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‎[MANUSCRIT] [BARBOT DU PLESSIS ]‎

Reference : 209522

‎[Mémoire sur le calcul de l'intérêt]‎

‎S.l.n.d. (vers 1840), in-4, [17] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne, relativement lisible (environ 30 lignes par page), nombreuses biffures et ratures, en feuilles, cousu. ‎


‎Essentiellement mathématique dans ses attendus et sa conduite, ce mémoire s'intéresse aux différents modes de calcul des intérêts imples ou composés. Les formules mathématiques abondent et on sent l'auteur plus à l'aise dans cette matière, qu'il cultivait préférentiellement d'après ses travaux publiés, que dans la réflexion économique proprement dite, où tant de facteurs concrets sont à intégrer.A partir du f. 11, se trouve un long développement : Appendice sur la Caisse d'amortissement, qui occupe tout le reste du document. Barbot lie les notions d'étalement de la dette publique, gérée par la Caisse d'amortissement séparée en 1816 de la Caisse des dépôts et consignations, à toutes les notions développées dans sa première partie sur le calcul des intérêts. Il explique le mécanisme de l'amortissement, et essaye d'en dégager des conséquences pour la gestion des finances publiques. ‎

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‎[MANUSCRIT] [BARBOT DU PLESSIS ]‎

Reference : 209507

‎[Mémoire sur le prêt à intérêt]‎

‎S.l.n.d. (vers 1840) in-folio, [30] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne et relativement lisible (environ 35 lignes par page), [2] ff. viergres, nombreuses ratures et biffures, en feuilles, cousu. ‎


‎Long examen de la licéité du prêt à intérêt, à la fois sous l'aspect théologique et canonique, et sous celui de la justice dans les matières financières et commerciales. L'auteur défend la position canonique classique qui prohibe le prêt usuraire, contre les conceptions mitigeantes adoptées par le cardinal de La Luzerne (Dissertations sur le prêt-de-commerce, Paris, 1823, cinq volumes in-8, publiées à titre posthume). ‎

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‎[MANUSCRIT] [BARBOT DU PLESSIS ]‎

Reference : 209473

‎Notion de l'égalité. - Loi commune‎

‎S.l., s.d. (vers 1840) 7 parties en un vol. in-folio, [172] ff. n. ch., en partie anopisthographes, couverts d'une écriture moyenne et assez lisible (environ 30 lignes par page), des biffures et ratures, en feuilles, cousu. ‎


‎Très long traité théorique sur les fondements de la vie sociale et politique.Il se compose des 7 parties suivantes, entre lesquelles la progression des idées est loin d'apparaître avec netteté, mais dans lesquelles en revanche la circularité des thèmes s'affirme avec force en dépit de l'accent mis préférentiellement sur tel ou tel aspect :I. Notions de la règle et de la loi : [14] ff. n. ch. - II. Les classes de l'être et des hommes, l'organisation vitale : [38] ff. n. ch. - III. Les caractères principaux de l'organisation vitale : [17] ff. n. ch. - IV. La véritable égalité : [16] ff. n. ch. - V. Le développement initial de la société humaine : [23] ff. n. ch. - VI. Le pouvoir : [50] ff. n. ch. - VII. Les dernières destinées de l'état social : [14] ff. n. ch.Les sources d'inspiration et les orientations idéologiques de l'exposé sont difficiles à cerner, en-dehors de l'importation des principes d'"organisation vitale" à partir des schémas contemporains de biologie et de médecine ; l'auteur se place à un tel degré d'abstraction et de généralité que l'on ne repère pas réellement d'exemples concrets documentés et discutés.La paternité doit en être restituée à Barbot du Plessis fils, qui, à la différence de son père, s'intéressait plus aux questions sociales et économiques que proprement scientifiques. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT] [BARBOT DU PLESSIS ]‎

Reference : 209520

‎Plan de la science économique‎

‎S.l.n.d. (vers 1840); in-4, [19] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne et relativement lisible (environ 35 lignes par page), quelques biffures, en feuilles, cousu. ‎


‎Toujours dans le domaine qui semble passionner le plus Barbot du Plessis fils, il s'agit d'un canevas exposant les principes de l'économie ; il se subdivise en sept parties principales (et de nombreuses sous-parties) :1. Nature des biens déduite de celle de nos besoins et ressources. - 2. Du prix. - 3. Principes de production. - 4. De l'accroissement des richesses. - 5. Economie dans ses rapports avec la morale publique. - 6. Appendice sur le prix. - 7. Des impositions. - 8. Appendice sur la nature des besoins et ressources (cahier séparé).Le côté exclusivement théorique de l'énoncé et l'absence de toute référence aux autres penseurs de l'économie rendent malaisée une interprétation exacte : ceci dit, la curieuse analyse de la propriété qu'il propose (f. 10v) : elle est assimilée à une valeur - ce qui n'est absolument pas classique) et sa liaison avec la "protection sociale" (l'expression figure explicitement, et c'est à noter à une époque qui parle davantage de "secours mutuels") laissent entrevoir une approche originale. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT] [BARBOT DU PLESSIS ]‎

Reference : 209523

‎Religion de la philosophie‎

‎S.l.n.d. (vers 1830) in-folio, [26] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne et relativement lisible (environ 30 lignes par page), nombreuses ratures et biffures, en feuilles, cousu. ‎


‎Partant de la constatation effectivement commune en ce début du XIXe siècle - "C'est une opinion aujourd'hui très répandue qu'il n'existe point d'ordre surnaturel, ou que, s'il en existe, nous ne pouvons avoir avec cet ordre de communication certaine." -, Barbot du Plessis tente une démonstration de la possibilité d'un ordre dépassant la vérification expérimentale, ainsi que de sa communication aux intellects humains. ‎

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‎[MANUSCRIT] [BARBOT DU PLESSIS ]‎

Reference : 209531

‎[Sur le journalisme politique]‎

‎S.l.n.d. (vers 1840) in-folio, [20] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne et relativement lisible (environ 30/35 lignes par page), ratures et biffures, en feuilles, cousu. ‎


‎Long exposé sur un projet de journal politique dont la finalité aurait été de porter la contradiction aux feuilles déjà existantes et jugées trop libérales, ainsi que corruptrices de la réalité des événements et de leurs causes. Où l'on voit que la critique radicale de la presse n'est pas de création récente. A la manière constante de l'auteur, tout est traité de façon abstraite par les principes, ce qui donne lieu à des digressions nombreuses sur la nature d'un journal, la juste notion de la liberté et des pouvoirs, sur la légitimité dynastique, etc. Tout un programme rédactionnel est ainsi défini, avec un luxe de précisions qui n'aurait laissé que peu de marges de manoeuvre aux journalistes en chair et en os. Enfin, il semble bien que rien de ce projet ne soit sorti des cartons de l'auteur, ce qui est sans doute préférable ... ‎

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‎[MANUSCRIT] [BARBOT DU PLESSIS (Denis-Charles)]‎

Reference : 209472

‎Recherches sur le mouvement perpétuel‎

‎S.l., 1777-1786 7 pièces in-4, en feuilles. ‎


‎Très intéressant dossier qui comprend plusieurs pièces de différentes mains et d'inégale importance sur le problème récurrent du mouvement perpétuel :I. DESCRIPTION.1. Doutes à éclaircir sur la possibilité du mouvement perpétuel méchanique, et propositions d'une machine dont l'effet sembleroit décider la question en faveur de ce problême (1777) : 36 pp., avec une planche manuscrite "in fine" (vis d'Archimède). Portant le nom de l'auteur au dernier feuillet ("M. Barbot, secrétaire du Roi à Orléans"), ce mémoire est certainement attribuable à Denis-Charles Barbot du Plessis (1731-1814), qui était précisément secrétaire du Roi et greffier en chef des Eaux & Forêts du Duché d'Orléans, membre de la Société des sciences d'Orléans, et qui travailla toute sa vie en amateur sur différents problèmes de physique et de mathématiques.Présenté en mai 1777 à l'Académie royale des Sciences, il fut examiné par l'abbé François Rozier (1734-1793), qui rédigea et signa une brève souscription très éclairante sur le cas que la savante compagnie fit du travail d'un obscur confrère de province : "Renvoyé le 18 iuin 1778". Deux autres annotations en début du texte explicitent ces réserves: une première, développée, signée du même abbé Rozier (Le fond de ce mémoire a pour principe une erreur avancée dans les leçons de physique de M. l'abbé Nollet, sçavoir que la vis d'Archimède est en équilibre sur ses pivots, ce que j'ai cru momentanément, sur la réputation du physicien, sans examen ; ainsi l'ouvrage porte à faux comme son principe) ; une seconde, laconique et inscrite au crayon de bois en haut du premier feuillet (Ce mémoire me paroît contenir des parallogismes; je les examinerai).2. Extrait des registres de l'Académie royale des sciences, du 12 mars 1781: in-4 de 3 pp. n. ch.Sur l'examen d'un autre mémoire de Barbot du Plessis : Pendule, ou Echelle hydraulique [non joint]. Portant les noms de Vandermonde et Bossut, le texte conclut négativement encore : Nous ne croyons pas que cette machine soit propre à produire de grands effets.3. Extrait des registres de la Société de physique, d'histoire naturelle et des arts d'Orléans (30 mai 1783) : un bifeuillet in-4 écrit sur 3 pp. Sur l'examen d'une machine à oscillations croissantes - toujours proposée par Barbot du Plessis -. L'avis est signé de Charles-Nicolas Beauvais de Préau (1745-1794), qui venait juste [23 avril 1783] d'être nommé secrétaire perpétuel de la Société de physique d'Orléans (il devait cependant quitter la ville dès l'année suivante).4. L.A.S. du marquis de Condorcet en date du 4 juin 1785, adressée à Barbot : un bifeuillet petit in-4 écrit sur une moitié de page. La concision du texte ne laisse pas de doute sur l'existence de deux catégories de savants dans l'esprit du noble marquis : "A mon retour de la campagne, Monsieur, j'ai trouvé la lettre que vous m'avez fait l'honneur de m'écrire relativement à ce qui a été décidé par l'Académie [des sciences] sur le mouvement perpétuel. Vous trouverez dans le volume de cette compagnie année 1775 les éclaircissemens que vous désirez." En d'autres termes : il suffit de lire, et de ne pas importuner les sommités.5. L.A. de Barbot à Condorcet, en date du 21 mars 1786 : un bifeuillet petit in-4 écrit sur 3 pp. Nullement découragé par les multiples rebuffades, le brave Barbot repart au front sur la question qui lui tient à coeur : Je n'ai pu résister, Monsieur, au désir d'examiner si la prétention formelle de l'Académie des Sciences contre la possibilité du mouvement perpétuel, étoit aussi démontrée que cette illustre compagnie, dont vous êtes un des principaux ornemens, suppose par son arrêté de 1775. Je ne me détermine qu'en tremblant à vous proposer mes réflections à ce sujet (...). Il ne semble cependant guère nourrir d'illusions sur l'intérêt qu'il suscite dans l'Olympe, comme en attestent les dernières lignes : Je laisserai écouler un tems suffisant dans l'espérance d'obtenir l'honneur d'une réponse (...). Comme c'est élégamment avouer son peu de poids ...6. [Sans date] Entretiens de Robin Acadème et Barbot philomathe : [6] ff. in-4 paginés 1-6, puis 35-40, ce qui laisse supposer la perte des pp. 7-34 (de fait, il n'y a aucune cohérence entre la fin de la page 6 et le début de la page 35, qui commence abruptement par "moyen revient au même"). Il s'agit d'une tentative de vulgarisation sous forme de dialogue sur le même problème que celui des pièces précédentes. C'est l'Acadème qui ouvre les hostilités sous la forme pateline propre aux érudits en place : On m'a dit, mon cher Barbot, une chose si singulière sur votre compte que je n'ai pu me déterminer à la croire, on prétend que vous cherchez le mouvement perpétuel [= C'est une blague, détrompez-moi]. Aucune trace en tout cas d'une impression de ce dialogue fictif.7. Deux exemplaires d'une planche imprimée (sans doute extraite de l'Encyclopédie méthodique).II. Sur le fond, le mouvement perpétuel est une bouteille à l'encre de la physique et de la mécanique depuis la Renaissance, opposant régulièrement théoriciens d'un côté, inventeurs de l'autre, autour de la possibilité de fabriquer une machine capable de produire un mouvement indéfini sans apport extérieur d'énergie ou de matière, et de produire ainsi sa propre énergie sans la recevoir. Le contexte qui forme l'arrière-plan de tout ce dossier est la décision de l'Académie royale des Sciences de Paris de ne plus examiner à l'avenir de machines reposant sur ce principe, afin ne plus gaspiller les talents, la fortune et l'inventivité "de trop de mécaniciens ingénieux". Datant de 1775, et prise à l'initiative de Laplace, elle suscita frustrations et réclamations de moult physiciens amateurs, qui tenaient à cette possibilité comme les alchimistes à la transmutation : c'est bien ce qu'exprime tout au long de ses textes le brave Barbot du Plessis. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎MANUSCRIT]. BAUDRILLART Casimir-Charles‎

Reference : 29777

(1866)

‎[Cahier de notes] - Mouvements et réparations de l'Avalanche ‎

‎S.l. s.d. [1866-1899] 3 parties en un vol. petit in-4 demi-toile noire de l'époque, manque le dos ‎


‎21 ff. n. ch. ; 57 pp., 47 pp. n. ch.Petit cahier de navigation qui réunit des notes et des observations de caractère assez hétérogène :1. La première partie est entièrement composée de divers calculs liés au positionnement et à la fixation du temps en période de navigation. A noter, un passage entier sur les chronomètres.2. Suit un journal des mouvements de la canonnière L'Avalanche, dont Baudrillart était le commandant avec le grade de lieutenant de vaisseau, du 2 août 1889 au 30 juillet 1891.3. Enfin, sans chiffrage, on a un ensemble de petits textes de 1892 à 1899, sans lien, mais présentant un réel intérêt pour l'histoire maritime de la fin du XIXe siècle : note laissée à son successeur, réquisitoire prononcé dans un conseil de guerre du 14 février 1898, notes diverses.Né le 1er mai 1850 à Sarrebourg (Moselle) et entré à l'École navale en 1866, Casimir-Charles Baudrillart devint enseigne de vaisseau en 1871, puis lieutenant de vaisseau en 1880. Il participa à de nombreuses campagnes, notamment au Tonkin entre 1883 et 1891. Capitaine de frégate en 1897, il dirigea, de 1904 à 1916, l'École des Pupilles de la Marine. Sa fille Paulette épousa le lieutenant de vaisseau Robert Mouchez, petit-fils de l'amiral Mouchez, ancien directeur de l'Observatoire de Paris. Il mourut en 1926 ‎

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‎MANUSCRIT] BAUMANN Hortense‎

Reference : 26109

‎Cuisine. 1893. Manuscrit à l'encre sur papier réglé ‎

‎ in-8 carré demi-percaline bleu vif de l'époque, dos lisse muet, plats de papier gaufré, tranches jaspées, qqs rousseurs ‎


‎114 pp. numérotées et 3 ff. de table des matières. 1 f. et une petite photo joints.Cahier de cuisine couvert d'une écriture régulière sur les 22 premières pages, avec table des matières en fin de volume. Il contient au total 41 recettes Escargots à la mode des Capucins de Thann, Salmis de canards (qui peut être agrémenté de truffes), Pudding d'écrevisses, Chou viennoise, Jambon Gladstone, Matelotte de carpes, Carpe à la juive, et même Sarmâlis (Plat roumain)... Hortense Baumann (née Hortense Joséphine Quivogne - 1838-1923) avait épousé Auguste Joseph Baumann à Bollwiller. Ce cahier de recettes recopiées sur le tard semble être un florilège de celles les plus prisées à Bollwiller. On doit à la famille des grands pépiniéristes Baumann de Bollwiller, actifs dès la fin du XVIIe siècle, de nombreuses variétés de fruits (poire Beurrée de Bollwiller, pomme reinette Baumann...), de roses et d'autres plantes.Parfait état de conservation. Rare ‎

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‎[Manuscrit] Beaussier (Bonaventure ; 1749-1814) :‎

Reference : 22850

‎Rapport du Consul général chargé d'affaires de la République française près le Pacha de Tripoly de Barbarie, au Citoyen Ch. Mau. Talleyrand Ministre des Relations ext. à Paris.‎

‎Feuilles de papier, 4 folio in-4°.‎


‎Sous la pression des Anglais, le commodore Campbell, qui exigeait que les diplomates français lui soient remis et devant le refus du Pacha, commença par couler des corsaires locaux puis bombarda les forts, si bien que le Pacha expulsa les diplomates français, obligés de monter à bord du vaisseau portugais où était le commodore Campbell, dans la mesure où le consulat de France était fermé après avoir été partiellement pillé. Ils furent transportés à Palerme où était l'amiral Nelson, puis menés à Gènes puis à Marseille. Dans son compte-rendu, Beaussier donne un compte détaillé des vaisseaux anglais et portugais qu'il a vus pendant qu'il était prisonnier, notamment les vaisseaux qui faisaient le siège de Malte ou ceux qui naviguaient pour ravitailler les points d'appui militaire anglais, Bonaparte étant en Egypte. Document très intéressant ; il semble que le consul était en service ininterrompu depuis 25 ans en Turquie et en Barbarie.Ce compte-rendu est daté de Gênes, au Lazareth 6 messidor an 7 (24 juin 1799). ‎

Librairie Ancienne Clagahé - Saint Symphorien d’Ozon
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‎( MANUSCRIT) - BEAUVAIS Melle de et Paul.‎

Reference : 8853

‎Voyage au bord de la mer à Sainte-Adresse. Juillet-Aout 1874.‎

‎ Carnet petit in-4 broché, couverture cartonnée souple violine, de 61pages écrites et 27 pages vierges. Rédigé à l'encre noir par Melle de Beauvais, ce récit de voyage est illustré, par son frère Paul de 20 dessins à l'encre sépia dont un au titre et 2 à pleine page.‎

‎Les dates sont indiquées en marge. Après un séjour d'un mois à Rouen, la famille part pour Sainte-Adresse. " 28 juillet 1874 . il y a déjà trois jours que nous sommes installés, père ( M. de Beauvais), Paul et moi, dans notre modeste mais agréable petit chalet, loué depuis une quinzaine à notre intention par ce bon Mr Lallemand". Les vacanciers se rendent à Notre-dame des flots, se promènent au pied des falaises, visite le phare de la Hève, sur la plage, ils pêchent à pied les coquillages, ainsi le 16 aout " la pêche a été bonne, merveilleuse, 300 crevettes et 92 équilles" et " une grande chose aujourd'hui , mon premier bain de mer...". Ils assistent à la messe chantée par la société lyrique havraise, au profit de la restauration de l' Eglise de Sainte-Adresse, etc... Melle de Beauvais rend compte des correspondances échangées avec la famille et les amis, décrit les lieux, les voisins, les personnages typiques. Bien qu'assez pale , l'écriture est très lisible avec de rares ratures, les dessins illustrent parfaitement le récit et ne manquent pas d' habileté. La famille de Beauvais originaire de l'ouest s'installa à Lapan (Cher ), au Chateau d'Houet . ( Reu-CH1 ) ‎


Voyage au bord de la mer à Sainte-Adresse. Juillet-Aout 1874.. ( MANUSCRIT) - BEAUVAIS Melle de et Paul. Voyage au bord de la mer à Sainte-Adresse. Juillet-Aout 1874.. ( MANUSCRIT) - BEAUVAIS Melle de et Paul.
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‎[MANUSCRIT] BERNION (Hippolyte de)‎

Reference : 222774

‎L.A.S. à sa mère‎

‎Castrovillari [Calabre], 8 mars 1809 un bifeuillet petit in-8, écrit sur 3 pp., graphie cursive mais lisible (environ 25 lignes par page), en feuille. ‎


‎"Ma chère maman, je vous demande mille pardons d'avoir tant tardé de vous écrire. Mais nous sommes partis de Gaëte presque à l'improviste, je n'ai pas eu le temps de vous écrire. Nous sommes arrivés ici pour aller au siège de Amantea ; mais la ville s'est rendue ..."Le contexte est ainsi bien précisé : ce siège était une opération militaire qui eut lieu durant l'insurrection calabraise, laquelle s'inscrivait dans le cadre de la protestation de la province de Calabre contre l'invasion française du royaume et l'arrivée du roi Joseph et des Français à Naples (15 février 1806). Il dura une quarantaine de jours, du 29 décembre 1806 au 7 février 1807. La localité fut alors est occupée, sans résistance, le 12 mars 1806 par un détachement de cavaliers polonais à pied.Le jeune homme "toujours très content de [son] état" saisit bien, malgré ce qui semble une inexpérience, le caractère particulier des opérations de guérilla qui vont miner les troupes françaises et napolitaines dans ce pays reculé et indomptable, et qui présentent une parfaite similitude avec la résistance locale des peuples espagnols au même moment : "Lorsqu'on arrive dans quelque village, il n'y a jamais personne. Tout se sauve. Ce n'est pas une guerre, c'est un brigandage. Pour pouvoir vaincre ces gens-là, il faut se battre à leur manière. Qu'il est fâcheux que de braves Français soient obligés de faire la guerre dans pareil pays" [on a fait grâce de l'orthographe plus que médiocre de l'original]. ‎

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‎[MANUSCRIT] [BERTIN (Ferdinand)]‎

Reference : 211500

‎[Correspondance]‎

‎Rome, et, 1865-1870 110 pièces en un vol. in-8, en feuilles, ou demi-basane bouteille, dos lisse orné de filets et guirlandes dorés, chiffre F.B. poussé à la place du titre Second plat défraîchi. (reliure de l'époque).‎


‎Notre petit dossier est formé d'un ensemble presque continu de lettres autographes d'un officier français dracénois (sous-lieutenant, puis lieutenant), signées seulement "Ferdinand", mais dont une adresse timbrée (pièce 45) nous révèle incidemment le patronyme (Bertin).D'un caractère souvent privé, à de rares exceptions près, elles sont adressées à sa famille, en général à sa mère veuvee et à ses oncles, au cours des diverses campagnes et affectations de sa carrière, dont un long séjour au Fort de Rosny comme directeur d'une école (?) militaire. On apprend incidemment qu'il est né le 17 avril 1844, et qu'il a quitté Draguignan à l'âge de treize ans pour commencer sa formation militaire (pièce 84). Une sordide affaire d'adultère familial, avec fruit coupable à la clef, et abus du médecin de famille (pièces 74-85) constitue réellement le seul incident réjouissant d'une correspondance par ailleurs d'une monotonie étonnante, même dans un milieu petit-bourgeois du Second Empire, et ce, en dépit d'une verbosité toute méridionale.Certaines missives sont particulièrement développées, ayant été rédigées sur plusieurs jours consécutifs dans l'attente de la levée, et consistent en plusieurs bifeuillets numérotés (1-2-3, etc.) à partir du deuxième. A partir de son séjour à Rosny, la plupart des lettres prennent la forme de circulaires ("Mes chers amis") adressées indistinctement à toute la famille, qui semble avoir été nombreuse, et avoir attendu ces nouvelles avec impatience. Un certain nombre demeure cependant destiné à sa mère uniquement.La plus grande partie a été réunie et reliée dans notre volume, mais les premières (numéros 1-7) se présentent en feuilles :[Rome] 1. De Rome, le samedi 30 décembre 1865 (15 pp., sur son voyage de Marseille à Civittà et ses premiers jours à Rome). 2. Du 31 janvier 1866 (8 pp., sur les occasions officielles ou non, où il put rencontrer Pie IX - manque au moins un bifeuillet). - 3. De Civittà Vecchia, le samedi 28 février 1866 (8 pp., sur les usages et moeurs des soldats pontificaux). - 4. De Civittà Vecchia, le 9 mai 1866 (8 pp., sur un séjour à Naples, avec mention des assauts de mendiants et autres petits métiers à l'égard des voyageurs). - 5. C'est ici que peut se placer une brève relation d'une visite de Pompéi, non datée, et qui occupe 7 pp. ("Nous voici à Pompéi. Cette malheureuse ville est bien la curiosité la plus étrange et la plus frappante que je connaisse"). - 6. De Rome, le 26 juin 1866 (14 pp., sur une ascension au Vésuve). - 7. De Rome, le 10 juillet 1866 (6 pp., sur la guerre austro-prussienne, manque le premier bifeuillet supplémentaire).[Paris] 8. Du Fort de Rosny, le lundi 29 septembre 1868 (une page, sur son arrivée au fort). - 9. Du Fort de Rosny, le 4 octobre 1868 (3 pp., sur une permission projetée pour retourner à Draguignan). - 10. Du 9 octobre 1868 (2 pp., sur l'ajournement de sa permission). - 11. Du Fort de Rosny, le 22 octobre 1868 (3 pp., toujours sur la fameuse permission, qui finalement fut accordée du 1er au 15 novembre et que le jeune homme passa en famille à Draguignan). - 12. Du Fort de Rosny, le 17 novembre 1868 (12 pp., sur les dissensions entre sa mère et ses oncles, autour de la gestion d'une affaire familiale, apparemment un hôtel, et probablement le fameux Hôtel Bertin, du centre de la ville, qui servit de siège à la Kommandantur pendant la Guerre de 1939-1945). - 13. Du Fort de Rosny, le 25 novembre 1868 (4 pp., continuation des affaires de famille). - 14. Du Fort de Rosny, le 5 décembre 1868 (4 pp., sur un passage de son oncle Louis à Paris). - 15. Du Fort de Rosny, le 12 décembre 1868 (3 pp.). - 16. Du Fort de Rosny, le 21 décembre 1868 (4 pp.). - 17. Du Fort de Rosny, le 28 décembre 1868 (5 pp., sur la Noël passée au fort). - 18. Du Fort de Rosny, le 4 janvier 1869 (2 pp.). - 19. Du Fort de Rosny, 11 janvier 1869 (4 pp., sur les fiançailles envisagées entre son cousin germain Edouard et sa cousine germaine Caroline). - 20. Du Fort de Rosny, le 19 janvier 1869 (4 pp., sur l'entrée en religion de sa cousine Marie Gravier). - 21. Du Fort de Rosny, le 26 janvier 1869 (4 pp., sur les démarches d'un autre prétendant de Caroline). - 22. Du Fort de Rosny, le 2 février 1869 (4 pp., suite des affaires familiales). - 23. Du Fort de Rosny, le 10 février 1869 (6 pp., sur le refus de son oncle François d'accorder sa fille Caroline à Edouard). - 24. Du Fort de Rosny, le 17 février 1869 (2 pp., demande instante de nouvelles à sa mère). - 25. Du Fort de Rosny, le 24 février (8 pp., retour sur Edouard et Caroline). - 26. Du Fort de Rosny, le 4 mars 1869 (3 pp., récriminations sur le manque de nouvelles). - 27. Du Fort de Rosny, le 11 mars 1869 (4 pp., manoeuvres autour du mariage de Caroline). - 28. Du Fort de Rosny, le 18 mars 1869 (3 pp., sur sa cousine Marie). - 29. Du Fort de Rosny, le 25 mars 1869 (3 pp.). - 30. Du Fort de Rosny, le 1er avril 1869 (3 pp., sur les fêtes de Pâques passées à Beauvais). - 31. Du Fort de Rosny, le 9 avril 1969 (8 pp., sur la monotonie de son service, et l'achat d'un vélo). - 32. Du Fort de Rosny, le 16 avril 1869 (4 pp., suite du sujet précédent). - 33. Du Fort de Rosny, le 18 avril 1869 (une page). - 34. Du Fort de Rosny, le 29 avril 1869 (4 pp., sur un refus de visite à sa cousine Marie à la Charité de Paris). - 35. Du Fort de Rosny, le 30 avril 1869 (une page). - 36. Du Fort de Rosny, le 3 mai 1869 (12 pp., longue relation d'une visite à sa cousine Marie, novice rue du Bac). - 37. Du Fort de Rosny, le 10 mai 1869 (6 pp.). - 38. Du Fort de Rosny, le 17 mai 1869 (3 pp., sur ses 25 ans). - 39. Du Fort de Rosny, le 25 mai 1869 (4 pp.). - 40. Du Fort de Rosny, le 31 mai 1869 (6 pp.). - 41. Du Fort de Rosny, le 8 juin 1869 (4 pp., nouvelle visite à sa cousine Marie). - 42. De Paris, le 17 juin 1869 (une page, sur l'inspection générale avancée). - 43. Du camp de Saint-Maur, le 21 juin (4 pp., sur les 15 jours à passer sous tente au camp de Saint-Maur). - 44. Du Camp de Saint-Maur, le 28 juin (3 pp., fin du camp). - 45. Du Fort de Rosny, le 5 juillet 1869 (3 pp., attente de l'inspection générale). - 46. Du Fort de Rosny, le 12 juillet 1869 (4 pp.). - 47. Du Fort de Rosny, le 19 juillet 1869 (3 pp., attente de l'inspection). - 48. Du Fort de Rosny, le 26 juillet 1869, une page (annonce deux mois de congés après l'inspection enfin survenue). - 49. Du Fort de Rosny, le 31 juillet 1869 (une page, attente de sa permission). - 50. Du Fort de Rosny, le 1er août (4 pp., avec une notation très irrévérencieuse, inhabituelle dans cette correspondance généralement enjouée : "L'armée de Paris est commandée par la plus illustre brute qu'ait possédée depuis longtemps l'armée française ; je veux dire le soigneux Canrobert, que les troupiers ont surnommé le double-six parce qu'il pose toujours."). - 51. Du Fort de Rosny, le 14 août 1869 (une page). - 52. De Paris, le 14 octobre 1869 (3 pp., sur son retour à Paris). - 53. De Paris, le 22 octobre 1869 (5 pp.). - 54. De Paris, le 25 octobre 1869 (16 pp., sur la manifestation populaire prévue le lendemain). - 55. De Paris, le 29 octobre 1869 (une page). - 56. De Paris, le 2 novembre 1869 (une page). - 57. De Paris, le 5 novembre 1869 (4 pp., sur une lettre contenant 50 francs et présumée dérobée). - 58. De Paris, le 13 novembre 1869 (8 pp., sur le séjour à Paris de son oncle Siméon). - 59. De Paris, le 16 novembre 1869 (12 pp., sur la prise d'habit de sa cousine Marie, et son affectation à Limoges).- 60. De Paris, le 20 novembre 1869 (8 pp., la lettre aux 50 francs est retrouvée). - 61. De PAris, le 27 novembre 1869 (5 pp.). - 62. De Paris, le 4 décembre 1869 (4 pp.). - 63. De Paris, le 11 décembre 1869 (6 pp.).- 64. De Paris, le 17 décembre 1869 (4 pp., à Troin, sur un procès à engager dans une matière de garde d'enfant). - 65. De Paris, le 18 décembre 1869 (2 pp., sur le même objet). - 66. De Paris, le 20 décembre 1869 (6 pp., à Troin, idem). - 67. De Paris, le 21 décembre 1869 (3 pp.). - 68. De Paris, le 25 décembre 1869 (10 pp., nostalgie du Noël provençal passé en famille). - 69. De Paris, le 1er janvier 1870 (3 pp., sur la revue militaire du Nouvel an). - 70. De Paris, le 8 janvier 1870 (3 pp., sur son déménagement de la rue de Malte à la rue de Wagram). - 71. De Paris, le 15 janvier 1870 (4 pp., sur l'affaire Victor Noir). - 72. De Paris, le 22 janvier 1870 (10 pp.). - 73. De Paris, le 29 janvier 1870 (6 pp.). - 74. De Paris, le 3 février 1870 (8 pp., sur l'expulsion de la famille d'Eléonore Gravier, coupable d'adultère). - 75. De Paris, le 5 février 1870 (6 pp., sur la même affaire). - 76. De Paris, le 9 février 1870 (4 pp., même objet). - 77. De Paris, le 12 février 1870 (4 pp., même objet). - 78. De Paris, le 26 février 1870 (une page). - 79. De Paris, le 6 mars 1870 (6 pp., le père de l'enfant d'Eléonore est le docteur Boyer ...). - 80. De Paris, le 19 mars 1870 (6 pp., rupture avec Gravier qui ne se résoud pas à une séparation). - 81. De Paris, le 26 mars 1870 (6 pp., proscription du docteur Boyer ...). - 82. De Paris, le 2 avril 1870 (6 pp.). - 83. De Paris, le 9 avril 1870 (4 pp., sur la maladie de sa mère). - 84. De Paris, le 16 avril 1870 (6 pp.). - 85. De Paris, le 23 avril 1870 (6 pp.). - 86. De Paris, le 7 mai 1870 (6 pp., sur le plébiscite). - 87. De Paris, le 14 mai 1870 (4 pp., sur le mouvement populaire de Paris). - 88. De Paris, le 21 mai 1870 (une page). - 89. De Paris, le 28 mai 1870 (4 pp.). - 90. De Paris, le 4 juin 1870 (4 pp.). - 91. De Paris, le 11 mai 1870 (3 pp., prévoit une permission à Draguignan pour le 15 août ...). - 92. De Paris, le 18 juin 1870 (3 pp.). - 93. De Paris, le 25 juin 1870 (6 pp.). - 94. De Paris, le 2 juillet 1870 (2 pp.). - 95. De Paris, le 4 juillet (2 pp.). - 96. De Paris, le 11 juillet 1870 (9 pp., exprime sa confiance dans une reculade de Bismarck ...). [Guerre franco-prussienne] 97. De Paris, le 17 juillet 1870 (4 pp., sur son départ pour la frontière du 29e Régiment). - 98. Du 19 juillet 1871 (7 pp., préparatifs de départ). - 99. Du 21 juillet 1871 (une page, est arrivé à Metz). - 100. Du 23 juillet 1870 (14 pp., sur son bivouac sous les murs de Metz). - 101. Du 26 juillet 1870 (2 pp., départ de Metz vers la frontière). - 102. Du 27 juillet 1870 (9 pp., attente des opérations). - 103. Du 29 juillet 1870 (8 pp., idem). - 104. Du 1er août 1870 (4 pp., sur l'arrivée de l'Empereur et le début de l'"avancée"). - 105. Du 3 août 1870 (2 pp.). - 106. Du 4 août 1870 (5 pp., organisation de la justice militaire et : "Rien de neuf, pas même l'envie qui me prend de causer un brin ; elle me prend, vous le savez, tous les jours"). - 107. Du 9 août 1870 (2 pp.). - 108. Du 12 août 1870 (2 pp.). - 109. Du 13 août 1870 (2 pp., premiers combats). - 110. Du 15 août 1870 (2 pp., idem).La correspondance se termine juste avant la bataille de Saint-Privat [Gravelotte], à laquelle Ferdinand participa, et où il fut blessé, mais qu'il raconta, non dans sa correspondance à ses proches, mais dans une relation spéciale de 4 carnets, qui font l'objet d'une notice spéciale. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT] BIDEAU (Étienne)‎

Reference : 221139

‎Sport. - Cyclisme‎

‎S.l. [Fès], s.d. (1956-58); cahier petit in-8, [86] ff. n. ch., 7 ff. vierges, avec de nombreux dessins au crayon de bois ou à l'encre noire et colorisés, ainsi que quelques petites photographies en couleurs contrecollées, en feuilles spiralées, sous jaquette à rabats. ‎


‎Sous un titre fantaisiste tracé sur le protège-cahier qui sert de jaquette, sans doute destiné à égarer les investigations des gradés, il s'agit d'un "cahier de bidasse" appartenant à un appelé du 2me escadron du 4e Régiment de Spahis marocains, alors stationné à Fès, avant d'être déplacé à Pforzheim au moment de l'indépendance du Maroc. Aucun élément biographique n'est à repérer tout au long du texte.Ce cahier est très soigneusement rédigé et illustré ; l'absence de mouillures ou de marques diverses doit être notée, car elle est très inhabituelle pour ce genre de texte, généralement trimbalé au hasard des affectations et des déplacements. Il est également agrémenté de nombreux cachets officiels utilisés en douce pour en marquer les pages (c'était une des règles de ces compositions). En revanche, son contenu n'offre vraiment aucune surprise par rapport aux très nombreux spécimens du même "genre littéraire", si l'on ose dire. Pour résumer :1. Une orthographe et une grammaire très défectueuse, plus en tout cas que la moyenne des conscrits de l'époque. - 2. La présence des deux obsessions majeures de tout appelé qui se respecte : les femmes (abondance de pin-ups dévêtues dans l'iconographie, fréquence des chansons et poésies salaces, récurrence de sentences désobligeantes qui feraient actuellement s'évanouir la moins inclusive des féministes) ; la quille (sans cesse désirée, sans cesse mise en scène par des décomptes). - 3. Beaucoup de plaisanteries sur la vie de quartier, les misères endurées de la part de l'encadrement (les sous-officiers surtout, directement au contact des appelés), la mauvaise qualité de la nourriture, etc. Bref, tout ce qui faisait l'ordinaire des jeunes appelés du contingent avant que le président Jacques Chirac ne décide la suppression du service militaire.On se contentera, pour donner une idée, du début d'un morceau typique de ce cahier (l'orthographe a été corrigée) : "Quand il rentre au quartier / Pour accomplir ses 18 mois, / Le bleu regarde d'un oeil terne / Ce que devient son nouveau chez soi. / Très vite, il se mécontente / De la soupe et du logement, / Et, pour tromper sa longue attente, / Il chantonne tout doucement : / Vive la quille". LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT] [BIGNON (Jérôme)]‎

Reference : 163920

‎Mémoire de la généralité d'Amiens [- de Soissons]. [Avec :] Mémoire sur la province d'Artois‎

‎S.l., s.d. (v. 1705) 3 parties en un vol. in-4, 315-[5]-99-252 pp., couvertes d'une écriture moyenne et très lisible (environ 20 lignes par page), basane granitée, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, tranches mouchetées de rouge Charnière supérieure entièrement fendue, coiffes rognées, manques de cuir aux coins. (reliure de l'époque).‎


‎Intéressant manuscrit qui semble tout à fait correspondre à une version développée des rapports dressés par Bignon en réponse au questionnaire envoyé à tous les intendants pour l'instruction du duc de Bourgogne, comme le confirme la comparaison du texte avec les premières versions imprimées des mêmes rapports (ceux de l'Etat de la France, de Boulainvilliers, notoirement abrégés).Jérôme III Bignon (1658-1725), ancien adjoint de La Reynie, préférait avoir une intendance en province, ce qui se réalisa d'abord à Rouen, mais pour quelques mois seulement (septembre 1693 - mars 1694). Puis il fut nommé en Picardie et Artois (qui dépendaient du même intendant), zone de passage des armées, où il demeura jusqu'en 1708. C'est dans ces fonctions qu'il eut à rédiger, de 1698 à 1701, ces rapports sur les pays d'Amiens, de Soissons et d'Artois, dans le cadre de la grande enquête commanditée pour le duc de Bourgogne. Ils furent connus assez tôt, et généralement loués pour leur exactitude, et les vues élevées d'administration et de réformes qu'ils proposaient. Ce qui explique qu'ils furent abondamment copiés au début du XVIIIe siècle (de nombreux dépôts publics en possèdent un exemplaire).Exemplaire de l'avocat montreuillois Charles Henneguier, qui a beaucoup écrit sur sa ville, avec cachet humide. L'ouvrage passa ensuite dans la collection d'Augustin Quenson de La Hennerie, avec vignette ex-libris contrecollée sur les premières gardes. ‎

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‎[MANUSCRIT] - BILLON (Sieur De), CHOISEY (Richardot De) - ‎

Reference : 200917673

‎Abregé d'instruction militaires extraite en grande parite de celle du Sieur Billon de DIchant de la maison de Vendôme dédiees à Louis Treize Roy de France et de Navarre imprimées à Lion chez Barthelemy en l'an 1617. ‎

‎, Manuscrit bien écrit par Richardot de Choisey, vers 1840; grand in-12, 252 pp., demi-toile noire. (tactique militaire sous Henri IV mais dédicacé à Louis XIII (1617)) manuscrit grand de marge bien écrit sans rature, sans rousseurs.‎


‎(tactique militaire sous Henri IV mais dédicacé à Louis XIII (1617)) manuscrit grand de marge bien écrit sans rature, sans rousseurs.‎

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‎[MANUSCRIT] BLAZER (Ferdinand-Justin-Louis)‎

Reference : 215693

‎[Correspondance active]‎

‎Lieux divers, 1916-1921 15 pièces in-12 ou in-8, en feuilles. ‎


‎Ensemble de lettres et de billets formant la correspondance active du général Ferdinand Blazer (1857-1937) avec le capitaine A. Blaizot, "brave compagnon des tranchées d'Alsace" et interprète militaire pendant la guerre.Capitaine d'état-major en 1891, Blazer était déjà général de brigade au début de la guerre de 1914, qu'il termina comme général de division. Il termina sa carrière comme inspecteur général adjoint des effectifs (1918), aimable sinécure, avant d'être admis dans le cadre de réserve. Quand commence cette correspondance, il semble mis en "disponibilité" dans sa famille à Aix suite à un conflit sur le front avec un "grand chef" non précisé, mais qui, pourrait bien être Joffre. Il revient plusieurs fois sur l'affaire dans les lettres, sans qu'il soit possible de déterminer exactement l'objet du litige. 1. Billet du 13 avril 1916 (sur un imprimé de correspondance des armées de la République). - 2. Lettre du 29 mai 1916 (un bifeuillet in-12, portant des traces de réparations maladroites). - 3. Lettre du 6 juin 1916 (un bifeuillet in-12). Sur la mort de la grand-mère de Blaizot. - 4. Billet sur carte postale (représentant Blazer ?) du 30 juin 1916. - 5. Lettre du 13 janvier 1917 sur papier de deuil (un bifeuillet in-12). Sur la mort de Justin Blazer (1854-1916), bijoutier de son état. - 6. Lettre du 21 janvier 1917 (un feuillet in-8). - 7. Lettre du 5 février 1917 (un bifeuillet in-12 sur papier de deuil). Sur sa nomination comme adjoint au général commandant la 11e Région militaire à Nantes, ce qui met un terme à sa période de disponibilité sans le satisfaire vraiment ("C'est bien loin du front"). - 8. Billet du 6 février 1917 (sur un imprimé de correspondance des armées de la République). - 9. Lettre du 26 février 1917 (un double bifeuillet in-12 sur papier de deuil). Sur un épisode maritime auquel a participé son fils Marcel Blazer (1896-1932), embarqué sur l'Arc (le sauvetage des naufragés du navire de transport l'Amiral Magon). Le navire fut torpillé et coulé le 25 janvier 1917 à 11h 10 lors d’une traversée Marseille – Salonique par le sous-marin U 39 avec 900 hommes du 40ème RI à 135 milles du Cap Matapan. Il sombra en 10 minutes. Le nombre exact de victimes serait de 211. - 10. Lettre du 26 avril 1918 (un bifeuillet in-8). Sur sa nomination comme inspecteur général des effectifs ("une réparation. J'aurais préféré l'être sur le front, mais il pas eu moyen de m'y faire renvoyer") et sur ses trois enfants. - 11. Lettre du 15 octobre 1918 (un bifeuillet in-8). Essentiellement des nouvelles familiales. - 12. Billet sur carte postale (On les aura ! rayé et remplacé par : On les a !) du 11 novembre 1918 ("Voici la victoire. Dans l'avenue, une foule chante la Marseillaise et acclame le maréchal Foch, mon voisin"). - 13. Lettre du 14 décembre 1919 (un bifeuillet in-8). Sur la nomination de Blaizot à Strasbourg (et son futur mariage). - 14. Billet du 21 janvier 1921. - 15. Lettre du 16 mars 1921 (bifeuillet in-12 sur papier de deuil). Lettre de recommandation pour sa fille Anne Blazer (1898-1976), une des premières femmes à sortir de Centrale, afin que Blaizot lui trouve un poste d'ingénieur dans une usine alsacienne.Le ton général de cette brève mais instructive correspondance peut se résumer à deux extraits bien sentis : "Et croyez bien, mon cher ami, que j'aime encore mieux être dans ma peau d'honnête soldat, que sous leur livrée de valets ou de courtisans" (lettre 1). / "Plus j'y songe, et moins je trouve que j'ai eu tort. Je ne regrette que la vivacité vis-à-vis du grand chef dont je vous ai parlé" (lettre 2). ‎

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‎[MANUSCRIT]. [BLAZE (Sébastien)].‎

Reference : 231001

‎Journal de mon voyage en Espagne.‎

‎S.l., s.d. (1826-28) in-folio, en feuilles ou broché sous couverture d'attente de cartonnage souple orange moucheté, le tout dans double emboîtage de carton vert moderne. ‎


‎Le Manuscrit original des mémoires du plus célèbre pharmacien du Premier Empire.Très important dossier relatif à la préparation et à l'édition de l'ouvrage majeur de Sébastien Blaze : Mémoires d'un apothicaire sur la guerre d'Espagne pendant les années 1808 à 1814, parus chez Ladvocat en 1828. Quoique composé de façon non linéaire (les lettres doivent se lire parallèlement au texte manuscrit et au texte imprimé), il offre l'expérience pas si commune de rentrer dans la "fabrication" d'un mémoire d'Empire, et pas n'importe lequel (le texte de Sébastien Blaze connut immédiatement un grand succès, et nombre d'historiographes se reposent encore sur lui pour documenter les "atrocités" de la guérilla).Il se compose des trois parties suivantes :I. Une rédaction mise au propre dans un cahier broché, qui constitue la base rédactionnelle de tout l'ouvrage : 177 pp., couvertes d'une écriture moyenne, régulière, très lisible (environ 30 lignes par page), sans biffures ni ratures. Le texte, réparti en divisions, donne une version proche dans les grandes lignes de celui de l'imprimé, mais notablement plus court, et présentant de très nombreuses différences rédactionnelles, qui signent l'intervention d'un ou plusieurs teinturiers, comme c'était au demeurant la pratique alors la plus commune pour ce genre de texte.1. Sur l'architecture globale, on peut en juger par la différence des divisions du manuscrit d'avec celles retenues dans l'imprimé. Voici celles qui sont communes aux deux ; pour le tome premier de l'édition de 1828 : Valladolid - L'Escorial - Madrid - Aranjuez - Tolède - Départ de San Fernando - Oropeza - Albuquerque - Séjour à Frejenal - On me fait professeur de langue italienne - Départ de Frejenal - Santa Olalla - San Lucar de Barrameda - Ponton Le Terrible - Segunda Aguada - Je passe sur le ponton de La Vieille Castille - Une journée au ponton La Vieille Castille - Arrivée de l'armée française sur la côte - Enlèvement de la barque à l'eau - Vent de percale - Je passe à bord du ponton L'Argonaute - Xeres - Séville - L'Inquisition - Religion - Caractère de la nation en général : hommes - Femmes - Éducation - Costumes - Agriculture, industrie ; pour le tome second : Cuisine espagnole - Retraite d'Andalousie - Grenade - Bataille de Vitoria. Les autres divisions ont été supprimées ou changées. Comme on peut le constater, notre cahier correspond essentiellement au volume I de l'imprimé.2. Sur le style et l'agencement, il suffira, pour donner une idée des différences, de reproduire à la suite deux versions du même récit, dans le manuscrit (Ms.) et dans l'imprimé (P.). On prendra le début de la division "Départ de Frejenal" (page 141 du tome I de l'imprimé).[Ms.] "J'étois convalescent, mais je n'étois pas encore guéri. Je n'avois pas assez des forces pour marcher. Le généreux Velasco fit ce qu'il put pour me retenir à Frexenal ; mais il ne fut pas toujours écouté, et soit que les Français s'approchent de la ville ; ou que les habitants voulussent se débarrasser de nous, on me fit partir le 4 février, ainsi que six autres prisonniers, qui comme moi avoient été et étoient encore malades. Nous n'étions escortés que par Domingo le geôlier, un alguazil, et quatre paysans armés. Nous voilà donc encore en route, accompagnés par une très foible escorte. Je craignois avec juste raison que nos quatre paysans armés ne fussent ni assez forts ni assez courageux, pour résister à la férocité du peuple qui se présentoit toujours à mon imagination le poignard à la main. Ce qui augmentoit encore mes craintes, c'est que notre escorte se renouveloit à chaque gîte, et que je me voyois par là exposé à être insulté chaque jour par de nouveaux personnages".[P.] "Convalescent mais non encore guéri, je n'avais point assez de force pour marcher. Mon ami Velasco fit tout ce qui était en son pouvoir pour me retenir à Frejenal, ses démarches et ses prières n'eurent aucun résultat satisfaisant. Les Français s'approchaient de la ville, ils n'auraient délivré ainsi que six prisonniers qui, comme moi, étaient encore malades ; on nous fit partir le 4 février. Le geôlier Domingo, un alguazil et quatre paysans armés formaient notre faible escorte, elle ne pouvait résister aux furieux qui se présentaient toujours à mon imagination le poignard à la main. Notre garde se renouvelait à chaque gîte, et ce changement m'exposait à être insulté chaque jour par de nouveaux personnages". Comme on peut le constater par cet exemple pris entre cent, sous prétexte de ramener à la concision et à l'élégance académiques un texte un peu diffus, mais correct et direct, le ou les teinturiers ont passablement altéré l'original, et parfois sur plus que des nuances. L'examen de la troisième partie nous permettra de lever l'anonymat de ce "correcteur".3. Sur la matière développée, il est évident qu'elle est beaucoup moins abondante que celle de l'imprimé. C'est que la base narrative que nous avons sous les yeux fut complétée et truffée de nombreux ajouts, notamment sur les coutumes et les usages des Espagnols, très abondants à la fin du volume I et dans tout le volume II. Ces ajouts sont contenus dans la seconde partie qui suit.II. Un ensemble de compléments rédactionnels qui furent utilisés pour "engraisser" le manuscrit primitif. Ils remplissent 295 pp., et sont répartis en plusieurs sous-ensembles paginés séparément et correspondant généralement aux subdivisions des chapitres de l'imprimé. La quasi-totalité des feuillets est barrée à l'encre de haut en bas, pour signifier que leur matière a été utilisée par le teinturier (cf. infra). L'on a ainsi notamment :1. Un premier ensemble de 18 pp. correspondant à mars - juin 1808 et aux rubriques suivantes du tome I : Escorial - Madrid - Serenos - Églises - Aranjuez (chapitres II & III).2. Un ensemble de 60 pp. (les 32 premières non barrées), divisées en 31 numéros et renfermant des réflexions sur les événements politiques dont l'auteur n'a pas été témoin direct.3. Un gros ensemble de 159 pp., correspondant à des rubriques disséminées dans tout l'ouvrage (janvier 1808- mai 1813) : Entrée en Espagne - Albuquerque - Messe de minuit - Carnaval - Processions - Inquisition - Succès de la franc-maçonnerie - Caractère de la nation en général - Spectacles - Le puits saint - Gitanos - Retraite d'Andalousie - Départ de Séville, revue des équipages d'une armée en retraite - Grenade - Chinchilla - [Retour à ] Aranjuez & Madrid - Tolède - Promenade autour de la ville - Retour à Madrid - Bataille de Vitoria (respectivement, chapitres I, VII, XX, XXI, XXII au vol. I ; XXVII, XXVIII, XXXVI, XXXVII, XXXVIII, XL, XLI, XLII au vol. II).4. Un ensemble de 38 pp. qui fournit la matière des chapitres XXXII & XXXIII (Une journée à Séville vs. Vingt-quatre heures à Séville), ainsi que la partie El garote du chapitre XXIX.5. Notice sur la musique en Espagne : 3 pp. n. ch., et non barrées (fournit pour une part la matière du du chapitre XXVI au vol. II).6. Dix-sept pp. éparses.Les aventures réellement vécues par Blaze cèdent ici le pas à une documentation plus générale sur l'Espagne et les Espagnols, parfois corroborée par l'expérience, mais aussi extraite d'ouvrages en français disponibles à Paris sous la Restauration (certains furent utilisés explicitement, comme on le verra dans la suite).III. Enfin, une correspondance de l'auteur, depuis sa résidence d'Apt, avec son frère François-Henri-Joseph Blaze, dit Castil-Blaze (1784-1857), déjà à ce moment compositeur, librettiste et critique musical de renom. Il habitait alors 9, rue du Faubourg-Montmartre à Paris. Il s'agit d'un ensemble de 21 missives, datées et comportant le cachet de la Poste, généralement rédigées sur bifeuillets (in-4 ou in-8) d'une écriture cursive parfois très malaisée à déchiffrer, s'étageant entre 1825 et 1830, soit précisément : 27 septembre 1825 ; 6 juin 1826 ; 18 août et 19 novembre 1827 ; 24 avril, 23 juillet, 14 septembre, 30 septembre, 6 octobre, 8 octobre, 22 octobre, 2 novembre, 15 décembre et 18 décembre 1828 ; 1er mars, 7 mai, 8 juillet, 28 juillet, 16 septembre et 22 octobre 1829 ; 31 mai 1830. Comme l'on voit, la plupart des lettres conservées sont de l'année de la publication des Mémoires.Et ce n'est pas un hasard : leur contenu n'est en effet pas seulement d'ordre familial, même si des nouvelles intimes sont échangées, mais une grande partie concerne la publication des Mémoires de 1828. Et l'on s'aperçoit que son aîné a été chargé non seulement de corriger les différentes rédactions de son manuscrit, mais aussi de les étoffer, comme on pourra en juger par ces quelques extraits bien révélateurs : "Je t'envoie un nouveau renfort de notes, et tout ce que ma mémoire a pu me fournir. Ce n'est point une histoire de la Guerre d'Espagne que nous offrons au public, mais les aventures d'un conscrit de 1807, ou si tu veux d'un amateur qui a suivi l'armée et qui, sans en partager la gloire, en a largement partagé toutes les vicissitudes, dangers, privations, captivité &c. Il ne faudra donc pas parler des événements militaires, ou du moins fort peu, seulement pour les indiquer, et comme se liant à autre chose" (6 juin 1826). - "Je n'ai pas besoin de te recommander de retrancher les petites sorties qui peuvent m'être échappées contre les Français en général. C'est un Français qui écrit, il ne doit jamais faire l'éloge des étrangers au détriment des siens" ; suit un développement sur la vie entre prisonniers sur les pontons (27 septembre 1825). Castil-Blaze n'a pas seulement joué le rôle du teinturier que l'examen du cahier manuscrit révélait, il a servi d'éditeur du texte au sens de l'anglais. Qu'on en juge : "Tu donneras à cet ouvrage le titre que tu jugeras à propos. Je te laisse le choix de mettre le nom de l'auteur ou de garder l'anonime. Dans ce cas alors, il faudroit mettre : par un prisonnier du ponton La Vieille Castille. Il faut faire en sorte de faire mention des pontons dans le titre" (6 juin 1826). L'anonymat sera en effet retenu, mais pas cette dernière mention à laquelle pourtant Sébastien semblait tenir. Les échanges entre les deux frères abondent en précisions et détails sur le séjour espagnol de Sébastien, pas nécessairement retranscrits dans l'imprimé. C'est à quoi servirent les feuillets de notre partie II.Puis vient le moment de l'impression, et Castil-Blaze communique à son frère les feuilles déjà prêtes : "La veille, j'avois reçu les dix feuilles d'impression que tu m'as envoyées, je les ai lues avec intérêt. Tu raisonnes les opérations militaires comme un lieutenant général, je n'ai pas besoin de te demander si tu as arrangé cela de manière à ce qu'on ne puisse pas nous accuser de plagiat. Cela me fait regretter de n'avoir pas pu te donner des détails plus étendus sur la bataille de Vitoria." / "Je te remercie bien, mon cher ami, de l'attention que tu as de m'envoyer les feuilles imprimées pour ainsi dire au fur et à mesure qu'elles sortent de la presse" (22 octobre 1828). / "J'ai maintenant le premier volume complet, je l'ai lu et relu plusieurs fois" (2 novembre 1828). Enfin, les deux volumes sont publiés, et leur réception donne lieu à de nouveaux échanges entre les deux frères. Dès 1829, on travaille à une seconde édition ("Je joins à ma lettre quelques notes qui te seront peut-être inutiles pour la seconde édition des Mémoires. Je les avois commencées il y a six mois, mais je les avois abandonnées parce que j'ai pensé que tu trouverois mieux que cela dans les manuscrits que Mrs. Demanche et Tillaire t'ont offerts" 7 mai 1829). Cf. Tulard, 170. Palau 30 849 (pour l'édition de 1828). ‎

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‎manuscrit BOST (Charles).‎

Reference : 12851

‎Lettre autographe signée.‎

‎ Le Havre, 1922, 1 carte bristol à en-tête imprimée de 14 x 10 cm, texte manuscrit recto-verso ; ‎


‎Charles Bost, pasteur né au Pouzin."Je vous envoie aujourd'hui un petit cahier que vous pouvez garder ou j'ai résumé les [...] du docteur Liengme [...] Il m'a dis souvent: "Vous allez voir ce que vous apprendrez ici pour votre activité pastorale journalière" [...].Charles Bost s'interesse aux travaux du docteur Liengme, sur les maladies nerveuses, pour comprendre les phénomènes d'extase, liés à la foi chez les protestants. ‎

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‎Manuscrit BOST (Charles).‎

Reference : 12394

‎L'HYGIENE MENTALE. Résumé pratique des renseignements du docteur G. Liengme (prononcer Lième), clinique des maladies nerveuses, Vers la Rive Vaumarcus (canton de Neuchatel - Suisse). (Sur la rive même du lac de Neuchatel entre Neuchatel et Concise, au pied du Jura).‎

‎ Le Havre, Charles Bost, 1922, 1 br. in-8 de 26 feuillets manuscrits, signés de l'auteur ; ‎


‎Charles Bost étudie les maladies nerveuses, pour comprendre le phénomène des "Tremblantss des Cévennes" (état d'extase chez les Camisards).A partir de cette étude, il publiera un an plus tard un ouvrage: "L'ygiène mentale. Quelques idées du docteur Liengme de Vaumarcus (Neuchatel-Suisse)".Le pasteur et historien Charles Bost est né au Pouzin (Ardèche). ‎

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‎[MANUSCRIT] [BOUILLY (Jean-Nicolas)]‎

Reference : 185552

‎Comédie historique de l'abbé de l'Epée écrit d'après l'original par Jean-H. Wouters‎

‎S.l., 1815 in-12, titre orné, 141 pp. couvertes d'une écriture moyenne et lisible, un f. vierge, cartonnage rigide de papier moutarde, dos lisse muet Des frottis au dos et aux charnières. (reliure de l'époque).‎


‎Joli petit manuscrit exécuté au début du XIXe siècle.Il s'agit en effet d'une copie manuscrite du texte d'une pièce de Jean-Nicolas Bouilly (1763-1842). Jouée avec succès le 23 frimaire an VIII [14 décembre 1799], publiée la même année chez André à Paris, elle fut à l'origine de la fin des poursuites engagées contre l'abbé Roch-Ambroise Cucurron Sicard (1742-1822), le successeur de l'abbé de L'Epée à la tête de l'enseignement pour les sourds-muets, mort en 1789. Après avoir risqué sa vie pendant les massacres de septembre, il avait été proscrit après le 18 fructidor et dut se cacher deux ans.On retrouve donc les personnages de l'abbé de l'Epée, du Parlement...dans cette petite pièce à vocation politique si modeste fut-elle.Bien conservé le manuscrit est orné d'un élégant titre daté, décoré à la plume et mis en couleurs. Le transcripteur, Jean Wouters s'y annonce mais on ignore en revanche tout de lui et des raisons qui le poussèrent à recopier cette pièce déjà ancienne en 1815. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT] BOYER DE CRÉMILLES (Paul-Louis-Hyacinthe)‎

Reference : 167353

‎Mémoire de Mr de Crémille sur la disposition à faire pour la garnison de la frontière depuis la Meuse jusqu'à Dunkerque en temps de guerre‎

‎S.l.n.d. (1743) in-4, [6] ff. n. ch. couverts d'une écriture moyenne et très lisible (environ 25 lignes par page), en feuilles, avec ruban. ‎


‎Cadet aux Gardes Françaises dès 1717, mestre de camp depuis 1735, maréchal général des logis en 1742, Boyer de Crémilles fut employé en 1741-1743 à la reconnaissance des frontières des Pays-Bas entre Dunkerque et la Meuse, dans le cadre de la préparation des campagnes de 1741 (armée de Bohême) et de 1743. C'est exactement la situation qu'il décrit au début de son court mémoire : "Le premier arrangement que j'ai d'abord envoyé à M. d'Argenson [Marc-Pierre de Voyer de Paulmy d'Argenson, secrétaire d'Etat à la Guerre de 1743 à 1757], par rapport aux garnisons qu'il me paroissoit nécessaire de mettre sur les frontières de Flandres depuis Dunkerque jusqu'à la Meuse n'a été faite que dans la supposition qu'il n'y auroit qu'une partie des troupes des Alliés qui passeroit pour hyverner dans les Pays-Bas et que le reste pourroit aller prendre des quartiers dans les Païs d'Hannovre et dans le Hunsrück (...)". La modification de ce plan initial le conduit à proposer un état général des troupes à placer dans les postes des Flandres, d'Artois et du Hainaut, qui occupe intégralement les feuillets suivants. ‎

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‎Manuscrit BRIEUGNE (Antoine).‎

Reference : 15953

‎COURS DE METAPHISIQUE et grammaire générale.‎

‎ Fait à l'Ecole Centrale de Montpellier, le Ier frimaire , 5e année Républicaine (21 novembre 1796), 1 br., sans couverture. manuscrit in-4, titre, 88 pp., sur papier à la forme filigrané à pleine marges ; ‎


‎Copie manuscrite d'un cours du professeur Antoine Brieugne, qui enseignait la méthaphysique à Montpellier, faite par un de ses élèves. ‎

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‎[MANUSCRIT] [BRINGARD (Raymond)]‎

Reference : 211989

‎[Journal intime]‎

‎S.l., 1936-1944 15 cahiers in-8, couverts d'une écriture moyenne et lisible, sur papier réglé, abondantes biffures et ratures dans les premiers cahiers, brochés. ‎


‎Long journal tenu par un adolescent, puis un jeune homme dont la famille vit à Argentan (Orne). Ce Raymond Bringard sur lequel on n'est guère renseigné par ailleurs passe son baccalauréat en juin 1939, et en 1940 ; il serait donc né en 1923 ou 1922. Après l'épisode de l'Exode, il se trouve pendant les années de guerre suivre les cours de l'Ecole des mines de Nancy. Il fait un voyage à pieds à Argentan une fois le territoire libéré (septembre 1944) pour trouver sa ville natale entièrement dévastée, puis retourne à Nancy.Les nouvelles internationales et leur répercussion sur la politique intérieure, déjà très présentes avant la guerre (notamment la guerre civile espagnole) finissent par envahir la presque-totalité du champ à partir de septembre 1939, les événements et notations familiaux passant clairement au second plan.Raymond Bringard fit d'ailleurs lui-même une présentation synthétique de son travail dans la lettre du 23 août 1944 annexée à notre ensemble (cf. infra), et ces quelques phrases méritent d'être reproduites pour l'intelligence de toutes ces pages :"J'ai tenu de 1935 à 40 mon journal intime. Chaque jour, j'y jetais toutes mes pensées, j'y annotais mes joies et mes souffrances. Je crois y avoir tout mis. Ce doit être un miroir fidèle du moi que j'étais à cette époque-là. Puis mon esprit a évolué. Des événements sont survenus qui m'ont enlevé à mes rêveries, qui ont occupé tout mon temps. J'ai pensé aussi que tenir un journal de sa vie, c'était un peu freiner cette vie, lui enlever de son dynamisme. Et j'ai abandonné mes cahiers. Ils ne furent plus alors qu'une chronique de la guerre de septembre 39 jusqu'à maintenant. Et aujourd'hui je regrette de n'avoir pas consigné intégralement mes pensées de jeune homme".D'après le paragraphe précédent, manqueraient donc l'année 1935 et la première moitié de 1936 :I. Du jeudi 19 juin au jeudi 31 décembre 1936 : 16 pp., puis pp. 12-90 pp., avec quelques coupures de presse et pièces imprimées insérées (Classement de la première étape du Tour de France et version latine du baccalauréat de l'Université de Rennes, p. 14 ; programme de la fête du 10 juillet 1936 à Argentan, p. 16 ; discours du sous-préfet d'Argentan, p. 17 ; nouvelles de la guerre civile en Espagne, p. 60, etc.).II. Du 1er janvier au mardi 23 mars 1937 : 80 pp. (= pp. 91-170).III. Du 25 mars 1937 au jeudi 30 décembre 1937 : pp. 171-263 (le f. 253-54 a été retiré), avec quelques pièces imprimées (programme d'un concert, p. 213 ; Carte des manoeuvres de l'ouest, 14-17 septembre 1937, p. 227). A la fin du cahier, trois pages sont consacrées à la famille de l'auteur : "Et pour clore l'année 1937, je m'en vais faire une rétrospective sur toute la famille" (en fait, surtout celle de sa mère, née Lacroix).IV. Du 1er janvier au 28 décembre 1938 : pp. 265-374. Avec un menu pour un repas de mariage du 26 février, 5 cartes postales, et deux itinéraires d'excursions à vélo contrecollés (du 16 au 21 juillet vers Avranches ; et du 3 au 14 août, vers Le Havre et Honfleur). Cette fois-ci, l'année se termine par un exposé "de mon esprit et de mon avis sur la religion" (guère favorable, évidemment).V. Du 3 janvier au 5 août 1939 : pp. 375-434. Avec 4 ff. d'épreuves du baccalauréat de juin 1939, et un itinéraire d'un nouveau voyage en vélon, contrecollé en regard de la dernière page (20-31 juillet, vers Saint-Brieuc, Paimpol, Rennes).VI. Du samedi 12 août au dimanche 24 décembre 1939 : pp. 435-490. Avec de très nombreuses coupures de presse, contrecollées ou volantes.VII. Du lundi 25 décembre 1939 au lundi 10 juin 1940 : pp. 491-527, [12] ff. demeurés vierges.VIII. Du dimanche 23 juin au 9 octobre 1940 : pp. 529-607, [13] pp. n. ch. Rédigé à Fontenay-le-Comte (sans doute gagné à la suite de l'Exode).IX. De Pâques 1941 à novembre 1942 : pp. 621-655. Nombreuses coupures de presse.X. Du mardi 10 novembre 1943 au lundi 6 mars 1944 : pp. 656-672, puis la pagination cède la place à une foliotation : 673-710. Les dernières pages sont consacrées à un tableau de la Russie soviétique.XI. Du 12 mars 1944 (écrit 1943 par erreur) au samedi 2 septembre 1944 : [] ff. n. ch. Entre les deux premiers feuillets, fiche de lecture d'un texte de Georges Lamirand, datant de 1932 (Rôle social de l'ingénieur).XII. Du mercredi 20 septembre 1944 au lundi 11 juin 1945 : [36] ff. n. ch., quelques coupures de presse.XIII.-XIV. Deux cahiers de correspondance active avec une jeune personne, que les hypocoristiques initiaux ("Ma petite fiancée chérie", "Ma petite enfant chérie", "Petite fille chérie à moi", etc.) identifient avec une certaine clarté comme la petite amie du sieur Bringard : le premier volume court du 23 août au 8 septembre 1944 ([29] ff. n. ch.) ; le second du jeudi 23 novembre 1944 au vendredi 9 février 1945 ([20] ff. n.ch.).XV. Un cahier de correspondance active, qui répond aux deux précédents. En effet, si les hypocoristiques demeurent de règle, ils changent de sexe ("Petit garçon chéri", "Petit minet"), et le volume contient les lettres de la fiancée à son Raymond du 18 novembre 1944 au 13 janvier 1945 ([11] ff. n. ch., avec un dessin naïf sur la couverture représentant en bas une jeune fille en contemplation d'un feu de bois, le tout surmonté de l'insigne de l'Ecole des mines de Nancy).On joint : 1. Deux lettres fiévreusement enamourées d'une certaine Jeanne, follement éprise de notre Raymond, et en proie aux affres des amours adolescentes (sans date, mais relatives sans hésitation aux tout premiers cahiers).2. Deux très longues lettres d'Yvette Bringard à son frère (du 28 janvier et du 24 avril 1945), pour des nouvelles essentiellement familiales. ‎

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‎[MANUSCRIT. - BUDGET DE 1817] ‎

Reference : 223418

‎Commission du budget. Séance du 26 juin [- 4 septembre] 1816‎

‎S.l. [Paris], 1816 27 pièces in-folio, en feuilles. ‎


‎Très intéressant dossier financier qui regroupe des brouillons (nombreuses ratures et biffures sur certaines pièces) ou des mises au net des procès-verbaux des travaux de la Commission consultative du budget de la Chambre des représentants préparant les recettes et dépenses de l'année 1817 :1. Séance du 26 juin 1816 (2e séance), consacrée à la question de l'augmentation des contributions directes : [3] ff. n. ch., un f. vierge. - 2. Séance du 3 juillet 1816 (4e séance), consacrée à l'examen des contributions indirectes : [4] ff. n. ch. - 3. Séance du 9 juillet 1816 (6ème séance) : [5] ff. n. ch., un f. vierge. - 4. Séance du 13 juillet 1816, sur les recettes de l'enregistrement et des domaines : [6] ff. n. ch. - 5. Séance du 16 juillet 1816 : [6] ff. n. ch. - 6. Séance du 20 juillet, sur les bases du crédit proposées par Laffitte : un f. n. ch., un feuillet vierge. - 7. Séance du 23 juillet 1816 [trois exemplaires, un raturé, deux au propre], sur un état prévisionnel des recettes et dépenses pour 1817 : [2] ff. n. ch. - 8. Séance du 24 juillet 1816 : [4] ff. n. ch. - 9. Séance du 27 juillet 1816, sur la loterie : [2] ff. n. ch., avec une collette. - 10. Séance du 30 juillet 1816 [deux exemplaires] : [3] ou [4] ff. n. ch. - 11. Séance du 31 juillet 1816 [deux exemplaires], sur les dépenses acquittées à ce jour par le département de la guerre : [3] ou [4] ff. n. ch. - 12. Séance du 3 août 1816 : [4] ff. n. ch. - 13. Séance du 6 août 1816, sur les divers moyens de crédit proposés à la Commission, et sur leur priorisation : [4] ff. n. ch. - 14. Séance du 10 août 1816, sur le plan d'emprunt volontaire proposé par Laffitte : [4] ff. n. ch. - 15. Séance du 13 août 1816, sur la conférence qu'ont tenue Laffitte et Gaudin (duc de Gaëte) à propos du plan d'emprunt : [3] ff. n. ch., un f. vierge. - 16. Séance du 3 septembre 1816 : [2] ff. n. ch. - 17. Séance du 4 septembre 1816 [deux exemplaires, un raturé, un au propre], sur le plan du comte Garnier : [3] ou [4] ff. n. ch. On joint un ensemble de documents relatifs au même budget 1817 :18. Projet ordinaire et extraordinaire des recettes et dépenses de 1817 : [3] ff. n. ch., un f. vierge. - 19. Budget sommaire pour les années 1817 et suivantes : [2] ff. n. ch. - 20. Note explicative sur le plan de finances appliqué aux budgets des années 1817, 1818, 1819, 1820 et 1821 : [7] ff. n. ch., un f. vierge. - 21. Détail sommaire des fonds demandés pour la dette publique, en 1817 : un f. n. ch. - 22. Note sur la Banque de France, situation le 17 décembre 1817 : [2] ff. n. ch. - 23. État des accroissemens et décroissemens des pensions inscrites au Trésor, pendant le mois de 7bre et présentant la situation au 1er octobre 1816 : [2] ff. n. ch.Enfin, on peut isoler quatre pièces qui formaient un dossier séparé joint à une lettre du baron de Talleyrand (Alexandre-Daniel de Talleyrand-Périgord, ancien préfet du Loiret de 1814 à 1815, député du même département et conseiller d'État) au duc de Lévis (membre de la Chambre des Pairs) en date du 24 juin 1816. Cette lettre ne figure pas ici, mais les pièces subsistantes présentent un réel intérêt et sont relatives à la même question du budget que traient les autres pièces du dossier :24. Observations [du baron de Talleyrand] sur les améliorations à apporter dans la répartition et le produit des contributions directes : [4] ff. n. ch. - 25. Extrait du procès-verbal de la session du Conseil général du département du Loiret, du mois de juin 1816 [sur la répartition de la contribution foncière] : un f. n. ch. - 26. Réclamation du même Conseil général sur le contingent du département du Loiret dans la répartition générale de la contribution foncière : [2] ff. n. ch. . - 27. Voeu du Conseil général sur les opérations du cadastre : [2] ff. n. ch. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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