout à fait dans cette catégorie : certes, on traite de la félicité et non de la béatitude, les vertus examinées sont les morales, et non les théologales ; mais sources et références empruntent quand même assez souvent à l'Écriture et à la Révélation, du moins en creux. Ce n'est au demeurant pas une caractéristique de notre texte : quantité de "morales naturelles" ne peuvent à l'époque s'empêcher de lorgner vers le surnaturel qui baignait toute réflexion jusqu'à la fameuse (et exagérée) "crise de la conscience européenne".Bel exemplaire.Chiffre LDC poussé au centre des plats, entouré de quatre fleurons et quatre flammèches dorés.L'ouvrage a appartenu à l'importante bibliothèque de Pierre-Jacques Sepher (1710-1781), comme le précise une note qui suit le titre ("Note de l'abbé Sepher. Ce manuscrit vient de sa bibliothèque" ). Figure extrêmement originale du clergé parisien, docteur en Sorbonne, chevecier de Saint-Étienne-des-Grès, vice-chancelier de l'Université de Paris, il accumulait sans vraiment les lire les ouvrages sur tous les sujets jusqu'à n'avoir presque plus de place pour sa vie courante dans l'appartement qu'il occupait. Bref, un bibliomane. L’important catalogue qu’on forma de sa bibliothèque après sa mort fut rédigé par le libraire Martin-Sylvestre Boulard (1748-1809), et la dispersion de cet ensemble hétéroclite eut lieu en 1786. Mais elle ne concerna qu'environ 7000 volumes sur les 30 000 possédés par le chanoine. ‎

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Phone number : 33 01 43 26 71 17

EUR3,500.00 (€3,500.00 )

‎[MANUSCRIT]‎

Reference : 6993

‎Pour faire le lait pris. ‎

‎Sans lieu ni date (première moitié du XIXème siècle). Un feuillet in 8 manuscrit.‎


‎****‎

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EUR75.00 (€75.00 )

‎[MANUSCRIT]‎

Reference : 12627

(1930)

‎Poèmes acrostiches calligraphiés.‎

‎ [Circa 1930]. 1 vol. in-12 oblong. 12,2 x 16,8 cm. [15]ff. Broché, couvertures imitation bois, ruban d'attache, petite vignette dorée en médaillon estampée d'une hirondelle collée sur la première de couverture. ‎


‎Charmant manuscrit enfantin réunissant dix poèmes acrostiches célébrant des prénoms féminins ou masculins : Paulette, Isabelle, Marie-Thérèse, Jean, Michel, Alice, Marguerite, Geneviève et Marie. Naïf et émouvant travail de calligraphie avec de larges ornements encadrant chaque poème. Du simple motif répétitif : fleurs, rose enlacées dans un treillis, papillons encadrant un portrait en médaillon, à des scènes plus élaborées : fée se penchant sur le lit d'une enfant, scène de jeu sous un pommier, l'artiste en herbe présente un joli travail de compositions colorées de différentes encres. Cinq feuillets vierges in-fine. Fragilité au ruban. ‎

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EUR320.00 (€320.00 )

‎[Manuscrit]‎

Reference : 284

‎Prières et motifs religieux, Sacré-Cur.‎

‎s.l. n.d. Manuscrit enluminé du XIXe, non signé, non daté. Un volume in-4 plein maroquin rouge, plats à encadrements de filets, plaque en creux dorée et entourée d'une frise à froid, dos lisse muet, gardes moirées, tranches dorées, [2ff.] blancs, [8ff.] présentant chacun une enluminure à pleine page autour d'une prière latine ou française calligraphiée et un motif symbolique au verso, [2ff.] blancs. Très bel exemplaire. ‎


‎ La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné. ‎

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EUR1,300.00 (€1,300.00 )

‎(Manuscrit).‎

Reference : 768

(1819)

‎Procès de l'Amiral Keppel. ‎

‎ 1819 1 vol. in-8, (19,5 x 15 cm) ; 355 pp. Reliure en plein veau d'époque, dos lisse orné, tranches bleues tachetées de blanc. Reliure frottée, épidermures, quatre trous de vers aux mors et au dos, pièce de titre manquante. Fine mouillure au bord supérieur de la page 25 à la page 280. Coin supérieur des pages très légèrement usé à partir de la page 221. La première garde se détache. ‎


‎Manuscrit de la fin du XVIIIe siècle, parfaitement lisible, donnant le compte-rendu précis et en français du procès de l'Amiral Keppel. Augustus Keppel (1725-1786) était un officier de marine britannique, immortalisé plusieurs fois sous le pinceau de Sir Joshua Reynolds. Entré jeune dans la Royal Navy, il en grimpa rapidement les échelons et joua un rôle majeur dans la guerre de Sept Ans contre les Français. Dans le cadre de la guerre d'indépendance des États-Unis, il reçoit en 1778 le commandement du Channel Fleet pour attaquer la flotte française au large d'Ouessant. L'issue du combat demeura indécise, chaque camp revendiquant la victoire ; la mésentente de l'Amiral Keppel avec son second Sir Hugh Palliser le mena devant une cour martiale à Portsmouth. Dans ce procès, Keppel était accusé de manque de conduite et de négligence dans ses devoirs dans les journées des 27 et 28 juillet 1778, selon cinq chefs d'accusation décrits aux pages 5 à 10 de notre manuscrit. Il fut finalement acquitté. Palliser passa à son tour devant la cour martiale et fut lui aussi acquitté. Sommaire de ce manuscrit : P. 1. Procès de l'Amiral Keppel. Gazette de France, vendredi 22 janvier 1779, n° 7. Londres, 8 janvier 1779. P. 12. Courier de l'Europe, 12 janvier 1779. Extrait des minutes du Conseil de Guerre tenu à Portsmouth au sujet de l'Amiral Keppel. Séances du vendredi 8 et samedi 9. P. 44. Courier de l'Europe, 15 janvier 1779. Extrait des minutes du Conseil de Guerre. P. 53. Séance du lundi 11. P. 62. Séance du mardi 12. P. 80. Reprise de l'interrogatoire du Capitaine Digby. Séance du mercredi 13. P. 87. Courier de l'Europe, 19 janvier 1779. P. 110. Séance du jeudi 14. P. 126. Courier de l'Europe, 22 janvier 1779. Suite de la séance du vendredi 15. Continuation de l'interrogatoire du Capitaine Hood. P. 140. Séance du samedi 16. P. 151. Courier de l'Europe le 26 janvier 1779. Séance du mardi 19. P. 159. Séance du mercredi 20. P. 166. Séance du jeudi 21. Continuation de l'interrogatoire du Capitaine Bazely. P. 185. Séance du vendredi 22. Reprise de l'interrogatoire du Capitaine Bazely. P. 190. Courier de l'Europe le 29 janvier 1779. Suite de la séance du vendredi 22. P. 204. Séance du samedi 23. P. 218. Courier de l'Europe du 2 février 1779. Séance du lundi 25. P. 221. Séance du mardi 26. P. 227. Séance du mercredi 27. P. 235. Séance du jeudi 28. P. 238. Séance du vendredi 29. P. 241. Courier de l'Europe, 5 février 1779. Défense de l'Amiral Keppel prononcée par lui-même le samedi 30 janvier 1779. P. 270. Réplique de l'Amiral Keppel aux chefs d'accusation présentés contre lui. P. 297. Réponse au second chef. P. 302. Réponse au 3e Art. P. 309. Réponse au 4e chef. P. 318. Réponse au 5e Art. P. 327. Courier de l'Europe, 9 février 1779. Interrogatoire des témoins produits par l'Amiral Keppel. Séance du 1er février. P. 333. Séance du mardi 2. P. 339. Séance du mercredi 13. P. 349. Courier de l'Europe, 12 février 1779. Extrait des minutes du Conseil de Guerre. Sentence du Conseil de Guerre, relatif à l'Amiral Keppel, prononcée par George Jackson, Juge avocat. À la dernière page (p. 355), la liste des vaisseaux de la flotte anglaise et de la flotte française. Une note précédant la page 1 et datant de 1841 indique que ce livre a été écrit par Pierre Claude Larquier, alors attaché au ministère de la Marine. Il fut ensuite avocat à Berbezieux (Charente) où il mourut le 7 juin 1837 à l'âge de 84 ans. ‎

Librairie Raphaël Thomas - RENNES cedex

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EUR600.00 (€600.00 )

‎[MANUSCRIT] ‎

Reference : 214244

‎Procès verbal de la remise de la place de Grave au commissaire des puissances alliées‎

‎Grave [Brabant], 12 mai 1814 in-folio, [4] pp. n. ch., écriture moyenne, soignée et très lisible, en feuille. ‎


‎Copie conforme de la convention de neuf articles rédigée en quatre exemplaires le 12 mai 1814 pour la reddition de la forteresse de Grave (département des Bouches-du-Rhin, créé en 1810) restituée au nouveau royaume des Pays-Bas. Le document est signé du côté français par Maillard de Lescourt, major d'artillerie et commissaire du gouvernement français, et La Valette, commandant la place. ‎

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‎[MANUSCRIT] ‎

Reference : 186491

‎Procès verbal de l'Assemblée généralle du Clergé de France tenue par permission du Roy : en l'abbaye Saint Germain des Prez lez Paris ès années 1585 et 1586 / au Couvent des Augustins à Paris en l'année 1605 / en la ville de Paris ez années 1610, 1612, 1617 et 1619 / en la ville de Mante sur Seyne, en l'année mil six cent quarente un / Histoire de l'Assemblée générale du clergé commencée à Paris le xxve Octobre 1655 et close le xxiije May 1657‎

‎S.l., s.d. (vers 1700) 8 parties en six forts volumes in-folio, couvertes d'une écriture moyenne, cursive, espacée et relativement lisible (environ 20 lignes par page), demi-chevrette fauve à coins, dos à nerfs ornés de guirlandes et fleurons dorés, pièces de titre vertes, tranches rouges [volumes I-V] ; basane brune, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, pièce de titre cerise, encadrement de triple filet à froid sur les plats, tranches mouchetées de rouge [volume VI], Dos frottés, coins et coupes abîmés. (rel. de la fin du XVIIIe).‎


‎Exceptionnelle réunion de copies manuscrites de procès-verbaux des Assemblées du clergé de France, pour la fin du XVIe siècle et la première moitié du XVIIe siècle.C'est en octobre 1561, lors du Colloque de Poissy, que des prélats (mais non formellement députés par le clergé de France) s'engagèrent pour la première fois à venir en aide aux défaillantes finances royales en se chargeant de payer les arrérages dus par le Trésor aux rentiers de l'Hôtel de Ville de Paris, en échange de quoi le Roi garantissait l'inviolabilité des biens ecclésiastiques, objet de la vindicte protestante. Mais c'est en 1579 (Assemblée de Melun) qu'une première réunion de députés cette fois-ci dûment mandatés régularisa cette situation au départ et, après avoir déclaré nuls les contrats de 1561, s'engagèrent à assurer pour six ans le paiement des rentes constituées par le Roi sur la ville de Paris, tandis que le souverain s'engageait en retour à rembourser le capital. Si, après les six ans passés, la dette n'était pas éteinte, le Roi devait autoriser une nouvelle assemblée. C'est naturellement ce qui se produisit, et c'est ainsi que naquit la périodicité des Assemblées du clergé, exemple unique (et limité au premier Ordre) d'une représentation spécifique et permanente d'une classe de sujets face au Roi, sous l'Ancien Régime. Dès lors, les Assemblées du clergé se réunirent régulièrement jusqu'en 1788, généralement tous les cinq ans à partir de 1625, et à raison de deux types :1. L'Assemblée des comptes (ou Petite assemblée), consacrée à examiner les comptes du receveur général de l’Assemblée, durant 3 mois (en principe) et convoquée normalement les années se terminant par 0. - 2. L'Assemblée du contrat (ou Grande assemblée), composée de 64 membres, ayant à décider du renouvellement des décimes et aussi du versement du "don gratuit" au Roi, durant six mois, et tenue les années se terminant par 5.Les questions financières et les relations avec la monarchie demeuraient leur objet propre, mais, en fonction de la conjoncture, elle furent systématiquement consultées sur toutes les questions de politique religieuse qui agitaient le royaume.Pour comprendre l'importance de notre recueil, il faut rappeler les conditions générales de diffusion (manuscrite ou imprimée) des procès-verbaux de ces assemblées. Dès l’Assemblée de Melun, en 1579, on avait prévu que les secrétaires devraient faire dix-huit ou vingt copies manuscrites du procès-verbal pour les provinces, et que tous ceux qui auraient besoin d’extraits auraient recours soit à l’original conservé aux archives, soit à ces copies. En 1625, on prévoit également l’envoi de copies aux diocèses. Une toute première tentative d’impression fut mise en route, mais resta alors inaboutie : le volume finit à la page 448 et n’a pas été achevé ; presque tous les exemplaires ont de surcroît été saisis et brûlés. C’est en 1635 que l’impression apparaît comme mode de diffusion effectif et normal : elle est généralement confiée à l’imprimeur Vitré sous le contrôle des secrétaires, pour être distribuée aux provinces et aux députés, deux exemplaires étant remis aux archives.En 1641 pourtant (cf. infra), on revient aux copies manuscrites au nombre de 53 pour les mêmes destinataires (le caractère chaotique de l'Assemblée de Mantes explique à notre sens en grande partie ce retour en arrière provisoire). Dès 1645, on fait retour à l’impression, et, à partir de 1660, l’envoi de l’exemplaire imprimé est fait par diocèse et non plus par province ; il s’agit d’un envoi à l’intention des archives du diocèse, indépendamment de celui qui est fait personnellement aux évêques. Quand un procès-verbal est trop court pour justifier un volume, on imprimait ensemble deux sessions comme on fit en 1693 et 1695.Il est surtout à noter que les imprimés ne sont pas la reprise intégrale des volumes manuscrits, dans lesquels figurent un certain nombre de développements jugés accessoires et sans doute indignes de l’impression ; des différences qui peuvent aller – c’est le cas pour les procès-verbaux de 1655 et 1715 – jusqu'à des divergences entre le manuscrit et l’impression. De toute manière, la diffusion de ces textes sous l'Ancien Régime est strictement limitée aux structures et personnes intéressées, ce qui n'empêcha pas la réalisation de copies privées, catégorie à laquelle semble appartenir notre exemplaire, sans qu'on puisse préciser dans quel contexte (cf. infra) ; elles restèrent de toutes façons limitées, et de diffusion restreinte, surtout à cause de la technicité des matières (rappelons que l'essentiel de l'activité des assemblées se concentre sur les questions financières).Notre recueil se distribue donc comme suit :I. Assemblée de 1585-1586. 1. Elle occupe les deux premiers volumes ([2]-823 et pp. chiffrées 824-1534). - 2. Il n'existe pas de version imprimée complète des procès-verbaux de cette assemblée, comme de toutes celles tenues avant la chambre ecclésiastique des Etats de 1614, et a déccision de 1625, mais on en trouvera un résumé dans le recueil de Duranthon intitulé Collection des procès-verbaux des Assemblées-générales du clergé de France, depuis l'année 1560, jusqu'à présent, rédigés par ordre de matières, et réduits à ce qu'ils ont d'essentiel (Paris, 1768, volume I), ce qui vaut aussi pour les assemblées suivantes de notre recueil jusqu'à celle de 1641 incluse. Cf. Lelong I, 6843. Aux Archives, cote G8 - 610.Réunie en vertu du contrat du 20 février 1580, l'Assemblée générale de 1585-1586 commença par compléter le règlement intérieur de ces réunions, arrêté dès 1579 et qui ne devait plus que varier à la marge jusqu'à la fin de l'Ancien Régime : sans changer les règles déjà établies concernant le président, les secrétaires et les promoteurs, on rappela que l'assemblée ne pouvait être déclarée légitime et ouverte qu'après la validation des procurations et mandats ; que les décisions prises par les députés engageaient tout l'Ordre du Clergé.Elle affirma ensuite nettement la totale liberté du don du clergé, compte tenu de l'affectation des décimes ordinaires au service des rentes de l'Hôtel de Ville. Au chapitre des questions proprement religieuses, et à la veille d'une nouvelle guerre civile, le clergé remercia le Roi de la révocation de la liberté de conscience des Réformés, le pressa de faire officiellement recevoir les décrets du Concile de Trente, de confirmer l'autorisation de conciles provinciaux, de déclarer vacants les bénéfices usurpés par des laïcs ou des simoniaques.Un peu oubliée par la suite en raison du contexte politique troublé jusqu'à la fin du XVIe siècle, cette assemblée est importante en ce qu'elle clôt la période de rodage de l'institution : les règles adoptées seront désormais reconduites tacitement, et, à partir de cette date, les assemblées ultérieures "convoquées en la manière accoutumée", sans innovation, en fonction des pouvoirs donnés par la précédente réunion.II. Assemblée de 1605-1606.1. Elle occupe le volume III ([2]-716 pp.). - 2. Pas de version imprimée complète. Cf. Lelong I, 6854. Aux Archives, cote G8 - 624.Ouverte le 27 juillet 1605, ses délibérations ne se terminèrent que le 20 avril 1606. Elle fut marquée par des remontrances assez sévères adressées au roi sur la situation religieuse de la France, et revint de nouveau sur la réception des décrets du Concile de Trente. Henri IV, assez vexé du ton employé, répliqua que l'enregistrement de Trente contrariait les "libertés de l'Eglise gallicane", tout en assurant q'u'il s'emploierait à faire pression sur les Parlements.III. Assemblée de 1610.1. Elle occupe les ff. [1]-[119] du volume IV. - 2. Pas de version imprimée. Cf. Lelong I, 6858. Aux Archives, cote G8 - 629B.IV. Assemblée de 1612.1. Elle occupe les ff. [120]-[219] du volume IV. - 2. Pas de version imprimée. Cf. Lelong I, 6859. Aux Archives, cote G8 - 631.V. Assemblée de 1617.1. Elle occupe les ff. [220]-[348] du volume IV. - 2. Pas de version imprimée. Cf. Lelong I, 6862. Aux Archives, cote G8 - 636.VI. Assemblée de 1619.1. Elle occupe les ff. [350]-[441] du volume IV. - 2. Pas de version imprimée. Cf. Lelong I, 6863. Aux Archives, cote G8 - 642.VII. Assemblée de 1641.1. Elle occupe le volume V (839 pp.). - 2. Pas de version imprimée. Cf. Lelong I, 6877. Aux Archives, cote G8 - 650.Réunie exceptionnellement à Mantes en raison des intrigues de Léonor d'Etampes, évêque de Chartes (Mantes était dans sa juridiction), cette assemblée convoquée avec retard (elle aurait dû avoir lieu en 1640) laissa un souvenir amer dans l'Eglise Gallicane en raison des intrigues, cabales et dissensions qui s'étalèrent au cours des six mois de délibérations, et qui avaient pour motif la résistance d'une partie des députés à accorder un don gratuit cette année-là. Il fallut même expulser par la force six prélats opposants, c’est-à-dire les Archevêques de Sens et de Toulouse (qui étaient les deux Présidents), et les évêques d’Evreux, Maillezais, Bazas, Toulon, lesquels furent accablés d’avanies et exilés dans leur diocèse.VIII. Assemblée de 1655-1657.1. Elle occupe le volume VI (1045 pp.). - 2. Une version imprimée (chez Vitré, 1656, in-folio de 1378 pp.) des procès-verbaux rédigée par les secrétaires Henri de Villars (1621-1693) et Jacques de Carbon de Montpezat. Mais, d'après le titre et le contenu, notre version n'est pas celle des Procès-verbaux proprement dits, mais d'une Histoire rédigée au cours de la plume par Robert François d'Aigreville, et dont Lelong a vu un mansucrit chez le chancelier d'Aguesseau. Lelong I, 6885 (procès-verbaux officiels imprimés) et 6886 (version narrative d'Aigreville). Aux Archives, cote G8 - 653 (procès-verbaux) et 654-656 (version d'Aigreville).De loin la plus longue de la période (octobre 1655 - avril 1657), cette Assemblée tenue après la Fronde et le retour de Mazarin eut à s'occuper de deux problèmes politico-ecclésiastiques majeurs : le sort du cardinal de Retz, archevêque de Paris, qui fut l'occasion d'une victoire de l'épiscopat sur les volontés combinées du Roi, de son ministre et du Pape (Retz fut maintenu dans sa juridiction en dépit de son rôle pendant la Fronde et de son exil) ; la question de la grâce et des cinq propositions extraites de Jansénius dans le bref Cum occasione de 1653, et ce fut l'occasion d'une autre victoire, contre Innocent X cette fois, avec le soutien de Louis XIV (protection de Pardaillan de Gondrin, archevêque de Sens contre la vindict du pape). Au demeurant, les prélats reçurent la doctrine de Cum occasione, et jouèrent un rôle doctrinal qui prépare manifestement celui qu'ils jouèrent en faveur du Roi dans la fameuse Assemblée de 1682.Cf. les deux textes fondamentaux que sont, à divers niveaux : 1. Gerbeaux (Fernand) et Hidesheimer (Françoise) : Agence générale du clergé. Répertoire de la sous-série G8 (Paris, 2001). - 2. Blet (Pierre) : Le Clergé de France et la monarchie. Etudes sur les assemblées du clergé de 1615 à 1666 (Rome, 1959, deux volumes).Le recueil a appartenu au docteur de Louvain Jan-Frans ou Jean-François Van de Velde (1743-1823), dernier bibliothécaire de l'ancienne Université de Louvain, qui semble avoir récupéré la copie au cours de ses recherches. Opposant au joséphisme puis à la Constitution civile du clergé, l'abbé Van de Velde subit, de 1784 à toutes les avanies imaginables de la part des pouvoirs successifs, de 1784 à 1800. Il ne faut pas le confondre avec son homonyme et contemporain le vingtième évêque de Gand (1778-1838).Indépendamment de ses fonctions officielles, qu'il remplit avec zèle (l'Université lui dut un accroissement considérable de ses collections notamment à partir des bibliothèques des Ordres et monastères supprimés par le joséphisme), Van de Velde s'était constitué une riche bibliothèque.Ses héritiers vendirent en 1833 cette collection qui comptait près de 450 incunables et 1.300 manuscrits et qui fut "la collection privée de livres et de manuscrits, probablement la plus vaste jamais vendue dans notre pays (la Belgique). Sept semaines - du 5 août au 16 septembre - furent nécessaires, à raison de cinq jours par semaine, pour écouler les 15.355 lots" ( Jan Roegiers). ‎

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‎[MANUSCRIT] ‎

Reference : 208487

‎Projet d'attaque. Dessiné par le sous-lieutenant élève d'artillerie Demarçay‎

‎S.l. [Fontainebleau], 20 avril 1875 in-folio oblong (58 x 82 cm), quatre dessins à l'encre de Chine et aquarellés à la main, légendés à l'encre, en feuille. ‎


‎Beau projet manuscrit qui regroupe quatre dessins de taille très inégale : 1. Le plus important occupe la partie droite de la feuille, il donne à voir en plan une fortification ("imitée du Fort d'Alexandre à Coblentz") entourée de colonnes progressant en sa direction sur une période de 33 jours de siège. - 2. Les autres, plus petits et regroupés à gauche, sont deux profils en coupe et le "détail du couronnement du chemin couvert".Visé par le professeur (Girod), il s'agit clairement d'un travail d'école rédigé par un élève de l'Ecole d'application de l'artillerie, sise à Fontainebleau (quartier des Hémonnières) de 1872 à 1940.L'élève pourrait bien être Charles-Jean Demarçay (1853-1905), X en 1872, et qui finit sa carrière comme capitaine d'artillerie. Il était le petit-fils du général d'artillerie Marc-Jean Demarçay (1772-1839), qui s'illustra pendant les campagnes de la Révolution et de l'Empire (il fut précisément directeur de la première école d'application de l'artillerie et du génie, créée à Metz en 1794). Son frère, le chimiste Eugène Demarçay (1852-1903) fut un collaborateur des époux Curie. ‎

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‎[MANUSCRIT] ‎

Reference : 208488

‎Projet d'attaque d'une place étrangère. Fait et dessinné [sic] par le sous-lieutenant élève d'artillerie Demarçay. Autographié par Em. Baur‎

‎Fontainebleau, 31 janvier 1876 in-folio oblong (68 x 96 cm), en feuille, bord supérieur ébarbé. ‎


‎Beau projet manuscrit qui présente un plan d'attaques imaginaires contre la forteresse de Germersheim (la ville, sise sur le Rhin, avait été fortifiée par Sadi Carnot, fils aîné de Lazare Carnot, à l'époque où la rive gauche du Rhin était française.Visé par le professeur (nom peu lisible), il s'agit clairement d'un travail d'école rédigé par un élève de l'Ecole d'application de l'artillerie, sise à Fontainebleau (quartier des Hémonnières) de 1872 à 1940.L'élève pourrait bien être Charles-Jean Demarçay (1853-1905), X en 1872, et qui finit sa carrière comme capitaine d'artillerie. Il était le petit-fils du général d'artillerie Marc-Jean Demarçay (1772-1839), qui s'illustra pendant les campagnes de la Révolution et de l'Empire (il fut précisément directeur de la première école d'application de l'artillerie et du génie, créée à Metz en 1794). Son frère, le chimiste Eugène Demarçay (1852-1903) fut un collaborateur des époux Curie. ‎

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‎[MANUSCRIT] ‎

Reference : 203338

‎Projet de règlement concernant l'établissement des forçats de terre‎

‎S.l., s.d. (vers 1790) in-folio, [22] ff. n. ch., couverts à mi-page droite d'une écriture moyenne et très lisible (environ 20 lignes par page), demi-basane Bradel bordeaux à coins, dos orné de C entrelacés Petites épidermures au dos. (reliure moderne).‎


‎Non daté, non localisé, ce projet de règlement pénitentiaire apparaît singulièrement abstrait, voire théorique (à aucun moment, on ne sait de quelle hiérarchie relève l'établissement) ; il semble cependant bien accompagner le mouvement de réflexion juridique et sociale sur la détention, ses règles et ses conditions, qui, pour culminer sous la Monarchie de Juillet, occupe la fin du XVIIIe siècle et tout le premier XIXe siècle, à la suite de l'"invention" progressive de la prison comme peine, sinon exclusive (il faudra attendre le XXe siècle), du moins prépondérante.Son contenu est attendu : la gestion des bagnes et de ses occupants. Il aborde dans un premier temps la gestion administrative des bagnes, proposant la division des condamnés en escouades de 36 hommes, chacune dirigée par un argousin et deux sous-argousins, qui "répondront à un chef et à un sous-chef". L'uniforme et la fonction de chaque type de surveillant sont détaillés. Viennent ensuite les questions relatives à la surveillance des forçats et à leur condition de détention : "Tous les forçats auront la teste et la brabe razée et porteront un habillement uniforme ainsy qu' il sera reglé afin que si quelqu'un deux s'echape il ne puisse etre meconnu, et pour plus de sureté ceux qui auront été condamnés a perpétuité seront marqués à leur arrivée dans le lieu de la chaisne d'une fleur de lys à l'épaule droite avec un fer chaud afin que quelque part qu' ils puissent aller on les reconnoisse a cette flétrissure". Les autres sujets abordés concernent la vie quotidienne des détenus, leur nourriture, habillement, enregistrement, déplacements, travaux, le traitement des forçats malades et invalides, la pratique religieuse. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT] ‎

Reference : 210511

‎Précis de l'histoire de Saint-Domingue sous la domination française‎

‎S.l., s.d. (vers 1900) in-4 et in-8, [2] ff. n. ch. (titre, table), 14 ff. in-4, [5] ff. n. ch. in-4, [12] ff. n. ch. in-8, le tout couvert d'une écriture à l'encre azur, lisible, avec de nombreuses ratures et biffures, en feuilles, ‎


‎L'ensemble est demeuré à l'état de brouillon, et il comprend trois parties distinctes, rédigées au fil de la plume par une personne manifestement concernée par la révolution de la colonie :I. Une esquisse de l'histoire de Saint-Domingue avant la Révolution, distribuée en sept chapitres et correspondant aux ff. in-4 (1. Avant la découverte. - 2. La découverte. - 3. Les débuts espagnols. - 4. Les flibustiers. - 5. Les débuts français. - 6. L'organisation de la colonie en 1789. - 7. L'état de la colonie en 1789). En fait, seuls les cinq premiers ont fait l'objet d'une rédaction, les deux derniers étant restés à l'état de projet. Les biffures et réécritures sont très nombreuses pour cette partie, et l'ensemble donne une forte impression d'inachevé.II. Une chronologie de l'île allant de 1630 à 1777 (4 premiers feuillets in-8).III. Un ensemble d'analyses et d'extraits d'ouvrages présentés sans grand ordre : la description de la partie espagnole de l'île reprise à Moreau de Saint-Méry ; des extraits de l'Histoire militaire de la révolution de Saint-Domingue du colonel Henry de Poyen (Paris, Berger-Levrault, 1899) ; des résumés de Saint-Domingue. Etude et solution nouvelle de la question haïtienne (Paris, Arthus-Bertrand, 1846), de Romuald Le Pelletier de Saint-Rémy ; des extraits et résumés du Précis historique de la révolution de Saint-Domingue (Paris, Pelletan, 1819), de Clausson. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT] ‎

Reference : 215852

‎Préfecture de police. - Bureau des passe-ports. [Passeport]‎

‎Paris, 15 floréal an X (5 mai 1802) in-folio, renseigné au recto, en feuille, bords ébarbés. ‎


‎Formulaire pré-imprimé, rempli manuscritement.Il fut établi en faveur de Ange-Joseph-Rémi Deslyons [= des Lyons de Moncheaux], âgé de 53 ans, pour qu'il pût se rendre de Paris à Taissy (département de la Marne). Il s'agit d'un ancien émigré : membre de la noblesse des Etats d'Artois en 1789, il avait servi dans la Maison du Roi depuis 1764 et épousé en 1772 Eléonore Godet de Soudé. Son dossier de demande de passeport figure en F/7/3568 aux Archives nationales. L'intéressé était encore sous surveillance policière, selon la législation en vigieur : "Tenu de se présenter à son arrivée par devant l'autorité locale pour y demeurer sous sa surveillance pendant tout le temps qu'il y séjournera."Complexe et de plus en plus précise à partir du Consulat, la législation sur les passeports intérieurs (pourtant abolis par la Constituante, mais rétablis par le décret du 1er février 1792) avait plusieurs finalités : surveillance des vagabonds, repérage des émigrés et des fantasmatiques "agents de l'étranger", etc. Cf. Noiriel (Gérard) : Surveiller les déplacements ou identifier les personnes ? Contribution à l'histoire du passeport en France de la Ière à la IIIe République, in : Genèses. Sciences sociales et histoire (1998). ‎

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‎[MANUSCRIT] ‎

Reference : 223221

‎[Quittance du Garde du Trésor royal]‎

‎Paris, 30 juin 1711 petit in-4 oblong (22 x 29 cm), en feuille, sur vélin souple. ‎


‎Formulaire pré-imprimé sur peau de vélin renseigné manuscritement."Sur les deux millions de livres de rentes créées par édit de juin 1711, je Pierre Gruyn, conseiller du Roy en ses conseils, Garde de son Trésor royal, confesse avoir reçû en cette ville de Paris, de l'oeuvre et fabrique de la parroisse Saint-Landry (...) la somme de deux mil livres en louis d'or, d'argent et autre monnoye pour le principal de cent livres de rente". La somme provenait du duc de Rohan, suivant un acte de fondation passé entre ce dernier et les marguilliers de la paroisse.Sise dans l'île de la Cité, la petite paroisse de Saint-Landry jouissait de l'une des plus petites juridictions de la capitale : quelques rues dans nord de l'île comme la rue de Glatigny en partie, la rue Basse-des-Ursins, la rue Moyenne-des-Ursins, la rue Haute-des-Ursins, la majeure partie de la rue Saint-Landry, de la rue du Chevet-Saint-Landry, de la rue de la Colombe et de la rue d'Enfer jusqu'au port Saint-Landry. Son église, fermée en 1791 par suite de la perte de son statut paroissial, ne fut démolie qu'en 1829.Signature autographe de Pierre Gruyn (mort en 1722), garde ancien du Trésor royal de 1694 à sa mort.Cf. Claeys (Thierry) : Dictionnaire biographique des financiers en France au XVIIIe siècle, I, pp. 1010-1013. ‎

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‎[MANUSCRIT] ‎

Reference : 223222

‎Rachat des taxes pour les bouës & lanternes des maisons de la ville & fauxbourgs de Paris. [Quittance du Garde du Trésor royal]‎

‎Paris, 5 octobre 1708 petit in-4 oblong (22 x 29 cm), en feuille sur vélin souple. Bords ébarbés. ‎


‎Formulaire pré-imprimé sur peau de vélin renseigné manuscritement et donnant dans le Quartier Saint-Antoine de Paris quittance de la taxe sur les boues, impôt dû par les propriétaires parisiens pour le nettoiement des rues et l'entretien des lanternes, instauré en 1509 par acte du Parlement de Paris. En 1757 seulement, les propriétaires assujettis pourront s'en racheter en versant 20 annuités. "Je Jean de Turményès de Nointel, conseiller du Roy en ses conseils, Garde de son Trésor royal : confesse avoir receu comptant en cette ville de Paris, de sieur True de Saint-Farjeux tuteur des enfans de luy et de dame Catherine Le Pilleur son épouze, propriétaire d'une maison en entrant de la ruë Saint-Antoine à droite continuant à la Place Royalle [= Place des Vosges actuelle] dudit costé et finissant à la maison du sieur Jeanin de Castille tenuë par le nommé Champion arequebuzier la somme de trois cent quatre vingt seize livres".Signature autographe de Jean de Turményes de Nointel (1668-1727), Garde alternatif du Trésor royal de 1702 à 1727, après avoir été intendant de la Généralité de Moulins (1699-1702).Cf. Claeys (Thierry) : Dictionnaire biographique des financiers en France au XVIIIe siècle, II, pp. 1108-09. ‎

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‎[MANUSCRIT]‎

Reference : 8829

‎Rapport d’Autopsie.‎

‎"Paris, 29 Octobre 1680. 2 pages in 4 (papier bruni, bords renforcés); en latin."‎


‎Rapport d’autopsie pratiquée par le Docteur Donaldson sur le corps de Noble et illustre Seigneur Nicolas Toller, décédé à l’âge de 20 ans, le 15 octobre 1680 à Paris, d’une condition bilieuse étendant à la mélancolie… Après la relation de la maladie et de son évolution, puis l’examen du cadavre, on pratique l’autopsie et décrit les organes depuis l’abdomen jusqu’au cerveau.‎

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‎[MANUSCRIT]‎

Reference : 9318

‎Rapport d’Autopsie.‎

‎"Paris, 29 Octobre 1680. 2 pages in 4 (papier bruni, bords renforcés); en latin."‎


‎Rapport d’autopsie pratiquée par le Docteur Donaldson sur le corps de Noble et illustre Seigneur Nicolas Toller, décédé à l’âge de 20 ans, le 15 octobre 1680 à Paris, d’une condition bilieuse étendant à la mélancolie… Après la relation de la maladie et de son évolution, puis l’examen du cadavre, on pratique l’autopsie et décrit les organes depuis l’abdomen jusqu’au cerveau.‎

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‎[MANUSCRIT]. ‎

Reference : 225954

‎[Rapport sur la Guadeloupe]‎

‎S.l., s.d. (26 juin 1849) in-folio (31 x 20 cm), [4] pp. n. ch., couvertes d'une écriture moyenne, régulière et très lisible (environ 30 lignes par page), en feuilles. ‎


‎Malheureusement non signé, non daté (en-dehors de la mention "26 juin" en haut du premier feuillet), et incomplet d'au moins une page (il y a une réclame à la fin de la page 4), ce compte-rendu présente l'avantage de donner sans ménagements circonlocutifs le point de vue d'un opposant à l'abolition de l'esclavage, lequel commence sans ambages : "C'en est fait, la Guadeloupe succombe sous la pression schoelchérienne. Tout ici appartient au grand prélude de la substitution : la police exclusivement, une partie du parquet, des cabinets d'instruction, une sommité judiciaire, &c., &c. De là l'empire tyrannique des agens de désorganisation sur une population ignorante et crédule ; de là l'impunité !" Comme quoi la théorie du "grand remplacement" peut se revendiquer de précédents glorieux (ce curieux terme de "substitution" revient plusieurs fois au long du document).Le contexte est celui de l'application des décrets d'abolition pris par le gouvernement de la métropole (27 avril 1848) et de la période de transition ouverte par l'arrivée dans l'île de l'envoyé du gouvernement provisoire (l'avocat abolitionniste Adolphe-Ambroise-Alexandre Gatine, désigné comme commissaire général pour la Guadeloupe à la demande expresse de Schoelcher, et arrivé le 5 juin 1848 à Basse-Terre). Les colons se montreront immédiatement et résolument opposés à son action, ce qui aboutit à sa démission dès le 14 octobre suivant. Il fut remplacé par un natif à poigne, le colonel Jacques-Amédée-Philippe Fiéron (1797-1871), gouverneur du 11 octobre 1848 au 31 octobre 1851 (avec une interruption entre avril et décembre 1849, suscitée par son rappel à Paris pour une séance d'explications). Dès son arrivée, il avait fait afficher une proclamation dans laquelle il signalait sa ferme intention de mater ce qu'il appelait "l'oppression des hommes méchants qui ont voulu faire croire aux nouveaux citoyens que s'ils ne secondaient pas leurs vues et leurs projets, leur liberté leur serait arrachée, comme si cette liberté n'était pas consacrée par la France entière". Ce qui donne, dans notre manuscrit : "Depuis plus d'un an, la coupable tolérance de l'envoyé du gouvernement provisoire et les provocations publiques de ses agens préparaient ici la guerre civile. Le gouvernement de M. Fiéron vint à propos par une attitude énergique et forte comprimer les agitateurs, épurer un indigne patronage (...). Le ministère a mis en doute le rapport de M. Fiéron et le ministère a failli en frappant ce gouverneur d'un rappel (...). Le rappel du gouverneur Fiéron fut donc une oeuvre abominable, audacieusement imposée au ministre (...). Elle a porté ses fruits ... fruits amers et qui ont souillé une colonie jusqu'ici vierge de sanglants excès."La fin du texte est consacrée aux événements violents qui accompagnèrent la visite du célèbre négociant métis Cyrille Bissette (1795-1858, député de la Martinique depuis août 1848) en Guadeloupe, à cause des positions anti-schoelchériennes de ce dernier : "Le 16 juin, un groupe de 500 ou 600 individus postés au passage de la Gabare, sous le prétexte de saluer son arrivée, se rue sur la voiture de M. Bissette en poussant des cris menaçants, la couvre d'une grêle de pierres, tente de la renverser et de s'emparer du voyageur pour le mettre à mort ; pendant un long trajet de deux lieues, il ne doit son salut qu'au courage d'une poignée de gendarmes et d'un brave officier accourus pour le protéger. L'émeute se poursuit jusqu'au sein de la Pointe-à-Pitre, la maison qu'il occupe est attaquée, le repos de la cité est troublé ; à minuit seulement, l'ordre se rétablit par les soins de l'autorité". L'émeute se poursuivit le lendemain 17 juin à Sainte-Rose, puis le 20 à Port-Louis, dégénérant en conflit armé : "On veut mettre Bissette à mort, on veut boire son sang, on veut manger sa chair (officiel), on veut mettre en morceaux le mulâtre infâme qui s'unit aux blancs pour remettre les noirs en esclavage. Ces cris sauvages, ces attaques violentes sont partout accompagnés des cris de : Vive Schoelcher !"Pour replacer cet épisode dans le cadre plus général des conflits souvent exacerbés entre abolitionnistes, il faut rappeler les positions controversées du député de la Martinique, pourtant connu comme un anti-esclavagiste affirmé dès 1823 : en effet, au lieu de la vengeance, il prôna la réconciliation entre les races. Occulté par le culte rendu à Schœlcher dans la bourgeoisie intellectuelle assimilationniste, Cyrille Bissette fut largement rejeté de la mémoire collective en raison de son alliance avec le béké Auguste Pécoul, qui avait été évidemment qualifiée de trahison par les mulâtres, mais aussi bien en raison de ses liens de parenté très proches avec Napoléon III (dont la mère Hortense était sa cousine germaine). Le texte s'interrompt avec la journée du 20 juin, laissant regretter la perte de la suite. ‎

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‎[MANUSCRIT] ‎

Reference : 206309

‎Rapport sur l'ouvrage de M. Moreau de Jonnès intitulé, Statistique de la Grande-Bretagne et de l'Irlande‎

‎S.l. [Paris], s.d. (1838) in-4, [3] pp. n. ch., couvertes d'une écriture moyenne et peu lisible (environ 30 lignes par page), en feuille, bords ébarbés. ‎


‎Non signée, cette critique au brouillon semble parfaitement contemporaine des deux volumes de la Statistique de la Grande-Bretagne, parus en 1837 et 1838. Elle a en tout cas été rédigée dans le cadre de la présentation à une société savante ("Parmi les ouvrages offerts à notre société, il en est peu qui méritent de fixer l'attention publique, autant que celui dont nous venons vous entretenir"), vraisemblablement la Société philotechnique de Paris (fondée en 1795), et dont l'économiste Alexandre Moreau de Jonnès (1778-1870) faisait également partie. ‎

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‎MANUSCRIT]‎

Reference : 71279

‎Ratafia‎

‎s.l, s.n, vers 1793, in-8, 50 pages reliées par une ficelle, paginées 502 à 531, sans couverture, Manuscrit anonyme sur les ratafias, les vins et le sucre : le texte est extrait de la Nouvelle chymie du goût et de l'odorat de Poncelet, copié à partir de l'édition de 1774 (Paris, Pissot). Il comprend les recettes du ratafia de fruit rouge, d'oeillet, de cassis, de noix vertes, de coing, d'anis, de genièvre, de fleur d'oranger, de cédrat, de semences chaudes, d'angélique ; du vin de pêches, de framboises, de cerises, d'abricot, de groseille, d'orange, de citron, etc. Une note marginale renvoie à une publication ultérieure ; la Feuille du cultivateur du 26 juin 1793. A la fin de l'extrait, le copiste a note la parution prochaine, annoncée dans le Lycée de Arts de décembre 1793, des Cheminées économiques de Desarnod. Première et dernière de couverture tachés. Couverture rigide‎


‎Bon 50 pages reliées par une‎

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EUR380.00 (€380.00 )

‎(Manuscrit).‎

Reference : 16990

‎Recette et traitement pour préserver les récoltes de blé de la maladie du charbon.‎

‎ s.l., extrait du "Journal de la Drôme", du Mercredi 10 décembre 1823, 1 1 feuillet manuscrit. ‎


Librairie Ancienne du Vivarais - Saint Etienne de Boulogne

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‎[Manuscrit]‎

Reference : 22787

(1628)

‎Recettes de cuisine et de ménage. Fin XIXe et début XXe (avant la guerre 1914-1918).‎

‎In-16, demi-percaline rouge à coins, dos muet, 286 pp. ; papier réglé et index final ; écriture soignée très lisible ; ont été rajoutées plus d'une vingtaine de recettes sur des papiers volants, soit en tout plus de 400 recettes de cuisine familiale.‎


‎Recueil proposé tel que trouvé, c'est-à-dire tel qu'il a été constitué au fil du temps et dans son état d'origine. Peu courant ! ‎

Librairie Ancienne Clagahé - Saint Symphorien d’Ozon
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‎[MANUSCRIT] ‎

Reference : 216041

‎Receüil de mes campaignes depuis mil six cent quatrevingt dix sept jusques à l'année mil sept cent huict, avec des remarques tirées de divers autheurs [Avec :] Recueil de mes campaignes depuis mil sept cent neuf jusques à la paix généralle, mil sept cent quatorze, avec des remarques sur les années suivantes jusques à la fin de 1719‎

‎S.l., s.d. (1726) 2 vol. in-4, titre, 155 ff., ff. 47-49 reliés par erreur après 51, avec 12 tableaux dépliants hors texte ; titre, 137 ff. (avec de nombreuses erreurs de chiffrage), avec 29 pièces dépliantes hors texte, manuscrites ou imprimées, écriture moyenne et d'une lisibilité variable (environ 30 lignes par page), basane brune granitée, dos à nerfs cloisonnés et fleuronnés, tranches mouchetées de rouge Dos légèrement frottés. (reliure de l'époque).‎


‎Très intéressants mémoires-journaux de guerre (et de paix) qui faisaient partie d'un ensemble plus important (les volumes sont tomés 2 et 3 aux dos), mais qui couvrent de façon cohérente les opérations de la Guerre de Succession d'Espagne et la période de paix qui suivit Utrecht. Ils furent rédigés entre 1715 et 1726, comme on peut en inférer d'un passage en II, 54 ("C'est dans cette heureuse et tranquille retraite que je me suis occupé à mettre succinctement au net les remarques faictes pendant mes campaignes").Leur auteur se découvre par la correspondance insérée au volume II (en regard du f. 54) et qui contient les échanges qu'il a eus en 1716-1717 avec l'administration de la guerre concernant ses pensions de retraite : il s'appelle Boscher ou Bocher, était maréchal des logis et se retira à Montivilliers (actuellement en Seine-Maritime). Le début d'une lettre adressée à la Reine (cf. pièce jointe "in fine") permet de le présenter mieux : "Boscher cy devant premier mareschal des logis de la Compagnie des Chevau-légers de Vostre Majesté, dans laquelle il a eu l'honeur de servir pendant trente quatre années sans interruption de campaigne dans le temps mesme de quatre considérables blessures". Un brave à trois poils, appartenant à l'une des unités de la prestigieuse Gendarmerie de France donc, dont on apprend incidemment (lettre du comte de Coetanfao du 2 décembre 1716) qu'il avait perdu un bras au service du Roi, ce qui est confirmé dans le récit même (cf. infra) A l'époque, la fonction de maréchal des logis gardait encore son sens primitif d'officier chargé du logement et du cantonnement des troupes. De surcroît, l'homme est explicitement un des clients et protégés du maréchal de Villars comme on l'apprend sur la fin (cf. II, 51 : "La protection de monsieur le mareschal duc de Villars m'avoit esté si favorable auprès du Roy qu'elle me fit obtenir le 22 de décembre 1712 de Sa Majesté une pension de cinq cent livres pour mon bras perdû") ; il effectua toute sa carrière aux Chevau-légers de la Reine (créés en 1660 pour Marie-Thérèse d'Autriche).I. Volume I.Il commence juste après la paix conclue en 1697 avec l'Espagne et l'Empire (traités de Ryswick), et égrène quelques activités courantes, avant de se plonger dans l'acceptation du Testament de Charles II et dans la guerre générale qui s'ensuivit, et que l'historiographie dénomme comme "Guerre de Succession d'Espagne", mais qui constitua en réalité une lutte acharnée pour maintenir l'équilibre européen. Dès lors, sont détaillées toutes les marches, opérations, batailles auxquelles la compagnie de Boscher participa, avec de nombreuses précisions visuelles, qui rendent le document précieux : campagnes en Italie du nord en 1701-1703 ; venue de Philippe V en Italie du Nord pour défendre ses possessions transalpines ; bataille de Luzzara (15 août 1702) ; transfert de la compagnie d'Italie à l'Armée du Rhin (mars-mai 1703) ; siège de Vieux-Brisach ; reprise de Landau ; campagne de Bavière en 1704 ; la désastreuse bataille de Höchstädt (ou de Blenheim, 13 août 1704) ; campagne de la Moselle en 1705-1706 ; campagnes d'Allemagne en 1707 et de Flandres en 1707-1708 ; bataille d'Audenarde (11 juillet 1708) ; siège de Lille.On peut difficilement imaginer relation plus concrète : comme elle n'émane pas d'un officier général ou d'un officier de liaison entourant ces derniers, elle suit au plus près la vie de l'unité, entremêlant ses marches et opérations aux nouvelles politiques et princières qui parviennent régulièrement aux armées. Une table des lieux très utile termine le volume (ff. 102-105), la fin du texte étant occupée par des pièces d'intérêt général (recueil d'extraits littéraires, de maximes françaises ou latines, de présentation des différents Etats de l'Europe, etc.).II. Volume II.Il débute juste après la catastrophique campagne de 1708, qui ouvrait la route de Paris aux armées alliées, et sur laquelle le jugement de notre auteur est avisé : "Si dans la dernière campaigne, l'armée des Alliés en Flandre s'estoit trouvée beaucoup plus nombreuse que la nostre, elle n'en profita pas moins de la contrariété de nos généraux dans la résolution qu'il falloit prendre pour empescher ses progrès, que de sa supériorité en troupes." De fait, c'est la division du commandement et les luttes de chefs qui furent les plus préjudiciables à la France dans le conflit.Suivant toujours la fortune de Villars, Boscher raconte en détail la bataille de Malplaquet (9-11 septembre 1709), qui amorça un changement net dans le paysage uniforme des revers français face à Marlborough et au Prince Eugène. Mais, ayant perdu le bras gauche dans le combat (l'amputation eut lieu immédiatement derrière les lignes, cf. f. 7), il passe rapidement sur les opérations des annnées 1710-1714, auxquelles il n'a probablement pas participé aussi activement à cause de sa mutilation. Il demeura néammoins en service jusqu'en novembre 1713 et la prise des quartiers d'hiver. Après la publication de la paix qui suivit la signature du Traité de Rastatt (6 mars 1714), les unités de gendarmerie restèrent stationnées pendant quelques mois encore. La mort de Louis XIV est l'occasion d'une longue rétrospective de son règne qui occupe les ff. 44-47. Désormais en retraite à l'âge de 55 ans, Boscher touche une pension d'invalidité de 500 livres (portée à 700 par le Régent), en sus de sa pension de retraite de maréchal des logis (200 livres) et des appointements de réforme, en tout 1400 livres de rente. Il s'en montre apparemment content, en dépit de quelques regrets clairement formulés : "Je sçavois que peu de maréchaux des logis auparavant moy avoient obtenu une retraite aussi advantageuse, ce ne fut cependant pas sans regret que je quitois un corps si distingué parmi la milice, où j'avois servi avec tant dattache et dagrément depuis trente quatre ans, et où je me voiois le premier à avoir part aux promotions puisque de mes quatre aisnés, un avoit la commission de colonel et les trois autres celle de lieutenant colonel ..." (f. 51).Du coup, le reste du texte est consacré à ses démarches pour la liquidation de ses pensions, ainsi qu'à celles effectuées par la suite pour leur revalorisation (ff. 52-54), rien que de classique à toute époque pour ceux qui ont cessé de servir. Le tout est ensuite complété par la notation d'événements dont il est désormais le témoin, et non plus l'acteur, comme il l'exprime au f. 54 : "Je continue à escrire ce que j'aprens qui se passe depuis la paix généralle. J'y adiouteray aussi ce que jay trouvé de curieux dans les livres qui m'ont servi d'occupation." De fait, le reste du volume forme une chronique de seconde main poursuivie jusqu'en 1726.III. Les pièces annexes jointes en hors texte ne manquent non plus pas d'intérêt pour les effectifs militaires engagés dans toutes les opérations du conflit :[Volume I :] 1. Estat des troupes du Roy dans Crémone lorsque Mr. le Prince Eugène voulut exécuter son entreprise (f. 8). - 2. Ordre de bataille en Italie en 1702 (f. 12). - 3. Ordre de bataille de l'armée impérialle le 15 daoust 1702 à Luzara [Luzzara] (f. 18). - 4. Estat de l'armée de l'Empereur en Italie commandée par Mons. le Prince Eugène en 1702 (f. 19). - 5. Disposition des troupes pour circonvallation de Brisach, 1703 (f. 31). - 6. Copie de la lettre de Monsieur de La Serre aide-major de la gendarmerie à Mons. de Chamillart (f. 57). - 7. Ordre de bataille de l'armée de la Moselle, 1705 (f. 61). - 8. Armées d'Allemaigne commandées par Mons. le Mareschal Duc de Villars en 1707 (f. 81). - 9.-10. Ordre de bataille de l'armée de Flandres, 1707 [et des armées sous les ordres de Marlborough] (f. 83). - 11.-12. Ordre de bataille de l'armée de Flandres au camp de Breme Lalleu [Braine-L'Alleud] le 18 juin 1708 [et troupes de Marlborough] (f. 90). [Volume II :] 1. Lettre d'un seigneur retiré à La Haye à un de ses amis à la Cour (f. 1). - 2. Plan de la bataille de Malplaquet [imprimé et rehaussé de couleurs, avec un feuillet de légende en regard] (f. 7). - 3. Armée du Roy en 1710 commandée par Monsieur le Mareschal Duc de Villars (f. 13). - 4. Lettre de Mr. de Feuquières au Roy écrite deux heures avant sa mort, en janvier 1711 (f. 14). - 5. Ordre de bataille de l'armée du Roy en Flandre commandée par Monsieur le Mareschal de Villars en 1711 (f. 14). - 6. Troupes des Alliés en Flandre en 1712 (f. 16). - 7. Ordre de bataille de l'armée de Flandre en 1712 (f. 16). - 8. Estat des troupes destinées pour le siège de Lendau [Landau] en 1713 (f. 25). - 9. Estat des troupes de l'armée de Monseigneur le Mareschal Duc de Villars en Allemaigne, 1713 (f. 26). - 10. Investissement de Fribourg en 1713 au quartier-général qui estoit à Zeingen [Zähringen] (f. 29). - 11. Discours de Monseigneur le Mareschal Duc de Villars à l'Académie Françoise (f. 38). - 12. Plénipotières [sic] à Utrecht (f. 39). - 13. Règlement fait par S.A.R. Monseigneur le Duc d'Orléans Régent, concernant la gendarmerie [imprimé] (f. 48). - 14. Discours de S.A.R. Monseigneur le Duc d'Orléans prononcé au Parlement le 2 7bre 1715 (f. 50). - 15.-24. Correspondances personnelles de 1716-1717 (f. 54). - 25. Epitaphe de Charles XII de Suède (f. 82). - 26. Copie de la lettre écrite par Monsieur Le Blanc secrétaire d'Estat de la guerre à M. le comte de Coetanfao (f. 96). - 27. Instruction que S.A.R. a fait expédier aux directeurs & inspecteurs généraux d'infanterie (2 ff. imprimés). - 28. Nomination aux éveschez & abbayes vacantes. Du 8 janvier 1721 (2 ff. imprimés). - 29. Etat du ciel pendant l'éclipse totale du soleil qui doit arriver à Paris le 22 may 1724 (une gravure dépliante).Il est enfin à noter que la pagination continue du dernier volume recouvre aussi l' insertion d'imprimés que l'auteur a voulu joindre à sa narration, soit, dans l'ordre :I. Manifeste sur les sujets de rupture entre la France et l'Espagne (Paris, Imprimerie royale, 1719, folioté 69-80). - II. Ordonnances du Roy, pour régler le rang que tiendront à l'avenir dans la cavalerie, les officiers des compagnies des gendarmes & chevaux-légers de ses ordonnances, composant le corps de la gendarmerie (Paris, Imprimerie royale, 1719, folioté 92-95). - III. Arrest de la Cour de Parlement, qui ordonne la suppression d'un imprimé contenant quatre pièces (...) (Paris, veuve de François Muguet, Hubert Muguet, Louis-Denis de La Tour, 1719, folioté 96-99). - IV. Lettre du Roy écrite à Mr. le Marêchal Duc de Berwick (...) ((Paris, Imprimerie royale, 1719, folioté 100-102). - V. Arrest de la Cour de Parlement, qui ordonne la suppression d'un imprimé (...) (Paris, veuve de François Muguet, Hubert Muguet, Louis-Denis de La Tour, 1719, folioté 103-106). - VI. Ordonnance du Roy, portant augmentation des troupes, tant de gendarmerie, de cavalerie & de dragons que d'infanterie (Paris, Imprimerie royale, 1719, folioté 121-126).On joint : Une copie de lettre non datée, mais probablement de 1726, adressée à la Reine (un feuillet in-4 écrit au recto). ‎

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‎Manuscrit ‎

Reference : 15164

‎Reconnaissance féodale, faite par Guillaume et Jean Fabrègue de Montselgues à leur seigneur le vicomte Hérail de Brizis.‎

‎ s.l., 1725, 1 1 cahier. 1 feuillet manuscrit, coupures au niveau des pliures, 1 feuillet manquant ; ‎


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